Les alentours de la ville / C'est pas moi, madame l'agente! (PV: Mme Hayley Stevens)
« le: mercredi 16 décembre 2009, 02:15:40 »Voilà où se trouvait le professeur Phillips; enfermée dans un poste de police, dans une salle d'interrogatoire sans la fenêtre à vitre fumée que l'on voit dans les mauvais films américains. Apparemment, un de ses élèves avait été rapporté le fait d'avoir couché avec la belle demoiselle ou s'en est vanté auprès de certains hommes qui, n'ayant pas eu cette chance, se sont révoltés et ont porté plainte contre elle en mettant sur le planché les chefs d'accusation de relations sexuelles avec des mineurs (bien que mature sexuellement parlant) et attentats à la pudeur. Si cela n'était pas un crime, la professeur aurait mit sur le tapis que si c'était ses élèves qui lui sautaient dessus, pourquoi elle devrait s'empêcher de s'accorder du bon temps et surtout pourquoi devrait-elle payer pour des jeunes en manque de sexe qui n'arrivaient pas à se contrôler lorsqu'ils voyaient un corps de rêve? Bon, il était vrai qu'elle avait peut-être exagéré en se tapant la plupart de ses élèves de classe et n'avait pas vraiment misé sur la discrétion de ceux-ci, mais bon, maintenant, elle était vraiment dans la merde et elle tenait vraiment à s'en sortir... surtout qu'elle voulait aller au petit coin au plus vite et qu'elle ne se retiendra pas très longtemps.
Son interrogateur ou plutôt son interrogatrice était une belle jeune femme qui avait à peu près son âge, aux cheveux courts de la même couleur que les miens avec une corps aux formes aussi avantageuses que les miennes. En d'autres circonstances, je me dis que je l'aurais peut-être même draguée. Après tout, elle était vraiment superbe, mais les policières étaient vraiment désagréables en interrogatoire. Elle l'avait déjà questionnée sur la présence de ses fluides sur la verge d'un jeune homme et dans leur bouche, elle s'est défendue en disant qu'elle dormait parfois au travail et que n'importe qui pouvait lui soutirer un échantillon pendant son sommeil pour s'en enduire et la faire culpabiliser. Après tout, les cas de plaintes pour harcèlement et relations sexuelles prof-élèves n'étaient pas rares, même très fréquentes. En fait, c'était la neuvième fois qu'Émilia passait au poste de police et elle connaissait presque tout le monde par leur petit nom. La dernière policière à l'avoir interrogée l'avait même ramenée chez elle pour une belle petite nuit.
Elle releva alors la tête vers la femme, essuyant ses propres larmes avec ses paumes de mains. Elle était probablement une des meilleurs actrices de Seikusu et réussissait souvent à se tirer de cette sorte de chose. La seule manière de la faire abandonner ses mensonges parfaits, c'était probablement en la faisant hurler de plaisir, mais ca, personne ne le saura jamais (sauf vous, précieux lecteurs).