Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Pages: [1]
1
One Shot / Angel With The Scabbed Wings
« le: dimanche 09 juillet 2023, 06:39:53 »
Asmodée et ses agents avaient toujours organisé des cabales secrètes destinées à répandre leur influence et leur pouvoir derrière des portes anonymes ou insoupçonnées. Depuis des années, l’une de ces cabales était un club d’enseignants et chercheurs dans les domaines des Arts, des Humanités et des Sciences aux réunions desquelles il participait à travers l’enveloppe possédée du directeur d’une université.
L’homme était son obligé et son serviteur depuis plus d’une décennie maintenant et il usait son influence et son pouvoir pour avancer des projets et des programmes participant à agiter les débats sociaux et à fragiliser les conventions. L’anomie était un système que les maîtres des Enfers auraient adoré voir se développer sur Terre.
La dernière réunion était ce soir et une nouvelle aspirante allait être approchée pour accéder à l’arrière-salle secrète du club, où les dévotions lubriques en l’honneur d’Asmodée avaient lieu pour le nourrir et réclamer sa bénédiction –une malédiction, en vérité, mais ils y trouvaient leur profit–. Car derrière la salle au buffet bien garni et aux discussions très techniques se cachait un autre visage du club –cette cabale démoniaque à laquelle Asmodée avait déjà rompu tant de grands esprits ici–.
Le plan était un peu risqué. La jeune enseignante en question n’avait pas été proprement approchée et préparée, mais Asmodée tenait à sa présence et à sa corruption rapide, car il avait senti quelque chose de spécial en elle. Il avait vite compris, en la sentant par le biais du possédé, qu’elle n’était pas la simple humaine qu’elle prétendait être, mais un jeune ange fragile et incertain. Et le Prince de la Luxure adorait s’attaquer aux Anges.
Alors, la soirée lancée et la belle bien arrivée, il s’était glissé dans la tête du grand blond élégant, enfermant sa conscience dans un coin de son esprit, le rendant spectateur impuissant –et ravi– de sa propre existence pour les temps à venir. Il pouvait maintenant bien la voir alors qu’il reprenait possession de l’enveloppe mortelle et fragile, et il se régala d’avance de sa beauté si généreusement féminine. Dissimulé derrière la barrière charnelle qui le protégeait autant qu’elle le limitait en cachant plus facilement son aura et sa trace magique, il n’hésita pas à l’approcher et la salua avec un sourire réservé, restant, pour le moment, dans la peau du directeur d’université.

« C’est un vrai plaisir de vous voir parmi nous, » l’accueillit-il en lui attrapant la main avec douceur. « Avez-vous fait bonne route ? Notre modeste réception vous plait-elle? »

Il se courba tout en levant la main à ses lèvres, gardant ses yeux dans les siens. Il pouvait sentir sa toilette et son parfum –et la légère vibration angélique de son être–. Son sourire s’élargit légèrement comme il se redressait.

2
Les contrées du Chaos / La menace inconnue | Neyla
« le: jeudi 16 mars 2023, 03:16:50 »
Asmodée se prélassait dans un de ses palais infernaux lorsqu’il avait été soudainement perturbé par un événement inattendu. Il s’était redressé tout d’un coup, émergeant de la masse de corps entrelacés et gémissants autour de lui pour fixer en l’air comme s’il y avait vu quelque chose.
Dans une vision mystique, il voyait comme une nuée d’étoiles au plafond. Et l’une des plus brillantes venait de s’éteindre subitement, ou plutôt d’être réduite à un charbon consumé avant de s’éteindre pour de bon.
Il avait quitté les lieux afin de s’isoler, méditant sur la situation afin de la comprendre.
En Enfer, le temps était relatif et il était possible de revenir sur les événements récents sans difficulté pour pouvoir suivre les derniers agissements du puissant sorcier, lubrique et ambitieux, qui avait récemment pris le pouvoir sur la cité d’Ariath, dans le désert terranien. Il avait vu sa prise de pouvoir, son ascension irrésistible au sommet, la soumission de tout un peuple et ses plans pour initier sa conversion imminente au culte de celui qui avait permis à tout cela d’arriver.
C’eut été un beau coup infligé aux Anges ! Le Déchu soupira de frustration tout en poursuivant son enquête. Et c’est là qu’il vit Neyla et sa mère, et le piège qu’elles avaient tendu par le biais de la séduction. Ah ! Fichu bouc lubrique ! Comme très souvent, les agents volontaires d’Asmodée ne savaient pas contrôler leurs appétits et il avait cédé aux avances de la splendide princesse avant d’être enfermé dans une lampe, serviteur magique enchaîné aux volontés des souverains d’Ariath. Quelle déchéance brutale et stupide !

Asmodée se concentra sur la jeune femme et remonta son passé. Il vit ses agissements depuis la prise de pouvoir, comment elle avait mené la résistance depuis une cave sombre, comment ses pouvoirs avaient permis de surveiller le sorcier et de le vaincre.
Elle était belle, elle était puissante, et elle avait des appétits qu’elle s’ignorait assurément.
Que faisaient-ils, à présent ? Ah ! Oui ! Ils célébraient leur victoire. Ils faisaient des plans d’avenir.
Mais de simples mortels ne pouvaient entraver les plans d’un démon sans s’attendre à devoir y faire face. C’était une question d’honneur. Asmodée se devait d’intervenir. Et même s’il n’avait guère de moyen d’intervention radical contre Ariath, il disposait de ses propres armes ; et les mortels ne le savaient pas forcément, et l’intimidation pouvait être plus efficace que l’action.
Oui, il pouvait encore limiter ses pertes. Il restait un pion utile que personne ne soupçonnait à Ariath, pas même le pion lui-même.
Et ce pion était Neyla Khali.

En ouvrant son portail, il fit appel à la colère qu’il ressentait derrière le plan malicieux qu’il avait en tête, afin de lui permettre une ouverture brutale et sonore, de l’imprégner d’une rage qui secouerait les mortels à son ouverture et continuerait de leur glacer le sang après sa fermeture.
Comme souvent, il avait pris naturellement une apparence capable de séduire sa cible en passant le portail, en émergeant sous la forme d’un jeune mâle humain aux cheveux sombres, en tenue de guerrier exotique, armé d’un sabre. Ses yeux restaient brillants d’un feu infernal, leur lueur évoquant un brasier.
Il s’avança jusqu’à dix mètres du trône avant que le portail se referme en rugissant et en claquant derrière lui, des flammes en échappant comme par un appel d’air et de la fumée s’élevant du point où il avait été présent.
Le démon déplaça son regard du vieux roi assis sur son trône, à sa femme, et à sa fille présentes autour de lui. Divers conseillers étaient là aussi. Ils s’étaient déjà reculés en dévisageant le visiteur imprévu et silencieux avec des yeux effrayés. Seuls s’approchaient des gardes qui, une fois la stupeur passée, avaient promptement saisi leurs lances pour encadrer et bloquer l’intrus de leurs pointes acérées.
Mais le démon n’affecta aucune crainte et tourna ensuite sa tête à droite, puis à gauche, avant de revenir au roi et de s’adresser à lui d’une voix chantante et séduisante, qui semblait envelopper les lieux, sortir de sa bouche autant que du creux des oreilles de tous. Et, bien qu’elle soit chaleureuse à première vue, son intonation ne laissait cependant aucun doute sur ses pensées et sur ses intentions en cas de désobéissance.

« C’est ainsi qu’Ariath reçoit les émissaires ? Dites-leur de baisser leurs armes, ou les actes de l’Usurpateur passeront pour une mise en bouche. »

Il tourna son regard flamboyant vers la jeune et jolie princesse.

« Nous avons des choses à nous dire. Vous m’avez coûté un homme important. »

3
One Shot / Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride
« le: vendredi 17 février 2023, 05:59:58 »
Somewhere in the Far Wild Plains…


Beau Trager était un homme dur. Il avait été élevé ici par ses impétueux colons de parents. La vie à la rude était tout ce qu’il avait connu, avec la menace permanente de la vie sauvage et des indigènes, la férocité des éléments et les travaux forgeant et brisant les hommes tout à la fois.
En grandissant, il avait appris à ne faire confiance qu’à son instinct, son propre intérêt et la propreté de son revolver. Et quand il eut l’âge de monter seul et de faire valoir ses droits à un salaire, il avait mis les voiles pour mieux aider ses parents. Il avait été engagé dans plusieurs ranchs depuis. Il se laissait toujours débaucher pour mieux mais il continuait d’envoyer la même somme pour aider ses vieux. On n’allait pas se faire de la graisse sur son propre mérite après tout !
Un peu égoïste, Beau Trager ? Peut-être. C’était un de ces durs hommes des lointaines plaines sauvages dont on parlait avec un mélange de révulsion et d’excitation dans les villes du monde civilisé. Il connaissait bien la vie autant que la mort. Il savait que les choses étaient éphémères et qu’il avait tout intérêt à se servir avant que ses vieux jours s’amènent et le laissent sans rien.
Ce qu’il voulait ? Son propre troupeau. Être son propre patron. Marier une petite gonzesse pulpeuse d’une colonie environnante. Faire quelques gosses. Mourir. Et entre tout ça, vivre tout simplement.

Il ramenait le troupeau des Hasbergs à leur ranch ce jour-là. C’était un beau ranch sur la route de la frontière. C’était le genre d’endroit où il se verrait bien vieillir sur un rocking chair un jour. Ça ne payait pas de mine, mais il y avait tout le confort qu’on pouvait espérer d’un foyer et on n’était vraiment plus si loin de grand-chose. La civilisation fuyait les étendues sauvages, mais elle y accourait, à son rythme, pour nourrir les forges de son vorace appétit.

On voyait des attelages passer de plus en plus régulièrement. De temps en temps, toujours, des convois entiers passaient pour demander à s’installer pour la nuit sur les terres le long de la route. Mais on voyait de plus en plus de chariots solitaires, signes de temps moins dangereux, amenant ci et là un médecin, un notaire, un croque-mort pour les services desquels des communautés aux fondateurs vieillissants avaient exprimé le besoin.
C’était la fin d’une ère. Beau savait que pour continuer à vivre sa vie, il devrait filer, lui aussi, vers la frontière. La question n’était plus si, mais quand. Ça ne l’empêcherait pas de vivre pleinement ici, chez les Hasbergs, jusqu’à ce qu’une meilleure occasion pointe le bout de son nez.

Et tant qu’à parler de vivre pleinement… Le chargement de ce chariot était pour le moins singulier. Et en croisant son regard, il ne put que la fixer de ses yeux plissés à force de faire face au soleil, lui, torse nu, poussiéreux et en sueur après une longue journée de chevauchée. Elle, plus vierge que la pleine lune.
Foi de Beau Trager, cette étape deviendrait très intéressante si on le laissait faire !

4
Le Palais Infernal / Le casse impossible | Feyre
« le: jeudi 09 février 2023, 00:41:23 »
Cette fois, Feyre était tombée sur un coup qui sortait vraiment du lot.

Quelques jours plus tôt, un des nombreux gangs auquel son frère devait de l’argent lui était tombée dessus. Elle s’était attendue à devoir trouver une façon de payer ces sales types, comme elle le faisait toujours, mais ils étaient venus à elle avec une condition inattendue.
Car ce gang était connu pour ses voleurs talentueux. On les appelait couramment les Quarante voleurs, en référence au conte d’Ali Baba, et on les disait capables d’obtenir un peu n’importe quoi. A Seikusu, ils n’étaient pas n’importe qui. Ce n’était pas la bande de loubards du coin. Ils ne payaient pas de mine, mais ils étaient organisés, discrets et plus friqués qu’on pouvait le penser.
Et leur offre pour Feyre était simple : ils reconnaissaient ses talents de voleuse, et ils avaient besoin d’elle pour un casse d’un genre unique. La clause spéciale pour payer sa dette était qu’elle ne toucherait rien de la paye qu’ils recevraient pour avoir accompli leur mission.
Pouvait-elle refuser ? Pas vraiment.

Le jour venu, ils étaient venus la chercher dans un van. Ils étaient dix, six bonhommes et quatre filles d’allures diverses, du mannequin aux airs adolescents vêtue d’une combinaison noire sortie d’un film d’Hollywood au gars un peu cradingue aux allures de gangster, mais armé d’une sacoche débordant de matériel informatique dont on ne pouvait que deviner l’utilité.
Et ils avaient conduit pendant plus d’une heure. Le chef de l’opération, un petit gars d’âge mûr à l’air de papa parfait appelé Machiro, leur expliqua ce qu’il savait lorsqu’ils furent presque arrivés : qu’un type très riche avait payé très cher pour leur faire voler un objet très précis, sans poser de questions ni n’en parler à personne ; jamais ! Ils seraient grassement récompensés. C’était tout ce qu’ils voulaient entendre.

Les onze voleurs descendirent du van à destination. Onze comme dans le film Ocean’s Eleven. C’était presque drôle. Ils se retrouvaient dans un curieux souterrain tout en longueur et haut de plafond. Une étrange vibration électromagnétique semblait baigner les lieux et ils avancèrent à travers l’espèce d’énorme couloir souterrain faiblement éclairé jusqu’à arriver au niveau d’un nouvel homme.
Le mystérieux japonais vieillissant en costume de couturier semblait en revanche n’être qu’un autre serviteur du mystérieux commanditaire, puisque, après avoir compté les arrivants et regardé sa montre, il ouvrit une enveloppe et en lut le contenu. Le début était barbant au possible et rappelait à tout le monde à quel point leur client était riche et tenait à sa prise et à la confidentialité éternelle de cette opération, bla bla bla…
Et puis, la partie intéressante arriva.

« Bientôt, un halo étrange apparaîtra devant vous. Il s’agit d’un portail vers une autre dimension. Celui-ci ne s’ouvre que toutes les 666 minutes et mène directement au sein de l’aile du Palais Infernal du Prince Asmodée. Cet être corrompu est le maître du Cercle de la Luxure et il convient de les éviter, lui et ses serviteurs. »

Des caquètements étonnés et rieurs commencèrent à bousculer les voleurs qui se regardaient en se demandant si tout ça n’était pas un affreux canular destiné à fêter quelque chose. Mais le bonze en costume ne s’arrêtait pas.

« Vous devrez trouver et rapporter la Rose Eternelle qu’Asmodée a pris du Jardin d’Eden et la ramener intacte avant la fin de l’heure, ou vos chances d’en sortir seront considérablement diminuées. Vous serez alors payés. »

La plupart des voleurs s’apprêtaient à tourner les talons et Machiro semblait prêt à gueuler qu’on ne se foutait pas de sa gueule impunément quand la vibration à laquelle ils s’étaient presque habitués s’emballa. Et un halo de feu s’ouvrit devant eux. Il émanait de lui quelque chose d’invisible mais de palpable, comme une excitation profonde titillée qui remontait du fond de leurs être pour sortir à fleur de peau.

« Ne vous laissez pas tenter par la malice du Prince de la Tentation, » finit le serviteur avant de s’écarter et de s’incliner, comme un paysan saluant les samouraïs partant au combat. « Bonne chance à vous tous ! »

5
Le Palais Infernal / Damn You're A Sexy Bitch | Izável
« le: mercredi 30 novembre 2022, 22:04:02 »
Yes I can see her
Cause every girl in here wanna be her
Oh she's a diva
I feel the same and I wanna meet her

They say she low down
Its just a rumor and I don't believe em
They say she needs to slow down
The baddest thing around town

Asmodée fredonnait cet air terrien en revenant aux Enfers après une autre virée stimulante à travers les plans. Il avait fait le plein de bonnes opportunités et se sentait d'humeur à fêter ça. Il avait songé longuement à ce qu'il pouvait faire, ou plutôt à la personne qu'il pouvait se faire.
Il avait rapidement exclus les mortels, trop fragiles, trop banaux pour le genre de réjouissance qu'il avait en tête. Non, il lui fallait une vraie catin ! Quelqu'un qui saurait recevoir sa visite sans broncher. Et si elle pouvait lui résister un petit peu, l'envoyer bouler un peu...

Bien sûr !

Il avait immédiatement quitté ses appartements pour réapparaître dans la suite d'une de ses favorites. Autrefois princesse mortelle, éminente figure régalienne phénicienne, sur Terre, elle avait vexé jusqu'aux dieux en suivant les promesses de jouissance et de pouvoir qu'il lui avait murmuré pendant des années. Et, depuis des millénaires en temps terrien, après son exécution barbare par son peuple trop puritain, elle avait vécu en créature de Luxure, mue par la colère sourde de la trahison et par le désir irrésistible qui commandait son existence et lui ordonnait de se nourrir.

"Je-za-beeeel !"

Sous des traits qu'il savait capables de la faire céder à coup sûr, le Prince de la Tentation rendait visite à l'une de ses plus anciennes conquêtes, décidé à la débusquer et à célébrer avec elle ses victoires sur des mortels qui subiraient, un jour, le même sort qu'elle avait subi.
Comment s'en réjouirait-elle ?
Avait-elle seulement le choix ?

6
Centre-ville de Seikusu / Descente au 7e Abîme | Wisteria
« le: lundi 28 novembre 2022, 12:00:35 »
Certaines fleurs, quand elles éclosent, sentent plus intensément que les autres.
C'est probablement la meilleure façon de décrire Wisteria le jour où sa virginité lui fut enlevée. La jeune femme avait illuminé de sa lueur la constellation des mortels par l'intensité de son désir sexuel. Malédiction passionnelle, la nymphomanie était un trait qui liait un être à la Luxure et à ses esprits.
Et pour le Roi de la Luxure et Prince de la Tentation, Asmodée lui-même, un tel être devenait rapidement une cible. Et ce n'était pas une affaire d'ambition ou de corruption, mais un pur et simple appel à célébrer une communion lubrique au Cercle infernal de la Luxure.

Tôt ou tard, le moment arrivait. Pour certains, c'était la baise de trop, celle qui dégénérait salement, et ils cherchaient à se restreindre toute leur vie sans se savoir déjà maudits et condamnés à un service lascif aux Enfers. Pour les autres, c'était une chute délicieuse qui rimait avec le début d'une nouvelle vie et, pour ceux qui gardaient leur santé mentale, celui d'une vie bien plus intéressante.
Pour Wisteria, le moment vint tôt et conduirait à une vie bien plus intense.

Asmodée avait flairé son aura pendant un temps difficile à évaluer : le temps était différent entre le plan mortel et l'Enfer. Il s'était empreint de ses envies, ses attentes et ses désirs et avait développé son attraction pour elle avant de finalement apparaître dans sa vie, soudainement, comme un hasard sur son chemin, et une opportunité de impossible à laisser passer.

Elle quittait les cours et attendait le bus. Assise sur le banc, elle vaquait à ses occupations jusqu'à ce qu'une pulsion l'amène à le voir.
C'était un jeune cadre supérieur, un banquier d'affaires ou un courtier peut-être, trentenaire avec quelques années de plus, athlétique sous son costume de tailleur, rapide dans ses chaussures de ville souples et brillantes. Il filait rapidement vers une voiture berline électrique luxueuse et se préparait à y entrer, disparaissant déjà de sa vie.
Et parce que le Démon avait déjà activé ses pouvoirs sur elle, causant cette pulsion qui l'avait guidée, causant cet intérêt tout particulier pour lui, peut-être se surprit-elle à refuser sincèrement que sa présence lui soit retirée.
Et, jouant avec son désir, il s'arrêta juste le temps de lever la tête, de croiser son regard. Il s'arrêta un instant, jouant un mélange de surprise et d'intérêt. Il n'ouvrit pas la porte de sa voiture et vint s'appuyer contre le capot face à elle. Il sortit un paquet de cigarettes et, comme un signal, un regard intense braqué dans le sien, en sortit une pour l'allumer, comme s'il démarrait un compte à rebours jusqu'à son départ.

Et Wisteria sentit qu'elle devait le rejoindre. Elle pouvait déjà entendre une petite voix en elle.

7
One Shot / Le manoir hanté de Furry Hotaku
« le: lundi 28 novembre 2022, 11:53:35 »
Pete avait pris tous les mauvais exemples. Gentil fils de bonne famille aisée, il aurait pu aurait sûrement dû suivre la voie de son père, reprendre l'entreprise familiale et la metree au goût du nouveau siècle, la rendre encore plus profitable et efficace et poursuivre l'histoire dorée de sa lignée.
Mais, sans avoir leurs talents de communicants, de showmen ou, surtout, leur sociopathie, il avait préféré s'identifier aux frères Paul et à leur entourage de dégénérés, se vouant au skate, au paraître et à la drague pour devenir un jeune bouffon dénué de capital symmathie ou d'intelligence sociale. Il était négligent et désordonné, et il avait fui la pression familiale pour se rendre au Japon et le rendre plus cool, ou en tout cas pensait-il pouvoir le faire.

Pete avait mis un petit bazar dans le petit patelin de Furui Teitaku, causant bien de l'embarras et des contrariétés depuis son arrivée il y a quelques semaines. Sa seule attitude de petit con américain irrespectueux et bruyant suffisait à mettre la communauté ancienne et peu visitée dans tous ses états, et ses habitants s'étaient réunis pour trouver une manière polie et détournée, bien nippone, de le convaincre de fuir.
Ils avaient fini par organiser une grande loterie avec un mystérieux gros lot d'une valeur inestimable. Évidemment, Pete participa et gagna le jackpot : la clé du grand manoir dominant le village, au sommet de la colline, entouré par les bois, bâti par un ambassadeur anglais en mêlant architecture meiji à l'extérieur et ambiance victorienne à l'intérieur.

Et quand on lui raconta que les lieux avaient été le théâtre d'un terrible massacre et qu'il restait hanté à ce jour, l'Américain, surexcité, sauta de joie à l'idée de remplir son Instagram de vidéos du manoir hanté.
Le damn des habitants était grand, car l'histoire du massacre était fausse et le manoir était un lieu protégé dont ils étaient fiers. Ils l'entretenaient depuis des générations et craignaient désormais de voir le jeune con le défigurer et y attirer des amis et touristes aussi turbulents et dissipés que lui.
En revanche, personne n'y ayant vécu, ils ignoraient qu'une chose était vraie.

Le manoir était bel et bien hanté.

Pete investit les lieux dans l'heure, ignorant le débat s'agitant dans le village pour trouver un nouveau plan, plus radical. Il lâcha ses sacs dans le hall, envoya ses baskets voler à travers le grand salon en poussant des exclamations excitées clairement exagérées tout en se filmant avec une petite caméra au bout d'une barre à selfies.

"Oh mon dieu ! C'est qui le patron de Furry Hotaku ? C'est moi ! #blessed #hustle #énorme !! J'ai hâte de passer ma première nuit et de rencontrer le faaantôôôme !!! Hahaha MDR tchô les Pitiz !"

Après cette performance objectivement déplorable, il décida que le meilleur moyen de marquer son territoire était de faire le tour de la barraque en se déshabillant. Il trouverait peut-être la salle de bains à temps pour s'y mettre à poil ? Ou pas ! Est-ce qu'il y avait une salle de bains ? Il allait vite le savoir !

"C'est bon d'être le roi ! Hahaha ! Hey ! Le fantôme ! Tu viendras me frotter le dos ? Pwahahah !"

8
Place publique / ⸢Asmodriel⸥ Pire que l'esclavage
« le: mardi 27 septembre 2022, 00:58:13 »
Pire que l'esclavage


"Je n'arrive pas à y croire ! En 30 ans de carrière, c'est bien la première fois que personne ne me prends une si belle Elfe à un rabais pareil !"

"Ton Elfe est sauvage ! Ce serait une perte nette !"

"Ta meilleure chance c'est encore de la filer gratuitement au bordel !"

Sur l'estrade, les esclaves étaient partis à bon train depuis le début de la matinée. De toutes races, de tous genres, de tous âges, seuls ou en lots, ils avaient été présentés, examinés, marchandés, emmenés.

Galadriel, elle, en était à son sixième passage de la journée. A chaque fois, le marchand était contraint de la renvoyer en cage avant de passer à la suite. Personne ne semblait vouloir d'elle, car le premier à l'examiner avait failli prendre un coup et le mot s'était répandu sur le marché et en ville plus vite qu'il n'en faut à un éjaculateur précoce pour finir son affaire. Aussi belle et talentueuse soit-elle en musique et en onguents, on craignait autant son tempérament que la qualité naturelle de son espèce au combat.

Il se faisait tard. Elle était la dernière et le marchand tenait jusqu'au bout à chercher à faire une vente. Il était prêt à l'évacuer à perte, pourvu qu'il n'ait pas à la nourrir et qu'il puisse couper ses pertes. Il s'était bêtement laissé convaincre par les promesses du capitaine mercenaire et par ses beaux yeux d'Elfe, et il s'en mordait les doigts à présent.

Mais sa peine était sur le point d'être adoucie, car un acheteur inattendu s'était mêlé aux derniers badauds hilares venus se payer sa tête, surveillé de loin par deux gardes du corps. Il portait une riche tenue propre et élégante, et des cheveux longs d'or blanc barraient un visage fin, beau et soigné.

Il n'était pas rare que les Démons et autres créatures d'un autre plan s'immiscent dans la vie des mortels. Parfois, ils prenaient la peine de se créer des identités d'emprunt, qu'ils pouvaient ensuite endosser en arrivant. Asmodée et ses goûts régaliens se démarquait par la qualité et la longévité de la lignée totalement factice qu'il avait créé et continuait d'entretenir à Nexus : la Maison Valar, famille notable de la ville-état, influente et très riche. Et c'est sous les traits du jeune maître Lukan que le Démon venait faire son marché, avec une idée très précise en tête.

Mais ses plans seraient révélés plus tard. Pour le moment, son idée fixe était l'acquisition de l'esclave indésirable, et il avait attendu son tour avant de venir, laissant la situation s'embourber pour ne dépenser, mine de rien, que le strict minimum. L'esclavagiste pouvait bien se mordre jusqu'au sang. Et, ayant fait mine d'analyser la situation un moment, le jeune homme élégant et propre sur lui finit par jouer des coudes pour se porter à l'avant, levant une main gantée de cuir noir avant de donner son offre d'une voix claire et forte.

"Je t'en donne six écus !"

Le silence se fit. On dévisagea le jeune noble et certains, reconnaissant son blason, s'écartèrent avec respect. Son regard, d'un brun si clair que ses pupilles semblaient faites d'ambre, croisa celui de l'Elfe dans un léger sourire, un sourire amusé, avant de revenir au marchand.

"Votre Seigneurie... Si je vous la vends à ce prix, je vends à perte."

"Tu aurais dû évaluer ta marchandise proprement. Ne prends par ma jeunesse pour une faiblesse, marchand ! Puisque tu ne me prends pas au sérieux, d'ailleurs, je baisse mon offre à quatre écus !"

Le marchand devint pâle comme un linge. Il avança jusqu'au bord de l'estrade et bafouilla avant de se reprendre. L'assistance souriait en se regardant du coin de l'œil, se régalant de l'humiliation finale, meilleure encore que s'il était parti sans un sou ni un mot.

"Pardonnez mon outrecuidance, je suis votre obligé. Saurez-vous faire preuve de compassion et m'en offrir... cinq... écus ?"

Le jeune noble fit mine d'y réfléchir, mais Asmodée avait déjà décidé. Lukan Valar ferait mine de se montrer magnanime, même si le Démon se fichait bien de l'argent ou de l'avenir du marchand.

"Va pour cinq !"

Il fit signe à ses gardes du corps, qui s'approchèrent. L'un d'eux portait une petite bourse et l'ouvrit pour opérer la transaction. Les badauds, eux, commençaient déjà à se disperser : il était tard et leurs femmes les attendaient déjà. Le Démon, caché sous les traits du jeune maître, profita de la tranquillité pour approcher de l'estrade et fixer l'Elfe, le même sourire scotché à ses lèvres.

"Tu es désormais la servante de Lukan Valar. Quel est ton nom, ma belle Elfe ?"

9
Le parc et son sous-bois / ⸢Orideus⸥ Leçon d'humilité
« le: lundi 29 août 2022, 13:29:35 »
Koshiro était en panique.

Tout avait commencé ce matin. Il s'était senti bizarre, distrait. Ses pensées erraient librement malgré ses efforts, dérivant vers son impatience à revoir ses collègues ce matin. Il avait oublié sa ceinture, s'était trompé de sens dans le métro. Clairement, cette journée commençait mal. Et il se sentait angoissé.

Arrivé au bureau, ses pensées avaient été de plus en plus intrusives et distrayantes. Il n'arrivait pas à se tirer de la tête l'envie de tourner la tête vers ses collègues féminines, de les approcher, de les flatter, de les... séduire. Et c'était un vrai problème : il y a quelques mois, sa vie avait basculé lorsqu'il avait soudainement cédé à une envie insoupçonnée et s'était jeté sur une jolie fille qu'il connaissait sur son lieu de travail. Il avait perdu son travail et suivait encore une thérapie pour essayer de remonter à la source de sa crise. Alors, cette envie de les approcher ne lui inspirait pas confiance.

Il avait quand même réussi à se tenir jusqu'à la fin d'après-midi. La fatigue et la fin de journée aidant, le personnel du bureau se détendait et se montrait plus sociable. Dans le petit local photocopieuse, Sakura l'avait rejoint, la bouche en cœur, pour le supplier de la laisser passer avant lui.

"Steplé-steplé-steplé !" avait-elle minaudé. "Je ferai c'que tu veux en échange. "

Là, Koshiro s'était approché d'elle, l'avait coincée contre le mur et s'était perdu. Il s'était penché sur elle, et il aurait juré avoir vu de l'excitation dans son regard mais, au moment où il allait réclamer de la baiser sur la machine en marche, il s'interrompit. Une vague de panique l'avait pris, il avait quitté les lieux à la hâte, fébrile, et avait commencé à fuir.

Fuir cette présence qui s'était mise à le suivre.

"Où vas-tu, Koshiro ?"

Il ne devait pas écouter. Il hallucinait. Il devait contacter son psychologue. Quelle heure était-il ?

"Elle veut ta queue, Koshiro ! Retournes-y !"

Arrivé chez lui, il avait tenté de se réfugier dans son lit, s'était gavé de somnifères, avait attendu le sommeil. Mais la voix avait continué, toujours plus fort, et il lui sembla que son cœur allait exploser.

Il fuit son appartement. Il fuit la communauté. Il fuit les rues à travers la nuit, et finit dans le parc plongé dans le noir, si ce n'était la lueur de quelques réverbères sur les chemins. Il comprit la vacuité de son action. Comme si les ombres amplifiaient les voix et les angoisses, il se retrouva harcelé de voix perverses l'incitant à céder à ses plus bas instincts.

Koshiro se roula en boule sur un banc. Il se mit à pleurer, à hurler, et, dans son désespoir, un seul nom lui vint pour le sauver de cette possession.

"NOVAAAA !!"

Les voix cessèrent soudainement, et Koshiro, doucement, rouvrit les yeux, déboucha ses oreilles, se redressa sur le banc. Il s'assit, hagard, dévasté. Il lui sembla que le monde était moins sombre autour de lui, mais toute la noirceur et la chaleur primaire qu'il avait ressenti semblait s'être concentrées juste devant lui, où se tenait une silhouette inconnue ; un vieil homme élégant qui lui adressait un sourire malicieux.

"Merci, Koshiro ! Tu as rempli ton rôle à merveille. Orinasu Hoshie ne va pas tarder."

"Ori...na-quoi ?"

De la ville leur arriva un flash de lumière, avant qu'un filet lumineux s'élève dans les airs avant de pointer vers eux, comme un missile lancé vers sa cible. Et Asmodée délaissa le mortel pour se porter vers sa véritable proie.

Il l'attendait.

10
Vous nous quittez déjà ? / Not a goodbye
« le: dimanche 28 août 2022, 16:43:48 »
Hello tout le monde !

Et oui, je suis en vie ! ;D

Je n'entrerai pas dans les détails, Anéa sait pourquoi j'ai été absent. Je tenais juste à informer tout le monde que j'étais de retour, et mes chers partenaires de RP que mes réponses allaient arriver dans les prochains jours.

Gros bisous mes coquins ! :-*

11
Salut à tous !

Je ne suis pas le plus rapide :kappa: mais je signale quand même un ralentissement jusqu'en mai. Ma petite est très malade et maman et elle vont avoir besoin de papa. :D

Je devrais aussi être absent du 16 au 22 mai. Vous savez tout maintenant. :P

12
Le quartier de la Toussaint / ⸢Rinodeus⸥ Révélations brûlantes
« le: mercredi 06 avril 2022, 02:24:06 »
Voilà quelques temps maintenant, Asmodée avait ressenti une puissante explosion de magie rose. En tant qu'ancien chérubin et maître du Cercle démoniaque de la Luxure, il en était un grand maître, et une telle occurrence ne pouvait lui échapper. Pour tracer son origine, par contre, la question était plus délicate, et il lui avait fallu mobiliser nombre de démons mineurs pour resserrer peu à peu la zone de recherche. Car le sujet semblait être un non-initié, usant de ses talents au jugé, de façon instinctive et anecdotique. A chaque usage, il laissait une trace que les démons pouvaient identifier. Peu à peu, ils avaient réduit leurs recherches à notre réalité, puis à la Terre, puis à l'Asie, puis au Japon.
Finalement, quadriller Seikusu avait été le plus compliqué. Identifier une personne précise au milieu de la métropole n'était pas évident, d'autant que cet endroit était notoire pour ses perturbations interdimensionnelles et ses nombreux visiteurs inopinés et de toutes variétés. Mais l'archidémon avait fini par trouver le sujet, ou plutôt la sujette : une succube qui s'ignorait, fruit de l'union de deux de ses belles, laissée sur Terre, condamnée à découvrir sa nature par elle-même. Mais, l'ayant maintenant retrouvée, Asmodée comptait bien l'éduquer.

La nuit était tombée sur Seikusu. Une influence étrangère envahissait soudain la planque actuelle de Rin, comme de douces caresses, excitant ses terminaisons nerveuses à la surface autant que ses neurones à l'intérieur, activant sa production de phéromones, inondant son système du cocktail chimique.
Derrière elle, dans le noir, Asmodée l'observait et attendit qu'elle devine sa position et se retourne vers lui.

13
One Shot / ⸢SexTube⸥ Anouki, 16 ans, vierge timide
« le: vendredi 11 février 2022, 23:31:10 »
Shiro était un gars avec de sérieux problèmes.
En tout cas, ça, c'était ce qu'il se disait, et ce qu'il racontait à l'envie en ligne.
Personne ne pouvait comprendre ses difficultés et ses malheurs.
D'accord, tous les gars de 20 ans sortaient ça. Mais lui, il avait des pouvoirs. Genre, de vrais pouvoirs. Un truc sauvage qu'il avait commencé à découvrir quand il était petit, qui se manifestait sans qu'il le contrôle.
Il l'avait caché toute sa vie, même à ses parents, de peur d'être le vilain petit canard qui aura gâché la vie de ses géniteurs, ou de découvrir qu'il avait adopté, trouvé dans une poubelle un soir d'automne.
Il n'avait jamais appris à les contrôler.
Bientôt, il apprendrait.

En attendant, il vivait on the edge. Enfin, c'était ce qu'il croyait. Il jouait les edgelords dans le monde virtuel. C'était le genre de gars qui partageait les vidéos les plus dégueulasses pour choquer les autres et se sentir cool. Parfois, il s'écœurait lui-même, mais il n'aurait jamais supporté de passer pour le guignol qui avait découvert le dernier truc crade et immoral en dernier.
S'il avait un véritable problème, c'était bien ce besoin d'être validé dans son rôle par le reste d'une communauté anonyme. Il lui fallait être le premier en tout, prouver qu'il avait ce qu'il fallait pour être un edgelord master lvl 100.

Son dernier truc, c'était SexTube.
On trouvait ce site sur le d4rkn3t. L'IP changeait régulièrement et était transmis seulement à ceux qui s'étaient déjà inscrits sur la dernière version du site, et seulement s'ils avaient une adresse sécurisée, du genre Hushmail.
C'était un site vraiment chaud, un repaire de gros dégueulasses. En y arrivant pour la première fois, par l'intermédiaire d'un confrère généreux, il avait eu un de ces épisodes dubitatifs, un de ces moments où il remettait vraiment en question son engagement. A l'époque, la fille s'appelait Sun-Byeok, une Nord-Coréenne installée au Japon. Le réalisateur lui avait fait vivre un enfer sans nom. Quand, à la fin du mois, il l'avait droguée pour la ramener à la frontière et la livrer aux gardes-frontière... Il n'avait pas osé regarder une fois que les uniformes nord-coréens étaient apparus.
Le lendemain, l'IP avait changé et une nouvelle victime recevait sa première visite.
Et au lieu d'oublier tout ça et de reprendre le cours de sa vie, il était resté.
Voilà quelques mois qu'il y était. A court de blagues dégueulasses, il avait fini par poster des clips choquants, mais pas non plus horribles, pour attiser la curiosité des autres. SexTube avait rapidement gagné en popularité et on en parlait comme de cette légende urbaine complètement improbable.
Et Shiro était devenu le Sensei, le maître du savoir occulte de SexTube.

Bien sûr, sa position était bancale. On lui reprochait de filer de vieux snuffs remontés et rognés, de mentir sur toute la ligne. Tous des jaloux qui auraient bien voulu avoir trouvé ce site en premiers !
Mais voilà, jaloux ou pas, Shiro ne pouvait pas supporter d'être remis en question par les autres.

SexTube appelait toujours des réalisateurs volontaires à se manifester.
Quelle meilleure idée pour démontrer qu'il n'avait pas menti ?
Il avait postulé et, à sa grande surprise, il avait reçu un mail à quelques jours de la fin du mois.
Et il avait découvert Anouki pour la première fois.

Shiro avait parrainé un comité d'élus pour être les vérificateurs de son aventure parmi les réalisateurs de SexTube. L'annonce avait fait l'événement et même les plus hostiles s'étaient tus, attendant sans doute le premier dérapage ou le premier signe de deepfake pour le crucifier.
Il se sentait stressé, l'angoisse montait à l'approche du premier jour, mais Shiro avait une certitude : les autres arrêteraient de regarder bien avant qu'il atteigne ses limites. Il allait devoir faire des trucs un peu moches à cette fille, mais avant que ça tourne au crime on le supplierait de s'arrêter.
De toute façon, il n'allait pas devenir un criminel dégénéré juste pour rester le Sensei.
Sa limite, elle était là.
C'était certain.

Dernier jour du mois.
L'épopée tragique de Mio finit dans une mare de sang et de pisse.
Personne ne saurait si elle allait se réveiller.
Fermeture du site.
Nouvelle IP.

...

C'était l'angoisse !
Shiro allait passer à l'action, ça y est.
Premier jour.
Il n'en revenait pas de faire ça.
Il ne devrait pas faire ça.

Il l'avait suivie, à la fin des cours. Elle se promenait avec quelques amies.
Il avait acheté une petite caméra qu'il avait monté sur un petit bras souple. Il la gardait planquée dans ses fringues et prenait des plans brefs et clandestins de la bande de gamines qui riaient aux éclats en faisant un arrêt au manga café.
Pour les spectateurs, Anouki était encore une inconnue. Elle aurait pu être n'importe laquelle des filles. Il y avait pensé. Ca ferait bien de garder le mystère, d'abord, puis de révéler de laquelle il s'agissait. Et le café serait une bonne occasion.
Il avait suivi à l'intérieur. Il respirait fort, tremblait doucement. Il devait avoir l'air franchement suspect mais personne ne sembla s'en soucier, ou même le remarquer. Avec son look de rebelle, on évitait couramment de trop le regarder, de peur qu'un regard trop insistant ne provoque un incident. Shiro n'aurait agressé personne, mais il aimait bien qu'on craigne ce qu'il pourrait faire.
Anouki s'était séparée du groupe. Les filles s'étaient dispersées pour consulter les livres qui les intéressaient et la victime du mois se retrouvait à part.
Tremblant, terrifié, Shiro avait basculé la caméra tête en bas et réglé le bras avant de passer derrière elle, l'objectif captant la face cachée de sa petite jupe d'écolière.

14
Le coin du chalant / Asmodeus Incubus, Dominus Libidinus
« le: lundi 17 janvier 2022, 00:10:35 »
Pour ta gouverne :
Asmodée est un démon incube, masculin uniquement.
Il est pansexuel, mais top uniquement.
Il prend la forme qu'on attend de lui quand il est invoqué. Les visuels et types présentés sont des exemples et sont non exhaustifs.
Il peut posséder un être désiré mais interdit.
Sa mission : conclure des accords, corrompre les cœurs, les esprits et les sociétés.


En ""bref""

Asmodée est un démon majeur des Enfers, le Roi du Cercle de la Luxure, Prince de la Tentation, Surintendant des Enfers et des maisons de jeu, et artisan du désordre.
On lui prête de nombreux noms, de nombreuses formes. En vérité, il prend la forme qu'on attend, colle aux attentes de ceux qui l'invoquent par rituel ou par rêve. Ainsi, il peut posséder des formes extrêmement diverses, et même en changer pour passer, par exemple, d'un jeune homme attendrissant qu'on laisse approcher à une bête défiant la raison. Tout dépend de vous !
La seule chose qui ne change jamais est son pouvoir. Outre les pouvoirs démoniaques classiques, il maîtrise totalement les pouvoirs de luxure et peut exacerber les fantasmes et briser les inhibitions. Il accorde aussi endurance et guérison miraculeuse à ses "victimes", ce qui aboutit parfois à des guérisons miraculeuses ; mais il n'est pas fan de ce genre de bienfaits collatéraux.
Même lorsqu'il possède un mortel et se trouve affaibli, c'est un démon particulièrement puissant et vicieux sans vertu rédemptrice, qui n'hésite pas à duper même les anges. Il a corrompu Eve, il a condamné Sodome et Gomorrhe, et il a pour ultime mission d'implanter l'Antéchrist sur Terre. Le capitalisme néolibéral et le métavers sont ses aspects favoris de la culture terrienne.

Apparences connues

Ces apparences sont plus des catégories ayant chacune leur objectif, leur but.
Il n'y a pas d'apparence raciale, chaque apparence pouvant avoir des traits raciaux variés.
Certaines apparences peuvent partager les mêmes visuels pour le bien du RP. Par exemple : éphèbe et étudiant, satyre et bourreau, satyre et diablotin, guerrier et puissant, etc.


D'entrée de jeu, Asmodée possède quelques apparences récurrentes, qui correspondent à des envies très courantes et ont reçu leur propre nom, ou classe. Elles ne sont jamais exactement similaires, mais elles se présentent ainsi :

Le vieil homme
Visuels : 1 - 2 - 3
Une forme qui a court dans les cercles de sorcellerie, dans certains courants de la Wicca ou parmi les adeptes de sugar daddies, par exemple. Le vieil homme est généralement invoqué par une personne recherchant les lumières d'un être ancien et sage et représente l'expérience aux yeux des mortels.
Malgré les apparences, le vieil homme ne manque ni d'esprit, ni de vigueur, et il possède tous les attributs propres à son rang.

L'éphèbe
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10
Son allure change avec le temps et les modes. L'éphèbe est le plus souvent invoqué par les désirs des jeunes filles nubiles, des gays se cherchant et des femmes regrettant leur jeunesse. Le plus couramment, il joue de leurs fantasmes en apparaissant dans leurs vies sous une forme humaine lisse et gentille, avant de révéler sa véritable nature une fois leur assentiment obtenu.
C'est une forme très courante hors des cercles initiés à la démonologie.

L'étudiant
Visuels : 1 - 2
Une variation de l'éphèbe, plus discrète, qui sévit dans les rayonnages des bibliothèques et dans les salles d'étude, dans les café-débats et les soirées karaoké. L'étudiant est une apparition probable pour ceux qui sont liés au domaine de l'enseignement, élèves ou professeurs.

Le jock
Visuels : 1 - 2
Le sport est au cœur de la vie du jock. C'est un individu porté par sa fierté pour son apparence et ses capacités physiques. Ceux qui rêvent d'être emportés par un homme capable de les épuiser pendant des jours entiers sont plus nombreux qu'il se dit. Quand le souvenir du bellâtre croisé sur la plage lors des dernières vacances, ou de la force de la nature vue à la salle s'impose, le jock peut faire son apparition.

Le nobody
Visuels : 1 - 2
Sans doute l'avatar le plus difficile à imaginer pour Asmodée, le nobody n'a rien de particulier. Il peut très bien incarner un fantasme latent, mais il est plus souvent l'apparence prise pour les affaires purement affairistes ou pour approcher ceux que la beauté ne saurait plus faire bondir. Il peut avoir du charme et avoir des allures de salaryman important, mais il n'a rien pour le faire sortir du lot à première vue. Le nobody aura tendance à promettre beaucoup, mais attention à ne pas lui accorder votre confiance...

Le déviant
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
Un avatar aux nombreux visages qui guide les âmes vulnérables et corruptibles au plus profond du vice. Le déviant mène sa victime dans une situation si inextricable qu'il est le seul à pouvoir l'en sortir... et impose ses termes pour l'aider à s'en sortir.

L'aventurier
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6
Toujours sur la route ou en contact avec la nature, il parle à un côté libre et débridé de l'être. Qu'il soit celui du mercenaire en paix imprévisible ou du cowboy indomptable, l'ardent désir d'un électron libre porté par le moment présent le fera apparaître.

Le guerrier
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
La guerre touche toutes les races de tous les mondes, et le guerrier éveille des sentiments variés. Il  peut inspirer confiance, admiration et attraction, ou être l'origine des plus terribles maux de l'existence. Qu'on rêve d'un homme fort en armure ou que le désir se cache derrière les cauchemars d'enlèvements sanglants, le guerrier apparaîtra.

Le rebelle
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10
La figure de l'indomptable hors-la-loi, du voyou, du bandit... Certains rêvent d'être ravis de leurs existences pénibles par un tel individu et si le Prince de la Tentation peut se permettre de mêler travail et plaisir...

L'artiste
Visuels : 1 - 2
Est-ce l'Art qui fait vibrer votre cœur et vous porte dans vos émois ? L'artiste est une incarnation protéiforme pouvant être totalement anonyme ou parfaitement démoniaque. Quoi qu'il en soit, son art sera toujours le chemin vers votre damnation.

L'homme de loi
Visuels : 1 - 2
Pour certains, rien n'est plus excitant que l'uniforme ou l'idée d'un homme servant la loi l'arme au poing. C'est une incarnation paradoxalement assez rare, Asmodée n'aimant guère les lois des Hommes, mais il lui arrive de se résoudre à prendre cette forme si nécessaire, auquel cas il jouera plus communément les ripoux.

Le savant
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4
Professeur, scientifique, mage... Il y en a qui se damneraient pour attirer un individu aux capacités intellectuelles ou au savoir étendus. Asmodée peut puiser dans les connaissances cumulées depuis la Création et ses propres pouvoirs pour donner le change et créer une relation de maître à disciple pouvant vite dégénérer.

Le puissant
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8
Prince, PDG, Parrain... Ils ont tous les visages de la Création et ont en commun leur goût du pouvoir personnel. Le puissant apparaît à ceux qui admirent ce pouvoir et pour qui l'idée d'y être soumis suffit à éveiller les pires espérances.

L'homme de foi
Visuels : 1 - 2
Une des apparitions préférées, mais parmi les plus rares d'Asmodée, l'homme de foi attaque au plus près des bastions de la vertu. Il peut corrompre des paroisses entières s'il n'est pas démasqué et dénoncé par les autorités religieuses.

L'angelus
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4
Asmodée est peut-être déchu des Cieux, mais sa perfidie n'a aucune limite. Il sait duper les croyants comme les anges en prenant l'apparence de ce qu'il fut. Evidemment, il continue de posséder ses pouvoirs démoniaques uniquement, mais les apparences peuvent être assez trompeuses pour convaincre ses victimes.

Le satyre
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 -14
Le satyre peut prendre bien des formes, avec ou sans queue, ailes ou sabots, il peut être athlétique, bedonnant, petit ou grand, plus bestial qu'androgyne. Le seul point commun de ses apparitions est un puissant désir assumé par la personne qui l'invoque, parfois involontairement.
Sous cette forme, il ne perd généralement pas de temps pour captiver la victime et faire son office.

Le diablotin
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4
Similaire au satyre, le diablotin est plus malicieux et joueur. Son apparence est le plus souvent très clairement démoniaque car il n'apparaît que pour satisfaire un besoin particulièrement cru d'un sexe complice et créatif.

Le bourreau
Visuels : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11
Lorsque Asmodée a été offensé ou si vous avez tenté de le duper, il prend l'apparence du bourreau, un avatar à l'apparence très variable dont les points communs sont une propension à de nombreux types de torture et un caractère absolument dominateur, sadique et cruel.

Yun Hua
Visuel : 1
Le frère de la puissante maîtresse du cartel de l'opium nourrissait des sentiments réciproques si vils vis-à-vis de sa sœur que le démon a fini par hanter leurs rêves et influencer leur union sacrilège.

15
Prélude / Asmodeus Incubus, Dominus Libidinus [Vanéalidé !]
« le: samedi 15 janvier 2022, 02:05:25 »
Identité : Aeshma, Aesma, Asmoth, Aschmédaï, Asmadai, Asmoday, Hasmoday, Chashmodai, Asmodaios, Asmodeus, Asmodius, Azmonden, Sidonay, Asmobée... Asmodée.
Âge : Plus vieux que le calendrier
Sexe : Masculin
Race : Avatar (Démon, Incube)
Sexualité : Pansexuel, top/dom

Physique :
    Asmodée se présente sous de nombreuses formes, jamais tout à fait identiques, toujours proches de ce à quoi vous vous attendez. Et pour cause : en tant que Roi du Cercle de la Luxure, Prince de la Tentation, Surintendant des Enfers et des maisons de jeu, et artisan du désordre, il incarne les attentes et les envies de ceux qui lui donnent corps et le nourrissent.
    Il peut ainsi avoir une forme, ou n'être qu'une ombre nébuleuse au fond de votre subconscient. Il aura toujours deux choses : une réponse à votre question et une proposition à vous faire.

    Certaines formes récurrentes existent néanmoins, nées des traditions transmises et des attentes plus ou moins homogènes qu'elles ont induites. Elles ne sont pas immuables, Asmodée pouvant changer d'apparence à mesure que ses plans changent, mais parmi elles, on compte :

Le vieil homme

Une forme qui a court dans les cercles de sorcellerie, dans certains courants de la Wicca ou parmi les adeptes de sugar daddies, par exemple. Le vieil homme est généralement invoqué par une personne recherchant les lumières d'un être ancien et sage et représente l'expérience aux yeux des mortels.
Malgré les apparences, le vieil homme ne manque ni d'esprit, ni de vigueur, et il possède tous les attributs propres à son rang.


L'éphèbe

Son allure change avec le temps et les modes. L'éphèbe est le plus souvent invoqué par les désirs des jeunes filles nubiles, des gays se cherchant et des femmes regrettant leur jeunesse. Le plus couramment, il joue de leurs fantasmes en apparaissant dans leurs vies sous une forme humaine lisse et gentille, avant de révéler sa véritable nature une fois leur assentiment obtenu.
C'est une forme très courante hors des cercles initiés à la démonologie.


Le satyre
Le satyre peut prendre bien des formes, avec ou sans queue, ailes ou sabots, il peut être athlétique, bedonnant, petit ou grand, plus bestial qu'androgyne. Le seul point commun de ses apparitions est un puissant désir assumé par la personne qui l'invoque, parfois involontairement.
Sous cette forme, il ne perd généralement pas de temps pour captiver la victime et faire son office.
    Comme dit plus haut : bien d'autres formes existent. Elles sont aussi diverses et variables que l'imagination.

Caractère :
    En tant que Roi-démon, compagnon de la rébellion contre le Créateur et administrateur infernal, Asmodée a évidemment un tempérament princier. Il n'est pas des Démons corvéables et commande sa propre armée de serviteurs avec autorité, les employant, les utilisant s'il le faut, comme l'exigent la nécessité et son bon désir.
    Il honore les 7 péchés capitaux sans se modérer et ne pourrait vraiment trouver, aux yeux des gens de Bien, quelque qualité objective que ce soit. Il peut tout de même se montrer courtois et serviable, à dessein, s'il y trouvait son intérêt, mais un mot ou un geste de travers suffisent à faire voler les masques.

    Compte tenu de son domaine, Asmodée a la mission de corrompre les liens entre les gens. Il les tente, les enrichit pour mieux dévaliser leurs âmes, rompt les fils de l'amour et désavoue la monogamie, plante dans leurs têtes des idées folles qui les isolent...
    Mais Asmodée est aussi un démon pragmatique. A force de livrer une lutte stérile contre les anges, il en est venu à les approcher, les bras emplis de cadeaux, pour discuter de paix. Mais ses intentions n'ont jamais été innocentes, et les anges ont souvent regretté de lui avoir fait confiance. Ainsi, il n'est pas bête et discipliné, c'est un stratège capable de séduire et de tromper.

Histoire :
    Asmodée était un grand chérubin, un ange de vertu, qui participa parmi les premiers à la rébellion contre le Créateur. L'histoire, on la connait dans les grandes lignes : il a fini exilé et a prit le commandement du Cercle de Luxure aux Enfers. Sa nature corrompue avait fait le lui le Prince de la Tentation, le Surintendant des Enfers et des maisons de jeu, et l'artisan du désordre. On pourrait dire qu'il était devenu l'Anti-Cupidon.
    Commandant à une armée de succubes, incubes, serpents et autres créatures, il fut choisi pour une mission majeure en raison de son esprit aiguisé : corrompre la nouvelle création du Tout-Puissant. Il corrompit ainsi la Femme et la fit tomber en disgrâce avec l'Homme. Depuis, les mortels et leur monde de souffrance est son terrain de jeu favori.

    Au fil des siècles et des millénaires, au gré des modes et des tendances, selon les lieux et les sensibilités, il a revêtu bien des apparences, mais toujours dans un seul but : semer la Discorde, éloigner les mortels de leur rédemption, user les mailles de leur tissu social. Evidemment, il a aussi un rôle, en tant que plus grand des Incubes, et c'est de déposer un jour la semence de Satan parmi les mortels.
    Mais cette mission est difficile, car les anges les combattent, lui et ses légions. Depuis des temps immémoriaux, leur lutte a fait s'effondrer les espoirs et les premières victoires des uns et des autres. Parmi les échecs les plus douloureux d'Asmodée : Sodome et Gomorrhe, des œuvres dont il était fier, noyées dans le sang de leurs habitants par l'Archange Michael.
    Mais Asmodée n'est pas idiot : le Tentateur sait parler même à l'oreille des anges. Et si les plus vieux et vertueux ne l'entendent pas, les anges inexpérimentés, jeunes ou pleins d'espoir, se font régulièrement prendre au piège par ses promesses et ses serments vides. Et il serait vain d'énumérer la quantité de crises que ses plans ont déjà causé.

    On pourrait pourtant s'approcher d'un moment décisif dans la lutte du Bien contre le Mal, pour peu qu'on puisse voir les choses de façon si manichéenne. Sur Terre, surtout, on n'a jamais été si connecté et inondé d'informations invérifiables, et la littérature la plus consommée est la littérature érotique, voire pornographique. L'addiction au jeu est devenue un phénomène endémique. L'égoïsme et le chacun-pour-soi prospèrent à la faveur de réseaux sociaux qui n'ont aidé qu'à éroder le tissu de la société humaine. Et on parle maintenant de se baigner dans un Métavers dirigé par une entreprise vicieuse et motivée par l'argent. Vraiment, Asmodée aime ce que devient la Terre ! Et il aime penser avoir eu un rôle dans ce glissement de plus en plus rapide.
    Evidemment, il officie aussi ailleurs. Il n'oublie jamais un front au profit d'un autre. Il vous entend, qui que vous soyez et où que vous soyez. Il attend que vous l'appeliez, volontairement... ou non.

Autre :
    Asmodée est un démon très puissant qu'il est bien difficile d'affronter. Ce qui le rend si difficile à repousser est le fait qu'il ne se présente qu'à ceux dont les pensées, les désirs, les envies justifient sa présence. On a donc du mal à refuser la solution qu'on nous offre et la demande qu'on nous fait. C'est presque un contrat qu'il établit à chaque fois, et c'est bien ainsi qu'on illustre généralement sa façon d'agir : un service contre un rendu.

    Outre la maîtrise de très nombreux pouvoirs démoniaques, il est Grand-maître des arts de la Luxure.
    Son pouvoir exacerbe les désirs et pulvérise les inhibitions. Son arrivée coïncide ainsi avec une augmentation progressive de ses envies et une difficulté croissante à y résister, qu'importent les circonstances. Il peut faire craquer le mortel vulnérable petit à petit ou tout d'un coup, selon ce qui lui paraît le plus avisé. Son pouvoir peut aussi avoir effet sur les immortels, mais seulement s'ils sont vulnérables et/ou inconscients de son ouvrage.
    Ses pouvoirs augmentent aussi l'endurance et la récupération physique. Ses passages peuvent être, selon les désirs de ses victimes, très violents et dégradants, et, contrairement aux succubes, qui prennent, il n'a pas de raison d'épuiser et meurtrir l'autre. Rarement, ses pouvoirs ont guéri ses victimes d'afflictions incurables, mais il n'aime pas trop quand ça arrive, car on donne immédiatement le crédit au Vieux.

    Comme vu dans sa description physique, c'est évidemment un maître de la métamorphose. Mais c'est plutôt que sa forme se plie à ce que veut celui qu'il visite.


L'invocation, volontaire ou non, est la principale voie d'accès aux mondes des mortels pour Asmodée. Il peut rompre le voile entre les mondes sans effort, mais ce sont les vices des mortels qui l'attirent quelque part, car il ne se déplace pas sans raison.


Mais, parfois, il peut aussi préférer une bonne vieille possession. C'est souvent un processus dangereux pour le démon, qui se retrouve à l'étroit dans une coquille mortelle et à la merci d'un exorcisme, mais les effets peuvent être bien meilleurs qu'une visite en personne.
C'est le collègue discret qu'on n'ose pas approcher, le tonton séduisant qu'on désire depuis ses premières règles, l'ami inaccessible qui nous a friendzoné sans espoir de sortie... L'hôte a généralement conscience de ce qui se passe et pense souvent, après coup, que les actions d'Asmodée étaient les siennes, et se trouve des motivations et des explications pour son geste. Cela assure que le péché ne cessera pas à son départ...[/list]

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