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« le: lundi 10 mai 2010, 01:20:11 »
La piece tourne dans les airs et retombe sur le bord de la main avant de repartir dans les airs. Dans le fond du bar un homme s'amusait a lancer une piece de 25 yens pour la rattraper d'un geste dextre, derrière le comptoir un gros cuisinier retournait des steaks sur un grill qu'un homme en imperméable avait commandé pendant que la serveuse, une jeune lycéenne dans ses 17 ans passait en roller dans l'établissement, un plateau au dessus de sa tête dans son costume de maid impécable. Il y avait un militaire japonais assis a une table proche du Jukebox qui mangeait un cake a la fraise et un vieillard et sa compagne en train de déguster une soupe du chef. C'est parmis toutes ces personnes anodines que se trouvait un visage bien connu. La pluie batante tombait sur la vitre du café 90s alors que vingt heure venaient de sonner a l'horloge. Et il était là, en train de déguster tranquillement une tasse de café tout en lisant le journal et tendant une oreille distraite a celui qui l'empechait de boire depuis tout a l'heure.
-Wesh salut ça va bienbien ? Tain je sors de boite j'ai encore un paquet d'merde dans les oreilles mec, je décuve tu vois
Don soupira alors qu'il essayait de lire la page des sports en buvant son café. A la table d'a coté une petite frappe était en train de parler au téléphone avec quelqu'un d'autre. Ca faisait même pas 10 minutes qu'il avait commencé mais il le soulait déjà. Raison principale pour laquelle il était venu dans son café préféré prendre un verre c'était pour avoir la paix, et pas se taper ce genre de petits merdeux.
-Putain, chais pas ce qu'ils ont mis dans leur pancakes mais ça me donne trop envie de lacher une prune, j'reviens tout d'suite tchuss
Fit il avant de racrocher et d'aller aux toilettes pendant que Don soupirait. Enfin la paix, il se remit alors lentement a reprendre la lecture de la page des sports. On dirait bien que les Yokaï de Kanto allaient remporter la saison régionnale cette année, vu comment ils étaient partis, ils ne laissaient que peu de chance aux autres équipes de basket, et le japon avait l'air bien placé pour les jeux olympique cet année...
-Maint'nant !
Avant qu'il ait pu comprendre quoi que ce soit le militaire avait bondit de son banc pour le rejoindre et lui avait écrasé la tête sur la table, renversant son café sur son journal et éclatant la tasse par terre alors que celui ci sortait une paire de menottes. L'homme a l'imperméable fut rejoins par la serveuse et le lanceur de piece qui sortirent chacun un calibre et le pointèrent sur la tête de Don pendant que l'homme lui passaient les menottes. Le type a l'imper enleva alors celui ci, laissant voir un costume de policière et une jeune femme d'environ 25 ans aux longs cheveux blonds, une étrangère. La lycéenne lança d'une voix imperieuse
-Police !Moi Ringo Yamazaki la détective junior ait débusqué votre piste !Au nom de la loi Dorian Garan vous êtes en état d'arrestation pour proxenetisme, chantages, extorsions, meurtres, prostitution de mineures et viol multiples avec circonstances agravantes !
La femme blonde lui enchaina immédiatement en americain, montrant que ces types savaient quelle était la nationalité d'origine de son passeport
-You have the right to remain silent. Anything you say can and will be used against you in a court of law. You have the right to speak to an attorney, and to have an attorney present during any questioning. If you cannot afford a lawyer, one will be provided for you at government expense.
Loin d'essayer de se débattre Don laissa les menottes se refermer sur ses poignets alors que le soldat le relevait et qu'il lançait
"This is a terrible mistake, I have no idea of what you are talking about officers."
-You'll say that little speach to the judge !
Lança la jeune femme alors qu'ils le fouillaient et sortaient de ses poches son Tazzer et ses deux pistolets Magnum, les posant sur la table tandis que l'esclavagiste lançait avec détachement a la lycéenne
"Je possède les permis nécessaires pour ces deux armes et pour ce Tazzer, si vous fouillez dans ma poche de droite vous y trouverez mon portefeuille et..."
Alors qu'il parlait le bruit d'une porte qui s'ouvrait retentit et un petit délinquant apeuré vit deux flingues se braquer sur lui, loin de perdre sa contenance il cria
-Putain les keufs ! Ils sont là pour moi !Je retournerais pas en taule bande d'enculés !
Fit il en sortant sa propre arme avant de tirer deux balles, la première abbatit net l'homme a la piece dans le front alors qu'il s'écrasait au sol tandis que la seconde atteignait la policière au flanc, celle ci repondit immédiatement en décochant deux balles dans le poumon et dans le foie de l'homme, le laissant tomber au sol avec son arme, le militaire laissa Don Derrière lui pour s'emparer d'un de ses Magnums sur la table alors qu'il se dirigeait vers le problème mais Don fut plus rapide, en deux temps trois mouvement il passa ses menottes autour du cou du militaire et se mit a l'étrangler, celui ci essaya de donner un coup de boule mais Don avait prévu le coup et son visage était décalé. Qui plus est le gabarit d'un japonais même entrainé était incomparable a celui d'une brute comme lui, la jeune femme se retourna et tira par reflexe, transperçant le militaire dans la poitrine.
-Fuck !
"We're gonna get back to that later suga'"
Fit Don alors qu'il chargeait la policière avec le corps du japonais, l'écrasant contre le comptoir et la faisant tomber au sol, d'un coup de pied il envoya son arme sous un banc avant de lacher le corps du militaire et de se tourner vers la lycéenne qui poussa un gémissement et se mit a courir vers la sortie avec ses rollers. Don saisit sur la table une poivrière et la balança près de la porte, explosant celle ci au nez de la lycéenne, la faisant perdre l'équilibre et tomber. Don se rua sur elle et la plaqua de tout son poids avant de lui retirer le flingue des mains en lui tordant la main avant de lui donner un violent coup de pied dans le ventre. L'esclavagiste halletant la regarda gémir et pleurer et tourna l'arme de la lycéenne vers le cuisinier qu'il savait seul ici
"Toi. Ferme les stores automatique. Si tu joue les héros je les bute et je te bute toi aussi. Vous deux, vous vous agenouillez au sol où je peux vous voir."
Fit il aux deux retraités qui obeirent sans problème alors que le cuisinier fermait les stores bloquant la vue des vitres et des portes
"Papy, allume la lumière."
Fit il au vieux alors qu'il allumait. Don se tourna vers le cuisinier et avança près des trois hommes encore vivants il regarda le pistolet de la gamine. Il n'était même pas armé...Non. C'était un pistolet a eau...La salle garce. Il le jeta derrière lui et ramassa celui de la policière sous ses yeux bleux, la blonde révulsée laissait déjà du sang s'écoulait de sa bouche.
-You fuckin' sonnavabitch...
"Shhh"
Répondit il alors qu'il saisissait son flingue et le pointait sur le cuistot
"Désolé chef, ça me répugne vraiment vous faisiez de très bon cafés. Mais vous en savez trop maintenant."
Fit Don avant de l'abbatre proprement d'une balle dans la tête et de faire de même pour les deux retraités, il se dirigea vers le garçon au sol et vit qu'il était encore vivant, mais souffrait le martyr, souriant Don lança
"A mon ange gardien."
Fit il avant de mettre fin a ses souffrances.
*******
"Allô Yoshi ? Ici Dorian, il y a eu de la merde au 90s cafés, des types a ma recherche...Non rien de serieux, mais je vous ait évité de vous foutre Interpol sur le dos, j'espère que ça s'accompagnera d'une bonne part de reconnaissance."
Fit il alors qu'il regardait sur la table les cartes qu'il avait dépouillé des personnes présentes. Il avait laissé les corps tel qu'elle et avait ramené les deux vivantes, la lycéenne et la policière dans un coin où il les avait attachées et baillonée avec du scotch. Il avait retiré les menottes depuis longtemps.
"...Non, a part Interpol il n'y a que du privé, la police du coin ne doit pas être au courant. J'ai besoin que tu m'envoie une team de nettoyage et pronto, c'est pas joli ici. J'ai également besoin d'un medecin...Ouais, il faut que je sache si cette pouf d'interpol travaillait seule, il va me falloir également un légal pour s'occuper de cette merde et que personne ne s'interesse a ce qui est arrivé au café ou a ces personnes...Tu sais bien, le bizness de base, recherche d'antécédents, fabriquer des morts accidentelles, je t'apprend rien...Dépèche moi le meilleur et envoie le moi pronto...Merci."
Fit il avant de raccrocher et de se poser au comptoir, regardant les deux jeunes filles assises dont l'une foudroyait du regard et l'autre regardait avec peur. Il sourit. Pas encore, mais plus tard il s'amuserait avec elles.
Pour le moment, il fallait attendre les renforts que Yoshi lui enverrait.