Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Lirielle Hathran

Pages: [1]
1
One Shot / Liens éternels [Grayle/Lirielle]
« le: mardi 24 octobre 2017, 23:37:59 »
Mollen est vieux. Certes, ce n’est pas une maladie m’enfin ce n’est pas une partie de plaisir non plus. De toute façon, ceux qui disent ça sont jeunes. Ce sont sans doute les mêmes qui disent qu’il n’a pas toute sa tête. Il s’arrête dans l’escalier pour reprendre son souffle. Il se demande s’il pense ça de lui le gamin qu’il va chercher ? Avant d’oublier qu’il se posait cette question et de la remplacer par une autre. Combien y a-t-il encore d’étage à monter ?

3, murmure une voix de femme dans sa tête, une voix sensuelle, jeune. Courage, tu y es presque.

Cette voix, c’est celle de Kona. Elle est la plus vieille lycane du cercle, du monde, des milliers d’années de vie. Mais elle le sait, il ne lui reste plus longtemps. C’est pourquoi il est si important que d’autres, comme celui qu’ils vont chercher, liés, réussissent.

Mollen se retourne, tapote la tête de la vieille louve à ses côtés.

- J’oublie que pour toi, c’est difficile aussi, mais tu n’en fais qu’à ta tête, tu aurais dû m’attendre en bas !

- Pourquoi sommes nous là, Mollen ? Demande la louve dont le faciès reste parfaitement neutre.

- Et bien... Je…

- Oublie la lettre mon trésor, je te le rappellerai autant de fois que nécessaire.

Après un temps interminable, une louve arthrosé et un vieux sénile viennent toquer à la porte d’une des chambres du dortoir des apprentis. Mollen voulait arriver tôt, pour le petit effet de surprise, c’est raté. Forcément, le jeune homme est déjà levé.

- Bonjour, mon petit, bonjour !


En s’appuyant sur son bâton, le vieux druide entre dans la pièce comme s’il s’agissait de sa propre maison.

- Permet que je m’assoie, juste là…

Dans un loong soupire en serrant les dents, Mollen parvint à prendre place au pied du lit. Son aura magique et infiniment puissante baigne la pièce entière d’une aura verte, des petites particules lumineuse flottant autour d’eux. Si Kona est légendaire parmi son peuple, le vieillard aux yeux voilés l'est tout autant chez ses pairs, tout aussi respecté aussi pour son sens de la justice et sa bonté. Le recevoir est un honneur, un privlège. La rumeur disait même qu’il était à présent trop vieux pour se méler des affaires des druides. Apparemment, Mollen a fait une exception.

- Sais tu pourquoi... Qui êtes-vous ? Demande le vieil homme qui semble soudain perdu en fixant l’apprenti. Son regard hagard se pose sur la louve qui elle, a attendu poliment qu’on l’invite à entrer et il semble immédiatement se reprendre.

- Je t’ai suivis et protégé depuis tes premiers pas dans le Cercle, tu as beaucoup de potentiel, tu sais ? Nous ne sommes pas dans un de ces vieux livres emplis de légendes stupides et plus fausses les unes que les autres. Tu n’es pas le meilleur, non, mais tu as du cœur, c’est une autre forme de pouvoir, ça fait de toi quelqu’un dont ne doit pas se passer. Je tiens à être celui qui t’accompagnera aujourd’hui, si tu veux bien de moi et si tu es prêt ?

Kona s’était déplacé jusqu’au jeune homme en se traînant d’une démarche un peu rigide. Sa truffe froide se posant sur sa main qu’elle renifla avec intérêt avant de planter son regard jaune dans le sien.

- Aujourd’hui, tu vas vivre la dernière épreuve pour devenir un druide accompli, mais ça tu le sais déjà, n’est ce pas ? Seulement, tu sais aussi qu’il faut que tu sois près pour ça, pour être choisi, nous nous trompons parfois...Qu’est-ce que je raconte déjà ? Ah oui. Les choses ne sont jamais tout à fait ce qu’elle semblent être, n’oublie jamais ce fait, aussi simpliste soit il.
C’est la première fois que tu rencontres une louve, je veux que tu regardes attentivement ma vieille amie, droit dans les yeux. Écoute la magie, ressens, dis moi, apprenti, que vois tu, qu’entends tu ?


- Comment oses tu Mollen ?! Laisser un..inconnu violer mon intimité, sans compter que tu lui as mentit, bien sur qu'il est prêt, comme si nous nous étions déjà trompé. En tout cas...Ne pas savoir ce qui t'attendait ne pas empêché d'apprécier. La voix s'était faite amusée dans l'esprit du vieil homme. - Mais soit, allons y, mais à mes conditions. J'ai ma pudeur, contrairement à toi.

Reportant son attention sur l'apprenti, Kona abaissa une partie de ses défenses, lui offrit un passage privilégié dans un esprit exceptionnel, affûté, dans ce qu'elle était vraiment.

2
One Shot / Albion - La justice du démon [ PV Capiméchant]
« le: jeudi 19 octobre 2017, 12:10:00 »
Il y avait de la magie déliée qui flottait partout là-haut, on y voyait presque comme en plein jours. Certains y voient des signes, anticipent le temps qu’il va faire demain. Moi je n’y ai toujours vu qu’un tas de poussière en suspens, des particules lumineuses, mais qui m'attiraient aussi sûrement que les insectes qui venaient bêtement s’y brûler. Peut-être que j’étais sensible à la magie, peut être que ma vie aurait pu être différente. Ce qui est certain, c’est que je tenais plus du rat d’égout que du papillon et ça avait toujours été comme ça.

Une autre source de lumière est venue baigner la terrasse, Eltaron était sorti de la chambre pour me rejoindre.

- On fait ça ici ?

- Non, on va s'faire gauler. C’est trop gros cette affaire, j’aime pas ça. J'ai une meilleure idée.

J’ai pas daigné le regarder, les yeux toujours rivés vers le ciel.

-1000 pièces Liri.

- Je sais.

Justement, j’ai pensé.

J’ai fouillé dans ma poche et j’en ai extirpé une vieille carte abîmée, mais toujours à jour pour la déplier ensuite. Faut dire que sur l'île les choses ne bougeaient pas vraiment, du moins à ce niveau-là.

- Si toutes les informations qu’on nous a données sont exactes, lui et ses gardes du corps vont faire halte ici sous peu.

- L’auberge relais ? C’est tout près à susurré l’homme à mon oreille tout en posant ses mains sur mes hanches.

- Concentre-toi l’ais je gentiment grondé.

- Se serait plus facile si t’étais habillée.

J’ai ricané et j’ai repris mes explications. Si j’avais pu savoir, si j’avais pu anticiper j’aurais savouré ce qu’il y avait de plus beau, de plus tendre, de plus ordinaire dans ce moment. Mais je ne pouvais pas le savoir, à moi la magie n’envoyait pas de messages.

- Ils sont trois, peut être quatre. Pas plus. Sinon, ce serait trop flagrant, le noble se ferait repérer et les autorités lui tomberaient dessus. Pour avoir usurpé du pouvoir si longtemps, doit être futé. Il fera pas l’erreur d’attirer l’attention si près du but.

J’ai laissé mon doigt glisser sur la carte jusqu’au port qu’il emprunterait vraisemblablement pour quitter Albion et recommencer ses méfaits ailleurs.
Qu’il espère atteindre son but tant qu’il le voulait, il allait s'asseoir sur ses jolis rêves.

- Va prévenir les autres, nous partons.

Il s’est écarté à regret avec cette résignation dans le regard, la même qu’avait mon petit frère quand on lui interdisait une gourmandise.

- Allez.

Je ne sais plus si j’ai embrassé Eltaron ou non. J’espère que je l’ai fait.

***

Moins de vingt minutes plus tard, on avait fini de seller les chevaux et je glissais une pièce dans la paume d’un garde pour qu’ils nous ouvrent les grandes portes à cette heure.
Il y avait des bêtes mutés et des créatures dangereuses ici et pas assez de courageux pour s’y attaquer. C’était une trop grande ville, il y avait trop d’humains pour que les loups et leurs chamanes daignent apporter assistance à ses habitants. Parfois même c’était le contraire. Entre sélection naturelle et mise à mort, le troupeau était bien régulé.

Eltaron, Tai’, Thalos, Aekir et moi, on n'était pas serein, personne ne l’aurait été à notre place. On coulait des regards vers les arbres depuis la route, on essayait de percer l’obscurité profonde de nos lanternes dans l’espoir de voir ce qui y était tapi. Pour le moment, rien.

- Hey la renarde ! a grogné Tai’. Il passait plus de temps à grogner et à cogner qu’à parler. Çà se ressentait.

- Quoi ?


- On dirait que t’as vu juste. Il y a des empreintes là, toutes récentes.

- Je vous l’avais dit, c'était le plus logique.  

- Ce qui m’inquiète, c’est… Il osait pas souvent l'ouvrir le petit Aekir. Etre l'ado du groupe, celui qui remplaçait un ancien mort pendant un contrat, c'était pas la meilleure place.

- Le nombre. On est loin de quelques gardes du corps, l'a aidé Thalos.

- Il a dû voyager avec des marchands. Il fait trop sombre pour distinguer les traces récentes des anciennes.

- Simple spéculation. Tout va bien se passer.

J’avais tort.

***

J’ai déchanté quand j’ai vu l’apparence des chevaux alignés le long du bâtiment. Y avait autant de marchands que de putes ici, c’est-à-dire aucun. C’était le genre de bête typique qu’on louait nous, racés, fait pour la course. Pour se barrer vite c’était le top, pas pour porter quoique ce soit.

Eltaron m’a lancé un regard. Celui qui disait qu’on voulait l’argent et qu’y avait pas tant de bêtes que ça. Moi, je ne voulais pas laisser filer une ordure pareille. On s’est réunis une dernière fois un peu à l’écart, on a regardé le portrait aux traits noirs et grossiers censé représenter notre proie. On s’est engueulé une dernière fois, comme d’habitude et on est entrée dans l’auberge.

Un bordel, mais un bordel joyeux. C’pas qu’y avait beaucoup de monde, mais ils avaient l’air tous saouls et ça rigolait fort dans la grande salle. Personne ne s’est intéressé à notre entrée, pour ne pas dire que ça a peine fait lever le nez d’un type qui devait avoir la quarantaine dans un coin. Tai' fait peur, d'habitude on le remarque davantage, ça aurait pu m'alerter. Je me suis persuadée qu’ils avaient rien à voir avec notre affaire. Les autres sont arrivés à la même conclusion. On a été soulagé, on a commandé et on a été s’installer à l’une des rares tables vide. On a renversé de l’alcool, on a rigolé trop fort nous aussi et pendant ce temps-là, on faisait le point. On jouait une fausse partie de cartes. Si quelqu’un disait avoir gagné, c’est qu’on avait repéré le noble.

Vu le nombre qu'on était dans la pièce, ça a pas prit beaucoup de temps.

- Je vous ai baisé à lâché Tai en balançant ses cartes. Il avait un jeu vraiment pourri. Il a penché la tête en souriant, on a tous regardé dans cette direction, on a vu le noble. C’est là que j’ai compris.
Tout s’est passé en une dizaine de secondes, peut être même moins. Je n'aurais rien pu faire, je me le répète encore aujourd’hui.

Eltaron s’est levé, j’ai recroisé le regard de l’homme de l’autre côté de la pièce, il avait plus l’air si éteint, j'ai lu "amatrice" dans ses yeux. Le silence s’est fait d’un coup dans toute l’auberge, un truc à vous filer des frissons, surréaliste tant le timing était parfait. Les serveuses et le barman sont restés bêtes, se demandant ce qui se passait. J’ai pas eu le temps de finir de dire “c’est un piège” que mon compagnon est retombé sur sa chaise. Sa tête a cogné contre le bois de la table et du sang à coulé de sa bouche.

J’ai jeté une de mes dagues en direction du noble affolé, je ne voulais pas que ça soit arrivé pour rien. Je sais pas si je l’ai eu. Là encore, je m’en souviens pas. En revanche je me souviens parfaitement de ce que j’ai ressenti en regardant Eltaron sans vie, quand j’ai compris que j’allais mourir.

Et en un sens, je me suis qu’à moitié trompé cette fois.

3
One Shot / Quand affection rime avec complication [PV Julius]
« le: vendredi 19 mai 2017, 13:03:42 »
10 mai 2017
De : 16472654@gmail.com
A : johnsmith@head.com
Objet : Alternative cellule d’isolement

Vous ne me connaissez pas mais je sais, en ce qui me concerne, tout ce que j’ai à savoir sur vous. Y compris ce qui a conduit à votre “retraite anticipée”.

J’ai besoin de vos services, comme le stipule l’objet du présent mail. La demande vous étonnera certainement puisque je ne suis plus, à ce jour, qu’une particulier. Je ne tiens pas à vous menacer, Mr “Smith”, mais je ne peux que me tourner vers vous, votre compétence dans ce domaine n’est pas surfaite, j’ai mes sources. Je ferais ce qu’il faut pour vous convaincre, si d’aventure vous décidiez de nous compliquer la tâche.

Je ne peux vous en dire plus sur une messagerie classique. Venez me rencontrer. L’adresse de l’auberge ou je souhaite un premier contact vous sera communiquer dans les jours qui suivent par un autre biais. Un acompte vous sera versez, je saurais me montrer convaincante.

Mes respect,
Mr Smith


L’ e-mail envoyé, la jeune femme referma d’un geste l’ordinateur portable qu’elle avait emporté avec elle dans le dinner même ou elle espérait rencontrer l’ancien agent de la CIA. Y régnait une ambiance “américaine” franchement rétro. Comme à peu près tout dans cette ville qu’elle détestait tant, reculé de tout, figé à jamais dans une époque où la musique sortait d’un judebox rutilant et ou les bûcherons portaient tous des chemises à carreaux. Des bûcherons, justement, il n’en manquait pas dans la région. Pas plus que de forêts, de chalets ou de vacanciers. Les seules choses qui manquait ici, c’était une connexion décente et des gens “normaux”. Du moins, c’est ce que pensait Lynn qui venait d’une grande ville, le genre café sur le pouce et pollution.

Si l’homme acceptait et il accepterait, il lui faudrait un nombres conséquent d’heures pour arriver dans la région des Grands lacs comme l’appelait les intimes, encore une supplémentaire à longer les montagnes avec vue sur les eaux rendus obscures en ce début de soirée, sur des routes abruptes, le genre qui ne laissait aucun doute sur votre destin si le seul taxi un peu pressé mettait un mauvais coup de frein dans un virage.

Quand il entrerait dans le dinner et il entrerait, après être passé sous le néon clignotant “Sun lake Bar & Grill” il aviserait une grande salle démodée, avec des trophés de chasses, une musique d’un autre temps et tout un tas de bancs qui entouraient des tables blanches alignées le long des fenêtres, laissant un espace assez large entre le bar et ces dernières, surement pour danser, mais personne n’en avait envie. Il y régnait une ambiance pesante, le vent soufflait, au loin le tonnerre grondait et les quelques personnes assez courageuse pour sortir ce soir ne semblait pas d’humeur loquace. La présence d’un étranger, chose rare suffit toutefois à faire les cinq têtes des clients.

- Bienvenue au Sun lake lança d’une voix monocorde la serveuse avant de disparaître dans la cuisine des assiettes et des paniers pleins les bras.

- Par ici !

Lynn écarta une de ses mains qui se réchauffait sur sa tasse de chocolat pour la lever en direction de l’inconnu. Les autres continuaient de les regarder comme s’ils n’avaient jamais rien vu de leurs vies. On était pas loin de la vérité.

- Mr Smith, quel plaisir de vous voir, pile à l’heure.

La scientifique jeta un bref coup d’oeil à sa montre avant de reporter son attention sur lui. Personne ne venait se perdre ici, dans cette petite ville de consanguins, sauf ceux qui avaient quelque chose à cacher ou à oublier et même si elle s’était renseigné suffisamment sur lui pour connaître son visage,  ça n’était guère nécessaire.

- J’espère que vous avez fait bon voyage ? Même si prendre l’avion n’est pas une aventure en soit pour vous, n’est ce pas ?

Elle lui tendit la main pour la serrer comme l’exigeait la politesse.

- L’enveloppe à ma gauche contient l'acompte convenu. Que vous acceptiez ou que vous refusiez, cet argent est dors et déjà à vous. Mais nous savons tout les deux que refuser ne serait pas judicieux. Faire autant de route pour repartir si vite, ce serait ridicule et dangereux...

Lynn garda le silence quelques instant, fixant son interlocuteur.

- Avec un temps pareil...

La serveuse était revenu, avec son air fatigué, son visage dénué d'expression et son calepin à la main.

- Qu'est ce qui lui ferait plaisir à notre étranger ? Un café pour se réchauffer ? Un petit creux ?

- Prenez ce que vous voulez, c'est moi qui offre.

Elle avisa Lynn du coin de l'oeil la serveuse, on l'aimait pas beaucoup par ici, elle était différente et elle se mélait pas à eux, comme s'ils valaient moins qu'elle parce qu'ils avaient pas les moyens de se payer un chalet comme le sien, ou parce qu'ils avaient jamais eu la chance de quitter ce coin perdu. Au fond on la jalousait et Lynn aussi, à sa manière.

Dehors un nouveau grondement fit sursauter la jeune femme. L'orage approchait. 

4
Le coin du chalant / Le titre - Parce qu'il faut en mettre un
« le: lundi 15 mai 2017, 11:50:00 »
Bonjour,

Bon bah y a pas vraiment de surprise, je suis là pour trouver un airpay. Si si !

J'ai une idée très précise en tête pour cette fois. Ce serait donc dans la section One Shot et même si mon perso peut aller, et être, à peu près partout, pour tout et n'importe quoi, je ne la jouerais pas non plus.

L'idée de base est plutôt simple : Survivre, ou non, à une créature de cauchemar pendant une journée et une nuit.
Rien contre le hentai dans l'absolu mais sur ce coup là à moins d'un feeling prodigieux qui éveil le désir au rang supérieur à l'instinct de survie mis à rude épreuve, peu de chance que ça arrive. Mais ça reste possible.

Situation de départ : Votre personnage à déjà travaillé pour des entreprises privées et l'armée sur des fameux "Secret défense" et est un ou une experte dans tout ce qui touche aux solutions pour contenir des menaces d'envergures. Élaboration de zones de quarantaine, de systèmes de détention pour créatures intelligentes. Bref, le type ou la madame dont personne ne sait rien mais qui à crée ce fameux bouton ou cette fameuse vitre incassable DJ4 qui vous maintiens en vie quand tout part en cacahuète.

Vous êtes contacté par mail par une inconnue (ou un, toi qui a dis oui là, oui toi, tu choisis ce que tu préfères) qui a besoin de faire appel à vos services et compte sur la discrétion qui fait votre réputation. La moralité vous vous en foutez bien faut dire ce qui arrange tout le monde. Intrigué par le fait qu'elle (ou il) en sache autant vous décidez de lui rendre une petite visite.

Bref : J'aurais besoin du petit nom que vous aurez choisi pour le perso de l'aventure histoire de pouvoir ouvrir.
Ce sera, vous l'avez compris, un peu de survival horror.

Je serais juste chiante sur un point, essayez de pas disparaître si vous acceptez, après le délai de réponse m'importe peu. Je suis pas toujours une flèche !

Je suis dispo là et en mp toussa toussa
Merci  ;D

5
Centre-ville de Seikusu / Au mauvais endroit, au mauvais moment. [PV Sophia]
« le: mardi 03 janvier 2017, 22:31:18 »
Lirielle avait glissé la clé dans la serrure avec une certaine impatience. L’appartement qu’elle découvrit était spacieux, joliment décoré, typique du Japon. Une douce odeur d’encens se dégageait de la pièce principale. Ses parents ne lui avaient plus rien offert depuis qu’elle leur avait avoué son pouvoir, sans doute une manière inconsciente de la punir de leurs faire vivre un tel calvaire.

Quoiqu’il en soit, sur conseil de son psychiatre ses parents avait fait ce qu’il fallait pour lui changer les idées, lui donner les moyens de s’amuser et de se rendre compte que “le monde réel” regorgeait de bons côtés, se suffisait à lui même. Oui, la jeune femme ne devait plus aller chercher ailleurs ce qui se trouvait ici. La blonde avait promis de ne pas emporter un seul livre, de ne peut pas s’en procurer un sur place et avait choisi sa destination. De toute façon, comment en trouverait elle un écrit en français ? Heureusement ses parents ignoraient qu’elle parlait et lisait un peu la langue nipponne. Mais au final cela ne changeait rien, car caché dans la doublure de son sac soigneusement recousus, se trouvait un roman. Lirielle y songea alors qu’elle ouvrait un peu plus les stores. C’était devenu une addiction. Elle avait cet espoir secret de peut être pouvoir retourner un jour auprès de ceux qu’elle avait rencontré. Il n’était pas rare qu’elle relise deux, trois fois le même ouvrage, qu’elle pleure un amant que la vie lui interdisait de retrouver, ne ce serait ce que le temps d’une étreinte…

Finalement la blonde au visage de poupée parfaite délaissa son sac et sur une musique terriblement agaçante finit par danser et chanter en petite tenue, tout en préparant des nouilles instantanées acheté sur le chemin. Si la vision de ce corps jeune et généreux en aurait excité plus d’un, sa voix en revanche aurait surement eu le pouvoir d’en tue tout autant. Elle était rarement seul, ses parents tenant à la surveiller, encore et encore et elle avait envie de faire des milliards de choses, même stupide. Peut être qu’elle n’avait effectivement pas besoin de ce roman.

Une fois rassasié, Lirielle se pencha sur le journal du jour quelques minutes, en particulier sur l'article en première page. Elle ne comprenait pas tout, mais elle trouva la femme policier marquante, peut être parce qu'elle était aussi blonde qu'elle. Elle était jolie en tout cas, bien qu'elle ne souriait pas. On pouvait comprendre, vu l'affaire auquel le journal faisait référence. La jeune femme se changea, une robe simple blanche et des escarpins noirs assortis au long sautoir de la même couleur qui ornait son cou. Elle était épuisé par le voyage mais trop excitée pour dormir. Lirielle passa une main dans ses cheveux, secoua ses boucles blondes et quitta l’appartement en chantonnant. Elle avait des réflexes, des attitudes un peu naïve ou stupide, se retrouver dans un environnement si neuf, si dépaysant lui donnait l’impression d’être un autre...monde, invincible, et filer dans les ruelles étroites et douteuses ne mettait pas ses sens en alerte.

La nuit était tombée il y a peu mais la quartier qu’elle s’était choisis était animé et la jeune femme croisait de nombreuses personnes, plus ou moins fréquentables. Elle s’était éloigné, en effet, sans trop réfléchir parce qu’elle se savait un sens de l’orientation qui ne lui faisait jamais défaut, mais ses pas l’avaient conduit là ou Lirielle n’aurait jamais dû aller. C’était le repaire auto proclamé d’un gang, un coin que d’autres convoitaient, non moins dangereux. Elle ne comprenait pas à la perfection les mots prononcés dans la ruelle voisine mais elle en saisissait le principal. Il n’y avait plus de brouhaha, de bourdonnement en fond sonore à présent, juste leurs voix, juste le bruits de ses hauts talons sur le béton.

-C’est elle Yato. C’est cette pute qui a donné l’adresse du chef.
-Mourir pour un rail de coke c’est con ma belle hein ?
-Non, non, vous faites erreur, ce n’est pas moi qui…

Premier bruit sourds, quelque chose de dur  contre quelque chose de mou. Lirielle n’avait pas réfléchit, elle s’était précipité dans la ruelle en hurlant, dans sa propre langue, par réflèxe.

-Non arrêtez !!! Laissez-là tranquille ou….

Puis soudain le choc. Là à l’entrée de la ruelle face à six hommes, barres de fer, battes de baseball, la blonde venait de réaliser qu’elle n’était pas dans un livre, ailleurs.  Dans cette réalité elle pouvait mourir, elle allait mourir. Non, elle ne pouvait se faire tuer là, avec cette jolie jeune femme qui hurlait, la jambe brisé à la barre à mine dans une ruelle éclairé par un réverbère défaillant. C’était ridicule. Après tout ce qu’elle avait vécu toutes ses morts épiques, c’était hors de question. Le coeur battant à tout rompre, tremblante, Lirielle, pour la première fois avait abandonné, la dernière chose qu’elle vit, avant de faire demi tour vu le crâne de la jeune japonaise qui éclatait sous l’impact, juste avant elle avait croisé un regard froid sur un visage tatoué. Celui du tueur, qui serait peut être le sien si elle ne se hâtait pas.

Derrière elle, les homme hurlaient, les battes de bois glissaient sur les grilles de fers, le sol. La jeune femme se tordit la cheville quand son talon cassa. Lirielle abandonna sa seconde chaussure et se mit à courir pour de bon, ne ralentissant pas malgré la douleur. Elle courait, à droite, à gauche, elle gagnait du terrain, les voix se faisaient moins fortes mais la jeune femme perdu dans un pays inconnu n’avait pas la moindre idée d'où elle allait.

Au détour d’une énième rue qui ressemblait trop à la précédente, Lirielle heurta quelqu’un de pleins fouet, tombant sur le trottoir dans un bruit. Relevant le nez, elle ouvrit de grand yeux étonnés. La blonde se mit à sourire malgré sa pâleur, ses mains tremblante. Là, toujours sur les fesses, la robe à demi relevée, Lirielle sourit.

- Je vous reconnais ! J’ai lu un article...Vous...Vous êtes la Sergent, vous êtes de la police, n’est ce pas ? C’est vous ? Il faut que vous m’aidiez.

Lirielle se retourna, fixant la ruelle par laquelle elle venait de débouler.

- Ils...Ils vont me tuer s’ils m’attrapent. J’ai..


Quelle galère de manquer autant de souffle, de devoir chercher ses mots dans un moment ou il fallait plutôt gagner du temps...

- J’ai vu, enfin j’ai assisté à un meurtre, ils...Ils lui ont explosés le crâne c’était horrible, je vous en prie aidez-moi.

Ses yeux bleus se posèrent, implorant, sur cette femme pleine d’assurance qui lui faisait face.

6
One Shot / Une histoire très prenante [PV Grayle]
« le: mardi 03 janvier 2017, 13:57:26 »
[...]A travers les larmes qui brouillaient sa vue, Syllania l'aperçu, juste là, son salut. Quelques pas encore et ce refuge serait le sien. Au prix d’un effort considérable, l’elfe s'écarta de l’arbre contre lequel elle s’était appuyée, vaincu par la douleur et la fatigue, pour rejoindre la cabane au plus vite, poussée par l’instinct de survie et par cette certitude qui la guidait depuis des jours : l’avenir du monde reposait entre ses mains. Elle n'abandonnerait pas. Ils n’auraient pas l’artefact.

Syllania était bien moins en sécurité qu’elle ne le croyait alors qu’elle se laissait tomber contre un des murs de bois humide et ravagé par le temps et l’absence d’entretien. Ce refuge serait son tombeau et avec elle s'éteindrait tout son clan. Fin limiers ses poursuivants n’avaient pas à se hâter, l’elfe ne les avait pas vu approcher, mais ils avançaient, inexorablement. Le doux parfum du sang, l’odeur de la peur et celle de la sueur les guidaient et excitaient leurs sens.

Bientôt ils seraient là, bientôt la gemme que Syllania tenait au creux de sa main leurs appartiendrait. Parce que dans la réalité, les histoires finissent rarement bien.[...]



Lirielle, comme d’habitude, se laissait emporter par son imagination, oubliant lentement ou elle se trouvait, le contact du dossier moelleux dans son dos, la sensation du papier sous ses doigts bientôt remplacés par d’autres, qui prenaient vies au fil des lignes et de ses pensées. Rien n’avait plus d’importance que d'empêcher ce drame de se produire. Après tout ce qu’avait traversé Syllania, ça ne pouvait pas se finir comme ça, ils ne pouvaient pas mourir, surtout pas son grand amour ! Comme le visage abîmé de l'héroïne du livre qu’elle tenait fébrilement entre ses mains se précisait toujours davantage dans son esprit, elle percevait l’odeur typique de la forêt. Elle frissonna bientôt du froid de cette nuit sans lune.

Un battement de cil plus tard et la blonde se retrouvait là, allongée sur la mousse froide et moelleuse de la forêt qu’elle avait appris à connaître au fil des pages. Lirielle savait très exactement ou elle se trouvait. L’instinct, l’habitude aussi, qui la faisait toujours apparaître là ou il le fallait, si on pouvait dire…

Aussi, malgré l’absence du quelconque source de lumière, la jeune femme avança droit devant elle et entra bientôt dans l’ancienne demeure d’un trappeur, poussant la porte trop abîmée pour fermer réellement. Une arme de jet effleura sa joue pour se ficher dans la dites porte alors que ses yeux essayaient de distinguer quelque choses dans la pénombre. Un éclat de bois supplémentaire, ça ne changeait plus grand chose, une estafilade non plus. Quand on ne craignait pas la mort, on prenait les choses avec un peu plus de légèreté, même si son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. Pas maintenant, pas déjà…

Calme toi ce n’est que moi ! Enfin je veux dire, je suis de ton coté…

La jeune femme leva ses deux mains devant elle et s’approcha avec lenteur, guidé par la faible lueur bleutée qu’emmétait la pierre et celles fébriles de quelques bougies, évitant tout gestes brusques. Elle était salement amochée, Syllania avait de la chance d’être encore en vie. Parfois, les...autres races, les créatures qu’elle rencontrait comprenaient ses mots, parfois ils ne parlaient pas la même langue. La jeune femme ne pouvait se l’expliquer, comme elle ne pouvait expliquer le reste d’ailleurs. Les deux inconnues eurent de la chance cette nuit là.

- Qui es-tu ?

- Lirielle, mais c’est sans importance. Ils seront bientôt là, il faut que tu te caches.

Alors qu’elle répondait à la voix faible de la jeune elfe qui la fixait avec cet air de faiblesse qu’ont ceux qui n’ont d’autre choix que de vous croire, Lirielle devina des bruits, plus exactement des cliquetis, des sons rauques se faisaient entendre dehors. Le visage de Syllania vira de gris à blanc. Les vitres étaient brisées, des planches manquaient, les sons, comme les courants d’airs, pénétraient à l’intérieur sans difficultés.

- Trop tard....

Ce trop tard voulait dire beaucoup de choses. Trop tard pour se cacher, trop tard pour s’enfuir ensemble avec ce que cela impliquait. Si mourir faisait partie du jeu, ce n’était pas quelque chose qu’elle cherchait à provoquer, la douleur et la sensation de partir était trop réelle, trop pesante pour ça. Pourtant, c’est exactement ce que la jeune femme allait faire.

- Il faut que tu partes tout de suite ! La fenêtre, vient je vais t’aider à te hisser. Je vais les retenir autant que possible. Ce que tu ne sais pas c’est que tu n’es qu’à une lieue de Noval, là bas, tu trouveras forcément de l’aide, du moins je l’espère…

Ca n'avait pas été simple, l'elfe avait de multiples blessures et même avec l'aide de Lirielle, ce moment était un calvaire.

- Comment tu sais tout ça ? Je...Tu es l’une des “anciennes” ?

- Si on veut oui, c’est un peu plus compliqué que ça…

Dehors un premier rire, trop proche pour que la blonde tout comme la brunette ne frissonnent pas.

- Allez, allez, plus vite !

- Et toi ?

- Ça va aller, ne t’en fait pas.

Dans un gémissement, Syllania retomba à genoux de l’autre côté, s’éloignant sans se retourner, glissant à nouveau la gemme dans sa poche pour en masquer l’éclat.
Lirielle quand à elle se retourna pour faire face à la porte, à la mort quasi immédiate qui l’attendait. Pas assez de temps, c’est ce qu’elle craignait. Ce n’est pas quelques secondes de répit qui l’aiderait à accomplir la prophétie...Mais que pouvait-elle faire de mieux ?

Avec un petit sourire sans joie, la jeune femme satisfaite de son idée, qui la terrorisait pourtant, déboutonna lentement les boutons du débardeur beige qu’elle portait, dévoilant..deux atouts indéniables. Il fallait espérer que ceux qui venaient pour Syllania soient aussi portés sur la chose que leur créateur le prétendait au chapitre trois.

C’est qu’un mauvais moment à passer...

Lirielle posa des yeux curieux sur les masses de muscles qui entrèrent en explosant porte et chambranle. Le lire était une chose, le voir en vrai en était une autre. Les trois créatures lui semblaient bien plus puissantes encore qu’elle ne se l’était imaginée. Elle planta son regard dans celui de l’orc qui était entré en premier, prenant une pose des plus subjective.

Peu importe ce qu’elle pouvait dire, ça ne changerait rien, seul comptait finalement, ce que son corps communiquait, en espérant qu’ils lui trouvent un certain...intérêt. La blonde se sentit vexée à l’idée que ce ne soit pas le cas et surtout, elle n’avait aucun plan B...

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Prélude / Lirielle Hathran [Valipunchée ! ]
« le: mardi 20 décembre 2016, 15:23:20 »
Identité : Lirielle Hathran
Âge : 20 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Pansexuelle

Physique :

L’inspecteur fronça les sourcils, comme à chaque fois qu’il lui servait un bobard, seulement là, en plus, il pencha légèrement la tête parce que quelque chose lui échappait. Le “pourquoi” ? C’est qu’il avait aucun intérêt à venir le baratiner le vieux, absolument aucun. Il finit par valider sa première hypothèse, délire d’ivrogne.

- Disparu, vous dites ?

- Oui je vous le jure ! Elle était là et l’instant d’après elle..elle n’y était plus.

- Je vois, on a donc affaire à une jeune femme qui s’est mystérieusement volatilisée.

- Vous ne me croyez pas hein ? En même temps ça n’a pas de sens…

La déception et l’inquiétude du vieil homme le poussèrent à jouer le jeu. Après tout il avait un peu de temps devant lui et entre ça et les histoires de cul de Gilano dans la salle de repos, son choix était fait.

- Admettons que je vous crois. Il me faut plus d’informations. Elle ressemblait à quoi exactement ?


- A une jolie gamine, avec trente ans de moins j’en aurais bien fait mon affaire si vous voyez ce que je…

- Mais encore.

- Ca c’est passé très vite vous savez, j’ai eu le temps de voir grands choses si ce n’est ses yeux bleu et son visage innocent. La pauvre...Pis sa poitrine, j’avoue je l’ai regardé, mais c’pas ma faute, elle a vraiment ce qui faut ou y faut. Pis sa robe là, ça mettait vraiment en valeur ses...

- Corpulence.


- Bah elle était plutôt fine, une jeunette quoi. Elle m’a pas semblé bien grande non plus.

- Si vous avez eu le temps de voir tout ça, de vous y attardez, vous avez eu le temps de voir ses cheveux ?


-Longs, jusqu’au reins je crois. Blond très clairs, ils ondulaient un peu me semble, mais c’est peut être parce qu’il pleuvait, je sais plus bien.

- Un signe distinctif quelconque ? Tatouages, cicatrices ?

- Elle a cassé son talon savez, alors elle a pas couru longtemps... Non j’ai rien vu sur sa peau. Elle avait l’air douce en tout cas, ouais, douce et pâle. Pas comme moi qui trâine dehors depuis trop longtemps, c’pas facile la vie dans la…

- Pourquoi est ce qu’elle courait ?

- Bah, parce qu’elle était poursuivi ! Evidemment. Vous croyez que je suis là pour quoi ? Vous faire perdre votre temps ? Tssss. Un homme, habillé avec un sweat noir et une cagoule. J’ai pas pu voir son visage du coup. Je me souviens juste de sa voix. Je l’ai trouvé un peu grave pour la carrure du gugus. Il a dit qu’il allait la saigner cette pute et il l’a fait. Moi j’ai pas osé bouger, je suis resté derrière la benne, à regarder...

-Il l'a saigné.

-Elle l’a frappé, elle avait pas l’air du genre à se laisser faire. il a prit le dessus et il a l’a égorgé, proprement. Enfin si on peut dire, ça a giclé partout, même pour moi c’était pas beau à voir. C’est là qu’elle m’a regardé vous savez, elle aurait du être morte déjà non ? Pis là elle a...disparu. L’instant d’après le type est tombé à genoux à cheval sur “rien”. Qu’est ce qui va lui arriver, à elle ?

- S’envoler n’est pas un crime.

-Vu son gabarit, ça m'étonnerait même pas qu’elle en soit capable…

- Venez avec moi, j’ai encore beaucoup de questions.


Caractère :

Poignée de mains.

- Monsieur Clarck, bonjour. C’est vous qui allez vous occuper de la jeune Hathran, c’est bien ça ? Vous verrez, c’est une jeune femme adorable. Elle m’a offert un cadeau le jour de mon anniversaire, pour tout vous dire.

- Nous commençons les séances dès la semaine prochaine.

- Tenez, voilà son dossier.

L’homme l’ouvrit aussitôt, ses yeux l’explorant à la va vite avant de le refermer poliment. La psychiatre eu un petit sourire.

- Lirielle fuit la réalité, elle s’invente des histoires avec des détails si poussés qu’elle n’est à présent plus capable de faire la différence entre le vrai monde et ceux, fantasmés, ou elle se cache. C’est pourtant une jeune femme intelligente, sans histoire, mais tout ça l’empêche de s’intégrer et de réussir professionnellement. Elle est à présent trop déconnecté du monde réel. J’ai d’abord pensé que c’était un moyen pour elle d’extérioriser et de se dévaloriser. Elle se fait subir des choses dramatiques lors de ses “errances” comme elle les appellent, mais elle en est aussi parfois l'héroïne, faisant preuve de beaucoup de courage. Le seul point commun de ses délires est la mort. De toute façon, tout est consigné là, entre vos mains.

- Je vois.

Un peu plus tard, assis à son bureau, jambes croisées, l’homme ouvrit le dossier à nouveau, cherchant les informations lui permettant de se faire une première idée de sa personnalité. Ce qui ressortait le plus, finalement, c’était cette volonté qu’elle avait de faire le bien. Elle semblait étrangement lucide aussi et persuadé sans l’ombre d’un doute d’avoir raison. Peut être était elle même un peu têtue à la lecture de certains de ses propos. En effet, Lirielle était quelqu’un de sympathique, d’ouvert d’esprit et de déterminé, étonnement pleine de joies de vivres, comme si elle était inconsciente de gâcher son existence, puisque pour elle, la réalité, sa place n’était pas ici. “Un jour je trouverais le bon endroit, je n’ai pas à m’inquiéter”.

Histoire :

- Mon histoire ? Mon parcours ? Je vous avoue que je ne sais pas trop par ou commencer…
Je suis née dans une jolie maison en tout point similaire à celle de mes voisins de gauche, de droite et de la rue d’en face aussi. Vous savez, ces quartiers ennuyeux ou tout se ressemblent ? Ou l’on passe noel ensemble, ou l’on se croise tout les jours à la même heure. Bonjour, au revoir, comment va votre fille ? Mes parents ont prit soin de moi, mon enfance c’est bien passé. Vous pouvez tout de suite arrêtez de chercher de ce côté là. Aucun traumatisme à vous mettre sous la dents. Je n’ai même jamais eu à subir la méchanceté des autres enfants.  

D’ailleurs je n’ai pas passé beaucoup de temps avec eux, j’ai été la première de ma classe à savoir lire et dès ce moment là je n’ai plus fait que ça. Dans la cour de récré, chez moi.Mais vous êtes au courant, puisque c’est la raison pour laquelle mes parents m’ont envoyés vers vous. Ils se trompent vous savez, je n’ai aucun problème mental, aucun trouble quelconque. Vous devriez trouver un moyen de les rassurer plutôt que de perdre du temps avec moi. Ne le prenez pas mal mais...C’est indirectement la faute de professionnels tel que vous si ma vie à été un calvaire. 5 ans, 5 ans ou mes parents m’ont gardé bien au chaud à la maison sans voir personne, sans avoir le droit d’ouvrir un seul bouquin si ce n’est ceux des cours. Je ne crois pas être responsable de mes “difficultés” à m’intégrer comme ils le disent si bien. Et puis...Je vais vous dire un petit secret, des amis j’en ai eu, des tas et j’en aurais encore beaucoup d’autres. Le fait que vous ne puissiez pas les voir ne les rendent pas moins réel. Ma vie est plus belle et plus riche que la vôtre, croyez moi.

Je ne nie pas que je suis parfois...fatiguée. Les choses ne se passent pas toujours bien pour moi, rarement bien même. Mais c’est comme ça que ça doit se dérouler. Je le sais.

Comment ça se passe ? Je ne pourrais pas vraiment l’expliquer. Du moins pas aussi bien que le voudriez ou juste ce qu’il faut pour rajouter quelques lignes futiles et erroné à votre dossier, comme tous les autres. Je me suis penchée sur la question avant vous, soyez en sûr, je ne vous ai pas attendu, mais ce n’est pas rationnel. J’ai d’abord pensé que je faisais ce qu’on appelle des rêves conscients, que je m’endormais tout simplement en lisant mais j’ai vite compris que ce n’était pas le cas. Mes ressentis sont exactement les mêmes, la douleur qui persistent ensuite, non, tout ça est bien réel.

Je me souviens de la première fois que c’est arrivé, j’avais 8 ans, je venais de faire un caprice pour qu’on m’offre un roman sur la guerre. J’étais avec mon cousin ce jour là, il avait autre chose à faire que de penser aux conséquences que pouvait avoir un tel ouvrage sur une gamine. Je me souviens avoir buté sur les mots, lui avoir demandé les définitions de certains et puis tout à coup, les lettres sont devenus...flous, puis tout le reste et quand ça s'est arrêté j’étais sur le champ de bataille, avec les soldats. Debout juste à côté d’un homme blessé. A l’époque je n’ai pas compris, maintenant je sais que c’est un obus qui l’avait amoché à ce point. J’ai paniqué évidemment, mais au lieu de ne rien faire, je l’ai traîné comme je pouvais un peu à l’écart, derrière une butte de terre. Je crois que c’est à ce moment là que j’ai compris que ça se reproduirait à nouveau, que j’aiderais ceux que je rencontrais. Et c’est ce que je m’efforce toujours de faire depuis. Je suis morte là bas et ça m’a ramené dans le monde, du moins dans celui là, sur le fauteuil rouge en tissus, confortablement assise. C’est là que j’ai compris, aussi, que je n’étais pas en danger. A l’instant même où je suis revenu de la même manière que j’étais partit. Je me souviens de la sensation...d’exaltation que j’ai ressentis, du sentiment d’avoir accomplis quelque chose de vraiment bien et l’envie impérieuse de recommencer.

J’ai essayé de lire tout ce qui me passait entre les mains. A l’adolescence je me suis même essayé aux romans pathétique à l’eau de rose, rien. Si je ne suis pas...transporté parce que ce je lis, c’est le cas de le dire, je reste ou je suis, c’est sans intêret, je dois partir.

Si j’ai accepté tout ça, si je le provoque de plus en plus souvent, il y a quelque chose toutefois, qui continue de m’étonner, que je parte quelques heures, quelques jours, mes proches ne s’en rendent pas compte ou s’il remarque quelque chose, c’est juste que j’ai la tête ailleurs quelques secondes. Je crois que je ne suis jamais “parti” plus d’une minutes. Dire qu’il me suffirait d'être malhonnête avec eux pour ne pas perdre mon temps ici avec vous…

J’aimerais rencontrer quelqu’un qui me ressemble, je crois que c’est ce qui pousse à ne pas garder le secret sur mon...pouvoir.

Autre :

Lirielle est obsédé par les romans et les bandes dessinées, en particulier de sciences fictions, de fantaisies et fantastiques. À juste titre, puisque dès lors qu’elle commence à se plonger dans la lecture, un phénomène étrange, un pouvoir qu’elle contrôle sans en avoir conscience, lui permet de rendre ce qu’elle lit réel quelque part dans l’univers et l'y téléporte. Ceux qui le vivent ne ressentent aucun changement, ni transition, ce phénomène s’intégrant naturellement dans le flux spatio temporel.

Le seul moyen pour elle de revenir sur terre, à l’endroit exact où elle se trouvait, est de mourir ou de donner la mort. Ce qui est parfois un soulagement ou au contraire, une punition. Lirielle ne pouvant plus jamais revenir par la suite.

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