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Sujets - Soeur Mary

Pages: [1]
1
Territoire de Tekhos / L'exorcisme du Père... -- PV
« le: vendredi 14 janvier 2022, 12:59:22 »
"Ma Sœur, il est l'heure de se lever, nous avons de la visite aujourd'hui…"

Je peine à émerger, les voix dans ma tête, cette nuit, étaient puissantes et j'avais eu du mal à les combattre pour trouver le sommeil. Je sens Soeur Dominique enlever les liens qui me retiennent au lit, j'ai les bras et les jambes raides comme à chacun de mes réveils. Je mets un peu de temps à me redresser, roulant mes poignets pour les déliés ainsi que mes chevilles.

"Bonjour Soeur Dominique… Qui peut bien nous rendre visite aujourd'hui alors qu'il y a le rituel de renaissance à 150 lieues d'ici ?"

Le rituel attirait beaucoup de monde, toutes les nonnes du couvent y étaient, même les plus vieilles. Il restait juste quelques Soeurs pour surveiller les lieux et moi… Je n'avais pas eu le droit d'y aller, une dévergondée de mon genre n'avait pas le droit de se montrer. Tant que le Malin n'avait pas quitté mon corps, je devais éviter de croiser des inconnus… Mon corps de coureuse de rempart était un péché que je devais cacher, au Diable mes mamelles trop imposantes, mes courbes des Enfers…

"C'est un Prêtre, nous avons parlé de votre cas à la grande instance et aujourd'hui, Père Yves va venir pour enlever le Mal en vous. Alors vous serez à son écoute quoi qu'il arrive, je ne veux pas qu'il vienne me voir ensuite, car vous ne voulez pas l'écouter."

"Bien ma Soeur…"

Plusieurs personnes avaient déjà tenté des exorcismes sur moi sans résultat, un de plus un de moins ne va pas changer grand-chose.

"Allons ma Soeur, nous devons vous préparez…"

Je me lève de mon lit, Soeur Dominique m’attrape le bras pour me servir de guide et surtout me faire avancer plus vite. J'arrive à me repérer sans la vue dans le couvent, depuis le temps, j'ai trouvé des repères pour savoir exactement où je suis. Nous descendons les marches pour arriver au rez-de-chaussée et directement se rendre dans la cuisine où je sens la bonne odeur du poêle à bois, ainsi que du lait chaud.

"On va commencer par un bon petit déjeuner… Je vais vous servir !"

"Ma Sœur, notre invité doit arriver pour quelle heure ?"

J'entends le lait couler dans mon bol, j'y dépose mes mains pour sentir celles-ci se réchauffer.

"Je ne sais pas, nous savons juste qu'il doit arriver aujourd'hui et qu'il va rester plusieurs jours au couvent s'il le faut ! J'espère que cette fois nous allons avoir…"

La cloche de l'entrée se met à résonner dans tout le bâtiment, signe qu'il y a quelqu'un au portail.

"Ce n'est pas possible, c'est déjà Père Yves, vous ressemblez à un épouvantail doublé d'un ramoneur, allez vite vous débarbouiller, je vous rejoins dans la salle d'eau avec notre invité. Le déjeuner attendra."

À contre cœur, j'enlève les mains de mon bol chaud pour me rendre à la salle d'eau qui se trouve au même étage, la vapeur des bains y est toujours étouffante quand on y rentre. Je me dirige vers un lavabo pour le remplir avec le seau à côté afin d'y plonger mes mains pour me passer de l'eau sur le visage. Sans la vue et dans la précipitation, difficile de faire vraiment attention, le trop-plein vient couler sur ma tunique blanche, laissant le tissu devenir transparent et coller à mon corps. Mais je dois faire vite Soeur Dominique va bientôt revenir avec notre invité, je dois être un minimum présentable. Je continue mon ouvrage jusqu'à que la porte des bains s'ouvre laissant sûrement le Prêtre arriver.

2
Eglise et couvent de l'Ordre / La Couleur tombée du ciel. -- PV
« le: dimanche 21 mars 2021, 15:45:44 »
Dans ce couvent, la routine habitait les nonnes, toujours la même chose et c’était pareil pour moi. Soeur Dominique passait son temps à s’occuper de moi, tous les jours, je n’avais pas un seul moment de repos. Sauf, le soir où j’étais seule attachée à mon lit pour ne pas faire de bêtises avec mon corps et le matin, elle venait me détacher sauf qu’aujourd’hui ce n’était pas sa voix qui venait me réveiller.

“Mary !”

Sèche, froide, je pouvais sentir du mépris à mon égard. Soeur Nicole, une vieille dame qui ne voulait pas que je reste ici quand tout le monde apprit que j’étais possédée par le démon. Elle n’approuve pas du tout l’énergie que l’on met à l'œuvre pour me sauver. Pour elle, le malin pourrait en vouloir à tout le couvent et je ne suis que la porte d’entrée, bientôt l’enfer sera là ! Que des bonnes ondes positives pour me sentir mieux.

“Soeur Dominique n’est pas là, je vais m’occuper de toi aujourd’hui à sa demande… Alors j’espère que tu vas te tenir comme il faut, sale coureuse de rempart ! Je connais mieux que personne ton autre visage, à moi, tu ne pourras pas le cacher, à la moindre erreur Mary… Tu sais ce qu’il va t’arriver... “

La journée allait être très longue avec Soeur Nicole, je n’osais dire un mot de peur qu’elle le prenne mal. Je l’entends s’approcher de mon lit, pour enlever les chaînes qui me retiennent, avant de me prendre par l’épaule pour me lever.

“Nous n’avons pas de temps à perdre…”

Je pouvais le faire toute seule, je connaissais ce couvent aussi bien que ma poche même avec les yeux bandés, pourquoi se montrer si pressée et violente.

“Nous allons déjeuner et après nous irons vous purifier le corps !”

Sans plus attendre, nous nous dirigeons vers la cuisine, comme d’habitude il n’y a plus personne, mais le déjeuner est déjà prêt ! Elle est brusque, me prenant sûrement pour un sac à patates, me mettant assise sur une chaise et me balançant une assiette devant moi comme on pourrait le faire à un chien.

“Je ne sais pas pourquoi on prend soin de toi ici ! Regardez-moi ce corps, un appel aux péchés… Un postérieur aussi gros que celui d’une vache, des mamelles immondes !”

Encore et encore des reproches, une langue de vipère qui vient me piquer à chaque mot. Me transperçant. Je n’arrive même pas à finir mon assiette, elle me coupe l'appétit et surtout je peux entendre dans ma tête cette voix… D’habitude, elle n'est là que le soir quand je suis seule… Sauf qu’avec les reproches de ma Soeur, elle en profite pour sortir, comprenant que je suis en position de faiblesse.

*Elle a raison… Tu n’es qu’une petite… Perverse… Tu ne penses qu’au plaisir… Du corps… Tu meurs d’envie de le connaître…*

STOP ! STOP ! Je pousse des grandes respirations encore en face de mon assiette pour me calmer. Pourquoi ça doit arriver maintenant, avec la pire des femmes de ce couvent… S’il elle se doute de quelque chose, elle ira tout raconter aux êtres Supérieurs. Je vais passer un mauvais moment et elle n’attend que ça j’en suis sûr.

“Allez lève toi si t’as fini, nous allons te purifier !”

Purifier, ou simplement faire ma toilette, nous allons vers la salle d’eau, à peine à l’intérieur elle tire sur ma tunique pour me la retirer, me retrouvant nue debout au milieu de la pièce. Je sens son regard sur mon corps, me juger toujours, elle me regarde sous toutes les coutures.

“Le démon est bien là ! Je peux le sentir ! Tu me dégoûtes ! On serait si bien sans ta présence…”

Un liquide chaud vient atterrir sur mes pieds, elle vient de me cracher dessus ? Vraiment… Je ne mérite pas ça !

“MA SOEUR ! Je vous interdis de recommencer…”

Un moment de colère, je tremble, elle me pousse à bout.

“Je peux me débrouiller seule, si c’est pour recevoir ce genre de traitement, vous pouvez partir !”

Je n’avais même pas résisté à une matinée à sa présence, le point de rupture, je le pensais plus loin.

“Très bien, débrouille toi seule pour la journée ! Je ne manquerais pas de le signaler ce soir…”

Très vite les pas de Soeur Nicole se firent entendre dans la salle d’eau, suivi de la porte qui se referma. Me voilà seule… Avec moi-même. Le mieux pour moi était de sortir de cet endroit et de retourner dans ma chambre rapidement pour ne pas faire de bêtise. Je dois montrer que je suis capable de me débrouiller. Mais avant je dois retrouver ma tunique, je ne peux pas me promener nue dans le couvent, si je venais à tomber sur un curé en promenade. Je commence à me déplacer dans la pièce quand la voix revient beaucoup plus grave…

*SEULE ! PROFITE ! C’est le moment de te caresser, de découvrir le plaisir qui se cache au fond de toi !*

Je pose mes mains sur mes oreilles, tout en me mettant à genoux pour la faire partir.

*Ton intimité, ta petite CHATTE ! Touche la, ça te démange, sans cette chaleur dans ton bas-ventre… Où commence par tes tétons si t’as trop peur ! Ce n’est rien ça… Tu peux malaxer tes seins, tu le sais ! Sens comme ils deviennent durs…*

Je respire de plus en plus fort, à genoux sur le sol, mes bras tremblent, je dois résister à cette voix à l’intérieur de moi. Ne pas caresser mon corps, ne pas me toucher… Pourtant, je peux sentir qu’elle à raison, les pointes de mes mamelles deviennent de plus en plus dures à me faire mal.

“NON ! NON !”

C’est si difficile…

3
One Shot / Celui qui chuchotait dans les ténèbres. -- PV
« le: dimanche 21 mars 2021, 15:38:23 »
“Soeur Mary il est l’heure d’aller se coucher, préparez vous je vous pris !”

Comme tous les soirs, je me rendais dans ma chambre, passant ma tunique pour dormir, blanche m’allant jusqu’aux chevilles. Puis, je me mettais à prier face à la croix qui se trouvait dans ma chambre. Mon Seigneur venez moi en aide, encore aujourd’hui je vous le demande, je fais tout mon possible pour résister à la tentation de mon corps. Aux plaisirs de la chair. Faites que ce soir, tout se passe pour le mieux, que cette voix dans ma tête ne soit pas aussi présente cas l’accoutumé.

Je reste de longues minutes à genoux, les mains jointes sous mon menton pour implorer l’être Suprême, une fois terminé, je me lève pour me diriger vers mon lit ou je viens me coucher. Soeur Dominique est présente pour me surveiller et attacher mes liens. Des chaînes autour de mes poignets, me faisant lever les bras au-dessus de ma tête et d’autres à mes chevilles écartant mes cuisses au maximum, je peux à peine bouger dans cette position.

“Bien ma Soeur, je vous souhaite une bonne nuit que le Seigneur vous préserve !”

Un peu d’eau bénite sur mon corps pour me protéger, un signe de croix et ma Supérieure quitte la pièce pour aller se coucher. Me retrouvant seule dans ma chambre, je dois à présent trouver le sommeil le plus rapidement possible si je veux éviter les voix. Le plus souvent je pense à mon ancienne vie, quand je pouvais encore aller me promener dehors, m’occuper de mon jardin, admirer la couleur du ciel et des fleurs. M’amuser avec les insectes que je croisais. Ou encore la journée au marché, bavarder avec les clients et les commerçants. Des souvenirs qui me remplissaient le coeur de joie et m'aidaient à m’endormir.

Sauf ce soir… Non, je n’y arrivais pas ! Je tournais dans mon lit, soulevant mon corps comme je le pouvais pour changer de position. Mes bras au-dessus de ma tête me faisaient mal, le bruit des cierges allumés dans la flamme vacillait me donnait le tournis. Et le dong de l’horloge qui résonnait tous les quarts d’heure me faisait de plus en plus stresser. Car à minuit, je savais que le démon au fond de moi allait venir me rendre visite…

Je dois dormir, concentre toi sur des choses joyeuses Mary. Neuf heures. Respire aussi fort que tu le peux. Dix heures. Le Seigneur est avec toi pour te garder. Once heures. Amen...

Minuit !

*Mary mon enfant, t’es là ce soir ! Tu m’avais manqué ! Nous allons bien nous amuser tous les deux... *

“Non… Je dois dormir… Pas vous, je ne vous écoute pas…”

Le combat contre mon âme allait commencer et personne allait me venir en aide, j’ai beau crier, hurler, aucune Soeurs ne montent jamais me voir. Je dois battre le démon seule à chaque fois, si seulement, elles pouvaient venir de temps en temps, je suis sûr que je pourrais aller mieux.

*Ton corps de pécheresse m’avait manqué… Je peux sentir que tu n’as pas encore eu le courage de le découvrir, qu’elle dommage, j’ai hâte de pouvoir te voir te caresser. Tu te souviens du premier soir où je suis venue, tu avais passé tes mains sur tes seins… Et cette croix au mur je suis sûr que c’était celle contre laquelle tu t’étais frottée ! Dommage que tu n’es pas eu le temps de la rentrer…*

“CE N’EST PAS VRAI !! Je n’ai jamais fait ce genre de chose ! Je ne veux pas faire ce genre de chose !!!”

*Si Mary rappelle toi… Juste avant tu avais pris un cierge, le glissant dans ta bouche et faisant couler la cire sur tes mamelles… C’était si bon ! Tu sens ta chatte mouillée juste en y repensant !!!! MARY TU LE…*

“NOOOOOOOONNN !!!”

Comment lutter contre ça, crier aussi fort que je le peux pour ne plus l’entendre, je soulève mon corps sur mon lit, claquant mes fesses contre mon matelas, levant brusquement la tête pour la secouer. Je n’en peux plus ! Ma tunique remonte le long de mes cuisses, découvrant mon jardin secret humide comme la voix l’avait dit. Ce n'est pas possible, je ne peux pas aimer ce genre de calomnie. Ce n’est que des mensonges.

“VENEZ-MOI EN AIDE !!”

La voix était encore présente, me racontant les mêmes choses en boucle avant de disparaître brutalement, me laissant essoufflé sur mon lit. Je peux entendre des bruits de pas derrière la porte de ma chambre.

“Ma Soeur c’est vous ?”

De l’aide enfin !


4
Territoire de Tekhos / [
« le: lundi 25 janvier 2021, 00:03:06 »
.

5
Territoire de Tekhos / Prier le chapelet -- PV
« le: dimanche 24 janvier 2021, 17:44:21 »
La liberté, essayer de me sortir de ce couvent pour aller chercher de l’aide, toujours la même rengaine finalement. Personne n’arrive à savoir le mal qui me ronge depuis bien trop longtemps, je ne suis plus moi-même. Je n’en peux plus résister m’épuise et ne plus voir le monde qui m’entoure à cause de ce bandeau est un véritable calvaire. Je suis sûr que pouvoir admirer le monde, les fleurs, les animaux pourrait m’aider à décompresser un peu. A me changer les idées quand j’en ai besoin. Car aujourd’hui comme tous les jours, je suis assise dehors sur un banc, je n’ai rien le droit de faire, je dois juste attendre et prier mon Dieu pour qu’il vienne me libérer. Une Soeur me surveille et dès que j’ose bouger elle me réprimande à coups de bâton. Cette nuit, prise d’une violente crise j’ai voulu m’arracher ce bandeau sur mes yeux… J’ai planté mes ongles dans ma peau, j’ai gratté tout autour à m’en faire saigner… A creuser des plaies sur mes joues, mon front. Je ne m’en souviens même plus, ce sont les Soeurs qui m’ont trouvé couverte de sang ce matin et là je sens cette douleur qui me tiraille le visage.

Je ne peux pas m’empêcher de toucher pour essayer d’analyser les dégâts, mes doigts caressent ma peau tout autour de mon bandeau, j’ai des pansements, de la crème… Ça me démange… Je plie doucement mes doigts pour enlever un bandage et venir gratter une plaie… Et c’est à ce moment que je sens ce liquide chaud couler le long de ma joue, je pose ma main dessus pour l’arrêter, ça ne veut pas. Je m’en mets partout. Non, je ne voulais pas faire ça.

“CE N'EST PAS POSSIBLE !! Je t’avais dit de ne pas te toucher !!”

Un coup de bâton vient claquer sur mon bras, me faisant sursauter et l’enlever, Soeur Dominique n’est pas contente. Je sens sa poigne attraper mon menton pour le relever et me regarder sous toutes les coutures.

“Ce n’est pas possible à croire que tu le fais… Tssss… Je ne préfère pas penser à cette solution ! Comment veux-tu que le Tout Puissant te venir en aide même si tu ne nous écoutes pas pour des choses si simples."

Je la sens me passer un tissu sur le visage pour essayer de m’essuyer, elle s’acharne sur mon visage de plus en plus, appuyant, me faisant mal.

"Ça ne s’arrête pas ! Reste ici, je vais chercher des bandages propres et du désinfectant on serait mal si ça venait à s’infecter. Je te fais confiance, ne bouge pas !”

Ma Soeur me lâche pour partir dans le couvent, l’infirmerie se trouve à l’étage, elle va mettre plusieurs minutes à revenir, Soeur Dominique n’est plus très jeune, elle traîne un peu la patte ce qui n’arrange rien. Me voilà seule ici. Assise sur ce banc, face à la forêt.

“Il y a quelqu’un ?”

Une simple question qui peut paraître innocente, mais c’est pour m’assurer qu’il n’y a personne autour de moi. Aucune réponse, juste le chant des oiseaux. C’est ma chance… Celle que je voulais pour m’enfuir d’ici, personne pour me surveiller, aucun lien pour me retenir. Je dois courir et vite. Sans plus attendre, je me lève du banc et j’avance tout droit, dans mes souvenirs la forêt n’est pas loin. J’ai juste à m’y enfoncer et après ? Je verrais… A l’ouest il me semble qu’il y a un village, avec la mousse qui se trouve sur les arbres je devrais réussir à m’en sortir. Je l’espère.

Mes pieds nus écrasent l’herbe et la terre du jardin du couvent quand d’un coup je sens des cailloux, je viens de rentrer dans la forêt, une branche me percute le visage directement. Je vais devoir faire attention… Je suis obligée de ralentir le pas pour ne pas me faire encore plus mal. Ma simple tunique blanche s’accroche après les buissons, je tire dessus sentant qu’elle se déchire légèrement, pas grave. De toute façon elle était bonne à jeter, le sang sur le tissu ne part pas. Je continue ma route de longues minutes quand d’un coup j’entends une voix au loin.

“MA SOEUR OU ÊTES-VOUS ?”

Mince Soeur Dominique est déjà de retour et je n’ai pas pris assez de distance avec le couvent, les bras en avant j’essaie du mieux que je peux d’accélérer le pas à travers les arbres. De plus en plus de voix se mettent à s’élever derrière moi, elle a déjà prévenu les autres Soeurs… Je dois me cacher quelque part le temps qu’elles cherchent dans une autre direction. Mais où ? Ce bandeau maudit, je le déteste. Je continue d’avancer, mes longs cheveux blonds se coincent dans des branches je suis obligée de tirer dessus, j’ai si mal et d’un coup je glisse sur une pierre mouillée. Tombant les fesses dans un ruisseau. Je me souviens de cet endroit pas loin il y a de nombreuses roches où je pourrais essayer de me cacher… J’avance, les cailloux qui se trouvent dans l’eau m'ouvrent les pieds, j’avance de plus en plus doucement, ma tunique blanche me colle à la peau. Et doit être bien transparente à présent, comme d’habitude, je ne porte rien en dessous de c’est contraire à nos règles. Nue devant le Seigneur. En parlant de lui…

“Venez-moi en aide…”

Je répète cette phrase en boucle, alors que la voix des Soeurs se montre de plus en plus proche. A l’aide.

6
Ville-Etat de Nexus / Jupe de femme et lange du diable. -- PV
« le: mardi 03 novembre 2020, 12:55:16 »
La vie dans ce couvent n'est pas de tout repos pour moi, je passe mes journées avec mes Soeurs pour que je sois toujours surveillée et le soir, je dois être attachée pour ne pas faire des vulgarités avec mon corps ! Heureusement, ma petite fleur de pureté est toujours intacte ! Aujourd'hui, je suis accompagné de Soeur Nadège, nous sommes à la cuisine pour préparer le repas de midi. Une grande partie des nonnes du couvent sont partie en pèlerinage dans un lieu sacré et nous vivons depuis quelques jours un peu au ralenti. Je suis assise sur une chaise, dans mon habituelle tunique blanche, dans mes mains, je tiens un récipient d'eau pour pouvoir le verser dans un saladier quand Soeur Nadège me le demande. Je n'ai pas le droit de toucher au reste pour éviter de me blesser ou d'avoir des pensées lubriques surtout avec les fruits, légumes, ustensiles de cuisine qui on une connotation plus que douteuses.

Tout se passait très bien pour le moment, en silence Soeur Nadagè n'est pas très bavarde et depuis que je peux entendre le démon elle évite de m'adresser encore un peu plus la parole. Je peux comprendre son choix de m'éviter pour ne pas attirer le Mal vers elle...

"SOEUR NADÈGE VENEZ VITE ! NOUS AVONS UN ACCIDENT DANS LA GRANGE, IL FAUDRA SÛREMENT APPELER UN DOCTEUR EN URGENCE !"

Une nonne en furie venait de rentrer dans la pièce me faisant sursauter, je laisser tomber la cruche en bois que je tenais dans les mains sur le sol trempant mes pieds. Mais ce n'est pas le sujet, une Soeur venait de tomber d'une échelle en allant chercher de la paille à l'étage de la grange, oh Seigneur aidez là dans sa souffrance ! Si seulement, je n'avais pas ce bandeau sur les yeux, je pourrais aller l'aider ! J'étais très douée pour donner les premiers soins avant.

"Tu restes ici Mary, ne bouges pas et ne touches à rien ! Tu peux prier le Seigneur pour demander de l'aide en attendant !"

Soeur Nadège savait que j'allais être un poids pour aller jusqu'à la grange, et même après... Il était préférable que je reste ici, sans rien faire pour ne pas les gêner... Je fais un simple signe pour dire que j'avais compris, avant de les entendre partir en courant, me retrouvant seule dans la pièce les pieds encore dans l'eau. Je vais nettoyer au moins, elle ne m'en voudra pas pour ça.

Je me lève de ma chaise pour chercher un chiffon sur le meuble derrière, j'en trouve un presque du premier coup, je me retourne pour revenir sur mes pas. Une fois que mes pieds arrivent de nouveau dans l'eau, je fléchis mes jambes pour commencer à essuyer l'eau... Par chance, il n'en restait pas beaucoup dedans, sauf que je ne retrouve pas la cruche. J'avance les mains devant moi pour essayer de la retrouver.

"A te voilà !"

Une fois que je la sens dans mes mains, je me redresse d'un coup sourire aux lèvres quand ma table vient fracasser la table qui se trouvait au-dessus. Bon Dieu, j'avais trop avancé ne remarquant pas que j'étais passée là... Je me tiens la tête alors, que je peux entendre des affaires tomber de la table...

"Oh non... Soeur Nadège ne va pas être contente..."

Je reste à genoux sur le sol, cherchant ce que j'ai fait tomber, mes mains viennent glisser sur un couteau que je repose sur la table juste en levant le bras... Et je continue ma quête, jusqu'à attraper un aliment assez gros, la peau est très lisse, je l'approche proche de mon visage et à l'odeur il est facile de dire que c'est une aubergine, j'allais la poser quand d'un coup, j'entends un bruit dans la cuisine, je sursaute une nouvelle fois en collant l'aubergine entre ma poitrine.

"Pardon, je ne voulais pas faire tout ça... Je ramasse ma Soeur ne vous inquiétez pas..."

Ce que je ne savais pas, c'est que ce n'était pas ma Soeur qui était revenue, mais une toute autre personne...

7
Ville-Etat de Nexus / Le diable se déguise en ange de lumière... -- PV
« le: samedi 31 octobre 2020, 16:43:25 »
Les chaînes autour de mes poignets et de mes chevilles me font mal, très mal à force de les porter tous les soirs, je peux sentir ma peau brûler s'effriter un peu plus chaque jour, j'ai déjà négocié avec mes Soeurs pour ne plus les porter, mais elles ne veulent pas prendre de risque avec moi, dès que je suis seule, je n'ai pas le droit d'être libre. Je dois subir cela jours après jour, alors que rien n'arrive à me soigner du mal qui ronge mon corps ! Des prêtres sont déjà venus dans notre couvent pour m'exorciser, mais rien n'y fais... Je ne ressens aucune amélioration, alors que je pris toute la journée, qu'est ce que j'ai bien pu faire à mon Seigneur pour qu'il me traite de la sorte, qu'est ce que j'ai fait de mal pour connaître cette punition. Alors que je suis dans mes pensées, je peux entendre la porte de ma chambre s'ouvrir, c'est déjà le matin ? Est-ce que j'ai dormis cette nuit ? Je ne sais même plus...

"Bonjour ma Soeur ! J'espère que tu as pu bien te reposer cette nuit ? Aujourd'hui, nous avons une grande nouvelle... Une Sainte-Mère venue d'un pays lointain viens nous rendre visite, elle a entendu parler de toi et voudrait essayer différentes techniques pour te soigner de ton démon intérieur ! Elle est arrivée tôt ce matin, pour nous raconter son histoire ! Elle a déjà soigné et remis dans le droit chemin de nombreuses pécheresse comme toi ! Alors je suis sûr qu'elle arrivera à te libérer !"

"Merci ma Soeur... Merci Seigneur !"

Je pouvais sentir ma poitrine se comprimer, quand Soeur Bernadette se mit à raconter tous les exploits de cette femme, elle était vraiment forte et devait avoir un grand coeur pour faire le déplacement jusqu'ici pour moi... Une simple humaine... Est-ce que je le méritais vraiment ? Ce n'était peut-être pas le moment de se poser ce genre de question... C'était une chance à saisir ! Et je devais me montrer heureuse, reconnaissance de tout cela. Une fois que Soeur Bernadette prit la peine de me retirer les chaînes qui entravaient mes mouvements, je fis directement un signe de croix, partant de mon front, pour toucher ensuite le haut de ma poitrine suivi de mes épaules. Pour finir, je joins mes mains devant moi, pour entamer une petite prière de remerciement.

"Nous n'avons pas le temps ma Soeur, nous devons te préparer pour cette journée ! Elle nous attend dans la cuisine et tu n'es pas encore propre, nous ne pouvons pas montrer un goret comme ça à une Sainte-Mère ! Nous allons vite prendre un bain, avant de te présenter, aller suit moi et rapidement !"

Je sentis la main de Soeur Bernadette attrapant mon poignet pour rompre ma prière et me tirer de mon lit, j'avais les jambes engourdis comme chaque matin... C'est le fait de rester toute la nuit dans la même position, je manque de tomber plusieurs fois, me rattrapant à la robe de ma Soeur pour ne pas m'écrouler totalement sur le sol ! Je peux sentir que cette situation l'énerve au plus au point, son souffle est irrégulier et sa langue vient claquer plusieurs fois dans les airs.

"Je... Je suis désolé... Je vais me reprendre..."

La main de ma Soeur vient serrer plus fortement mon poignet, appuyant sur ma peau douloureuse, me faisant grimacer et me crisper légèrement. J'avais envie de lui demander d'arrêter, de me lâcher, je connaissais le chemin jusqu'au bain, je pouvais facilement m'y rendre toute seule... Mais je savais que cela allait encore plus la mettre en colère. Sans un mot, j'essaie de me reprendre de la suivre sans être un boulet... Mon épaule vient cogner l'encadrement de la porte, mes pieds se posaient devant moi avec difficulté pour suivre le mouvement.

On se met à descendre les escaliers pour se diriger dans les sous-sols du couvent, c'est ici que se trouve les bains, l'eau provient directement des sources chaudes qui se trouvent dans la montagne juste à côté, les vapeurs des bains viennent me brûler les poumons à l'instant où je passe la porte. L'air est tellement chaud, en seulement quelques secondes ma peau est recouverte de petites gouttelettes.

"Mets toi assise ici, je vais aller chercher une serviette et de quoi te frotter !"

Je passe ma main derrière moi pour chercher le tabouret sur lequel je dois m'asseoir. Je fais bien attention maintenant, car un jour une Soeur m'a demandé de m'asseoir, lui faisant totalement confiance j'ai juste fléchi les jambes et je suis tombée juste à côté de la chaise... Je pose mes fesses sur le petit meuble en bois et je croise les mains entre les cuisses, je n'ai pas le droit d'enlever toute seule mes vêtements... Mes Soeurs ont peur que je fasse ensuite des choses malsaines. J'entends Soeur Bernadette revenir rapidement, posant les affaires qu'elle avait trouvé juste à côté de moi.

"Ma Soeur vous pensez vraiment que la Sainte-Mère pourra faire quelque chose pour..."

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, que la voix d'une autre de mes Soeurs se met à résonner dans la pièce où nous nous trouvons.

"Je n'ai pas réussis à la retenir plus longtemps Bernadette... La Sainte-Mère va arriver dans quelques secondes, elle veut voir au plus vite Mary ! Elle nous a demandé de partir pour qu'elle puisse s'entretenir avec elle ! Nous devons la laisser faire... Bernadette ça va aller... Elle à l'habitude avec les pécheresses ! Venez..."

Je peux sentir le regarde de Soeur Bernadette se poser sur moi, elle devait être très en colère, si seulement j'avais pris moins de temps pour me lever de mon lit.

"Je compte sur toi pour faire tout ce qu'elle te diras !"

Je réponds simplement, par un signe de la tête de haut en bas, je suis totalement stressée, j'avais de nombreuses questions à poser à Soeur Bernadette... Je l'entends partir, ses pas ne résonnent presque plus dans la pièce. Un lourd silence pesant m'englobe ! Je serre fort mes mains ensemble contre mes cuisses, j'espère que la Sainte Mère ne va pas mettre longtemps à arriver... J'ai peur que le démon en moi remarque je suis toute seule et sans entrave pour en profiter ! Ca serait la pire des choses à cet instant... Je me mets à prendre des grandes inspirations, l'air me brûle toujours autant la gorge. Je peux sentir ma tunique blanche se coller contre ma peau à cause de l'humidité... Si seulement, j'étais dans une autre pièce...

8
Ville-Etat de Nexus / Escape. -- PV
« le: mercredi 30 septembre 2020, 13:17:14 »
"Il va arriver encore… Je n'en peux plus mon Dieu venez moi en aide !"

Je me trouvais dans un coin de la pièce, à genoux contre un mur, les mains posées sur mes oreilles pour ne pas entendre cette voix lubrique qui venait murmurer à mon oreille tous les soirs. Pour une fois, je n'étais pas attachée, comme j'avais passé une journée sans dire des obscénités j'avais réussi à négocier un peu de liberté. Mais pour prendre des précautions, Soeur Béatrice m'avait posé une ceinture de chasteté… La ferraille m'entaillait la peau au niveau du bassin et à l'intérieur des cuisses, j'avais déchiré les draps de mon lit pour essayer de passer le linge entre mon corps et cette machine de torture pour éviter de me blesser plus. Je sentais le froid de cet attirail compresser mon intimité, cette odeur de rouille qui remontait jusqu'à mes narines signent que cet objet n'était pas de toute jeunesse…

L'horloge sonna 9 fois. Minuit approche. Comme un rituel, le démon dans ma tête fait toujours son apparition à cette heure.

"Non non je veux pas…"

Mes mains glissent sur le mur, je me déplace à genoux dans la pièce cherchant la porte, je m'accroche à la poignée tirant dessus… Soeur Béatrice a pris soin de verrouiller la porte à son départ.

"Il va arriver ! Il va arriver de l'aide mes Soeurs ! De l'aide !"

Je vide mes poumons derrière cette porte, je hurle à la mort ! Mes poings viennent marteler le bois, la porte tremble, mais ne sort pas des pivots.

Un orage vient éclater à l'extérieur, me faisant sursauter, je me retourne pour me coller contre la porte, comme une enfant sans défense, je remonte mes genoux contre mon visage, écrasant ma poitrine.

"Seigneur ! Venez-moi en aide ! Je ne suis pas une pécheresse ! Seigneur écouté mes prières venez moi en aide…"

Je me mets à prier, toujours en boule, les mains serrées devant mes genoux. Je peux entendre la pluie se mettre à tomber, battre le toit en tuiles du couvent. Ça m'énerve, je n'arrive pas à me concentrer, je dois aller fermer cette fenêtre… Que j'avais eu temps de mal à garder ouverte…

Je me redresse, j'écoute, je me mets à marcher en direction du bruit ! Je ne connais pas cette pièce, comme le plus souvent je suis attachée au lit, je fais attention quand je me déplace… Mes mains en avant, je touche le mur en pierre, je me déplace un peu sur la droite et j'arrive à la fenêtre ouverte. La pluie vient tremper mes bras, je me penche en avant cherchant les volets pour les tirer et les fermer.

"Seigneur aider moi…"

Je continue de prier, d'implorer le Seigneur. Mes doigts glissent sur la pierre mouillée, j'ai peur de trop me pencher et de basculer en bas du couvent… Je sais que je suis au premier étage, j'ai pris l'habitude de compter les marches et les étages quand je sors de ma chambre pour savoir où je me trouve dans le bâtiment.

Mes mains viennent trouver des lierres, une plante grimpante qui entoure les murs du couvent ! Quand je le pouvais, c'est moi qui l'entretenais, le taillant régulièrement pour ne pas qu'il monte trop haut… Sauf que depuis que je me retrouve dans cette situation, personne n'a pris ma place et la nature reprend ses droits.

"Seigneur est ce que c'est un signe que tu m'offres ?"

Je caresse du bout des doigts les feuilles humides, je tire dessus… Toujours aussi solide, c'est un calvaire à enlever… Est-ce ce mon Dieu, me demande de partir ? D'essayer de trouver de l'aide ailleurs ? C'est pour ça que je n'ai pas eu des pensées malsaines aujourd'hui ? Pour être libre ce soir et que ma fenêtre soit ouverte ? Des coïncidences ou un signe du Tout Puissant ?

Ma main vient serrer la plante de toutes mes forces, je passe une jambe dans le vide, suivit de la deuxième me mettant assise sur le rebord de la fenêtre.

"Je vous fais confiance mon Dieu, c'est encore une épreuve que je dois surmonter !"

Ma deuxième main vient trouver une accroche, hésitante, je me mets à descendre ce mur à l'aide de la plante, mes orteils viennent racler contre la pierre, alors mes talons essaient de trouver des points d'appuis pour ne pas glisser, je prends mon temps, mes bras tremblant, je ne dois pas lâcher…

Et la libération, un de mes pieds viennent frôler l'herbe en bas du mur ! Je saute embrassant le sol, la pluie ruisselle sur mon corps, pas le temps de traîner, je dois trouver de l'aide avant minuit. Je me relève pour me mettre à avancer, les bras en avant, je commence ma route…

Le couvent n'est pas entouré, nous pouvons entrer et sortir librement. Si nous passons par l'avant, nous arrivons directement dans un petit village, mais là-bas tout le monde me connaît et je sais que personne ne pourra m'aider… Par contre si je pars vers l'arrière en traversant mon ancien potager, je vais arriver dans une forêt, si j'arrive à la traverser, je pourrais trouver un autre village où je n'ai jamais mis les pieds et là peut-être que…

Je suis sur la bonne direction, je sens la terre humide remonter entre mes orteils, éclabousser mes chevilles. Et un peu plus loin, je viens me cogner à un arbre… La forêt !

"Seigneur guide moi dans les ténèbres, soit ma lumière !"

Ma route est lente, je percute des arbres, des buissons, tombent sur les racines humides, les terriers et quand ce n'est pas la nature qui me joue des tours, c'est mon imagination. Les craquements des branches viennent résonner à mes oreilles, le vent produit des sonorités inconnus et les animaux… La faune tout autour de moi…

Je suis morte de peur, trempée jusqu'au os, ma tunique blanche ne doit plus ressembler à grand chose… Je sanglote…

"Seigneur… Seigneur…"

J'avance mon pied en avant, marchant sur une racine et glissant directement pour me retrouver une nouvelle fois par terre. Je ne peux plus me relever, je suis fatiguée… Pourquoi un seul instant, j'ai pensé qu'une fille aveugle pouvait traverser une forêt.

Je me redresse comme dans la chambre, je me mets en boule, un petit hérisson qui essai de se protéger des dangers du monde… Sauf, que je n'ai même pas d'épines pour me défendre. Juste des larmes qui ne sont pas visible instantanément absorbé par mon bandeau… La pluie continue de tomber, l'orage frappe encore… Et minuit approche...

"Aidez moi Seigneur…"

9
Le coin du chalant / Mes biens chers Frères, mes biens chères Sœurs.
« le: lundi 28 septembre 2020, 13:07:13 »
Mes frères, mes Soeurs,

Est-ce qu'une petite pause au couvent vous dit ? Vous arrivez en journée et vous tombez sur Soeur Mary, vous apprenez à faire connaissance, à l'aider dans les tâches qu'elle doit faire et on verra où cela conduit.

Vous pouvez arriver le soir, cherchant un toit pour passer la nuit ! En vous promenant dans les couloirs vous tombez sur la chambre de Soeur Mary, attaché à son lit, luttant contre les démons, elle est toute à vous.

Les Soeurs et les Frères sont là pour aider Soeur Mary avec des techniques rustiques, contre nature, comment allez-vous traiter ce corps de pécheresse ? Ses mamelles de catin et ses fesses de coureuse de rempart ? Vous allez dompter son esprit pervers où l'aider à s'enfoncer encore plus ?
 
Soeur Mary va réussir à sortir de son couvent, fuir, paniquer, il lui faudra de l'aide.

Alors alors, il faut savoir que Soeur Mary ne peut pas enlever son bandeau, celui-ci  a été posé grâce à de la magie…
Tout va se jouer sur ses autres sens : le toucher, le goût, l'odorat et l'ouïe ! Que je compte bien appuyer et développer dans les rps.
Ainsi que son combat ; rester fidèle à son Seigneur et sa transformation en succube.

10
Prélude / Amen. [Vanéalidée !]
« le: samedi 26 septembre 2020, 23:36:03 »
"Soeur Dominique ! Venez vite ! Prenez des linges, des couvertures !"

Dans les bras de Soeur Bénédicte, j'étais là, un nouveau-né qui venait de se faire abandonner par sa mère, elle m'avait laissé devant un couvent sous une pluie battante. Ma peau était bleue, j'étais à la limite de mourir de froid, mon corps était tétanisé, je n'avais même pas la force de pleurer. Sœur Dominique arriva rapidement pour me prendre en charge. Enlevant mes vêtements humides pour me sécher.

Depuis, je n'ai pas quitté ce couvent, j'ai grandi entouré de mes Sœurs, j'ai appris à lire, écrire, je me suis formée dans les premiers soins et le jardinage ! J'adore passer mes journées dans la cour extérieure, je cultive des produits en fonction des saisons, l'été, je fleuris les alentours de notre couvent, c'est un plaisir d'admirer les petites bêtes qui nous entourent. Se réjouir de les voir butiner, voler, murmurer des douces chansons à nos oreilles. Le paradis, c'est ici !

En dehors de mon petit jardin, je dois bien sûr prier plusieurs fois par jour, entretenir ma foi. L'ancien Testament, le Nouveau, la Genèse, Deutéronome… Encore et encore, de la lecture, de l'apprentissage, savoir lire entre les lignes pour déchiffrer les codes et les appliquer au quotidien.

Je coulais une vie tranquille, agréable, je n'avais pas à me plaindre ! Je savais que j'étais un enfant abandonné, mais je n'ai jamais cherché à retrouver ma famille biologique. Ma famille ce sont mes Soeurs et mon Dieu tout-puissant créateur du ciel et de la terre. C'est tout ce qu'il me faut pour que je sois heureuse… C'est ce que je croyais…

À mes 18 ans l'âge où l'on devient adulte, quand on passe le cap, mon corps a commencé à changer… Jour après jour, il se métamorphosait. La puberté devait arriver bien avant, pourquoi je me changeais maintenant ? Ma poitrine commença à attirer les regards au village où je me rendais pour vendre le surplus de nos récoltes… S'il n'y avait que ça… Les hommes reluquaient également mes fesses charnues qui venaient tirer sur ma robe blanche. Mon étole ne me permettait pas de cacher ces morceaux de chair, de mal, qui rendaient les hommes fous. On me donna des robes plus volumineuses, mais mes tétons indécents frottant contre le tissu apparaissent constamment… Pourquoi ces petits bouts de chairs étaient si provocateurs… Mes boutons roses, je ne pouvais les contrôler. Les hommes venaient à moi, pour me faire la cour ! Ils me lançaient des compliments, sur mes yeux bleus comme la mer, sur mes lèvres charnues qui avaient l'air si douces, ils avaient envie de les goûter pensant qu'elles avaient le goût du miel, car j'avais le corps d'une Reine. Des beaux parleurs qui voulaient juste me corrompre, me détourner du droit chemin. Leurs doigts salaces, glissaient sur mes courbes arrondies, s'emmêlaient dans ma chevelure soyeuse… Il en était fini ! Soeur Dominique m'interdit d'aller au village, ma venue faisait trop de mouvements et ils ne venaient pas pour mes beaux légumes.

Ce n'était pas la meilleure nouvelle… Le village était une agréable sortie que j'aimais bien faire, j'adorais discuter avec les petites grands-mères, soigner leurs petites maladresses. Les enfants me donnaient de la joie, les voir danser, crier, courir partout ! Voilà qui mettait du baume au cœur… Et pourtant, c'était terminé. J'aurais pu m'en vouloir, rejeter ce corps fruit des désirs primaires ! Mais notre Seigneur, nous a fait à son image… Ce n'était qu'un obstacle de sa part pour savoir comment j'allais réagir ! Un test de foi ! Et non, je n'allais pas me détourner du chemin. Et ça n'allait pas être le seul…

Deux ans venaient de passer, quand pour la première fois, je me mis à entendre des voix dans ma tête… Ce n'était pas très clair, des chuchotements, des murmures lointains… Je n'ai pas osé en parler, entendre des voix est de mauvaise augure, après avoir été interdit du village, je ne pouvais parler de ça. Les jours, les mois s'enchaînaient, les voix devenaient de plus en plus claires dans ma tête !
 
Des paroles obscènes, impures, des insultes, des désirs… Je ne savais pas qui était ce démon qui voulait me corrompre, mais ma foi allait me sauver ! J'ai redoublé d'efforts augmentant mon temps de prière, tous les jours, purifiant mon corps au travail, décharger mes pensées négatives… Sauf, que le soir dans mon lit… Après avoir rejeté cette voix toute la journée, elle se faisait plus présente, intense !
 
Je peux l'entendre celui qui vient me prendre, ses paroles douces et chaudes à l'instar de ses mains. Glissant sur mes hanches, sublimes mes reins… Son regard perce le miroir de mon âme, mes plus honteuses pensées, mes désirs, ma flamme. Sa langue choquante ne peut point décevoir, rafraîchissant ma peau, la pointe de mes seins. Une pléthore de caresses aussi brûlantes que glaciales. Mes yeux prennent soudain l'expression d'une catin, jamais rassasiée, dévorée par la faim… Dépose dans mes fines mains le pouvoir phallique. Les gestes se font divins, les regards diaboliques. Ils se jouent des cambrures aimant mon corps déguisé… Il glisse sur le chemin de mes cuisses, puis pose ses lèvres sur les miennes trempées. Mes cuisses autour de son bassin tressaillait, voluptés occultes, offrandes outrageuses. Mes hurlements implicites entre effroi et plaisir, se soumettre dans une scène scandaleuse qui devient le plus doux des parfums.
 
Ce mal en moi… Obscène, veut palper mon esprit, mes plaisirs…
 
La lumière divine ? Je venais de reprendre connaissance, comme sortie d'un mauvais rêve ! La lampe à pétrole de Soeur Bénédicte était penchée au-dessus de moi, les yeux lumineux de mes Soeurs étaient penchées sur moi. Qu'est-ce qu'il se passait ? Personne ne voulait me le dire… On me sort de mon lit de force, pour le charger dans une carriole, aucune Soeur ne veut répondre à mes questions.
 
Nous arrivons chez le Prêtre Pascal, on m'enferme dans une salle avec lui… Un fort parfum vient à mes narines, je vois flou, je titube pour m'écrouler sur le sol…
 
Je me réveille, j'ouvre les yeux, mais il fait encore noir… Les ténèbres ont eu raison de moi ?
 
"Bonjour ma Sœur, je vais t'expliquer… Ne prends pas peur, nous sommes là pour toi… Le mal est entré en toi ! Il veut te corrompre, il a commencé par ton corps et à présent, c'est le tour de ton esprit. Le Seigneur ne va pas t'abandonner et nous non plus, nous allons nous battre pour te libérer de ce Mal ! Nous avons posé un foulard, sur tes yeux pour ne plus être tenté par le démon… Ce soir-là, nous t'avons retrouvé avec un… Entre..."
 
Un silence pesant, un poids si lourd sur mes épaules, je transpire à grosses gouttes.
 
"Non… Si tu ne te souviens pas, tu n'as pas à le savoir ! Nous allons te remettre sur le droit chemin ma Soeur, bientôt, tu redeviendras une bonne servante de notre Seigneur ! Nous n'allons plus te laisser seule la journée ma Soeur… Par contre, le soir, tu devras combattre tes démons... Seule… Couche toi ma Soeur, allonges-toi sur ton lit !"
 
Je m'exécute, me laissant faire, je sens autour de mes poignets du fer froid, mes bras se lever au-dessous de ma tête. On m'attache au lit.
 
"Nous allons faire un test comme ça, si ça ne suffit pas nous passerons à autre chose… Comme la ceinture de chasteté… Ma Soeur soit forte et ne laisse pas le Mal prendre le dessus sur toi !"
 
"Ma Soeur ? Ma Soeur, restez avec moi ? Je vous en supplie ! Aidez-moi !"
 
"Courage Soeur Mary, notre Seigneur veille !"
 
Je l'entends partir, ses souliers claquant sur le carrelage, la porte se refermer… Le néant, les ténèbres sont là.
 
Il est là !
 
Petite fille, petite pute, il est entré, visage obscur ! Mâle impur. Plus près de moi, laisse pénétrer ses doigts… Je suis sale. Je dois me donner à lui… Ne pas crier trop fort.
 
Fenêtres et portes sont fermées, il arrive quand même à rentrer. Comme une messe, un rituel régulier, il ouvre la porte, il veut que je prie pour lui…
 
Non, mon Seigneur aide-moi.
 
Les nuits sont longues, la journée, je l'entends, il commence à chuchoter dans le creux mon oreille, il prend la voix de Soeur Dominique…
 
Mon corps est impur, mon esprit pervers, je ne me retiens plus, je ne sais plus ce que je fais ! Mes Soeurs essaient de me purifier, tous les jours, je dois passer des épreuves qui doivent me remettre dans le droit chemin. Je vis dans le noir, pour ne pas laisser la tentation m'emporter, mais je crois me souvenir ce soir-là, cette première nuit… J'y repense souvent… Me frotter les cuisses humides, bruyantes, la cire chaude des cierges marquant ma poitrine, mes lèvres charnues aux goûts de miel se refermant sur quelque chose de chaud… Des brides de souvenir qui traversent mon esprit.
 
Je suis frustrée… Je n'arrive plus à supporter cette pression ! Est-ce vraiment le Mal ou une facette cachée, refoulée depuis des années de ma personnalité ?
 
Je ne sais pas… Je me mets à douter.


Autres :
La mère de Soeur Mary est en réalité une succube, les pouvoirs de la jeune fille commencent à faire leur apparition, elle lutte contre ce désir profond… Pervers.
Les Soeurs sont là pour l'aider grâce à des méthodes rustiques.
Le bandeau qu'elle a sur les yeux ne peut être enlevé.
 
 


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