Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Takezo O. Mamoru

Pages: [1]
1
Le coin du chalant / Kiki(s) dans la petite sorcière (Halloween One-Shot)
« le: mardi 17 octobre 2023, 13:54:06 »
Hello hello, la compagnie !

Halloween approchant à grands pas, je viens vous proposer ici une nouvelle petite trame d’OS, plus ou moins thématique. Contextualisons donc :

Quelque part sur le plan de Terra, au beau milieu d’un bois dense et verdoyant se tient un petit village, auto-suffisant et à l’abri de tout mal, protégé des dangers du grand monde par la magie née en son sein.

Habité par un coven de sorcières, hissées presque au rang de déesses par les villageois, c’est un lieu que l’on dit tranquille, « idyllique », où il fera encore bon vivre des lustres durant, tant que les rituels et coutumes de ces dernières continueront d’être respectées.

Quitte à parler coutumes, entrons donc dès à présent dans le vif du sujet, pour aborder maintenant celle qui nous intéresse, celle que tous attendent avec impatience, depuis bien trop longtemps. Tous les huit ans, à l’approche de l’Automne, est choisie parmi les plus jeunes du coven celle qui devra porter en elle la vie d’une autre sorcière, devant grossir les rangs pour l’avenir, et ainsi perpétuer à la fois traditions, et survivance du village.

En plein coeur des festivités païennes de l’automne de cette belle et douce année, c’est la jeune et sublime Morgane, que le coven a choisie. Allongée sur l’autel dressé au centre même du village, les poignets tenus par l’une de ses pairs, la voilà prête à être offerte à tout homme de plus de vingt ans, et dont la vigueur n’a pas déjà été érodée par les affres du temps.

Mais… la jolie Morgane est si belle, si douce et plantureuse que sa beauté en réveillerait même les morts, dit-on. À la voir ainsi, même les doyens du village, usés par l’âge, sentent une part de leurs forces d’antan leur revenir. La queue près de l’autel n’en finit pas. Ce sont des dizaines d’hommes qui attendent…


Voili voilou !

J’ignore encore quel rôle tenir dans tout cela, mais s’il y a par ici quelqu’un d’intéressé(e) pour incarner la jeune Morgane, le temps de ce One-Shot, n’hésitez pas à poster ici ou à m’envoyer un MP  :D

D’avance… joyeux Halloween  ;)

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2
Ayant surpris une autre conversation entre ses deux sœurs aînées à son propos, Takezo n’a que peu fermé l’œil au cours des dernières nuits, bien trop préoccupé par leurs dires et moqueries tandis que, à son âge, les hormones n’ont déjà de cesse de le travailler.

Quelques jours auparavant, Tomie, l’aînée des deux, avait surpris son jeune frère sous la douche, alors qu’il avait encore oublié de fermer la porte de la salle de bain. Quelle surprise que la sienne lorsqu’elle s’était retrouvée nez à nez avec ce qui aurait tout à fait pu être un python, qui aurait mordu son frère à la cuisse. L’énorme chose qu’elle avait eu le malheur de voir l’avait un court instant stupéfaite, mais l’avait tout aussi vite fait fuir en hurlant, horrifiée qu’elle était.

Le soir-même, Takezo eut droit aux rires incessants qui perçaient à travers le mur séparant sa chambre de celle de ses sœurs. Entre elles tout d’abord, puis au téléphone ensuite, la nouvelle semblait faire le tour de toutes leurs copines : quand bien même certaines les aimaient bien grosses, il était improbable que le garçon trouve un jour chaussure à son pied, ainsi littéralement monté comme un cheval, répétaient-elles à tue-tête. Les rires et affreux surnoms perdurèrent et se multiplièrent même presque toute la nuit durant alors que le garçon, honteux, couvrait ses oreilles avec des coussins pour ne plus les entendre. En haut-parleur, il les entendaient toutes… s’offusquer ou se moquer. Même celles qui se disaient curieuses à l’idée de voir ça en vrai étaient catégoriques à ce propos : il restait hors de question pour elles de coucher avec un mec ainsi fait, quand bien même celui-ci aurait été le plus beau des hommes sur Terre.

Décontenancé par ces mots durs et parfois même méchants, Takezo n’eut de cesse de les entendre comme en boucle dans sa tête les jours suivants, se convainquant encore une fois que, même s’il arrivait un jour à draguer une fille, jamais il ne serait capable de perdre sa virginité avec celle-ci. Après tout, et quand bien même il avait cherché durant des jours entiers, même dans les pornos, aucun autre type ne semblait en avoir une aussi grosse. À titre de comparaison c’est pour dire, le pénis de notre jeune adolescent semblait aussi gros et long au repos que les plus gros engins qu’il ait pu voir tourner, en érection, dans toute l’industrie…
Déjà dans une impasse, il espérait évidemment qu’à ce niveau là, sa croissance soit terminée pour de bon.

Obnubilé par la terrible idée de ne jamais rien pouvoir faire de son sexe, c’est après les cours, en fin d’après-midi, que notre jeune accro au porno décida de faire un petit détour parmi quelques allées du quartier chaud de la ville avant de rentrer faire ses devoirs.

Son regard illuminé par de nombreux néons roses et rouges, plus chatoyants et criards les uns que les autres, Takezo finit, après un moment, par jeter son dévolu sur la boutique qui semblait être la plus discrète du coin. À l’abri des regards et des étonnants mouvements de foule du petit quartier, celle-ci lui semblait évidemment plus… discrète et accueillante, avec ses rideaux tirés en façades, comme pour masquer et préserver l’anonymat de sa clientèle.

Après une grande inspiration, prise pour se donner du courage, le garçon poussa la petite porte, faisant se déclencher la petite clochette à l’entrée, qui annonçait l’arrivée d’un client.
Aussitôt le grand jeune homme baissa la tête et détourna le regard pour ne pas risquer de croiser celui d’un vendeur ou d’un autre client, et il prit la direction de la première allée possible pour dissimuler sa présence.

Il n’y avait évidemment pas foule ici, comme dans un supermarché, mais la petite boutique n’était toutefois pas vide. Quelques clients défilaient ça et là entre les petites allées. Tous n’avaient pas forcément l’air très nets, et Takezo fit ainsi de son mieux pour ne croiser le regard d’aucun d’entre eux. Certains étaient masqués… contrairement à lui. Il eut même peur de tomber sur quelqu’un qui le reconnaîtrait.



M’étant enfoncé hasardeusement dans la première allée qui soit, celle qui faisait presque directement face à l’entrée, je m’avançais, le rouge aux joues, entre ces étagères et bibliothèques pleines à ras-bord de DVD, qu’observaient aussi quelques types un peu louches, disséminés sur toute la longueur du couloir. Des films, il devait y en avoir des milliers, des dizaines de milliers, même… mais je me surpris à finir par sourire malgré la gêne, au bout d’un moment, m’étonnant du fait que j’en reconnaissais beaucoup, que j’avais vus une fois ou… parfois bien plus.

Baissant les yeux pour ne toujours croiser le regard de personne, je continuais de m’avancer en esquivant les deux-trois types qui, eux aussi, semblaient aux aguets à l’idée d’être vus ici. Au détour d’une allée en direction d’une autre, je levais les yeux vers le grand miroir de circulation disposé de ce côté du rayon, et tentais de trouver une place depuis laquelle on ne pourrait voir ma tête. Prenant le reflet de la caisse pour référence, je faisais un pas de côté, puis un autre… me convainquant du fait que si je ne voyais pas le visage du caissier, alors il ne verrait pas le mien non plus. Elle, pardon. C’était… une femme.

M’apercevant que j’avais fini au beau milieu d’une nouvelle allée pleine de godes, rangés par ordre croissant de taille, je tentais alors de me planquer de nouveau, et observais avec plus d’insistance et de précision le placement de la caissière, pour être sûre qu’elle ne me voit pas ici.

« Waaah… »

M’étant un peu approché, j’avais fini par obtenir une vue presque en gros plan de la caisse depuis le reflet du miroir. Je ne pouvais alors pas voir le visage de la vendeuse qui s’y tenait, mais en voyais désormais bien assez pour que le spectacle me surprenne… aussi bien avais-je soufflé tout bas, surpris de voir comme, physiquement, la vendeuse également semblait tout droit sortie d’un porno. Penchée sur son téléphone, depuis le comptoir, cette dernière ne semblait presque rien dissimuler de sa féminité, sous cet énorme décolleté que lui faisait son petit haut. Ses deux énormes lolos ballotaient, s’entrechoquaient et s’écrasaient en rythme sur le comptoir à chacun de ses très lents mouvements… C’en aurait presque été hypnotisant.

Au détour d’une autre allée, m’offrais-je son reflet dans un miroir autrement positionné, et avais presque vue sur elle de dessus, par jeu de reflet d’un miroir à un autre. Ses fesses semblaient tout aussi énormes que l’étaient ses seins, comprimés dans un short en jeans si court et moulant qu’en ressortaient les ficelles de son string qui lui marquaient si bien les hanches. Sous celles-ci, des bas résilles, qui strillaient sa peau, pour terminer par de grandes bottines de cuir… Waw. J’en aurais presque eu le cœur qui bat la chamade, c’était vraiment sexy.

Perdu un peu trop longtemps à jouer de ces positionnements de miroirs, je n’en avais remarqué que trop tard la présence de cet homme plus âgé, qui semblait guetter mon regard d’un air amusé et lubrique. Déglutissant, gêné et quelque peu dégoûté, je tournais vite les talons, me décidant à vite trouver ce que j’étais venu chercher, ce pour m’en aller au plus vite de cet endroit.

Jetant un œil discret par-dessus les étals, je trouvais enfin le rayon que j’étais venu chercher, vide, heureusement, de tout occupant : celui des capotes. Mon idée était simple et était donc la suivante : s’il en existait à ma taille, alors c’est qu’il serait tout aussi naturel pour moi que pour n’importe qui d’autre de coucher avec une femme… un jour. Cela voudrait dire que c’est faisable, normal ou qu’en sais-je… Que je ne suis pas seul dans ce cas, et qu’il est possible d’avoir une vie épanouie.

Vide comme il était, ce rayon me paraissait gigantesque, presque interminable. Les marques les plus connues y disposaient l’intégralité de leurs gammes… et les moins connues aussi. Il y avait des packs, des lots, de goûts ou des formes, des nervures… des qui brillent dans la nuit, comme pour jouer au Jedi dans le noir… mais j’avais beau balayer le rayonnage du regard, aucun des modèles dits « XL » ne possédait d’élastique d’un diamètre suffisant. J’avançais encore, jusqu’à cet écriteau affichant « très grandes tailles », et terminais presque au bout de ce long couloir, à deux pas de la caisse, mais encore un peu caché du regard de tout vendeur.

Du bout du doigt, je parcourais les boîtes, en retournais quelques-une pour observer les consignes d’utilisation et autres dimensions indiquées. Désemparé tandis que même après d’intenses recherches, je ne trouvais rien ne convenant à au moins 8cm de diamètre, je m’avouais déçu… et presque vaincu, en constatant qu’il ne me restait plus beaucoup de boîtes à inspecter sur cette toute dernière étagère.

Mon regard finit par s’arrêter sur un petit écriteau disant : « Tailles 5XL et + sur commande, merci de vous renseigner en caisse pour plus d’informations ; ) ».
Gêné, je passais très légèrement ma tête au-dessus du rayon, mais me ravisais plus vite encore, de peur d’être vu par la vendeuse. Il était hors de question que j’aille demander un truc pareil à quelqu’un. Si de plus grandes tailles existaient, j’irai voir ça sur internet.

Soupirant tout doucement, je replaçais sur l’étagère la boîte de préservatifs dénommée « 4XL hard hard sensations & pleasure ».

« Pffff… »

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Le palais d'ivoire / Serpents et sable chaud (One-shot - PV Iris)
« le: dimanche 27 août 2023, 15:46:45 »
Le désert, il y a quelques millénaires, en une époque où l’Homme n’était en rien ce qu’il est aujourd’hui.
Si ses dons sont nombreux, si ses talents se sont bel et bien avérés utiles et puissants avec le temps, sa survie n’en est pourtant pas des plus certaines, tandis que la féconde divinité que tous vénèrent semble avoir soudain privé ses enfants du don de la vie.

Voilà quelques centaines de lunes déjà que les derniers nés de ce monde ont grandi, portant avec eux le lourd fardeau qu’est celui de représenter le dernier espoir de leur espèce toute entière. Dix ans déjà depuis les dernières naissances de petits d’hommes… la terre, elle-même, ne semble plus aussi propice à la culture qu’elle ne le fut jadis.

Les quelques êtres humains parcourant encore ces immenses étendues de sable le font à leurs risques et périls, et leur vie n’est pas exempte de dangers. Clans autonomes, vagabonds et pillards s’en prennent sans cesse aux quelques derniers oasis de la région, dérobant et mutilant jusqu’à la moindre petite parcelle de ressource qui soit pour assurer leur éphémère survie.

Pour beaucoup de ces pauvres hères que rien n’épargne, pour les quelques victimes de ce monde, qui éprouvent chaque jour un peu plus toute la rudesse des hommes comme des tempêtes, l’ultime espoir réside en l’antique cité d’Ingens, cette immense berceau de civilisation dit-on, érigé tout de pierre en plein milieu du désert, à l’ombre des plus grandes dunes qui soient ici bas.

Il se dit d’Ingens qu’elle est l’oasis parmi les oasis, que les hommes ont su creuser et puiser plus d’eau qu’il n’en faut, avec le temps… et qu’il y fait bon vivre. Bien des marchands traitent avec l’immense cité fortifiée, et certains racontent même quelques histoires, à propos de femmes, parmi les plus belles que l’on aurait vu… mais, quand bien même les affaires de certains vont bon train, il est aussi connu de tous que jamais un marchand n’aura mis les pieds par-delà le premier avant-poste qui mène tout droit aux portes de la cité. En cela, dit-on des gens d’Ingens qu’ils sont intransigeants et méfiants…

S’ils sont des gens agréables et particulièrement accommodants, que tout stress semble avoir quitté, par on ne sait quelle magie, leurs lois, elles, semblent rester inviolées… et inviolables. Nul étranger ne passera les portes. La cité d’Ingens préservera à jamais ses secrets, et le monde s’en portera mieux… disent-ils. Certains disent qu’ils se croient supérieurs à ceux du dehors, d’autres disent que leurs femmes sont si belles, qu’ils auraient peur de se les faire voler. Par-delà les dunes, certains pensent même que les dieux ont épargné cette cité de la malédiction qui frappe tout le reste du désert… on dit qu’ici, les femmes enfantent encore, que l’herbe pousse (et elle y pousse vraiment, à en croire les magnifiques jardins suspendus qui surplombent la ville), et que chacun mange encore à sa faim. À savoir ce qui est vrai là-dedans… c’est une toute autre histoire…




Baän est un jeune marchand, enrôlé malgré lui depuis longtemps dans cette vie d’errance infinie. Recueilli au sein d’un caravansérail mobile, appartenant à une vieille guilde de la profession, il termine, à l’aube de son dix-huitième anniversaire, un tour presque entier du désert. Ce périple de plusieurs années est supposé n’être que le premier d’une longue liste, entamant à peine sa carrière.

Le convoi ayant traversé autant d’étapes que d’intenses épreuves au cours des années, il n’est, malheureusement, plus que l’ombre de ce qu’il était. Les hommes partis il y a cinq ans ne sont plus aussi vaillants qu’au jour de leur départ, les animaux sont fatigués, et les ressources ne sont plus aussi bonnes que celles qui, en une autre époque, firent jouir la petite guilde d’une reconnaissance véritable.
Mais… malgré cela, tel que le veut la coutume, ces cinq années sonnent enfin l’heure du retour. Denrées, soieries et tentures troquées et glanées par delà le monde doivent désormais revenir au domaine d’Ingens où elles seront vendues auprès du Chef de la cité, et du reste des autorités compétentes en la matière.




Aux abords des immenses murs de pierre qui se dressent en cercle au creux de cette vallée, des plus florissantes qu’il m’ait été donné de voir de toute ma jeune vie, le caravansérail s’est ralenti, puis a fini par s’arrêter, face à cette grande tourelle de pierre où quelques hommes en armes nous attendent.

La ville d’Ingens me paraît encore loin, mais les tours et les jardins d’un vert profond qui la surplombent n’en apparaissent pas moins gigantesques même d’ici. À travers la fine tenture de ce chariot dans lequel j’avais tenté de trouver le sommeil, en espérant seulement voir la fin de notre voyage arriver, j’observais, des étoiles plein les yeux, ce petit attroupement de gens qui semblait s’être amassé sur les remparts en nous voyant arriver.

Les plus anciens du groupe m’avaient longtemps conté des histoires à propos de cet endroit, et comme les gens de cette immense cité appréciaient commercer avec nous. Certains m’eurent dit que leur reconnaissance à notre égard était parfois telle, qu’il arrivait qu’en ces tentes que nous plantions à l’extérieur de la cité, la cité fasse venir l’une de ses prêtresses d’amour, que nos cinquante marchands pouvaient alors se partager des jours et des nuits durant, avant de reprendre la route plus requinqués que jamais. Mais cela relevait purement et simplement du mythe, à en croire les plus jeunes de mes pairs, qui jamais n’avaient pu ne serait-ce qu’entrevoir les fameux drapés de soie transparente qui recouvraient les corps soi-disant fabuleux de ces nymphes d’église.

Hier au soir, près du feu, l’un des plus vieux m’avait tapé sur l’épaule en me regardant droit dans les yeux, en me disant comme il priait pour que moi, qui ne tarderait pas à devenir un homme, je puisse avoir la chance de profiter du corps d’une telle femme.
Celui-là même qui m’avait tenu à l’écart des filles des oasis toutes ces années, pour des raisons qu’il ne saurait m’expliquer disait-il, m’avait cette fois fait rougir plus qu’il n’en faut, en me racontant tout ce qu’une femme serait en mesure de faire à « un garçon comme moi ». Il n’eut pas besoin de le mentionner pour que je comprenne ce à quoi il faisait allusion en disant cela. Bien souvent, les hommes du groupe m’avait toisé, les yeux écarquillés, quand nous allions uriner ensemble dans le désert, la nuit, de peur que l’un de nous se perde… certains m’avaient surnommé « le cobra », et sifflaient tel un serpent sur mon passage jour après jour, plutôt que de m’appeler par mon prénom. Si j’avais appris à ne plus y prêter trop attention, cela n’en restait pas moins avilissant, pensais-je souvent.

Après de longues heures à attendre, à guetter plus qu’il n’en faut l’arrivée des émissaires de la cité, par-delà ses immenses portes closes, je sortais, profitais un peu de l’ombre offert par les dunes pour regarder plus au loin encore. J’admirais l’immensité de ces tours, de ces bâtisses solides, que jamais n’avais-je pu en contempler d’autres… et je me demandais à quoi tout cela pouvait bien ressembler, une fois à l’intérieur. Tout devait y être si richement orné et décoré, plus confortable sans aucun doute, que nos tentes mobiles, malgré tout leur apparat.

Oui, que ce devait être bon, de se réveiller chaque jour, au beau milieu de ces jardins verts, rafraîchi par les ombres portées par ces denses remparts colorés.

Les grandes portes s’ouvrirent… et un convoi en sortit. Une dizaine d’hommes en armes, dotés chacun d’armures dont l’éclat scintillait fort au soleil, entourant d’autres hommes plus petits, un peu plus gras aussi sans doute, richement vêtus dans des soieries d’une qualité supérieure encore à celle que nous apportions avec nous. Sans doute s’agissait-il du chef de la cité et de ses émissaires, chargés du commerce avec l’extérieur.

Mais, aussitôt mon regard s’était-il plongé par-delà les portes, pour espérer en entrevoir plus, aussitôt le son d’un cor se mit à résonner par-delà les collines. Tous, nous nous tournâmes, en comprenant bien vite ce qu’il était en train de se passer.

Un second cor résonna, puis un troisième, pour finir de former cette infernale chorale qui déchirait nos oreilles. Les sommets des dunes nous surplombant furent vite investies de silhouettes, plus nombreuses que tout autre groupe de pillards auquel nous avions bien pu avoir affaire au cours de ces régulières attaques que nous subissions. Les cors de guerre de la cité d’Ingens vinrent sonner en réponse, et les soldats venus à notre rencontre firent d’un coup volte-face.

Sans doute avions-nous été suivis des jours durant… sans même le remarquer. Sans doute ces hommes s’étaient-ils préparés et avaient-ils attendu le moment le plus propice qui soit, pour passer à l’offensive.

Poussés par notre instinct de survie, nous fûmes des dizaines à prendre la suite des émissaires en direction d’Ingens, bousculant même les soldats, pour entrer avec eux. Les cris résonnèrent plus fortement encore, que ne l’avaient fait les cors dans ma tête, lorsque l’immense porte nacrée se referma au nez de certains de ces hommes auprès desquels j’avais grandi.

Par je ne sais quel coup du sort, j’avais eu la chance d’être de la petite poignée d’étrangers à fouler le sol sacré d’Ingens, par dépit et par désespoir. Retranché près du mur d’enceinte, j’eus l’impression de tout entendre des combats qui firent rage les heures suivantes.

Les portes refermées, les soldats d’Ingens n’eurent a priori aucun mal à repousser la tentative de percée de l’ennemi, et ce même malgré son nombre. Toutefois, je le tiens de mots que quelques gardes eurent prononcés après coup : il ne resta rien de ce caravansérail qui m’avait servi de foyer des années durant.

Ce n’est qu’une fois passé l’état de choc que, assis dans un coin, adossé à un mur de l’enceinte, je pris vraiment conscience de la présence de cette flèche, à demi plongée dans mon abdomen sanguinolent.

Sur cette vision que j’avais des marchands survivants que l’on guidait vers la sortie, mes yeux semblèrent peu à peu se fermer. Quand bien même luttais-je, le noir gagnait mes yeux et je m’effondrais, incapable de m’adresser à qui que ce soit, tant du fait de voir mes forces m’abandonner, que du fait que les habitants de cette cité et moi ne partagions aucunement la même langue.

4
Le coin du chalant / Chalant spécial - One-shot H
« le: vendredi 25 août 2023, 21:18:35 »
Hello par ici !!!

Après quelques mois de tourmente, de blessures physiques et autres bêtises que nous réserve à tous et toutes la vie, me voilà d’retour en forme, armé d’une main quasi toute neuve, de nouveau capable de tapoter les touches d’un clavier, et donc… me rev’là des idées plein la tête !

Trêve de bavardages, c’est ici qu’ça devient intéressant :
Je cherche un(e) partenaire pour un petit one-shot de mon cru, dont je vais tenter ici de vous jeter base et contexte.
Il y a deux personnages en vérité, donc c’est au choix, libre à vous d’incarner les deux si cela vous intéresse, ou bien un seul (en espérant trouver une autre personne, dans ce cas).

Takezo se trouvera pour le coup un doublon, en la qualité d’un jeune nomade du désert d’à peine dix-huit ans, tout aussi inexpérimenté mais envieux.

Je vous présente donc nos deux prêtresses :

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Rebi

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)
Reva

(J'avais aussi des images plus... explicites, pour mettre dans le contexte, mais mieux vaut les garder que de risquer quelque représailles, huhuhu  :-X)

(=> S’agissant de personnages créés à l’occasion de ce seul récit, je vous saurai gré de ne pas les réutiliser sans mon autorisation préalable. Merci !)

Contexte :

En des temps sombres et lointains, au beau milieu d’un désert brûlant et aride se dresse une immense cité toute faite de pierre, abritant les seuls hommes sédentaires à des centaines de lieues à la ronde.
Du fait de ce climat difficile, comme du fait des nombreuses guerres de territoires et de religions qui divisent ces terres hostiles, la vie y est compliquée, rude… quoique la cité dont nous faisons ici mention porte avec elle l’espoir d’une possible prospérité.

À la différence des peuples nomades qui pullulent à l’extérieur de ces murs, celui qui s’est retranché à l’ombre des énormes édifices bâtis de ses mains n’a nul besoin de guerroyer ou de piller pour assurer sa survivance. Uni depuis des siècles autour de cette seule idée que l’homme doit rendre son espèce pérenne, il ne s’agit plus désormais que d’un peuple pacifiste, qui ne continue à forger des armes que dans le seul but de défendre son saint bastion.

Dans ce désert où rien ne pousse, l’homme cherche un moyen de subsister… de voir ses graines germer.

En ce havre de paix tant espéré, c’est un véritable culte à la fertilité qui a été dressé. Nombreuses sont les icônes et autres effigies de forme phallique que vous y trouverez. Cela va bien sûr de ces jouets de bois ou d’ivoire que taillent les femmes dans l’espoir d’assouvir leurs besoins… jusqu’à cette immense tour qui se dresse fièrement au beau milieu de la ville. Société patriarcale oblige… c’est un Dieu-Pénis que l’on vénère en ces terres.

Quoique… s’il est un chef Homme pour diriger le peuple, il est à penser que le plus influent en ces lieux n’est pas un être doté de virils attributs.

Le pays n’étant plus, depuis des lustres, habité d’hommes capables d’enfanter, c’est désormais l’église qui tire les véritables ficelles. Un ordre matriarcal, composé d’un conseil de vieilles femmes aigries, sélectionnant les prêtresses chargées de les représenter selon des critères bien précis : des hanches larges, d’énormes mamelles… censées servir de gage de fertilité auprès du peuple.

Visitées sans relâche entre deux prières, celles qui doivent servir de réceptacles aux hommes fatigués, ou de défouloirs aux coléreux voient leurs vies et leurs quotidiens osciller entre prières et orgies, dans le seul espoir qu’un jour, l’une d’elle enfante enfin. Ce sont là des vies difficiles, mais avec le temps, paraît-il que les prêtresses s’y font… et ne demandent plus que ça. Est-ce seulement vrai ?

Au nombre de deux seulement, pour les quelques cent-vingt hommes que compte la cité, les prêtresses de cette ère sombre se nomment Rebi (aux cheveux d’argent) et Reva (aux cheveux bruns). Accoutumées au sort qu’est le leur depuis bien des lunes déjà, toutes deux ont été hissées au rang de déesses vivantes par le peuple depuis tout aussi longtemps.

Porte-paroles de l’église, comme le veut leur rang, toutes deux n’en ont pas moins réussi à acquérir une voix qui leur est propre, un certain respect, qu’elles ont su gagner grâce au merveilleux don de leur corps. Aimées et respectées de tous, il serait même probable qu’un jour, toutes deux viennent à se partager le titre de « Cheffe ». Une chose est sûre, elles y travaillent…



Au cœur de notre RP :

Reva est assaillie d’une même vision chaque nuit, depuis quelques jours déjà. Celle-ci se précisant un peu plus à chaque fois, elle en est désormais convaincue : un envoyé de leur Dieu lui-même, a franchi les portes de la ville, à bord d’un petit convoi de marchands mal en point.

L’homme est encore très jeune et dans la force de l’âge. S’il n’est pas expulsé hors de la ville, comme le sont bien souvent les nomades qui cherchent refuge, alors ce pourrait être lui, l’outil nécessaire à leur salut. Un homme merveilleusement gâté par les dieux, doté du don de la procréation.

Le jeune nomade finalement trouvé (après quelques péripéties sûrement), celui-ci est enfermé au temple, pour recevoir quelques soins (sûrement a-t-il vécu un drame, le poussant à venir trouver refuge là).

De nouveau frappée d’une vision, Reva entrevoit le pire. S’il n’est pas l’homme de la situation, alors c’est tout leur monde qui sombrera, peu à peu… Il se pourrait que le pauvre garçon soit le dernier espoir de cette ville à laquelle il n’appartient pourtant pas.

Ne pouvant attendre plus longtemps son réveil, les deux prêtresses mettent fin à toutes leurs autres visites, pour s’occuper ensemble du beau jeune homme. Sous ses vêtements, elles y découvrent le signe tant attendu : l’homme n’est monté comme personne en ce monde. Toutefois semble-t-il qu’il l’est tant, qu’il n’y a pas assez de sang en son corps pour tout irriguer.

Malgré de nombreuses tentatives, chaque fois plus chaudes et créatives, l’immense serpent ne semble vouloir se dresser, se contentant d’inonder les jeunes femmes d’un flot presque inarrêtable de semence comme s'il ne s'agissait là que d'une vulgaire lance à incendie.

Même s’il s’éveillait, sera-t-il capable de durcir assez pour les prendre ?

Des jours et des nuits entières, d’intenses cris s’échappent hors du temple, attisant l’envie des hommes là-dehors, laissés pour compte. Sauront-ils garder patience ? Le jeune nomade sera-t-il celui qui brisera l’étrange malédiction qui semble s’être levée sur ces terres ?
(That is the question)


Voili voilou !
Je jette un peu ça comme ça… mais au cas où preneur il y a, n’hésitez pas à poster ici et/ou à m’envoyer un MP (même s’il sera sans doute plus pratique d’en parler ici).

Des bisous  :-*

5
Les alentours de la ville / Les milles et un posts OnlyFans (PV Pinkky)
« le: jeudi 22 juin 2023, 19:12:08 »
L’été, c’est toujours chaud, c’est un fait.
Cependant, il est des fois comme ça où, la faute à des événements surprenants, sinon totalement incongrus, la chaleur parvient encore à grimper, quand bien même la ville souffre déjà d’une canicule sans pareille.

Comme tout bon lycéen qui se respecte, je profitais des premiers jours de cette longue pause estivale pour… glander, pour faire plus ou moins tout ce que j’aimais, malgré les reproches de mes parents comme malgré les blagues incessantes de mes deux sœurs, dont je ne supportais déjà plus la présence à la maison.

Le jour balades, mangas, animes et jeux-vidéos, la nuit… tout autre chose. Et quelle « chose » ! Voilà des semaines maintenant que je passais mes nuits à me faufiler en douce dans le bureau des parents pour passer des heures entières devant des streams divers et variés. Moi qui découvrais tout ça, les joies comme les tréfonds d’internet, autant dire que je ne faisais pas la fine bouche non plus tant je m’émerveillais de tout… De fil en aiguille, j’avais forcément atterri sur « d’autres choses » et, c’est ainsi que j’avais découvert la chaîne de Pinkky.

Un rouleau de sopalin et un tube de lubrifiant posés sur la table, je m’étais bien vite pris au jeu et, avant même que je ne le remarque vraiment, soulager le mal de mes soirées en solitaire en la regardant se trémousser à moitié nue devant sa caméra était devenue une habitude, une sorte de rituel quotidien. Je fantasmais évidemment sur toutes ces photos et vidéos privées qu’elle mettait en ligne ailleurs, mais, dans la mesure où je ne pouvais me permettre de dépenser de l’argent que je n’avais pas, il faut croire que j’avais fait de cette frustration un petit jeu. Nuit après nuit, sans même prendre la peine de participer aux immondes discussions qui pouvaient bien avoir cour sur le tchat, j’observais seulement, me retenais au possible pour attendre le moment fatidique où je pourrais en voir plus, ne serait-ce qu’un peu plus… tout en m’imaginant comme sa peau devait être douce et comme ses seins… si lourds…

Au bout de quelques jours comme ça à peine avait-elle pris une place véritable dans mes pensées, comme dans ma vie, pour ainsi dire. Aucune chance pour que je ne m’abonne à son OF, bien sûr, mais je la suivais partout ailleurs. J’étais notifié de chacun de ses posts à la seconde près, et partais vite me cacher à chaque fois, pour voir ce dont il en retournait. Quelques captures d’écran par-ci par-là, pour que je conserve toutes ces photos d’elles avec moi et, très souvent, il fallait bien avouer que la plupart d’entre elles trouvaient leur utilité plus tard…
Pas forcément plus tard, en fait.

Je ne connaissais son nom et son visage que depuis quelques semaines à peine et pourtant, je n’arrêtais pas de le… faire… en pensant à elle. Heureusement, j’avais l’imagination fertile !

Mais tout ça n’étant pas le plus intéressant, venons-en au fait !

C’était il y a… dix jours. Deux semaines, peut-être ?
Un autre stream, lors duquel Pinkky essayait maillot de bain après maillot de bain. J’avais déjà le caleçon aux chevilles depuis des heures et je n’en étais clairement pas au premier round, si vous voyez ce que je veux dire, quoiqu’aurait pu en dire cette trique que j’avais, comme si rien n’avait encore démarré.

Promettant qu’il y aurait une petite surprise à la clé, et qu’elle serait d’utilité publique au futur de sa page privée -sur laquelle son contenu était paraît-il bien plus sulfureux-, la plantureuse streameuse s’était lancée dans un de ses habituels petits jeux, en demandant à ses viewers la taille de leurs… vous voyez.
De nombreuses conneries furent balancées évidemment, comme d’habitude, mais beaucoup posèrent de questions et certains finirent même par émettre l’hypothèse que Pinkky cherchait seulement à, je cite « se faire fourrer par une grosse queue ».

Nul doute que je sois encore un brin naïf, mais à la lecture de ces simples mots, le puceau malhabile que j’étais ne put s’empêcher de se joindre à la conversation, pour la toute première fois de l’histoire.
Après m’être servi d’un mètre-ruban que j’avais entièrement déroulé pour l’occasion, j’avais mis en ligne les mensurations les plus sensibles et privées de toute ma vie… et bien sûr, de même qu’il en fut pour tous ces autres balançant à tort et à travers des chiffres tout bonnement aberrants, c’est tout le tchat qui se mit à se foutre de ma gueule… Un peu gêné, quand bien même je disais vrai, je m’étais tu.

Enfin… jusqu’à ce que Pinkky relance les hostilités. Riant bien des dizaines et des dizaines de messages reçus, elle se décida à pimenter les choses. C’est à ce moment, d’ailleurs, qu’elle promit qu’il y aurait une récompense à la clé, pour les plus téméraires.
De but en blanc, elle demanda à tous ceux qui faisaient les malins de lui adresser une photo de leur engin, pour preuve à l’appui avec, bien sûr, de quoi mesurer la chose…

De ce qu’elle dit dans les minutes qui suivirent, beaucoup reculèrent et ne lui envoyèrent finalement rien… ou « pas assez », mais elle sembla bien s’amuser ensuite, alors que sans nous montrer le contenu de sa messagerie, elle se mit à commenter, noter… voire à en féliciter certains, en citant leurs noms à voix haute.

C’est lorsque je vis ses yeux s’écarquiller et briller, alors qu’elle citait mon pseudo, que je compris que j’avais pris la bonne décision, en lui envoyant cette photo de mon sexe. Le classifiant « hors-catégorie » plutôt que de vraiment le noter, je reçus toutefois très vite un premier message privé en retour. Puis un autre. Totalement abasourdie et n’en croyant visiblement pas ses yeux, Pinkky me demanda d’autres photos… et je m’exécuta.

Le stream terminé, notre conversation ne s’arrêta pas pour autant et, quand bien même je n’étais pas bien à l’aise avec tout ça, je répondis à toutes les questions qu’elle me posa, à l’exception de celle-ci « mais, 38cm… ça ne fait pas mal à tes partenaires ? »
La raison était bien simple : je n’avais pas la moindre expérience.

À mesure que les jours passèrent, sa curiosité ne décrût pas, tout comme la mienne, et la petite idée que la streameuse avait derrière la tête se précisa peu à peu. Bien qu’intimidante, l’idée était très simple : Pinkky recherchait un membre… « satisfaisant », avec lequel prendre quelques photos et courtes vidéos… pour alimenter sa page privée. J’eus l’eau à la bouche, et plus encore, quand elle vint à me parler de photos de mon sexe dans sa main, ou au bord de ses lèvres le temps d’une photo, ou bien posé sur ses fesses nues… et j’eus plus chaud encore lorsqu’elle m’expliqua que, si j’étais d’accord, nous pourrions même tenter quelques vidéos, courtes, mais plus explicites, dans lesquelles nous pourrions nous essayer à la pénétration, avec ou sans douceur, dans tout un tas de positions différentes… dans des tenues, des pièces différentes, pour qu’elle ait de quoi alimenter sa page pour un moment. C’était un peu comme faire un film érotique, ou un peu, un tout petit peu porno, disait-elle.

Les jours avaient passés et je n’étais toujours pas redescendu, tant cette idée m’affolait. Tout ça n’était pas encore bien clair, je ne savais pas bien non plus tout ce que cela engageait et, quand bien même la date fatidique approchait, je ne savais pas non plus tout ce que j’aurais droit de faire ou non… une chose était sûre, Pinkky allait faire de moi un homme !

Enfin… peut-être.
Au matin même du rendez-vous, où je devais la rejoindre chez elle, il m’était encore resté impossible de trouver où que ce soit des préservatifs à ma taille… La boule au ventre, après avoir visité autant de supermarchés que de pharmacies à travers toute la ville, j’avais fini par abandonner, de peur d’être en retard. Miné à l’idée que rien ne se passe à cause de ça, je devais avoir l’air bien bête et penaud.

À l’entrée de cette large maison typique, tout de style japonais, que l’on m’avait indiquée, je me tenais un peu mal à l’aise, mon index osant à peine effleurer la sonnette.

« Euh… B-Bonjour ! C’est… c’est Takezo. J’avais rendez-vous ici à 11h avec… avec Pinkky. »

6
Août, les grandes vacances.
Quel formidable moment que celui-ci, véritable pause plus que bienvenue, hors des tracas du quotidien, pour tous ces jeunes adolescents qui, comme moi, préfèrent laisser vagabonder leurs esprits plus que de rester s’abrutir des heures durant le cul vissé sur une chaise.

Mais, là où le grand dadais timide que je suis aurait préféré buller un peu plus à la maison, comme tous les ans, le temps est désormais venu pour nos sempiternelles vacances en famille. Quand bien même je suis enfin majeur depuis cette année, impossible pour moi d’échapper à ces traditions ayant cours depuis toujours…

Oko et Tomie étaient revenues quelques jours à la maison, sautant bien sûr sur l’occasion dès qu’elles eurent entendus mes parents parler de vacances pour lesquelles elles n’auraient pas à débourser le moindre sou. Tout comme elles n’avaient pas non plus manqué celle d’aller faire chauffer la carte bleue de Papa en allant faire une de leurs fameuses virées shopping qui lui coûtaient souvent un bras.

La plus grande m’avait viré de ma chambre (son ancienne chambre à elle) et je m’étais retrouvé, durant des jours comme à chaque fois, à dormir dans le salon, sans la moindre intimité pour moi.
J’avais eu le temps de pester plus de fois qu’on ne pourrait les compter que ma mère m’avait répété autant de fois que je n’étais vraiment ni partageur ni gentil avec mes pauvres sœurs… L’horreur.

Toutes les deux n’avaient pas manqué une occasion de se moquer de moi, de me dire que jamais une fille ne s’intéresserait à un pauvre type comme moi, tout comme jamais je n’en convaincrai une d’enfiler en elle un engin difforme, long comme un cou de girafe… et il en fut de même pendant nos longues heures de trajet qu’il nous fallut faire pour aller voir la mer.

Comme ils en avaient coutume, mes parents avaient, une fois encore, louées ces mêmes grandes chambres dans un hôtel d’une grande station balnéaire sur la côte. Pour mon plus grand plaisir, c’était enfin le moment de retrouver le confort et toute l’intimité d’une chambre rien qu’à moi, où je pourrais être à l’aise, tandis que mes deux sœurs, elles, auraient à s’en partager une entre elles. Bien fait.

C’est du moins ce que je pensais.
Si seulement !

À peine nous étions-nous installés que le même manège recommença, à propos de nos chambres d’hôtels cette fois. Alors que je profitais de mon premier moment au calme depuis au moins dix jours, c’est Tomie qui m’avait mis dehors tandis que regardais du porno sur mon téléphone. Hurlant à Oko de vite venir voir ce que j’étais en train de faire, je n’avais pas demandé mon reste et m’étais précipité, avec toutes mes affaires de plage, en direction des bancs de sable fin.

Tout rouge, j’avais évité les petites rues trop touristiques et fréquentées, tout comme j’avais fait au mieux une fois les pieds dans le sable, tandis que mon short était encore tendu tel un gigantesque chapiteau. C’est pour dire, l’élastique de celui-ci ne collait même plus à mon ventre ! Bandant encore comme un âne, je pouvais sans aucun mal voir ma verge se tendre, à découvert, sa pointe poussant avec force et rudesse le fin tissu.

Mon parasol sous le bras, comme pour masquer tout ça de profil, je traversais la gigantesque étendue de sable à fond de train, le regard ailleurs.

Évitant tout eye contact, je me pressais, marchais vite pour trouver un endroit tranquille. Mais quand bien même tentais-je de calmer mes ardeurs, quel que soit l’endroit où je posais les yeux, je ne faisais que croiser des belles et jolies jeunes femmes, à peine vêtues, se dandinant presque dans leur plus simple appareil. Mes hormones ne faisant qu’un tour, je crus devenir rouge au point d’exploser !

Trouvant enfin un petit bout de sable où poser ma serviette, sans être entouré et regardé de toutes parts, je m’installais. À demi caché dans un petit renfoncement rocailleux, je laissais le bout de mes pieds tremper dans l’eau, soufflant enfin un peu.

Alerté par les bruits d’un ballon, dans lequel on semblait frapper à répétition, sur l’autre partie de la plage, je me hissais un peu pour voir ce qu’il pouvait bien se tramer par là.

En nombre, des jeunes filles jouaient au volley, couraient, riaient et sautaient d’un bout à l’autre de ce terrain de fortune qu’elles avaient dû tracer elles-mêmes, au bord d’un filet improvisé. Mais, ce n’est pas tant leur jeu qui attira mon attention, que de voir comme aucun de leurs bikinis ne semblait vraiment les couvrir. Toutes vêtues de morceaux de tissus ridiculement petits, la plupart étaient en string… simplement…

Les yeux rivés sur toutes ces jolies paires de fesses qui claquaient, je glissais, un peu honteux, une main dans mon short… quand bien même ce n’était vraiment pas bien, personne ne me verrait, ici. Et puis, cela faisait des semaines que je n’avais pas pu me vider, rien qu’une seule fois. J’en pouvais plus !

7
Les beaux jours pointant enfin le bout de leur nez, l’heure est aujourd’hui, comme tous les ans à cette période de l’année, aux sorties au grand air.

Les vacances me permettant enfin de m’éloigner des salles de classe comme de mes camarades, je prends le temps de flâner, de lire quelques BD, de me remettre à jouer aux jeux-vidéos… La saison de judo étant elle aussi terminée, on peut même dire que j’ai TROP de temps à revendre.

Quand bien même je restais encore trop pudique pour aimer m’exhiber de la sorte en public, force était de constater qu’aujourd’hui, j’avais fini par céder à mes grandes sœurs, qui voulaient profiter de la plage pour se baigner un peu.

Comme d’habitude, il ne nous fallut pas trop longtemps pour que nous finissions par nous chamailler, sur un sujet ou un autre. Tandis que je rechignais à retirer mon t-shirt comme à mettre ce maillot de bain bien trop petit pour moi, elles n’avaient eu de cesse de me taquiner, me lançant bien trop de leurs piques moqueuses.

Emportant mon parasol, ma crème solaire et le reste de mes affaires avec moi, j’étais finalement parti, bougon, me trouver un coin plus tranquille, et plus propice au repos, bien à l’ombre.

Au creux d’une petite crique plus calme et moins fréquentée, j’avais donc planté mon parasol pour profiter de l’ombre et de la chaleur, sans avoir à supporter les critiques de qui que ce soit. Allongé sur ma serviette, à bouquiner un peu, je haussais parfois mon regard, discrètement planqué sous mes lunettes de soleil, pour observer toutes ces jolies jeunes femmes que les beaux jours avaient fait sortir bien peu couvertes.

Ayant creusé comme un large trou dans le sable, sous mon aine, je jouais les petits voyeurs sans prendre le risque que l’on ne puisse voir quoique ce soit, d’aussi énorme soit-il, dépasser de ce short bien trop court pour planquer le fruit de mes hormones en furie.

Remontant mes lunettes bien haut sur mon nez, je laissais discrètement mes yeux fureter, glisser sur les formes affolantes de la toute petite blonde qui s’installait à quelques mètres de moi à peine.

8
Ville-Etat de Nexus / L’âtre cinabre par-delà les bois (PV Chaperon)
« le: vendredi 07 avril 2023, 20:55:36 »
Uriel, jeune palefrenier d’à peine dix-huit ans, si tant est que quelqu’un ait véritablement tenu les comptes des années, pourrait être la copie conforme du Takezo que nous connaissons sur Terre. Malgré un corps, forgé par des années de dur labeur, aux champs comme auprès de nos amis équidés, il n’en est pas moins, tel que l’est son double, un timide maladif qui ne sait rien des choses de l’amour. Le voilà donc…


Un hiver rude. Comme le précédent, et celui le précédant encore.
Dans la vallée, les terres et les champs ont gelé et chez moi, cette année encore, les gens s’effraient à l’idée que nos récoltes ne suffisent pas à tous nous nourrir convenablement. La terre est dure, les feuilles des choux que nous avions plantés l’an dernier sont brûlées, trouées et piquées par ce froid mordant qui nous accable.
Le fruit de journées harassantes et interminables, passées à trimer comme des bêtes de somme, pourrait bien être réduit à néant.

C’est du fait de cette atmosphère sombre, triste et lugubre que les gens de mon petit village m’avaient désigné comme étant le plus à-mème de traverser nos froides landes d’un bout à l’autre, dans l’espoir que je trouve quelque marchand plus clément que nos voisins, qui accepterait de commercer avec nous, malgré ces difficiles conditions. Renflouer nos caisses, ne serait-ce qu’un peu, nous permettrait peut-être d’acheter de quoi subsister à ces voisins plus heureux en culture et plus portés que nous l’étions sur les affaires. C’est du moins ce qu’espéraient les aînés.

Le travail était bien trop dur pour se séparer de plus d’une personne, aussi avaient-ils jugé que le grand et solide gaillard que je suis suffirait, quand bien même marchander n’avait jamais été mon fort. Tous m’avaient convaincu que je me débrouillerai bien, alors j’étais parti, quelques maigres feuilles de choux dans une besace, censées convaincre quelque marchand que je trouverai sur ma route qu’elles étaient mangeables, sinon délicieuses, malgré leur triste état.

Sans vraiment savoir quelle direction prendre, je m’étais contenté de suivre celle qui voyait naître le soleil chaque matin. Monté sur le dos de la vieille jument que le maître avait bien voulu que j’emprunte, j’avais déjà vu quelques jours passer et plus encore de mornes plaines défiler. À mes yeux, la vie que je fantasmais lorsque je pensais à l’ailleurs ne me semblait finalement guère meilleure. Les paysages, tout aussi gelés, ne me paraissaient guère changés, malgré le nombre de lieues que je pouvais bien traverser.

Au bout de trois jours, mes jeunes traits déjà tirés par la fatigue, j’avais dû ralentir. Ma vieille jument ne suivait plus et je n’avais plus de quoi la nourrir. Au bout de cinq jours, même l’herbe froide ne sembla plus lui suffire. Je n’avais rien avalé depuis un bon moment non plus et mon ventre ne cessait de me le rappeler.

Au sixième jour, j’avais fini par tomber.

Lorsque je m’étais réveillé, encore faible et tenant difficilement sur mes jambes, je crus même halluciner en apercevant les lumières et la fumée de ces chaumières que je voyais au loin, depuis le sommet de la petite colline sur laquelle j’avais finalement atterri.
À bout de forces, la vieille carne, tombée comme moi, ne s’était quant à elle pas relevée. Il m’avait fallu de longues minutes pour que je puisse enfin délasser de ses flancs les autres besaces que j’avais avec moi. J’avais inspecté leur contenu, tenté, mais n’avais pas pu me résoudre à dévorer les choux qu’elles contenaient.

J’eus envie d’enterrer la pauvre jument dignement, comme elle le méritait pour tous ces efforts accomplis, mais là encore, réaliste quant à mon état de fatigue avancé, je finis par me résoudre à la laisser reposer là, me promettant de revenir pour elle plus tard, une fois reposé et une fois ma mission accomplie, je l’espérais, dans ce village un peu plus loin.

Les larges besaces sur le dos, j’avais entamé, ce matin-même, la descente de la colline. Frigorifié, affamé et usé jusqu’à l’os, il m’avait fallu un temps fou pour arriver jusqu’en bas, jusqu’aux abords de cette large forêt qui me séparait encore de mon but.

M’étant enfoncé pendant des heures entre ces immenses arbres noueux, je ne saurais même plus dire par où j’étais arrivé. Il faisait bien trop sombre et les troncs étaient bien trop épais, trop nombreux, pour que je n’espère ne serait-ce qu’entrevoir la lueur des lampes du village.

Il faisait nuit noire et il s’était même mis à pleuvoir. Fort. Très fort.
D’intenses bourrasques de vent avaient fini par frapper la terre, secouant les branches dans tous les sens. La lueur des éclairs déchirant la nuit venait parfois dessiner d’étranges et terrifiantes formes sur le sol, trempé, boueux. J’avais plus froid encore à chaque instant, mais faisais encore de mon mieux pour ne pas faiblir si proche du but. Mes besaces gorgées d’eau me paraissaient plus lourdes que le plus lourd de nos instruments de moisson. C’était un calvaire. Un véritable calvaire.

À chaque pas, mes fines bottes semblaient s’enfoncer plus profondément encore dans la boue. Je serrais les dents, gémissais d’efforts en avançant, sans savoir vers où, vers quoi.

L’ombre de bêtes chargeant, ou cherchant à se réfugier de ce déluge, me fit sursauter. Dans tous les sens, les branchages et buissons dansaient, bruyamment…

De nouveau, je me sentis défaillir. Un de mes genoux frappant le sol, je restais sans voix, fébrile, cherchant des yeux une issue, un miracle salvateur auquel me raccrocher… Quelque chose qui, au moins, me redonnerait un peu espoir.

9
Aaah… Eunyee.

Il est 15h20 et les cours vont bientôt se terminer. Tant mieux pour moi, ça fait déjà bien longtemps que j’ai la tête pleine et que je n’écoute plus rien à notre cours de japonais avancé. Dans un coin de la classe, l’air à moitié endormi, je finis presque par sombrer, avachi, le menton posé sur une main, à ne plus regarder qu’elle. Cette jolie brune, discrète, mais sur qui tous les regards sont braqués, jour après jour… C’est Eunyee.

Arrivée en cours d’année, il y a quelques mois de ça, elle n’est, comme moi, pas d’ici. Pour tout le monde, c’est encore une nouvelle, comme moi. Enfin, pas comme moi. On doit avoir le même âge, mais il paraît qu’elle a déjà tant vu. Originaire de Corée, elle est ici pour un échange scolaire, censé durer jusqu’à la fin de l’année, au moins.

J’aimerais bien qu’elle reste. Mais il paraît aussi qu’elle a fait ça souvent, et plusieurs fois. Les États-Unis, l’Europe… elle vient à peine de fêter ses 18 ans et elle a déjà fait le tour du monde. Ça semble incroyable. C’est peut-être ça qui la rend si… « mature ». J’sais pas.

J’saurais pas mettre de mot là-dessus. C’est sûrement la plus belle fille du lycée, peut-être même du monde, mais à la différence de toutes les autres pestes d’ici, jamais elle n’en fait cas. Discrète je disais, elle l’est. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais elle ne se moque, comme le font les autres. Au contraire, même, il lui est même arrivé de me sourire en me saluant… je crois. Enfin j’suis pas sûr qu’elle s’adressait à moi. Mais elle a un beau sourire. Et… elle a l’air gentille. Elle est incroyable. Et très intelligente, aussi. Elle ne joue pas les madame je-sais-tout, mais tout le monde sait qu’elle a les meilleures notes presque partout, tout le temps. En langue, surtout. C’est fou, tous nos cours, sauf l’anglais bien sûr, sont dispensés en japonais… dans une langue qui n’est pas la sienne, et pourtant, elle cartonne quand même.

Pour toutes ces raisons, Eunyee est incroyable.
Et forcément, ça attise la jalousie. Aussi populaire soit-elle, c’est pas compliqué de remarquer comme la plupart des filles la regardent, quand bien même elle ne leur dit rien, ou ne leur a rien fait. Si elle le voulait, elle pourrait avoir tous les garçons à ses pieds et ça, elles le savent bien. C’est sans doute pour ça qu’elles lui en veulent. Et c’est peut-être pour ça qu’on raconte toute ces choses sur elle.

C’est pas facile d’être l’outsider. Et encore, elle, elle n’est jamais seule.

J’saurais pas dire quand ça avait commencé, de toute façon, on n’me dit jamais rien, à moi… mais si j’avais fini par en entendre parler, c’est sans doute que ça faisait un moment que le bruit courait.

Moi, je l’avais appris par Minoru, du club d’informatique, quand il était venu nous voir, très fier de lui. J’ignore comment la rumeur s’était propagée jusqu’à ce petit bonhomme grassouillet que j’avais dû tirer des griffes des loubards du bahut à de trop nombreuses reprises, mais c’était arrivé, et il nous avait tout raconté.

Celui-là même qui, un peu comme moi, désespérait de ne jamais perdre sa virginité, était venu à nous tout sourire, essoufflé et tout rouge, en sueur, pour nous raconter que, contre quelques billets, Eunyee avait fait sauter les boutons de son pantalon taille XXL pour lui tailler une pipe. Les garçons avaient fini par lui faire avouer que cela n’avait pas duré aussi longtemps qu’il avait voulu nous le faire croire, mais quand bien même les jours, puis les semaines passaient, il continuait de maintenir que c’était arrivé, qu’elle avait refusé qu’il enfile une capote et, qu’une fois fini, elle avait tout avalé.

Pour tout vous dire, j’avais vu rouge. J’avais vu rouge et je crois bien que j’avais failli lui sauter au cou. À lui, comme aux autres, qui s’étaient vite laissés convaincre et qui se demandaient déjà comment réunir les 20 000 yens qu’elle réclamait soi-disant en échange. Mais je ne l’avais pas fait.

Je ne l’avais pas fait et, évidemment, il y a trois jours, Sato et Maru étaient venus m’asticoter, tout aussi contents l’un que l’autre, pour m’annoncer que tout ça était vrai, qu’ils avaient beau être de véritables losers, obèses et mal-aimés de tous, ça ne les avait pas empêchés d’aller faire la queue comme les autres après les cours, dans la remise du gymnase. J’étais encore une fois en colère, furieux de les entendre dire des trucs pareils, alors qu’ils semblaient prendre un malin plaisir à me dire qu’elle avait pris une quinzaine de garçons dans sa bouche, tour à tour jusqu’à 18h environ, qu’ils avaient attendu en file indienne, mais que ça avait valu le coup, rien que pour voir l’état dans lequel elle était quand le dernier s’était pointé, dans ce qui ressemblait plus à un bukkake qu’autre chose…

Mais le problème, c’est qu’ils n’étaient pas les seuls à en parler. Peut-être que j’y prêtais plus attention depuis que j’étais au courant, mais ces derniers temps, j’avais l’impression que tous les garçons ne parlaient que de ça. Les mecs se cotisaient, parlaient d’emprunter de l’argent à leurs parents… d’aller la voir -enfin, je supposais que c’est d’elle qu’ils parlaient- tous les jours pendant une semaine après leur anniversaire…

J’étais furieux. En classe, rien ne semblait avoir changé. Peut-être Eunyee n’était-elle pas au courant de toutes ces rumeurs à son propos… ou peut-être qu’elle le savait, et le cachait. Si c’était le cas… Je ne pouvais imaginer comme ça devait être dur pour elle. J’étais en colère. Et pourtant… pourtant, il y avait aussi cette autre part de moi, le « moi » seul et encore novice, aux abonnés absents des plaisirs de la chair.

Tapant tout seul du pied, nerveusement dans mon coin, je ne pouvais la quitter des yeux, à ne savoir que faire. Cette fille était géniale, belle et gentille, juste incroyable. Ç’aurait été mentir que de dire qu’elle ne me plaisait pas… et que je n’avais pas envie d’elle, d’essayer. Mais rien de tout ça n’était vraiment moral. Pire encore, si tout ça n’était que d’immondes mensonges de racontars et de gens jaloux de cette fille si solaire, ce serait horrible pour elle. Et je m’en voudrais de faire ce que je m’apprêtais à faire.

La sonnerie retentit et je sortis comme d’un coup de ma torpeur, me levant brusquement, déjà sur le départ, mes affaires ramassées et déjà dans mon sac depuis quelques minutes. Dans une petite enveloppe que je serrais fortement de mes mains, tenaient non pas 20 000, mais 50 000 yens, que j’avais déduits de ma bourse pour le sport, sans rien dire à personne. C’était idiot, débile, nul… mais j’avais mis plus d’argent qu’il n’en fallait. Moi-même effrayé par mes… mensurations, j’avais toujours eu peur que… ça ne rentre nulle part, ou que, lorsqu’enfin j’aurais l’occasion de sauter le pas, une telle chose ferait aussitôt fuir l’élue du moment. C’était bête, mais je m’étais dit que… enfin, si c’était vrai, doubler la somme serait sans doute justifié.

Si tout cela était vrai, d’après les autres, les règles étaient simples : Eunyee nous touche, mais on ne la touche pas, elle ne fait pas de ristourne, ni de branlette pour moins cher. Elle suce, et c’est tout. 20 000 yens, elle pompe, avale et se prend en photo à côté du sexe vidé, pour ajouter le cliché à sa collection. Elle ne partage pas ses photos et il est interdit d’en prendre. Il faut lui remettre son téléphone avant.

Rien de bien compliqué, si ?
Debout devant mon bureau, j’inspire fort, tentant de trouver du courage, là où je ne savais même pas qu’il m’en manquait.

Nerveux, mais d’un pas rapide pour rester le plus discret possible, je m’empresse de contourner les tables, les unes après les autres, pour vite arriver jusqu’au bureau d’Eunyee. Je ne m’arrête qu’un instant à peine, tout hésitant, tandis qu’elle s’affaire à ranger son sac.

« Euuuh… »

Vivement, je dépose l’enveloppe sur son bureau. Sa tête remonte à peine que j’ai déjà peur de croiser son regard. Je me dérobe, fuyant, hésitant une autre seconde à peine… puis je tourne les talons.
Il est 15h30. Les cours sont finis. Je prends la fuite à toute allure, accélérant le pas dans les couloirs.

Merde ! Bon… et… et si tout cela était faux ?
Si tout cela était faux, alors tant pis. 50 000 yens, c’est pas grand-chose, à côté d’ô combien les gens d’ici auraient ruiné sa réputation. Je devrais même donner plus… ou… ou faire autre chose. Mais quoi ?

Ce soir-là, rentré chez moi bien plus rapidement que d’habitude, je ne pense plus qu’à ça, à elle, et à l’air con que j’aurais lorsqu’elle me demandera pourquoi je lui avait donné une telle somme. Étrangement, je bande. Beaucoup, et ça fait mal. Mais j’en fais rien, je suis bien trop préoccupé.

Je peine à m’endormir… et le lendemain, le réveil n’est pas plus simple.

Une bonne partie de la matinée, j’avance à tâtons, me fais discret, tout petit, si tant est que ce soit possible pour quelqu’un de ma taille. Je remercie les cieux, ou je ne sais quoi d’autre, pour ne pas avoir eu de cours en commun avec elle ce matin, toutefois, je sais déjà qu’il n’en sera pas de même toute la journée.

La boule au ventre, j’ai encore la tête ailleurs toute la journée durant, appréhendant la fin d’après-midi, et les nouveaux cours de langue.

14h, en salle d’anglais, je me presse encore pour passer entre tout le monde, croisant les doigts pour trouver un endroit où personne ne me remarquera.

Je m’assois dans le fond de la classe, sur une table pour deux restée libre. Je pose quand même mes affaires sur la seconde chaise, pour faire comprendre à quiconque que je souhaite rester seul. Le professeur entre.

Le cours va démarrer et… je souffle, soulagé de voir que je suis seul, dans mon coin de la classe. Dans le doute, je me dresse un peu pour regarder parmi toutes ces têtes qui dépassent… Je ne sais pas où est Eunyee.

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Les alentours de la ville / La chevauchée fantastique (PV Lumna)
« le: dimanche 22 janvier 2023, 23:47:29 »
14h. Le bus rentre à l’hôtel par des vieux chemins de montagne. C’est interminable…

J’avais passé l’étape des demi-finales sans grand mal finalement, mais n’avais réussi à calmer mes ardeurs depuis ce soir-là, y a quelques jours. De jour comme de nuit, mes pensées n’avaient eu de cesse de dériver. J’y pensais constamment.

Lumna. Cette grande et plantureuse blonde, son corps, ses formes… son sourire. Ses cris. Ses cris…
Ce moment passé en sa compagnie, ce soir où, semblant de rien, elle m’avait arrachée ma virginité pour m’ouvrir les portes d’un monde… tout fait de chair, de rebonds, de caresses et d’intense orga-… bien-être. D’intense bien-être. Tout ça m’avait occupé l’esprit à chaque instant, m’avait fait baisser ma garde dans les mauvais moments, ce qui m’avait bien sûr valu les remontrances de mon entraîneur.

Passant le plus clair de mes journées avec une érection monumentale, j’avais dû me cacher aux toilettes plusieurs fois par jour durant la compétition. J’avais beau me vider presque toute la nuit durant, tout cela ne servait à rien tant revoir ne serait-ce que des cheveux blonds me ramenaient irrémédiablement à tout ça. Le soir, je sortais en douce et errais jusque tard dans les parties communes de l’hôtel en espérant la recroiser… retrouver la douceur de ses cuisses pour m’y blottir jusqu’à épuisement. Mais, au bout de cinq jours… rien. Pas le moindre signe ni la moindre nouvelle. Nous nous étions quittés comme ça, si vite…
Si seulement je lui avais donné le numéro de ma chambre ou… qu’elle m’avait donné le sien.

J’aurais passé mes nuits à lui faire l’amour, à lui faire… tout ce qu’elle veut. Fatigué, je l’aurais sûrement été et en aurait payé les frais mais… raaaah, ç’aurait été si bien !

Heureusement pour moi, aujourd’hui n’avait été qu’une demi-journée de compétition, du fait des intempéries à venir, annoncées à la météo plus tôt ce matin. J’allais pouvoir me reposer. Dormir un peu ou… penser à elle, seul dans ma petite chambre. J’allais au moins avoir l’occasion de souffler. Du fait de mon classement actuel, je savais déjà que mon entraîneur me ficherait la paix et ça… c’était pour le mieux.

Le bus s’était enfin garé et… je m’étais endormi.
Tout le monde était déjà descendu et il avait fallu l’intervention de mon professeur pour que je sorte de mon sommeil profond. Agacé, il m’avait répété ce qu’il avait déjà dit aux autres, à savoir que nous avions quartier libre pour la journée, en attendant qu’on en sache plus quant à la météo. Il était inquiet à l’idée que nous restions bloqués là et que la compétition finisse par être reportée, mais, quant à moi… je devais avouer que pour la première fois de ma vie, le judo n’était en rien ma priorité.

Le remerciant de ses bons soins, je descendais, mon sac sur le dos. Je repassais par ces sources chaudes, l’air pensif, et rentrais vite me mettre au chaud. Je contournais l’accueil et l’accès direct vers nos chambres, préférant faire un détour par un second couloir pour éviter l’attroupement formé par mes camarades.

11
Les alentours de la ville / Ne dis jamais ça à personne (PV Siraye)
« le: vendredi 06 janvier 2023, 00:01:58 »
Dix heures trente.
On est samedi et tout est calme.

Sans avoir besoin du moindre réveil, je m’extirpe moi-même de mes songes au gré de ces bruits environnants auxquels je peine encore à m’habituer : le chantier d’à côté, le passage constant et incessant des voitures jusqu’au bout de notre petite rue…

Le regard un peu vide, sans doute encore perdu entre deux mondes, je fixe longtemps le plafond, à la recherche d’un rien, d’un rien du tout.

Étrangement, ça ne sent rien. Rien comme d’habitude en tout cas. Avant, il était coutume qu’on prenne le petit-déjeuner tous ensemble. Papa, Maman, Oko, Tomie et moi. Hors périodes de fêtes, c’est le seul jour où nous arrivions encore à nous attabler tous ensemble, entre mes cours, mes entraînements, mes compétitions… les champs de Papa, les castings et autres entretiens passés par les filles et pour lesquelles Maman prenait un temps fou, prête à les accompagner la journée durant, même si cela voulait dire passer 4h de sa journée dans les transports en commun.
Mais ce matin, rien. Même pas une odeur de café.

Peut-être suis-je désormais trop grand pour ça ?
C’est peut-être ce qu’ils se disent, ouais.

Ah, non. J’avais oublié.
Mes parents en parlaient hier soir : pour je ne sais quelle raison -à vrai dire je ne m’en souviens tout simplement plus, ou alors je n’ai pas écouté-, ma mère avait décidé d’accompagner mon père en ville pour faire le tour des marchés. Il souhaitait voir ce qu’étaient devenus ses produits, maintenant qu’une grande entreprise avait repris les rênes de son exploitation pour tout exporter jusqu’ici, dans la métropole. Je crois qu’il était… curieux. Peut-être un peu inquiet. Qui sait, il serait bien capable de faire machine arrière. On repartirait à la campagne et… tout redeviendrait comme avant.

Les filles, elles… je sais plus. Elles avaient invité Mariko à la maison donc.. j’imagine que, maintenant qu’on vit en ville, elles ont décidé de l’emmener faire un tour. Je veux dire, faire les boutiques. Comme toujours.

Mariko.
Ça faisait longtemps que je n’l’avais pas vue. Enfin, c’est pas comme si je l’avais vraiment vue, hein. Rentré tard de l’entraînement, comme tous les vendredis, j’étais juste passé dire bonsoir en passant par le salon et était aussitôt allé me coucher. Elle avait levé la main pour me saluer, mais c’est tout. Au moins, contrairement à mes sœurs, elle n’avait pas fait semblant de ne pas me voir, elle.
J’avais buggé un instant, un peu surpris de la voir alors que ni Oko ni Tomie ne m’avaient prévenu de sa visite. Si j’avais su j’aurais… je sais pas… fait un effort ?

Ou bien j’me serai pas montré du tout de la soirée.

Je crois bien qu’elle savait tout. Que j’la matais en secret depuis que j’avais 10 ou 11 ans et qu’elle devait en avoir 15 ou 16… que j’avais volé un de ses strings une fois où elle était venue dormir à la maison… ou bien que je l’avais prise en photo il y a quelques années, quand elle était venue avec nous passer des vacances au bord de la mer.
Alors que ma mère les avait forcées à m’emmener avec elle à la plage, mes sœurs m’avait laisser planter là, comme un con à faire des châteaux de sable sous mon parasol. Elles étaient parties se baigner tous les trois, bien loin… mais au bout de quelques heures, j’avais tenté de les rejoindre avant de me raviser en tombant nez à nez avec Mariko qui bronzait les seins à l’air.

Les filles m’avaient hurlé dessus et j’étais parti en courant, une trique d’enfer entre les jambes alors que j’en étais déjà sûr, même en comparant ça avec ce que j’avais vu en photo, j’avais jamais rien vu d’aussi gros. Penaud et une bonne trace de gifle sur la tronche -Merci Tomie-, j’étais reparti en courant. Mais trop curieux sans doute… pour appeler ça comme ça, je m’étais pointé de nouveau, plus discrètement cette fois, avec le vieil appareil numérique de Papa.
Des photos des gros seins de Mariko… qu’est-ce que j’en avais prises.

J’me demande bien où elles sont maintenant. Sans doute pas loin. Si quelqu’un était tombé dessus, je le saurais.

« Hmmmmpf »

Pas de petit-déj, dommage.
Mais putain OUAIS ! Personne à la maison !!! Avec une mère femme au foyer, est-ce que vous vous rendez compte comme c’est rare ?
J’ai la maison pour moi tout seul pour au moins quelques heures, l’occasion de faire ce que je veux, sans que personne me dise quoique ce soit. Je peux… utiliser le grand écran du salon pour regarder des animés… ou même un porno ! Je fais ce que je veux. L’éclate totale.

D’un coup plus motivé et déterminé, je me lève d’un bond, un grand sourire aux lèvres. Gêné par ma sempiternelle demi molle du matin, je n’ai plus aucune honte à l’idée de me débarrasser de mon caleçon en plein milieu du couloir et le fais donc… en sifflotant.

Sans m’alerter de rien, bien trop heureux, je pousse et entrouvre la porte de la salle de bain avant même de me rendre compte de ce petit truc qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille, ce seul bruit dans la maison.

La douche était en route, nigaud.

D’un geste vif je me recule mais… alors que mes yeux se lèvent en direction de la grande douche à l’italienne, ils s’écarquillent lentement. La main fermement tenue sur la poignée de porte, je comprends et ne peux m’empêcher de ne pas refermer la porte complètement. Ces cheveux blonds…

Ce n’est pas Oko. Encore moins Tomie… C’est Mariko.

Mes yeux se baissent doucement. Tout doucement.
Ils ont… grossi, encore… mais oui. Ce sont bien les siens, j’en mettrai ma main à couper.

12
Le coin du chalant / Y a match ou pas ?
« le: mardi 03 janvier 2023, 20:38:34 »
Hello hello toutes et tous !
Encore une fois, bonne année  :-*

Oui oui oui, meilleurs vœux, tout ça tout ça… Mais on n’est carrément pas là pour ça, alors, entrons vite dans le vif du sujet : voici quelques premières trames que j’imaginais jouer avec notre jeune Takezo. À vrai dire, il peut très bien s’agir d’OS, ça me va très bien.

La liste s’étoffera sans doute avec le temps, nous verrons bien.
En attendant, si quelque chose vous tente dans cette liste, n’hésitez pas à venir en discuter !

« Indice 38. » (réservé) :
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« Pomper c’est tromper ? » (pris & renommé)
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

« Ne dis jamais ça à personne. » (pris) :
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Au plaisir !


13
Prélude / Hajime ! [Vanéalidé !]
« le: vendredi 30 décembre 2022, 16:12:16 »
Identité : Takezo, Otomo Mamoru
Âge : 18 ans, m’dame !
Sexe (& sexualité): Hum… heu… Je dois baisser mon… ? Nan ? Ah ! Eh ben, je n’ai jamais… hétéro ! Oui oui oui… 100% hétéro Ma-Madame (nous y reviendrons sans doute plus tard, c’est un garçon) !
Race : Ben… humain. C’est quoi cette question ?

Physique :
18 ans à peine et pourtant… 1m92 pour 103kg de muscles. Vous voyez l’tableau ?

C’est une évidence, Takezo est un mastodonte, une véritable force de la nature. Difficile de croire, au premier coup d’œil, qu’il n’est encore qu’au lycée. Ces muscles saillants, cette mâchoire épaisse et carrée, cet air sérieux, concerné, qu’il arbore presque tout le temps… Il pourrait dire à qui veut l’entendre qu’il a 30 ans que personne ne le contredirait.
À ceci près bien sûr, qu’il n’a toujours pas l’air de savoir quoi faire de ses courts cheveux bruns, bien trop souvent ébouriffés, mal coiffés. Au moins voilà qui lui donne l’air d’avoir son âge, quoique d’autres appelleront ça de la négligence pure et simple. 

Outre cette apparente virilité, il faut bien lui reconnaître ceci : il est plutôt beau garçon. Ses traits sont étonnamment fins et joliment faits. Si seulement il ne passait pas le plus clair de son temps à froncer ses épais sourcils, il nous gratifierait peut-être de l’éclat profond et lucide de ses deux petits yeux verts ?

Faut dire que se mettre à son avantage n’est pas son fort. Si tant est que tout puisse lui aller, du moment que ce soit choisi dans la bonne taille, on ne peut dire de Takezo qu’il ait un goût prononcé pour la mode. On ne peut pas dire qu’il du ait goût tout court, d’ailleurs.
Des t-shirts simples, sans motif aucun, mais souvent usés, voire tachés, qu’il accompagne tout aussi régulièrement de jeans troués. Il lui arrive même de porter des salopettes… Paraît-il que sa famille n’a pas beaucoup de moyens mais tout de même… il pourrait faire un effort, vous ne pensez pas ?

Heureusement, l’uniforme de l’école fait illusion. Ou presque. C’est pas comme s’il était foutu de savoir nouer correctement sa cravate, cet idiot.

A contrario, et aussi étonnant que ça puisse paraître, ses kimonos et judogis sont quant à eux toujours impeccables, tant il semble mettre du coeur à l’ouvrage à l’idée de les conserver le plus longtemps possible. Tiré à quatre épingles dès lorsqu’il franchit le tatami, il pourrait presque passer pour un autre homme, aussi méthodique que confiant.

Je me dois toutefois de vous prévenir dès maintenant que cette confiance n’est qu’apparence, du moins en partie. Bien trop travaillé par ses hormones, la quiétude du dojo n’empêche en rien son coeur de s’emballer en la présence de quelque membre que ce soit de la gente féminine. Quant à la raison pour laquelle il refuse catégoriquement de se joindre à une fille, même lors de l’entraînement… je ne vous donnerais qu’un indice : 38.


Caractère :

Réservé & discret.
Discret ou distrait ? Les deux.

Comment dire ça ? Encore bien trop impressionné par le tumulte de cette grande ville à laquelle il n’est pas encore accoutumé, disons que Takezo passe encore, auprès de ses camarades, pour un bouseux, pour un gamin de la campagne qui ne connaît rien à rien, et dont les capacités intellectuelles sont plus que limitées.
À dire vrai, ce n’est ni vrai, ni tout à fait faux.

S’il est incroyablement gentil, aimable et serviable auprès des adultes et petits vieux de son quartier, qui l’adorent déjà tous, il en est autrement auprès des gamins de son âge. Et là, ce n’est pas tant la faute de ces foutus petits bourgeois gâtés, mais bien des gamins en général, dès lorsque l’on doit aborder le sujet de la « différence ».
Du fait de son physique hors-norme et précoce, notre bonhomme est toujours passé aux yeux des autres pour « un grand dadais », pour une sorte de géant qui n’a rien d’autre pour lui que ses muscles en béton armé. Avec le temps, difficile pour lui de ne pas y croire, de ne pas se laisser convaincre qu’il n’est que ça, que cette étiquette que tous lui ont collée.

Du fait d’années de moqueries et de brimades en tout genre, Takezo s’est donc reclus un peu sur lui-même. À ceux et celles qu’il côtoie tous les jours, il ne parle pas beaucoup, passe de ce fait pour un idiot… et se reclus davantage. Il n’est pourtant pas bête ! Mais il est à croire qu’il en est devenu un timide maladif, seulement capable d’exprimer ce qu’il est qu’au travers du sport, dans lequel il se donne à fond, dans le respect des traditions comme dans celui des autres, de toutes ces valeurs prônées par la pratique de ces arts martiaux qu’il affectionne tant.

Avec une cote de popularité si mauvaise et des difficultés à aller vers autrui, vous comprendrez donc que le jeune homme n’est pas du genre à se faire des amis facilement… et encore moins à fréquenter des filles !
Si la chose le travaille beaucoup, impossible pour lui d’imaginer qu’il puisse lui arriver quoique ce soit tant il bloque dès qu’une fille lui adresse la parole. Puisque c’est souvent pour se moquer de lui, ce n’est peut-être pas une mauvaise chose après tout… De ce côté là, Takezo ne peut que rêver et fantasmer, non pas que cela lui suffise. Amateur de porno sinon grand fan du genre, il est même un masturbateur chronique avéré, collectionnant photos et vidéos devant lesquelles il passe la majeure partie de ses nuits, quitte à se creuser de larges cernes sous les yeux… et ce depuis le tout début de sa puberté précoce…

Histoire :

Fils d’un petit couple d’agriculteurs, Takezo Otomo Mamoru est né au début du siècle sur une toute petite île de l’archipel nippon, au beau milieu d’un village ne comptant que peu d’habitants, et dans lequel, il faut le dire, il n’y a rien à faire.

Dernier né d’une fratrie comptant déjà deux petites filles, Tomie et Oko, ses aînées, Takezo fut un véritable soulagement pour son père vieillissant, désespérant à l’idée de n’avoir aucun homme pour reprendre les rênes de son exploitation après lui. N’entendez cependant pas par là que le jeune garçon fut choyé par ce dernier, mais entendez plutôt l’inverse.

Mis au travail dès son plus jeune âge, le garçonnet arpenta les champs toute son enfance durant, comme bien d’autres garçons et filles autour de lui. Scolarisé dans l’école la plus proche, qu’il rejoignait bien souvent à pied, il était déjà de ceux dont on se moquait bien, de ceux que l’on collait au fond de la classe, comme de la cour de récré, car on ne voulait lui adresser la parole. Les vêtements pleins de terre, l’air trop bête d’après les autres… Pour les autres enfants c’était très simple, Takezo était nul. Un gros nul.

Et cela, ses deux grandes sœurs, à qui leur mère inculquait des traditions vieillottes à propos de la bonne tenue de la maison, ne le contredirent jamais.

Déjà moqué à la campagne comme à la ville, les choses ne s’arrangèrent pas avec le temps pour notre petit Takezo. Déjà mis au ban de cette micro-société, les choses empirèrent même lorsque sa puberté vint à commencer. Et il n’avait alors que 9 ans.
Plus grand et plus costaud que les autres, le gamin, que le travail à la ferme avait déjà bien assez renforcé, commença à se démarquer plus encore de ses pairs, de tous ces autres gamins de son âge à qui il ne ressemblait plus. Si son père y vit là un miracle du seigneur, une aide bienvenue dans sa tâche harassante, il n’en était aucunement de même, une fois n’est pas coutume, pour tous ces enfants qui le mirent à le craindre, comme pour ses deux aînées qui ne tardèrent pas à le taquiner, si tôt qu’elles eurent compris comme son corps avait changé.

Tout ne pouvant être complètement noir, cette fulgurante transformation physique lui permit toutefois de se trouver un avantage et pas des moindres : sa force.
Plus grand et plus fort que tous autour de lui, Takezo trouva un temps un certain réconfort au sein du dojo dans lequel il pratiquait quotidiennement le judo. En ce lieu, plus personne n’osait se moquer de lui et il ne fallut pas longtemps avant que ses professeurs ne décident de le surclasser, de peur qu’il n’abime trop ces jeunes ados dont il faisait déjà le double du poids.

Le judo fut donc son seul exutoire, pour ainsi dire. Et ça, c’est encore le cas maintenant. Voilà sans doute pourquoi le garçon de 13 ans à peine décida de s’y consacrer corps et âme. Plus qu’à la pratique de ses devoirs en tout cas…

Quelques autres années passèrent.
Un coup du destin venait de frapper à la porte de la famille Mamoru et, sans prévenir, le patriarche avait vendu ses terres à une florissante entreprise agroalimentaire. Ayant tout bonnement abandonné l’idée de refiler à son idiot de fils, qui avait déjà redoublé deux fois sa seconde, les rênes de son tout petit empire, celui-ci avait préféré investir dans l’avenir de ses deux grandes filles, qui se voyaient déjà toutes deux stars du grand écran.

Catapultée dans la grande ville de Seikusu, la petite famille s’installait dans un quartier résidentiel et le père dépensait sans compter pour pourvoir aux besoins et caprices de ses filles chéries, ne gardant qu’un tout petit quelque chose pour lui, pour lui et pour sa femme seulement, dans l’espoir de couler ensemble leurs paisibles vieux jours.

Seulement aidé dans son dossier par ses nombreuses médailles gagnées ça et là en province, à travers tout le pays, Takezo put rejoindre un bon lycée, assez bien réputé. Mais pour lui ici… tout était encore si grand, si nouveau !

Et pourtant, où qu’on soit, il y a des choses qui ne changent pas.
Le regard des autres surtout. Même ici, dans cette ville réputée pour être si cosmopolite, Takezo venait encore à souffrir de la considération et du jugement des autres. Il se fit quelques amis au bout d’un mois ou deux, oui… mais peut-on seulement appeler ça des amis ? Une petite bande de nerds que leurs hormones travaillaient bien trop, qui allaient espionner les vestiaires des filles quand l’heure n’était pas à leur classe d’astronomie. Une bande qui… entre nous, n’avait sans doute vu en Takezo qu’un protecteur bienvenu, et qui pourrait bien leur servir, en représailles à toutes ces fois où eux-mêmes avaient été moqués.

Se découvrant une passion pour tous ces animés qu’il n’avait jamais pu entrevoir du fin fond de sa petite campagne, Takezo s’était vite mis à penser qu’il avait beaucoup à apprendre à leur contact. Les calendriers et autres magazines pour adultes trouvèrent vite leurs remplaçants dès lorsqu’il découvrit l’existence du haut débit internet et, rapidement, il se mit à imiter ses compères, collectionnant plus de vidéos et d’images qu’il n’aurait jamais pu en stocker physiquement dans sa toute petite chambre.

Son désir ne fit ainsi qu’accroître, tout fait d’images et de préjugés sur la sexualité, mais les moqueries étant les mêmes partout, comment espérer trouver quelqu’un avec qui… pratiquer ?

Toutefois, ces centaines, ces milliers d’heures même, passées sur tel ou tel site le rassurèrent au moins un peu. S’il pensait n’avoir que le sport pour seule chance dans la vie, l’industrie des films pour adultes pourrait tout aussi bien en être une autre. Lui qui s’était toujours senti gêné par ses mensurations totalement disproportionnées avait finalement découvert qu’il n’était en rien un cas isolé. Certes, ses proportions lui donnaient là encore un avantage sur tous ces acteurs qu’il avait pu voir défiler, seulement il en était désormais persuadé : ça peut rentrer.


Autre :

Je ne pense pas !
Mais euh… je veux bien répondre aux questions. S’il y en a.

Comment avez-vous connu le forum ?
C’est un DC. Mais de qui ? Haha !

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