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« le: lundi 18 mai 2009, 23:22:18 »
Surnoms : Au fil des siècles, The Moon s’est fait connaître sous divers surnoms, tels Artémis chez les Grecs, Diane chez les Romains, Tsukuyomi chez les Japonais, Nanna chez les Mésopotamiens et tout simplement La Lune de nos jours. On l’a appelé Artémis à l’Arc d’Or, l’Achère, La Radiante et Celle qui éclaire la route aux carrefours de la vie.
Âge : 18 ans à peu près physiquement, elle est née en même temps que Le Soleil, son frère, et a connu l’Olympe de l’Ancien Temps.
Sexe : Femelle
Race : Déesse
Orientation sexuelle: Asexuelle
Description physique :
Artémis, tout comme son frère, est d’une beauté renversante, impossible à décrire. La seule différence est qu’elle est son opposé : alors que lui rayonne, sa beauté à elle est froide et dangereuse. Ses cheveux sont soyeux et tombent jusqu’à ses hanches en faisant penser à l’eau d’une cascade. D’ailleurs, il n’y a pas que la texture qui fait penser à ce noble élément mais aussi la couleur, qui change selon le temps, mais restera d’un magnifique bleu brillant quoi qu’il arrive. Par exemple, si le ciel est nuageux, ses cheveux sembleront entourés d’une sorte de brume mais brilleront par derrière et seront d’un intense bleu marine. Si le ciel est dégagé, ils seront d’une couleur saphir et l’un d’entre eux pourrait vous éclairer dans les ténèbres les plus obscures. Ainsi, ils seront toujours comme le ciel, mais en plus brillants et avec plus d’éclat, car contrairement à ce que laisse penser la description, ce n’est pas la déesse qui copie le ciel, mais bien ce dernier qui prend exemple sur elle. Les artistes, peintres, poètes et musiciens ont, au fil des siècles, composé bien des œuvres en pensant à ces cheveux mais n’ont jamais réussi à exposer toute l’étendue de leur beauté et de leur influence sur le cœur des êtres.
De cet attrait physique si caractéristique des femmes, passons maintenant à la description de ses yeux. Notre chasseresse possède deux grands yeux de biche, de longs cils noirs sous lesquels elle peut vous lancer un regard à vous faire tomber d’admiration. Ses iris sont d’un bleu lumineux et brillant, qui fait penser à de la lumière solide. Néanmoins, on peut les fixer sans brûler ses yeux, pendant des heures, même, car personne ne peut échapper au regard de notre vierge. Ses pupilles sont fendues comme celles des prédateurs, ce qui lui donne à la fois un air farouche et sauvage, mais en même temps séducteur et mystérieux. Ils peuvent exprimer à eux tous seuls toute l’émotion de notre déesse, qui peut aller de la tendresse la plus douce à la rage la plus terrible.
Désormais, nous pouvons nous concentrer sur son visage tout entier. Ses traits sont bien proportionnés et symétriques, son air doux et rêveur lui donner l’allure d’une jeune femme qu’on se doit de protéger, même si ce serait plutôt d’elle qu’il faudrait se protéger. Ses dents sont pointues et petites, comme celles d’un chat. D’ailleurs, plusieurs éléments chez elle rappellent ce félin agile et rapide. Son regard fendu, ses mouvements souples et d’une vitesse incroyable, son expression joueuse, sa manie de n’aimer que la chasse et de se désintéresser d’une proie une fois que celle-ci lui a cédé… Sa silhouette est d’une taille moyenne, à peu près un mètre soixante-dix pour cinquante deux kilos, et élancée. Sous sa peau, de fins muscles noueux sont visibles, mais ce n’est pas pour autant qu’elle en est moins belle, au contraire, on a juste plus souvent tendance à la comparer à une panthère. Ses doigts longs et fins sont pourvus d’ongles brillants et tranchants qui peuvent tirer sur la corde d’un arc avec habileté et envoyer une flèche dans le cœur d’une souris à 300 mètres de là. Ses jambes sont longues et montrent que sa peau est d’une blancheur éclatante, comme la lune.
Maintenant, nous savons aussi qu’elle est pudique et fière de sa virginité, parlons de sa tunique. Vaporeuse et bleue sombre, elle entoure son corps tel un nuage mais n’est pas aussi dispersée. Elle n’est qu’une couche d’environ deux centimètres qui varie de couleur et prend celle du ciel mais en plus sombre, afin de ne pas être confondue avec ses cheveux. Lui arrivant jusqu’au dessus des genoux pour lui permettre de courir après ses proies et faisant une sorte de bustier pour ne pas la gêner dans ses mouvements lorsqu’elle tire une flèche de son carquois, cette tunique est bien utile pour sa vie de chasseresse. Ses sandales sont d’argent et un diadème de la même matière orne ses cheveux. Son carquois est remplit de flèches faites d’or et d’argent, crées par les Cyclopes eux-mêmes, et ne sera jamais vide. Si jamais on le lui arrache, il reviendra aussitôt dans son dos. Artémis n’est presque jamais seule, en cas de besoin, une vingtaine de nymphes sont prêtes à apparaître pour l’aider, et elle aime chasser à plusieurs. Sinon, des animaux sauvages l’accompagnent souvent, comme des chiens loups, des panthères ou autres et elle aime à se reposer entourée de ses suivantes, une biche couchée à ses pieds.
Caractère :
Comment pourrait-on qualifier le caractère de la déesse incarnant la lune autrement que de lunatique ? Car c’est ce qu’il est : elle change souvent d’attitude sans raison apparente, ce qui peut perturber ses ennemis tout comme ses alliés. De toute façon, Artémis incarne plusieurs dualités, ce qui pourrait être à l’origine de son caractère. Au début, elle ne faisait qu’être la lune et s’assurer que les nuits soient changeantes, lorsqu’elle devint la fille de Zeus, elle reçut plus de responsabilités : elle devint la déesse des femmes, de la virginité, de la chasse, de la nature, des animaux par la même occasion, et de la nuit. Notre héroïne est donc sauvage et indomptable, aimant à se fourrer dans des situations délicates pour s’en sortir toute seule et se vanter après. Enfantine, elle sait cependant être adulte lorsque l’occasion se présente, mais elle ne se lasse pas d’étonner ses interlocuteurs en changeant sa manière de penser d’un moment à l’autre. Pour ne pas trop nous écarter de notre devoir et tomber dans un éloge de cette créature, nous allons donc faire un résumé de chacune de ses facettes.
Tout d’abord, parlons de son amour fraternel pour Apollon. Au début, lors de sa « première vie », elle est tombée amoureusement de lui, et ce réciproquement. Son désespoir lorsqu’elle ne pouvait être en sa présence était flagrant, et seules les étoiles pouvaient assister à ses pleurs et la consoler. Lorsqu’elle passa son accord avec Aphrodite, elle avait crû que tout s’arrangerait mieux, mais elle est quand même contente de la situation car tout s’est bien passé pour elle lorsqu’elle a décidé de ne plus penser à sa rancune. Néanmoins, son frère est devenu l’être le plus cher à ses yeux, elle donnerait sa vie pour lui et n’hésite pas à l’accompagner lorsqu’il part chasser ou faire quelque voyage qui s’avérerait dangereux, même pour un dieu de son niveau. Enfin, c’était du temps où l’Olympe était toute puissante. Désormais, elle évite de trop penser à son frère, qu’elle n’a pas vraiment vu depuis des siècles.
Maintenant, parlons de la chasse. Elle adore chasser et passe son temps à arpenter les bois à la recherche de nouvelles proies, en compagnie ou non de ses suivantes à qui elle a accordé la vie et la jeunesse éternelles. À condition qu’elles restent vierges. Mais passons ce détail. De ses flèches d’argent qui ne ratent jamais leur cible, elle signe ses œuvres et on dit que ces flèches sont le symbole de la mort subite. Cependant, elle reste la déesse de la nature et des animaux et les protège lorsqu’ils sont en danger, ce qui présente une de ses dualités : chasseresse et protectrice.
Sa rancune est sans bornes : elle est capable de tuer quiconque tente de la violenter ou de regarder son corps sans habit. Lorsqu’on la défie, elle se montre cruelle et sans pitié, et aura tôt fait de punir son opposant une fois qu’elle l’aura battu de la manière la plus spectaculaire possible afin de le ridiculiser. Comme on peut le voir, Artémis ne supporte pas l’échec, et encore moins qu’on se croit mieux qu’elle. Rancunière et sadique, c’est une déesse qui n’aime pas la compagnie des hommes et des femmes qui se vantent trop. D’ailleurs, elle se souviendra toute sa vie de la fois où une humaine s’était vantée d’avoir engendré plus d’enfants à la fois que Léto, sa mère, et où elle avait terrassé tous ses enfants sous les yeux de leur mère pour se venger. Artémis se considère donc quelques fois comme la Justice.
Finalement, Artémis est une personne réservée et solitaire, qui aime cependant qu’on l’admire et qu’on suive ses enseignements. C’est pour cette raison qu’elle guide les Amazones et les Walkyries, femmes fortes et aimant la chasse et qui savent prendre leur destin en main sans avoir besoin des hommes. Ses suivantes auront beau l’accompagner, aucune ne saura ce qui se cache dans le fond de ses pensées, car la jeune déesse n’accorde pas facilement sa confiance par crainte d’un retournement de situation et d’une traîtrise inattendue. L’amour impossible a brisé son espoir et elle craint la déesse Aphrodite en même temps qu’elle l’exècre parce que ses vierges perdent leur pureté à cause d’elle.