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« le: lundi 28 juin 2010, 11:26:10 »
Des mois de torture, des mois sans un rayon de soleil, prise au piège dans une cage pas assez grand pour tenir debout. Renvoyé au simple état d'animal, par plusieurs manipulation plus ou moins fructueuse. Brisée comme un miroir, tout simplement au bord du gouffre, elle avait songé a y plonger pour en finir avec toutes ses souffrances inutile. Mais elle avait final refusé d'abandonner, allait savoir où elle avait trouvée la force de survivre à cette enfer... En tout les cas elle était belle et bien en vie, mais elle ne savait pas trop où aller. Où se cacher du bourreau qui l'avait attiré à lui, plus jamais elle mangerait de poisson ! Loveday était traumatisée à vie. Pauvre petite animal perdu au milieu des bois à la recherche de quelqu'un qu'elle n'était pas du tout sur de trouver. Elle était désorientée, après des mois d'enfermement elle avait du mal à se refaire à la vie en liberté, elle avait peur autrement dit et encore plus peur que le colosse la rattrape à vrai dire.
Silencieusement elle se déplaçait au détour des arbres, essayant de trouver des repères anciens que sa mémoire avait du mal à faire revenir. Son coeur, et son instinct la persuader presque que c'était le bon chemin, mais sa tête fonctionnant de manière à ce qu'elle reste en vie lui disait de faire demi-tour maintenant, pour ainsi se jeter dans les bras de son "maître". Elle ferma la voix de la raison et se laissa guider par quelque chose on ne sait trop quoi, qui la faisait courir nue au milieu des bois. Le soleil allait bientôt se coucher, elle voulait retrouver cette maison avant la nuit et si cacher. Sans abri pour la nuit elle allait être trop vulnérable, quoi qu'une fois la nuit tombée, il serait plus difficile de suivre sa piste.
Loveday courait, elle ne lavait pas fait depuis longtemps, sa jambe n'était plus cassée. Elle avait bien guérir heureusement pour elle, sinon elle s'en serait pas sortie aussi facilement... Le faite de sentir à nouveau l'air frais sur son visage et le soleil caresser sa peau la rendait folle de joie, mais elle n'avait pas le temps de s'arrêter et de jouer pour en profiter. Car il n'était pas loin tout du moins elle le pensait, alors avec crainte elle courait toujours, plus loin, plus profondément dans la forêt, qui se faisait plus dense. L'épuisement finit par la rattraper, essoufflée et couverte de sueur elle ralentit le rythme. Il n'était pas en vue alors elle ne risquait, puis les arbres était là pour la protéger, elle marcha au milieu des feuilles mortes qui crissèrent sous ses pieds cherchant une issue, une lumière, quelque chose.
A la recherche de l'espoir, c'était ça qu'elle cherchait, car sans espoir il n'y a pas de vie.