Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Wonder Girl

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Sujets - Wonder Girl

Pages: [1]
1
Dictature d'Ashnard / FIGHT WOMAN ALCOHOL AND SEX !
« le: mercredi 27 février 2019, 22:06:13 »

Bien sûr, il y avait des points positifs à vivre sur Terre, mais il y en avait également des négatifs. Pour une Amazone comme Donna, une vie paisible et sans approches belliqueuses, c’était un peu comme une tarte sans sucre, un couscous sans son harissa ou une politicienne de droite sans son sel. Guerrière née, elle avait besoin de cet élan d’adrénaline, elle avait besoin de ressentir la peur de la mort, la souffrance des blessures, elle avait besoin d’exprimer complètement et intégralement son caractère pour vivre heureuse. L’adrénaline, c’était sa cam et rien de mieux que Terra pour snifer sa dose mensuelle. Donna enfilait son armure, son épée dans son fourreau qui était fixé à sa ceinture, son bouclier ficelé à du cuir au niveau du dos et son fouet magique enroulé, accroché à sa hanche gauche. Terminant cette session d’apprêt, elle faisait passer sa cape par-dessus ses épaules.
Dans Seikusu, elle cherchait puis traversait un portail au hasard.
La voilà en Ashnard, à la capitale. Les banderoles étaient hautes, les musiciens jouaient, l’alcool coulait à flot, les visiteurs étaient nombreux alors que les odeurs se mélangeaient. Miam, la pisse d’orque et la transpiration des matamores en armure. Tout ce que la matriarche aimait ! Putain... ça sentait tellement fort le médiéval que même son nouveau shampoing à la vanille n’y faisait rien, nota bene, la prochaine fois prendre du feebreze à l’Himalaya pour vaporiser ceux qui s’approcheront d’elle. Soit, pour aujourd’hui elle s’en accommoderait. De toute façon, elle n’était pas une petite tapette d’humaine et ça n’allait pas être les tendances barbares et rustres des Ashnardiens qui allaient l’empêcher de distribuer des raclées.

Elle était droite, elle était fière, elle était forte. C’était une femme matriarcale, charismatique qui n’appréciait pas les hommes et dans un endroit aussi rempli de testostérones, qu’est-ce qu’on trouvait le plus ? Des hommes. Plus elle marchait dans l’allée principale, en se frayant difficilement un chemin, plus l’Amazone regrettait sa venue ; d’autre part, elle savait qu’elle trouverait forcément ce qu’elle cherchait malgré les multiples désagréments. L’impatiente se mêlait au dégout qui se mêlait à la colère, mélange alchimique très explosif. Donna était nerveuse, une vraie bombe à retardement.

La guerroyeuse entrait dans une taverne au hasard. Elle ne connaissait rien ni personne et se baladait à l’aveugle. Son entrée provoqua une vague de regards indiscrets. Elle ne le savait pas encore, mais les nombreux candidats inspectaient et analysaient déjà leurs futurs possibles adversaires. Tout était à la tension. Sur un air solennel alors que le silence pesait, Donna marchait et claquait ses talons renforcés contre le parquet en bois de la bâtisse, marchant à une allure normale vers le comptoir alors que tous ses pas brisaient les murmures des Ashnardiens.

-   « Bonjour. »

Déclarait-elle sobrement, sans aucune animosité dans le ton ou le regard. La neutralité marquait son passage. Et puis, les habitués semblaient intrigués. Voyant qu’elle ne cherchait pas vraiment les problèmes, tous se remettaient à boire, à rire et à boire avec brutalité.

-   « Qu’est-ce qu’il se passe ? L’ambiance m’a l’air un peu spécial. Ou bien est-ce un jour normal en Ashnard ? »

Le propriétaire était un petit homme vert qui se tenait debout sur le comptoir. C’était sûrement un homme et pourtant il était vêtu comme une femme et parlait comme une femme. Son apparence était androgyne et il ne mesurait pas plus d’un mètre. Sa peau était blanche, il était taillé menu et avait des cheveux courts blancs, la coupe au bol.

-   « Si tu veux des infos, faut payer. » C’était hautain et distant, nullement accueillant.
-   « Je n’ai rien. » Protestait-elle en fronçant les sourcils.
-   « Pas d’or, pas de beau nain. »
-   « De beau nain ? » L’incompréhension.
-   « Tu as un problème contre les nains ?! » Lui, il cherchait les emmerdes.
-   « Seulement contre ceux qui demandent si j’ai un problème contre eux. » Et s’il continue, il va les avoir.
-   « PAS D’OR PAS D’INFOS ! C’est pas en me provoquant que je vais t’aider, garce ! » Il sautait sur le comptoir, surement pour combler son manque de virilité et se grandir.

Impulsivement, Donna frappa de son pied dans un grand coup qui faisait frémir la maison. Elle avait une force quasi-divine. La femme déclarait.

-   « Je cherche une personne pour un duel à main nue. Si je perds, j’accepte de rendre un service. Si je gagne, je veux une bourse d’or bien remplie et des informations. »

Elle balayait la salle de son regard bleuté, attendant un ou une courageux(se)

2
Centre-ville de Seikusu / Sortie amusante [Ft Diana]
« le: dimanche 24 février 2019, 17:56:22 »
L’ Amazone s’essayait à une énième tentative d’occuper son temps libre sur Terre. Elle avait trouvé un petit club de « boxe » tout près de chez elle. Qu’est-ce que la boxe ? Après s’être renseignée sur cette pratique en posant des questions au concierge de l’immeuble dans lequel elle dormait, Donna comprenait qu’elle avait jugé trop rapidement les humains. Certains d’entre eux, comme elle, semblaient être des guerriers. Combattre par amusement et sportivité ? Une perspective qu’elle adorait, qui la motivait, qui lui donnait envie de rapidement s’y inscrire pour se mesurer aux guerriers et guerrières terriens.

Vêtue de son armure, elle descendait les escaliers alors que la voix du vieux résonnait déjà dans les couloirs. Elle souriait en l’entendant chanter, il était bien le seul humain qu’elle appréciait.
-   « Celebration ! Celebrate the good time ! »
Chantait-il avec son accent anglais. Oui, il venait d’Angleterre. L’homme était assez grand bien que son dos était légèrement courbé par le travail qu’il avait accompli tout au long de sa vie. Il avait dans la cinquantaine et débutait une méchante calvitie, aussi chantait-il tout de même avec entrain alors qu’il passait le balais avec énergie et que des écouteurs bouchaient ses oreilles, le coupant du monde extérieur ; mais pas assez pour qu’il ne remarque pas l’étrange tenue de Donna. L’homme se tournait vers la belle résidante et enlevait un écouteur, l’air intrigué par ce qu’il voyait, il demandait.
-   « Tu comptes aller à la boxe dans cette tenue ? On va juste te demander de partir ou appeler la police ! Non, il te faut une tenue approprié et un sac de sport ! »
-   « Je ne suis pas certaine de comprendre monsieur, moi je suis une amazone, c’est normal que je porte mon armure pour aller au combat. »

L’homme rigolait en mettant sa main devant sa bouche. Il répondait de sa voix rouillée.
-   « Tu es une Brésilienne alors ? »
Donna hésitait un instant avant d’hocher la tête. Elle ne devait pas dévoiler sa véritable identité, voilà seulement que ce détail lui revenait. – « J’en suis une, oui. »
Le concierge soupirait, passant dans sa tête sa phrase fétiche depuis qu’il avait atteint la trentaine ; il faut tout apprendre aux jeunes de nos jours. Il aimait se répéter cette phrase pour se donner une autre utilité que laver de vieux couloirs et garder les clés d’un immeuble pourri.
-   « Attend moi ici ! Je vais te prêter les vieilles affaires de ma fille. »

Donna hochait la tête et patientait dans le hall en prenant place sur un vieux divan qui éjectait de la poussière alors que ses fesses pressaient les coussins verts. Plusieurs minutes plus tard, le cinquantenaire revenait avec un large sac de sport rectangulaire qui comprenait des vêtements de sport féminins. Il souriait à la femme et lui tendait aimablement le sac.
-   « C’est cadeau, tu peux tout garder et lorsqu’il faudra faire la lessive, tu n’auras qu’à me confier tes vêtements, c’est vraiment parce que t’es la seule que j’apprécie ici... »

Visiblement les sentiments étaient réciproques. L’une appréciait l’un, l’un appréciait l’une et les deux détestaient les autres. Et cela ne faisait que quelques jours qu’ils se connaissaient. Donna remerciait le concierge en le payant de cinquante dollar, puis remontait dans sa chambre pour enlever son armure et enfiler sa tenue de sport. Un petit short rose qui recouvrait à peine ses cuisses galbées et musclées, ainsi qu’un débardeur rose un peu trop serré et trop petit qui cachait avec peine son nombril. On pouvait facilement voir le bas de ses tablettes de chocolat, mais Donna n’était aucunement pudique. Dans son sac, elle avait prévu des vêtements civils de rechange ainsi qu’une bouteille d’eau et un peu de liquide en guise de dépannage et de nécessité.

Elle marchait dans la rue et attirait les regards, éveillait les passions et les fantasmes. Elle était belle. Trop belle. Son regard colérique, sa tête droite et la posture presque militaire qu’elle entretenait avec facilité, étaient les signes d’une femme fatale. La femme fatale de la rue qui opposait le marchand de journal à la quincaillerie du coin, respectivement tenu par monsieur Obouso et son frère, deux concurrents qui se menaient une guerre sans merci suite à une dispute. Donna avait pris grand soin de parfaitement repérer sa rue, cette rue où elle vivait. Toute bonne Amazone se devait de connaître le terrain sur lequel elle mettait les pieds.

Pour la première fois de sa vie, Troy allait pratiquer un sport humain. Elle se présentait au chef de la salle de boxe, payait les frais d’inscriptions et allait déposer son sac au vestiaire, dans un casier sous cadenas. L’homme qui l’avait accueillie répondait au nom de Sato, il était un ancien boxeur professionnel au ventre bedonnant qui enseignait sa passion aux nouvelles générations, comme il le disait si bien. En tous cas le trentenaire n’était pas moche, si bien que Donna venait à lui gratifier un sourire en guise de remerciement pour l’avoir laissée utiliser les gants et la salle.

Malheureusement, tout ne se passait pas comme prévu. Déjà, à peine serrait les gants autour de ses poignets que l’homme la prévenait qu’elle ne pourrait pas combattre aujourd’hui, car elle n’avait aucune expérience en boxe. Contrariée, Donna pestait une unique tentative.
-   « Laisse-moi te prouver ma force. »
Balançait-elle sobrement avant de donner un coup de poing dans un punchingball, qui fut propulsé contre le mur avec force, alors que le machin se décrochait de son maintien en acier. L’homme était bouche-bée et marmonnait quelques mots avec difficultée.
-   « Ah et bien, oui en effet, Mademoiselle Troy, vous êtes même un peu trop forte pour notre salle de sport, je crois... »
Déclarait-il en cherchant une explication logique à ce qui venait de se passer. Quant à Donna, elle était blasée et énervée. Elle s’attendait à mieux, elle s’attendait à ce que cette vulgaire caresse ne soit vue que comme cela, elle s’attendait à ce que l’homme se moque d’elle, afin d’avoir une occasion de lui montrer sa véritable force pour mieux le surprendre. Il n’en fut rien.
L’Amazone repartait aussitôt d’où elle venait, profondément déçue. Elle remontait le sac dans sa chambre et remettait des vêtements appropriés pour sortir en ville. Des bottes noires, un jean bleu moulant, un débardeur, un sweat à capuche gris et une veste légère en cuir clair.

Elle marchait, encore, en plein après-midi ensoleillé, cherchant quoi faire ; puis elle entendait une discussion qui attirait son attention. Deux jeunes filles parlaient d’une rue dédiée aux loisirs, une rue où l’on pouvait s’amuser et manger. Elles parlaient d’une salle d’arcade ? Donna était curieuse, elle sonnait à Diana, impatiente d’en découvrir plus. Seulement, la guerrière n'était pas habituée aux téléphones et ses doigts pianotaient avec une extrême lenteur sur le clavier du petit portable. Il lui fallait plus de deux minutes pour composer un numéro.

- « Salut Diana ! Tu connais la rue d’Ayabusa ? Il parait que c’est une très longue allée commerciale en ligne droite. J’ai entendu dire qu’on pouvait y trouver de nombreuses choses pour s’amuser et passer une bonne après-midi ? J’aimerai bien y aller avec toi. Qu’en dis-tu ? »

Suite à cet appel, Donna prenait le métro pour se rendre à Ayabusa, où elle attendait Diana au point de rendez-vous qu’elles avaient fixés, c’est-à-dire au tout début de la grande allée commerciale. L’Amazone traînait les pieds avec nonchalance, les mains dans les poches, se remettant à peine de sa déception du matin.

3
Prélude / Donna Troy [Valicidée !]
« le: dimanche 24 février 2019, 12:58:21 »
Identité : Donna Troy sur la carte d’identité. Wonder Girl dans les journaux.
Âge : Seize ans, mais n’en doutez pas, son corps et son mental sont adultes. Elle est loin d’être aussi manipulable et influençable qu’une adolescente Terrienne.
Sexe : Féminin, en tous cas rien n’a laissé penser le contraire lors de la visite médicale.
Race : Créature.
Sexualité : Bisexuelle.

Physique :
Elle n’est pas, simulacre de le vraie, l’originale. Consciente de cet état de fait, Donna cherchait à s’échapper de son sort par différents moyens. Créer une rupture entre leurs deux corps lui semblait être une première étape judicieuse. Seulement, voilà, pour cela il aurait fallu qu’elle accorde du temps, en conséquence perdu, à une chose aussi méprisable que de la chirurgie. Jamais elle ne s’abaissera à l’emploi d’une telle technologie.

Mais à l’origine Donna n’était pas comme ça, elle ne s’embêtait pas avec des questions de la ressemblance ou de la force, elle ne cherchait pas à intégrer le monde ou se différencier des autres. Son unique but était la destruction des ennemis de ses créateurs. Sa rencontre avec Diana ouvrira son esprit de bien des façons.

Son retour à la vie normale passait par l’acceptation de son être, de ce qu’elle est. Au début, l’Amazone ne voyait que les similitudes. La même taille au millimètre près, les mêmes cheveux, une silhouette fine et musclée, le même visage et les traits identiques en guise de caractéristique. Des jambes galbées de la même façon, une poitrine aussi développée et des fesses fermes comme celles de Diana.
Et puis les différences se sont faites d’elles-mêmes.
Diana possède cette vaillance, ce charisme, cette petite chose unique qui transcende et illumine son visage, cette petite chose qui confirme qu’Aphrodite à participer à la création de cette femme. Ce qui n’est pas le cas de Donna. Le visage de la Clone est fermé, les plis y sont tendus sous sa colère permanente, ses yeux ne sont pas bienveillant, mais méprisant. Ses dents grincent sous des pulsions souvent trop longtemps retenues et puis, son regard, il n’attire aucune admiration. Son regard est froid et distant. Donna demeure toujours un avatar de la brutalité, et pourtant...elle veut changer.



 Caractère :
Depuis sa libération des prisons de l’Olympe, Donna se retrouve à vivre dans un monde inconnu qu’elle ne comprend pas, étant donné qu’elle et ses sœurs ont détruits leur terre natale. Confrontée en permanence à l’absurde, à la ridiculité de la vie Terrienne, la seule personne vers laquelle la clone peut se tourner est sa facette originale. Vaincue et libérée par Diana, Donna admire la force de la princesse, mais ressent un arrière-goût amer. Pourquoi Wonder Woman perd-elle son temps avec les humains ? Face à cette incompréhension, la guerrière décidait de s’accorder quelques mois à Seikusu, le temps de potentiellement trouver sa place dans cette nouvelle société.

Seulement, le décalage était tel que s’intégrer lui semblait être une tâche aussi insurmontable que dérangeante. Là où Donna loue la force et la combativité, les humains prônent l’amour et la faiblesse, la paresse de vivre, cachés derrière des technologies et des installations immenses. Et puis, cette chose que l’on appelle Police ou Militaire, chez les Amazones, toutes savaient au moins un minimum se battre, mais sur Terre, il semblerait que la fainéantise des hommes les aient poussés à former des unités de protection. Comment pouvaient-ils dormir paisiblement en ne sachant pas se défendre, en ne comptant que sur la potentielle aide d’une force policière ? Etaient-ils donc tous incapable d’être indépendants ?
Donna ne voit les humains que comme des enfants à qui il faut tenir la main, mais sous un regard encore plus haineux, car eux ils sont adultes avec un comportement immature et hautain. Ainsi, elle s’est bien vite rendu compte qu’elle devrait faire des études pour être considérée comme citoyenne. Les humains ne laissent pas de place à ceux qui ne savent pas écrire, à ceux qui n’ont qu’une culture générale limitée ou qui n’ont pas ces étranges et futiles papiers que l’on nomme affectueusement « Diplôme. »

Car oui, cela la révulse au plus haut point, mais elle eut également l’ironique loisir de constater que les humains notaient et jugeaient tout. Tu n’es pas assez beau, tu ne travailles pas assez vite, tu es con, et blabla et blabla.
En même temps, ça Donna peut le comprendre. Quand on naît avec une constitution aussi fragile que la leur, lorsqu’on est incapable de se défendre soi-même, c’est normal de vouloir rabaisser les autres pour se donner une meilleure image, pour se grandir.
La décadence caractérise les humains selon elle, et elle refuse de s’y plier.

Cependant, tout n’est pas forcément négatif. La Terre lui offre une seconde chance, lui offre la possibilité de racheter ses actions. C’est un peu son jardin à elle en quelque sorte. C’est pourquoi, malgré toute cette intolérance envers les Terriens, l’Amazone enfile un costume et vient en aide à ceux dans le besoin. En outre, la guerrière fait cela en toute discrétion, car elle n’est pas habituée à la neutralisation pas plus qu’elle ne comprend pourquoi il ne faut pas tuer un voleur, un agresseur ou autre avatar de la délinquance.

Au plus récent de son existence, Donna s’est également trouvé l’âme d’une artiste. Elle possède chez elle des toiles et du matériel de peinture pour exprimer ses émotions. Elle aimerait bien, un jour, pouvoir montrer son travail au monde. La guerrière voit en l’art une forme d’expression pure et passionnée, quelque chose de supérieur qui fait que l’on se différencie des animaux. Aussi, elle possède un polaroid pour prendre des photos instantanées et conserve toutes ses prises dans des classeurs triés. Donna est une femme très ordonnée et méticuleuse, chose dure à croire lorsqu’on la voit décapiter un homme à l’épée, en ne la voyant aucunement sourciller alors que le sang gicle sur son visage.

Enfin, l’Amazone semble être sans peur, impénétrable et lointaine. Difficile de vraiment savoir ses objectifs, de savoir si elle s’amuse ou s’ennuie, car elle ne montre rien et ne parle que très peu. Enfaite, elle n’est pas habituée à parler avec les mots...Ses mimiques, ses gestuelles et mouvements du corps sont bien plus éloquents.
Histoire :
Lors d’une nuit silencieuse et sombre dénuée d’étoiles, comme si le monde amorçait la venue d’un être abjecte, une aberration de la nature naquit. Nue comme un ver, des fumerolles s’échappaient du chaudron dans lequel s’était formé un corps adulte et féminin. Il s’agissait de Donna Troy, créée à partir du sang de Diana Prince.
-   « Lève-toi Donna Troy, et récupère ta place auprès des Amazones. »
-   « Elle fera ce qui doit être fait. »
Toute son existence se bâtissait sur des mensonges. Elles disaient des choses aussi fausses et viles que leurs visages aux sourires traitres. Diana Prince est une imposture, ta place a été prise, tu es la vraie princesse, sauve ton peuple ; répétaient les Amazones dissidentes. Donna ne savait rien de la vie, elle écoutait et apprenait ce qu’on lui insérait dans le crâne à coups de poings dans la figure, à coups d’épées.
-   « Relève-toi ! Bat toi ! Elles n’hésiteront pas à te tuer, elles ! »
Dès sa naissance, Donna n’était pas apte à mener les rebelles contre le peuple de Themiscyra. Elle devait d’abord être formée, malgré sa nature quasi divine et sa force supérieure. Traitée comme une reine pour lui donner l’impression d’être la véritable héritière du pouvoir, mais tout n’était qu’illusion et complot. Seulement, cela n’empêchait rien à cette maltraitance cachée que la guerrière subissait. Frappée, parfois insultée, sa haine était cultive telle un petit cocon fragile et instable. Oh, avant de faire mordre la poussière, Donna l’a avalée plus d’une fois.
C’était normal pour elle.
Plus que quiconque, Donna a connu la souffrance, la solitude, la dérision et l’absurdité de l’existence. Son passé est un large canevas de cicatrices qui ne s’effaceront jamais. Ni parents, ni affections – Ni amis, ni confidents – Ni soutient, ni amour. A l’époque, elle n’était qu’un bébé à qui on a retiré sa pureté et sa liberté de penser.
-   « Regarde ! Tes sœurs meurent par la faute de ce peuple infâme de Themiscyra, regarde le cadavre de tes sœurs. Ta famille meurt et tu vas devoir la protéger. »
Donna n’était qu’un esprit nouveau, faible et fragile, elle était obligée de regarder le cadavre des Amazones que les sorcières tuaient, les faisant passer pour des alliées. La mort, elle la regardait droit dans les yeux en grinçant des dents, en serrant les poings, en se promettant de venger les siennes.

Et puis lors d’une nuit sadique, lors d’une nuit froide, sombre et sans étoile, comme si le temps annonçait la venue d’un être abjecte, la voix de Donna résonnait.
-   « Tuez-les tous sans pitié ! Tuez-les toutes pour nous avoir trahis ! Brûlez les maisons ! N’épargnez personne ! »
Son épée fendait l’air alors que sa cape tombait à terre. Elle resserrait son étreinte de la paume autour de la lanière de cuir de son bouclier et faisait un moulinet avec son arme. Elle avançait droit devant elle, la première de sa cohorte maléfique. Elle tranchait, estoquait, décapitait, tuait. Hommes, femmes et enfants mourraient, sans la moindre distinction.
Le sang giclait des perdants et tombait, s’éparpillait comme des flaques d’eau alors que le feu illuminait la forêt et réchauffait les cœurs froids des guerrières. Themiscyra tombait aux mains des rebelles, avant que n’arrive la fausse princesse, l’usurpatrice Diana Prince. Cette femme était le dernier obstacle devant sa vengeance, un rempart pour lequel elle s’était entrainée sans relâche, un rempart qu’elle voulait fracasser de toutes ses forces.

Un combat destructeur avait lieu, un combat personnel auquel personne ne s’osait se mêler. Deux puissances se déchainaient comme deux tempêtes. Jusqu’à ce que la force de Donna ne s’éteigne suite à sa défaite. Les yeux de l’Amazone demeuraient ouverts, Diana était blessée et fatiguée, Donna était neutralisée. Elle ne pouvait plus parler, mais elle savait que les rebelles continueraient d’avancer et finiraient le travail, ou au moins, viendraient la sauver. Nulle aide ne lui fut parvenue, les troupes se repliaient et disparaissaient dans la forêt.
Abandonnée, vulgairement, comme un objet. Elle n’était qu’un objet, un instrument. Toutes ses croyances s’effondraient, son monde se percutait à la réalité. Une chute terriblement dure.
Diana ramena Donna à l’Olympe et l’Amazone passa dix années en cage, emprisonnée pour ce qu’elle avait commis, pour avoir détruit le nid des Amazones, pour avoir fait couler le sang de son peuple. Néanmoins, son témoignage avait touché Diana. Donna était coupable, certes, mais elle n’était pas responsable. Wonder Woman lui offrit la possibilité, la vue d’une nouvelle vie. Donna refusait, elle refusait de ravaler sa fierté, mais aussi de se pardonner.

Jusqu’au jour où elle trouva la force intérieure de se pardonner, de recommencer. Après plus de dix ans, elle acceptait de suivre Diana sur la Terre, à Seikusu. Voilà comment, Donna, allait se repentir.
Autre :
Fouet magique : Donna possède également son fouet magique indestructible. Bleu foncé, brillant d’une lueur aveuglante, son pouvoir n’est pas de déceler la vérité, mais d’infliger une douleur électrique à ceux qui entrent en contact avec. Ceux-ci reçoivent alors une décharge plus ou moins forte en fonction de la force de Donna. Autant dire qu’un humain ne survit pas à un coup de fouet balancé avec force.
Epée et bouclier alchimique : Les meilleures forgeronnes et les sorcières rebelles ont créé un équipement capable de rivaliser avec les équipements divins de Diana. L’épée et le bouclier de Donna sont ultras-résistants, ainsi, si Donna ne possède pas les bracelets en or de Diana, son bouclier est quand même capable de tout renvoyer, lui aussi. Son épée lui permet de trancher presque n’importe quoi grâce à sa résistance et à la force de l’Amazone.
Armure intégrale : En plus de sa résistance naturelle qui lui permet de survivre à une explosion, au feu, à des tirs ou des poisons, Donna possède une armure qui ne découvre rien de sa peau, lui offrant une protection presque totale excepté à son visage. Ce qui lui confère une endurance notable. Ses capacités de régénérations sont également très développées, elle peut guérir en quelques heures de ses blessures, seulement, ce n’est pas comparable à un Deadpool. Ce qui est perdu le restera.
Capacités : Une force surhumaine qui fait d’elle une entité capable de briser le béton avec l’outil adéquat ou en se blessant à mains nues. Heureusement, en armure, elle porte des gants qui protègent ses mains. Donna est capable de voler et est plus rapide que la normale, elle peut dépasser une voiture en course et atteindre avec peine les 200km/h.
Comment avez-vous connu le forum ? Top


« Je reconnais avoir pris connaissance du contenu du topic sur le traitement automatisé des données personnelles qui est fait par l'hébergeur de LGJ »

Pages: [1]