Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Michael De Santa

Pages: [1]
1
Les alentours de la ville / Cambriolage [Illunia]
« le: mardi 13 novembre 2018, 01:09:30 »
Michaël n’aimait pas ça. Clairement pas.
 
« C’est un coup facile, lui assura encore Hitoshi, sans aucun risque. Cette vieille maison est abandonnée.
 -  Pourquoi vouloir la voler, alors ? »
 
Hitoshi secoua doucement la tête, visiblement agacé par la lenteur d’esprit de son comparse. Son plan était imparable. Du moins, c’est ce qu’il estimait. L’homme avait une connaissance dans un cabinet d’avocat, une secrétaire juridique qui lui avait parlé d’un dossier particulier. Une indivision successorale qui traînait depuis des années suite au décès d’une femme. Les héritiers, qui vivaient tous à l’étranger, se battaient pour l’acquisition de cette mission. L’une des branches de la fratrie faisait volontairement durer la procédure, afin que le bien perde de sa valeur, mais, faute d’accord entre les héritiers, aucun partage n’avait eu lieu. D’après les informations d’Hitoshi, le manoir abritait encore des biens d’une bonne valeur marchande, la femme décédée ayant jadis été une collectionneuse assez riche.
 
Ce plan ne disait trop rien à Michaël, qui avait été abordé dans le bar où il avait l’habitude de traîner. Depuis qu’il avait quitté les États-Unis, l’homme avait raccroché, mis fin à sa vie de forban, de criminel endurci. Mais les factures continuaient à affluer. Sa fille lui coûtait une fortune, tout comme sa femme, qui enchaînait les professeurs particuliers, sans parler de son fils, qui réclamait sans cesse un équipement high tech de pointe… Tous ces évènements avaient amené Michaël à accepter cette mission, avec la promesse de toucher une part des bénéfices. Il avait fait preuve de ses talents au bar lors d’une rixe imprévue, quand des membres d’un clan rival à celui d’Hitoshi avaient attaqué le bar en voulant s’en prendre à Hitoshi. Depuis lors, Hitoshi avait compris que Michaël était un individu particulier, et lui avait donc proposé de travailler pour lui.
 
Ils se trouvaient donc là, tous les deux, dans une fourgonnette à l’orée de la ville. La nuit s’était abattue sur le Nippon, et le manoir ne tarda pas à apparaître. Un grillage antique l’entourait, et la végétation était abondante, légèrement en friches.
 
« C’est parfait, je te dis !  Il n’y a même plus de courant, rien ! La baraque est à l’état d’abandon ! Des montagnes d’or qui croupissent sous nos pieds !
 -  Que tu dis » objecta-t-il lentement.
 
Hitoshi soupira lentement, un sourire confiant sur les lèvres.
 
« Ne sois pas si défaitiste, mon ami. C’est toi qui viens du pays des opportunités, non ? »
 
Ils sortirent du véhicule, enfilant des cagoules et des gants. Débrouillard, Hitoshi avait ses rossignols, qu’il utilisa pour ouvrir le portail principal. Michaël regarda nerveusement autour de lui. Le coin était plutôt isolé, et aucune voiture ne passa par là.
 
« Allez, bébé, allez… Et, et… Là ! »
 
Dans un grincement ancestral, la grille s’ouvrit lentement, et le duo s’aventura dans le jardin, rejoignant la porte d’entrée.
 
« Bon… On trouve les bibelots, on les embarque dans le fourgon, et on se taille, okay ?
 -  Mmmhm… »
 
Cette situation ne lui plaisait toujours pas, tant elle était risquée.
 
« Finissons vite, et foutons le camp d’ici.
 -  Ouais, ouais… Cool, sérieux ! »
 
Hitoshi avait un look particulier. Il était rasé sur les côtés, et les cheveux restants sur son corps formaient de longues tresses filant au milieu de son dos. Enfin, des tatouages ornaient le haut de son crâne, dessinant de curieuses arabesques. Un look atypique, tandis qu’il crocheta la porte d’entrée.
 
Les deux hommes s’infiltrèrent ainsi dans la maison…

2
One Shot / Une nuit à Seikusu [PV]
« le: dimanche 12 août 2018, 00:17:08 »
Il observa le fond de son verre en étouffant un grognement, puis finit son verre de saké d’un trait, avant de lever la tête. Les pubs étaient fort heureusement assez fréquents à Seikusu. Ce soir, Michaël n’aurait pas supporté de se rendre dans un bar japonais et de risquer d’entendre de la J-Pop. Pas ce soir. Il finit le verre, et le reposa sèchement, avant de lever la tête vers le barman.

« Un autre », commanda-t-il.

Le barman le regarda silencieusement, et laissa planer plusieurs secondes, avant de finir par lui répondre :

« Tu es sûr ?
 -  Je suis venu à pied, putain, verse ! » s’agaça-t-il.

C’était un mensonge, mais, en ce moment, abîmer sa Chevrolet Camaro était le cadet de ses soucis. Michaël avait pourtant tout ce dont un homme pouvait rêver. De l’argent. Un travail. Une maison de luxe dans les beaux quartiers avec une saloperie de piscine, un grand jardin, une femme, et deux enfants. Sa fille était une nymphomane en manque qui, à l’heure actuelle, devait sûrement s’envoyer en l’air avec un mac, et son fils un pervers qui traînait sur Internet et passait son temps à surfer sur le Web pour rencontrer des dealers. Avec eux, Michaël avait de quoi raconter à son psychiatre, et son lot d’antidépresseurs à prendre… Mais tout ça n’était rien par rapport à sa femme, Amanda, une ancienne stripteaseuse et prostituée. Michaël avait cru pouvoir faire d’elle une parfaite épouse, mais elle passait son temps à dilapider son argent pour des cours particuliers avec des connards arrogants qui lui tapaient sur le système.

Tandis que le barman hésitait, Michaël continuait à ruminer sur la journée.

« Putain de bordel de merde d’enculé de Jaune… »

Il était rentré chez lui plus tôt que prévu, et avait surpris sa femme lors de son cours de yoga. Le professeur, un type musclé d’une vingtaine d’années, se livrait à une pose spéciale avec sa femme, vêtue d’un court bikini rose, en se glissant dans son dos, et en mimant une levrette, le tout sous une musique assourdissante qui sortait de sa chaîne Hifi. En voyant ça, Michaël avait ordonné au type de se calmer, et, devant le sourire arrogant de ce dernier, avait tenté de le frapper… Pour se retrouver dans la piscine, tandis que l’autre continuait à pérorer sur ses délires mystiques, et à emballer sa femme sous ses yeux.

Michaël était sorti de la piscine, et avait récupéré une batte de base-ball, avec laquelle il avait fracassé le crâne du professeur de yoga, l’envoyant se clouer au sol. Michaël l’avait ensuite traîné dans la maison, pensant initialement à l’attacher au capot de sa voiture pour lui faire un trip’ en pleine ville, mais Amanda l’avait stoppé en le giflant, lui hurlant à la figure qu’il n’était qu’un « sale connard irascible », jurant qu’elle allait demander le divorce. Finalement, Michaël était parti, probablement en la traitant de « salope », de « connasse », et très sûrement, comme à chaque fois, de « sale pute nympho’ ». Les souvenirs étaient à vrai dire assez confus. Il avait calmé sa rage en allant au club de boxe, se défonçant contre un punching ball, avant de finir par boire.

« Je regrette, Mike, mais, la dernière fois que tu as trop bu ici…
 -  Merde, je t’ai dit que j’étais désolé, Steve !
 -  Pas autant que moi et le mobilier que j’ai dû remplacer. Si l’autre avait porté plainte, je…
 -  Ce connard m’avait emmerdé !
 -  Peut-être, mais c’était pas une raison pour le balancer sur le billard et tenter de le violer avec l’une des queues de billard ! »

Michaël grommela sur place, et se redressa finalement, avant de sortir.

Dehors, il faisait maintenant nuit. L’air frais accueillit son visage, et Michaël s’avança lentement. Il ne savait plus où il avait garé sa Camaro, et il avait de toute manière besoin de marcher. Tout en marchant, l’homme s’approcha de plusieurs femmes en tenue affriolante, et les observa brièvement, voyant des tenues moulantes, des ganguros… Et s’arrêta brusquement en voyant une autre femme, qui se trouvait, comme par miracle, près de sa Camaro.

Une main appuyée sur un poteau, elle se penchait en avant, mettant en valeur son décolleté, de lourds seins difficilement retenus dans un minuscule débardeur blanc, avec une minijupe noire serrée. Son regard croisa celui de la femme. Michaël hésita plusieurs secondes, avant de se dire qu’Amanda devait sûrement être en train de se taper le connard de feng shui, et se rapprocha d’elle.

« Toi… Je veux te faire la totale, chérie. »

Tout simplement.

3
One Shot / Vice People [PV]
« le: mercredi 20 juin 2018, 22:33:33 »
Candice Shand était une femme dont le patronyme parlait peu. Pourtant, Tracey savait qu’elle était une femme très riche, plus connue sous son pseudonyme d’actrice : Candy Suxxx. Une femme au passé auréolé de mystères, à mi-chemin entre la légende et les faits. Elle avait commencé très tôt une carrière très riche dans le pornographie aux États-Unis, où elle avait aussi fait dans la prostitution de luxe et dans l’escort. Sa carrière avait commencé sur la fin des années 1980’s le long de la Côte Ouest, où elle avait parfois été liée à des scandales politiques importants, comme celui ayant impliqué le sénateur Alex Shrub, qui se rendait à des orgies organisées sur un yacht appartenant au colonel Juan Cortez, lié de très près aux narcotrafiquants entre les États-Unis et certains pays d’Amérique du Sud.

Candy Suxxx avait vu du bon monde, et avait une filmographie particulièrement importante, à tel point qu’elle avait développé son propre empire. Site Internet, studio, elle avait parfaitement négocié le virage du numérique, et, malgré son grand âge (elle avait manifestement dépassé la cinquantaine !), elle était toujours aussi belle qu’avant ! Pour Tracey, elle tenait donc de l’idole. La jeune femme, qui avait depuis longtemps compris qu’il était inutile de faire des études, avait décidé de se lancer dans une carrière pornographique. Las, il était assez dur de le faire avec son père sur le dos. Récemment, Tracey avait tenté de participer à une émission de télé-réalité érotique, Fame Or Shame. Elle avait même réussi avec succès les premiers castings, mais, sur la dernière ligne droite, et s’était heurtée à l’autorité de son père, qui l’avait sorti du studio, en cassant au passage la figure à la moitié du personnel.

Depuis lors, Tracey lui en voulait, et avait bien cru que sa vie était arrivée à un gouffre... Jusqu’à ce qu’elle reçoive un message d’un individu qui avait assisté à la séance, et lui avait dit être l’agent de Candy Suxxx. Tracey avait évidemment entendu parler de ça, et avait initialement cru à un canular, avant que Candy Suxxx en personne ne l’appelle. Tracey s’était sentie très gênée. À son âgé, Candy était déjà une star, et, d’ailleurs, à un moment, Tracey avait signé son répondeur du surnom « Tracey Suxxx », en hommage à cette femme. Candy lui avait dit qu’elle avait très envie de la voir, et l’invitait donc à son île privée, Sux Island.

Preuve de sa richesse colossale, Candy Suxxx avait en effet réussi à obtenir du gouvernement japonais une concession sur une île au large de Seikusu. Tracey avait eu rendez-vous le long du port de plaisance de la ville, et y était venue avec un très court bikini rouge, ses longs cheveux blonds flottant au vent. Le hors-bord était ensuite venu la chercher, conduit par un très beau mec.

Il y avait une demi-heure de voyage pour rejoindre l’île, et Tracey était aussi nerveuse qu’excitée. Elle avait naturellement dissimulé tout cela à son père, tout en se renseignant sur Candy Suxxx. Présence peu médiatique, sa fortune personnelle était estimée à plus de 50 millions de dollars, mais Tracey avait aussi appris que son argent était géré par des organismes privés spécialisés dans la spéculation boursière, l’investissement, et ce genre de trucs incompréhensibles pour elle.

« On y est ? » finit-elle par demander.

Entre plusieurs îlots, elle aperçut une sorte de manoir assez grand, évoquant une hacienda, comme dans les films de cow-boys. Le manoir privé de Candy Suxxx se dressait là, avec une série de balcons, l’embarcadère se trouvant de l’autre côté de l’île. L’homme arrêta l’esquif le long du quai, et invita Tracey à le suivre. Cette dernière le suivit alors dans un très grand jardin, apercevant au passage plusieurs statues en marbre érotiques, représentant des corps nus, avec de grosses queues, ou des femmes nues.

*Et mon vieux qui insiste tant pour que je reprenne des études... Merde, ce fric, quoi !*

Il fallait bien admettre que tout ça l’émoustillait un peu.

Elle avait appris en se renseignant que Candy avait fait à peu près tout ce qu’il est possible d’imaginer en matière de sexe, y compris de la zoophilie, ce qui l’avait étrangement perturbé... Et même fortement excitée.

Tracey avait donc hâte de voir ce que Candy lui réservait...



Musique d'ambiance !

4
Prélude / Hard Cash [Valiwastedidé !☆☆☆☆☆☆]
« le: dimanche 20 août 2017, 03:49:13 »


« Smoke over the city's soul
Pollutes our sons and daughters
You can fall asleep on sheets of gold
And wake up as a pauper
»

  • Nom : De Santa (nom de naissance : Towney)
  • Prénom : Michael
  • Âge : 45 ans
  • Sexe : Homme
  • Race : Humain





Michael De Santa est un homme d’âge mur, qui a été plutôt bien conservé par les années. Il porte néanmoins sur son visage quelques rides, et un léger embonpoint à hauteur du ventre, qu’il tente de combattre du mieux qu’il peut en faisant du sport. Ceci mis à part, on reconnaît toujours l’homme à son visage sévère et carré, le visage typique d’un homme né dans le Midwest. Plutôt trapu, Michael lutte également contre ses premiers cheveux blancs, et dispose de suffisamment d’argent pour s’habiller de manière élégante et classe. Il fait toujours du sport, notamment chez lui, mais moins qu’il le faudrait pour être pleinement en forme… Du moins, par rapport à ses vertes années.

L’alcool auquel Michael est de plus en plus addictif n’a fort heureusement pas encore eu trop de ravages sur lui, et, malgré les années, on peut dire qu’il reste encore assez attirant. Au niveau de détails plus anecdotiques, précisons qu’il a les cheveux bruns et les yeux bleus, clairs, avec un iris très sombre.



« Je vais te donner mon avis : laisse tomber ces conneries. Tu vas risquer ta vie, faire souffrir les gens que tu aimes, blesser, voler, tuer à tour de bras, tout ça pour ramener quelques billets verts. Et encore, si t’as de la chance… C’est merdique. Fais des études. Tu pourras arnaquer les gens et être payé à le faire. On appelle ça le capitalisme. »





« We all get old
We all slow down
As the walls they close
We fall we're drowning.
»

« Je suis riche et malheureux. Tout ce qu’il y a de plus normal dans cette ville. »

Michael De Santa est en apparence un homme rangé et calme, essayant d’être patient et attentionné avec tous ses voisins, et sa famille. C’est, du moins, l’image qu’il aime se donner, ou, plutôt, qu’il souhaiterait se donner. En réalité, le premier élément notable chez Michael, c’est qu’il souffre d’une profonde névrose, se traduisant par des crises d’agressivité depuis l’enfance. Des crises violentes qui l’ont parfois amené à se montrer très durs envers sa femme, et qui font que, depuis, il suit régulièrement une thérapie, et prend des médicaments. Ses crises, qui sont présentes depuis l’adolescence, se manifestent généralement sous le coup du stress, et peuvent amener Michael dans des situations compliquées, où il n’arrive plus à se contrôler, et laisse parler sa rage. Cette rage a avant tout pour origine sa frustration liée à son enfance difficile, à sa relation conflictuelle avec son père. Michael peut volontiers se montrer violent dans ce genre de cas.

Outre cela, Michael est un homme plutôt responsable, un père de famille qui tente, tant que faire se peut, de se racheter une conduite honorable, et, surtout, de s’assurer que le passé reste là où il est. La tâche n’est toutefois pas aisée, car la famille de Michael est des plus particulières, et des plus difficiles à gérer. Il est difficile de dire que Michael est heureux. Il a pourtant tout pour l’être : une belle maison, de l’argent, une femme, une fille, un fils… Pour autant, il ressent un certain vide dans sa vie, qui l’amène à se pencher vers l’alcool, et à parfois regretter les folles années de sa jeunesse, ou, en tout cas, à se dire que sa vie ne sert à rien. Une sorte de crise de la quarantaine durable, mais particulière, et qui se traduit par une certaine forme de mélancolie.

Enfin, Michael est aussi un homme qui ne se laisse pas faire. Les démarcheurs et les multiples personnes ayant voulu l’arnaquer en sont pour leurs frais. Michael est prêt à tout pour protéger ses intérêts, et surtout sa famille. La situation reste toutefois extrêmement tendue vis-à-vis de sa femme, de sorte que leur couple parfait apparaît comme étant en réalité proche du divorce.



« Tu la vois dans les films. Je voulais arrêter ce que je faisais, tu sais, ça, ce genre de boulot. Être un bon gars pour une fois, un bon père de famille. J’ai donc acheté une grande maison, je suis venu ici, je me suis posé, en pensant que je serais un père comme les autres. Mes enfants auraient été comme ceux que l’on voit à la télé. On aurait joué au ballon tout en profitant du soleil, mais, tu sais comment c’est. »





  • I – Living The American Dream


Michael est né dans les années 1960’s dans le Midwest, une vaste région des États-Unis s’étalant dans tout le nord-est, incluant la région des Grands Lacs. Plus précisément, Michael est né à Carcer City, au sein de la « Rust Belt », une petite ceinture désignant des États industriels qui se sont appauvris suite à la diminution des industries lourdes, et a connu, à partir des années 1960/1970, une forte baisse de population. C’est dans cette vie que Michael a grandi. Son père était un ouvrier de Cleveland qui avait un bon emploi dans une usine qui a malheureusement fermé. Ce dernier s’est alors mis à boire, luttant contre sa dépression de cette manière. Enchaînant petits boulots après petits boulots, il devint colérique, frustré contre lui-même, et battit régulièrement, non seulement sa femme, une jeune femme soumise et silencieuse, mais aussi, peu à peu, son fils. Et, quand sa mère tentait de s’interposer, il la battait également.

Autant dire que Michael n’a pas eu une enfance facile. N’importe quel prétexte était bon pour qu’il se fasse battre. Qu’il rentre trop tard, qu’il ait de mauvais résultats à l’école, qu’il parle trop fort… Les gifles, le coup de ceinturon, étaient son lot quotidien, avec une mère dépressive qui le dédaignait, et se mettait à fumer abusivement, en lui ordonnant d’arrêter de pleurer, de s’endurcir, car la vie n’était pas juste, et il ne fallait pas en vouloir à son père, qui ne faisait qu’éduquer un petit bébé chouinard et mal élevé. Le quotidien familial était du reste rythmé entre les visites d’Huissier de justice, les menaces d’expropriation, les difficultés chroniques à rembourser le crédit immobilier fait pour acheter leur maison… Une vie difficile, qui aurait pu faire de Michael un enfant asocial et pleureur, mais l’endurcit. Il en vint à jalouser les individus recevant des câlins, et, surtout, les intellos. Car lui avait beau se forcer à vouloir étudier, il ne brillait pas vraiment par ses notes.

Michael eut une enfance difficile, et fut un enfant violent, l’une des petites frappes de la cour de récré, ces durs qui s’amusent à vous racketter votre goûter, vous frappent, font rire les filles, et oppriment les autres élèves ayant des lunettes. Un enfant difficile qui fut régulièrement rappelé à l’ordre par l’administration de son école, ce qui se traduisait par de nouveaux coups de ceinturon. Le pire, toutefois, pour Michael, vint quand, en rentrant de l’école buissonnière, il surprit sa mère au lit avec une autre personne, un ami de son père avec qui ils jouaient régulièrement ensemble au poker, et écumaient les agences d’intérim. Michael, qui crut au départ que sa mère trompait son père, s’énerva contre elle, en réalisant que tout ce que son père disait sur elle depuis des années était vrai… Car il suffisait que sa mère porte une jupe trop courte pour que son père la batte, en l’accusant d’être une salope voulant que tout le quartier la saute.

La vérité, plus sinistre, était que son père, en continuant à sombrer dans sa psychose, avait fini par prostituer sa mère à ses amis, récupérant ainsi un peu d’argent, et attribuant à sa mère le sort que, selon son père, elle méritait.

Michael réussit à arriver au lycée laborieusement, et en grande partie grâce à ses résultats dans le football américain, sport où il s’avéra très doué. Une lueur d’espoir dans son existence marquée par l’alcool et la pauvreté, et où il s’opposait de plus en plus à son père. Au lycée, il devint le quaterback de l’équipe, et fut même interviewé par le journal local, avec la promesse d’un « grand avenir ». Seulement, à cette époque, Michael commençait déjà à ressentir de profondes crises de colère, aussi violentes qu’inexplicables, et qui se manifestèrent lors du match de finale. Pendant ce match, il frappa violemment un joueur de son équipe, Brad, sur le terrain, le fils d’un des amis de son père, qui accusa Michael d’être un « bâtard » et d’avoir pour mère une « pute de bas-étage » qu’il venait de sauter. Fou furieux, Michael frappa son coéquipier, lui arracha son casque, et le frappa avec. Il lui arracha plusieurs dents, et manqua même de lui crever un œil, avant que ses coéquipiers n’arrivent à le repousser, et à le jeter à terre.

Cet incident fut le grand tournant dans la vie de Michael. Non seulement il perdit tous ses espoirs de devenir un joueur footballeur professionnel, mais, quand la famille de son camarade les assigna en justice, avec un risque sérieux de condamnation, son père recommença à la battre… Mais, cette fois, Michael avait grandi, et se débattit. Le ceinturon lui fut rendu, et, dans l’altercation, Michael poussa involontairement son père dans l’escalier de la maison, et lui brisa la nuque. Devant le risque de finir en prison, Michael choisit de fuguer, et ne retourna jamais chez lui. Il partit toutefois en prenant le pistolet de son père, une arme que ce dernier avait acheté car il se méfiait des voyous qui rôdaient dans le coin (et, surtout, des Huissiers de justice).


  • II – The Long Way Outside Home


Michael n’avait jamais rencontré l’aide dont il avait besoin en tant qu’enfant. Ne se sachant pas très intelligent, il avait appris à tricher. Pour éviter que son père ne le batte, il utilisait les camarades intelligents qu’il martyrisait pour réussir à s’en sortir. Le soir du meurtre de son père, Michael se rendit auprès de son ancienne petite-amie, Ashley Susan, la cheftaine des cheerleaders du lycée, et qui avait vu Michael battre à mort Brad. Michael expliqua à Ashley qu’il avait bien d’autres problèmes, mais elle ne cessait de pleurer, de hurler, de dire que sa vie était foutue, et que la police le recherchait. Michael, qui avait appris à conduire, la frappa alors, craignant que les parents d’Ashley ne se réveillent. Dès que la gifle partit, il s’excusa, mais, en tombant sur le sol, la tête d’Ashley avait heurté une commode, provoquant une commotion cérébrale. Craignant qu’elle ne soit morte, Michael s’enfuit alors en prenant la voiture de la famille.

Il avait pris l’arme à feu de son père, et s’en servit pour commettre son premier braquage à la banque de Carcer City, où il s’empara de 10 000 $, avec la ferme intention de partir vers la Californie, bien loin de la Rust Belt. Il parvint à quitter les alentours de la ville, et se reposa dans un motel. Il en fut réveillé au petit matin par la venue de policiers qui défoncèrent la porte, et l’arrêtèrent alors qu’il était en caleçon et en débardeur.

Michael Towney passa plusieurs années en prison, où il rencontra des criminels plus endurcis, et prit conscience que sa vie ne serait plus jamais comme avant. Sa mère ne vint jamais le voir, ni même Ashley. Il n’y avait plus personne qui tenait dans sa vie, et il décida de prendre sa vie en main, et de partir d’ici, de mener une nouvelle vie au soleil, riche, et avec une femme belle et bonne. En prison, Michael fit des connaissances utiles. Étant plutôt musclé, il avait le profil idéal du second, ce qui fit qu’il sut rapidement faire ses preuves, notamment en se heurtant à un gang d’Afro-Américains qui voulaient le racketter. Michael s’avéra être un redoutable cogneur, et réussit à en assommer deux avant que les gardes n’arrivent.

Plus tard, la même bande l’accueillit à la sortie de la douche, avec des surins, et visiblement prêts à le tuer sur place. Même avec tout l’effort du monde, Michael était fait comme un rat, mais fut sauvé de cette situation par la venue d’autres hommes, qui neutralisèrent les Afro-Américains, et lui expliquèrent travailler pour le compte de Luigi Boccino, dont le fils, Ray Boccino, était actuellement en détention dans la prison. Les Boccino font partie de la puissante famille mafieuse des Pegorino, qui sévissait alors dans plusieurs villes du Rust Belt. Ray aimait bien le style de Michael, et lui proposa d’être son garde du corps.  N’ayant pas spécialement le choix, les Afro-Américains voulant lui faire la peau, Michael accepta donc.

Ray Boccino comprit rapidement que Michael n’était pas aussi idiot que ça. Une très mauvaise éducation, mais Michael comprenait vite, et savait rapidement analyser des plans, et retenir les leçons. Pendant ses quelques années en détention, Michael se rapprocha des Pegorino, et, quand il fut enfin autorisé à sortir, il devint un porte-flingues pour les Pegorino, accomplissant divers prestations pour eux, allant généralement de faire le taxi à assurer des deals.

C’est ainsi que Michael commença à se faire un nom, et par devenir une cible recherchée par le FBI sur le territoire américain. Il ne devint pour autant jamais un Pegorino, mais plutôt un free-lance, sans jamais monter son propre gang. Bien sûr, il eut parfois des ennuis avec des employeurs l’accusant de les avoir trahis, et, quand la situation sentait le roussi, Michael se contentait de changer de ville, continuant à agir dans le Midwest.

L’homme finit de cette manière par arriver à New York, où il rejoignit progressivement un important deal sur un cargo entre ses employeurs, des mafieux, et des Yakuzas. Un deal fait dans les eaux internationales, et où Michael fit la rencontre d’un homme qui allait à nouveau changer sa vie : Trevor Philips. Trevor n’était alors qu’un simple quidam, qui travaillait sur le cargo, après avoir échoué à rejoindre les forces aériennes de l’armée canadienne, en raison de troubles psychologiques importants. Le deal entre les mafieux et les Yakuzas tourna rapidement au vinaigre et à un violent règlement de comptes entre les deux factions. Michael et Trevor furent ciblés par les deux factions, et, sans Trevor, Michael aurait été tué… Et inversement. Les deux réussirent à s’enfuir ensemble et se séparèrent sur le coup, mais, après ce fiasco, les Italiens accusèrent Michael de l’avoir trahi, et l’attaquèrent dans son appartement.

Michael aurait bien failli mourir ce soir-là, si Trevor n’était pas intervenu au dernier moment, alors que les Italiens s’apprêtaient à exécuter Michael. Trevor expliqua à Michael qu’ils étaient comme les deux doigts de la main, « ou une putain de connerie de ce genre », et qu’ils devaient faire équipe ensemble. Les deux furent forcés de travailler ensemble. Sur le coup, Michael n’avait pas spécialement envie de s’associer, mais, maintenant que la Mafia voulait sa peau, il préféra quitter New York.

« Money couldn't buy me happiness
Just a prettier misery
There's a price to pay
For a life of luxury
»

  • III – Band Of Brothers


Trevor était déjà un individu particulièrement instable quand Michael le rencontra… Et, d’un certain point de vue, Michael amena un peu de stabilité à l’esprit très perturbé de Trevor. Surtout, si Michael resta avec lui au début, ce fut surtout parce que Trevor avait des contacts avec les milieux anarchistes, les gangs de bikers qui sillonnaient les routes du Midwest, et qu’il pouvait lui fournir une petite bande. Michael rencontra en effet les amis de Trevor : Bradley Snider, et Lester Crest. Ensemble, ils décidèrent de former des braquages. Bradley s’avérait être l’homme le plus stable de l’équipe, et Lester, un paraplégique, s’avérait surtout être un bon soutien tactique, assistant Michael quand ce dernier organisait des plans.

L’équipe ne tarda pas à vivre essentiellement de braquages, de larcins, et de rançons, se déplaçant d’État en État quand ils commençaient à devenir trop connus, tout en participant parfois à des deals liés au trafic de drogues. La bande vécut ainsi pendant plusieurs années, en se déplaçant peu à peu vers les États centraux, ce qu’on appelle aux États-Unis « Les Grandes Plaines ». Ce fut là que Michael y rencontra l’amour de sa vie : Amanda. Amanda était alors une strip-teaseuse-prostituée dans un bar où Trevor et Michael se rendirent pour faire des affaires avec le gérant local, un pervers qui utilisait son club comme plaque tournante de réseaux pédopornographiques et de prostitution.

Michael tomba sous le charme d’Amanda, mais le gérant n’avait pas particulièrement envie de voir son « employée » partir. En constatant que les prostituées du club étaient davantage des esclaves qu’autre chose, Michael et Trevor prirent leurs dispositions, et abattirent l’homme, ainsi que le reste de sa bande, avant de partir.

Amanda était une femme assez superficielle, qui, comme Michael, avait connu une enfance difficile, puisqu’elle avait été violée par son père, et avait fini par fuguer, se retrouvant dans ce fameux club. Michael commença à vivre avec Amanda, s’éloignant un peu de Trevor, et donna à Amanda une fille.

Malheureusement, il était difficile pour eux de mener une vie paisible, car la police continuait à les rechercher, et, comme ils avaient sévi sur différents États, le FBI avait rejoint l’enquête. Néanmoins, au-delà de braqueurs s’attendant à des villes perdues du Midwest, le FBI voulait surtout coincer Trevor et ses amis, afin d’obtenir des informations sur le réseau de narcotrafiquants et d’anarchistes avec qui Trevor était en contact, ce réseau prévoyant des attentats terroristes.

Michael proposa à Trevor un dernier coup, avant de prendre le large et de partir loin, et indiqua, grâce aux renseignements de Lester, une banque idéale, située en Dakota du Nord : la banque de Ludendorff. Le plan semblait parfait, mais Michael avait déjà été repéré par les fédéraux, et, quelques jours avant le braquage, le FBI sonna à sa porte. L’agent spécial Dave Norton lui expliqua qu’ils avaient réuni assez d’éléments pour que Michael passe de nombreuses années à l’ombre, sans jamais pouvoir voir sa fille. Les amis de Trevor, qui escomptaient réunir une partie des dollars résultant du casse de Ludendorff, comptaient utiliser cet argent pour financer un attentat terroriste. Michael, qui commença à comprendre que la situation était en train de lui échapper, accepta alors un deal avec le FBI : les aider à capturer Trevor à Ludendorff. En échange, il serait blanchi. L’accord fut scellé.

Le casse de Ludendorff eut ensuite lieu, mais les évènements dérapèrent. Trevor se retrouva séparé de Michael et de Brad, et réussit par miracle à échapper aux policiers, tandis que Brad fut tué. Le FBI fit alors croire que Brad avait été arrêté, et enfermé dans une prison de haute-sécurité pour ses relations avec les anarchistes, et prétendit que Michael avait été tué.

Pour Michael, ce fut l’occasion d’un nouveau départ, qu’il prit très loin. Même s’il avait rendu une bonne partie de l’argent accumulé lors de ses braquages, Michael était suffisamment malin pour en avoir conservé une bonne partie, qu’il utilisa pour partir loin de l’influence du FBI… Et se retrouva à Seikusu, en portant un nouveau nom, « De Santa ».

Aujourd’hui, Michael mène une vie rangée en compagnie de sa femme et de ses deux enfants. Toutefois, sa vie idéale est peu à peu en train de s’effriter. Ses fonds sont de plus en plus réduits, sa famille est loin d’être aussi idyllique qu’il le voudrait… Et, surtout, le passé risque de le reprendre à nouveau. Car les anarchistes qui travaillaient pour Trevor ont toujours su qu’ils avaient été doublés, soit par Trevor, soit par Michael, et ils comptent bien récupérer leur dû…




Les proches de Michael De Santa

  • Amanda De Santa. Amanda est la femme de Michael. C’est une ancienne prostituée qui s’est reconvertie, et est aujourd’hui une bourgeoise acariâtre. Pour calmer ses crises de colère et de déprime, elle s’est mise au yoga, et dispose pour cela d’un professeur de yoga très particulier ;

  • Tracey De Santa. Tracey est la fille de Michael, et son enfant le plus âgé. Étudiante à l’université de Mishima, elle préfère passer son temps en soirée, à draguer des garçons riches, plutôt qu’à étudier. Le plus grand désir de Tracey est d’être une star de cinéma, et, pour ça, elle est prête à tout… Y compris à user de sa sexualité débridée pour passer par la case des films pornos ;

  • Jason (Jimmy) De Santa. Jimmy est le deuxième fils de Michael. Il fut un hikikomori pendant ses années de lycée. Extrêmement asocial, Jimmy adore jouer aux vidéos, manger des Big Mac, et se retrouver avec tout un tas de types louches qu’il rencontre sur Internet ;

  • Docteur Isiah Friedlander. Le Docteur Friedlander est un psychiatre réputé de Seikusu. Disposant de son propre site Internet, et écrivant plusieurs romans sur la psychiatrie et sur des approches originales mélangeant les pratiques bouddhistes à la psychiatrie moderne, il est le psychiatre en charge de Michael De Santa, aidant ce dernier à gérer ses crises de colère. Un travail difficile qui nécessite du bon docteur qu’il se fasse grassement rémunérer par Michael.



RPs

1°) Business is business [Alessandra Visconti] [EN COURS]
2°) Cambriolage [Illunia] [EN COURS]

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