Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Johnny Paso

Pages: [1]
1
Les contrées du Chaos / Deux hères en détresse | Johnny, Red
« le: vendredi 03 septembre 2021, 00:50:33 »
Johnny errait sur cette terre fantaisiste depuis des jours. Il avait du mal à garder contact avec la réalité. Pourquoi était-il là ? Il se souvenait avoir été à Seikusu et d'un coup, pouf, il s'était retrouvé au milieu d'un plateau semi-aride avec les rares fringues qui lui restaient sur lui — car il n'était pas en train de jouer au Scrabble, vous vous en doutez —. Mais sa mémoire était devenue traîtresse. Comme il s'égarait en traversant des étendues quasi vides, se nourrissant de ce qu'il trouvait, buvant au moindre ruisseau, au moindre trou d'eau, il songeait à sa situation. Était-il en plein délire ? En plein rêve ? Il avait dû faire un AVC. Il était dans le coma, ou il était mort. Son subconscient avait créé cette épreuve comme une allégorie de l'expiation de ses péchés. Ou bien errait-il ici depuis longtemps ? Toute son aventure japonaise était-elle le fruit de son imagination ? Il n'en savait rien. Il ne savait plus. Il était totalement perdu.

A force de chercher, il était finalement tombé sur un bâtiment. Après avoir pu croire de ses mains qu'il ne s'agissait pas d'un mirage ou d'un autre délire, il avait fait la rencontre du tenancier, Möleg, un homme aisé, mais affligé par une hernie qui l'empêchait de vaquer aux travaux essentiels. Ses fils, disait-il, étaient partis à la guerre, et sa seule fille avait été mariée voilà plusieurs années. Sa femme avait quitté ce monde depuis longtemps. Il était donc seul, dans son étape de caravanes.
Mais quel était ce monde, exactement ? Par crainte de passer pour un fou, Johnny avait retenu ses mots, mais il lui avait finalement posé la question. L'homme l'avait dévisagé comme s'il venait de recevoir la pièce qui manquait à son puzzle et, comme si ce n'était pas la première fois, il avait expliqué à Johnny que ce monde était Terra, et qu'il était ici entre deux grands empires qui se faisaient la guerre depuis aussi longtemps qu'on s'en rappelait. C'était déprimant, mais c'était la situation telle qu'elle était, et Johnny dut se faire à l'idée de se retrouver dans un monde de niveau manifestement médiéval et ravagé par la guerre. De toute façon, il devait manger et boire, et pour ça il devait gagner sa croûte. Par chance, le vieux cherchait de l'aide !

Voilà un peu plus d'une semaine maintenant que Johnny aidait Möleg. Il n'avait pas été arnaqué et il avait reçu des vêtements, des fringues en lin grossières qui plient mal et grattent mais tiennent au frais et résistent bien. Il mangeait aussi trois bons repas complets par jour. Il faut dire qu'il s'était vite fait au travail. De l'écurie au grenier, il faisait presque tout. Heureusement qu'il avait beaucoup de force ! C'était un quotidien difficile et lassant, mais il avait réussi à rebondir et à trouver un endroit où se remettre de sa soudaine apparition sur Terra. Le soir, ils parlaient au coin du feu avec Möleg, mais Johnny avait fini par comprendre que le vieil homme avait passé, lui, le plus clair de sa vie dans cette étape au milieu de nulle part. Il ne l'aiderait pas beaucoup, malgré les nombreuses histoires extravagantes qu'il avait dans sa gargote.
Depuis quelques jours, le calme plat régnait et Johnny avait eu plus de temps pour réfléchir à sa situation et commencer à avoir le mal du pays. Mais comment lutter contre un événement si absurde qu'il échappait à toute explication ? Il était sur Terre et il était maintenant sur Terra. Quelqu'un le cherchait-il là-bas, ou n'avait-il rien laissé derrière lui ? Des pensées farfelues sur le Destin et la fatalité se bousculaient en lui.
Et puis, la cloche de la porte d'entrée avait tinté, et Johnny, curieux, était allé voir à qui le vieux Möleg vantait la propreté de ses chambres.
— Djoni ! Descends ! Occupe-toi donc de madame pendant que je vais faire réchauffer la soupe !
Il avait descendu les marches menant des chambres vers la salle de service et était tombé sur " madame " : une grande jeune femme aux longs cheveux rouges, quasiment nue, portant un énorme estramaçon bien étrange semblant à moitié vivant. En la voyant, son sang monta de plusieurs degrés d'un coup, mais il se contint en estimant, à juste titre, qu'un coup de lame bien placé n'aurait pas de mal à le diviser en deux. Et puis, elle avait l'air épuisée, au bout du rouleau. Quelque chose dans ses yeux appelait à l'aide, et Johnny, un type bien au fond de lui, n'était pas du genre à laisser les gens dans leur merde.
— Euh... Bonjour ? Johnny, c'est moi. Vous... euh... allez bien ? Besoin d'aide pour porter votre épée ?

2
Le quartier de la Toussaint / Le bon gaijin | Johnny, Kimiko
« le: lundi 08 mars 2021, 15:20:17 »
Le bon gaijin
Johnny Paso | Kimiko Rayan


Soyons honnêtes : déjà modeste en Argentine, Johnny avait eu fort à faire pour joindre les deux bouts au Japon ; même dans une ville secondaire comme Seikusu. Pour lui, c'était illico la Toussaint, une malédiction qui enfermait le commun des mortels dans la spirale de la misère, de la dépendance, de la violence et de l'angoisse.
Il avait réussi à trouver un studio pour dormir dans un coin relativement tranquille, mais même lui devait rejoindre les artères gangrenées par l'extorsion et les trafics pour aller au konbini. Il suivait des règles de bon sens : ne pas y aller la nuit, ne pas emporter plus que le nécessaire en espèces et ne surtout, surtout pas dire bonjour ou merci au personnel. L'employé de magasin normal risquait déjà de vous jeter un regard suspicieux, mais ici on n'hésitait pas à s'emporter pour un rien, et un étranger trop gentil était la cible d'arnaques et de moqueries ouvertes. Les Japonais pensaient qu'il ne comprenait pas, mais il comprenait bien.
Cela dit, on pouvait suivre ces règles scrupuleusement et quand même faire face à des ennuis. Ca arrivait régulièrement, et Johnny s'en sortait généralement sans problème. Parfois, le menu problème tournait à la catastrophe.

Ce jour-là, il ne s'était pas levé du bon pied. A peine réveillé, il avait allumé son téléphone pour voir un message lui expliquant que le shooting plutôt bien rémunéré sur lequel il comptait pour payer ses factures ce mois-ci était annulé. C'était son premier gros coup depuis son déménagement et il était dégoûté. Il avait beau être optimiste, ça s'annonçait difficile. Il comptait son cash en faisant le point sur les charges qu'il devrait assurer le mois à venir et ce n'était pas glorieux. Il y arriverait, mais il n'allait pas falloir dériver, et vivre sur les clichés qu'il avait déjà pour les réseaux.
Maintenant vous comprenez pourquoi une erreur de comptage en caisse pouvait le mettre de mauvaise humeur. Habituellement, il restait très patient en cas de soucis, mais, aujourd'hui, ce n'était pas possible. Et quand il nota une différence de près de 40 yens au creux de sa main, la mauvaise foi de la caissière fit vite monter le conflit.

— Je te dis, Musclor en bois, que c'est toi qui te trompes, l'insultait en plus la caissière.

— Mais non ! Recompte et tu verras que j'ai raison !

— Sécurité !

— C'est pas vrai ! On ne va pas jouer à ça, on recompte et c'est tout.

Un petit quinquagénaire japonais antipathique en uniforme et visiblement bien entretenu se joignait à la dispute :

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Ce client dit que je l'escroque !

— Quoi ?! Mais non, je dis juste qu'il y a erreur de comptage !

— Oh ça va ! C'est 37 yens aussi !

— 37 yens ?

— 37 yens.

— Ce n'est que 37 yens, monsieur, pourquoi tout ce raffut ?

— Mais je ne veux pas de raffut ! Je veux mes 37 yens !

— Tu vois ? Ce white monkey est agressif !

— On se calme, monsieur, ou je ne vais pas être agréable très longtemps !

— Tu serais plus agréable si tu recomptais pour vérifier, enfin !

Dans le petit konbini comme à l'extérieur, les badauds étaient nombreux à se demander qui était ce monumental gaijin insupportable qui ne pouvait pas juste laisser 37 yens et s'en aller sans rien dire, comme un bon Japonais. Une poignée avait, bien entendu, appelé la police, exagérant volontiers la situation : c'était un Blanc herculéen qui séquestrait le personnel du petit magasin et menaçait la sécurité de tout casser. Il fallait venir lui régler son affaire, et vite ! On n'avait pas idée d'être aussi déraisonnable !

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Centre-ville de Seikusu / Par-delà les lignes | Johnny, Mona
« le: lundi 04 janvier 2021, 21:52:49 »
Par-delà les lignes
Johnny Paso | Mona Duval

Johnny avait une chance de dingue ; le cul bordé de nouilles !
Il jouait rarement aux jeux par tirage au sort qu'on trouvait dans nombre de commerces, n'ayant accepté que quelques fois dans sa vie car il n'y avait pas d'obligation d'achat ou de coordonnées à donner, par exemple. Récemment, il avait gagné à un de ces jeux, cela dit, et il avait légèrement revu sa position. Sans se lancer dans tous les jeux qu'il voyait, il prenait le temps d'en considérer certains.
Alors, quand une chance de rencontrer Mona Duval, l'écrivaine de romans pornographiques, s'était présentée à la précommande de son nouvel ouvrage, il avait participé. Il allait de toute façon acheter le livre tôt ou tard.

Car oui, c'est une idée qu'on peut se faire facilement sur Johnny : celle qu'il ne lirait pas. Et c'était vrai qu'il n'était pas le lecteur le plus gourmand ou un féru de classiques, et qu'il préférait un bon film ou une série en compagnie d'amis à une lecture solitaire au son d'une musique d'ambiance, mais il lisait. D'abord, il fallait se dire qu'on ne se lançait pas dans la culture physique sans lire beaucoup sur le sport et la nutrition, du moins quand on n'avait pas des milliers de dollars à claquer dans des coachings. Ensuite, s'il se paluchait volontiers sur un porno au moins une fois par jour, il aimait laisser bruisser son imagination le long des lignes de romans coquins.
Ces dernières années, il avait acheté pas mal d'e-books et de livres de poche, érotiques ou pornographiques. Il y en avait de trop vieux, avec un langage et un goût trop passés pour lui, et des trop cérébraux pour ses désirs simples et envahissants ; mais il avait ses petits classiques, qu'il avait généralement acquis neuf et en format papier pour les garder près de lui. Parmi eux se trouvaient tous les livres délurés de Mona Duval, depuis son premier signé Charlie. Il avait trouvé dans sa plume quelque chose d'unique, ni pervers ni maniéré, qui avait parlé à son être et avait fait naître en lui un authentique amour pour ses écrits.

Alors, bien sûr qu'il allait précommander le prochain, grand format papier et édition luxe ! Il avait pris un boulot de plus et bossé du coup presque 36 heures d'affilée pour se payer largement ce petit cadeau.
A l'origine, voir Mona n'était pas dans ses plans ; juste un bonus potentiel fort improbable.
Et le voilà qui se présentait à l'accueil de sa maison d'édition, figé droit comme un i...

Quelques semaines plus tôt, il avait reçu le courrier de félicitations en recommandé, suivi le lendemain d'un coup de fil dont on l'avait prévenu dans celui-ci. Il n'avait pas encore tout à fait réalisé et avait répondu presque machinalement à la dame adorable qui lui parlait au bout du fil, pour arranger date et transport. Dans sa tête, c'était irréel : ce n'était pas possible qu'il puisse gagner deux jeux, comme ça, à la suite ? Le précédent avait été une surprise dépassant ses espérances, mais là ça devenait carrément bizarre. Il n'y croyait pas et n'enregistrait pas, comprenant qu'on lui enverrait détails et carton d'invitation par le prochain courrier.
Merde ! C'était surréaliste. Il avait lu et relu cent fois le premier courrier, ses mails pour la commande du livre et son enregistrement au jeu, et repassé dans sa tête des dizaines de fois ce qui avait été dit au téléphone. Il devait se rendre à l'évidence, mais il n'y arrivait pas vraiment.

Et puis, il y avait eu le coup de marteau : un message privé sur Instagram ; enfin, sur Messenger, Facebook ayant fusionné les messageries privées des deux services sans vraiment s'inquiéter de l'avis du monde en même temps qu'il forçait une mise à jour ridicule.
Le message était de Mona.
Il n'avait pas remarqué le moment où elle avait commencé à le suivre et n'en retrouvait pas la trace récente. Bien sûr, lui la suivait, espérant des indices croustillants sur son prochain tome ou un aperçu de ce que pondait son esprit au bénéfice de tous les amoureux de la petite mort ; mais qu'elle le suive, c'était inattendu ! Il ne se faisait pas d'idées transcendantale sur la qualité de son feed, qui mêlait selfies, salle de sport, fiestas avec bimbos, grosses bagnoles et
prétentions allant bien au-delà de ses moyens réels. Elle s'y était pourtant intéressé ! Pourquoi ?
Il décida qu'il préférait garder la réponse pour plus tard, lui demander en face. En fait, il se retrouva bloqué de façon inattendue face à ses quelques lignes de texte. Il lui venait soudain une peur : la peur de ne pas être intéressant et de ne pas savoir que dire.
Il aurait aimé lui demander pourquoi elle le suivait et lui parler de ses passages préférés de ses livres, et il aurait pu lui parler de sport et de l'Argentine, de son parcours atypique ; ils auraient pu parler de ce qui les poussait, elle à écrire du porno, lui à en lire avec entrain, et se faire de petites promesses sur le déroulement de la soirée... Quoique, là, c'était son excitation qui parlait. Mona était une très jolie femme et éveillait évidemment un fort désir en lui, qu'il devait à tout prix contenir pour ne pas froisser son idole.
Alors, leur correspondance avait été lente, un peu gauche, hésitante. A bien y repenser, Johnny était passé pour un type bizarre et ne ressemblait absolument pas au Johnny normal, ou même à celui des photos de shooters descendus du bout des lèvres entre les seins de bombes sexuelles. Elle devait l'avoir trouvé vraiment inquiétant, creepy à souhaits, et comme elle lui demandait de venir comme il était quelques jours avant leur rencontre, avant d'arrêter de répondre, il pensait qu'elle ne s'attendait à strictement rien.

Or, se montrer indigne même d'un sourire sincère de Mona était une perspective affreuse pour l'Argentin, qui s'était préparé à fond et s'était mis sur son 31 sans se dénaturer. Il avait bien dormi, avec un masque purifiant, et s'était levé tôt pour faire son sport, passer chez l'esthéticienne pour un check-up complet, passer se ravitailler de ce parfum musqué qu'il aimait, aller chez le coiffeur-barbier, vider son armoire, changer dix fois d'avis, choisir une tenue, puis en changer en même temps qu'il rangeait l'armoire, prendre sa douche, se faire tout beau...
Il s'était presque mis en retard et le taxi envoyé par la maison d'édition l'attendait depuis de longues minutes déjà lorsqu'il s'y précipita, tout fou. Il avait finalement opté pour un jean effet vieilli, un débardeur en coton uni et des baskets montantes confortables, et arborait sa meilleure chaîne et quelques bijoux en prime, dont un authentique diamant qui lui avait coûté des jours de travail au noir à l'oreille. Il avait décidé de venir comme il était, bien qu'à son avantage : le véritable Johnny, celui des photos avec le vrai caractère derrière. Bien apprêté, il avait moins peur, quoiqu'en arrivant à destination il se révélait terrifié.

Et quand on vint lui demander ce qu'on pouvait faire pour lui, il se sentait si gourd qu'il bafouilla un peu avant de tendre le carton d'invitation et de se prononcer le simplement du monde, pour ne plus risquer de s'emmêler :

" Paso, Juan Esteban. J'ai... rendez-vous avec Madame Duval. "

4
Les alentours de la ville / Emotions fortes partagées | Johnny, Chloé
« le: lundi 04 janvier 2021, 01:40:48 »
Emotions fortes partagées
Johnny Paso | Chloé Reynard

Il en avait du bol !

Johnny avait gagné ce week-end tous frais payés à un jeu par tirage en sort dans un magasin où il n'avait mis les pieds qu'une seule fois. Il avait joué, avait coupé les spams le lendemain, et avait vite oublié. Et puis, il avait reçu un coup de fil. Il avait raccroché, pensant à une arnaque classique. Il avait reçu un courrier lui annonçant sa victoire. Il avait trouvé ce canular franchement insistant et avait voulu se renseigner dessus. C'est là qu'il avait compris qu'il ne se faisait pas arnaquer ; mais pas avant d'avoir broyé le courrier ! Il avait attendu que le téléphone sonne à nouveau ou qu'un courrier arrive, et un recommandé avait enfin trouvé son chemin : dernier rappel avant remise du jeu du prix. Il avait téléphoné au numéro surtaxé depuis la rue sans même fermer sa boîte à lettres. Oui ! Bien sûr qu'il acceptait !

Le prix était un peu l'équivalent d'une Wonderbox classique : pour qu'il plaise au plus grand nombre, on proposait de nombreuses activités, pour plus ou moins de monde, à diverses dates et généralement pour 1 à 3 jours. Johnny avait méticuleusement décortiqué les séjours et leurs conditions, que ce soit le spa à onsens traditionnels, la randonnée vers le mont Fuji, l'auberge traditionnelle avec animations d'époque, le baptême de l'air en avion de chasse, la conduite de bolides sur circuit, le séjour galeries d'art et hôtel...
Mais, pour lui, c'était immanquablement les 3 jours de sports Xtrem!, c'était écrit comme ça, qui étaient les plus intéressants : saut à l'élastique démentiel, parachutage de haute altitude, initiation au sumotori avec un maître sumo ; et on en passait ! Le tout dans un établissement luxueux avec massages, onsen et soins du corps " non inclus ", mais aussi une pension complète " de base ". " Pour une ou deux personnes ". L'idée de ne pas profiter de tout à volonté lui faisait de la peine, mais il se dit qu'il pourrait trouver moyen de faire des trucs pas trop cher une fois pour se la péter en ligne et jouer les caïds. Ah ! Ouais ! C'était un bon plan. Il allait faire exploser son compte d'abonnés et son engagement allait décoller.
Aucun nuage à l'horizon.

Le jour fatidique vint bien trop doucement à son goût. Excité comme une puce, il rejoignit en train et en navette le splendide hôtel où il passerait son long week-end d'éclate en milieu d'après-midi. Il alla s'enregistrer à l'accueil, tout sourire, et répondant par un clin d'œil aux regards soutenus d'une des employées, qui rougit et alla se cacher en arrière-salle. Ouais ! Tout était super !

" Bienvenue, Paso-San ! Voilà votre clé, votre plan, votre programme et les codes d'accès client. Votre accompagnant est déjà en train de s'installer. "

L'Argentin allait hocher la tête avec plaisir quand il s'arrêta net, dévisageant l'hôtesse d'accueil comme s'il avait mal compris. Son japonais restait parfois approximatif, mais...

" ... Mon accompagnant ? "

" Oui. Il est arrivé juste avant vous. Tout va bien ? "

Quoi ?! Merde ! Il ne s'attendait pas à être accompagné ! Les bâtards ! Quand il s'était enregistré seul, ils avaient dû laisser une place ouverte pour cette date. Il aurait dû se déclarer à deux et venir seul. Il trouvait ça louche, aussi, de devoir préciser le nombre de personnes impérativement. Putain ! Il allait se retrouver avec un autre dude dans sa chambre, c'était trop bizarre !
Et dans le même temps... Les photos de fou, l'expérience de dingue, les retours sur Insta...

" ... Oui ! Tout va bien ! Ha-ha ! Ne vous inquiétez pas. C'est quel numéro, déjà ? "

Un peu abattu, mais résigné et décidé à tirer le meilleur de l'occasion, Johnny se pointa au dernier étage avec son sac sur le dos. Il avait trouvé le groom qui le suivait à la trace vraiment bizarre et il avait repris son sac, laissant un pourboire au gars ; il avait fait ce boulot, une fois, et les gens pouvaient être affreux. Ce n'était pas grand-chose, mais le geste et l'opportunité de sauter un transfert de bagages semblèrent très suffisants pour rendre la journée de l'employée infiniment meilleure.
Il trouva la chambre. " Une suite avec terrasse entre océan et montagne dans l'aile ouest ", avait dit l'hôtesse. Il s'attendait à un truc super, au vu de l'établissement, très chic ; mais il redoutait celui qu'il allait découvrir. Allez ! Il serait peut-être cool ! La clé magnétique passa devant le boîtier et celui-ci bipa. Une bonne inspiration et Johnny passa enfin la porte.
Il arriva dans une chambre dépassant ses espérances. Encerclée de verre et lumineuse, elle disposait de son petit coin salon et lecture, d'un lit king size d'apparence très confortable, d'une grande télé surplombant un minibar conséquent, et d'un coin salle de bains consistant en une double-vasque et une douce à l'italienne entièrement en verre. C'était le genre de truc génial pour un couple, mais pour deux mecs encore une fois... Il y aurait peut-être malaise lors de la douche.

Mais en explorant, il tomba enfin sur " son accompagnant " et fut choqué pour une raison à laquelle il ne s'attendait absolument pas. Coi, il parcourut les longs cheveux roses, la silhouette féminine et le joli minois qui se tourna vers lui, ne lui tirant qu'un salut silencieux. Merde ! C'était une femme ! Et une sacrément jolie avec ça ! Il ne savait pas qu'il devait trouver ça bien mieux ou potentiellement pire, mais à la voir son esprit malade commença à se faire des films, et il dut se concentrer dur pour ne pas commencer les présentations par l'érection d'une gaule édifiante sur le tissu de son bas de survêtement en toile. Il préféra rouler des mécaniques sous son petit débardeur blanc bien rempli pour se donner de la contenance et trouva la force d'ouvrir la bouche.

" Salut, je suis Johnny... ton accompagnant. "

5
Le coin du chalant / Johnny est moins con qu'il en a l'air
« le: dimanche 03 janvier 2021, 16:26:42 »
Juan Esteban 'Johnny' Paso
28 ans
Bodybuilder hypersexuel

En résumé...
Johnny est Argentin. Loin d'être idiot, il est pris dans une boucle de petits boulots et d'espoirs vains de célébrité depuis la mort de son père, qui lui a fermé la voie des études. Il a assuré avec dévotion le rôle de chef de famille jusqu'à la mort de sa mère du foutu virus.
Pris de passion pour la culture physique depuis son adolescence, il accorde un soin particulièrement important à son apparence et se voit cador viril, jouant sur les apparences pour passer moins précaire qu'il ne l'est en ligne. Il n'a pas des masses d'argent, mais il met ce qu'il peut de côté après la salle et l'esthéticienne.

Actuellement...
J'ai lancé un plan avec notre nouvelle Ysis et je vais avoir besoin de vous pour poursuivre l'arc sur Terra, avec quelques liens et un RP à la clé pour chacun ! Youpi !
Voilà le plan grossier avec les phases achevées et restantes :
  • Johnny se retrouve projeté sur Terra
  • Johnny apprend où il est et reçoit de l'aide, contre du travail et/ou des services en nature
  • Johnny s'émancipe sur Terra mais ne trouve pas le chemin de la Terre, il est recruté par les cultistes d'Apollon
  • Johnny apprend qu'il existe un rituel pouvant le renvoyer sur Terre comme si de rien n'était, mais il y a un twist, et vous le saurez si vous demandez
Bien entendu, si vous avez des idées en plus ou des variations en tête, n'hésitez pas à vous proposer ! Je suis dispo à la suite ou en MP. :-*


En cours...
Emotions fortes partagées avec Chloé Reynard
Par-delà les lignes avec Mona Duval
Le bon gaijin avec Kimiko R.
Duo de choc avec Hoani
Nage en eaux troubles avec Gwen K.
Approcher une allumette d'un bidon d'essence avec Hase Aoi
Deux hères en détresse avec Fléau IV & Red

Terminés...


Annulés...

6
Identité : Juan Esteban 'Johnny' Paso
Âge : 28 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Hétérosexuel ouvert, hypersexuel

Physique :
Bâti comme une muraille, les bras épais comme ma cuisse, le corps et le visage entretenus et passés à la cire, près de deux mètres de haut : Johnny ne passe pas inaperçu au milieu de la foule, et encore moins depuis qu'il est au Japon. Son père lui a toujours appris que le corps était la première source de la bonne vie, avec la bonté et l'air frais. Ce n'était ni un médecin ni un savant, mais son fils aurait pu faire moins avec cet adage. Enthousiaste de la culture physique depuis son adolescence, il a cumulé les heures d'exercice sans compter et a adopté une discipline de fer pour arriver où il en est.
Malgré les apparences, ce grand brun hispanique à la peau légèrement dorée ne bronze pas beaucoup. Il s'affiche généralement avec des jeans slim à taille basse et des hauts légers et sans manches, des lunettes de soleil et quelques bijoux, en or de préférence. Car oui, le style et l'ostentatoire comptent autant dans ce qu'il porte que ce qu'il est. Une bonne partie de ses revenus partent en soins esthétiques, en crèmes, en compléments alimentaires, en salle et en habits. Contrairement à ce qu'il aurait cru, les Japonaises sont moins réceptives à sa carrure qu'attendu, mais il ne déchante pas et persiste avec assurance.

Caractère :
Johnny n'est pas con ; il n'est même pas bête du tout. Il n'a juste pas eu la chance de pouvoir suivre la voie qu'il aurait voulu. On lui a inculqué le sens du travail, et il n'a jamais manqué de bosser à l'école. Il n'a simplement pas pu continuer, mais c'est à détailler plus bas.
On peut dire qu'il est responsable et qu'il se donne les moyens de ses ambitions. Ouvrier du BTP, surveillant de baignade, videur... Il a cumulé et continue de cumuler les petits boulots pour gagner sa croûte et faire ce qu'il a envie. Ce qu'il aimerait, c'est être une star une Instagram, modèle photo, mais il ne maîtrise pas assez les réseaux sociaux et n'a pas assez de temps à y consacrer. Ce serait pourtant bien plus simple ! Johnny espère, Johnny persévère.
S'il a le sens de la famille, il est, pour ainsi dire, sans famille. Il n'a jamais vraiment réussi à rester en couple ; ou bien ça n'était pas vraiment un couple. Il ne s'attache pas à ce point, quoiqu'il sait se faire des connaissances et ses amis. Son vrai soucis, c'est son hypersexualité : il a toujours le sexe en tête, et ses amies sont autant des plans cul réguliers que des personnes chères. Dans sa tête, c'est le bazar : il pense et rêve au sexe sans arrêt et est même capable de se jeter sur une inconnue pour un regard soutenu dans la rue. C'est aussi un dominateur et un amant sans beaucoup de limites, féroce et potentiellement violent sous le coup de l'excitation, que l'idée de s'exécuter au milieu d'une soirée entre potes ne refroidit absolument pas. Pour ça, Johnny a été plus souvent seul qu'entouré ; mais il ne désespère pas, il persévère.
On le prend parfois pour un violeur et un malade, mais ce n'est pas le cas. Il ne force pas, au moins pas qu'il sache, et ne fait pas dans les trucs scato, la violence gratuite, les bêtes et les enfants bien sûr. Il a des principes, Johnny !

Histoire :
Juan Esteban Paso est Argentin d'origine. Dans cette vieille puissance latine déchue, on est soit déjà privilégié soit condamné au prolétariat. Le père Paso refusait cet état de fait : il avait été gravement touché par la crise économique qui avait brisé ses rêves de jeunesse. Déjà âgé quand il s'est marié et a eu son fils unique, il portait sur lui ses espoirs lessivés, lui inculquant force, bravoure, bonté et goût du travail. Et il ne prit pas les conseils à la légère ! Bon élève, sportif, bien vu de ses camarades et du professorat, il aurait eu un avenir très ouvert dans un pays plus prospère.
Adolescent, il comprit progressivement que les choses ne seraient pas simples pour lui. Après la mort de son père, il pouvait tracer un trait sur l'université. Il fallait travailler pour aider sa mère, puis prendre le rôle de chef de famille. Quand il ne travaillait pas, il était à la salle ou chez l'esthéticienne : à défaut d'investir son argent dans son avenir, il pouvait l'investir dans le présent et se sublimer.
Car Johnny avait un plan : il voulait devenir Mister Argentina, ou Instar, ou un truc du genre. Mais percer dans ces univers était complexe, il ne décollait pas, et se retrouvait à 24 ans en pleine crise identitaire, chez sa mère, à compter ses calories en se demandant bien pourquoi il ne laissait pas tout tomber. Même avec les filles, ça ne marchait guère : elles se mariaient, faisaient des enfants et lui faisaient la morale dès qu'il se montrait trop aventureux. Il accostait surtout des jeunettes qu'il ne revoyait jamais. Ca lui allait, mais un truc manquait, une certaine liberté qu'il n'osait pas toucher du doigt.
En rêve et même éveillé parfois, fantasmes et aspirations se bousculaient en lui. Il savait qu'il n'avait pas les moyens de payer une vie dorée comme les autres cadors d'Insta, mais ça ne l'empêchait pas de bosser dur pour vivre une vie bien remplie. Il voulait assumer ses envies et sa personnalité, mais son cercle d'amis a plutôt très mal pris ses propositions dans l'ensemble. Il se trouvait parfois des amis plus ouverts, avait des aventures chaudes avec des filles du groupe, mais la jalousie et la morale venaient inévitablement foutre la merde. Les plus jeunes ne protestaient pas face à ses pratiques ; pas à haute voix, en tout cas, et ça il le savait bien, ça n'était pas mieux.
La mort soudaine de sa mère du foutu virus l'arracha à ses racines d'un seul bond. Le lendemain de l'enterrement, il faisait ses valises et embarquait pour l'aventure de sa vie : la vie à Seikusu ! Il avait entendu plein de trucs sur cet endroit dans les coins sombres d'Internet et s'était mis en tête que les Japonaises n'attendaient que lui pour s'emballer et lui sauter dessus. Il avait tort à plus d'un titre : toutes les Japonaises ne le reçurent pas avec enthousiasme, d'une part, et d'autre part il n'y avait pas que des Japonaises... Cet endroit était plus bizarre qu'il le pensait. Et c'était quoi, ces histoires de disparitions ? Il valait mieux qu'il fasse attention où il mettait les pieds.

Autre : /

Comment avez-vous connu le forum ? C'est un DC

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