ANUBIS
Identité : Anubis.
Fils de Rê ;
Aussi nommé Inpou, Inp, Anpou et Yinepu.
Race & Groupe : Divinité (Dieu).
Sexe & Sexualité : Masculin, Hétérosexuelle.
Fonctions :Dieu de l’embaumement ;
Dieu des morts ;
Maître des nécropoles ;
Gardien de l’Au-delà ;
Protecteur des morts ;
Gardien d’Isis ;
Purificateur de la corruption ;
Protecteur des troupeaux de bovidés.
Symboles : Canidé (Animal) ;
Ankh (Attribut) ;
Noir (Couleur).
Représentations : Chacal couché ;
Homme à tête de chacal ;
Personnification des chiens errants.
Épithètes : le Maître du secret ;
Seigneur du pays sacré (Seigneur du pays de l’aurore) ;
Celui qui est sur sa montagne ;
l’Ouvreur des chemins ;
Celui qui préside la salle de l’embaumement .
Culte : Disparu sur Terre ;
Résiduel dans quelques contrées de Terra, effacé derrière Osiris.
Physique : Pour la plupart des mortels, Anubis est un hybride à tête de chacal noir, parfois un chien noir. La réalité est un poil différente. Le dieu apprécie d’apparaître sous des traits parfaitement humains, à l’imposante carrure et la beauté divine. Lors de son devoir, à l’image de ses prêtres de l’Ancienne Egypte, son visage est dissimulé derrière un masque aux hautes oreilles et au museau allongé. Ses pupilles dorées luisent à travers les fines ouvertures. Son épaisse chevelure de jais disparaît sous le tissu tombant de cette façade. Il apparaît de lui, tout de même, sa carrure sculptée et ses abdominaux saillants et sa peau mate dorée par le soleil d’Egypte. Un seul tissu ébène entoure son bassin, marqué de quelques dorures. Le noir est toujours présent dans sa garde de robe limitée, étant l’un des symboles de sa divinité avec cette couleur se mêle de l’or et quelques bijoux qui sembleront pour les terriens sortis d’un musée archéologique. Cependant, il lui arrive parfois d'emprunter l’apparence d’un chacal pour observer ses fidèles mais il n’aborde les mortels et autres créatures que sous une apparence humaine.
Caractère : Anubis est un dieu qui peut paraître énigmatique mais vit selon une grande simplicité. Son rôle de protecteur et gardien de l’au-delà et de ses habitants jouent un aspect fondamental dans son existence. Malgré la foi qui s’estompe, il est un rempart indéfectible, un véritable chien de garde fidèle à son devoir. Les années s’écoulent, il n’en a pas bougé. Mais la solitude est son pire ennemi et la compagne de ses nuits. Il ne s’est pas la briser et se soumet à son étreinte asphyxiante.
La divinité est souvent neutre face aux conflits et se réserve de donner son avis tranchant. Il se place comme simple observateur du temps. Parfois, quand il y est imposé, le chacal peut prendre la place d’un conciliateur dans les mortelles querelles de ses homologues. C’est un statut rare, qu’il répugne et n’accepte qu’à la seule condition qu’Isis en fasse la demande. Il est perçu comme un observateur froid et distant, bon à émettre un jugement impartial. Il ne connait de véritable haine qu'envers ceux qui méprisent les rites funéraires tel que les pilleurs de tombe.
Or, il est un être en proie à un fort ennui qu’il trompe par ses voyages occasionnels parmi les mortels. Résilié et lassé de ses pertes, il n’aspire qu’à une vie plus frivole mais ne perd jamais son sens du devoir aigu.
Histoire : Anubis ne connut pas de conception dite
normale. A vrai dire, si la divinité possède un père identifié, l’existence d’une mère est purement hypothétique et son identité inconnue. Il est né de Râ, sous sa forme adulte et fut un des premiers dieux à s’établir en Egypte antique. Prêt à remplir ses fonctions, dès ses premières heures de vie, l’enfant royal était considéré comme l’unique dieu funéraire et souverain de l’au-delà, le seul apte à juger les âmes, purifier les corps et préserver son royaume de la corruption. Les souverains comme le bas peuple faisaient appel à sa supervision pour l'embaumement puis à sa clémence quand le jugement de l’âme intervenait, par la suite.
Il était à cette époque un jeune dieu, bien fier d’accomplir son noble destin. L’apparition de divinités mineures lui arrachèrent peu à peu quelques de ses fonctions. Jusqu’à l’arrivée d’Osiris. Quelle cruelle destinée lui fut offerte quand son royaume lui fut destitué. Le nouvel arrivant, poussé par la foi des fidèles, s’empara de sa fonction et de ses terres et le relégua à un rôle suppléant. Mais aucun, pas même son père, intercéda en sa faveur. Il fut simplement abandonné de tous. La trahison n’affecta sa loyauté ; bon dieu malgré lui, dévoué à ses fidèles, Anubis resta auprès d’eux et lui donna parfois le droit de juger au côté de l’Usurpateur.
Osiris possédait, en plus de ses biens, sa place autrefois prédominante dans les cultes funéraires et la main de la sublime Isis. Alors que lui n’avait pour seule compagne que sa solitude. Il n’oserait bâcler son rôle mineur pour rejoindre quelques mortels et tromper son ennui.
Ce fut lors de la quête d’Isis pour rassembler les morceaux du corps de son époux, dispersé par Seth qu’il s’imposa comme son gardien. Fidèle canidé, Anubis l'accompagne aux quatre coins du monde pour reconstituer Osiris, dont il purifia les restes et s’établit à ce jour comme Dieu de l’Embaumement pour son savoir-faire unique et précieux.
Cela ne suffit guère.
Les siècles et millénaires qui s’écoulèrent, le chacal se résigna à mesure que son culte disparaissait sur Terre. Il ne devint qu’un lointain souvenir et parfois, objet de pop-culture.
Il trouva en parallèle un faible essor dans quelques contrées désertiques de Terra, toujours dissimulé derrière la puissance de son rival. Les fidèles diminués, ses fonctions devenaient bien dérisoires et ses allées-et-venus parmi les mortels se font plus fréquentes que jamais. Il ne cherche pas à renouer avec la splendeur de son culte, seulement à profiter des joies mortelles.
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