Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Köda Hirobe

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La tuile. Le coup de malchance. L'infini perturbation du karma dans ce monde pourtant déjà si désagréable...

Köda n'était pas dans la meilleure de ses journées, et pour cause, voilà bien deux heures qu'il s'était retrouvé bloqué dans le complexe commercial le plus impressionnant de Seïkusu, cherchant tant bien que mal à finir ses courses tandis qu'homme, femme, adultes, enfants et vieilles croûtes se permettaient de le bousculer en tout sens. Il n'y avait personne en ce samedi soir pour avoir la moindre forme de délicatesse, tout le monde étant pressé d'en finir avec cette journée morbide, marquée par la pluie et le froid, tant et si bien que la damoiseau aux airs de femme ne vivait rien de plus qu'une suite permanente de bousculades, de surprenants apparitions, et carambolages de caddies sur son pied ou ses flancs. Soyons honnête, le pauvre n'était peut-être pas non plus le plus agréable ou délicat, tant et si bien que chaque réitération de ces événements provoquait une nouvelle volée d'insultes et de cris, parfois suffisamment forts pour que quelques regards atterrés se tournent vers l'androgyne et son nouvel agresseur involontaire. Autant dire qu'aux peines de l'instants se rajoutaient lentement une honte croissante.

Suffisamment pour que malgré son empressement, le jeune homme n'en puisse plus. Las d'une prise de bec de trop, le voilà qui file dans un recoin de l'hypermarché, s'enfonce de plus en plus profond dans les rayonnages, puis enfin atteigne un milieu qui lui permit, un court instant, de se laisser choir contre un mur sans risque de se faire déranger. Le soupir qu'il poussa aurait sûrement put foutre un coup de déprime au plus sensibles des passants... S'il n'était pas alors complètement seul, s'étant tant et tant éloigné des denrées alimentaires et des produits de la vie courante que désormais plus âme qui vive ne semblait se trouver en ces lieux. Sa seule compagnie, dans l'immédiat, était les étendages en promotions chocs, ainsi qu'un poil plus loin la lumière délicate du bloc secours indiquant une sortie d'urgence dans le cas malheureux où un incendie aurait eut lieu. Il hésitait d'ailleurs, observant l'ouverture froide et sombre qui se profilait juste derrière, avant de farfouiller dans sa poche pour aller récupérer son téléphone.

19h47. Dans les faits, il restait un peu moins de trois quarts d'heure avant la fermeture du magasin. Les caisses devaient être prises d'assauts. Non sans parler de la cohue dont il venait de s'échapper. Autant dire qu'il avait parfaitement conscience du suicide moral qu'il entreprendrait s'il venait à y retourner. En soi, même en se permettant un petit détour, mieux valait pour lui prendre le risque de passer en caisse au dernier moment, aussi ... Se dirigea-t'il, ses sacs de course en main, en direction de cette petite fuite ténébreuse. Après tout, une exploration comme celle-ci pouvait être distrayante. Il fit donc quelques pas, passa le bloc secours puis tourna à gauche, s'enfonçant dans ce couloir bien mal éclairé, seule une petite loupiotte lointaine fonctionnant encore par intermittence, toutes les autres ampoules ayant sautée depuis un bon moment. Du moins, c'est ce qu'il s'imaginait au vu des globes poussiéreux qu'il croisait et éclairait de la lampe torche de son téléphone. En toute honnêteté, il ne savait pas où il allait, mais s'il sortait à l'air libre, une chose était sûre : Rien à foutre de ne pas payer ses courses, il s'en irait fièrement sans la moindre hésitation.

Malheureusement... Ces rêveries eurent rapidement une réponse assez vigoureuse, un peu triste par ailleurs pour l'androgyne qui commençait à accepter l'idée de ne pas s'enfoncer à nouveau dans les rayonnages grouillant de l'hypermarché : Il entendit un bruit de pas rapide derrière lui, quelqu'un semblant visiblement s'élancer depuis l'intérieur du centre commercial en sa direction. Chier... En même temps, il avait osé s'imaginer qu'il pouvait traverser une zone qui n'était pas réservée au public sans même avoir la présence d'esprit de se dire que bien des caméras devaient filmer ce genre de passage. Il était logique qu'un employé, un manager, ou un magasinier pourquoi pas, se soit immédiatement proposer pour aller le freiner dans sa petite balade libératrice. Bon, son comportement serait louche de toutes manières donc... Autant faire comme si de rien n'était, au pire, il expliquerait avoir eut un coup de panique face à la fin de journée exécrable qu'il vivait, justifiant qu'il se soit sentit l'obligation de trouver un lieu calme et sombre pour reprendre ses esprits.

Il continua donc sa marche. Pas à pas. Ceux de son futur rappel à l'ordre se trouvaient désormais tout juste à l'entrée du passage, sous ce bloc secours qu'il avait observé alors qu'il se trouvait encore dans l'hypermarché. Une voix paniquée qui le hèle. Il tourne la tête en faisant un ultime pas :

" MADEMOISELLE, PAS PAR LÀ ! REVENEZ !
 -  C'qui qu't'appe.... "

Plus rien. Le pauvre magasinier, à bout de souffle après sa course effrénée, a tout juste le temps de voir la jeune femme qu'il était venue sauver disparaître dans les ténèbres de ce couloir. Incapable de rester bien droit, les poumons en feu, il se ratatine sur lui même, pliant les genoux et le dos, tandis que ses mains viennent lui servir de support sur ses jambes, le temps qu'il récupère sa respiration. Il était arrivé trop tard. C'est bien cinq minutes après le drame qu'il parvient enfin à reprendre le contrôle de son système respiratoire, se redressant alors en sueur, avant de finalement attraper le talkie-walkie se trouvant à son flanc, changeant la fréquence pour appeler directement le service "disparition", mis en place depuis trois ans. Il détestait le faire. Il n'avait pourtant pas le choix, d'autant plus qu'il savait aussi que dès le message envoyé, il aurait droit aux mêmes réponses, au même discours parfaitement rôdé... et d'une infinie cruauté :

" Ici Kosutabe. Une cliente a disparue dans le couloir C6, je n'ai pas eut le temps de l'empêcher.
 -  Suivez les directives habituelles M.Kosutabe. Vérifiez que rien n'a été laissé. Faites disparaître les affaires abandonnées le cas échéant. Passez ensuite au bureau de surveillance et récupérez les images de la cliente pour les effacer. Merci pour votre sérieux absolu. "

Fin de la communication. Décidément... La tuile !


*
*   *


Honnêtement, Köda ne parvint pas le moindre instant à comprendre ce qui lui arrivait. L'ensemble de sa vision se fondit d'un coup, comme si un pot de peinture transparente s'était vidé devant ses mirettes, déformant l'ensemble de ce qu'il observait. Puis cette sensation horrible, comme s'il s'était retrouvé à chuter d'un coup dans un trou d'une telle profondeur qu'il ne ressentait même plus les effets de sa descente involontaire vers des profondeurs inconnues. Mais surtout... Le monde qui tournait autour de lui avec violence, lui collant un tournis de tout les diables et lui soulevant le coeur, l'envie de vomir devenant aussi pressante qu'oppressante. Il ne parvenait pourtant même pas à entrouvrir ses lèvres, tout son corps étant figé dans son ultime posture, celle qu'il avait quand il s'était soudain sentit partir dans ce déplacement sans queue ni tête. Est-ce qu'il faisait un AVC ? Est-ce qu'il s'était évanoui d'un coup ? Avait-il rêvé cette sortie ignoble au centre commercial et allait soudainement se réveiller, à la manière d'une Alice au pays des merveilles des temps modernes ?

Non. Malheureusement non.

Soudainement, ce fut un soleil éclatant qui lui apparu. Une lumière si intense après ce qu'il venait de vivre que cette simple apparition lui brula immédiatement la rétine, l'obligeant à fermer les yeux, bougeant alors instinctivement ses bras devant son visage pour mieux se protéger de cette agression solaire. Il comprit qu'il pouvait de nouveau bouger. En revanche, cela ne changea rien à une autre chose très claire : il se trouvait encore en train de chuter. Il n'eut pas grand temps devant lui avant de forcer l'ouverture de ses paupières, sentant le danger approcher à grand pas... Il n'eut que l'instant de discerner une forme métallique floue qui lui rentra dedans de plein fouet, lui brisant côtes et autres morceaux d'ossatures, avant de finalement le faire dévier de sa trajectoire dans un fracas distordu. Action volontaire ou non, le pauvre androgyne se retrouve à finir sa chute libre par une superbe parabole pour atterrir alors disgracieusement sur un toit plat, en pantin désarticulé, tandis que ses courses volent en tout sens.

" Beuargh... Eeeeeeeeeh... que... quooiii ..? "

Une canette de soda vole. Elle percute un rebord du toit. Se perce. Crache un flot continu de mousse en se propulsant droit vers le visage de Köda. Une ultime pensée le traverse, celle qu'il n'avait pas besoin d'un coup supplémentaire pour s'évanouir, surtout aussi ridicule, au vu de la douleur qui envahissait sa chair. Puis la canette lui rentre dans le nez, brise celui-ci et rebondit en l'aspergeant du contenu de cette dernière. Ainsi sombre-t'il dans l'inconscience.

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Salles de cours et bibliothèque / D'une colle deux profs. { Pv ~ Hase Aoi }
« le: vendredi 03 février 2023, 00:18:33 »
La vie est une chienne.

Une saloperie, du genre à vous faire croire que vous allez recevoir des bonbons à votre prochaine sortie, alors que finalement vous prenez dans la face que le père noël n'existe pas en même temps que le divorce de vos parents. Autrement dit, la vie est un bon gros doigt adressé à tout être doué d'une conscience, quelque chose qui est naturellement le cas de Koda. Alors bon, il est tout à fait vrai que le jeune homme ne s'était pas vraiment fendu d'une activité scolaire exemplaire depuis les deux derniers mois. Il était tout aussi vrai que sa propension à étudier une fois chez lui n'était pas non plus bien vive, ce qui se résumait à relire une fois son cours les weekends avant d'aller se permettre quelques heures de distractions bien méritées. Mais pourtant, le jeune homme pensait, actuellement, qu'il était sincèrement en droit d'en vouloir au monde pour ce qu'il vivait. Pour ce que l'on lui forçait à vivre même plutôt, car oui, ce n'était pas seulement une provocation du destin, non ! C'était, surtout et avant tout autre chose ... une provocation du système éducationnel.

Car le jeune homme avait été inscrit de force aux cours du soir. De FORCE ! Il n'avait même pas eut son mot à dire, ni même exprimé éventuellement l'intérêt de s'y présenter, pourtant l'éphèbe avait reçu sa convocation il y a deux jours, l'accueillant comme il se doit alors par un flot de grossièretés. La responsable de cette trahison, il avait mis un peu de temps à la trouver. Il faut dire qu'elle avait été vigilante la garce, profitant du fait qu'ils n'aient pas de cours ensemble la veille pour ne pas lui donner l'opportunité de se plaindre ou de contester cette convocation. Toutefois, dans la matinée, le jeune homme avait finalement acquis l'information cruciale qu'il recherchait, mettant le doigt sur un nom, une professeure qu'il appréciait pourtant, mais qui venait de bien tristement le trahir : Ubechi Kusino.

Professeure de Physique Appliquée... dont la moitié de la classe voulait pratiquer son physique. Il faut dire que cette toute jeune enseignante sortit tout juste de ses études. Tout au plus avait-elle sept ou huit années de différence avec ses élèves, ce qui donnait méchamment envie à certains. Pour ce qui était de Koda, l'idée ne l'avait pas vraiment effleuré, lui qui normalement préfère éviter les soucis immédiats. Par contre, maintenant qu'elle venait de le provoquer ouvertement, il ne comptait pas se débiner. D'ailleurs, ce matin déjà, il s'était présenté à son bureau, document en main, avant de finalement plonger son regard furibond dans les prunelles douces et calmes de l'adulte. Il lui avait demandé des explications, qu'il se doutait qu'elle était à l'origine de cette demande. Tout au plus, l'androgyne s'attendait à ce qu'elle perde un peu le contrôle, qu'elle soit déstabilisée par cette attaque frontale. A la place, elle lui avait sourit avec délicatesse, puis répondu ces mots, qui lui restaient désormais profondément ancrés en tête :

" Tu as de magnifiques compétences Koda, et tu les gâches en en faisait rien. Donc, je te force à étudier. Et je serais là pour te surveiller, sois en certains ! Je refuse que ton talent soit foutu en l'air parce qu'aucun adulte ne décide à te prendre en charge. "

Que répondre à cela ? Rien... Sur l'instant, l'efféminé fut tellement prit de court qu'il ne put avoir la moindre réaction. Il l'observa, béat, avant de regarder la convocation, puis de retourner en direction de sa place, complètement séché. Voilà, le monde était une traînée lubrique, lui un vermisseau sans répartie, et il se retrouvait, le soir, en heure de travail supplémentaire. Quel enfer.

*
*   *

Dans les faits, le jeune homme aux cheveux lilas comptait les minutes. Les cours étaient fini depuis bien longtemps, le soleil s'était couché, et il n'y avait bien que la lumière fade et blafarde des luminaires de la salle de cours pour lui donner encore la capacité de rester éveillé. Il en était à son septième exercice, tandis que son enseignante, elle, était assise à son bureau, visiblement en train de corriger quelques copies tout en tapant il ne savait quoi sur son ordinateur. C'était l'enfer. Il rêvait de son logis, de son chat, et d'une bonne bière. À la place, il voyait qu'il lui restait encore une bonne heure et demie avant de pouvoir oser imaginer rentrer. Le silence était absolu, hormis quelques grincements de chaise, laissant présupposer que l'ensemble du lycée était désormais vide, résumant les deux acteurs de cette scène comme seuls occupants du campus. C'était assez déprimant. Quitte à se retrouver seul avec une femme, le damoiseau aurait préféré être autour d'une table, dans une situation plus intime. A la place, il se faisait garder à l'oeil comme un chaton de quatre mois, cumulant l'insulte à l'ennui.

Le tapotement des touches de claviers lui permettait toutefois de se rendre compte quand elle ne le regardait plus. Cela lui permettait de soupirer sans se prendre une réflexion, ou de se gratter le sommet du crâne sans qu'elle ne lui fasse remarquer qu'ils devraient déjà avoir les réponses. Tout était bon pour paraître un élève modèle pour qu'elle lui lâche la grappe, sans qu'il ne se doute que Mademoiselle Kusino n'avait clairement pas l'intention de le laisser fuir après une seule séquence de travail supplémentaire. Par ailleurs, quand Koda releva son regard en direction de cette dernière, il ne sut dire si elle était fatiguée ou non, pourtant il aurait aimé la voir perdre en vigueur. En revanche, il remarqua avec beaucoup d'amusement qu'elle était suffisamment préoccupée par autre chose pour ne pas se rendre compte qu'elle laissait voir ses dessous au travers de la fente de son tailleur. Une lingerie noire du plus bel effet, très classique toutefois.

Enfin bon, ce fut une observation qu'il ne put faire que sommairement, avant de remettre le nez dans ses études pour encore un moment.

*
*   *

Sa montre se mit à biper, tirant le jeune homme de ses exercices. Il coupa le son de l'alarme, puis avec un long soupir s'étira, cherchant à détendre l'ensemble de ses muscles. Quelle horreur franchement, par bonheur tout cela était terminé ! Rabattant ses membres sur ses feuilles de travail, l'androgyne les rassembla en maugréant encore tout bas, puis tourna son visage vers son enseignante... avant d'ouvrir de grands yeux surprit. Elle ... Elle était endormie ! Couchée sur le bureau, Ebichu Kusino semblait être plongée dans un sommeil si profond que même le bruit pourtant élevé de la montre de Koda n'avait pas suffit pour la tirer de sa torpeur. Honnêtement, il n'en fallut pas plus pour que le damoiseau, la mine ricanante, quitte sa chaise sans un bruit avant de finalement se rapprocher de la nouvelle membre de l'éducation nationale. Dans les faits, il voulait l'observer de plus près, peut-être opérer à une petite vengeance, afin de se libérer du poids qu'il avait ressenti quand il n'avait su rétorquer face à la logique de sa professeure. Ce qu'il découvrit fut... autrement plus intéressant :

Arrivé sur l'estrade, il contempla l'écran de l'ordinateur personnel de son enseignante. Et sur celui-ci, il put non seulement remarquer une image que la morale réprouvait... Mais aussi un long texte dont la nature érotique était absolument indéniable. Ce qui avait été un enfer était en train de se transformer en une occasion en or. Une occasion que le damoiseau se refusait de ne pas immédiatement prendre en main.

Il prit une photo, puis deux. Quelque chose manquait encore pour en faire un outil de chantage absolument fantastique. Alors, délicatement, il ouvrit les boutons du chemisier de sa professeure, pour alors reprendre une pleine série de photo. Il n'avait plus qu'à attendre son réveil, ce qui fut bien trop long à son goût. Prenant une chaise, il la jeta dans la pièce afin de produire un horrible tintamarre, histoire de tirer en sursaut son aînée des songes qui l'occupaient tant.

" Oh bonsoir madame Kusino, désolé, je vous dérange ? Apparemment ce n'est pas la pudeur qui vous étouffe ! "

Il ne manqua pas de jouer prodigieusement la marque de l'outragé, pointant sans aucune honte la poitrine de son enseignante, à peine protégée par son soutien-gorge du regard de l'étudiant.

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Les alentours de la ville / Un acte de Foi { Pv ~ Lizzy }
« le: dimanche 29 janvier 2023, 19:18:23 »
La clef tourne dans la serrure... et coince, encore une fois. Finalement c'était devenu une habitude, il fallait toujours que le jeune homme aux cheveux pastels se reprennent à trois ou quatre fois pour pouvoir ouvrir sa porte d'entrée. Tout était dans le fait de jouer avec la distance de la clef. Un peu trop loin et une des dents, légèrement tordue, bloquait au trois-quarts du mouvement. Pas assez loin et il ne pouvait tout simplement pas déverrouiller l'entrée de son logis, l'obligeant à reprendre depuis le début. Car oui, il se devait de fermer à double-tour, sinon un simple coup de pied dans la porte pouvait permettre de l'ouvrir... Toutefois, une fois fermée à double-tour, il se devait d'opérer la double-action inverse sinon son logis empêchait toute forme d'intrusion, même brutale. Le tout d'un seul trait.

Une fois, pour pouvoir ouvrir, il y avait passé une dizaine de minutes. Maintenant, avec l'entraînement de trois mois complets, ce n'était plus qu'une affaire de quelques millimètres dont la mémoire musculaire s'occupait sans trop de souci. Il avait bien demandé à sa logeuse, une vieille harpie aigrie, de changer la porte, mais cette dernière avait caquetée au téléphone qu'elle n'en avait rien à faire. Surtout qu'elle ne dépenserait pas un centime pour ce taudis, étant donné qu'elle comptait le démolir dans quelques années pour en faire une installation un peu plus grande, mais avant tout bien plus neuve. En soi, Koda s'était simplement dit qu'elle crèverait avant de lancer son projet immobilier, mais il eut l'intelligence de garder cette réflexion pour lui. Ah ! Voilà, la porte venait de produire son premier puis second claquement, informant le jeune homme qu'il pouvait enfin retrouver ses pénates. Un mouvement de poignée et... Il envoie la porte d'un mouvement sec vers l'intérieur, produisant un claquement soudain.

Raspoutine sursaute depuis l'étagère de l'entrée, s'enfuyant vers le fond du petit appartement. Koda avait apprit depuis un moment que son crétin de chat avait la vilaine envie d'aller se balader, et claquer la porte était sa solution toute trouvée pour le dissuader. Au moins, ça lui laissait le temps de se glisser d'une traite dans son logis et de refermer l'entrée avant que son félin ne s'échappe. Enfin, il jette son manteau sur la chaise qu'il avait placé dans l'entrée pour ça, accroche son trousseau au mur, puis observe, juste à sa droite, le petit enclos cuisine. Une vaisselle l'attends depuis hier, et l'envie de s'en occuper frôlait le néant absolu. Au moins, le ménage avait été fait depuis deux bons jours, ce qui faisait qu'il pouvait regarder au-dessus du coin cuisine, vers le fond de son appartement, et observer que nulle vaisselle ni reste de linge sale ne traînait dans le salon. Juste son fauteuil en mauvais état, en partie ouvert, sa table basse en bois, son meuble télé et la petite bibliothèque qu'il avait réussi à agencer pour pouvoir se déplacer dans ces quelques dix mètres carrés sans devoir enjamber quoi que ce soit.

Ouais, il faisait bon d'être chez soi. Raspoutine était monté sur la table basse et le regardait de cet air dont les félins ont le secret, entre reproche et sentiment de supériorité innée. Il eut pour seule réponse de voir son maître fermer la porte à clef, du premier coup cette fois-ci, puis d'attraper son sac et rentrer dans la maisonnée, produisant trois maigres pas pour enfin déposer son bagage sur le canapé.

" Tu sais, un jour, tu vas te prendre la porte et tu vas rien comprendre.
 -  Wwrraaaouuuuh...
 -  Ronchonne si tu veux. T'veux une pâté ? "

Plongeant sa main dans son sac, le damoiseau aux airs efféminés sortit une boîte de huit-cents grammes de pâté au poulet, dont la seule apparition suffit pour mettre le félin en émoi. Finit la bouderie, le voilà qui se jette au sol et file en direction de la cuisine, avant de monter sur la surface séparant les deux parties de l'entrée, cuisine et salon. Puis le matou posa fièrement ses fesses devant les gamelles qui s'y trouvent, attendant son dîner. Le jeune homme aux cheveux lilas se redressa donc et couvrit la bien maigre distance tout en ouvrant la canette, puis attrapa une cuillère à l'autre bout de cette partie "bar" avant de vider l'entièreté du contenant d'aluminium devant son félin déjà visiblement bien nourri.

" Voiiiiiilà, régales-toi donc. "

Au bruit de Raspoutine se jetant sur la pâté, Koda se retourne et file au fond du salon, prenant la porte de gauche pour atteindre un petit couloir. À sa droite, la salle de bain, mais pour être tout à fait honnête, il n'avait pas prévu de prendre sa douche de suite. En revanche, il continue pour aller au bout de ce petit passage et atteindre sa chambrée, dans laquelle il se glisse pour enlever ses chaussures, les jeter dans un coin de la pièce, puis se débarrasser de son haut. La moitié des hommes et des femmes de ce pays se scandaliseraient d'autant d'impudeur, mais il aimait bien être juste en short chez lui, ça lui donnait l'impression d'être libre. Puis généralement, avec le couple de tourtereaux vivant au-dessus de chez lui, qui ont tendance à vivre nus (il le savait pour avoir osé un jour leur demander un peu de farine), qui donc passent leur vie à surchauffer leur appartement, il ne faisait jamais suffisamment froid dans son propre logis pour qu'il se sente le devoir de se couvrir. Bon, parfois, le damoiseau s'emmitouflait dans un gros plaid, mais ça c'était plutôt une affaire de confort. Et tiens, en parlant de confort...

Il passa par-dessus le lit et se retrouva devant son armoire, dont il tira l'épaisse couverture douillette. Il n'avait pas cours demain, ni d'obligations, ce qui était un peu le résumé de ses journées, aussi il allait se poser dans le salon et glander. S'enroulant donc dans son cocon de douceur, il fait le chemin retour, passant du lit au sol, esquivant le coin de son bureau, puis retraversant le couloir pour alors se jeter sur le canapé comme le ferait une otarie en pleine séance de relaxation sous le soleil. Le vieux canapé se permit un couinement de détresse que le jeune homme ignora promptement, préférant étendre le bras pour attraper la télécommande de la télévision, puis d'entamer une petite observation de ce qui passait en cette heure de la soirée. Tiens, d'ailleurs, la lumière des lampadaires à l'extérieur le gênait. Il se redressa donc un court instant pour tirer ses vieux rideaux, puis se permit un nouveau mouvement de baleineau pour retrouver sa confortable position. Un petit peu de zapette fut suffisant pour qu'il trouve un film d'action à la noix, le genre de spectacle dont on profite en éteignant son cerveau... Puis il reposa la télécommande sur la table basse, profitant pauvrement de sa soirée, non sans laisser échapper un bâillement.

" Pffrrr, les cons, on voit que c'est une marionnette ! "

4
One Shot / Pour une fois qu'on gagne à passer par la case prison. (Pv ~ Siraye)
« le: mercredi 11 janvier 2023, 20:14:01 »
Koda n'avait clairement pas prévu de se retrouver ici.

Honnêtement, il n'avait même pas eut un jour l'idée qu'il se retrouverait dans une situation suffisamment aberrante pour qu'il n'ai plus le droit à sa liberté d'être.

Mais que s'était-il passé ? Eh bien dans les faits il se revoyait bien, là, en fin de journée, rentrer chez lui d'un pas lent avec une de ses sucettes au bec. Il avait passé une matinée à se prendre la tête sur les épreuves maladroites produites par son professeur de mathématiques appliquées, puis une après-midi à enchaîner les cours de faculté avec le déplaisir de voir les choses devenir de plus en plus difficiles à ses yeux. Littéralement, à ses yeux. Le ronflant des discours tout prêt, les paroles interminables des professeurs, les attaques plus ou moins directes envers ceux qui ne produisaient pas les efforts attendus... Tout cela l'avait lentement amené à perdre l'ensemble de sa concentration. Aussi avait-il lutté avec une somnolence relativement aiguë pendant les deux dernières heures. Prier de rester éveillé ne l'aida point, se mordre la main pour que le sommeil ne l'emporte pas non plus. Tout u plus avait-il dût attendre en dodelinant de la tête que la purge soit terminée, cela afin de prendre un grand bol d'air frais, puis de se diriger vers ses pénates avec l'espoir de pouvoir à nouveau y purger son besoin de solitude.

Pourtant il n'avait pas tenu plus d'une heure dans son petit appartement. Allez savoir pourquoi, mais dans le fait d'être écrasé entre ces quatre murs, il y pressentait une forme absolue d'insatisfaction. Sûrement le fait que d'avoir passée une journée moisie l'avait amenée à être plus sensible à son habituel isolement ? C'est avec cette idée en tête que le jeune homme avait enfilé son blouson, remis ses baskets, puis quitté son lieu de vie pour aller trouver un coin agréable où passer le début de soirée. Dans la résidence où il se trouve, point de petits coins sympas pour le divertissement, ça c'est un fait. En revanche, une marche légèrement soutenue permet en un peu plus d'une dizaine de minutes de trouver quelques bars et autres cafés qui offrent le plaisir d'une collation à bon prix. Aussi, le damoiseau en profita pour fumer une de ses cigarettes, puis la jeta nonchalamment dans une poubelle une fois les rues commerçantes atteintes. Plus qu'à jeter son dévolu sur une enseigne, surtout qu'il n'a pas vraiment d'exigences ou d'habitudes, aussi ... Il se laisse aller au hasard, entrant dans un bar nommé "Le Bout en train", et y commander sa première consommation sans trop faire de manières. Le regard du serveur manqua l'agacer, mais les cons sont légions en ce monde, aussi laissa-t-il couler.

C'est alors que ça devenait flou.

Koda se souvenait parfaitement avoir prit plus d'un verre. De là à pouvoir les compter, c'était une toute autre affaire. En tout cas, tout cela l'avait mené à avoir tellement chaud qu'il avait fini par décréter que son blouson était de trop ! Il l'avait jeté comme un malpropre dans l'allée du bar, occasionnant une discussion avec le serveur, dont le contenu lui était encore assez embrumé. Il ne se souvenait même plus de ce qu'il avait put lui dire, sûrement pas grand chose de bien cordial, encore plus qu'il l'avait bien vu loucher sur son débardeur. Punaise oui ! Oui ! C'est ça, il s'en souvenait, il avait dû lui sortir, à un ou deux mots prêt, quelque chose du genre :

" QUOI !? T'as envie d'voir mes nibards ? Pas de bol, j'en ai pas, merdeux ! "

Rien que d'y repenser manqua le faire rire. Ouais l'alcool n'était sûrement pas la consommation qui lui permettait d'être le plus sympathique, mais au moins il aimait bien la manière dont il avait de réagir dans ces moments là ! Peut-être que d'avoir osé enlever son débardeur au milieu de la pièce, devant l'air goguenard, presque bête du serveur, n'avait par contre pas été la plus sainte et saine des idées. C'est d'ailleurs sûrement ce qui avait provoqué le cri indigné d'une femme dans la pièce, puis mené à .. à... Mais bon sang mais oui, voilà pourquoi la police avait débarquée ! Ah merde oui c'était effectivement stupide comme situation. C'est vrai que l'éphèbe ne s'était clairement pas douté des retombées de ses actions ! Encore moins qu'on débarque alors qu'il était complètement ivre pour lui mettre les menottes aux poignets parce qu'il aurait fait preuve "d'exhibitionnisme". C'est terrible que l'on ne puisse plus faire le moindre écart dans cette foutue société, c'est bon, il avait juste fait une petite erreur franchement !

Dans les faits, les flics en avaient bien eut rien à faire. Après un entretien rapide, et vu son état, il était clair qu'il allait finir en cellule de dégrisement, alors même qu'il commençait déjà à redescendre de son petit nuage. Faut dire, les types qui étaient venus le récupérer avaient de la poigne, ses poignets le faisait suffisamment souffrir pour qu'il n'ai put en douter ! Et la douleur est certes parfois nécessaire, mais dans le cas présent, ça n'avait qu'eut le don de le ramener plus abruptement à la réalité.

Alors voilà, après un long trajet en voiture, il était dans ce hall gris, la main attachée au pied de table, tandis qu'une flicette traversait le rapide rapport que lui avait fait son collègue. Elle ne lui adressait pas un mot, se contentant de s'assurer que les formalités avaient bien été exécutée. Elle ne lui demanda ni son âge, ni son nom, même pas son sexe. Soit les policiers d'avant l'avait demandé à Koda sans même qu'il n'en ait le souvenir, ce qui l'inquiétait un peu sur sa mémoire à court terme... Soit ils avaient trouvés sa carte d'identité et s'en étaient servis pour remplir le formulaire. Pourtant, si la seconde possibilité paraissait la plus fiable, elle allait vite prouver qu'elle ne pouvait être vraie, et pour cause : Son examen finit, la policière s'approcha du damoiseau en train de recouvrer ses esprits pour déverrouiller sa menotte, puis l'attraper par le bras pour le sommer de se lever. Bon, il avait suffisamment d'ennui, il n'allait donc pas lutter en plus contre une personne faisant partie des forces de l'ordre. Autant s'assurer d'avoir encore un peu plus d'emmerdes au lendemain. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manqua quand elle se permit un :

" Allez poulette, lève-toi. T'as pas d'bol, les cellules de dégrisement sont déjà pleines ! Donc tu vas avoir le droit de côtoyer ta première criminelle, soit fière !
 -  Mais ... Mais j'suis pas une gonzee...
 -  WOH, tu la fermes petite pute ! M'oblige pas à te calmer ! "

A la bonne heure. Koda se tût et attendit simplement qu'on lui fasse traverser deux corridors et une jolie porte tout en barreaux de fer épais. Bon dieu, c'était glauque. Mais avantage certain, ça ne devait pas souvent arriver qu'une personne soit dans le coin, les cellules étaient toutes vides ! Par contre, ça n'allait pas être le grand confort : Tout au plus y'avait-il ici des bancs, trop larges pour y être bien assis, pas assez long pour s'y coucher afin de bien y dormir. Ah, et des toilettes dans un coin de la pièce, mais pas de miroir. Et toutes les cellules étaient identiques, autant dire qu'on ne pouvait se tromper sur le confort qui allait aller avec la nuitée. En tout cas, arriva enfin la fin de son voyage, la grossière dame qui le traînait depuis l'accueil prisonnier l'attrapant pour le coller au barreau, vérifiant une dernière fois qu'il n'avait rien en poche. Une fouille désagréable, mais qui permit au jeune homme de distinguer, un court instant, la forme qui se trouvait au fond de la cellule. C'était ... une femme ? Attendez, on venait vraiment de le faire entrer chez les minettes ? C'était quoi cette farce ?

... Et en même temps ...

" Rien dans les poches de ton short... ni sur les flancs... Et j'touche pas les adolescentes, sans façons ! Allez, du nerfs, rentre ! "

Poussé par une force particulièrement indélicate, Koda manqua s'envoler dans la pièce plus que d'y rentrer ! D'ailleurs, la fin de son arrivée se termina sur les genoux, afin de ne pas finir tête la première sur le béton lisse constituant le sol.

" J'vous laisse entre minettes, j'ai autre chose à foutre que de vous garder à l'oeil. Veillez juste à la fermer, si j'vous entends, ce sera pas avec douceur que j'passerai vous calmer. "

Koda retint un simple mais honnête "connasse" sortir d'entre ses chicots... Avant de lentement se relever, observant la policière partir. Ouais, avec tout ça, l'alcool avait bien perdu de son effet. Le plaisir de la soirée quant à lui l'avait définitivement quitté, à tel point qu'il n'eut même pas l'idée de saluer sa seule et unique compagne de cellule. Quel goujat !

5
Bonjour et bonsoir à toutes et tous !

Koda entre en scène, et il est fort prêt à vous surprendre, c'est le cas de le dire ! Ce jeune homme aux airs biens féminins a la haine du monde, du mal avec son corps, mais aussi compris que de toutes manières, il n'était pas ce qui fait rêver autrui en terme de compagnon de vie !

Alors, entre ses émotions et son ego surdimensionné, bien des choses sont possibles ! En voici tout un lot, bien sûr non-exhaustif :


Sans contrefaçon : Qui que vous soyez, forme d'autorité ou égal, vous avez le malheur d'empêcher le jeune homme de faire ce qu'il veut parce que vous le prenez pour une femme. Il peut vous en vouloir et insister, quitte à agir sottement... Ou même vous en vouloir et vous le faire payer ! En tout cas, il n'acceptera pas de courber l'échine sur une telle injustice !


Cuteness overload : Loin d'être inconscient de ses charmes, le jeune homme sait qu'il peut obtenir beaucoup de choses grâce à son délicat minois. Préparez vous à une rencontre haute en couleur si vous tombez dans le piège, il n'hésitera pas à vous faire les yeux doux pour obtenir tout ce qu'il peut chopper, boissons, vêtements et crèmes glacées.


L'anti-heros : Koda ne manque pas de courage... Quand il s'agit de se comporter avec d'autres intérêts derrière la tête. Parce que non, sauver la veuve et l'orphelin, c'est pour les crétins. Alors si vous êtes en danger, en pleine poursuite avec des gredins, ou en train de vous faire racketter, il sera là... Mais vous avez bon intérêt de lui rendre la pareille !


Perfect Metropolis : Alors bon... Débarquer dans un autre monde, loin de tout, avec des super-robots et des femmes partout, c'est extrêmement troublant. Dangereux aussi pour un homme, mais... Pas pour quelqu'un aussi beau, voire même plus beau, que bien d'autres femmes. Tekhos metropolis, c'est le pied, et sûrement le meilleur endroit pour qu'il mette enfin son troisième bras à l'épreuve ?


Sweet dreams : Les illusions, les rêves, la magie... Dans les faits, Koda n'y connais rien, mais ne le pensez pas pour autant sans défenses. Imaginez donc ce qu'il pourrait vous arriver si vous osez jouer avec une essence aussi avide de chair que la sienne ? A moins peut-être que ça ne soit votre objectif dès le départ ?


Fêtes de famille : Le jeune homme étant ce qu'il est, a savoir capable de bien des bassesses, soyez certains des dangers éventuels de le rencontrer en compagnie de vos sœurs, cousines et mères. Avec un peu de chance, il n'en draguera qu'une... Dans le pire, il saura utiliser toute sa perfidie afin de s'amuser avec tout le monde, quitte à les monter les unes contre les autres.


La case prison : Forcément, quant on boit, fume, et à plus de la vingtaine, ça arrive de finir dans une cellule pour quelques temps... Sauf qu'il a été foutu chez les femmes ! Cons de poulets ! Enfin, compagne de cellule ou petite flicette imprudente, disons que la première un peu sotte pour se laisser enfermer avec lui comprendra vite le désavantage d'une nuit complète loin des yeux et oreilles indiscrets.


Complexes complexes : On ne va pas dire, mais le jeune homme n'est pas le plus a l'aise avec lui même ! Alors peut-être que vous serez l'âme chaleureuse qui l'aidera à se sentir mieux... Mais vous y risqueriez vous, sachant qu'un rien peu le faire vriller sur ce genre de sujet ? En tout cas, cela promet de sacrées discussions !


Indécences et audaces : Quand faut y aller... Koda a pété les plombs définitivement, se faisant passer de A à Z pour une femme, afin d'approcher ce qu' il désire tant. Vestiaire des femmes, métro féminin, boutique de lingerie... Le seul et unique but est de pouvoir relâcher un peu la pression, et sûrement aussi ses testicules... Mais qu'arriverait-il si il se faisait chopper ?




Voilà déjà un petit lot d'idées qui me passent par la tête. Bien sûr, il y a mille autres possibilités selon vos propres persos, n'hésitez donc pas à venir me mp si vous êtes curieux et intéressés ! Nous trouverons l'histoire parfaite pour tout le monde !

Bonne journée ou bonne soirée !

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Prélude / L'Homme de Schrödinger [Keiralidé]
« le: mercredi 28 décembre 2022, 23:12:07 »
Identité : Köda Hirobe
Âge : 21 années
Sexe : Est un homme sous tout abord... Même si ça ne remarque pas au premier coup d'oeil.
Race : Humain, foncièrement, naturellement, pis c'est pas comme si quoi que ce soit d'autre existait hein ?
Sexualité : Hétérosexuel, n'en déplaise à tout ceux qui prennent ses courbes délicates pour une preuve de féminité.

Physique :

Köda, c'est un peu ce damoiseau que l'on ne peut croire homme. Dans les faits, rien ne l'empêche de le démontrer une fois qu'il se trouve dénué de tout habit, mais généralement il ne cherche pas à se dévêtir devant chaque badaud. Alors que voit-on dans la majorité des cas ?

Eh bien, il y a cette jolie peau de pêche, dénuée de marques, dont le satin est si agréable au toucher que plus d'un camarade de classe a sût le chambrer quant à son éventuel entretien. Malheureusement, pas de crème exfoliante ni de gomme adoucissante pour atteindre un tel résultat, seulement son savon tout en un, dont la seule particularité sera de laisser derrière lui une douce odeur de lavande. Cette peau douce donc, dont nous parlons déjà, se trouve sur un corps d'une certaine minceur, légèrement soulevée par des muscles fins, signe d'un entretien physique guère excessif. Il a bien tenté de se faire grossir une fois, espérant que des formes plus rondes puissent éventuellement lui faire perdre ses atours bien efféminés, mais... Il n'arrive guère à gagner du poids. Un jour, il a crû avoir gagner un peu de poitrine. Pas du pectoral, hein !? De la POITRINE. Cela l'a vite amené à cesser cette pitoyable tentative de changer de physique.

Dépassant, sur la pointe des pieds, le mètre soixante-dix, le vingtenaire se convainc comme il peut qu'il n'est pas si petit que ça. Les chaussures compensées ont aussi parfois la chance de le laisser se bercer d'illusions. En tout cas, il assume la taille qu'il parvient tout juste à obtenir en trichant de toutes les manières, suffisante pour lui permettre de plonger ses grands yeux bleus dans ceux de ses éventuelles moqueurs. Parce qu'il faut savoir qu'avoir des traits féminins, ça a le don de créer énormément d'attention. La plus mauvaise des attentions, surtout à Seïkusu. Donc quand un type un peu trop enjoué lui attrape une de ses fesses dans le métro, ou qu'un blaireau tente de l'insulter en le draguant ouvertement, il ne reste à Köda que de lui mettre son front dans le nez, puis son genou dans les parties, avant de l'engueuler copieusement. Enfin... Une fois il ne s'est pas demandé si ses fins sourcils froncés durement, ses magnifiques yeux aux longs cils et sa bouche aux lèvres délicates crachant toutes les pires insanités n'avaient pas parfois le don... d'exciter plus encore ses harceleurs qu'autre chose. Dans tout les cas, il ne va pas les laisser s'en tirer comme ça.

Cherchant tant bien que mal à lutter face à son image de jeune femme aux yeux des odieux mâles pleins d'hormones, il entretient sa chevelure afin de ne jamais les avoir trop longs. Originellement noires, il eut même la volonté de les décolorer il y a peu afin de créer un nouvel effet, mais l'erreur fut fatale : Là où il souhaitait avoir quelque chose de pétant, une couleur forte et voyante qui aurait pu repousser les intérêts des autres membres de son sexe... Voilà que ses tifs n'ont même pas tant voulu perdre de couleur, tant et si bien qu'il se retrouve désormais avec un espèce de violet dont il ne semble plus pouvoir se dépêtrer. Autant dire qu'il a eut tout faux. Résultat, tout ce qu'il lui reste pour défendre sa nature de jeune homme adulte est une manière de se vêtir à la garçonne, oscillant entre des débardeurs, des shorts, quelques pantacourts, de vieux hoodies et une ou deux vestes. Baskets au pied, ou chaussures compensées quand il a envie de se sentir plus grand, encore une fois.

Voilà, peu ou prou, ce à quoi ressemble notre jeune homme au commencement de sa vingtaine. Plus féminin que certaine dame, plus délicat et sophistiqué que certaines lycéennes... Toujours en opposition avec son corps et pourtant ... méchamment en proie à ses propres hormones.

Caractère :

Car il est et reste un homme, un vrai, il en veut, dieu qu'il en veut. Köda est dans une quête contre le monde, contre lui-même, et contre ces foutus 108 divinités qui l'ont foutu dans un corps de gonzesse ! Il avait bon espoir à son adolescence que ses traits fins et ses airs délicats auraient put lui permettre de se rapprocher de camarades intéressées, mais non, au contraire ! Il a connu les jalousies de tout le monde, trop proche des femmes d'un côté, trop beau de l'autre. Köda, c'est quelqu'un qui n' jamais eut sa chance, qui en a marre du monde dans lequel il vit, et qui souhaiterait, POUR UNE FOIS, reprendre le dessus sur sa vie pour enfin sortir de ce terrible cadre qui, pourtant, fait dans bon nombre de manga un malheur ! Tien d'ailleurs, il déteste les mangas, la bande dessinée aussi, le simple fait de voir un nichon, qu'il soit censuré ou non, a tendance à le mettre dans un état bien trop évident pour qu'il supporte encore de se faire taquiner ainsi.

C'est donc un jeune adulte qui veut faire des rencontre, mais qui n'y parvient pas. Le manque de tact est légion sur sa langue, les difficultés d'accroches aussi. Difficile de réussir à attirer le regard ou les désirs d'une jouvencelle quand le premier muscle exubérant prend immédiatement le dessus dans l'esprit de la dame en quête d'animalité soudaine. Peut-être, oui, a-t-il tendance à beaucoup trop réfléchir, surtout que dans l'espoir d'impressionner, il a la mauvaise tendance de tenter de se mettre tout particulièrement en avant. Et les fanfarons n'ont pas toujours bonne réputation. Pourtant, il peut avoir  un beau langage, l'esprit vif, non sans parler d'une certaine vivacité d'esprit qui lui permet de sortir de bien belles répliques. Tant que tout cela ne l'amène pas à déraper mollement dans l'égocentrisme et l'agression verbale gratuite.

Malheureusement pour lui, il est calculateur. C'est rare qu'il agisse de bon coeur, sans arrière pensée, si bien que toutes les meilleures actions de sa part se feront toujours dans le but d'obtenir quelque-chose en échange. Au moins cela a l'avantage de le forcer à agir, en toutes circonstances, tant et si bien qu'on peut voir Köda comme quelqu'un de téméraire sans trop se mouiller. C'est le cas, l'impulsivité existe chez lui. Dans le feu de l'action, il fera sans réfléchir, puis contemplera les résultats avec plus ou moins de dépit.

Autrement, il cherche à profiter des plaisirs de la vie. L'alcool est un bonheur qu'il ne maîtrise pas encore, mais dont il se permet avec joie la consommation, tandis que le tabac est un premier met dont il apprécie l'usage raisonné. De toute manières, il ne supporte pas que le goût lui reste sur la langue, aussi il compense cette faiblesse en suçotant diverses friandises, de toutes manières ce n'est pas comme si il gagnait le moindre gramme. En revanche, il n'a malheureusement pas la joie de pouvoir partager ces péchés mignons avec qui que ce soit. Généralement solitaire, il a accepté que le monde ne vaudrait pas lui donner de coup de main, donc il a abandonné l'idée de se faire des amis. Puis bon, les potes, ça va deux minutes. L'amitié c'est bien sympa, mais ça suce pas la bite. La pornographie non plus d'ailleurs... Misère.

Histoire :

Dans les faits, fils d'une bonne famille de Kyoto, le petit Köda n'a jamais vraiment eut à se poser la question du besoin. Sa vie d'enfant ne fut que le cumul long et monotone d'une histoire banale, dans lesquels ses parents prirent soin de lui, que le voisinage le trouvait trognon, tandis que lui-même ne s'occupait guère de ce genre de trivialités, cherchant simplement à découvrir le monde qui l'entourait. Les sucreries furent sa première passion, comme de nombreuses autres enfants, et comme beaucoup d'autres, ses parents eurent à lui limiter cette consommation, s'assurant qu'il ne gardait pas là, cacher dans sa chambre, quelques terribles bonbons pour s'en empiffrer le soir. L'école ? Une trivialité, il était un gamin malin, il savait qu'apprendre saurait lui permettre d'amadouer un peu ses parents via les attentes qu'ils avaient à son égard. La vie amicale ? Il avait des copains, qui furent oubliés quand il arriva au collège, comme souvent.

Une banalité sans nom donc. Dans les faits, son histoire trouva un peu plus de chamboulement quant tout le monde autour de lui commença à grandir, à se typer. Les filles commençaient à avoir des formes, les garçons du muscle, mais surtout.... Les amours des uns et des autres commencèrent enfin à mettre un peu de piquant dans le quotidien de tous.

Tous... Sauf lui.

Köda se glissa lentement, mais sûrement, dans cette ligne intermédiaire où personne ne savait vraiment si il était fille ou garçon. Trop frêle pour un homme, trop vulgaire pour une fille, trop... bizarre. Si la solitude n'était pas encore au goût du jour par le bienfait de précédentes amitiés, il ne fallut pas longtemps pour que cette étrangetés physique ne commence à lui porter certains préjudices. Des activités simples, comme le sport ou le théâtre, devenaient étrangement des instants perturbants, maladroits, où sa position fut sans cesse remise en cause. L'on ne pouvait pas lui faire prendre une place d'homme dans une équipe, ni lui donner le rôle de vaillant héros. Mais ce n'était guère plus possible de lui faire porter une robe, ou de le laisser jouer dans l'équipe féminine. Pourtant tout cela ne l'importuna pas plus que le premier coup de couteau de sa vie. Lui, il espérait l'amour. Et l'amour le cueillit par la racine, l'arrachant de ses rêves les plus doux.

Il reçut une lettre un bon matin, quelqu'un voulait lui offrir le feu de sa flamme. Il espérait tout, les premiers baisers, les délicates mais tendres étreintes. Il ne s'attendait pas en revanche que sa prétendante... soit un prétendant.

De deux ans son aîné, un lycéen lui avait déclarer son amour. Lui répondre qu'il était absurde que ce soit le cas parce qu'il était aussi un homme était en soit indélicat, aurait même put être dramatique si le damoiseau éprit en avait eut conscience dès le départ. En un sens, ce ne fut pas le cas... Cela n'ôta en rien la peine de coeur de l'un, ni la terrible vérité que prit l'autre en plein visage :

On le prenait pour une femme.

Cela ne changea guère au lycée, mais désormais dans un nouveau milieu, les choses furent d'autant plus compliquée. Loin de toute ancienne relation, son androgénie ne fut pas pour plaire à la grande majorité de ses camarades, non sans parler des autres classes. Il était à la fois étrange, mystérieux... Et insupportable. Pourquoi ? Car tout ce cirque se mit lentement à aigrir le jeune homme. Il n'espérait que normalité, croissance et changement. Il n'en obtint rien. Les jeunes femmes de sa classe le voyait comme un éventuel voleur de petit copain, tandis que ses potentiels compagnons de blagues vaseuses et d'histoires de culs le percevait comme un type qui jouait un double-jeu pour mieux s'attirer les bonnes grâces des minettes. Un carnage qui l'amena lentement sur le chemin de l'agressivité généralisée et des tentatives désespérées, en tout cas rien qui ne lui permit d'arranger son portrait auprès des autres. Ainsi, ses années d'études furent un calvaire, jusqu'à ce qu'il obtienne enfin son diplôme, non sans avoir eut le droit à une année finale sous les huées et les moqueries. Autant dire que sa foi en l'humanité en avait prit un coup.

Avec rancoeur, il présenta le souci à ses parents, omettant bien entendu de parler de ses plus gros tords dans l'histoire. Soutenant donc qu'il avait besoin de changer d'air, il entama de les convaincre de l'envoyer dans un complexe universitaire loin de la grande ville. Jetant son dévolu au hasard sur une ville du nom de Seïkusu, il s'assura d'avoir suffisamment de billes pour tenir un argumentaire correct, prétextant notamment les cours d'un professeur reconnu dans la section biologie, espérant que cela lui permette de définitivement leur prouver qu'il avait un vrai projet d'étude, suffisant en tout cas pour qu'il parte avec de quoi vivre en poche. L'ensemble de son passé était déjà une raison suffisante aux yeux de ses parents pour qu'ils acceptent, mais les propos qu'il ajouta les amenèrent à considérer d'autant plus la situation. Après un petit mois, ils lui offrirent la possibilité de quitter la maison familiale, trouvant un petit appartement où il pourrait vivre sans trop de souci tout en poursuivant ses études.

Son entrée dans ce dernier fut calme, sans autre forme de crainte que celui de devoir encore prouver sa nature masculine à son entourage. Par bonheur, ce ne fut pas le cas, la vieille qui vivait en dessous étant complètement aveugle, tandis que le couple vivant au-dessus de lui semblait être bien trop occupé à procréer pour avoir vraiment l'envie de rencontrer leur nouveau voisin. Le bruit ... Il dut s'en accommoder, tout simplement. Il prenait soin de travailler ses cours en dehors de chez lui, dans des cafés la majorité du temps, tandis que ses retours chez lui devenaient juste un peu plus tardif. Au bout de deux ans, il adopta même un vieux chat de gouttière qui traînait dans le voisinage, qu'il manqua renier deux semaines plus tard quand celui-ci lui rappela que même les matous savaient se faire plaisir. Il lui pardonna par simple bonté de coeur, puis lui fit couper les couilles et pucer sous le nom de "Raspoutine". Et c'est ainsi que sa vie se poursuit jusqu'à maintenant, avec les molesteurs dans les trains, les minettes qui ne le regarde même pas... Et son chat qui lui a mit un but à la première mi-temps avant de se prendre un carton rouge.

Comme quoi, ses péripéties masculines sont encore loin d'êtres terminées.



Autre :
Illustration par Karonaru

Comment avez-vous connu le forum ?
J'suis un intermittent du fo'

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