Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Cannelle

Pages: [1]
1
Les contrées du Chaos / Pique-nique [Orphée]
« le: jeudi 04 octobre 2018, 00:24:03 »
« BlgeuhdhwaAAAAAaah ! »
« Hisssss !!! »

La confrontation était rude. L'espèce d'abomination – un mélange peu subtil entre une araignée, un cafard et un chien mort – toisait de toute sa hauteur la petite boule de poils qui osait lui tenir tête. Celle-ci le défiait du regard, apeurée, évidemment, mais aussi déterminée à reprendre le bien que la créature lui avait si impunément volé. Son morceau de viande, auparavant à cuire sur un feu qui brûlait toujours, avait été embarqué par les gigantesques dents de ce voleur ! Et Cannelle, comme à peu prés tout le monde, n'aimait pas les voleurs. Surtout quand ils la prenaient pour cible.

En un instant, ses jambes se fléchirent et lui permirent de s'élancer, avec une excellente détente, pour atterrir sur le torse velu du monstre. Celui-ci se secoua immédiatement par réflexe, mais son ennemie s'accrocha bien. A la manière d'une petite bête rampante, la terranide escalada la cuirasse et se stabilisa sur ce qui servait d'épaule à sa cible. Avec une rapidité impressionnante, elle se saisit de son butin qui était empalé sur un des énormes crocs.
Un rugissement se fit entendre, au travers de la vallée désertique. Mais ce ne fut pas vraiment à cause de la perte du monstre. Ce fut plutôt à cause de l'immense griffe de sa patte, qui s'était dirigé tout droit vers l'emplacement de Cannelle. Ses réflexes furent bons et elle sauta juste avant de se faire empaler par la griffe – qui se retrouva planté dans le cou de la créature. Vu le hurlement qu'elle poussa, la douleur devait se faire sentir. Et vu la chute qui suivit et qui fit trembler les sols aux alentours, le geste devait être carrément létal.

La chienne, le bout de viande toujours entre ses crocs, observa un moment le cadavre à terre. Il était amusant de constater qu'une petite terranide, à peine vêtue de haillons trop courts pour elle et sans équipement, arrivait à faire en l'espace de quelques secondes ce qu'une troupe d'aventuriers aux lourdes armes et armures ne parvenaient pas à accomplir en quelques heures. La chance jouait, cela dit, probablement... sûrement.
La vision retint son attention pendant un temps. Jusqu'à ce qu'un étrange bruit parvienne à ses oreilles, qui se dressèrent dans la direction du son. Les iris de Cannelle rétrécirent, sans qu'elle ne bouge un muscle.
Puis, sans prévenir, ses membres se tendirent, alors qu'elle s'élançait à quatre pattes pour rejoindre la source du bruit. Ce qui n'était pas très prudent, en soi – mais après son exploit précédent, la chienne ne se sentait plus vraiment méfiante. Plutôt téméraire, et curieuse de ce qui pouvait se passer derrière la grosse dune de sable qui lui cachait la vue.
Son courage s'atténua, cependant, quand au fur et à mesure qu'elle avançait, elle percevait plus nettement les sons. Il y avait des bruits métalliques, des bruits de bois. Des bruits de tissu, qui semblaient se froisser à l'infini. Puis, finalement – et ce fut ce qui la rendit de nouveau alerte – des bruits de voix. Des exclamations sévères. Des cris de douleur, et le bruit de quelque chose qui claquait contre la peau.

A l'approche de la dune, Cannelle ralentit considérablement sa course. Elle se stoppa juste devant, et s'appuya un peu contre la paroi friable, jetant un coup d’œil discret à l'horizon.

Il y avait des tentes, fraîchement plantées un peu partout – cela se voyait à l'absence de sables accumulés contre leurs parois, emmené par le vent qui soufflait plutôt fort. Les odeurs se faisaient désormais plus fortes, emportés par la brise, et Cannelle pouvait sentir des effluves d'humains mâles, en grande quantités. Il y avait aussi l'odeur de ses semblables, des terranides hommes comme femmes, leur propres effluves se mêlant avec celle qui caractérisait l'appréhension, et la douleur. Les bruits de chaînes s'expliquaient d'eux-mêmes. Cannelle pouvait d'ailleurs apercevoir l'intérieur d'une des tentes, qui était pleine à craquer. Les visages discernables n'affichaient pas de joie ou de contentement. Et au delà de ça, il y avait une odeur qui se distinguait. Un peu plus douce, plus engageante. C'était cette odeur que Cannelle reniflait le plus, et qui finit par l'entraîner un peu plus prés de sa source.
Une plus grande tente se trouvait à côté, qui semblait déjà plus confortable. Des discussions s'en échappait, ponctuées de rires et de bruits de couverts. Visiblement, l'heure du déjeuner était la même pour tout le monde... sauf pour les occupants des autres tentes.

Cannelle ne sentait pas que quiconque allait bouger, et ce fut pour cette raison qu'elle se mit à découvert, traversant à pas de loup le campement. S'il y avait eu plus d'équipement dehors, sa maladresse aurait pu la trahir, mais par chance, pratiquement rien n'était encore disposé. Aussi discrète qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, la terranide se dirigea vers les tentes les plus occupées.
Évidemment, plusieurs esclaves l'avaient aperçu, mais aucun ne s'agita. En proie à la faiblesse ou au défaitisme, comment savoir ? Toujours est-il que Cannelle put se frayer tranquillement un chemin jusqu'à l'entrée de la plus grosse des tentes, sans provoquer de remous, en attisant à peine une tranquille curiosité chez les esclaves encore conscients de leur environnement.

L'ensemble de la population ne bougeait pas de sous la tente. Des chaînes ornaient les mains et les pieds, reliant chacun d'entre eux. Une fuite n'était ainsi vraiment possible que si tout le monde décidait de bouger, et vu le nombre d'estropiés qu'il y avait, aucun plan n'était sûr. Chacun savait cela, et c'était suffisant pour les décourager.
Cannelle entra, quelques paires d'yeux se braquant sur elle. Une femme terranide la regarda avec des yeux ronds, un enfant leva son doigt vers elle, mais rien de tout ça n'attira son attention. L'odeur subsistait, se faisait plus forte, et le nez levé, la chienne reniflait, aux aguets.

Au final, son nez entra en contact avec quelque chose. Quelque chose de mou, épais, où son nez s'enfonça comme dans un nuage.


«  Yap ! »

La terranide émit un petit gémissement de surprise, et dégagea son museau de la source de l'odeur. Son regard en croisa un autre, aussi doux que le nuage dans lequel elle venait de s'enfoncer. Deux cornes trônaient au milieu de ce tas de cheveux blonds à l'odeur agréable, et cela fit rire la terranide, qui en saisit le bout avec ses deux mains potelés.

« Waf ! »

Elle laissa échapper un aboiement, qui fit sursauter l'ensemble des épaules ici présentes. Cannelle n'était pas trop bonne pour prendre en compte plusieurs circonstances à la fois, et ici, son attention était portée sur cette fille aux cornes, aux longs cheveux qui sentaient si bons, et aux seins encore plus gros que les siens. Cannelle les considéra un moment, avant de lever de nouveau le regard vers sa rencontre, un grand sourire plaqué contre son visage poupin. En guise de salut, elle leva les mains à côté de sa tête, et n'en fit sortir que les index, imitant des cornes de plus petite envergure.

« Bêê-ê-ê-ê-h ! »

La discrétion était de mise, assurément. Bon chien.

2
Les landes dévastées / Expérimental [Darth Vallon]
« le: vendredi 28 septembre 2018, 00:02:00 »
Les bruits de pas affolés, par paires de quatre, se répandaient dans les landes, brisant le silence de la nuit, s'accordant avec les hurlements lointains des centaines de monstres présents sur le territoire. L'un d'eux était, justement, occupé à chasser sa proie. Celle-ci était dodue, représentant un mets rare par ici, et il était sûr de pouvoir s'amuser un peu avec avant de la dévorer toute crue – ou peut-être en brochettes, selon son humeur future.
Malheureusement, la proie faisait de la résistance. Pour ce qu'il en savait, les terranides chiens étaient endurants et couraient vite, mais il n'y en avait jamais eu un qui sache comment lui échapper. Cette fois-ci, par contre, il devait admettre que cette chienne-là faisait de la résistance. Elle avait beau être dodue et pataude, elle avait de la force et avait quand même réussi à forcer son étreinte quand il l'avait attrapé par surprise. Et maintenant, elle le forçait à courir comme un dératé depuis un bon quart d'heure.
Après tant de temps à courir, son ventre s'était creusé davantage. Il lui fallait de la force pour attraper un éventuel autre gibier, et il était en train de gaspiller cette force. Au bout d'un moment, cette idée entra dans sa cervelle primaire, et le poussa à abandonner la course, préférant aller se concentrer sur d'autres conquêtes moins réveillées et plus faciles d’accès.

Cannelle ralentit le pas, épuisée, se reposant un instant au pied d'un arbuste mort. Un grognement s'échappa de sa gorge, et il fut suivi par une nouvelle plainte, mais venant d'une autre partie de son corps – son estomac.
Le monstre n'était en effet pas le seul à rechercher de quoi manger. La veille, elle était tombée de la caravane des marchands d'esclaves qui bénéficiaient d'elle, qui s'était emballée suite à une course-poursuite avec une meute de loups. La caravane s'était éloignée sans son reste, entraînant heureusement avec elle la meute et ne remarquant même pas, dans la panique, qu'ils venaient de perdre une partie de la marchandise. Depuis lors, Cannelle avait marché, couru, s'était caché et, surtout, avait entamé sa chasse dés que son ventre avait commencé à grogner.
Il n'y avait malheureusement pas foule, dans ces terres désolées. L'éventuel gibier qu'elle avait espéré attraper ne s'était pas montré, hormis sous la forme de cadavres dans un état de décomposition si avancé que la terranide avait été trop fine pour en goûter. Une journée avait passée, et aucune occasion ne s'était manifesté.

La inu avait tristement continué sa route, le ventre vide. La seule chose qui avait pu le remplir un peu, c'était la peur qui prenait la jeune fille à chaque fois qu'elle avait faim. La faim était comme une alerte dans son système, un rappel à des souvenirs qu'elle refoulait aisément quand elle était repue, mais qui, dés lors que plus aucun nutriment ne se trouvaient dans son organisme, parvenaient à revenir en masse et à la tourmenter. En plus d'être affamée, la chienne se retrouvait donc au bord de la crise d'angoisse, et cela se voyait aux tics bizarres qui agitaient ses attributs animaux, aux gémissements qu'elle poussait et aux grognements sauvages qui sortaient occasionnellement de sa bouche. La dernière fois qu'elle avait atteint ce stade, des envies de violence sur sa propre personne lui avaient prises. Son maître avait dû l'attacher pour éviter qu'elle ne dévore ses propres mains. Ce n'était pas un très bon souvenir.

Au bout d'un kilomètre de plus, cependant, les oreilles de la chienne se dressèrent, et les idées noires se dispersèrent.
Une bonne odeur flottait dans l'air, et provenait de derrière un rocher proche. Après avoir gambadé jusque là, Cannelle repéra la source de l'effluve – et n'en crut pas ses yeux.

Un jambon rôti se tenait là, sur un joli feu de bois, en attente d'être instamment dévoré. Des étoiles brillèrent dans les yeux de la terranide, qui ne se demanda pas très longtemps qu'est-ce qui poussait ce jambon à être seul, au milieu de la nuit, sans chaperons qui auraient pu vouloir protéger leur repas. Cannelle sauta donc dessus sans plus de fioritures, défonçant le feu de bois qui s'éteignit, par chance, en grande partie, lui évitant de brûler vive. Quand bien même c'était arrivé, l'information du jambon désormais entre ses petites mains surpassait le reste des avertissements envoyés par son instinct. Elle avait bien trop faim pour sentir le piège, et une éventuelle présence non loin de là.

Avant de pouvoir croquer dans la chair juteuse, quelque chose se manifesta cependant, et Cannelle dû bien se rendre à l'évidence que quelque chose n'allait pas. Le reste de flamme sur lequel elle était assise formait désormais un cercle autour de son corps. Les flammes, d'abord sous l'état d'étincelles, se manifestèrent soudainement en d'épaisses gerbes rouge et or, entourant la chienne qui poussa un glapissement, terrifiée.


« Yap ! »

Cela dit, rien ne la brûlait, rien ne lui faisait mal. Les flammes ne constituaient en effet que des murs, un piège habile et résistant. Cannelle le vérifia en touchant malgré tout le mur et en se brûlant les doigts. Elle poussa un nouveau couinement et reporta son attention sur le jambon... qui avait disparu.

« -eeeEEEEh ?! »

Le jambon n'était plus là ! Envolé. Probablement la source d'une métamorphose magique, il était remplacé par une bûche de bois peu appétissante. La déception qui traversa le corps de Cannelle se transforma bien vite en une colère noire. Elle avait été trompée, tout ça pour la piéger ! Elle ne pouvait pas manger, et elle avait toujours aussi FAIM !

La chienne balança plusieurs coups de poings rageux dans les flammes, se brûlant à chaque coup, s'en moquant éperdument tant qu'elle n'aurait pas évacué sa colère. Le spectacle était divertissant, mais un peu dangereux pour elle, probablement. Peu lui importait. Elle voulait juste manifester à quel point elle n'était pas contente, sans réfléchir aux éventuelles conséquences – comme à l'habitude.

3
Hoplé, petit passage par la case chalant pour savoir si certains d'entre vous aimeraient rp avec ma louloute :D

Quelques idées en vrac :

- Cannelle est plus ou moins libre selon les trames, vous pouvez l'acheter sur la place du marché ou vous charger de la capturer vous-même si vous préférez !
- Ça lui arrive aussi de squatter chez l'habitant, s'il lui faut le gîte et le couvert, elle s'invite d'elle-même et vous pouvez vous charger de la chasser ou de la garder, comme bon vous semble.
- On peut discuter d'autres idées également, bien sûr !

J'écris lentement mais sûrement, si j'ose dire. En ce moment j'ai beaucoup de temps libre, donc le rythme sera plus rapide :3

Bisoux ♥

4
Prélude / Cannelle, Inu très gourmande ! [Valicidée !]
« le: jeudi 13 septembre 2018, 23:47:56 »
Nom : Elle devait en avoir un de plus développé, au temps de... avant. Mais bon, maintenant, c'est Cannelle, tout simplement.
Age : Personne ne sait vraiment, entre 15 et 20 ans.
Sexe : Totalement femelle !
Race : Terranide.
Sexualité : Au bon vouloir de ses maîtres et maîtresses.

Apparence
La corpulence de Cannelle est plus que suffisante, avec de jolies courbes bien marquées. Sa principale qualité au yeux des marchands d'esclaves étant ses formes plus que généreuses, beaucoup se sont toujours mis d'accord pour lui donner à manger régulièrement et la garder bien en chair. Vu qu'en plus, on ne peut pas trop vanter ses qualités intellectuelles, cela est devenue un de ses indispensables arguments de vente. Une poitrine et des fesses bien rondes, peut-être moins fermes que celles des femmes plus sveltes qui l'accompagnent dans sa cage, mais l'on n'y pense pas spécialement quand on a l'un ou l'autre en main. Elle n'est pas très grande de taille, avec une taille d'à peine plus d'un mètre soixante.
Sa jolie peau de rousse présente quelque tâches de rousseurs ici et là, y compris sur les traits délicats de son visage. La terranide est très expressive par ses regards et ses sourires, on décèle aisément la nature de ses sentiments dans ses grands yeux à l'iris indigo. Sa bouche pulpeuse abrite quelques crocs, dont elle se sert à l'occasion si elle n'aime pas ce qu'on lui dit ou fait, et ils se font vite oublier face à l’agilité de sa langue et la beauté de ses lèvres pulpeuses et roses. Son petit nez fin est une merveille en terme de détection, la chienne capte des odeurs indécelables par centaines, quel que soit l'environnement où elle se trouve. Tout a une odeur pour elle, sentiments y compris. Cannelle sait flairer la peur, la colère, le plaisir, et c'est ce qui en fait également une esclave aussi compétente pour répondre aux désirs et besoins de ses maîtres et maîtresses. Quant à sa coupe, rien d'élaboré, un simple carré sauvage, d'une couleur flamboyante. Les oreilles et la queue sont de la même couleur et leur poil en est tout aussi doux, c'est un plaisir à caresser ou à saisir entre les doigts. La plupart du temps, elle est habillée de guenilles, avec un énorme collier autour de son petit cou. Elle ne porte ni culotte, ni chaussures, ayant rarement à supporter l'un ou l'autre. Il n'est d'ailleurs pas rare que Cannelle se balade à quatre pattes, une position avec laquelle elle sait aisément se déplacer et même courir.

Caractère
Cannelle fonctionne au sensoriel. La terranide ne sait pas parler ou écrire, on peut donc se douter que la réflexion n'est pas son point fort. Ce n'est pas pour autant qu'elle ne sait pas réfléchir ou élaborer des plans, mais en général, la chienne agit ET réfléchit ensuite. Son tempérament envers vous est rythmé par les sentiments qu'elle a à votre égard : si elle vous apprécie, elle sera plus que docile, câline, adorable et très facile à contenter. Mettez-vous la à dos, et elle s'exprimera à coup de grognements et de morsures. Elle n'a pas une très grande tolérance à la douleur, lui infliger des coups est souvent le seul moyen de la dompter. Mais jamais elle ne cessera de vouloir vous échapper. Cannelle ne croit pas en le fait que les gens changent, c'est une rancunière née qui ne pardonne ni n'oublie.
La terranide n'est pas une peureuse et cela lui donne un côté téméraire. L'esclave protège les êtres qu'elle aime, tient tête à ceux qui lui veulent du mal, ne fuit pratiquement jamais et attaque plus qu'elle n'aboie. La mignonne petite chienne peut facilement se transformer en bête enragée, parce qu'elle a peu souvent idée des conséquences de ses actes et des risques encourus. Encore une fois, sa capacité de réflexion est celle d'un animal. Sa volonté est de fer, c'est une têtue.
Son côté enfantin se fait voir beaucoup plus facilement quand elle apprécie la personne en face d'elle. Câline, joueuse, Cannelle réclame beaucoup d'affection et est définitivement très tactile. Elle aime les papouilles, les chatouilles, attirer le centre de l'attention, c'est une attraction dés qu'elle le peut. La pauvre n'est par contre pas très résistante face aux réclamations de son propre corps et fera facilement des caprices si elle s'ennuie, si elle est fatiguée ou si elle a faim. SURTOUT si elle a faim. C'est une phobie pour elle, un trop gros manque de nourriture la fait automatiquement vriller, à grands coup de crises d'angoisses et de larmes, ainsi que d’agressivité exacerbée. Très exacerbée, à vrai dire... disons qu'étaler sa propre chair devant elle, dans ces moments-là, pourrait se révéler être une mauvaise idée.
Pour le sexe, Cannelle refuse rarement. Elle aime les sensations que cela procure, se laisse totalement emporter par le courant quand elle passe à l'acte. Elle en redemandera souvent, jouant l'innocente, initiant parfois les sessions de câlin pendant ses chaleurs. Aucun tabou ne l'encombre et elle n'a pas peur d'exprimer ses préférences. Ce qui lui plaît surtout, c'est quand il y a beaucoup de personnes pour s'amuser avec elle !

Histoire
Il y a pas mal de temps, Cannelle avait un nom. Un vrai nom, en deux parties, lisible sur un tableau noir quand elle en écrivait les idéogrammes en classe en début d'année pour se présenter. C'était une enfant japonaise comme les autres, avec des parents, une maison en banlieue, une école où aller, des amis à aller voir. C'était une belle enfance que celle qu'elle a eu, sans trop de problèmes plus grave que la mort de ses trois poissons rouges. Dommage qu'elle ne soit pas capable de s'en souvenir, du coup.
Un jour, ses parents l'ont déposée à son arrêt de bus habituel, ils l'ont vu disparaître dans le gros engin jaune. Rien d'inhabituel, jusqu'en fin d'après-midi, où on leur annonçait que leur fille n'avait pas été présente à sa maternelle, ce jour-là. Les parents se sont inquiétés, bien sûr. Et puis, on a fini par retrouver leur enfant dans le parc de la ville, où elle s'était échappée pour aller donner à manger aux écureuils. Après l'avoir réprimandé, ils ont exprimé leur soulagement et l'ont ramené chez eux. Leur fille était de nouveau là, pour eux, tout allait bien. Et c'est encore le cas aujourd'hui, d'ailleurs.
Au final, ces parents n'ont jamais su que la petite fille en question n'était qu'une substitution. Et ils ne le seront jamais, du moins, tant que la slime femelle, heureuse de trouver une famille, profitera de ses pouvoirs de métamorphose pour imiter leur fille.
L'organisation tekhanne criminelle responsable de cet échange n'en était pas à son premier kidnapping. L'accord conclu avec le peuple des slimes permettait des filatures discrètes et fructueuses, en plus de l'obtention d'un savoir ancien et puissant - celui d'un peuple capable de transformer son ADN pour se métamorphoser à sa guise. Les esclaves terriens étaient en général en bien meilleure condition que ceux de Terra ou d'Ashnard, une condition plus apte à supporter les expériences génétiques qu'on leur imposait pour les changer, les transformer, en faire la crème de la crème des esclaves et amasser une fortune en les revendant et en les faisant s'accoupler pour faire perdurer de si parfaites lignées. Lorsqu'il en fallait un de plus dans les stocks, il y avait toujours un slime prêt à procéder à l'échange pour obtenir une plus jolie vie. Des centaines d'enfants avaient ainsi été échangés au cours de ce siècle sur les multiples continents et remplacés par ces créatures, sans qu'aucun membre de leur famille ou de leur amis ne s'en rendent jamais compte. Le trafic s'en tenait souvent à eux parce qu'ils étaient évidemment plus faciles à attirer et à dresser par la suite.
Cannelle fut donc de ces victimes, et elle protesta au début, évidemment. De nature déjà sensible, son kidnapping lui fit un choc. Et les différents traitements qu'on lui administra par la suite n'arrangèrent en aucun cas les choses. La génétique mêlée à la magie permit l'obtention de ses gênes terranides. Comme beaucoup de ses congénères, son cerveau eut du mal à encaisser les traumatismes. Elle oublia sa courte vie passée, au grand bonheur de ses dresseurs. Le hic, c'est que le traitement fut peut-être un peu trop efficace, car elle oublia aussi comment parler, comment compter, comment lire. Quand elle oublia comment marcher et manger, les scientifiques en charge se dirent qu'il était peut-être temps de ralentir un peu le processus...
L'ex-humaine retrouva sa motricité, mais pas sa parole. Une esclave qui ne savait ni lire, ni écrire, se révélait compliquée à faire évoluer au stade d'esclave parfait. Elle était un échec au niveau intellectuel, ce qui en baissait sa valeur. Cannelle fut donc mise au rebut, là où l'on envoyait toutes les expériences "ratées".
Là-bas, les besoins des différents résidents n'étaient pas forcément respectés. Cannelle y connu donc ses premières famines, où elle devait se battre pour avoir un bout de pain. Étant jeune et faible, ce n'était pas forcément très efficace. Elle supportait la fatigue, les mauvais traitements, l'environnement immonde. Mais la faim était quelque chose qu'elle ne pouvait pas supporter, c'était trop pour sa personne. Elle pouvait tout endurer, sauf ça.
La privation exacerba son agressivité, de manière effrayante. Les esclaves qui passaient devant elle voyait une terranide blottie dans son coin, de la bave coulant hors de sa bouche et les yeux révulsés d'horreur, observant chacune des parties molles de leurs corps...
Une des esclaves disparut, un jour. Personne ne sut ce qu'elle était devenu. Comme elle était de nature plutôt pataude et boulotte, on supposait qu'elle n'avait pas pu s'enfuir hors du sous-sol. Les traces de sang et les os rongés ne se dirigeaient d'ailleurs pas vers aucune sortie. On supposa qu'un animal était rentré et l'avait embarqué, et vu les traces impressionnantes de dents sur les os, ça devait être un animal plutôt féroce. Personne ne tenait vraiment à parler très longtemps de cette histoire. Et quand Cannelle fut jetée dehors parce qu'elle n'avait plus de valeur marchande, tout le monde fut plutôt soulagé.
La terranide se retrouva donc dans les contrées sauvages, se fit évidemment capturer par des marchands d'esclaves qui passaient par là, et son trafic recommença dés lors. Bizarrement, ça ne la dérangeait pas plus que ça. Elle avait en effet conservé des formes marquées malgré les privations grâce à la puberté, et après que l'on lui ait fait découvrir le sexe de manière plutôt abrupte, elle remarqua la puissance que pouvait avoir cette curieuse pratique. Si elle venait d'elle-même proposer à celui qui la gardait de recommencer, elle obtenait plus facilement ce qu'elle demandait par la suite. En l’occurrence, vous l'aurez deviné, de la nourriture. Et tant qu'on lui donnait de quoi manger, Cannelle était satisfaite. Ses instincts ressemblaient parfaitement à ceux des animaux, désormais. En ce sens, les kidnappeurs avaient en fait fait d'elle une réussite.

Expérience
Au début, le sexe a été une monnaie d'échange pour Cannelle, et c'est en pratiquant autant qu'elle a appris à aimer ça. Donc, elle a fait pas mal de trucs différents selon ce qu'on lui demandait : classiques fellations et sodomies bien sûr, mais aussi zoophilie, scato, uro... en fait il y a peu de choses qu'elle n'ait PAS fait. Son enthousiasme est équivalent au type de nourriture qu'on lui propose après. Et si on ne lui donne pas ce qu'on lui a promis, je vous renvoie à l'incident du sous-sol dans la bio et vous suggère de surveiller vos arrières  :D

Je suis un DC !

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