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« le: jeudi 07 février 2008, 19:37:01 »
Le commandeur laissa quelques secondes de plus aux sortilèges de ses hommes vider les forces de la jeune femme captive. Puis finalement, lorsqu'il vit qu'elle n'était définitivement plus en état de luter, il la fit relacher. La mercenaire retomba lourdement au sol, sa faux lui échapa, on la ramassa, et le général fit ordonner que Piastol fut emmenée dans le plus sous terrain des cachots du chateau.
Inutile de développer l'ensemble des préparatifs mis en place pour s'assurer de l'immobilité totale de la prisonnière. Toujours est-il que celle -ci finit sur ce qui semblait être une table de torture, presque à la verticale, plus solidement attachée que jamais, et aux prises avec les plus féroces boureaux de l'armée. Le commandeur s'approcha sournoisement d'elle, lui tapota le visage et la réveilla en susurant son nom à son oreille. Bien sur ses forces ne lui étaient pas revenues, et quelle que soit sa volonté elle ne s'enfuirait pas. A cet instant Piastol pouvait se rendre compte qu'elle était aussi particulièrement dénudée, et que les trois individus qui étaient en face d'elle, en plus d'avoir l'air de parfait crétins, avaient l'apparence même des pires brutes qui soient.
Un coup de fouet vint claquer sur sa hanche, en harmonie avec le rire gras d'un des individus.
"LE chef nous a dit "quartier libre". Je pense qu'on va s'amuser"
Fit-il en se léchant les babines tandis que le commandeur sortait de la pièce. Les deux autres attendirent qu'il ait fermé la porte pour se diriger vers Piastol et la railler en lui saisissant le cou ou le visage, tout en la regardant avec l'air le plus méprisant qui soit...