Sujets

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Les contrées du Chaos / Lie dans un lit de lys (PV le Lys)

« le: samedi 09 février 2019, 08:26:26 »

Le plan de Terra était encore et toujours une dimension aussi mystérieuse et diversifiée sur de nombreux aspects de l’existence. Toutefois, la première impression de Lie Matoï ne fut qu’une expérience au bord du désastre. La jeune mutante fut transportée dans une nouvelle réalité entre la vive cruauté de contrées hostiles et la bonté de nations pacifistes, dont l’une étant à forte tendance saphique. Caelestis lui donna la chance de grandir et de découvrir ses dons. Une fois adulte, elle prit son propre chemin, loin de quelques amies et de sa mère adoptive. D’abord hésitante sur sa démarche au milieu du système d’alliance dont elle ne comprend que les bases, elle jette son dévolue sur des quêtes ou des traques similaires à une mercenaire.

Méfiante, sa confiance et loyauté ne trouvent que peu de partenaires sur les terres de Terra. Son pouvoir sur la foudre décourageait même les plus courageux passants lors de ses haltes dans des auberges. Lie resta seule pour encore une couple d’années lorsque sa route croise celle de mercenaires au service des esclavagistes. Leur modus opérandi bien connu des Celkhanes, la jeune rousse les traqua jusqu’au camp où des filles étaient prêtes à la vente. Elle s’en donna à cœur joie pour griller tous les hommes présents et libérer les captives. Partageant une part de l’or obtenu de plusieurs bourses, Lie resta sur place pour couvrir les demoiselles et attendre de possibles renforts. Le soir tombé, la demoiselle ne vit qu’une porte au milieu d’un espace vide. La méfiance s’installe face à cet étrange phénomène même pour les standards de Terra en matière de surnaturel. L’Esper ouvre la porte avec prudence, le poing fermé et chargé d’éclairs. Derrière la porte de bois se trouve l’intérieur d’un établissement luxueux.

Depuis son exil involontaire de la Terre, Lie avait oublié ce qu’était une ambiance moderne avec de la fourniture et un confort inégalable avec le monde fantastique de Terra. De nombreuses belles femmes étaient là, accueillant la rousse comme pour de la royauté. Ses poings se resserrent et subitement elle sent la porte se refermée derrière elle. L’Esper remue la main avec une gêne sur le visage déformant un sourire forcé. Elle demande un endroit où boire, annonçant d’où elle venait. Après un scan corporel complet, les femmes guidèrent Lie jusqu’à la taverne. Le contraste avec l’accueil était le jour et la nuit. Toutefois, elle se savait dans un lieu moderne et familier à ses origines terriennes. Prenant place sur un tabouret, elle observe les verres de vitre et les bouteilles d’alcool avec un soupir soulagé. Elle évite le regard des clientes pour se concentrer sur la gérante derrière le comptoir.

- Vous prenez les pièces d’or ici ?  Je voudrais un verre de ce que la maison a de mieux.»

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Vous nous quittez déjà ? / Petites absences

« le: vendredi 27 juillet 2018, 05:49:42 »

Donc voilà, Lie et Atridal ne pourront répondre aux topics durant les deux prochaines fin de semaine. du 27 au 30 Juillet je serai au camping tandis que du 3 au 5 août je serai à la convention d'Animes à Montréal.

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Archives / Fin d'un site d'Hébergement et recherche

« le: mercredi 24 janvier 2018, 21:43:07 »

Je veux vous annoncer que le site de Hostpic ferme ses portes. Il sera désormais impossible de mettre de nouvelles images et laisse quelques mois pour y récupérer des images si jamais vous avez un compte. Dans mon cas, je risque de perdre mes avatars et de n'avoir aucun site fiable où les poster.

Avez-vous des sites à me proposer où je pourrai aller sans soucis de tomber sur des virus ?

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One Shot / Dans la ligue des grandes (ft Sex fight club)

« le: vendredi 09 juin 2017, 06:27:17 »

Keina était une Tekhoïte de pure souche avec une famille aisée. Elle avait de bons gènes, une vie devant soi avec plusieurs routes disponibles. Devenir ce que bon lui semble était un privilège prisé dans la cité de Tekhos, ce sens de liberté que des femmes peinaient à obtenir. La demoiselle au début de la vingtaine avait des ambitions, dont celle de devenir populaire et se faire un nom pour soi-même. Elle pratiquait alors le combat à main nu et les styles de baston comme la lutte et l’autodéfense. Ce passe-temps satisfaisant, libérateur de toute sa fougue de jeunesse, devint le pilier d’une carrière soudaine dans la Sex fight club. Ce nouveau sport de compétition avait surgit suite aux succès de la star Poison. Les femmes les plus téméraires y participèrent pour la gloire et le pactole après des victoires consécutives. Il y avait celles avec une agente, des commanditaires. Mais Keina n’était qu’une parfaite inconnue lorsqu’elle entra dans l’arène.

Son nom de catcheuse était « Birdy ». Son mouvement agile et sa précision dans ses mouvements ressemblaient au déplacement d’un oiseau. Mais surtout, elle se faisait dans l’art d’être dure à attraper. Le mode de combat à plume ou classique avait le même objectif que de dénuder l’adversaire et sa jeune carrière faisait que l’expérience aux échanges sérieux fut minime. L’esquive pour ensuite grandir en force. Keina gravit les échelons en remportant ses duels dans la catégorie la plus soft. Une quinzaine de victoires consécutives sur sa fiche de lutteuse. Elle se sentit alors prête à monter vers le mode classique.

Le grand soir du duel était arrivé. La jeune femme était habillée de sa tenue en une pièce, couleur bleu foncé, lui moulant à la peau de la poitrine jusqu’à l’intimité avec une ouverture sur son nombril. Elle leva le bras et salua son public avec un sourire audacieux. La commentatrice lança :

- Mesdames…veuillez accueillir notre nouvelle arrivante dans la catégorie combat classique, j’ai nommé….Birdy ! Pour son premier duel, elle sera confronté à l’une des favorites du club ! Elle vient de Papua, sa force robuste et sa résistance fera une excellente adversaire pour notre petit oiseau. Je vous présente….Ysis Sun !!!!!!

Keina s’étira les bras, puis les jambes. Alors que son opposante entrait dans l’arène, elle se concentra sur son stress et se prépara pour les échanges de coups violents qui surviendront sous peu. Elle leva les yeux et porta son attention sur la flamboyante lutteuse.

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Les terres sauvages / Une créature gentille ? (pv Algogia)

« le: mardi 06 juin 2017, 06:51:59 »

En cette saison chaude, Lie s’aventura dans les terres sauvages, libres de présences humaines et de civilisation. Cet espace était le territoire de quiconque en quête du grand air et d’une immersion totale dans la dure réalité de la nature. C’était dans les environs qu’on peut s’exercer à la chasse et à la traque. La rousse était audacieuse et désireuse de s’améliorer dans tous les domaines qui lui sont accessibles. Loin de présences familières, d’amies et d’innocents, elle déployait son pouvoir électrique avec une liberté jouissive. D’une peur incommensurable à blesser ceux et celles à proximité, elle devait éviter de se saouler de tant de puissance. Zapper les créatures dangereuses à répétitions risquaient de la vider d’énergie comme une batterie à plat. La théorie, apprise à Caelestis, était de s’habituer et expérimenter le plus souvent possible avec modération. Sauf que la rousse voulait enfin tester ses limites.

Au crépuscule, les bêtes s’activaient. La noirceur offrait couverture pour les prédateurs, surtout ceux de petites tailles. Lie entraînait son esprit à maintenir un sang froid face au danger, sachant que l’éviter constamment ne sert à rien. Sous couvert des herbes hautes, elle guette et attaque l’un des premiers monstres à quatre pattes. Une espèce de sanglier de plusieurs kilos avec des dents similaire à un tigre à dents de sabre. Sur Terra, les monstres étaient comme des animaux de la Terre mais avec une évolution tordue en accélérée, même si d’autres seraient plus de nature mythologiques ou sans explication logique. Ne pouvant pas dévorer toute la chair seule, Lie ne voyait que la fourrure de l’animal comme principal récompense de sa chasse improvisée pour quelques pièces d monnaie là où ses pas la guideraient.

Ses pouvoirs provoquaient des sons de tonnerre fort, comme un orage au loin. Sauf que la nuit était éclairée par le clair de lune. Voir dans le noir devenait plus aisée, sans pour autant être facile. Lie distinguait les formes en floue. Elle se faufilait dans les herbes hautes jusqu’à intercepter une confrontation entre une femme d’apparence géante et une bête de sa taille. L’humaine ne distinguait pas le bas du corps de ce qui ressemble à une humaine. Alors, elle choisit de protéger cette personne. D’un claquement de doigt elle décharge un éclair sur le monstre géant, probablement un reptile de par ses canines aiguisées et du fait que l’attaque ne suffit pas. Lie leva les deux mains vers la créature qu’elle foudroie d’une décharge continue. La monstruosité s’écroula tandis qu’elle tombe sur les genoux. Sa performance l’avait vidée, haletante. Elle distingua le visage de la femme et lui sourit.

- Ça…ira ? Que faisiez-vous ici ?

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Vous nous quittez déjà ? / Énorme retard et ralentissement

« le: mercredi 07 décembre 2016, 06:51:45 »

Comme vous l'avez constaté, je subis un arrêt de rp depuis plusieurs jours déjà. J'ai malheureusement la tête occupée sur d'autres tâches, surtout un travail universitaire dont je suis à la traîne. Par conséquent je ne pourrai pas reprendre mes réponses avant un bon 4-5 jours.

Mes excuses pour l'inconvénient. Je reviendrai.

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One Shot / Fin de semaine entre androgynes (ft Lady Camille)

« le: jeudi 03 novembre 2016, 03:24:18 »

Colin vivait au Japon avec ses parents, tous immigrants au pays du soleil levant. Il avait grandi comme bien d’autres jeunes normaux en s’adaptant au modèle de vie japonais avec une grande capacité d’adaptation. À peine âgé de six ans, par exemple, il savait parler la langue nippone ainsi que celle de sa famille. Par la suite, il devint un excellent étudiant studieux et perspicace à la résolution de problèmes comme la mathématique et les sciences. Tandis que ses parents et ses camarades de classe furent impressionné – sans compter les quelques jaloux dans chaque classe d’école dans le monde – Colin se sentait différent à l’intérieur.

Si le jeune garçon se sentit en excellente santé et plein de promesse au niveau scolaire, un sentiment de tristesse le consumait de l’intérieur. Il ne comprit pas la cause au départ, se voyant comme le joli blond normal, peut-être avec une jolie fille à son bras une fois assez vieux dans plus de dix ans. Il secoua souvent la tête devant son miroir avant de partir pour sa journée d’éducation, sans rien dire à ses parents. Il avait sept ans quand il assista à une scène désolante dans la cour de recréation. Un pauvre blond beaucoup plus androgyne reçut des brimades pour son aspect efféminé. Tout ça pour avoir eu la malchance d’être différent. Il se souvenait avoir eu ce jour-là un immense chagrin, un malaise qui lui fit mal. Non seulement il avait eu de la sympathie à son égard mais quand le souvenir de son beau lui revient, Colin se sentit bien. La réponse le libéra d’un énorme fardeau, ayant un intérêt vif pour l’androgynie.

Avec les années, il grandit et rejoignit une école de meilleure réputation suite à ses bonnes notes. À 16 ans sa vie changea avec une double vie qu’il pratique en douce depuis le début de son adolescence. Personne avec qui en discuter, son mutisme et une attitude sobre et distant devint sa principale défense contre les camarades de classe mal intentionnés. Sur place, il porta l’uniforme obligatoire durant les cours d’été avec le pantalon et le chemisier blanc à manches courtes. Sa chevelure bien ébouriffée  et blonde attira le regard des filles sauf qu’il ne se souciait pas de la gente féminine. Bref, il continua à se sentir triste, un peu moins, mais la solitude persistait. C’était jusqu’à rejoindre le nouvel établissement. Un vendredi chaud et beau, il rejoignit sa nouvelle classe pour la présentation devant tout le monde lorsqu’une figure familière attira son regard. Son cœur battit fort, freinant son envie de crier de surprise. Même après neuf ans sans le revoir, Colin se souvenait de ce garçon brimé, de Camille. Ce dernier avait un regard inoubliable et un effet inimitable sur l’adolescent soulagé.

- Enchanté tout le monde. Je m’appelle Colin. J’espère bien m’entendre avec tout le monde.

Il agit comme si tout était normal. À la fin du cours, Colin se leva et alla tranquillement rejoindre Camille. Se mordillant la lèvre en toute subtilité, il approcha du bureau de son compagne de classe et posa la main dessus en douceur. Son sourire le plus gaie ressortit et une subtile rougeur sur les joues naquit. D’une voix un peu basse, il se lança.

- Je me souviens de toi quand on était des gamins. On n’a jamais eu la chance de se parler et j’en suis profondément navré.

Sa tête pencha pour approcher l’oreille de Camille. Il ne voulait pas que quiconque entende ce qui s’en suivit.

- Je regrette pour ce qui s’est passé, ces brimades. Si tu n’avais pas soudainement quitté vers un autre établissement…je serais devenu ton ami bien plus tôt. On se ressemble plus que tu le crois.

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Les contrées du Chaos / Soeur de foudre à en devenir (ft Les Amazones)

« le: lundi 17 octobre 2016, 02:19:12 »

De sa première aventure dans des ruines d’une cité perdue une jeune rousse se découvrit un intérêt pour l’aventure. Jadis qu’un fantasme de débutante inconsciente des embûches parsemées sur le chemin de sa jeune existence, elle fut définitivement à bord pour le long périple de sa vie. La découverte de secrets, les dangers que l’on pouvait enfin combattre avec talent pour le combat et capacité surnaturelle, son cœur battit fort à chaque instant de son expédition avec une partenaire du nom de Silke. Cette femme était une amazone avec qui elle avait partagé de longs moments, professionnels et intimes. En fait, cette rencontre lui aura permis de remplir un second désir plus personnel. La légende des amazones apprise sur Terre la fascine depuis des années. Trouver une représentante de cette culture de la femme forte et indépendante fut un point tournant. Quand bien même une différence subtile avec la légende terrienne, la jeune rouquine voulait en savoir davantage et se rapprocher de ces êtres fascinants.

C’était peu de temps après la fin de son exploration des ruines de Gilead. Lors de leur séparation, demanda à sa nouvelle amie où trouver sa communauté de femmes indépendantes, l’Horde des Amazones. Elle apprit leur nature nomade, les déplacements entre les diverses pâturages faisant d’elles un groupuscule difficile à attaquer. Mais Lie avait une chance de les trouver en suivant les traces de Silke dans le sens opposé. Bref, après des indications modestes sur les lieux privilégiés de l’Horde, elle tira sa révérence à sa compagne d’un doux baiser et suivit la voie vers sa prochaine destination. Sortir vivante et sans blessure sérieuse des ruines lui donna la confiance pour retrouver la silencieuse solitude. Rien que la jeune demoiselle et sa conscience. Suivant les indices de Silke, elle traversa la forêt et se dirigea vers les plaines, des terres sauvages où il y avait gibier à chasser. Les endroits avec de l’eau surtout restait essentiel. Comme chercher une aiguille dans une botte de foin, il lui fallait une patience bien trempée et une méthodologie de recherche affutée telle une lame tranchante.

Sans cheval ni moyen de transport, la route prendrait des jours et une dépense d’énergie importante. Lie n’avait pas le luxe de prendre son temps alors que ce qu’elle cherche peut repartir aussitôt ni vu ni connu. Alors elle déploya une technique d’Esper adapté à cette course contre la montre. Son contrôle de la foudre requiert un savoir et de la maîtrise. Cumuler l’énergie  dans ses pieds et les relâcher déploya une force capable de la propulser dans les airs du moment que le rythme des décharges furent constante. Chaque relâchement provoquait un son de tonnerre audible sur quelques kilomètres. Ainsi elle survola la mer de forêt tout comme de savane. Ne voyant rien au niveau de la même savane, elle bifurqua sur sa gauche et retourna dans un secteur plus au sud de la forêt, portant l’exploration dans un autre secteur.

Lie traversa une grande distance pendant ces deux derniers jours. Une pour marcher normalement et une autre pour appliquer sa technique de déplacement. D’une autre impulsion elle se dirigea dans un coin plus déboisé que les autres. D’un dernier son de tonnerre, l’impulsion finale la fit atterrir en sureté contre le sol. Le terrible son d’un orage inexistant prit fin. La rousse s’adossa contre un arbre et prit place contre sa souche pour y reprendre son souffle et des forces. Ainsi ses oreilles allaient se rétablir de la tonalité de ses impulsions. Un sifflement intense obstruait son ouïe, difficile pour elle d’entendre quiconque approcher.

- Hmm…où est la Horde ? Je ne dois pas oublier de leur parler de Silke. J’espère qu’elles vont me croire.

Parler toute seule lui permettait de surveiller son rétablissement auditif. Mais dans la possibilité faible qu’on la découvre de par son arrivée peu discrète, elle leur donnerait une raison pour sa présence sur ces terres. Lie se redressa avec un peu de faiblesse mais sa force reviendrait sous peu.

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Dictature d'Ashnard / Un cadeau pour une princesse Poney (pv Akemi)

« le: mercredi 12 octobre 2016, 21:00:40 »

Lie aimait l’aventure. On lui avait mis en garde du danger des terres hostiles sur Terra et à travers les contrés de l’Empire d’Ashnard. Alors elle s’était pratiquée à la vie rustique à l’extérieur avec le peu de ressources humaines ou autres à sa disposition avec le talent de la chasse et de son pouvoir pour obtenir son alimentation. Car tôt ou tard, elle se savait vulnérable devant les assauts plus ou moins subtils de ceux voulant revendre des femmes au plus offrant. La jeune rousse se retrouva à se croire capable de vaincre et conquérir cet ennemi dangereux. Un seul choc sérieux était  capable de paralyser les brutes les plus endurcies. C’était sa croyance jusqu’à frôler et entrer quelque peu les frontières de l’Empire. Les landes dévastées étaient un terrain de jeu pour bien des monstres et formes de vie hostile. Elle ne voulait que voir un aperçu de cette faction jugée nuisible et menaçante avant de repartir.

La situation prit une tournure positive tout comme désastreuse. La bonne nouvelle a été de trouver une cargaison d’esclaves sur sa route. La rousse au pouvoir de foudre ne fut aucunement hésitante. Pour sauver les demoiselles elle engagea un combat sur la troupe d’hommes avide de violence. Elle n’était pas brutale ni impitoyable comme les barbares de ce monde, sauf que répondre par la force était parfois nécessaire. Capable d’esquiver et de décharger des tirs de foudre de son index comme un pistolet, sa prudence égalait son désir de vaincre. Lie frappa ensuite un homme dans le ventre d’un poing gorgé de foudre puis l’envoya valser de son coup de jambe, la décharge se répandant contre les acolytes frôlant le corps. Aucun n’ayant des pouvoirs particulier, l’aventurière libéra les esclaves de leur captivité. Cette fin de journée se termina sur une bonne note puisqu’elle put les diriger vers le village le plus proche avec pour consigne de contacter Caelestis le plus rapidement possible.

Toutefois, avec les bonnes actions vinrent aussi la malchance. Quand la nuit tomba, Lie alla se reposer à quelques mètres de la caravane laissée à l’abandon. Si jamais des inconnus passaient dans les parages, peut-être que sa seule présence les empêcherait de poursuivre les autres demoiselles sans moyen de se défendre. Car en temps normal, jamais elle aurait l’idée de prendre un tel risque. Elle choisit de passer la nuit éveillée. Son ouïe attentif, elle attendit, resta aux aguets. Mais un son douteux après, une fléchette venant de la noirceur la poussa au sommeil complet. L’effet du poison fut rapide. À la fin, quelqu’un parvint à la prendre et à l’emmener dans l’Empire.

Elle sentit son esprit très vague. Voulant rester dans le sommeil aussi longtemps possible, elle préféra rêver de sa vie de liberté plutôt que de se réveiller et comprendre la gravité du problème dans laquelle elle fut embarquée. Pourtant, son corps bien reposé finit par s’éveiller. Lie se crispa et tremble de colère et de stress. Elle voyait les barreaux et penche la tête vers le bas pour ne plus les regarder. Assise en tailleur, elle hoqueta des sons de chagrin, se demandant si ses pouvoirs étaient annulés ou pas. Où se trouvait la rousse ? Qui allait-elle rencontrer ? Réfléchir fut bien difficile quand un tel désastre arrivait dans sa vie. Au moins, la pièce semblait propre, avec une bonne odeur ambiante, loin d’une boutique d’esclaves miteux et effrayant.

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Les landes dévastées / Contact avec créature gluante (ft Utsuho)

« le: lundi 05 septembre 2016, 20:39:58 »

Les landes dévastées étaient un exemple de ce que le fléau de la guerre et du mal offraient de terrible. La vie n’y existait pas sauf dans sa forme totalement impitoyable. Si les races vivaient dans les villes et les contrées riches en terre fertile et forêts luxuriantes, les monstres sans conscience se trouvaient là sur ces landes. Aucune personne sans préparation ne venait s’y aventure sauf pour y trouver son chemin vers Ashnard, pays de dictature et d’esclavagisme. Toutefois, pour ceux et celles capables de se battre, ce lieu de misère offrait une opportunité sans pareille. On s’entraînait avec des mannequins ou en tapant des objets inanimés mais seulement pour la pratique des coups. Ici, c’était un terrain d’expérimentation idéale pour les capacités et les pouvoirs les plus dangereux du monde. On ne devenait pas plus fort sans développer dons et techniques.

Lie osa s’aventurer dans ces terres. Moins douloureux pour la conscience était de tabasser des créatures sorties tout droit d’un cauchemar. Une panoplie de ces êtres lui servis d’entraînement. Comme dans un tes de survie, elle s’aventura bien en alerte sur la terre asséchée et les collines offrant vue morbide sur le paysage. Elle contourna les obstacles les plus susceptibles pour la faire trébucher ou blesser bêtement là où aucun secours ne viendrait. Elle était seule, très seule. Sans sa vie sur l’archipel Celkhane, son séjour dans les landes serait comme une sentence infernale. Sauf qu’elle savait être là pour devenir plus forte et mieux servir plus tard, si jamais on voulait la ramener en esclavage. Alors elle se battit comme une furie. Elle enchaîna décharge après décharge et joua sur la transformation de ses attaques pour des effets différents à retardement. Ces monstres se faisaient griller jusqu’à l’os et devenaient des carcasses calcinées que Lie refusait de manger, même si les créatures étaient comestibles et pas brûlées. Mais la faim commençait à la gagner ainsi que la fatigue.

Elle se trouva après quelques minutes de marche une grotte bien établie à flanc de colline. L’entrée s’ouvrait sur un lieu sombre, trop sombre. Lie se trouva une branche qu’elle alluma avec des chocs électriques sur son sommet. Le déclin du soleil l’empêcha de voir mais avec cette torche éphémère elle ne voulait que s’assurer que les lieux soient tranquilles. Plus elle avança et plus la grotte fut grande et descendit doucement plus bas. Sur une surface plate elle installa un feu de camp et sortit sa nourriture qu’elle avala avant de s’allonger pour son sommeil. Elle se précipitait pour être en forme au petit matin et reparti sur ses propres pas pour laisser les landes derrière.

Lie s’endormit et commença à rêver de belles choses. Sa tutrice lui vient à l’esprit et rêva de leurs ébats. C’était tout nouveau de revoir les scènes sensuelles. Son corps remua sur les cotés, les cuisses serrées et se frottant. Elle poussa alors des soupirs de bien-être alors que sa solitude prendrait subitement, sans être consciente.

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Royaume Terranide / Liaison entre races (PV)

« le: mardi 30 août 2016, 19:06:57 »

Ce monde avait connu son lot de tourments et de tragiques incidents. À l’échelle dy pays comme à celle d’une simple personne, l’expérience forge le caractère. Mais elle forge aussi les pires aspects d’un être de conscience. Préjugé, mépris, méfiance, colère, c’était trop facile de patauger dans ces traits négatifs et permettre à la peur et la guerre de se répandre. Ashnard misait là-dessus dans sa campagne contre tout Terra à moins de posséder suffisamment d’esclaves pour assouvir une soif de violence non-naturel. De tous les peuples de ce monde, ceux des clans Terranides furent les plus grandes victimes de discrimination. Il n’y avait aucune raison de vouloir les traquer en petit groupe ou en solitaire pour les revendre en esclavage. L’apparence ne serait jamais une excuse pour les traiter de la sorte. Lie fut elle-même captive pour une brève période de temps et cela fut suffisant pour se ranger en faveur de leurs libertés.

Son pèlerinage d’aventurière la conduisit alors au Nord. Là où quelque part dans les terres dangereuses de leur nation, se trouvait les peuples humanoïdes partageant les traits de mammifères comme de poissons ou de reptiles. Lie n’était qu’une humaine avec des pouvoirs de foudre. Elle n’avait aucune chance de pardonner sa race entière pour tous ces kidnappings qui se font depuis bien avant sa naissance. Pourtant, elle voulait entrer dans leur territoire et sympathiser avec eux, les découvrir. Une quête personnelle la motivait à le faire, supérieure à la simpliste solidarité entre individus anti-esclavage. Il y avait bien une chose pour laquelle elle souhaitait pardonner en fin de compte. Avant tout, il fallait faire le premier pas et se rapprocher kilomètre après kilomètre des bordures des terres nordiques.

Heureusement elle choisit le bon moment pour venir. Le début de printemps qui offrait un sursis au voyageur de l’extérieur là où quelques semaines plus tôt le froid tuait les moins préparés. La rousse portait une cape blanche qui lui recouvre le corps, bloquant la froideur du vent sur sa peau lisse et sans fourrure. Bien évidemment, elle se sentit très seule. La plaine à peine libéré de son drap de neige n’offrait qu’une timide herbe verte à perte de vue. Voilà déjà un premier obstacle pour tout ennemi des Terranides que de devoir faire autant de marche pour ne rien trouver où se laisser exposer aux intempéries. Tout sauf une scélérate, Lie continua à chercher des signes de vie. Les premiers signes de fumée au loin lui indiquèrent alors la direction vers un camp de nomades. Ils étaient là, ces gens aux attributs animaliers. L’humaine n’ose pas entrer dans le camp immédiatement. Il lui semblait mal placé d’entrer dans leur petite communauté sans permission. Alors elle attendit et essaya de se montrer amical et surtout de ne rien caché, révélant son corps avec sa cape ouverte.

- Je ne veux aucun mal. Je suis seule et je cherche à trouver une cité où me réfugier.

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One Shot / L'esper et la druide [PV]

« le: samedi 27 août 2016, 21:21:58 »

L’existence commençait avec la nature. Sans la vie végétale il n’y aurait pas de d’êtres vivants. Marcher au sein de cette nature était comme un retour aux sources et se connecter avec la genèse de tout être vivant. Son approche scientifique des choses ne changea pas au respect qui était due à la luxuriante forêt présentée à la vue de Lie. Elle avait grandi dans des environnements bien loin du bois, de la mousse et de l’odeur de la végétation. Vivre parmi les villes et la technologie procurait un tout autre type de confort. Elle vivait dans son monde comme bien des jeunes filles avant que les circonstances changèrent. La nature artificielle de la ville était trop sensible à l’Esper de foudre dont le pouvoir risquait pleins d’incidents et d’ennuis pour bon nombre de concitoyens. Alors il y eut cette transition où elle sentit abandonnée par le plus grand nombre. Avec ou sans parents attentionnés, c’était de même dans sa tête à l’époque.

Aussi traumatisant que fut son introduction à Terra, son recueillement parmi une société céleste complètement féminine lui donna le juste équilibre. C’était le monde où y grandir aurait offert davantage d’opportunités. Lie aurait été moins gênée surtout par une présentation moins subite de tant de créatures humanoïdes gentilles. Libre de par son passage à femme adulte, elle retourna sur la terre ferme. Elle retourna dans la nature dans laquelle elle n’était pas habituée d’y poser les pieds. L’odeur des feuilles et la brise fraîche effleurant sa peau dans un climat moins sec qu’à l’extérieur offrait une sensation de tremper sans l’être. Comme si les gouttes matinales s’invitaient sur sa peau. La rousse posa les mains sur l’écorce des arbres, les plantes d’une taille de presque sa taille, écouta le son de la forêt. Tous les sens offerts elle les étudia avec prudence et une réflexion bien mathématique. Mais que faire de tout cela ? Il n’y avait que le chemin verdâtre et encore plus d’arbres devant soi avec assez d’espace pour se déplacer entre eux.

Les êtres qui vivaient dans la forêt étaient bien présents. Des oiseaux et insectes jusqu’au quadrupèdes adaptés aux ressources nourriciers de leur habitat, aucun inconfort ne se ressentait entre eux et l’intruse. Elle les laissa à leur besogne en continuant son chemin. C’était cela la vie avant les maisons de briques ou de métal. Du moins elle voulait le croire. Puis un rugissement assourdissant fit peur aux animaux qui prirent leur fuite. On aurait dit un prédateur en quête d’une proie, l’aspect le plus triste de la vie. La chaîne alimentaire était immuable. Lie était au-dessus de cette créature anonyme. Son rôle fut de la trouver et le combattre. Alors elle prit son élan pour traverser encore de nombreux mètres dans la mer d’arbres. Quand elle fut sur place, elle trouva ce gros tigre à dent de sabres avec une femme dans le collimateur. Oui, une autre humaine était présente dans l’immensité de la forêt.

- Je vais vous aider, mademoiselle !

Lie ouvrit la main et pointa ses doigts vers le tigre. Après toutes ces années, elle pouvait se servir de son don et tester ses limites en combat réel. Pas sans risques, et toutefois confiante. Ses doigts déchargèrent des éclairs à flux continu sur le do du tigre pris sous le choc de l’attaque. Sa peau fut solide et il se retourne très en colère. Lie employa une technique d’orbe de foudre pour frapper une patte et lui faire perdre son élan et équilibre. Évitant des coups mortels de la sorte, elle compta l’affaiblir  et lui porter un coup décisif. Ils tournèrent en rond. Le tigre tenta de frapper mais recula sous les sons menaçants des éclairs qui éclatent entre les doigts de l’humaine. Il utilisa alors sa vitesse pour surprendre la rousse. Elle sentit les griffes sur sa peau et dut réagir au quart de tour. Elle employa se deux mains pour un rayon de foudre qui grilla le système nerveux de la bête qui s’écroule. Mais le mal fait, Lie roula sur le sol avec des marques de griffures profondes sur le côté gauche de son corps. Lie trembla de douleur et gémit avec une voix force.

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Les contrées du Chaos / Séjour au paradis de la luxure (ft Néthi)

« le: mardi 16 août 2016, 20:05:51 »

Que ce soit son monde d’origine ou Terra, l’existence tirait toujours entre la paix et la guerre. Beaucoup de cités sont tombées sous le joug d’un tyran ou d’un empire puissant en soif de conquête. La vie de bien des gens non-humains comme humains n’avaient rien de glorieux ni d’intérêt à raconter. Quand une ville tombait, on l’oubliait ou on s’en souvenait par le bouche à oreille. Éventuellement, le principe faisait que la réalité devenait l’équivalent d’une fiction, même d’une légende pour celles avec une grande notoriété. Lie Matoï avait vu pas mal de ruines, les vestiges de civilisation ne méritant pas de disparaître. Impuissante, la vision des débris et des morceaux de bâtiments restaient le dernier testament que la jeune rousse peut conserver dans son esprit. C’était malheureux et aussi un privilège de voir ce genre de spectacle silencieux et retenir des leçons pour soi-même. Ses pouvoirs par exemple, qu’elle doit utiliser seulement à bonne escient pour le restant de ses jours. Surtout que la foudre n’a rien de défensif, uniquement pour l’attaque ou une ressource d’énergie pour les mondes de technologie.

Ce qu’elle devait en faire maintenant ? Lie eut une idée dont l’origine vient de ce même bouche à oreille lors d’une halte à une auberge. Une conversation tournant comme ça sur la sexualité avec un homme de passage tourna vers la révélation qu’une cité resplendissante se cachait à quelques kilomètres loin dans une vallée, une forêt, puis avec une grotte comme point d’accès. La voyageuse écouta et fut plus qu’intriguée par les commentaires positifs de cet homme dont une grande satisfaction se lisait sur son visage rafraîchi par son séjour là-bas. Toutes races et sexualité étaient la bienvenue, aucune discrimination, comme pour Caelestis, à l’exception que des messieurs habitaient les lieux. Lie sentait la confiance grandir après sa discussion avec celui qui reparti sur son chemin. L’Esper fut alors de nouveau seule, mais avec cette ville de Haven à découvrir.

Comme on lui disait, il fallut traverser forêt et vallée et du temps pour rejoindre la grotte. La quiétude de la forêt et la beauté du parcours ravie la demoiselle qui aime admirer la vue et s’imprégner de l’atmosphère pour ressourcer énergie et détermination à reprendre le pas vers un paradis d’exception. Puis quand la baie se présenta de l’autre côté de la grotte, Lie retenue son souffle en admiration. Des pics et des archipels reliés ensembles formaient la cité avec son architecture vibrante, luxueuse. La baie servit de base à la construction des infrastructures pour en arriver à ses résidences et bâtisses perchées sur des montagnes La jeune demoiselle peinait à s’approcher de l’entrée de la ville tellement il y avait pour des minutes ou même des heures à observer la panoramique de Haven. Elle voyait alors la tour d’ivoire où l’attention se portait à tous voyageurs venant pour la première fois. Descendre le chemin du regard menait vers la plage et le temple de Lust. Ah oui, la déesse qui permit la création de cet état neutre et libre. Il serait bien de lui montrer son respect durant son séjour.

Car Lie ne comptait pas rester que quelques heures et repartir à la manière d’un voleur. Loin de là, il lui fallait des jours ou un bon mois pour se faire une idée de la ville et expérimenter ce qui fallait. Toutefois, il  y avait un garde sur sa route. Ce représentant de Haven était au poste et recevait les arrivants pour expliquer la règle principale. Il fallait offrir un tribut ou un cadeau pour payer son entrée et le séjour. Heureusement de nombreuses possibilités s’offraient même à l’exploratrice sans trop d’argent restant dans sa bourse. Elle proposa d’offrir ses services, prendre un travail de façon volontaire. L’homme, un mercenaire au service de la famille royale, lui sourit et lui annonça que Lie avait beaucoup de chance : on cherchait une nouvelle domestique pour la résidence Krauf. Rien qu’en voyant l’imposant manoir situé sur un pic à la vue de tous les regards, elle comprit tomber sur un emploi chez les maîtres de la cité, si on pouvait les qualifier de la sorte. Elle ne considéra pas les autres emplois possibles et accepta d’y aller, sachant avoir de l’expérience pour le ménage. Mais bon, une maison modeste n’avait rien à voir à un immense manoir. Il fallait bosser et se plier à la rigueur de ce qu’on lui demande d’accomplir.

Il fallait noter aussi que les habitants avaient une pudeur quasi inexistante. Lie fut sous le choc de voir autant de personnes avec leurs accessoires naturels à l’air libre ou recouverts que de pagnes. Même la vue des hommes ne l’effraya pas, ironique. Dans une société libre et ouvert à la sexualité, il y avait peu à craindre et rien à cacher. On l’invita même à faire de même en portant un pagne rouge cramoisie. Elle eut beaucoup d’hésitation jusqu’à ce qu’un peu d’encouragement de la part de civils eut raison de la rouquine qui finit par se révéler, une scène bien acceptée. Elle les remercia pour leur accueil « spéciale ». Par la suite elle comprit alors que la déesse Lust avait une influence supérieure à tout ce que la demoiselle espéra. Le corps était une belle chose et l’amour  charnel n’avait aucune limite.

Puis elle se retrouva au manoir. Aujourd’hui il y régnait un climat tropical très agréable. Les nombreuses fontaines de la résidence crachaient l’eau qui avec le vent quelques gouttelettes se posèrent sur sa peau pâle. Lie entra avec son guide dans un environnement riche et luxueux. Comment faire pour ne pas s’y perdre ? De longs jours d’exploration ? On lui annonça que son travail sera d’être la domestique non pas de la princesse mais bien d’au moins d’une de ses alliées. C’était la jeune demoiselle qui deviendrait Archimage un jour. Lie fut honorée de l’entendre et se présenta en toute légèreté là où se trouvait la chambre de celle qu’on nomme Néthi. Elle croisa son regard et aussitôt une attraction la cloua sur place, ne pouvant que faire une courbette polie comme le ferait une maid.

- Je viens travailler en échange d’un séjour sur Haven. On m’a parlé en bien de cette cité et je vous avoue être…secouée par l’atmosphère libertine. Vous savez comment surprendre vos visiteurs, si je peux dire. C'est monsieur Maxwell qui m'a proposé de venir...et me voilà.

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Vous nous quittez déjà ? / Vacances pour Août

« le: mardi 26 juillet 2016, 20:50:05 »

Donc voilà, je serai absente à quelques reprises ces prochains temps. Ça se passera comme suit:

- Camping du 29 au 31 juillet (sauf si le temps devient pluvieux). Retour dimanche soir.

- Absence du 5 au 7 Août pour l'Otakuthon, convention d'Animes de Montréal. Retour le dimanche soir.

- Une semaine de vacance en famille en milieu Août dont la date reste à déterminer.

Bref, je ne serai pas là pour les deux prochaines fin de semaine. Voilà ^__^

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Territoire de Tekhos / Bitch, Dog and Spy (pv White/rose)

« le: mardi 26 juillet 2016, 05:55:57 »

Tout emploi n’était pas forcément le plus plaisant à accomplir. Libre dans le monde, Lie se pensait capable de repousser les plus indésirables et ingrats boulots offerts aux mercenaires et aventuriers désespérés pour de l’argent. C’était une question de morale. Qui était prêt à se courber l’échine pour gagner sa vie et manger son repas journalier ? La rousse ne le voulait pas. Elle se considérait capable de rester sur ses positions quoi qu’il advienne. Une autre marque de naïveté. Ce qui la blesse vraiment était son hypocrisie. Avoir de l’argent dans sa bourse ou pas était une différence plus sérieuse que l’on puisse se l’imaginer. Ce jour arrivé, elle se sentirait tenté de travailler à tout prix. Après tout, pas question de repartir vers son archipel céleste dans l’échec ou juste parce qu’elle ne voulait plus continuer son voyage.

Elle fut prise de frustration alors que sa route l’emmena vers le territoire de Tekhos. Ce lieu de neutralité entre le pays des démons et celui de l’empire de Nexus avait adopté la technologie la plus futuriste possible. Sa capitale était le centre névralgique d’entreprises et corporations mettant au jour de nouveaux gadgets ou produits aux propriétés dépassant l’entendement de la jeune rousse. Entrer dans cette métropole était comme se retrouver à Tokyo sur la Terre : on se sent comme dans une fourmilière et prise d’anxiété à l’idée de se faire regarder et suivre par un étranger. Très vite elle se réfugia dans un bar qu’elle reconnut comme un lieu d’embauche pour du travail. Les offres ne convenaient pas au style de l’aventurière. Elle résista à l’envie de tenter un seul d’entre eux. À sa table, elle prit une consommation jusqu’à se faire aborder par un homme élégant et bien habillé. Il vint faire son tour pour trouver une candidate de choix pour son boulot offert seulement de manière oral, en privé. Lie voulut bien l’écouter pour ensuite le fixer avec un dégoût automatique. On voulait la faire passer pour une esclave, infiltrée un manoir et obtenir des informations sur deux femmes spéciales, des esclaves de Geoslave. Bref, de l’espionnage industriel auquel s’attendre venant d’un homme d’affaire. Lie méprisait ce projet sur le coup. Même en prétendant jour le rôle, c’était le pire défi que l’on puisse lui faire. Elle avait failli l’être et jamais elle comptait le devenir. Toutefois, cet homme lui proposa l’idée de sauver les deux soeurs, de les convaincre à fuir le manoir où elles se trouvaient. On la prit par les émotions, par son amour et respect des militaires Celkhanes. Elle se cacha dans ses bons sentiments pour alors accepter avec un ton précipité.

Le plan consistait à servir de compagne pour les esclaves de celle qui se nomme Mélinda Warren. En échange, l’homme d’affaire parviendrait à faire sortir la maîtresse du manoir à l’extérieur. 24 heures ou plus, le temps exact fut incertain puisqu’il ne fallait pas se montrer suspect. D’ici là, Lie pourrait obtenir les informations et les convaincre de repartir. Le plan fut en place. Le jour où l’invitation fut acceptée, elle fut transportée au manoir par le même homme, habillée en tenue légère. C’était une vaste résidence où s’y retrouver demandait quelques jours d’adaptation. Mais dans rôle, impossible d’aller partout. On la dirigea donc vers la chambre de White et Rose, les fameuses jumelles responsables de sa présence en ce lieu dans un titre qui lui déplaisait à en avoir des hauts le cœur. La porte fermée derrière elle signala son isolement avec les deux demoiselles qui de suite frappa l’esprit de la rousse. De suite elle fut étonnée par les charmes naturels de celles ayant son âge et par leurs piercings qui se démarquent.

- C’est vous White et Rose ? Enchantée. J’aurai à vous parler toutes les deux, sur des détails importants.