Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Siraye

Pages: [1]
1
Vous nous quittez déjà ? / Besoin de repos.
« le: mercredi 31 mai 2023, 05:22:10 »
Bonjour,

Après mûres décisions, j'ai décidé de poster un absence !

C'est vraiment la pagaille dans mon irl et je suis épuisée. J'ai besoin de retrouver un rythme stable et un peu de sommeil. Essayer d'être frais après 3h de sommeil pour le travail c'est pas simple.

Je reviendrais vers début juin, je pense, encore plus en forme !





2
Les terres sauvages / Voluptueuse célébration. - Alphen
« le: jeudi 11 mai 2023, 08:10:45 »
« L’invitation est parvenue jusqu’au roi Alphen ?
- Saphielle s’est chargée de la lui remettre en main propre. Et pas que… Si tu veux mon avis.
- Je me passerais de tes commentaires, Arryn.
- Si tu ne te détends pas, tu n’arriveras pas à en profiter !
- Mon devoir n’est pas de profiter mais d’accueillir le Roi, ronchonna agacée Lyrei. Cela fait quelques dizaines d’années qu’il ne nous a pas rendu visite, que dirait-il si l’hospitalité se faisait médiocre face à sa dernière visite ?
- Qu’il est simplement heureux d’être présent ?
- Tu m’agaces. »

De petites cernes avaient fait leur apparition sous les pupilles étranges de Lyrei. Ses nerfs atteignaient leur terme avec l’agaçante Arryn qui ne comprenait guère l’ampleur de son devoir.
Son pas s’accélérait à travers les ruines parées de quelques décorations printanières ; sa pénible cadette ne la lâchait pas, emboitant son pas.

« C’est la première fois que la tâche t’est confiée, intervient cette fois-ci Saphielle, au détour d’un couloir. Tout le monde commence quelque part, Lyrei. »

A ses côtés, Siraye demeurait silencieuse. Elle était l’une des plus jeunes et connaissait bien mal ce roi et l’amitié noué entre son Royaume et l’Ordre. Pour ne pas dire qu’elle n’avait que peu d’intérêt à sa visite ou face aux festivités.

« Arryn, Siraye a besoin d’aller chercher quelques plantes médicinales. Veux-tu bien l’accompagner ?
- Bien entendu ! »

La ruse de Saphielle libéra Lyrei de son épine pour refourguer à la cadette son impétueuse aînée. La brune n’osa guère protester mais un service lui serait valu ! Elle pouvait en être certaine.

« Quand arrive le Roi ?
- Il ne devrait plus tarder. Quelques affaires l’ont pressé et il n’a pas pu m’accompagner jusqu’ici. Isarrel s’occupera de l’accueillir, ne t’en fais pas. Montre-moi ce qu’il te reste à terminer. »

L’elfe aux pupilles écarlates eut tort de croire en ses propos. Isarrel était bien connu pour être tête en l’air et ne suivre que ses envies de l’instant. Prise dans une peinture, avec quelques pigments naturels, sur un mur à moitié effondrée, la créature avait oublié sa tâche primordiale.
Lyrei, aveuglée par sa fatigue et la pression pesante, ne prit pas non plus garde à ses propos.

Par chance, à l’entrée spectaculaire des ruines, Kaylin, la plus jeune, s’était postée dans une ravissante étoffe ébène. Quelques jours plus tôt, de la bouche de son amie, Aurae, une véritable commère indiscrète, elle avait appris la venue d’un Roi ! Sans connaître plus à son sujet, son seul titre suffisait à attirer l’attention de l’orgueilleuse elfe. Pour être la première et seule à obtenir ses faveurs, la rousse prit la peine de perdre sa complice dans le dédale de ruines.

La silhouette de la fée se dessinait au loin. Un ravissant sourire vint orner ses lèvres. Quand Alphen fut presque à sa hauteur, dépassant le brouillard protecteur des ruines enchantées, elle se fendit d’une élégante révérence.
S’il devait connaître les plus anciennes, le visage de Kaylin se dévoilait pour la première fois à l’invité d’honneur.

« Bienvenue, Votre Majesté. »

3
Les contrées du Chaos / Coup de chance. - Serenos
« le: jeudi 27 avril 2023, 20:23:01 »
« Tu as entendu la nouvelle ? Terrin a vu une bête immense dans la forêt, l’autre jour ! Une énorme ombre… Il a eu du mal à distinguer sa forme mais elle ferait au moins vingt mètres de haut !
- Vingt mètres ? T’es vraiment con ! »

La discussion des ivrognes suit son cours paisible. Les affabulations se succèdent, surrenchéries par l’exagération de chacun. Le sujet principal reste cette étrange créature, aperçue au cœur de la forêt. Cette dernière est un lieu de chasse et de cueillette pour les habitants, à l’orée de ses grands et majestueux conifères. Elle est source de nombreuses rumeurs et mythes depuis de nombreuses années. Elle alimente les histoires destinées à effrayer les enfants turbulents. Pour les habituées, cette conversation est habituelle. A chaque fois qu’un ivrogne s’enfonce dans les bois, de nouvelles et supposées créatures apparaissent, d’immenses dangers sont relatés.

Malgré la musique, à une table des soûlards, une mystérieuse silhouette écoute leur conversation. Elle est installée, dans le fond, contre un mur usé. Une cape couvre sa peau pâle et tombe sur son visage discret. Ses pupilles céruléennes se perdent dans le liquide ambré, au creux de ses mains. Siraye n’a jamais été adepte des boissons alcoolisées… Mais on lui a souvent affirmé qu’elles sont un parfait moyen d’oublier ses soucis. Dans ces lieux animés, la solitude étreint toujours son cœur meurtri et les murmures des défunts résonnent contre ses oreilles, telle une vive malédiction.

De monstrueuses cernes trônent sous son regard éteint. La fatigue commence à lui peser ; ses muscles s’engourdissent. Elle a fui précipitamment pour se trouver dans l’inconnu. Si quelques mois auparavant, l’elfe désertait les lieux vivants, elle sait aujourd’hui y trouver des informations essentielles, de la bonne nourriture et un peu de repos mérité dans un véritable lit. A force d’avancer, de repousser les limites de son endurance, son corps refuse de répondre.

Peu à peu le sommeil l’enlace. Sur la rude table en bois, la voyageuse s’assoupit, épuisée. Quelques minutes plus tard, l’adorable serveuse vient à sa rencontre pour la sortir de sa torpeur.

« J’ai fini de préparer la chambre ! Votre bain est prêt.
- Merci… Cette bête dont il- »

Siraye se fait tout de suite coupée.

« Ne vous en faites ! Ce ne sont que des histoires d’ivrognes. Nous aurions déjà été prévenu si une telle chose se baladait ! »

Par les autres villages par exemple. Sauf s’ils ont subi le courroux de cette mystérieuse créature.
L’elfe prit le parti de croire la serveuse et l’avis général niant ses rumeurs. Elle passe pour la première fois, une nuit reposante sans qu’un cauchemar ne la trouble.

*
* *

Siraye n’aurait jamais dû balayer les allégations des ivrognes si facilement. Au moins, un soupçon de méfiance lui aurait permis d’observer les signes avant-coureur de la menace. Ses branches cassées, cette odeur étrange ou encore son instinct qui s’alarmait. Or, elle s’est aventurée confiante dans la forêt épineuse. Reposée par un bain chaud et une nuit paisible, comme elle n’avait plus connue depuis des mois, l’elfe s’est faite insouciante et assurée dans sa démarche. Traverser la forêt ne serait qu’une étape rapide à franchir. Elle eut cru.

Quelques minutes plus tard, à peine, l’elfe tente d’échapper à un basilic, anormalement gros et féroce, entouré d’une mystérieuse brume noire. Rien dans son comportement erratique ni dans sa carrure n’inspire confiance. Au mieux de sa forme, le repos lui permet de fuir et d’esquiver sans être capable de distancer la bête. Contrairement à ses sœurs, elle n’a jamais été douée ou réceptive aux armes de mêlée. De façon générale, les gardiennes étaient de farouches guerrières tandis que Siraye, à côté, fait tâche, maîtrisant uniquement son arc.

Il lui accorde de nombreux désavantages quand un serpent si gros la poursuit avec ardeur. Elle a beau mettre entre eux de nombreux obstacles : rochers et arbres ; rien n’arrête sa course effrénée. L’elfe des bois glisse sous un immense rocher. Les crocs de la créature cognent contre la paroi solide dans un cliquement strident. Elle se faufile mais la bête la trouve et prend l’avantage. Peut-être est-ce le moment de périr ? Les fantômes de son passé arrêteront de la suivre, elle sera libérée de sa mission.

Siraye n’arrive à s’y résoudre et sort une petite lame de son étui pour la planter entre deux épaisses écailles noircies.

4
Les contrées du Chaos / La Baignade. - Jason
« le: mardi 11 avril 2023, 00:38:22 »
Les vastes ruines millénaires habitées par l’Ordre elfique sont entourées d’une forêt luxuriante et enchantée. Certains des conifères centenaires ont poussé sous le regard attentif des générations de gardiennes se succédant. Ils se sont liés aux anciennes habitations, étendant une branche par une fenêtre et parfois crevant les toits disparus. Le temps n’a ravagé la belle cité d’autrefois, il l’a harmonisé avec la nature environnante et l’a sublimée.

Les elfes vivent dans un éternel printemps, un temps si doux qu’elles ne quittent jamais les tenues légères et traditionnelles de l'ancien territoire. A l’image d’Arryn. Comme à son habitude, l’argentée s’est levée d’un pied enjoué mais Lyrei l’intercepta à peine, l'espiègle elfe désira réveiller son adorable cadette, Siraye. Devant sa porte, la mine boudeuse, elle tourna les talons.

La forêt est son lieu de prédilection ; elle est toujours celle qui s’aventure le plus, le plus longtemps. Curieuse d’explorer les environs, embêter les rares créatures sauvages qui croisent parfois sa route. Malgré l’automne naissant, le manteau rougeoyant des arbres, seule une infime brise caresse le corps peu couvert. Pour faciliter ses déplacements, elle n’a opté ce matin-là que pour une robe noire bien légère.

Même celle-ci finit par tomber aux abords d’un lac. Tant sa nudité doit lui manquer. Ou peut-être est-ce l’eau claire qui l’appelle ? Dont quelques rares feuilles tombantes couvrent la surface translucide. Enfin, Arryn, en inconditionnelle amoureuse des baignades promptes, se jette à l’eau du sommet d’un petit rocher. Sans imaginer ou être dérangée par une quelconque présence.

Les gardiennes de l’Artefact s'embarrassent que peu de pudeur. Entre elles, à vivre des centaines d’années en autarcie presque totale, certaines mœurs se sont effacées. Pour l’espiègle elfe, il peut être même agréable d’avoir un spectateur inconnu que l’une de ses consoeurs déplorant son attitude, encore.

Elle remonte à la surface. Ses mèches argentées se collent contre sa douce peau laiteuse. Un bruissement bref amène ses pupilles écarlates à observer les alentours déserts. En apparence, du moins… Cette belle matinée réserve peut-être de belles surprises à Arryn et ses comparses.

5
One Shot / Paradisiaques vacances. - Maximilien
« le: lundi 06 février 2023, 23:20:55 »
« Ryoko, dépêche-toi ! Je te dépose à l’aéroport.
- Oui, Papa ! »

Son père l’attend en bas, devant la porte d’entrée. Ses pupilles jades fixent sa montre ; l’heure tourne mais sa fille traîne encore. La future étudiante montre enfin le bout de son nez et dévale deux à deux les marches de l’escalier. Sa valise traîne et claque contre le sol lors de sa descente rapide. Elle est petite pour un voyage d’une semaine mais suffisante à son goût. Son géniteur se saisit du bagage et l’emmène jusqu’à la voiture. La brune s’installe devant, impatiente de débuter ce long voyage.

Avec son beau-père et sa mère, Ryoko part à Bali. Elle a été acceptée dans une faculté, proche de leur maison à Tokyo ; elle est obligée de quitter sa province natale pour rejoindre sa génitrice en ville. Sans avoir les moyens de se payer un logement sur place, l’étudiante se retrouve à squatter chez eux. Depuis des années, ses rapports avec sa mère sont compliqués, distants. Quant à son compagnon, elle ne le connaît pas vraiment… Enfin... Cest assez compliqué. Peut-être l’a-t-elle croisée une ou deux fois sans que ça ne la marque. À l'exception de leur dernière entrevue.

Le voyage a pour but de rapprocher la petite famille, dans un somptueux hôtel au bord de mer. Rien que ça ! Au début, la japonaise n’était pas vraiment convaincue… Puis la destination lui a été dévoilée. Elle est tombée sous le charme, acceptant les vacances en leur compagnie sans poser de questions. Malgré la froideur du mois de mars, l’île se trouve dans l’hémisphère Sud où un doux été se profile. L’endroit parfait pour se prélasser.

Arrivés devant le grand aéroport, ses lèvres s’écrasent sur la joue de son père, dans un adieu rapide. Elle sort d’un pas pressé, récupère sa valise et s’empresse dans l’immense bâtiment. Bien entendu, Ryoko n'oublie pas de faire un dernier coucou à son géniteur.
Le voyage sera long ; elle le fera seule. L’étudiante est censée les attendre à l’aéroport, une fois arrivée. Leur arrivée précéderait la sienne de quelques heures et ils viendraient la chercher.

Du haut de ses dix-neuf ans, Ryoko voyage pour la première fois dans un pays étranger ; la dire intimidée est un euphémisme. Elle est plutôt contente de reconnaître les traits matures de Yamato. Malgré leur rencontre fugace, son corps athlétique lui est resté en mémoire. Peut-être, parce qu’elle a toujours eu un penchant pour les hommes beaucoup plus âgés ? Ou parce que la dernière fois, leur soirée a été marqué par un échange intime... Elle le rejoint bien vite après avoir récupéré sa valise, un grand sourire aux lèvres.

«  Bonjour ! »

La jeune adulte ne pose guère de questions sur sa mère ; après tout, elle est peut-être allée vérifier la réservation de l’hôtel pour eux. Impatiente, elle l’entraîne ainsi précipitamment vers le chemin de la station balnéaire. Elle a retenu par cœur le lieu, après l’avoir observé pendant des heures sur google ! Il lui tarde de découvrir ce coin de paradis en personne.
Ils montent dans un taxi ; Ryoko n’écoute pas vraiment les paroles de son beau-père, obnubilé par leur destination.

A l’hôtel, elle descend du véhicule et s’empresse de rejoindre l’accueil. Le nom de la réservation donné, l’employée fixe son écran alors que Yoshimura la rejoint. « Voilà la clé de votre chambre, nous vous souhaitons une agréable lune de miel ! » Ses yeux s’écarquillent ; y a clairement méprise dans la réservation !
Après, il n’est pas étonnant de prendre Ryoko pour la compagne de Yamato. Dans une jolie robe blanche, sa poitrine généreuse est mise en valeur. Un chapeau d’osier surplombe sa tête et couvre son visage et ses jeunes traits. Des lunettes de soleil remontées sur le bout de son nez cachent son regard.

«  Il y avait deux chambres ! » Après quelques minutes de recherche intensive, un nom épelé plusieurs fois, l’erreur est trouvée. La concierge s’excuse humblement. « L’hôtel affiche complet toute la semaine. Nous n’avons plus que cette chambre de libre. Heureusement que votre fille n’a pas pu se déplacer ! » Elle la confond avec sa mère ? En réalité, cette méprise dans la réservation est du pain béni. Ils pourront partager la chambre sans éveiller les soupçons. Alors pourquoi se plaindre ?
Elle attrape la manche de son beau-père pour le tirer vers elle et murmure à son oreille : «  Joue le jeu. J'ai envie de monter, de profiter des vacances... »

6
One Shot / Ame esseulée. - Alex
« le: vendredi 30 décembre 2022, 20:08:57 »
Ses doigts tapotent la table, en rythme avec la musique d’ambiance. Dans le bar, l’esprit festif règne : les décorations de noël éblouissent ses yeux, les employés portent des bonnets de noël et ses amis s’impatientent à l’approche des fêtes. Ils parlent de leur futur rencard, du cadeau qu’il aimerait recevoir de leurs petits-amis. A l'exception d'Eléonore. Quand elle a choisi une université proche, lui a décidé de partir à l’étranger. Toute l’année leur contact se résume par des appels visios ponctuels.

L’amour la pousse à s’investir mais il s'essouffle à force de courir la distance qui les sépare. La fin d’années la déprime. Elle aurait aimé l’avoir auprès d’elle, passer du temps ensemble. Or, il préférait rester sur place, réviser à l’approche de ses partiels. Quentin l’a laissé juste malheureuse derrière.
Pour oublier sa tristesse, ses doutes et tracas, la blonde a forcé sur l’alcool. Ses amis l’ont privé face à ce semi-état d’ivresse alors traîne juste sur ses réseaux sociaux pour passer le temps.

Les photos avec lui l’agacent, l’énervent, l’attrendissent. Ceux des bons souvenirs qu’elle rêve de revivre pour briser la solitude qui lui est imposée.
Mais sur son fil, les photos seule sont majoritaires, témoignage de son abandon. Eleonore aime se mettre en scène. Les clichés se multiplient des plus classiques à certains osés sans trop en montrer. Elle le défit de réagir mais n’obtient rien.

L’étudiante finit par saluer ses amis ; ils ne lui apporteront le réconfort qu’elle cherche. Elle préfère partir chez Charlotte, la cadette de son petit-ami. Elles se connaissent tellement longtemps qu’Eleonore l’a toujours considéré comme sa propre petite sœur. Cette dernière sera sans doute l’oreille attentive qui lui manque.
Sur le chemin du retour, la blonde fait un détour par sa résidence universitaire. Connaissant parfaitement la route jusqu’à sa porte, elle se trouve devant en quelques brèves minutes.

Ce n’est pas Charlotte qui ouvre mais son copain.
Eleonore le connait bien. Outre les rencontres spontanées en compagnie de sa copine, il la suit assidûment sur les réseaux sociaux. Pendant un temps, elle s’est demandée s’il fallait en parler avant de conclure que ce n’était que des photos. Rien de bien alarmant. Sans l’ombre d’une hésitation, l’étudiante le salue d’un ravissant sourire.

« Charlotte est là? »

7
Les contrées du Chaos / Le refuge des elfes. - Red King
« le: vendredi 30 décembre 2022, 04:09:47 »
A l’aube, les pas précipités d’Arryn résonnaient contre le carrelage de l’ancienne bâtisse. Elle enfonça les portes brusquement pour réveiller sa cadette épuisée. De longues nuits les attendaient à l’approche des Sept Nocturnales, des célébrations qui avaient persisté parmi leurs ordres. La vie d’une elfe est longue ; la vie dans l’ordre peut paraître souvent longue et ennuyeuse.

Si leur devoir est de protéger l’Artefact, la magie entourant les anciennes ruines faisaient presque tout le travail. Une paisible routine s’installait entre les rangs qui n’avaient connu d’assaut depuis une cinquantaine d’années. Les solennités étaient donc l’occasion de briser la routine.

A l’approche de ses dernières, Siraye en profitait pour se reposer, rattrapait le sommeil dont on allait la priver.  Mais son aînée ne l’entendait pas de cette oreille quand elle se jeta brusquement dans son lit. Elle atterrit sur le ventre de l’elfe, qui geignit de douleur dans un réveil violent. Ses mains, par réflexe, s’élevèrent pour repousser l’intruse hors de sa couche. En vain. Elle avait toujours été la plus faible et la force d’Arryn supplantait la sienne de loin. L’argentée ne bougea pas d’un pouce.

Siraye se retrouva malgré elle, tirée hors de son repos. « Dépêche-toi, on va se promener avant le réveil des autres ! » Arryn était la plus âgée mais la plus espiègle. Elle appréciait entraîner sa comparse, plus responsable, dans des situations pénibles et stimulantes. La brune était trop tranquille à son goût, appréciant cette vie paisible et une routine tranquille. Elle ne cherchait jamais l’aventure ou le danger.

Partant dans la forêt, la cadette peinait à émerger de sa fatigue. Son esprit restait piégé dans un épais brouillard. Jusqu’à ce qu’un hoquetement de surprise traverse les lèvres vermeilles d’Arryn.  Un homme était étalé devant elles, visiblement grièvement blessé. Dans ce genre de situation, l’ordre avait deux optiques : soit le laisser au bon vouloir des Dieux, soit s’occuper de lui. Ca se jouait au hasard, ou parfois, ces mêmes divinités envoyaient un signe.

Cette fois-ci, à l’approche de leur rituel, Arryn prit la décision de l’emmener avec elles. Un acte de générosité en soi mais la responsabilité de le soigner retomberait sur Siraye. Après de l’ordre, elle était la plus compétente dans ce domaine, ayant trouvé une utilité ailleurs que dans le combat.

Quelques heures plus tard, l’homme était réveillé au milieu d’une chambre, plutôt conservée dans les ruines. Il s’agissait de celle de Siraye qui s’était endormie à son chevet après s’être occupée de ses blessures. L’épuisement l’avait rattrapé. 
Il pourrait en reprenant conscience remarquer l’absence d’habits, retirés pour les besoins des soins. Seule une épaisse couverture couvrait son corps. Malgré l’hiver, seule une brise fraîche traversait les ruines ensoleillées. Comme enchantées, un climat d’où subsistait toute l’année en ces lieux.

8
One Shot / Discipliner l'héritière. - Asmodée
« le: vendredi 30 décembre 2022, 02:32:19 »
Richard Jr. Williams. Dans la mafia New Yorkaise, ce talentueux avocat était une véritable célébrité. Aux prestations exorbitantes, il avait fait innocenter de nombreux criminels influents, des politiciens corrompus et des trafiquants fortunés. Il fréquentait les milieux de la pègre depuis son plus jeune âge et avait naturellement suivi les pas de son père. Ses clients lui furent transmis, peu à peu par ce dernier jusqu’à ce qu’il prenne la tête du cabinet familial vers sa trentaine. Sa notoriété connut une nouvelle prospérité ; ses compétences dépassaient de loin celles de son prédécesseur.

A cet âge-là, Richard avait déjà épousé Catherine, fille d’un trafiquant d’armes et trois enfants étaient nés de leur union : Oliver, James et la dernière, sa préférée, Harper. L’homme d’affaires se montrait rigoureux et implacable dans l’éducation de ses fils. Aucune erreur ne leur était permise, à eux qui prendrait, un jour, la suite de leur père. Il désirait les voir le dépasser, agrandir la fortune familiale et graver leur nom dans l’Histoire. Quand ses exigences amenaient un comportement inhumain, seule sa fille s’en trouvait épargnée.

Joyau de sa famille, Harper possédait un traitement différent de ses aînées. Elle était une véritable fille à papa, gâtée d’une montagne de cadeaux et aux caprices toujours assouvis. Sa mère peinait elle aussi à résister à sa bouille d’ange et ne tempérait jamais les folies de son mari. Catherine les poussait, l’encourageant vers des présents exceptionnels.
Harper grandit en tant que véritable reine. Enfant pourrie gâtée, peste détestable et hautaine, elle peina à lier de véritables relations et se contenta de l’amitié intéressée qu’on voulait bien lui offrir.

Avec l’adolescence, s’ajoutait un désir insatiable, une solitude comblée par de multiples fêtes. L’alcool coulait à flot, dans le dos de son père. La drogue était apportée par quelques amis. Ses études pâtirent de ce rythme de vie indécent. Mais elle réussit à passer le lycée grâce à ses facilités et intégré la faculté par les connaissances de son père.
Elle intégra un cursus de droit, pour lui faire plaisir. Il n’attendait d’elle qu’une chose : la voir profiter de sa vie. Harper continua à profiter des fêtes incessantes, à sortir en boîte tous les soirs… Jusqu’à l’accident de trop.

Un étudiant l’avait approché et leur complicité s’était rapidement remarquée. Son influence néfaste la plongea petit à petit dans les drogues. Il la coupa de sa famille et l’enferma dans un cercle vicieux. Contrairement à la fin attendue, ce n’est pas une overdose qui provoqua la colère de son père. Non, cet étudiant était l’enfant d’un ponte de la mafia, tombé au bénéfice d’un client de son père. Il cherchait maintenant à redorer l’honneur familial.
Au moment où la blonde fut la plus vulnérable, il la kidnappa et la séquestra. Sauvée in extremis d’une mort certaine, elle trouva refuge dans la solitude.

Au bout de plusieurs mois, d’une année universitaire foutue, Harper décida de reprendre sa vie en main. Elle était plus vulnérable mais n’en montrait pourtant rien, toujours encline à multiplier les caprices et torturer les employés de son père. Sous les régulières menaces de licenciement, ces derniers partirent de nouveau dans leur mauvaise habitude et laissèrent à la demoiselle sa liberté.
Or, son père ne l’entendit pas de cette oreille. Il engagea, dans le dos de son enfant, un homme capable de la protéger et de freiner ses sorties à répétition. Il désirait la voir se remettre dans le droit chemin et en ce sens, Richard trouva la perle rare qui ne céderait pas à ses caprices.
Elle n’avait désormais l’autorisation de sortir qu’une fois par semaine, seulement si elle était accompagnée et la consommation de drogue interdite. Harper ne possédait le droit ni de le distancer, ni de se séparer de lui pour d’évidentes raisons de sécurité. L’employé avait carte blanche pour gérer la pénible héritière, tant que celle-ci était protégée et respectait les nouvelles règles.
Après avoir été informés séparément de leur côté, leur rencontre s’annonçait. Dire qu’elle avait mal vécu l’annonce était un euphémisme. Dans sa colère, elle avait jeté plusieurs précieux vases contre un mur. Harper n’acceptait pas sa venue… Et elle lui ferait rapidement comprendre.

Harper s’était calmée depuis ; désormais, elle se prélassait dans la piscine de son penthouse, à faire quelques longueurs sous un lourd soleil estival.

9
Le coin du chalant / [Ouvert] Le voyage de l'elfe
« le: lundi 28 novembre 2022, 09:47:56 »
Bonjour,

Je suis à la recherche deux-trois rps pour Siraye.

Siraye est une elfe des bois  actuellement en fuite pour accomplir sa mission. Elle n'est pas une grande guerrière et maîtrise principalement l'arc et la médecine.

J'ai déjà songé à deux vagues trames pour servir de base ou d'inspiration à une idée. Toutefois, elles sont facultatives.

- [Passé~Présent] L'elfe et vous êtes connus lors de son voyage initiaque,  plutôt proche (ami, amant, etc). Vous avez vécu des aventures ensemble, affrontez de nombreux dangers puis elle a disparu du jour au lendemain. Comment reagirez maintenant que vous la recroisez ?

- [Passé] Vous êtes un.e des très étrangers en danger à avoir été sauvé et recueilli quelques temps dans les ruines pour vous permettre de vous rétablir. Vous découvrez un véritable paradis de luxure. La vie des elfes étant longues, il faut parfois savoir s'occuper.

Mes mps vous sont ouverts si jamais vous êtes intéressés !

10
Prélude / La Survivante「 Siraye 」[Keiralidée]
« le: lundi 28 novembre 2022, 00:30:36 »
Identité : Siraye
Age : Environ ~100 ans.
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Race & Groupe : Elfe des bois (Créature)


Physique

– Quelle est la corpulence, l’allure et la démarche de votre personnage ?

Parmi ses pairs, Siraye se distingue par ses centimètres manquants. Elle possède un corps gracile, une démarche élancée ; elle fait bien pâle figure à côté des autres. La créature ne détient ni leur force et ni leur puissance de ses comparses. Elle compense par une grande agilité et souplesse ainsi qu’une endurance travaillée.

– À quoi ressemble son visage, nez, yeux, bouche, cheveux ?

Elle est bien loin d’être la plus belle, ses sœurs redoublant toutes de beauté et de charme qu’elle ne possède. Mais Siraye a quelques atouts. Son visage est délicat, son petit nez adorable. Ses pupilles céruléennes sont si pures mais semblent souvent bien ennuyées par le monde qui l’entourent. Ses lèvres rosées concluent son visage innocent, encadrée de sa longue chevelure de jais.

– Possède-t-il des traits particuliers qui le distinguent, des tatouages, des cicatrices ?

Il est important de noter ses longues oreilles, caractéristique bien connue de sa race.  A celle-ci s’accompagne de nombreux tatouages, à l’instar des marques sur son visage et le haut de ses bras. Ils sont inscrits, une nuit de rituel sur le corps de celles qui sont revenues saines et sauves du voyage initiatique.

– Comment a-t-il l'habitude de s'habiller ? Porte-t-il des armes ?

Siraye porte des vêtements assez légers, qui lui accordent une grande liberté de mouvements. La forêt et les ruines où elle a grandi et vécu ne souffrent pas du froid hivernal, baignée dans un éternel printemps. Ils sont hérités de ses prédécesseurs, qui les ont eux-mêmes trouvés dans les ruines ou se sont inspirés pour se vêtir. Ils reflètent un style assez particulier et oublié. De plus, l’elfe porte un carquois noir dans le dos et ne se sépare presque jamais de son arc. Une bourse contenant quelques herbes médicinales pend à sa ceinture.


Caractère

– Quelles sont les qualités de votre personnage ? Ses défauts ?

Parmi les siennes, Siraye est la plus sociable et ouverte à l’extérieur. Cependant, ces mêmes étrangers peineront à trouver ses qualités chez elle, tant elles sont repliées sur elles-même peu accueillantes. Il ne leur arrive que très peu de venir en aide à des blessés, de les sauver d’une mort certaine sans pourtant établir un contact accentué avec eux. La petite elfe fait partie de celles qui défendent le plus ardemment cette pratique : une vie vaut la peine d’être sauvée, bonne ou mauvaise.

Dire qu’elle est généreuse et bienveillante serait exagéré. Ceux sont des qualités qu’elle ne réserve qu’à ses proches. Non, la jeune créature se contente de respecter la vie, quelque soit. Elle n’a d’ailleurs jamais réussi à ôter la vie d’un animal et trouve son utilité auprès de ses consoeurs dans d’autres domaines que le combat.
Pourtant, si Siraye est la plus extravertie, elle apprécie des moments de solitude, perdue dans la forêt, en communion avec la nature. Elle se sent s’épanouir dans cet environnement qui est le sien.

Mais à l’inverse, Siraye est la plus faible, au combat rapproché. Elle ne rivalise guère avec les autres et se fait toujours battre à pleine couture lors des entraînements. Malgré ses ruses et son agilité, un fossé les sépare. Alors, débrouillarde et maline, elle s’en sort autrement, prouve sa valeur par d’autres biais. Elle est investie d’un sentiment d’infériorité permanent, ayant trop souvent peur de n’être qu’un poid face à elles. La créature a tendance à surmener pour espérer les égaler bien que ses atouts soient ailleurs. Elle est parfois trop têtue et aveuglée par sa faiblesse.

– De quoi a-t-il peur, ou n'aime-t-il pas ?

La plus grande peur de l’elfe s’est déjà réalisée, quand leur refuge a disparu, assailli de toute part. Sa vie abandonnée, ses aînées disparues, elle déteste l’idée même de respirer sans avoir l’espoir de les trouver un jour. Elle se déteste de songer à la vengeance, elle qui a rejeté la mort, les injustices et la violence inutile.

– Au contraire, quelles sont les choses qu'il apprécie, par quel projet est-il motivé ?

Siraye se raccroche à la dernière tâche qui lui a été confiée : fuir pour protéger l’artefact. C’est tout ce qui lui reste, son dernier espoir alors que toutes ont péri pour le protéger ; elle est condamnée à vivre pour respecter leur mémoire. Au-delà de ça, dans un registre bien moins dramatique,  l’elfe a toujours été friande des bains et des fruits. 

– Comment se comporte-t-il avec les autres ?

Les siennes ayant disparues, il est difficile de lui définir un comportement. Si autrefois, elle se faisait sociable avec les étrangers, le poids de son devoir pèse lourd sur ses épaules et elle se trouve souvent obligée d’esquiver le contact afin de se protéger.


Histoire

– Qui étaient les parents de votre personnage ? Comment et où a-t-il grandi ?

Les Gardiennes de l’Oeil. C’est ainsi que l’on nommait l’étrange groupe d’elfes auquel appartenait la mère de Siraye. Leur tâche était de garder un antique artefact dans les ruines d’une grande ville elfique, disparue depuis des milliers d’années. Dans ses ruines, que tout le monde avait oubliées, les gardiennes, elles avaient trouvé refuge. Leur communauté se composait uniquement  de  femmes. Ainsi, Siraye n’a jamais connu son père, qui n’était qu’un géniteur, rejeté une fois la besogne accomplie. A son instar, les enfants masculins étaient délaissés dans des villages voisins, sans soucier de leur sort.

Les filles, seules enfants gardés, étaient élevées dans le respect le plus strict des traditions. Tenue à l’écart, on les éduquait sur l’histoire des ruines, sur la survie de leur tribu, à respecter les dieux et les traditions et surtout, on leur apprenait à se battre et se défendre. Aucune information sur l’artefact ou le devoir des aînées ne fuitait.
Siraye se montrait plutôt douée pour les savoirs mais peinait à tenir une épée entre les mains. Malgré ses lacunes évidentes et quelques brimades des enfants de son âge, elle n'était pas mise à l’écart du groupe par les aînées.

Au contraire, elles cherchèrent à s’adapter à ses capacités. Ainsi, sa capacité à apprendre rapidement fut mise à contribution pour que les savoirs médicinaux lui soient transmis. Avec une ancienne, la petite elfe apprit à utiliser les plantes et prodiguer les premiers secours puis les rudiments de la magie curative quand elle en eut l’âge. Elle vécut malgré ses lacunes une enfance plutôt heureuse dans un véritable cocon, où ses rares peines se résumaient à quelques moqueries qui entachèrent son égo mais jamais ses souvenirs d’enfant.

Quel(s) événement(s) marquant(s) ont fait de votre personnage ce qu'il est aujourd'hui ?

Vers ses vingt-ans, le choix lui fut imposé : Rejoindre l’ordre ou quitter les ruines. La décision ne se prenait d’un coup de tête stupide. En effet, pour être sûre qu’elle ne regrette pas sa décision pour les années à venir, les anciennes imposaient un voyage initiatique d’une dizaine d’années. Avant son départ, l’elfe était envoûtée et si à l’issue, elle désirait revenir parmi les siens alors elle trouverait naturellement le chemin jusqu’au ruine. Mais si son choix était autre alors ses souvenirs de son enfance disparaîtraient et sa vie en dehors poursuivra son cours.

Si de fantastiques rencontres permirent à Siraye de grandir, son unique désir à la fin était de trouver les siens, sa forêt natale et ses sœurs qui lui manquaient terriblement. Elle voulait leur montrer ses progrès, leur montrer qu’elle serait maintenant utile par de nouveaux savoirs acquis ailleurs.
Elle se rappelle encore aujourd’hui avoir versé une larme quand l’ombre des ruines se dessinait au loin sous son regard attendri. Sa main lui avait tant manqué, qu’elle ne cherchait à contenir l’explosion d’émotions qui la traversa alors.

Le second souvenir qui la hante encore aujourd’hui est la perte des siens. En effet, par un moyen encore inconnu, l’artefact a été découvert. Ils se sont fait attaquer par une horde hargneuse envoyée par un terrible seigneur. Ils ont mis le feu à la forêt pour les débusquer, ils ont réduit en charpie les ruines, héritage d’une antique culture pour mettre la main sur ce précieux trésor.

Siraye était derrière alors que les autres combattaient et tombaient les une après les autres au front. L’une des anciennes la regarda alors et lui confia l’artefact avec l’ordre de fuir, loin. Pendant ce temps, les autres retiendraient ses ennemis autant que possible… Le temps qu’elle se mette en sécurité. Une amie d’enfance, Mandé, l’accompagna dans son terrible périple.

Mais à son tour, elle se sacrifia pour attirer l’attention d’une créature ennemie, ayant réussi à les prendre en charge.
Siraye survécut, certes. Elle se retrouva seule dans un monde bien hostile.



Comment avez-vous connu le forum ? DC de Chiharu et dernier personnage. Promis !

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