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Messages - Meghann

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Les alentours de la ville / Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]
« le: mercredi 14 décembre 2011, 14:49:29 »
Elle était surprise. Non pas que Selina n'ait aucune réaction, puisqu'elle compris rapidement que celle-ci était aveugle, probablement depuis longtemps, mais plutôt de celle de son futur -peut-être- professeur. Ni horreur, ni peur. Pour le coup, Meghann ignora complètement la jeune japonaise, ses yeux restant fixés sur le visage de Gwen. Que pouvait-elle bien penser, de ce spectacle, ou même de Meghann elle-même et des raisons qui l'avaient pousser à faire cela. Elle n'en savait rien. D'ailleurs, la déesse ne savait même pas pourquoi elle avait fait cela, et finalement, ce fut ce dernier constat qui l'ébranla plus qu'il n'en parut, puisqu'elle resta de marbre.

Mais... En effet, dans sa tête, son cerveau ordonné par les principes eut à sa "naissance", Meghann avait toujours agit un peu comme un animal. C'est à dire par une simple relation d'évènement et de réactions. Elle avait été en quelques sortes programmée pour cela, avait-elle toujours pensé, et jusqu'à sa rencontre avec le dieu des lapinous, en fait, c'était réellement ce qui s'était passé. Une guerre, elle observait qui était en tord selon ses principes à elle, et elle le détruisait avant de repartir, à une autre guerre, conflit, ou autre. Mais depuis Kyô, dont elle avait envier la liberté sans se l'avouer, quelques bâtons avaient été mis dans les engrenages de son cerveau, la poussant à réfléchir sur le pourquoi et le comment des choses. Elle avait, à l'instar des autres déités ayant de grosses responsabilités, été taraudée entre le fait de rester sur son podium, avec ses suivants, sa puissance, et de simplement vivre comme... une humaine. Pour être tranquille et faire ce qu'elle voulait, si c'était possible. Et avec Gwen, cette tendance ressortait. C'était ...  Elle était pitoyable.

Elle secoua la tête revenant sur terre, enfermant ces quelques pensées dans un coffret bien à l'abri au fond d'elle, et écouta son Isis. Conseiller... Autrement dit un ordre, non ? Mais bon, elle n'en était plus à cela près, n'est-ce pas ? Elle s'allongea donc, sur le ventre comme il le lui avait été demandé, à l'endroit indiquer. L'ambiance poussait à la relaxation, que ce soit par les odeurs, la luminosité, ou bien l'ensemble de rideaux, ou tout autre tissu. Dans cette pièce qui semblait être un autre univers, la déesse, dans sa nudité totale, faisait un peu tâche, mais bien vite, elle fit parti du décor quand elle s'étendit sur le matelas, mettant l'oreiller de coté. Si elle ne supportait pas quelque chose, c'était bien cela. Les oreillers. Ils tordaient le cou, rendant les muscles noueux, et surtout, quand elle essayait d'imiter les humains pour tenter de dormir -ce qu'elle n'avait pas réussi à faire- ce foutu coussin l'embêtait. Elle l'enlevait pour être à plat, mais celui-ci retombait sur elle. Si elle le mettait sur le coté d'un lit, il prenait de la place. Si elle le virait en dehors du matelas, une servante allait obligatoirement marcher dessus, et tomber. Il ne manquait plus qu'une chose, qu'elle porte un plateau avec des boissons pour que son pseudo réveil soit gâché. Bref. Les coussins, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé.

Et alors que ses pensées vaguaient à droite à gauche pour pester contre l'utilité -ou non- des oreillers, elle senti les mains de la japonaise sur sa peau. Un instant surprise, elle eut le réflexe de fouiller dans sa veste pour retirer son arme sans dépense d'énergie... Mais heureusement, de veste il n'y avait plus. Puis le rappel de la situation revint à son esprit, et son bras à l'instant relevé retomba sur le matelas, en douceur. Enfin, la déesse put savourer le massage sans que quoi que ce soit n’interfère avec celui-ci. Sous les mains de la masseuse, les nœuds de ses muscles entrainés -même s'ils étaient plus ou moins remodelés- se démêlaient, et une douce chaleur envahissait son corps. Même si elle avait déjà eu quantité de masseuse, ou de personnes qui y mettaient au moins une bonne volonté, celles-ci n'arrivaient pas à la cheville de Selina. La description des mains de magicienne était un peu faible. Elle était parfaite. Un joyeux parmi les humains, d'après l'esprit de Meghann.

Lorsque les pointes de la poitrine de la masseuse vinrent effleurer son dos, la déesse frissonna. C'était une première.  Cela n'avait strictement aucune signification pour la déesse, mais c'était une preuve parmi d'autre que le corps divin ressentait des sensations humaines. A moins que les sensations dites humaines ne proviennent de leur créateur originel... Mais elle s'en foutait. Elle n'était plus là pour penser. Juste sentir, et se détendre. C'était un massage. Les réactions naturellement guerrières étaient à des lieux de réapparaître. Que les mains passèrent près de zones normalement inaccessible, cela ne la dérangeait même pas. C'était une sorte d'abandon. Le frisson qui avait parcouru son corps, plus tôt revint à la charge quand la jeune femme atteint ses pieds.

-Saleté de Zeus, tu m'avais caché cela, et je te le revaudrais...

Son murmure de rage était audible, et si sa voix fut un instant déformé par cette colère soudaine contre le vieux glandeur, son corps resta détendu. Mais alors qu'un son se fit entendre dans la pièce, Meghann continua de fulminer doucement avant de se taire d'un seul coup, sentant les mains de Selina. Il n'y avait toujours que de la détente dans le corps de la déesse et elle n'avait pas fait un geste pour se défendre, ou repousser les mains inquisitrices, mais son esprit s'était déconnecté un petit instant, de surprise.  Le corps réagissait, alors que la volonté de son possesseur était autre. C'était anormal.

Quand les mains frôlaient doucement son intimité sans jamais s'y attarder, des frissons parcouraient son corps, qui en redemandait toujours. Et malgré la volonté de le faire taire, et de rester bien à plat sur le matelas, elle ne pouvait s'empêcher d'aller à la rencontre de ces mains quand celles-ci s'éloignaient. Décidant de se mettre à réagir en humaine et de remplir des poumons avec de l'air, pour respirer comme une mortelle, elle laissa un son passer entre ses lèvres. Non. Définitivement, ce n'était pas normal, mais elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier ce qui se passait. Étrange... Sa respiration était un peu plus rapide que la normale, et quelques ronronnement de contentement assez discrets s'échappaient de sa bouche. C'était étrange. Mais c'était … bien.

Frémissante, elle l'était. Le corps divin, sous les doigts de Selina, vrillait de sensations jusqu'alors ignorées. Meghan eut un petit rire quand elle entendit les paroles de sa masseuse. Et sans se soucier qu'elle était une déesse, et cette dernière, une humaine, elle la reprit d'une voix douce, apaisée, alors que Selina disposait des pierres chaude sur son corps soudainement délaissé.

-Comme je l'avais dit, ce corps, c'est tout simplement une peau au dessus de la réalité des choses, dont je garde le souvenir pour de nombreux siècles. Ceux dont la lame, fut une époque, ou ceux dont les armes à feu, puisque cette époque présente est définitivement laide sur ce plan-là, ont réussi à me toucher garderont une trace de leur existence à travers les siècles à venir, et les siècles passés. En tant que déesse de... en tant que la déesse que je suis, je ne possède pas le pouvoir d'unitemporalité. Je coule sur le temps plus ou moins à la même vitesse que les humains. Je ne suis pas un point fixe qui suit le temps, mais une longue droite qui s'étend au fur et à mesure que le temps s'écoule. Si vous ne comprenez pas, il faut juste comprendre que si j'avais ce don d'unitemporalité, je ne serais qu'une. C'est à dire, que si j'étais présente dans le temps présent, quelqu'un capable de remonter le temps ou de le parcourir plus vite que la normale, ne pourrait me rencontrer. Imaginons qu'il fasse un bon en avant de dix ans. Il ne me rencontrerait pas, puisque je suis présente dans le passé. Mais malheureusement, je ne possède pas ce don-là. Que je sois immortelle est une chose, mais je suis tout de même contrainte à suivre certaines règles. C'est un peu ironique quand on sait que je peux me téléporter n'importe où du fait de mes devoirs, mais c'est aussi une des raisons qui font que je ne peux m'occuper de tout en même temps. Je ne suis qu'une. Mon attention est fixé sur plusieurs mondes, et les conflits sur l'un ou l'autre occupent sans cesse mon esprit, sauf pour l'instant où je l'ai complètement fermé jusqu'à ce que cette expérience s'achève, et je dois à chaque instant faire un choix. Si je choisi tel conflit, alors de l'autre coté de Terra, ou sur un autre monde, les autres guerres continuent. Les dieux ne sont pas tout puissant. Ce serait trop simple. Ils n'ont normalement même pas à intervenir autant que je le fais. Mais bon... Le vieux n'avait qu'à se plaindre à lui-même.

Elle finit en ronchonnant, pour changer. Pendant qu'elle parlait, Isis qui s'était absentée sans que la déesse ne s'en rende compte, avait finit par revenir près d'elle, pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Irina, c'était donc son nom, celle dont elle avait sauvé... peut-être pas la vie, mais d'un joug insupportable. Jusqu'alors, elle ne s'était pas encore arrêtée plus de quelques minutes dans le camp restant lorsqu'elle agissait, du coup, même si « on » savait que la déesse de la paix était venu mettre fin à cette guerre stupide, personne ne l'avait vraiment vu plus que cela. Le formulation de Gwen, cependant, ne lui plut pas vraiment. Avait-elle sembler se soucier d'un bien être quelconque ? Non. L'humaine n'avait vraisemblablement pas vraiment tout compris de son rôle exact... Mais bon, c'était une simple humaine après tout. Et si la formulation était mauvaise, l'idée en elle-même était peut-être intéressante.

Elle hocha donc la tête, silencieuse, et libérée de tous poids pour se lever, toujours nue et toujours sans gêne. Son corps ne frissonnait plus de plaisir, le quart d'heure ayant fait son office, pour la déesse, quand elle s'approcha de la russe. Dans son état d'esprit un peu embrumé par le traitement, et le massage, sa seconde peau s'effaça peu à peu pour laisser place aux nombreux sillons tracés sur sa peau.  Et elle tenta plus ou moins d'imiter Selina, posant ses mains qui ne devaient plus avoir grand chose d'agréable sur les épaules de la jeune femme.

La tentative, même si un peu maladroite, était finalement tout à fait honorable, la déesse connaissait le corps humain, et elle avait disséqué durant sa longue vie divine de nombreux corps, de plus, pour tuer rapidement, plutôt que de tout trancher d'un coup, elle se contentait parfois de blesser, ou de rendre impotent. Toujours est-il qu'elle connaissait certains points de pression qui pouvaient être peu agréable, et elle savait donc les éviter. C'est donc plus dans l'optique d'éviter de faire du mal que de faire du bien qu'elle commença à masser de ses pousses, derrière les épaules, au dessus des omoplates, avant que les autres doigts ne rejoignent le dos de la blonde pour s'y étaler en étoile.

Malgré la dureté des doigts en eux-même, la peau abimée, les muscles de fer, on pouvait sentir que Meghann y mettait du sien pour paraître douce. La déesse de la paix qui s'acharnait à faire un foutu massage, voilà qui devait être amusant d'un point de vue extérieur, pensa-t-elle un instant avant de chasser cette pensée pour revenir à son boulot. Elle laissa ses mains descendre lentement le long de son dos, suivant les cicatrices qu'elle-même avait dans le dos, en traçant des traits imaginaires sur la peau où quelques traces qui provenaient sûrement du traitement de la veille restaient présentes.

Un instant, en les sentant sous sa peau déformée par les mauvais traitements, ses cheveux crépitèrent un peu, une chaleur s'élevant dans la pièce avant de disparaître rapidement. Elle était ici pour apprendre, pas pour les tuer. Pas pour la tuer. Et passant sur le coté, évitant les rondeurs qui ne signifiaient pas grand chose pour la déesse, elle descendit sur les cuisses, malaxant avec attention les muscles, ceci relevant plutôt d'un intérêt guerrier qu'autre chose, descendant sur les mollets, mais elle n'alla pas sur les pieds. Elle n'avait pas les connaissances nécessaire pour faire quoi que ce soit à cette partie du corps. Si Selina était une masseuse expérimentée, ce n'était pas son cas. Du coup, elle fit selon ses souvenirs, et retourna sur les fesses de la blonde.

Suivant d'abord les courbes pour les contourner, arrivant aux reins, elle s'y arrêta pour descendre d'un doigt sur chaque lobe au centre des rondeurs avant que ses mains n'en prennent possession. Encore une fois, pour Irina, la sensation de telles mains devaient être étranges, car elles étaient creusées de nombreux sillons, mais la déesse se mordait doucement la lèvre pour se concentrer sur l'instant présent. La paix n'importait plus vraiment, mais elle s'arrêta là, prouvant son manque flagrant de connaissance. Elle paraissait peut-être un peu stupide, mais elle n'avait ni le talent, ni la peau douce -en cet instant du moins- de Selina, et elle n'avait pas non plus d'expérience de le domaine des rapports charnelles comme pouvaient l'avoir son Isis, et Irina.

Du coup, il ne restait rien, lui insuffler un peu de puissance divine ferait peut-être l'affaire, sûrement, même, les deux prêtresses qu'elle avait eues qui avaient atteints ce stade s'était effondrées en tremblant, poussant des gémissements étranges. Et il y a quelques minutes, Meghann avait observé son propre corps qui avait réagi de façon analogue. Mais Irina n'avait pas été préparée, que ce soit mentalement ou physiquement, et la déesse ne pouvait se permettre d'agir ainsi sur des mortels qui ne connaissaient pas la vérité. Du coup, elle s'assit par terre, tournant la tête vers Gwen, un air interrogateur sur le visage.

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Olympe / Re : Un dieu des lapins ? [PV]
« le: mercredi 14 décembre 2011, 08:54:27 »
"Pauvre sotte, moi ? On croirait entendre le vieux barbu dans un des films de la terre. Fuyez, pauvre fous, qu'il disait. De plus, tu es sur le mauvais chemin, pas moi. Enfin, nous voulons plus ou moins la même chose, mais il faudra toujours une hiérarchie. Je conçois que toi, qui n'a aucune responsabilité du fait de ton... statut de déité des lapins, puisse croire que non, mais en fait, si."

Elle poussa un long soupire avant de s'étendre un peu plus sur les coussins, laissant passer ses longues jambes sur le coté, dévoilant donc la peau parfaite. Comment faire pour se faire comprendre d'un dieu comme cela...

"Je m'explique à mon tour. Je suis la déesse de la paix, et à partir du moment où il y a quelqu'un d'opprimé, je supprime l'oppresseur. Seulement, pour que le monde puisse fonctionner, il y aura toujours des meneurs, et des gens pour les suivre. C'est inscrit dans leur code génétique,  et tu ne peux rien faire contre cela, même toi. Tu penses que tu dois écraser tous les dieux, et je ne sais quoi d'autre, mais cela ne mènera à rien. Tu te conduits comme un pauvre enfant gâté qui n'a pas eu ce qu'il voulait, choyé par sa mère, et qui pète un câble pour l'avoir. Tu es ainsi car il y a au départ une hiérarchie. Si tu comptes un jour la détruire, en supposant que tu le puisses, même si c'est une chose strictement impossible, tu perdras tout ce qui fait de toi, Kyo, dieux des lapins, un dieu. "

Ses airs devenaient presque prophétiques, c'en était risible, elle s'arrêta, supprimant tout ce qu'elle avait invoqué, boisson et nourritures disparurent comme par enchantement. Elle rit un peu, posant sa main droite sur sa cuisse pour s'y appuyer avant de se pencher vers Kyô un peu plus.

"Tu ne peux faire cela. Le seul moyen pour obtenir une paix durable est de détruire les hommes, jusqu'aux derniers. Seulement, moi, je peux leur apporter des ères de paix, et pour cela, je gagne des millions de suivants. Après mon passage, il y a des cris de joies quand avant il y en avait de douleur. Après mon passage, les enfers se remplissent. Seuls les mauvais trépassent. Et c'est le seul moyen d'avancer véritablement, comprends tu, jeune dieu ? Ce monde n'est peut-être qu'illusion, mais c'est pour ces illusions-là que les hommes vivent. Ils ne veulent pas tous avoir des responsabilités. Ils ne peuvent pas en avoir tous au même point. Sans organisation tout s'effondre. Et ton temple.... " dit-elle en désignant ce que Kyô venait de détruire. "En est un bon exemple. Même si j'apprécie un peu le confortable qui se reflète ici."

Et elle reprit une respiration normale. Certes, elle n'avait pas besoin de respirer, mais après avoir fait fuir certaines de ses servantes personnelles car elle ressemblait trop à une statue, elle s'était mise à imiter le comportement naturel des humains, et c'était presque naturel.

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Les alentours de la ville / Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]
« le: mercredi 16 novembre 2011, 14:18:23 »

Il fallait qu'elle enlève son statut de déesse. Enfin... Elle l'était. Mais elle n'était pas sur l'olympe, dans son domaine où ses pouvoirs étaient illimités. Ici, sur terre, officiellement, elle n'avait pas le droit d'agir. Officieusement, elle prenait quand même un certain temps à y détruire des peuples barbares. Mais cela avait un certain coût. Le fait qu'elle avait accepté de rester signifiait, entre autre,  qu'elle ne pourrait rien faire ailleurs, et qu'elle ne pourrait se ressourcer. Chose inacceptable en soi, en temps normal. Mais à cause du défi lancé, elle ne pouvait plus reculer. La différence entre les mentalités humaines et divines était flagrante. La déesse se foutait qu'il y ait un danger pour la vie, puisqu'elle-même ne craignait rien de ce coté. (Ou plutôt ne pensait rien craindre.) Alors que ces humains faisaient tout pour rester en vie. Amusant. Là où la déesse s'amusait, explorait un monde inconnu en trainant peut-être des morts derrière elle, les humains faisaient de leur mieux pour la contenter.

-Vous me dites que je n'ai rien à craindre, Isis de ces lieux ? En effet. Il n'y a pas besoin de le dire, ni même de le penser.  Je suis une déesse. La déesse de la paix. Sous ma lame, le conflit disparaît. C'est aussi simple que cela. Cependant, je suis sur terre.

Elle leva les yeux vers le plafond avant de continuer, toujours fixée en haut.

-Je suis sur terre à prendre du temps, alors que je ne devrais pas. Que ce soit pour mes pouvoirs, ou autre. Normalement, les dieux n'ont pas le droit de faire du grabuges sur votre petite planète, même s'ils ne s'en privent pas. Cependant, je suis différente de ceux qui sème le chaos sur leur passages. Je sème la paix. Les larmes de sang qui coulaient des oppressés disparaissent pour laisser place aux larmes de joie accompagner des cris heureux. Mais cela à un coût... Vous comprendrez. Quant à dormir chez vous, en effet, je n'ai pas besoin de dormir. Je pense que je le peux, mais de besoin, je n'en ai point. Enfin... Je vous suis.

Et elle la suivit, se laissant guider aux bruits de pas de la maîtresse de ce manoir alors que son regard s'attardait sur ce qui était autour d'elle, la curiosité pouvant se lire sur son visage. Quand était-ce la dernière fois qu'elle s'était attardée dans une demeure humaine ? S'était-elle même déjà arrêter pour simplement observer ? Non. Ou il y a tellement longtemps que le souvenir avait été effacé par les sables du temps. Un temps qui ne signifiait rien. Tout n'avait été que combat, depuis sa création. Quand il n'y en avait pas, elle entrainait toujours son corps, et son maniement.-Chose étrange pour une déesse, mais qui traduisait une autre de ses passions, mis à part sa fonction première- Et c'était tout. Une fois elle s'était arrêtée chez un dieu, mais voilà. C'était un de ses confrères. Qui voulait détruire les autres dieux, certes, mais qui restait une divinité parmi d'autre.

Les humains, eux, étaient passionnants, finalement. Et elle commençait à s'en rendre compte. Regarder depuis un nuage ce qui se passait en bas -ceci n'est qu'une image- lui aurait bien plu, et elle se promit d'ailleurs de le faire quand elle en aurait l'occasion, et le temps, entre deux guerres à mettre fin. Et enfin, elles rentrèrent dans la chambre. Meghann s'arrêta sur le pas de la porte, ses yeux grands ouverts. Quelle chambre. Décidément son temple paraissait bien fade en comparaison. Et après avoir déplacé deux trois meubles, elle était sûre de pouvoir s'entrainer tranquillement, tout en cédant à la tentation des confortables sofa. Que demander de mieux ? Elle n'était pas vraiment sensible à la décoration même de la pièce, même si elle l'appréciait, cela restait une décoration parmi d'autre. Un peu de superflu. Et elle acquiesça aux paroles de Gwen.

-Je vous souhaite un bon repos, Isis. Et pour le 19 heures, je ferais de mon mieux. Je ne suis pas vraiment habituée à répondre à un horaire précis, le temps n'ayant pas vraiment d'importance pour moi, comprenez vous ? Enfin passons. Je vous dis à demain.

Et elle entendit la porte se refermer. Directement, la déesse prit les fauteuils pour les déplacer dans les coins de la pièce, histoire d'avoir assez de place au centre. Jetant un coup d'oeil aux sofas, elle se dit qu'elle pourrait toujours l'utiliser plus tard, surtout qu'elle n'avait aucune idée du temps que mettrait sa « formation » à se faire. C'était sûrement plus d'une journée, ainsi, elle aurait largement le temps de profiter des sofas qui lui étaient offerts gracieusement. Posant sa veste sur le lit à baldaquin, dédaignant l'envie de le tester, elle fit apparaître son arme qui vint au creux de sa main, et ses doigts se refermèrent sur le manche. Et commença une longue nuit -et journée- d'entrainement. Alors qu'elle n'était plus habillée de la panoplie minijupe-chemise-cravate, elle commença à danser avec son arme à la main.

Oui, une danse, telle était l'entrainement de la déesse. Mais pas n'importe quelle danse. Tous les gestes de Meghann étaient au ralenti, mais il n'y avait aucune interruption. Pour une humaine, cela aurait été impossible, l'équilibre qu'avait la déesse n'était imaginable, sans l'avoir vu, cela restait du domaine de l'iréel. Et pourtant. Tout était parfait. Les moindres gestes poussés à l'extrème, mais au bout de plusieurs heures, sa danse commença à gagner en rythme. Pour finir sur un rythme infernal. L'air brassé par les mouvements de la déesse finirent par ouvrir la porte, sans la défoncer, cette fois, mais cela ne l'arrêta pas. D'ailleurs, elle ne le remarqua même pas. Son esprit n'était plus dans ce monde. Toute son attention était focalisée sur son sabre, et ses mouvements. Que son bras se tende pour revenir rapidement derrière elle, le sabre suivant, coupant l'air, ou que son corps tournoie une fois pour s'arrêter d'un coup alors que sa chevelure devenue toute de flamme continue à voler autour d'elle, rien ne l'arrêtait.  Si quelques serviteurs s'arrêtaient pour observer ce spectacle saisissant, rien ne se passait. La déesse s'entrainait.

Mais le temps passait et finalement, Meghann réussit à se rendre compte à temps qu'il était bientôt l'heure du départ pour elle. Où allait-elle ? Elle s'en moquait. Comme l'avait si bien dit Gwen, elle n'avait rien à craindre. Et pour une fois qu'elle pouvait ne penser à rien, elle n'allait pas s'en priver. A dix-neuf heures, elle se présenta à la porte qui avait été remise en état entre temps, avant d'embarquer en voiture. Merveilleuse expérience que ce fut, et le silence de l'Isis ne dérangea pas la déesse plus que cela qui regardait d'un air amusé la route défiler tranquillement sous elle. Les humains avaient vraiment le chic pour inventer des choses amusants. Souriante, elle l'était redevenue.  Mais encore une fois, le voyage parut trop court pour la déité qui eut un air dépité quand elle dut quitter la voiture pour rejoindre la terre ferme, ou plutôt, le béton des villes.

Et elles entrèrent dans l'établissement. Ne connaissant pas ce qui était de massage -Ignorance, quand tu nous tiens-, elle n'eut aucune réaction. Elle était simplement curieuse de voir ce qu'il allait se passer. Qu'est-ce que ces petits êtres pouvaient encore avoir inventés ? Oh. Elle devait se mettre nue. Un ordre.  Amusant.

Et pourtant, Meghann ne fit qu'acquiescer, une fois de plus. Se dirigeant vers la cabine, elle fit simplement disparaître ses vêtements dans sa veste qui disparut dans les airs elle aussi. Elle n'en avait pas besoin. Fière, le corps vide de tout artifice, elle se regarda un instant, un air de nostalgie. Pendant un bref moment apparurent sur son corps des millions de cicatrices qui montraient tous les combats qu'elle avait pu avoir. Que fallait-il leur montrer. Le corps parfait qu'elle s'était construit, pour ne pas faire peur à ses fidèles, ou bien celui dont la peau avait été ravagée par les affres de la guerre. Et puis zut. Elle ferait les deux. Et elle choisit de commencer par celui qui était le plus « naturel. » Selon la réaction qu'elle observerait, elle pourrait de toutes façons très bien les faire disparaître en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Et elle garda cette apparence plutôt repoussante.
 
Les cicatrices étaient véritablement partout. Elles parcouraient son corps entier, jusqu'à tapisser le moindre centimètre carré de peau, les pieds, les mollets, cuisses, hanches, ventre, poitrine, dos, bras, mains... Seul le visage était épargné. Après tout, il fallait bien que son « professeur » la reconnaisse, non ? Et elle prit le peignoir sur un bras, ne s'en parant pas, puisqu'après tout, Gwen avait dit qu'elle devait restée nue, et elle sortie de la cabine. Elle avait volontairement prit cette apparence plutôt repoussante, même si les proportions du corps étaient restées les mêmes, pour observer les réactions des humaines. Ou plutôt, des Humains. Ce genre d'être avait parfois des réactions innatendues, et elle savourait le résultat d'avance. Souriante, elle prit la parole.

-Vous me vouliez nue, Gwen, voilà ce à quoi je ressemble véritablement. Des dizaines de siècles divins à résoudre des conflits. Les dieux sont immortels. Mais une blessure peut arriver. Ceux qui ont réussi à me toucher en sont généralement morts. Mais généralement, je garde une peau... propre. Même si vous ne le savez sûrement pas, j'ai eu un temple, sur Terra, et même sur terre. Où j'ai eu des apprenties. Les élus apprennent à me connaître tout comme je connais tout d'eux. Mais je n'ai jamais montré cette apparence-là. Vous êtes la première mortelle, si vous voulez. Après tout, il y a bien un début à tout, non ?

Et sans cesser de sourire, elle fit disparaître peu à peu ses blessures, qui laissèrent au corps parfait que la déesse avait abordé jusque là. Aucune trace des combats qu'elle avait pu mener. Rien. Et elle attendait la suite des évènements, les yeux fixés dans ceux de l'Isis, ne se souciant aucunement de sa nudité. Elle ne craignait rien.

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Olympe / Re : Un dieu des lapins ? [PV]
« le: mercredi 09 novembre 2011, 18:29:51 »
Il rit. Il rit. Et elle, souriait gentiment d'un air désolé, comme les parents qui regardent la bêtise d'un de leur fils. Gentiment. Pauvre Kyô, si dieu, et si beau sur des critères "humains", et pourtant... si puérile. A moins que ce ne soit cette face-là qui attirait les gens. La puérilité, dans les mains d'un dieu, finissait généralement ... Oui. Le chaos; Il en parlait, comme si ce n'était rien. Mais lorsque le dieu des lapins insulta sa fonction, elle perdit enfin son sourire, et quelques mèches de cheveux flamboyèrent. Et oui, seulement quelques. Elle n'était pas là pour se friter contre du dieu, mais passer du bon temps, et observer. Et elle lui répondit. Sa voix était calme, et posée, mais on sentait par moment qu'elle n'avait clairement pas aimé se voir insultée de la sorte.

-Contrairement à toi, mon petit Kyô, dieu des lapins, je suis née dans le but de faire ce que je fais. C'est à dire ? C'est simple, ma fonction n'est aucunement débile -surtout comparée à la tienne- car, en premier lieu, je l'exécute. Des conflits, j'en ai arrêté des milliers, détruisant des armées d'un geste -ou deux- de la main. Et ensuite, les prières sont venues à moi naturellement. Et ce n'est pas ta pitoyable démonstration de force qui me ferait infléchir d'une quelconque façon, sache le. Contrairement à toi, mon petit Kyô, dieu des lapins, je suis née avec l'envie de détruire les oppresseurs. Je les vois encore, fourmillant un peu partout sur divers plans, et parfois je viens en rencontrer un, pour le détruire avant de recommencer l'observation. Le sang que je verse est pour la paix. Le seul sang que je dois voir est celui des oppresseurs. Compris, mon petit kyô ? Il n'y a pas lieu de comparer un dieu censé protéger les lapins, et le dieu censé protéger la paix. Quand une fonction est inutile, elle n'est pas faite. Tu en es l'exemple même. Et au contraire, si des gens s'y dévouent, si une déesse s'y consacre, alors c'est qu'il y a un dessein derrière.

Elle le regarda dans les yeux, alors que quelques autres mèches de cheveux, au fur et à mesure de son "discours" s'étaient elles aussi enflammées. Pas de colère, non. Rien de tel n'était dégagé par la déesse. Une sorte de défi de lui dire qu'elle avait tord. La menace de son hôte la fit sourire, presque de contentement.

-Alors quand le moment viendra, ce sera une joie de m'affronter à toi, Kyô.

Elle n'avait pas mis les qualificatifs qu'elle mettait à chaque fois jusqu'à l'instant. Elle reconnaissait que d'un coté, cet imbécile qui se prélassait plutôt que de remplir une fonction était plutôt fort. Il manquait encore le pourquoi, ou le comment de cette force. Secouant la tête, laissant des gerbes de flammes voleter autour de sa tête alors que la cascade de feu retombait doucement dans son dos, elle continua.

-Pour la raison de ma visite, si ce n'est pas seulement pour t'embêter, c'est qu'il s'agit aussi de mesurer ta force, et comment tu as pu atteindre un tel niveau. J'ai pu voir une petite partie de ta puissance quand tu as démoli avec joie ton propre temple -ô stupide dieu des lapins- mais cela ne donne pas d'explication. Et encore une fois, je ne suis pas assez folle pour me battre contre toi, sur ton terrain. Pas encore.

Et elle dédaigna son lapin qui disparu à nouveau sous sa veste, faisant par le même temps disparaître toute odeur et trace. Enfin, elle se repositionna sur le coussin, plantant ses genoux sur ses coudes, penchée vers le dieu, offrant par la même occasion une vue admirable sur sa poitrine encore recouverte par sa chemise, bien maintenue par la cravate qu'elle portait. Et elle posa sa tête sur ses mains, fixant avec attention le dieu. Ne fixant que lui. Amusant. Il était amusant.

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Les alentours de la ville / Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]
« le: mardi 08 novembre 2011, 01:09:51 »
La déesse écoutait. Étrangement, d'ailleurs. Elle, qui voulait au départ simplement résoudre un problème de plus, comme elle en avait résolu des milliers, avait fini par se retrouver allongée sur un sofa -ô combien confortable par rapport aux trucs en pierre de son temple- à écouter celle qui aurait dû être détruite. Tout cela pour essayer de comprendre. Depuis quand avait-elle tenté une telle chose ? La compréhension était inutile. D'ailleurs, comme elle l'avait dit au dieu des lapins, elle était née pour cela. Il n'y avait pas de doute à avoir. Née dans le sang des hommes pour que celui-ci ne coule plus. Née dans le sang des humains, et le faisant couler une dernière fois pour amener la paix. Seulement, elle avait reçu des règles. Puisqu'elle n'aurait vu aucun problème à détruire une planète pour apporter la paix. Et ces règles, elle se devait de les suivre. Et mission stupide ou non, c'était ce qu'elle aimait faire. Et pourtant... Elle écoutait.

Relation de domination et soumis. Qu'elle mette un pied sur Terra, et la jeune femme perdrait toutes ses illusions éphémères rapidement, pensait la déesse. Et d'un coté, si on prenait les deux relations, maître soumis, et maître esclave, au même point, la rousse avait raison. Seulement ce n'était pas le cas, entre le soumis et l'esclave, une chose changeait beaucoup. Mais cela, elle n'arrivait pas vraiment à le comprendre. Depuis quand le maître devait avoir une maîtrise de soi ?! Il faisait tout pour Son plaisir, et avait toujours fait cela. Elle le savait assez bien, puisqu'elle s'était amusée à les observer un temps avant de réduire ces êtres abominables en poussière. Et ce que son hôte décrivait maintenant, ce n'était pas cette relation. Mais les cris de douleurs de la jeune femme anciennement attachée ne faisaient pas de doute, eux, la douleur était bien présente. Et une relation où de la douleur existe ne devrait pas exister. C'était tout. Quoi que. Elle laissait un certain doute planer. Après tout, elle n'y perdait rien.

L'observant avec attention, elle restait silencieuse. Son attention était complètement fixée sur la jeune femme. Essayer de s'enlever la fonction pour laquelle on était née n'était pas vraiment un travail simple, même pour la déesse... Ou plutôt, surtout pour la déesse. Mais là, elle voulait faire le test. Comme l'avaient fait sûrement d'autres dieux, elle oublierait ce qu'elle était pour essayer de se divertir. Et la tentative de compréhension de ce monde nouveau qu'était le BDSM était un bon divertissement qui lui prenait au moins de la matière grise. Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi. Et Comment. La compréhension était encore loin d'être présente, mais une fois qu'elle s'était autorisée à douter de ses propres pensées, alors tout pouvait arriver, non ? Relevant ses manches, sa veste toujours posée négligemment sur le dossier du sofa, elle reprit une position assise pour planter ses coudes dans ses jambes, et joindre ses mains pour soutenir sa tête, et la regarder. Directement, cette fois. Plus besoin d'effort, rien.

Elle parlait de guide. C'était vraiment amusant. Et en même temps, elle se disait qu'une telle relation pouvait presque être possible. Mais... C'était impossible. Les êtres humains étaient d'irrécupérable menteurs. Et surtout très bons, jusqu'à pouvoir se mentir à eux-même sans s'en apercevoir. Et pour Meghann, c'est ce que l'Isis de ces lieux faisait. Être un guide ? Pour son plaisir, oui. Enfin... Elle ne savait pas. La jeune humaine avait tellement l'air convaincu de ses paroles. Et les doigts de la déesse, fins, longs, commencèrent à pianoter sur les joues de cette dernière. Preuve de sa réflexion intense. Mais elle resta encore silencieuse. Elle avait largement de quoi répondre, mais elle n'en avait pas envie. L'humaine avait encore à parler.

Et dans le silence qu'elle entretenait, avec juste parfois le tapotement de ses doigts sur ses joues, elle finit par se figer complètement sous la proposition de celle qui lui expliquait son monde, de long en large. Elle hésitait entre l'ébahissement total, pour son audace, le rire, pour penser qu'une déesse avait des horaires, et la surprise appréciable, pour l'offre en elle-même. La bouche semi-ouverte, elle pensa rapidement que l'humaine pouvait au moins se vanter d'avoir réduit au silence une déesse. De cela, ils n'étaient que peu pour s'en vanter. Et elle y réfléchissait. Que faire.

Pour le coup, Meghann hésitait réellement, et c'était la première fois que cela arrivait. Pouvait-elle mettre ses devoirs de coté pour tenter ce genre de relation ? Oh, bien sûr, elle aurait pu se permettre de s'amuser un peu, quand on voyait le non-travail que faisait certains dieux, mais ce n'était pas vraiment son caractère... Et puis zut. Le vieux n'allait pas se plaindre, elle était celle qui avait le plus bossé, ou presque, durant ces derniers siècles ! Zeus n'allait tout de même pas commencer à la faire chier sur les détails. Et oui, quand elle pensait à Lui, directement, les insultes ou pensées acerbes fusaient. Pourquoi voulait-elle rester, au fait ? Ah oui, le SM. Et puis zut, une seconde fois. Elle testerait. Personne ne pourrait dire que la déesse s'était défiler devant quoi que ce soit ! Mais elle devrait d'abord lui expliquer certaines choses. La discussion avait été à sens unique jusque là, puisque la déesse ne faisait que deux choses, écouter, et réfléchir, mais alors qu'elle allait se mettre à parler, un autre événement vint les déranger.

Hochant simplement la tête, le reste de son corps figé, elle lui indiqua bien sûr qu'elle pouvait aller rassurer ce serviteur qui ne comprenait pas les ordres. Enfin, c'était presque compréhensible, vu la situation. Mais pour être plus rassurée, elle la suivit de loin, juste avec sa pensée en fait. Elle l'accompagnait sans être là. Juste pour voir ce qui se passait, ou allait se dire. Utiliser ses pouvoirs de voyance pour espionner quelqu'un, ça aussi c'était nouveau. Mais quand le cri de stupeur lui parvint elle se leva d'un coup, son esprit toujours fixé sur l'arme à feu pointée sur son hôte. Sa crinière devenant des flammes d'un rouge sombre, son arme réapparaissant dans sa main, elle eut quand même le bon reflexe d'écouter ce qui se passait. Après tout, il n'y avait pas encore eu de tirs... Mais cela ne rassurait en rien la déesse qui était à deux doigts de se ruer sur les flics.

Et la déesse se retenait de toute ses forces. Effraction ? Cela concernait les humains. Elle aurait dû tuer les compagnons de l'Isis dés qu'elle les avait vu, bon sang. Cela l'énervait au plus haut point. Que des gens se plaigne à plus fort pour se débarrasser quelqu'un qui écoutait patiemment une personne qui aurait dû mourir. Et si elle les tuait tous maintenant, hein. Au moins, plus de problème, ni rien.  Et plus de reflexion à la con concernant un tel monde utopique ! La plaisir dans le douleur avec une acceptation. Tseuh. Les humains ne savaient plus quoi inventer pour justifier leurs actes ! C'était tout.  Et en effet. Quand Gwen revint dans le petit salon, la déesse n'avait pas changé. Les sourcils froncés, les cheveux toujours en feu, l'arme en main, elle fusilla du regard son hôte.

-J'ai peut-être été stupide. Ou non. Je l'ai été. J'aurai dû tuer toute votre petite troupe dés que j'ai reçu l'information qu'une femme était violentée. Ne dites pas le contraire. C'est ainsi. Vous étiez avec une sorte d'arme entre les mains, et tandis que quelqu'un la violait, mari ou non, vous observiez le tout. Peut-être souriez vous, même. Alors maintenant, je vais mettre les choses au clair. Je ne compte tuer personne, rassurez vous.

Non. Elle n'allait rien faire... Elle poussa d'ailleurs un long soupir pour tenter de retrouver son calme, chose qu'elle parvint à faire assez rapidement, d'ailleurs. Les cheveux restant cependant enflammés, pour simplement confirmer sa nature divine, toute colère était partie de la déesse. Alors qu'elle était passée en une fraction d'une impression de paix, à une colère, puis de cette colère à cette même impression de paix, elle se remit à parler.

-Je vous l'ai dit. Je suis la déesse de la paix. Je ne sais combien de mondes vous avez pu visiter, mais je vous assure que la terre paraîtrait presque être un paradis par rapport à d'autre, où le viol, l'esclavage, le meurtre, et ainsi de suite sont monnaie courante. Et entre ces mondes-ci, et la terre, j'ai été assignée à une tâche spéciale. Je suis née, au départ, à cause des hommes. Oui, vous. Lorsque le sang eut recouvert tout une plage, lorsque celui-ci se joignit à la mer, je naquis. C'était il y a de nombreux siècles. Plusieurs millénaires. Autant dire que je suis une déesse plutôt jeune, si l'on en considère d'autres. Mais bref. Et durant ces quelques millénaires, j'ai introduit la paix de la façon la plus efficace qui soit. Car dans une guerre, généralement, il y a un fort qui oppresse, et l'autre. Du coup, j'annihile le fort, pour que le faible, qui ne veut que vivre en paix, puisse vivre comme il l'a toujours fait. Et cela a toujours fonctionné. Et instauré généralement des siècles de paix. Pour tout dire, j'ai même eu quelques mythes pour moi, mais ils ne sont pas connus sur terre. Mais si vous connaissiez seulement le temps que cela met pour résoudre tous ces conflits, et le temps de récupération, vous comprendrez que ce fut la seule chose qu'il me fut possible de faire. Observer, analyser, annihiler, puis se reposer. Et ainsi de suite pendant tellement longtemps. Seulement voilà. J'ai eu l'honneur d'apprendre il y a peu que si l'on se reposait plus longtemps que prévu, et qu'on ne remplissait pas toutes ses tâches, et bien, rien ne se passait. Alors c'est ce que je vais faire. Je vais accepter votre proposition. Je ne fuirais pas. Vous m'avez proposé un défi, je le relève. Il y aura toujours cette épée de Damoclès, comme les humains aiment appeler cette situation, sur votre tête, et celle de vos amis, mais si cela peut vous rassurer, elle l'est sur tout le monde. Mais passons. Je ne compte pas vous tuer, et j'espère sincèrement à ne pas avoir à le faire. Sinon,  vous aviez parlé d'horaires. Cela ne veut strictement rien dire pour moi. Jour, nuit, faim, soif. Je peux ressentir, je pense. Je ne me suis jamais vraiment attardée dessus, mais je pense que oui. Mais le besoin n'y est pas. Quoi que, sur terre... Peut-être. Enfin non. Le besoin n'y est pas, c'est sûr. Qu'est-ce que je disais, déjà … Votre proposition. Oui. Je l'accepte, et pour une durée que vous jugerez satisfaisante -puisque pour moi, comme je l'ai dit, la durée, et le temps ne veulent rien dire- je me remettrais entre vos mains. Je reste une déesse, mais sur terre, même si vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mes pouvoirs sont clairement limités. Des cheveux de feu qui ne brûlent pas. Un regard qui n'impose pas, une épée qui peine à couper une porte... Bref. Je suis un peu plus forte et résistante qu'humaine normale, mais c'est plus ou moins tout. Enfin... Je manie ma lame comme une déesse, cela ne changera pas. Normalement.

Et elle se tut enfin. Il y avait encore beaucoup à dire, sûrement, mais pour elle le principal était dit. Elle était libre et avait décidé de faire ce qu'elle voulait pour un temps. Et là, c'était passer des nuits avec cette personne pour découvrir. Sa colère avait déjà été oubliée. Et seule la curiosité était présente.

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Les alentours de la ville / Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]
« le: vendredi 28 octobre 2011, 11:28:58 »
Le regard glacé de Meghann resta fixé sur l'Isis tandis que les invités quittaient silencieusement la maisonnée -qu'on aurait très bien pu appeler manoir, voir même château, selon la déesse. Mais en elle-même, elle brûlait de châtier dés maintenant tous ces imbéciles qui avaient osés se comporter ainsi. Que celle qui avait été attachée et violée fusse la femme de celui qui avait fait cet acte horrible ne changeait rien. Il aurait dû mourir, elle avait toujours fait ainsi après tout. Mais non, elle ne les regardait même pas. La déesse rousse savait pourtant que dés qu'ils auraient franchi la porte de ce magnifique bâtiment, elle les aurait déjà oubliés... Zut. Au pire, si cela tournait mal, et qu'elle n'acceptait pas les explications de la maîtresse de ces lieux, elle pourrait toujours demander à un des dieux de l'olympe pour retrouver ceux qui avaient fauté. Oui, c'était encore la meilleure solution.   Soulagée, maintenant que ce léger problème était résolu, elle haussa rapidement un sourcil alors que la femme en face d'elle venait de remettre en cause la façon même qu'elle avait de faire son boulot. Qu'elle fut calmée était une chose, qu'elle accepte de telles paroles en était une autre.

-Ma petite jeune humaine, il y a quelque chose que vous ne devriez pas oublier. Je suis une déesse. J'ai été créée dans un conflit, et dans le but de les arrêter. Car oui, dans la mort, il ne peut y rester que la paix. Si conflit il y a, il suffit de se débarrasser d'un des deux partis, généralement, je détruis celui qui a commencé, ou celui qui a, selon moi, les plus mauvaises raisons, et hop, il n'y a plus de guerre. Plus de cris, plus de pleurs. La paix. Et si celle-ci était partout... Et bien, je n'aurais plus rien à faire, simplement. Je ne tues pas pour le plaisir, je ne suis pas un de ces stupides dieux du chaos, si vous voulez.

Elle poussa un long soupir et finit par la suivre, son regard s'attardant sur la décoration de la maison, et le pouvoir qu'avait la jeune humaine sur ses serviteurs. Heureusement, elle était encore assez calme pour distinguer serviteur et esclave, et elle ne fit donc rien de regrettable lorsque  l'homme fut finalement congédier pour la soirée. Amusant. L'humaine pensait-elle que cette explication allait durer toute la soirée ? Cela devenait presque intéressant, en fait. Et hop, la marche reprit. Son regard allant à droite à gauche, elle ne se fiait qu'au bruit des talons de l'Isis pour se guider, ou en jetant parfois un coup d’œil devant elle.

Et enfin, les deux femmes arrivèrent dans un autre salon. Si Meghann pouvait apprécier quelque chose ici -qu'elle pensait, pour l'instant, du moins- c'était bien ce salon. Enfin le calme, et une sorte d'harmonie et d'équilibre. Ce qui changeait bien de l'autre salon où se trouvait cette assemblée malfaisante, plus tôt. Meghann enleva sa veste de cuir pour la poser sur le dossier du sofa, bien précautionneusement, avant de s'y installer, de tout son long. Confortable, elle ne pouvait le nier. Les humains faisaient de bonnes choses parfois, et elle comptait déjà installer un tel meuble dans son temple à elle. C'était quand même vachement plus confortable que ce qu'elle avait, elle. Entre la pierre, et la simplicité du reste... Oui, un sofa était vraiment bien. Allongée, donc, elle n'eut pas un regard pour le corps ou le visage de la dominatrice, elle ne s'était jamais intéressée à de telles choses, faute de temps.

-Je n'en ai jamais entendu parler, non. Ou plutôt, je n'ai jamais eu le temps de m'attarder sur les stupides paroles humaines. Notez que je parle des paroles humaines, et non de ce ... sadomasochisme.Je veille sur plus d'un monde, et les conflits que je dois arrêter sont présents par milliers. Je ne peux pas tout faire, et je n'ai pas l'envie de tout faire. Peut-être que je ressemble à un certain dieu des lapins... peut-être. Mais bon, je n'en suis pas encore à ne rien faire du tout pour mes protégés. Et qu'on ne me compare par à ce vieux Zeus non plus. J'dois être la seule à bosser, en fait... Toujours est-il que non, je ne me suis jamais attardée sur les paroles humaines, quand cela ne concernait pas un conflit que je résolvais.

Et maintenant venait l'explication de la jeune femme. Meghann fronçait brièvement les sourcils presque à chaque mot, le tout étant un peu hors de sa possibilité de compréhension... ou plutôt d'acceptation. Dominant, soumis... Quand on avait veillé très longtemps sur Terra, ces mots n'avaient plus du tout la même signification. C'était maître, esclave. ou maître, chose, truc, objet, jouet. Respect ? L'esclave se devait d'en avoir pour son maître d'après ce qu'elle avait pu entendre. Plaisir, toujours en sens unique. Confiance ? Il n'y en avait que si l'esclave était complètement brisé et que toutes pensées néfastes lui était enlevé. Voilà comment se traduisait les paroles de  l'Isis dans la tête de la déesse, et pourtant, elle n'avait toujours pas coupé la tête de cette imprudente. Et à partir du moment où la déesse n'avait jamais connu le plaisir dont la jeune femme parlait, le fait de pouvoir le faire naître de la douleur et d'une relation de domination-soumission, cela lui était complètement hors de portée, en effet. Oh, si seulement Meghann pouvait lire dans les pensées de l'Isis, elle pourrait confirmer aisément que c'était ce qu'elle pensait en effet. Des esclavagistes. C'était comme cela qu'elle voyait la chose. Il était inconcevable qu'une personne se mette dans une telle situation d'elle-même. Et juste après que son hôte ait finit de parler, elle reprit parole.

Éprouver sa résistance ? Rien de plus simple. Mettez la sur un champ de bataille, œuvrant pour la paix. Je ne parle pas de ceux qui se battent, mais d'être extérieurs qui résolvent quelques conflits. Vous voulez vraiment éprouver sa résistance ? Alors faites la s'entrainer, dans un Art, jusqu'aux limites de la condition humaine, et là, vous verrez jusqu'où elle  peut aller. Ce n'est pas en frappant quelqu'un, "abattre votre cravache sur elle", comme vous  dites, que vous réussirez à lui faire dépasser des paliers ! Et croyez moi, que votre relation ... de domination et soumission ne soit qu'à sens unique...  Cela arrive très souvent, et même est monnaie courante sur un des mondes sur lequel je veille. L'esclavage.

Cela recommençait, la déesse s'énervait... Les cheveux recommencèrent un bref instant à s'enflammer, toujours sans rien brûler, bien sûr. Pourquoi était-elle encore ici, bon sang ! Car cette humaine était intrigante. C'était ça. Elle avait quelque chose que la déesse ignorait, et qui était en train de fausser son jugement. Et ceci était inacceptable. Le jugement d'une déesse se devait d'être parfait. Il l'avait toujours été, après tout. Mais quand l’Isis pris parole à nouveau, les cheveux redevinrent ce qu'ils étaient, n'émettant plus les flammes dansantes.

-Vous voudriez me faire tester cela, si je comprends bien...

Elle leva la tête vers le plafond, laissant son regard s'y égarer un instant. Elle n'était plus dans son domaine et... était un peu désemparée, en effet. Elle voulait mettre fin à cette mascarade, coupant ainsi court à ses doutes, mais elle hésitait. Trancher dans le vif avait toujours été la meilleure solution. Du moins, la plus simple. Mais là... Pourquoi pas. Oui, pourquoi pas.

-Et bien, jeune humaine, je vais accepter cette expérience. N'oubliez simplement pas qui je suis, et ce que je peux faire...

Quoi que sur terre mes pouvoirs soient franchement risibles. J'accepte de gouter à ce... sadomasochisme.

Voilà, c'était dit. Pour Meghann, elle avait jeté ses dés, et il ne restait qu'à observer le résultat. Curieuse ? Oui. Inquiète ? Non. Craintive, non plus. Mais elle devait s'avouer qu'elle avait une boule dans la gorge. De l'anxiété peut-être. Elle ne voulait pas trancher le corps de cette jeune femme, c'était un fait. Elle espérait donc que cette dernière ne faillirait pas dans cette nouvelle expérience en terrain inconnu pour la déesse.

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Olympe / Re : Un dieu des lapins ? [PV]
« le: vendredi 28 octobre 2011, 11:27:13 »
Elle souriait toujours. Meghann s'amusait, oui. Mais, elle n'en était pas encore devenu à être moqueuse. Elle ne savait même pas si elle en avait envie en fait. Sa première intention avait été de faire un peu chier Kyô, c'était vrai. Mais maintenant qu'elle était là, et qu'elle l'avait un peu asticoté, il lui fallait redevenir elle-même, plus calme, et peut-être un peu plus froide. Qu'un imbécile de dieu soit du chaos était une chose, le faire sortir de ses gonds pour le plaisir en était une autre. Enfin ! Son visage était redevenu ce qu'il a toujours été. Une véritable statue de pierre, ou non... De glace. Aucun sourire, même quand elle amenait une patte de lapin à ses lèvres pour le déguster, quoi qu'elle n'en ait pas besoin normalement. Sacrilège ? Peut-être, mais ce n'était plus vraiment son problème. Maintenant, son attention était complètement remise sur le fils de ce dieu des lapins, et ce n'était pas la fumée qu'il lui envoya en pleine figure qui la dérida d'un poil.

Toujours dans ce mélange de beauté parfaite, et de froideur profonde, elle le regardait, et l'écoutait. Parfois, elle amenait un verre remplit d'un vin de Dionysos qu'elle avait sorti lui aussi de sous sa veste -pratique, cette chose là- à ses lèvres pour les y tremper, avant de soulever lentement le verre pour faire descendre le liquide divin dans sa gorge. Puis, sans y prêter attention, elle se léchait les lèvres pour y enlever les quelques particules liquides qui s'y étaient déposées.

Ce fils, donc. Amusant, et assez... impressionnant, elle devait se l'avouer. Qu'un imbécile comme Kyô ait pu engendré une créature assez forte pour  le surpasser lui-même, c'était vraiment intéressant. Elle se demanda d'ailleurs un instant ce qu'elle pourrait engendrer, et aussi comment il avait fit pour en faire un. Ah, ignorance, quand tu nous tiens. Car oui, elle ne s'était jamais, au grand jamais, intéressé à ce genre de choses. Contrairement au dieu des lapins, elle s'était consacrée à son devoir. Préserver la paix par tous les moyens. Un conflit venait, pouf, plus de conflit. Et hop, il y en avait déjà une dizaine d'autres qui étaient apparu. Et cela ne s'arrêtait jamais. C'était une véritable fourmilière de conflits. Mais cela ne l'arrêtait pas pour autant. Si elle existait, c'était parce qu'il y en avait. Et les résoudre lui donnait presque l'impression de vivre. Vivre... Un peu ironique quand on est une déesse, non ?

Bref, toujours est-il qu'elle revint rapidement au sujet de la conversation, mettant pour l'instant de coté ses interrogations personnelles. Peut-être qu'elle lui poserait les questions sur ces points plus tard. Son fils l'avait donc surpassé, et était en train de semer... le chaos sur la terre ? Embêtant, oui. Et enfin, quand il prononça sa dernière phrase, sur sa volonté d'être et de rester le meilleur, elle se dérida, un sourire éclaircissant son visage. Et elle parla à nouveau, sa voix plutôt grave résonnant dans le temple.

-Le meilleur, tu dis ? Voilà une chose intéressante, mon petit Kyô. Vois-tu, pour une fois, nos intérêt convergent. Toi, redevenir le meilleur... Et moi, virer une de sources du chaos. Que tu redeviennes celui que tu as toujours été -c'est à dire un chieur de premier ordre, tu y conviendras toi-même- n'est pas dérangeant. Mais que tu fasses une engeance qui te dépasse, au risque de te mettre à un rang inférieur... C'est différent. Si je peux t'aider, je le ferais. Ce sont mes journées de vacances, après tout. Enfin non, présentons le autrement. Toi qui aimes les combats, et toi qui sèmes le chaos, tu ne manqueras pas de faire une confrontation entre ton fils et toi, non ? Si ton problème est de le retrouver, je peux le faire assez rapidement. A partir du moment où il sème le chaos, je peux voir où il est. Je suis la déesse de la paix après tout. Tous les conflits, qui se passent en ce moment, je peux les voir, les localiser, et y téléporter... moi, ou d'autres personnes. Cela t'intéresserait-il, petit Kyô ?

Petit kyô... C'était son appellation désormais. Qu'il ne soit pas petit, et qu'il ne soit pas faible n'y changeait rien. C'était un nom comme un autre, même si le dieu des lapins ne le verrait sûrement pas sous cet angle là. Enfin, tout était dit, maintenant, la balle était dans l'autre camp. Elle, elle avait fait son office.

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Les alentours de la ville / Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]
« le: samedi 15 octobre 2011, 21:02:17 »
Tenant ce qu'elle pensait être la victime d'un viol et sûrement d'un enlèvement de son bras droit, elle ne bougeait pas. Le poids qu'était cette femme pour elle était négligeable, une plume... et encore. Figée comme une statue, l'assemblée restait aussi immobile qu'un tableau, c'était magnifique. Un instant de peur et d'incompréhension la plus totale. Cette dernière chose se voyait manifestement dans chaque camp, même si chez Meghann ce sentiment était pour chaque être oppressant d'autres, et que si l'on rajoutait une pincée de colère, cela donnerait... Ce qui était en train de se passer en ce moment même. Sentant que la russe commençait à se réveiller, reprendre conscience de ce qui l'entourait, Meghann ne bougea pourtant toujours pas, la gardant contre elle, avec précaution, fixant toujours les yeux de la maîtresse de ces lieux.

Le cri ne la dérida pas d'un poil, tandis que les paroles firent parcourir un frisson discret dans le dos de la déesse, ses flammes se ravivant. Frisson de colère ou de peur -de s'être gourée-, elle ne savait pas elle-même, mais toujours elle ne réagissait pas. Elle attendait simplement que la femme devant elle, qu'elle avait questionné réponde à ses questions, et éclaircissent la situation, qui en avait bien besoin. Et lentement, elle laissa ses cheveux s'éteindre peu à peu, les flammes se réunifièrent pour former une mèche, puis deux, puis toute sa chevelure redevint faite de cheveux roux. Et ses yeux, finir par retrouver un éclat plus doux, la colère non maîtrisée était un prélude à la fugue qu'était le chaos, et si les voix de ce dernier n'étaient pas maintenu sous un contrôle strict, la paix ne pourrait être maintenue. Certes il aurait été plus simple de les tuer tous sans se poser de questions, elle avait souvent fait ainsi après tout, mais là, elle avait envie de prendre son temps. Ce n'était pas la première fois qu'elle le faisait, ce ne serait sûrement pas la dernière fois, d'ailleurs. La tension qui pouvait émaner de la déesse diminua fortement, laissant juste la menace de l'arme, en fait.

Que cet homme soit son mari ou non, cela n'importait pas. Même plus, cela empirait la situation à ses yeux. Un mari qui osait faire cela à sa femme aurait mérité d'avoir la jugulaire tranchée, et que son sang aille salir le sol, c'était tout ! Et pourtant elle restait comme cela, sans considération pour l'être humain qui gisait à ses pieds. Et enfin, l'Isis prit parole. Et quelles paroles. Des paroles humaines... Enfin, elle aurait dû s'y attendre, même si elle avait espéré autre chose. Quoi donc ? Elle ne savait pas elle-même. Mais certainement pas "ça". Et la voix de la déesse résonna une seconde fois dans la salle, un sourire légèrement méchant trainant sur ses lèvres.

-Il est vrai que si je disais que j'étais parfaitement calme, ce serait un mensonge. Cependant, prendre une vie n'est en rien irréparable. J'en sais quelque chose, petite femme. Je ne réagirais cependant pas aux autres stupidités qui passent entre vos lèvres, et ce que j'attendais, c'était des explications. Et non pas un flot d’ineptie qui finissent même par m'accuser d'être en tord. Néanmoins, votre franchise est amusante.

Elle la laissa continuer avant de reprendre directement.

-Les relâcher, vous dites ? Et bien soit. Je plierais pour une fois ma divine volonté pour accéder à votre désir. De toutes façons, ce n'est pas comme si je ne pouvais pas les retrouver... Quant à prendre leur place, ils ne l'ont toujours pas perdu. Qu'ils soient ici, ou ailleurs, humaine.

"Humaine"
répéta-t-elle en un murmure. Oui, il fallait qu'elle se contrôle. Rare étaient les humains qui croyaient en des déités qui ne se faisaient que trop rares dans leurs actions "bénéfiques", car oui, tous ces imbéciles de dieux du chaos, et ainsi de suite qui ne pensait qu'à foutre le désordre dans ce qu'elle construisait avec une patience... inexistante, ceux-là, on les voyait bien. Ou du moins, on voyait le résultat de ce qu'ils faisait -n'est-ce pas, cher Arès. Toujours est-il qu'il ne fallait pas mettre la terre sens dessus dessous, sinon elle se ferait encore disputé par l'tonton Zeus. Vieux crouton, qui passait son temps à sermonner les autres dieux. Mais bon, là n'était pas la question, pour l'instant, et que ce que l'autre vieux faisait, elle pourrait le voir plus tard. Et elle reposa son fardeau doucement, avec une infinie douceur.

-Voilà, je les laisse partir, ainsi, un des problèmes sera réglé, mais n'oubliez pas ce que je vous ai dit quant à la nécessité de leur présence pour que je fasse mon office. Pour le reste, je sens que nous allons avoir une... Oui, une longue conversation. Enfin, tout dépend de vos réponses en fait.

Lachant son arme, celle-ci disparu immédiatement comme si elle n'avait jamais été là, et Meghann jeta un bref regard aux autres personnes présentes avant de rester sur l'Isis, attendant qu'elle leur fasse signe de partir. Une fois que cette chose fut faite, que ces lâches furent parti, elle reprit parole, cette fois encore, plus calme qu'avant, modèle de sérénité... complètement de ce qu'elle était en entrant dans cette "maison" en fait. Pour elle, maintenant qu'elle était sûre de pouvoir punir au moins quelqu'un, et apparemment, c'était elle l’oppresseur et celle qui avait créé ce viol -elle n'en démordait pas- , elle avait enlevé toute colère de son esprit. Et une dernière fois, elle reprit parole, sa voix s'étant un peu plus amplifiée, mais largement plus posée qu'auparavant.

-Je suis Meghann, déesse de la paix, l'imposant aux pauvres chiens qui le méritent. Mais ne vous offusquez pas de mes mots, ils ne vous concernent pas encore. Enfin, ils ne vous concerneront plus si votre explication quant à vos actions concernant la femme qui était attachée ici sont satisfaisantes ou non. Et à moins que vous ne vouliez discuter ici... Je vous suis où vous voulez.

Et elle se tut, laissant ses lèvres closes sans qu'une respiration ne vienne troubler quoi que ce soit chez elle, toujours fixée sur la dernière humaine restante.

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Olympe / Re : Un dieu des lapins ? [PV]
« le: jeudi 13 octobre 2011, 17:51:13 »
La déesse souriait. Elle rayonnait, même. Et malgré ce qu'elle pouvait sentir de l'autre coté, que ce soit en frustration, colère, peut-être un peu d'amusement, cela ne la dérangeait pas, et elle ne dégageait aucune tension d'aucune sorte. Elle était puissante -personne n'avait jamais vu sa véritable forme d'ailleurs-, véritablement puissante, mais quant à se battre sur le territoire d'un autre dieu, fusse-t-il dieu des lapins, il ne valait quand même mieux pas. Simplement l'emmerder un peu, discuter en sa compagnie, piquer quelques choses à manger, et voilà peut-être repartirait-elle une fois lassée, après tout. Et même si elle avait déjà fait un pas dans le domaine de Kyô, elle y entra plus franchement quand ce dernier lui fait signe... d'entrer. Toujours souriante à ses paroles, elle lui répondit de sa voix grave, fixant l'homme devant elle.

"Tu ne m'as pas invité mon petit Kyo, je le sais très bien. Mais bon, je préfère me considérer ainsi plutôt que comme une intruse quelconque. Car tu y conviendras, je ne suis pas vraiment quelconque, non ? Mais bon, ne t'inquiète pas jamais amené quelque chose à manger. Après tout venir les mains vides... c'est impoli non ? Enfin... Puisque tu as déjà pré... je suppose que l'on t'a déjà fournit à manger, je mangerais donc seule aussi de mon coté."

Et attrapant le coussin lancé, elle le posa doucement à terre pour s'y asseoir, en tailleur, position qui révélait certes un peu plus ses longues jambes, mais bon. Elle s'en foutait clairement, n'y pensant même pas.

"Et si je ne dois pas me fier aux apparences, toi non plus. Je règle tous les conflits. Et les pays m'acclament, ceux qui me vénèrent, même s'ils me vénéraient déjà, mettent encore plus d'ardeur dans leur prières, c'est comme cela que ça marche. Même si généralement... Un des deux partis est réduit en poussière. Après mon passage, il ne peut y avoir que la paix, et ce ne sera pas pour celui qui sème le chaos, mais pour celui qui s'en protège, tu comprends ?"

En somme... elle était presque encore plus barbare que beaucoup de monde, mais vu que son barbarisme était à ses yeux justifié, il n'y avait aucune raison de le remettre en cause. Elle était née de la guerre, après tout.

"Ah, et quant à mon fondement, il se porte très bien, merci de t'en préoccuper, Kyô."

Sa voix toujours un peu dédaigneuse, comme si elle parlait à un enfant, détachant parfois bien les syllabes, filaient entre ses lèvres, ininterrompue, et son sourire aux dernières paroles du dieu s'élargit un peu plus alors qu'un rire s'éleva dans l'air, un peu plus aigüe. Les larmes aux yeux, elle reprit parole.

"Hé ! Mon petit ! La puissance ne dépend pas que du nombre de mortel. Mais aussi sur la ferveur qu'ils mettent dans leurs pensées, ou leurs prières ! Enfin, c'est sûr qu'avec un lapin... Je te souhaite bonne chance. Quelle joli création nous avons là. Et concernant ma trogne comme tu l'as si bien dit, moi, MOI, je bosse. Je file à droite à gauche, détruisant pour rétablir la paix, rétablissant la paix ... Enfin je viens de te dire comment. C'est aussi pour  cela que je suis armée, entre autre. Et que tu aies balancé un démon sur terre... Je dois dire que cel m'étonne un peu."

Elle fronçait effectivement les sourcils, brisant le masque de cire qui recouvrait son visage d'une neutralité absolue -le tout se retrouvait dans sa voix jusqu'à l'instant.

"Enfin que tu aies balancé un démon... Je m'en fou. Si les plaintes viennent jusqu'à mes oreilles, je me chargerai sûrement de ce qui ne va pas. Mais que tu ne puisses le retrouver et  que tu aies à dormir dans leurs auberges ou autre, c'est un autre problème relativement préoccupant. Si tu m'en disais un peu plus ? Car oui, moi, pour l'instant je suis tranquille. Et aujourd'hui, si des mortels -ou immortels- se battent, ce n'est pas mon affaire. J'ai consacré mon temps libre à ta petite personne, Kyô, et même si tu es clairement un gentil gar... un dieu parfois un peu trop agité, voir clairement chiant de mon point de vue sur mes affaires, pour l'instant je regrette pas encore ce que j'suis en train de faire c'est à dire parler avec toi, mon petit dieu. Si tu pouvais donc m'expliquer ce que tu m'as dit sur ton "démon de fils" ?"


Et elle attendit, mettant sa main dans l'intérieur de sa veste pour faire sortir de la viande de lapin rôtie, bien dorée, de la sauce, des patates, et autre, le tout sur un plateau d'argent. Posant le plat devant elle, elle sortit aussi de sa veste en cuir une assiette et des couverts. Après tout, on pouvait toujours se montrer civilisé Et exaspérante, non ?

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Olympe / Re : Un dieu des lapins ? [PV]
« le: mercredi 12 octobre 2011, 15:55:33 »
Ah, le beau dieu, rien qu'à voir ce corps sculpté, cette jolie frimousse, ce pauvre esprit encore jeune,  ce gamin la mettait déjà hors d'elle. Mais non, ne pas s'énerver en vacances!Elle était là pour se mettre au courant après tout, et ce n'était pas en tentant -inutilement-de détruire un dieu ou sa maison -ou les deux- qu'elle allait pouvoir y arriver. De cela, au moins, elle était sûre. Le laissant faire ce qu'il voulait, comme s'il était chez lui, elle se laissa inspecter, ne répondant pas tout de suite alors qu'il tournait autour d'elle,lorsqu'elle sentit son katana s'éloigner elle eu un bref froncement de nez qu'elle remit à la normal assez rapidement, elle réussi à ne pas ciller lorsque le foutu dieu des lapins mit son sabre entre eux. Ah ! Elle avait trouver le moyen de ne pas s'énerver. Et oui, dans sa tête elle répétait simplement le mot... "Lapin". Il ne fallait pas oublier la place du dieu, et la sienne. Même si au nom d'Arès, elle claqua un de ses talons contre le sol, elle ne fit rien. Et enfin, l'dieu à la chevelure noir lui lançant son sabre, sabre qui, d'un claquement de langue de la part de notre chère déesse se rangea directement dans son fourreau dans son dos. Lui était obéissant, au moins. Et elle put enfin prendre la parole. Sa voix était posée,relativement grave, peut-être un peu rauque, même, et une certaine "supériorité" pouvait être senti dans le ton un brin hautain que la déesse de la Paix avait.

"Je suis Meghann, déesse de la paix, mon petit Kyô, Dieu de lapins."

Son sourire suffisant apparu et disparu directement. "

"Et franchement, demander la permissions pour entrer... je m'en contr..."


Elle s'interrompit, poussant un léger soupir. Lapin, lapin, lapin, penses !

"Je disais donc. En tant que déesse de la paix, dans une période plutôt de vacances, laissant les races s'entredéchirer eux-même, je suis venu te rendre visite, Kyô. Non pas que j'ai assez de temps libre, moi, ou si peu de fidèles que je puisse normalement passer du temps pour de telles choses, mais bon, j'ai décidé que je voulais te voir, et du coup, que les autres affaires passaient après.  Cela te va comme explication, mon petit Kyô ? "

Il voulait l'énerver, il avait échoué. Elle voulait l'énerver... Allait-elle réussir ?Toujours est-il qu'elle s'avança un peu plus dans la pièce, faisant attention à ne rien toucher tout de même, elle n'était pas sur son terrain, et elle n'avait pas vraiment l'avantage en ces lieux, déesse de la paix ou non. Rester calme, gentil, humble, et toutes les autres conneries qu'elle prêchait en général. Mais bon, c'étaient des dieux, ils n'allaient pas mourir si facilement après tout. Mais non ! Bon sang, ne pas penser à se battre, ce n'était pas le but de la visite. D'ailleurs, le but... Elle reprit parole directement,enchainant toujours.

"Au fait. Pour le but de la visite, même si manger en ta compagnie sera sûrement un plaisir,au départ c'était simplement pour te voir. Puisque bon, tu es intriguant. Un dieu des lapins. Je t'avoues que quand j'ai entendu cela, j'avais plutôt imaginé quelqu'un de frêle avec un joli bonnet avec des oreilles de lapins... Tu devrais essayer d'ailleurs, je suis sûre que cela t'irait bien, mais là n'est pas la question. Tu n'es pas vraiment comme tu devrais l'être, et tu ne fais pas vraiment ce que tu devrais faire. Et ceci étant quelque peu hors de ce que je peux admettre pour les devoirs d'un dieu, et bien... Je viens te voir, simplement."

Voilà ! Elle avait tout dit, de A, à Z, ce qui l'avait amené, qu'elle prendrait volontiers part à un repas en sa compagnie, qu'elle le trouverait sûrement encore plus amusant avec un bonnet-oreille de lapins. Tout.

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Amusantes petites choses. Elle qui s'était autorisée à prendre des vacances un peu trop souvent à son goût avait finit par se retrouver... sur terre. Elle y avait même son temple, et même -foutues répétitions- si elle perdait la plupart de ses pouvoirs, elle restait bien supérieure à ces petites choses pathétiques qui prenaient leur bonheur sur le malheur des autres, les humains. Ce qui l'énervait, sur terre, par rapport à Terra, c'est que si dans cette dernière l'inégalité entre les races et autre était vraiment présente, au moins ils ne se cachaient pas derrière une hypocrisie qui aurait mérité de les étouffer. Alors que sur terre, cachés derrière leurs sourires, les compliments creux qu'ils donnent tout le long de la journée, les nouvelles qu'ils prennent pour s'enquérir de la santé des autres ou de la famille alors qu'ils n'en ont strictement rien à faire, les humains prennent leur pied en foulant le corps de leur congénères. Foutus humains. Mais dans ce lot d'immondices, certains sortaient du lot, Meghann arrivait aussi à l'admettre, généralement, celles-ci venaient à son petit temple, et au bout de longs mois, ou années, elles devenaient un de ses disciples. Encore fallait-il que les jeunes femmes qui voulaient atteindre ce rang tiennent le coup, aussi bien moralement (chose très importante pour la déesse de la paix) que physiquement (chose.... presque aussi importante pour la déesse de la paix), puisque selon la déesse rousse,l'impuissance est un pêché.

Mais bon c'était ainsi, et pour les quelques personnes qui en valaient la peine,elle passait parfois du temps sur terre, essayant de fermer les yeux sur ce qui se passait, essayant de ne se concentrer que sur son entrainement, ou pour répondre de manière indirecte à ceux qui venaient lui poser des questions, car à part ses disciple, personne ne la voyait. Elle restait "la figure sombre et flamboyante derrière le rideau de bambous fins". Mais même derrière cela, elle ne restait pas inactive, s'entrainant sans cesse, répondant en même temps,surveillant aussi quelques coins de Terra, pour voir s'il fallait agir ou non,et ainsi de suite. Puis le soir vint, le soir... C'est amusant comment l'on peut donner des mots à des choses qui n'importent pas du tout, le soir ne voulait rien dire, la nuit non plus, c'était un simple passage, et encore, pour elle,cela pouvait bien être toujours le jour, ou l'inverse, selon ses envies, mais là elle était seulement sur terre, donc, "le soir" allait très bien. Donc,disais-je, le soir vint, et avec lui, la libération des disciples fatiguées, et avec lui, la possibilité de s'intéresser un bref temps à autre chose. Et quelle chose ! Alors qu'elle laissait son esprit divague sur le japon -il faut voir les choses en petits parfois- elle vit une situation tout a fait ... répugnante.  Et encore, elle était moins polie dans ses pensées. Des hommes autour de deux femmes, l'une attachée, violée d'une manière abjecte, et l'autre debout, fière qui semblait l'instigatrice de tout cela. Et autour les autres hommes ne faisaient pas un geste. Pathétiques humains !

Et voilà. Quoi de plus simple que d'énerver cette déesse ? Montrer lui un jeu -consentant ou non- mettant en scène une situation d'inégalité, de violence injuste, et hop, vous avez une Meghann en colère. Dans la nuit, ses cheveux se mirent à flamboyer. Dans la nuit, l'éclat de sa lame apparu, et dans la nuit, la déesse commença à voler en direction de cette maison. Si elle avait été sur Terra, elle aurait sûrement découper toute la maison, voir la ville, mais elle n'y était pas, et ses pouvoirs étaient loin d'être ce qu'ils étaient normalement. Du coup elle dû se contenter de défoncer littéralement la porte, la faisant disparaitre en une multitude de morceaux, avant d'entrer dans cette maison de débauche et d'injustice. La déesse, contrairement à son habitude n'était pas dans son haut, avec la veste en cuir, la cravate et la "mini-jupe",elle ne s'étaient même pas changé après le temps passé au temple... Elle apparu donc dans un ensemble légèrement -pour elle- plus contraignant, les couches de vêtements s'étant d'un coup multipliées. La figure de porcelaine avait perdu son impassibilité de la journée et s'était brisée pour révéler la colère qui emplissait Meghann, ses vêtements -j'y reviens !- étaient donc composés de plusieurs couchent de tissus empilés les uns sur les autres, pliés de manières compliquées et le tout étant attaché par une lourde ceinture qui était composé.... d'une unique pièce qui entourait plusieurs fois ses hanches. Mais malgré cet ensemble qui aurait du restreindre ses mouvements, rien. Elle paraissait aussi naturelle que si elle portait une minijupe, qu'il faille faire des petits pas ? Et bien soit, il suffisait d'en augmenter le nombre, ce n'était pas bien compliqué. C'est ainsi donc qu'elle arriva dans le hall, son sabre en main. D'un geste les personnes qui la virent furent assommés. Elle n'était pas sur terre pour tuer, normalement, et si cela se savait... Elle se ferait encore disputer.

Et rapidement, ses getas frappant le sol de manière vives et rapprochées elle se dirigea vers cette salle où elle avait eu sa vision. Découpant une fois de plus méthodiquement la porte -même si cela avait duré une seconde, tout au plus-,elle fit enfin irruption dans cette scène dont la dirigeante était cette femme. Mais avant de s'occuper d'elle, il y avait plus important. La pauvre femme blonde attachée. Arrivant toujours aussi rapide à ses cotés, elle coupa les liens qui la retenaient au plafond avant de faire s'évanouir d'un coup l'homme qui était en train de la violé si sauvagement. Replaçant d'un mouvement de tête sa chevelure rousse couverte de flammes qui ne brûlaient ni ne chauffaient, les laissant retomber en cascade de feu dans son dos, elle plaça la pointe de sa lame sur le cou du porcs qui avait osé faire ce qu'il avait fait, mais elle ne l'enfonça pas vraiment, préférant observer l'Isis de ces lieux, la foudroyant du regard, déversant sa colère, elle l'apostropha, prête à donner la mort dans ce lieux de débauche tenant de son bras libre la soumise contre elle. Elle venait sûrement de gâcher la "fête", d'être un élément imprévu assez compliqué à gérer dans ce temple de plaisir où tout devait être maîtriser par celle qui dominait.

"Toi ! " dit-elle en direction d'Isis, donc. "Expliques moi ce qui vient de se passer ici, jusqu'à ce que j'intervienne, pourquoi même sur terre, des gens continuent à agir comme s'ils n'étaient que des bêtes... Et, pauvre petite chose, tu as bien intérêt à avoir une explication convaincante, je ne veux pas tuer cet homme, ni cette assemblée, ni vous, d'ailleurs..."

Voilà, c'était dit. Voilà, c'était fait. La menace, la demande, la raison expliquée de manière plus ou moins claire, elle avait de son mieux ! Meghann n'était pas vraiment réputée pour être une bonne diplomate, et elle pensait, en plus, que tout acte qui réduisait un des deux partis -ou plus- à l'état d'objet,ou autre, devait être simplement et purement détruit. Mais ceci s'appliquait normalement que sur Terra... une petite divergence n'était pas grand chose...n'est-ce pas ?

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Olympe / Un dieu des lapins ? [PV]
« le: mercredi 21 septembre 2011, 17:30:52 »
Meghann, déesse de la paix. Le titre est quand même superbe, non ? Les moyens qui sont derrière ce mot ne sont pas pris en compte, et vous êtes adulés par une quantité de personne absolument gigantesque, consciemment, ou inconsciemment ! Enfin, c'est quelque chose de magnifique, de vraiment magnifique.  Tout cela pour dire que tout allait bien dans le meilleur des mondes, en ce qui concernait les croyants, en tous cas. Car pour ce qui était de la paix -on lui avait interdit annihiler une planète entière pour l'avoir- c'était quand même loin d'être ça.

Et c'est pourquoi au bout d'un moment, elle prenait parfois quelques pauses, de quelques jours, quelques années, quelques heures. Le temps n'avait pas trop d'importance quand on était immortel, après tout. Et cela, elle en avait bien conscience. Si elle ne supportait strictement pas certaines injustices, et qu'elle les réparait le plus souvent par le sang de l'oppresseur, ce qu'elle ignorait ne pouvait pas la toucher. C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour avoir du temps à elle, se boucher les oreilles et se cacher les yeux quant à ce qui se passait à l'extérieur de l'Olympe.

Justement ! L'olympe, idéalisé par bien des mortels, par bien des humains, mais qui, selon elle, est plus un lieu de débauche où chacun règne en maître sur sa partie de terrain, sur son domaine. Et elle y flânait, dans sa tenue habituelle. Le fait de sortir d'une guerre en détruisant complètement un des deux partis, et cela sans recevoir ne serait-ce qu'une égratignure -temps modernes ou anciens- c'était toujours impressionnant. Enfin... Sans égratignures... Sa tenue en prenait souvent pour sa pomme, mais elle se changeait en un claquement de doigt par ce qui se trouvait dans sa "garde-robe" à elle, et comme celle-ci ne contenait qu'une tenue, en multiples exemplaires, cela simplifiait bien les choses pour la déesse.

Même si sa tenue avait changée au cours du temps, elle portait toujours quelque chose qui la laissait libre de ses mouvements. Pas question de se voir gêner alors qu'on coupe un ennemi, même si l'on est un dieu. Ainsi, ses longs cheveux d'une couleur de feu flottaient librement derrière elle, cascadant sur son manteau de cuir marron, lequel abritait une chemise noire avec une cravate rouge, cette dernière n'étant là que pour de la simple coquetterie. Enfin,  pour le bas, une simple jupe, arrivant au dessus des genoux, ou en bas des cuisses selon le point de vue, laissait ses jambes aux yeux de tous, même si généralement, le "tous" se faisait rapidement crever les yeux. Elle n'aime certes pas les conflits inégaux, stupides, et même égaux et intelligent, mais qu'on la reluque, cela la rebute tout autant. Et pour finir le tableau, elle portait de simple chaussures montantes, semelles compensées. Sans oublier bien sûr son arme dans son dos. Seule elle pouvait la toucher, et Héphaïstos, bien sûr. Mais lui c'était un peu spécial.

Bref, elle se baladait ainsi sur terre, Terra, ou n'importe qu'elle monde qu'elle avait visité, et aussi sur l'Olympe, flanant à droite à gauche. Elle était dans sa période de pause, mais comme l'inactivité ne lui plaisait pas, elle se renseignait. La cause de cette chasse ? La curiosité, envers un de ses"frères". Frère inférieur selon elle, mais plutôt étonnant. 

'Le dieu des lapins' pensa-t-elle en partant dans un long fou-rire alors qu'elle s'arrêtait sur une colonne qui se trouvait là. Une blague, ce devait être ça. Et pourtant d'après ce qu'elle avait pu entendre, et bien il n'était pas si mauvais que ça, et même plutôt bon. Comment un tel dieu (des lapins) pouvait avoir une telle puissance ? C'était risible. Impossible... Et pourtant. Ayant repris le contrôle de ses pensées, de son souffle -si tant est qu'elle en est un-, elle continua son chemin se dirigeant d'un pas léger, inaudible, vers la demeure de ce dieu particulier. Son nom ? Elle n'en avait aucune idée. Mais de toutes façons, en tant que déesse de la Paix, son importance à elle était quelques dizaines de fois supérieur à celui de son "frère", non ? Lapin... Entrant dans sa demeure avec autant de politesse qu'un rhinocéros, elle passa l'entrée, jetant un coup d’œil à l'intérieur, avec un visage parfaitement neutre et froid.

"Dieu des lapins, êtes vous là ?" demanda-t-elle d'une voix où on pouvait sentir malgré tout une pointe d'amusement.

Son but exact ? L'analyser. Comprendre comment il fonctionnait, et comment il pouvait flemmarder autant. Quoi que son boulot fusse négligeable, il n'en restait pas moins un véritable travail ! Elle avait toujours "courue" à droite à gauche pour anéantir des conflits, et savoir que certains se la coulaient douce ne lui plaisait pas trop. Non, ce n'était pas ça. Elle voulait simplement savoir comment c'était possible, pour prendre du temps pour elle, aussi. Et un dieu des lapins semblait un parfait sujet à la paresse.

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Prélude / Re : Tinuviel, ou la dame rouge.
« le: mardi 20 septembre 2011, 23:55:47 »
Bienvenue à toi ! Belle fiche, et bel avatar.

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Prélude / Re : Initialization... Complete. ( Validhéra ! )
« le: mardi 20 septembre 2011, 20:08:31 »
Bienvenue !

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Prélude / Re : Pour Luxuria!!! [Valiplantés]
« le: lundi 22 août 2011, 19:27:19 »
Bienvenue à vous.

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