Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Ephemeraë Mayfly

Pages: [1]
1
One Shot / For no one can give you courage, in a world of compromise {Pv}
« le: mardi 05 avril 2016, 17:52:27 »
Adventures through dreams
Full of strange warning signs
Epiphanies of cherry trees
There's endless things to find
As this mysterious melody plays in me in my mind

Lentement, très lentement, un soleil embrumé se levait. La ville s'offrait au regard d'une étrange silhouette, créature paumée sur les toits de cette ville aux allures de Capitale Américaine. Posée sur un Building de verre, le menton entre les mains, Mars fixait le levé du jour, curieuse, découvrant les premières lumières sur les formes endormies de Plutar, une de ces nombreuses villes nées en quelques jours, sorties du ventre brûlant de la terre par la force de la science et des innovations humaines. La jeune femme releva finalement le nez quand le soleil fut totalement levé, faisant lentement claquer sa langue à son palet. Elle descendit rapidement les escaliers, pour entrer dans le bâtiment. Malgré une apparence de bureaux, l'immeuble de verre et d'acier était un fameux club, The Sailor's Paradise. Le Sailor, une sorte de club et bar de jour, où l'ambiance ne refroidissait jamais, où les strip-teaseuse n'arrêtaient jamais de danser, où les consommations coulaient, coulaient toujours. Elle aimait l'ambiance de cet endroit, glauque et lourde, luxuriante et brûlante. Elle glissa sa langue sur ses lèvres alors qu'elle se déshabillait pour enfiler ses habits personnels. Elle avait une joue un peu rougie par un coup qu'elle avait du prendre pendant une bagarre dans un coin sombre dans le club.

Âgée de 22 ans, mineure quand elle avait été embauchée au Sailor, elle était serveuse et parfois bar-maid. Naturellement violente et provocante, d'une méchanceté aussi étonnante que contraire à son besoin de justice, Mars était une pitbull à la gueule d'ange. Si on entendait éclater une bagarre dans le club, on était certain d'y retrouver Mars à regarder la scène avec un sourire, pariant sur un échec ou sur une réussite. C'était un de ses péchés mignons, elle aimait parier sur tout, sur n'importe quoi. Boissons, argent, infos, corps, jeux ... Une fois, elle avait finit par parier sur la capacité de la tabasser. Simplement. Et elle avait gagné. Il l'avait tabassé à la sortie du club. Ils avaient finit ensemble. Mars avait des soucis avec ce genre de relations. Elle avait été attirée par la douleur. Parfois, elle entendait dire qu'elle n'était qu'une enfant gâtée... Non. Une enfant qui n'avait pas su comment grandir. Voilà ce qu'elle était. On ne lui avait rien dit, on l'avait foutu dans l'âge adulte sans l'aider et elle s'était raccrochée au sexe et a la douleur. Une vraie passion pour la douleur, une obsession pour la souffrance. Elle était masochiste. La vraie douleur, les cris d'extases mêlés très étroitement à des cris de panique et de douleur, de souffrance totale. Mars était extrême, elle était de celle qui seraient capables de s'étrangler totalement durant l'amour pour ressentir le frisson de la mort en même temps que l'orgasme. Elle avait été prise sous l'aile d'une jeune strip-teaseuse dans le club, après avoir payé un lourd prix pour des menaces à la sortie de la boite. Le tribu ? Une jambe jusqu'au genou. La blessure s'était rapidement infectée, et  sa jambe avait dû être amputée et remplacée par une superbe jambe en acier technologiquement très avancée, tatouée, avec une sorte de défense intégrée. Elle avait un flux électrique, comme un taser, provoqué par le dynamisme de la marche. Après tout, elle se rappelait encore de ce film où une mère maquerelle portait une sorte de fusil intégré à sa fausse jambe.

Elle trouvait ça classe. Mars était fatale dans son genre. Pour elle même et pour les autres. Son corps d'ailleurs valait le coup d'oeil. Elle finit de se déshabiller, regardant son corps dans le miroir. Elle finit par enfiler son short, et un large sweat au dessus de son corset en dentelle. Tatouée visiblement, c’était sous les vêtements que ça devenait vraiment intéressant. Musclée, le corps fuselé, elle était déjà totalement bonnasse avec un cul à se damner... Tatoué. Des fesses rondes et fermes a souhait, bien en harmonie avec ce corps parfaitement sculpté, avec ses tatouages colorés, violents, qui étaient encrés sur la peau de son cul. Une œuvre d'art, ses fesses étant tatouées, et son dos... Il avait été percé comme un corset et elle y avait fait glisser un ruban, qu'elle pouvait changer selon son humeur. Une sorte de poupée en porcelaine humaine. Sur le devant, ses seins étaient lourds, percés par des petites barres d'acier classiques avec des petites boules au bout. Son bas ventre était la continuité du tatouage de ses fesses et de ses reins, son intimité glabre et ses jambes nues de tatouage. Cette femme était sublime pour peu qu'on aime un peu... L'extrême. Elle attrapa un petit sac à dos, et une cigarette au bec, une bière dans la main, elle sortit doucement de l'établissement pour se poster devant l'entrée. Il devait être..  7h du matin. Elle attendait patiemment qu'un des clients sortent.
 
But there could be rainbows
And pots of gold
Or maybe just roach infested ruins of old
There could be sunshine
Endless treasures to hold
Or maybe just rickety old furniture
Covered in sticky sticky mold

Enfin patiemment ... Elle jeta sa bière dans la vitre d'un HLM de luxe, sachant pertinemment que le verre des baies vitrées ne flancherait pas puisque c'était un de ces nouveaux matériaux réputés pour être incassables. Elle glissa sa main dans la poche centrale de son sweat, en soufflant en hauteur. Bon sang, il ne comptait pas sortir une bonne fois pour toute ?! Elle entendit le pas trainant d'un déchet alcoolisé qui s'était fait jeté du club par la sortie des employés, derrière elle, et se tourna pour faire face au jeune homme. Pas en bon état, le mec. "Hé, connard, file moi du feu." Elle esquissa un sourire alors qu'elle relevait légèrement la capuche de son sweat, en le fixant. Il ouvrit de grands yeux, puis une grande bouche, comme s'il humait l'air en essayant de respirer. Le cerveau ralentit par l'alcool ingéré à trop grande échelle, il ne réagit finalement pas et eut un hoquet en se penchant en avant, ses yeux se plissant. Dans cet état lamentable, seuls les instincts ressortaient ... "Tu veux quoi ? M'chauffer ? J'prefere que tu m'brules au fer blanc, j'aime quand ça marque. Tu sais, genre des initiales qui brûlent la peau." Elle lui dit un fuck majestueux et vint le pousser contre le mur alors qu'il tentait vaguement de la peloter, ce qui lui tira un rire. Elle attrapa le briquet de l'inconnu, et le relacha, le laissant sombrer sur le bitume froid. " - Déchet de merde ..." Siffla-t-elle.

Elle se rassit sur ses talons, crapotant une nouvelle cigarette. La silhouette sortit enfin de l'établissement ce qui tira un sourire à la jeune femme. Il était louche. Ok, tout le monde était louche dans cette putain de ville de dégénérés, mais lui encore plus que les autres. Mars avait le nez pour ça, c'était dans sa nature d'attirer les mecs louches, et d'être attirée par eux. Au moins, elle était honnête avec elle-même, elle avait un sacré instinct de merde et un karma de pute. Elle le trouvait assez louche pour lui dédier sa prochaine journée de super-héroïne. C'était un peu con, elle avait la plupart des horaires de nuit et devait combattre le crime de jour. Les cheveux attachés, elle portait une capuche pour cacher son identité. Son sweat noir avec des toiles d'araignées était devenu sa marque de fabrique, pour certains crimes mineurs qu'elle avait su arrêter. Mars aimait ce passe-temps auquel elle dédiait ses journées, son énergie et son argent. Le super-héroïsme. C'était tout une manière de vivre ! C'était ... Protéger la veuve et l'orphelin. Bon, la plupart du temps, l'activité justicière de Mars se réduisait à un cassage de nez de voleur de sac à main, mais même comme ça, elle était heureuse. Sauf qu'elle sentait qu'elle avait fleuré un gros poisson, avec celui-là. Il puait le mal à dix kilomètres à la ronde. Ou alors il était juste putain de séduisant. A choisir, elle n'avait pas encore décidé.

Elle le suivait de loin, la cigarette toujours pendue à sa lèvre alors qu'elle pianotait sur son téléphone pour se donner une contenance. Une si belle contenance qu'elle entra brutalement dans ce qui ressemblait à un torse. Oh. Elle releva son nez, l'air de rien, alors qu'un long frisson la parcourait. C'était un dos. Ou un torse. Un truc encore non-identifié. Elle recula d'un pas. Un torse, au final. Elle n'entrouvrit même pas les lèvres, le fixant droit dans les yeux comme pour lui demander des explications. Il faudrait qu'elle pense à continuer sa route, cela dit... Ca devenait suspect. " Humpf ..." Elle finit par remarquer qu'elle y avait perdu sa cigarette et en sortit une nouvelle en faisant claquer la pierre du briquet dans un mouvement nerveux. Niveau filature, elle était vraiment pas douée. Faudrait clairement qu'elle réessaie ... Elle disparut dans une rue, sans essayer autre chose pour cette journée.

C'est quelques jours plus tard que Mars arriva à le suivre sans se faire repérer comme la première des idiotes. Pas mal fière, elle finit par entrer dans le bâtiment, une sorte d'immeuble tout à fait banal. Elle laissa tomba sa capuche sur ses épaules, tâtonnant dans le noir en glissant contre le mur. Il y avait une sorte de ... Lumière. Chaude et ocre. Elle avança doucement vers la source lumineuse et sentit son pied se prendre dans quelque chose, ou quelqu'un, ou encore une chose non-identifiée et se sentit tomber en avant, brutalement ... Longuement. Très longuement. Tombant en avant, elle se rattrapa brutalement à quelque chose, avant de se fracasser le cul contre une surface froid. " - Putain de bordel !" Elle hoqueta doucement, sous le choc, alors qu'elle réouvrait les yeux ... Ow. Ow, ow, ow. C'était quoi, ça ?! Elle avait devant elle... Des femmes. Nues ou frêlement habillées, dans des positions équivoques. C'était un peu étonnant, comme première vision. Elle recula, cherchant de nouveau la lumière ocre pour repartir par là où elle venait d'arriver, pas vraiment conquise par cette image. Elle fronça les sourcils. Pourquoi ces nanas ressemblaient plus que parfaitement à toutes les femmes portées disparues depuis quelques semaines ? Elle s'était penchée sur le sujet pendant une dizaine de jours avant d'abandonner. C'était en dessus de ses capacités.

Mais du coup, elles étaient là. Genre ... Là. Là. Ok... Elles étaient là. Elle avait du mal à réagir, le souffle un peu étouffé. " - Vous allez ... Bien ?" La question paraissait totalement conne, dans cette situation précise mais c'était tout ce qui lui était venue à l'esprit. Elle avait un peu du mal à capter là. Vraiment du mal.

2
L'ordre de post les enfants ! Eph' (means me), Solace, Kamiyu , Mimi-09 and finally Ariman. Enjoy ♥


Fuck that bullshit, grogna soudainement une sauvage amazone. Wait no ! Enduite de sang, entrailles, et organes en décomposition, Frida Fucking Suzie Handsona ressemblait plutôt à une sorte de déchet de l'Apocalypse qu'à une humaine, ou une amazone. Ses cheveux, tressés en grosses dreadlocks bien sales et ses habits en pièce, d'ailleurs déjà réduits à de la lingerie, lui donnaient un air de fille sauvage qu'on avait oublié d'éduquer après l'avoir abandonné dans une forêt. C'était un peu ce qu'était devenu Frida après l'Apocalypse Zombie. Cette merde était arrivée un peu trop rapidement pour elle, et elle avait finalement fuit une ville à la frontière de Washington quand la terrible épidémie avait fait rage. Les morts se levaient des tombes, les vivants se faisaient bouffer, mordre et toute personne dont le cerveau n'avait pas été endommagé revenait pour dévorer des humains. C'était le gros bordel. Frida en avait déduit que la civilisation n'était pas du tout la meilleure solution. L'épidémie avait déjà bien un an ... Et les survivants s'étaient regroupés en des camps dans divers lieux du pays, mais impossible d'avoir confiance dans les gens qu'on rencontrait. Quand ils ne voulaient pas vous tuer par peur que vous soyez infecté, ils voulaient vous tuer pour vos armes, parfois ils voulaient juste vous violer (frustration when you catch us ...), et d'autres fois parce que killing was their new way of fucking life. L'épidémie avait fait naître les pires vices chez les survivants. Après des semaines à sécuriser un bout de foret, seule et en tout autonomie, Frida avait compris que seul l'odeur de la vie attirait les zombies. Sentir la mort à plein nez les rendaient calmes et doux comme des agneaux. Elle s'était tranquillement endormie dans une carcasse de vache, The Atom Heart Mother of the day et avait ensuite passé la journée à tuer des zombies en étant dans la horde. Elle puait la mort à dix kilomètres à la ronde mais elle était sécure. Et finalement, elle avait rencontré ce mec. En fait, pas rencontré. La foret était pas loin d'un labo' totalement fucked up et Frida avait pris l'habitude d'aller s'y ravitailler... Un matin, plus rien. On avait tout volé. Et la personne avait le malheur de se diriger vers sa foret. Les bords de la foret étaient gardés par une horde de zombie que Frida traversait dans ses nouveaux habits de morte, mais le con était en train de les massacrer. La rencontre avait été assez brutale, et quand tous les deux s'étaient retrouvés dans des états pas très beaux à voir, ils avaient conclus qu'ils pourraient peut-être cohabiter. Il avait les ressources, elle avait la technique pour survivre et apprivoiser des zombards. Depuis, ils faisaient chemin ensemble, direction Washington. 

Et c'était dans ses conditions, avec Submarine, le tigre totalement décédé que Frida avait dompter, que le couple un peu étrange se trouvait à l'orée d'un gros gros gros centre commercial, un mall abandonné et sans doute remplie de zombies prêt à bouffer tout ce qui existait.


Frida s'étira un peu, armée d'une étrange lance/fourche qui faisait bien mal, et une arme à feu à la taille. Elle fit signe à Gerogie de s'arrêter, dans un grognement. Elle était éduquée, mais dans ce pays de fou, elle avait lentement repris des habitudes de sauvage après 6 mois dans une forêt à cohabiter avec des morts-vivants. La discutions ? Pas son truc. Elle tuait même ce qui était humain, si la tête ne lui revenait pas. Il valait mieux avoir le coeur bien accroché avec elle, parce que niveau gentillesse, c'était pas ça non plus. Elle avait une voix rauque très grave et ne parlait que peu, semblant toujours dans son monde. La vie sauvage l'avait lentement changée et elle se mit accroupie sifflant Submarine qui grognait derrière la horde de zombies que George et elle amenaient partout avec eux. George attirait les zombies, ce con, et Frida les dompter un peu comme une dresseuse dans les cirques. Les zombards étaient pour la plupart manchot et sans mâchoire, et ceux qui gardaient leurs attributs dangereux étaient regroupé au centre de la horde pour les lacher sur des ennemis humains si les rencontres n'étaient pas bonnes. Elle grogna un peu.

" - On s'ra pas seul. Y'a des gens ici... Georgette ? Tu négocies. Le Mall serait parfait pour être tranquilles une fois pour toute, ok ? S'il y a pas des tarés comme les autres groupes de survivants, je veux bien qu'on reste un peu ici." Mademoiselle Frida donnait son autorisation pour s'arrêter enfin sérieusement quelque part. C'était pas mal. Elle renifla un peu et entra dans le mall, bloquant sa horde dehors alors que Submarine piétinait à côté d'elle. L'animal était dans un état avancé de décomposition à certains endroits, mais il était plutôt pas mal. Le mall était sombre, aéré par des trous par endroits mais les différentes boutiques étaient encore totalement utilisables pour y vivre, et les denrées plus que nombreuses. Le problème serait de dénicher les habitants humains et morts et voir ce qu'on pourrait faire avec. " - Oh shit. Look that, Georgette." Ils étaient entré par le premier étage, mais le mall s'étendait sur 8 ou 9 étages en hauteur et les deux derniers étaient tout simplement remplis de zombies. Frida esquissa un sourire alors qu'elle éclata de rire. - Ready ?" Elle s'époumona, soudainement, dans un cri rauque qui devint rapidement aigu. Les zombies passèrent pour une grande partie par dessus les étages, s'écrasant au sol dans des bruits tout à fait délicieux. C'était magique, une pluie de zombards !

C'était tout aussi magique d'attirer les êtres humains comme ça. Frida se tourna sur elle même, alors que Submarine se mit à grogner. Ils n'étaient décidément pas seuls ... L'animal sentait la présence humaine, vivante, attirée par elle. Un sourire dangereux se dessina sur les lèvres de la sauvage dompteuse qui acheva un zombie sans jambes qui ne s'étaient pas totalement éclaté en morceau. " - T'crois qu'y'a un putain de sexshop ?" fut finalement la seule réaction qu'on put tirer d'elle alors que Sub' s'énervait de plus en plus, tenu par la gorge par Frida.

So ! Vous pouvez vivre dans le mall, et ne pas apprécier la visite de nouveaux, vous pouvez errer à l'extérieur et tenter votre chance aussi ! Vous pouvez faire parti d'un groupe de PNJ, aussi, si ça vous tente ! Bref faîtes vos conneries, vous êtes libres comme l'air ♥ Le mall peut déjà être remplie de gens si ça vous chante, j'ai laissé ouvert pour que ça soit vous qui lanciez les idées au fur et à mesure ~ Prenez juste en compte l'idée du voisin d'avant même si l'Apocalypse Zombie c'est le bordel !

3
Le coin du chalant / The Walking OneShot
« le: mardi 29 mars 2016, 16:51:12 »
Ceci est une demande One-Shot inspirée ... Bah inspirée par des zombies. Et the Walking Dead du coup.


Les zombies, ces horribles humains morts ou mordus qui vivent avec la seule envie de vous bouffer, vous et vos amis les survivants !

L'idée serait de faire un rp tout à fait fou avec des zombies partout, des survivants, et des survivants qui veulent moins de survivants pour avoir plus de denrées, un gros bordel sous fond d'apocalypse et de villes qui sont dévastées. Le scénario précis est à créer avec le ou les intéressés. Les personnages peuvent être divers, de maîtres de zombies (oui, ok, ce personnage c'est le mien, mais vous avez saisi l'idée !), aux paumés de la vie qui comprennent toujours pas que les zombies c'est méchant, aux tueurs en série qui ne savent plus où donner de la tête, aux putain de samourais qui se battent pour la veuve et l'orphelin.

J'ai toujours rêvé de voir des zombies couler de partout. C'est un rêve avec du sang, de la cervelle et de la violence. Et ça c'est bien.

Pour avoir une idée du bousin ~

La flemme est en moi pour redimensionner la miss. Boobies.

Demoiselle Nidalee Frida serait/sera une dompteuse/dresseuse de Zombies. Ouais parce que c'est classe et que .. Et que j'ai envie. Armée et purement solitaire, elle ressemble à Michonne est arrivée à dresser un Tigre en décomposition en s'enduisant de fluides de Zombies. Elle se fait souvent suivre par une horde que le Tigre comme un Chien de Berger, arrive assez bien à gérer.


Je m'appesantirais sur le sujet, si des gens sont intéressés. Sinon je vais me hype toute seule. Et c'est triste. Ca sera donc du Rp Aventure/Violent/Apocalypse et H au possible. Très possibilement même. Du sexe dans des entrailles de zombies en décomposition tout cela avec des gémissements de morts, c'est pas trop mortel ? Aha. Aha.

Ici ou MP sur Sue L. Stuart pour me donner des nouvelles si vous êtes intéressés.

BOAAAWR. { Zombie's shout.

4
You'll terminate what could germinate, If you suffocate the child within your soul. Ephemeraë and Vaas

Might be dangerous
Might be filthy
But to some it just might be
Kinda neat
Safe and sweet
Even cleanly ~

" - Oh, man. What the fuck is wrong there ? "

Ca parle Japonais partout autour de vous. De quoi vous donnez le tournis, si vous ne l'aviez pas déjà. Mais rassurez-vous ! Le mélange drogue plus alcool, accouplé à l'adrénaline de la fuite a eu raison de vous, et vous avez envie de dégueuler depuis déjà une demi-heure. Ca vous prend à la gorge comme un mauvais rhume, et ça parcoure vos entrailles. Heureusement qu'il y a un groupe de cons à vos basques, sinon vous auriez déjà perdu toute fierté dans une poubelle, à cracher votre bile. Mais non. Parce qu'une soirée sans merde, c'est pas amusant ! Il avait fallu que ces connards de Yazukas décident que vous trichiez à la roulette. Comment ? Magie, quoi. Bon, ils avaient raison, ouais. Après une petite fellation sur le croupier et un petit verre offert avec les sous que vous lui aviez dérobé durant la fellation (rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme), il avait été d'accord de tricher pour la soirée en votre faveur, tant que vous l'enculiez le soir-même, à la fin de son service. Pas de soucis, sugar, Eph' a des techniques pour enculer tout à fait elle ... Comme aller te dénoncer. Hé ! Don't look at me like that ! Il faut jouer de tout, sinon c'est vous qu'on baise.

Bref, pour résumer, vous êtes en train de courir dans les rues du Quartier de la Toussaint, le souffle haletant, un point de côté dans les côtes vachement agressif, et des cons qui vous suivaient comme des vieux chiens de garde. Bon Dieu de Bordel de merde. Vous tournez à une Rue, et sentez le canon d'une arme sur votre front. Echec de la mission. Try again. Vous dégainez une lame de votre manteau en cuir et l'enfoncez bien fort dans les parties génitales du Yazukas qui hurlent. Vous tournez l'arme dans les boules de l'homme qui se tord de douleur, de rage et tire. Blam, blam, blam. Trois Yazukas tombent au sol.

" - Thanks, sweety."


En relevant votre arme vous lui crevez un oeil et l'achevez. Game over. Mission accomplished ! Next Level. Difficulty : 10. Derrière vous, ça grouille d'hommes qui promettent de vous éviscérer, de vous enculer (décidément que des homos dans ce coin), de vous arrachez les yeux, de vous les faire bouffer et de finir par vous émasculer en vous pendant par la queue. Quel programme ! De vous donnez du baume au coeur et de l'énergie pour fuir. Un peu de parkour, deux murs escaladés, et une cheville fracassée, la vôtre si le doute était permis, et voilà que la foule derrière vous s'est doucement perdue dans les méandres de la ville et vous ralentissez enfin la cadence au coin d'une rue sombre pour frotter votre cheville. Hur. That hurts as Hell bitches.. Vous vous collez soudainement au mur. Ca grouille encore dans ce coin du quartier... Putain, mais ils vous laisseraient pas crever en paix. Le genre de mecs qui même agonisants viennent vous demander de payer votre dette, avec les intérêts et les compensations. Ces japonais sont pires que les Américains, ils sont butés comme pas possible, avec le diable au corps. Votre compréhension du Japonais est assez bonne mais quand ils commencent à s'énerver entre eux ou contre quelqu'un. Owowow, calm down. On est pas tous ici polyglottes et il vous a fallu les 6 mois d'existence dans ce pays pour maîtriser les voyelles et comprendre leur accent horrible. Cette langue est ridicule, en plus. Genre, sérieusement, qui parle comme ça, hein ? Collée au mur, dans vos pensées et avec la grande impression qu'une connerie se prépare contre vous, vous soupirez quand le groupe de Yazuka passent devant vous sans vous voir. Mm.

" - Hé, connard, lève le nez et regarde moi. Essaie même pas d'attraper une de tes armes ou je t'ouvre en deux. De là... A là." Il pose son sabre, ou un truc qui y ressemble sur votre menton et descend lentement la pointe de l'arme jusqu'à votre intimité. Message imprimé, vous levez les bras de chaque côté de votre corps. Il vous fait signe de vous tournez et vous colle face contre mur, passant ses mains dans les poches de votre pantalon en cuir. "Sacré cul". Yeah, darling... I know. 'Want to taste it ? Question répondue quand il baisse brutalement votre pantalon. Un grognement vous échappe mais vous ne dites rien pour l'instant. Il baisse à peine votre caleçon (pour une fois que vous en portez un, c'était la bonne idée de la journée), et écarte brutalement les deux monts de chairs pour venir s'enfoncer sans attendre entre vos fesses.

" - FUCK YOUR MOTHER, ASSHOLE !" L'insulte vous échappe alors que vous vous cambrez sous la douleur relative de la pénétration. Il aurait pu ... Il s'accroche à vos cheveux pour accentuer ses mouvements. Vous gémissez, le plaisir remplaçant vitesse grand V la douleur. Vous vous laissez faire pour l'instant. Vous auriez déjà pu le foutre à terre et l'égorger, mais vous êtes fatiguée de courir et baiser vous fera du bien. Il essaie de glisser ses doigts sur votre intimité, à la recherche désespérée d'un sexe masculin à masturber. La panique, l'incompréhension. Et il se fait ouvrir la gorge, la queue de l'homme encore ancrée entre vos fesses. Oh, ça l'a bien fait bander, putain. C'est donc vrai que ces asiatiques ont une relation super érotique avec la mort. Alors qu'il est tombé au sol, vous finissez par vous empalez sur son cadavre agonisant, tandis qu'il se tient la gorge des deux mains et que vous esquissez un sourire amusé. " - Don't panick, it'll be worse. Just let you die and come in me before ... " Vous l'achevez pendant un orgasme douloureux de sa part et il crève avec sa queue en vous. Une belle mort, en résumé. Anyway, il faudrait que vous bougiez. Vous allez pas baiser tout le gang non plus, quoi.

C'est une idée intéressante, certes, aguichante aussi, mais vous avez pas exactement le temps ni l'envie pour l'instant. Il serait temps que vous preniez vos cliques et vos claques et que vous disparaissiez de là. " - You're an American, sweet boy ?" Ah bah, fuck. Encore un autre. C'est des générations spontanées, en vrai. Soupir. " - What a man you are. I mean, you killed alone, 5 of my man. And that, with the panick.. Tu m'excuseras, je repasse au Japonais, chéri. Tout seul comme un grand. C'est joli. Un Américain, en plus, ça change des Japonais. Tu pourrais attirer la confiance des gens comme toi, t'en dis quoi ?" Vous ne réagissez pas pour l'instant. Vous comptez faire comme l'autre et le trucider quand il finira de faire son maître des mots avec son anglais approximatif. Mais voilà. Il n'est pas tout seul. En vous retournant, vous voyez six ou sept Yazukas qui attendent derrière lui. En tournant de nouveau de l'autre côté, la rue est infestée. Amazing. Vous vous relevez en remettant et votre sous-vêtement, et votre pantalon. Va falloir prendre une douche en rentrant. Si vous rentrez un jour... Vous haussez vaguement les épaules, en sortant une de vos cigarettes que vous glissez entre vos lippes.

" - Je sais pas de quoi tu parles, l'ami." Votre voix est rauque, votre accent japonais ... Intéressant. Vos yeux passent de l'homme à son arme, de l'arme à l'homme. Fusil à pompes, direct ? Ca va faire mal, ça. Pas envie de tenter l'expérience. Il vous tend son briquet pour que vous allumiez votre cigarette et vous soufflez lentement dans l'air. " Thanks, sweety." Un sourire se dessine sur vos lèvres. Si vous commencez à bien voir l'idée qu'il évoque. Plutôt que de mourir dans d'horribles conditions, il vous propose un marché là. Argent clinquant ou vie sauve, dans tous les cas, le marché est bon. Il reprend la parole en passant sa langue sur ses lèvres.

" - Je cherche un homme comme toi, pour une mission d'infiltration.
- Je ne fais pas d'infiltration. J'suis pas bon pour ça. Je veux bien tuer des gens mais pas m'infiltrer dans un réseau. Je vais pas aimer.
- T'as pas le choix. C'est ça ou je laisse mes hommes venger les leurs.
- Sérieux... C'est quoi encore cette connerie ? Et d'où vous choisissez des inconnus dans la rue ?
- Potentiel.
- Shut the fuck up, man. I'll just give you my potencial powerness in the ass.
- Je comprends l'Anglais, tu sais ?
- Comprends le bien fort.
- Alors ?
- Bah alors quoi ?"
Vous finissez par écraser la clope au sol et tendez votre main pour serrez la sienne. Pacte créé. Il esquisse un sourire en vous tendant une nouvelle cigarette alors que vous l'allumez de nouveau. Ca va encore dégénérer cette connerie. Il vous jette un regard et examine le cadavre de l'homme au sol. Un rire se fait entendre, grave et rauque. C'est le vôtre, alors qu'il remarque enfin le sperme qui a coulé du chibre de l'homme.

" - Je t'expliquerai un jour."


C'est ainsi que vous êtes arrivé ici. Sur les docks. On vous a introduit dans un famille de Yazukas. L'Américain aux moins d'argent, ils vous appellent. Vous êtes là pour infiltrer au mieux le gang adverse, et trouver un truc ... Un truc étrange. Le Rakyat ? Il vous a pas trop expliqué ce que c'était mais vous en avez conclu que c'était de la drogue. Et ça c'est bon. Vous finissez votre dose dans votre avant-bras alors que vous soupirez de plaisir. On vous a dit de ne tuer personne avant les ordres. Vaas sera le premier. L'homme avec lequel on vous envoie travailler. C'est pas que vous allez avoir des remords de tuer un gars qui aurait peut-être confiance en vous, mais c'est chiant d'attendre. C'est surtout dangereux d'attendre. Plus on attend, plus la bête se refroidit. Vous n'aimez pas ça. But, Indeed ... Vous êtes bloquée là, maintenant. Enlevant la ceinture autour de votre bras, vous inspirez longuement, en vous laissant tomber la tête dans un paquet de marchandises. Vous avez fait un tour d'horizon, vous avez un peu vérifié les accès et les issues de secours. Finalement, une nouvelle cigarette se perd dans votre bouche, vous mordillez le filtre, les mains dans les poches. Il vous attend. De loin, vous l'observez. Surveiller des putes, sérieusement. Vous n'avez aucune confiance dans les deux gangs et vous vous demandez encore s'ils vous ont pas déjà vendu. Vous finissez de massacrer votre cigarette et finissez par refermer le bouton de votre chemise. Vous ressentez une certaine appréhension. Vous l'avez déjà rencontré, c'est pas ça le problème... Vous le sentez juste pas. Ca bouffe vos entrailles, la peur pitoyable dévore vos intestins et vous finissez par grogner. Vous grattez nerveusement votre gorge avant de soupirer lourdement. Allez, allez. You can do that, Eph'. Don't panick. He can't hurt you. Play it smooth. Vous finissez par prendre un sourire goguenard en hochant légèrement la tête pour lui signifier que vous l'avez vu. Votre majeur joue sur votre pouce, et vous finissez par craquer, et allumez une nouvelle cigarette.

" - Alors, c'est quoi cette histoire ? J'étais bien, le cul dans la fange à surveiller tes putes."
Le ton est vulgaire, et vous vous décalez pour souffler la fumée sur le côté. Vous allez pas l'énerver dès le matin. Ca va faire deux/trois semaines que vous le côtoyez et qu'il vous fout à surveiller des putains de prostituées. Si c'était pour tester votre patience, il a été servit. Deux clients ont pas survécu à vos coups rageurs alors qu'ils essayaient de filer sans payer. Fuck, already dead ? Not even bad ... Vous avez pas encore trouvé ce qu'était la merde qu'on vous a demandé de trouver mais vous y arriverez... En tout cas, s'il vous fait la gentillesse de vous donner une raison de votre rencontre. Etre livrée à vous-même vous donne la liberté de fouiller. Puis de toute façon, vous détestez obéir aux ordres. Un truc en vous déteste ça. Vous attendez tranquillement qu'il prenne la peine de vous répondre. Vous n'êtes pas de nature si docile, mais c'est ça ou finir trucider par un des deux camps. Ils finiront tous profondément fuck in the ass, anyway. On ne se joue pas d'Ephemeraë comme ça.

Votre lèvre inférieure, charnue et gercée tremble un peu de manque. Déjà ? Vous avez envie de boire. L'alcool manque à votre système nerveux et la drogue n'a pas encore fait effet. Ca va aller. Vous fumeriez bien un peu d'opium aussi. Vous avez toujours pas tenté l'expérience depuis que vous êtes au Japon. C'est peut-être chinois, en plus ... Faudrait que vous voyez. Vos yeux se plaque dans ceux de Vaas. Vous ne baisserez pas les yeux devant lui. Vous n'êtes pas un être inférieur à son service, même s'il le pense. Et vous froncez les sourcils. C'est de la fumée, sur les docks ? Ah. Vous saisissez et reculez d'un pas. Putain, pas envie de faire ça. Vous aviez pas signé pour aller trucider des gangs adverses.

" - Tu préfères pas que je surveille les docks, plutôt ? J'suis meilleur avec une arme blanche, really. I mean... " Ca va être suspect. Vous en avez conscience. Vous finissez par soupirer. Ce bordel, c'est même pas clair dans votre cerveau. "As you want, darling." Votre voix s'étouffe. Vous aviez bien raison de pas le sentir. Vous relevez soudainement le nez et un sourire en coin écarte vos lèvres alors que vous écrasez votre cigarette avec les doigts pour la jeter dans l'eau d'une flaque. Ou alors tu me laisses gérer ça à ma manière ? Discrètement, par derrière, là où c'est le plus douloureux et jouissif. Ils s'attendent aux renforts sur le devant, pas à une ou deux personnes qui viennent les tuer par derrière, avec des couteaux et non pas tes armes à feu. Ca, c'est plus amusant. Directement. Ca, tu veux bien, même si c'est toujours un peu compliqué, cette histoire.

La petite vendetta est en train de devenir un gros bordel. Voilà pourquoi vous n'aimez pas l'infiltration ... Une fois rentré dans le jeu, on est obligé de suivre le rôle. Déjà que vous en jouez un pas mal dangereux de rôle, si en plus vous enfilez un masque de sbire pour les Yazukas ...

Vous auriez pas dû tricher à la Roulette.

5
Ephémère comme une rose, dangereuse comme les épines, froide comme l'hiver, sérieuse comme le jardinier, tranchante comme le sécateur.

I. Still the same girl …

Une âme droite, un sourire glacé et glaçant qui vous fait perdre le sens du temps. Vous poussez la porte et découvrez un appartement à la hauteur de son propriétaire : rangé, décoré avec gout, légèrement poussiéreux, un peu sombre. A l'intérieur, posé sur un canapé brun, cet homme. Il ne vous sourira pas. Loin de là. Son physique est à  la hauteur de son mental. Il est depuis sa petite enfance quelqu'un d'étrangement calme, froid, calculateur. Un peu loin du présent, comme toujours ancré dans son passé. Ephemerae a tendance à vous paraître lointain, distant des conversations et malpoli. Il l'est. Si la façade d'une personne froide et éduquée semble si belle, la réalité laisse entrevoir un langage cru, un désintérêt total. Vous vous demandez de quand ça date ? Apparemment son enfance. Si vous pouviez lire dans les limbes de son cerveau fermé, vous verriez qu'il était une jeune fille réservée, s'ouvrant seulement pour son frère, avant de refermer ses pétales  sur ses pensées. La façade que vous découvrez n'a donc rien d'engageant. Pourtant, son langage cru, sa capacité à vous draguer ouvertement homme ou femme, ne vous effraie pas plus que ça. Il paraît inoffensif, voire doux. Vous le fixez l'espace d'un instant et il vous surprend. Son visage pourtant si fermé s'entrouvre pour laisser apercevoir un sourire…

II. You always were …

Cruel. Voilà ce que vous vous dîtes. Les plis de ce sourire sont légèrement effrayants. Vous vous demandez s'il a toujours été si calculateur, même dans son sourire. Il vous répondra que oui, que c'est dans son naturel de jouer de tout ce qu'il a son pouvoir.  Vous haussez un sourcil, et vous comprenez. Il joue de son corps, de ses atouts, il joue de sa langue, de sa manière de parler franche mais surtout persifflante, il joue de vous en riant à gorge déployé avant de s'arrêter, rien que pour vous effrayer. Il aime faire son sadique. C'est son frère qui lui a appris à faire ça… Vous cherchez une autre facette de sa personnalité qui date toujours de son enfance et vous vous perdez dans ses yeux … Il est fermé, vous l'avez bien remarqué. Il n'est pas timide mais plutôt silencieux. Il n'est pas sadique mais saura jouer avec vous, vous êtes sa proie, il est le prédateur. Il joue avec sa nourriture. Il est sérieux et toujours parfaitement habillé. Il oublie cependant beaucoup de choses au fil du temps. Sans doute pour ça que son appart est poussiéreux, puisque vous vous apercevez qu'il a oublié votre nom au bout de quelques minutes de conversation. Vous l'ennuyez mais vous lui proposez de l'argent. Il est intéressé. Il aime l'argent, beaucoup, et ça aussi ça date de son enfance et de son frère. Enfin, vous le voyez se lever et vous vous dîtes qu'il prend vachement soin de lui. Maniaque, c'est le mot qui le définit.

III. A few more nights on the street that's all…

Vous le suivez dans une seconde pièce de son appartement où il vous demande vous asseoir de nouveau, vous expliquant qu'il a des problèmes d'argent. Il est un joueur de casino invétéré. Il a apparemment dépensé déjà tout son héritage dans les jeux : roulette, poker, jeux de hasards … Il est accroc. Vous ne pouvez qu'esquisser un sourire face à cette faiblesse. Il vous fait taire d'un mouvement dévoilant une lame dans son poing, et vous vous reculez d'un pas. Il aime qu'on lui obéisse, il déteste qu'on se moque de lui. Il est particulièrement susceptible et gardant pourtant un calme dans toutes les circonstances, peut se dévoiler comme un monstre sanguinaire sans limite si on joue avec ce qu'il déteste. Il ne cherche pas à vous mentir et vous déballe qu'il a besoin de votre fric, parce qu'il ne veut pas assassiner malencontreusement un des hommes qui se presse à sa porte pour de l'argent.  Vous haussez un sourcil devant son sang froid. Il vous met mal à l'aise. Il a un don pour ça, à vrai dire. Il ne parle que peu mais quand il parle, il sait trouver les mots pour vous ligoter dans un trou obscur de votre cerveau. Il glisse un doigt sur vos lèvres. Il s'est rapproché doucement, sans un bruit. Il est discret, vous le voyez comme un animal à l'affut, qui sait quand sauter, qui sait quand se rapprocher pour vous surprendre. Il aime les surprises. En tout cas, il aime les concocter, les faire, mais pas en être la cible. L'imprévu, très peu pour lui. Il aime être sûr que tout est bien organisé comme il le voulait. Il aime tenir la situation entre ses mains de possesseur. Pour un possesseur, il est particulier. Il aime son statut pour le pouvoir qu'il y gagne. Il est au dessus des autres, de tous les autres. Vous pouvez le lire dans chacun de ses mouvements raisonnés, il aime ça. Et quand vous semblez dire que son besoin de votre argent le met en dessous de vous, son regard vous fait bien comprendre que l'éventualité même que vous le dominiez pourrait vous être fatale.
   Son métier aussi dont vous connaissez l'issue mortelle lui fait se complaire dans cette douce supériorité qu'il cherche dans son statut. Il préfère les hommes aux femmes, il vous le dit clairement en se détournant de votre visage, l'air taquin. Il n'a pas pourtant l'air de vouloir aller bien loin dans le jeu de séduction. Il n'est pas prude, loin de là, mais n'offre pas son attention sexuelle à n'importe qui. Très peu attentionné avec ses possessions vivantes, il n'a même pas d'animal de compagnie qui est survécu à ses sautes d'humeur, à ses caprices mais aussi à ses oublis perpétuels. Vous comprenez rapidement pourquoi, quand vous osez venir attraper ses hanches de force pour le tourner vers vous. Vous le sentez frémir sous votre poigne. Il vous fait reculer, sèchement, mais c'est bien clair… Il ne pourrait vous dominer.  C'est bien possible. Et c'est peut-être une raison qui l'a mené à choisir ce métier si ... Dominant. Mais vous vous imaginez bien des choses …

IV. A few more holes in your arm.

Il sort une cigarette, vous en propose une. Vous haussez un sourcil. L'odeur qui s'échappe de cette cigarette n'a rien à voir avec du tabac. Il se drogue. Vous remarquez quelques traces sur son bras. Vous esquissez un sourire hautain, il vous répond calmement en glissant sa cigarette entre ses lèvres et en l'allumant. Il ne dira rien. Silence. Il aime ça. Le silence … Et il détruira votre dernier once d'espoir de ressortir indemne de ce dialogue avec un prédateur. Pour lui, il y a quelque chose de plus fort que la peur qu'il peut inspirer. L'espoir de le voir changer, l'espoir de le voir échouer, l'espoir … Et il sait exactement comment s'y prendre pour vous faire comprendre que non .. Il n'y aura pas d'espoir. Vous ne tenez jamais la laisse qui parait vous le soumettre. C'est un jeu continuel qu'il joue avec vous, et duquel il est le Maître. Malgré la drogue, malgré le jeu, malgré sa soumission dans l'acte, malgré ses sautes d'humeur, malgré quelques autres particularités … Il n'y a personne de plus dominant qu'Ephemerae. Et une fois entre les liens de son filet, vous ne ressortirez jamais de son étreinte en un seul et unique morceau. Il est trop tard pour le comprendre, petit papillon. Vous n'avez plus d'ailes pour vous enfuir dans quelques courtes secondes.

Physique

Une femme, un homme. Un mélange des deux.

Vous  n'hésitez pas quand vous le côtoyez. Même si sa voix rauque paraît un peu aigu par moment, c'est un homme pour vous. Il n'a pas de poitrine, et malgré ses hanches un peu fine, sa chemise ne laisse pas voir des formes trop féminines. Vous reluquez son cul, lui est bombé, bien fait et son pantalon en cuir noir s'y colle parfaitement, laissant imaginer la fermeté de sa peau. Vous revenez à son torse et vous rapprochant, vous y passez votre main. Il a des abdos, vous les sentez sous sa chemise. Votre regard se perd sur sa gorge. C'est une des grandes particularités de Ephemerae, autour de sa gorge, en un cercle fermé, un tatouage tribale forme un collier, comme des ailerons de requins attachés les uns autres, tatoués dans sa peau. C'est assez inédit et ce collier de chair rend bizarrement bien.  Vous montez encore sur son visage, fin et vous rapprochez pour défaire la queue de cheval. Les cheveux d'un brun légèrement bleuté par une coloration dévalent la nuque du jeune homme.
 
Les cheveux d'Ephemerae sont mi longs, cela vous étonne un peu, vous remarquez ses oreilles dont une est percées à 5 endroits différents. Son visage se fait un peu plus féminin maintenant que sa chevelure n'est plus tirée en arrière. Son nez est légèrement rond, ses lèvres rouges charnues vous donne envie de venir y poser de longs baisers mais vous vous retenez. Ses lèvres s'étirent en un sourire aux traits un peu moqueurs et dévoilent ses dents blanches. Sa langue claque son palet et vous relevez les yeux de son tatouage à la gorge pour venir vous perdre dans ces iris verts un peu sombres. Son front est haut, fier, hautain, son regard pétille d'éclairs malicieux. Il reprend son expression habituelle, froide et supérieure et glisse un doigt sur votre torse pour attraper le haut de votre T-Shirt et vous menez vers lui. Il a pas mal de force pour un maigrelet comme lui. Alors qu'il vous fait signe de le suivre vous perdez de nouveau votre regard baladeur sur sa chute de rein puis ses jambes, longues, musclées. Il sait courir. Et même, il court très vite. On vous l'a dit souvent avant que vous osiez venir le voir. "S'il te dérobe, tu retrouveras rien. C'mec est un lièvre." Son style vestimentaire vous plaît, vous souriez en voyant ses Doc Martens et son manteau en cuir… Sa chemise qui découvrait tout à l'heure le haut de son torse vous a donné envie.

  Vous le suivez jusqu'à sa chambre, Ephemerae laisse glisser son manteau sur le lit. Vous découvrez un nouveau tatouage sur son avant bras mince, un tribale encore plus masculin qui rappelle une lame d'un couteau. Vous commencez à vouloir en voir plus, et distinguez dans le blouson en cuir de nombreuses armes. On vous a prévenu mais voir ce nombre impressionnant de stylets vous tire un léger frisson. Les lames s'étalent de chaque côté, auprès des poches. Vous voyez enfin qu'un peu en dessous des aisselles le jeune homme porte aussi des sortes de brassards où se cachent de nouvelles lames, stylets plus fins mais pas moins mortels. S'ils n'étaient pas visibles avec le manteau, maintenant qu'il est en chemisette vous découvrez ses bras, musclés mais tout aussi fin que le reste de son corps. Vous vous approchez, mais le beau brun vous fait signe de vous allonger. Il joue un instant de ses doigts fins sur le premier bouton de sa chemise avant de la défaire totalement et de la laisser tomber sur le sol. Vous haussez un sourcil, il porte une longue bande tout autour de son torse à la place de la poitrine. Etrange. Vous remarquez une arme cachée contre sa hanche, très fine, argenté, qui est tenue par l'élastique d'un ..string. Vous commencez à vous poser des questions. Sa taille est fine, pire que cela, elle ressemble à une taille de femme, ses hanches lui donnant un aspect 'taille de guèpe'. Cet effet n'est pas pour vous déplaire, un p'tit bonhomme qui s'prend pour une femme est toujours bon à prendre par derrière pour le faire couiner comme une vraie femme. Vous ne lui laissez pas le choix et le tirez vers vous, par la ceinture, caressant de votre main libre sa peau douce, son ventre plat, passant une main sur ses reins. Vous ne pouvez pas voir son troisième tatouage tribale dans les reins, des sortes de fouets avec des piques et unis par une tête de mort stylisée. Ephemerae grogne entre vos mains alors que vous défaites son Jean, et le descendez sur ses jambes .. Épilées.

Une nouvelle arme glisse sur le sol alors que le bel éphèbe s'empare du stylet argenté pour vous faire basculer en arrière, sur le lit, glissant d'un geste vif et assuré la lame sous votre gorge. Vous paniquez mais ses mouvements sont calculés, il sait exactement ce qu'il fait, il a une force étonnante et vous tient en respect. Sa voix rauque s'élève mielleusement dans la chambre. "Si tu bouges, un accident arrive vite. Alors que si tu restes bien sage… T'seras récompensé." Vous ne faîtes plus un mouvement. De sa main libre, il va défaire  le bandeau dans son dos qui tombe sur votre torse et dévoile alors une poitrine, certes un peu rouge d'avoir été ainsi compressée, mais bien réelle.  Une nouvelle arme, rétractable cette fois, la lame étant assez épaisse en une forme triangulaire en tombe. Une femme se dévoile devant vous, ses seins étant ronds et parfaitement bien proportionnés. Vous n'osez rien dire mais vous remarquez un grain de beauté sur le téton droit et enfin, cet anneau sur son téton gauche. Ephemerae fait glisser son pantalon sur le sol après avoir enlevé ses chaussures. Ses jambes ne sont pas tatouées, elles sont fines, elles donnent envie de venir y déposer des baisers. La lame sur votre cou laisse soudainement une marque rougeâtre alors qu'elle se relève pour faire glisser son string, vous laissant interloqué. Vous bandez. Elle le remarque puisqu'à la vision du reste de son intimité vous êtes sûr qu'il s'agit bien d'une femme, et sourit légèrement, glissant sa langue sur la lame avant de vous enfoncer son stylet dans la hanche, non pas pour vous dominer mais pour vous immobiliser. Elle se met debout sur le lit et jette son string au loin avant de s'étirer. Vous grognez de douleur, tentant de retirer le stylet mais elle vous fait non de la tête.

Elle parait souple et son corps ainsi dénudé est celui d'une femme tout à fait désirable. Elle attrape son blouson pour s'y saisir d'un stylet et le jette derrière vous, le laissant rentrer dans le bois de sa tête de lit. Vous sursautez, la lame effleurant votre oreille.

"- J'te raconte une histoire ?"


Histoire

Vous êtes effrayé. Elle vous fait peur, bien sûr. Vous essayez de comprendre comment on peut devenir ça : un homme tueur à gages, une femme qui travestit toute sa vie sous les traits du plus dominant des mâles Alpha. Vous voulez savoir ? Elle ne va pas vous expliquer. Elle est mystérieuse, elle déteste parler de son passé… Mais vous pouvez vous l'imaginer.

Voyez … Vous naissez dans une famille heureuse, vous avez un frère aîné. Vous êtes attendu par votre mère, elle vous aime, vous naissez dans un petit cocon de bonheur familial. Vous avez 6 longues années de différence avec votre frère… Si cela vous parait innocent, quand vous un gamin, la différence d'âge devient vite problématique. Mais reprenons. Votre naissance … Parlons en, de votre naissance. Non, avant même ... De votre conception. Imaginez, une rencontre furtive dans la rue, un regard échangé, un sourire. Puis de nouveau, le hasard … Votre mère revoit cet inconnu, une fois, deux, trois même. Ilse glisse près d'elle et lui donne ce petit bout de papier. Elle aime votre père, bien sûr, mais cet inconnu au regard si charmeur, au sourire si saisissant, elle s'en amourache si rapidement qu'elle pense qu'elle s'est trompé d'homme de sa vie. L'espace d'un instant, elle imagine que c'était lui qui aurait du vivre à ses côtés, un instant, elle revoit sa vie avec cet inconnu dont elle ne connait même pas le prénom. Ils passent une nuit de folie, une nuit de débauche, ils s'aiment passionnément, ils brulent leurs ailes à leurs défauts réciproques, ils s détestent au matin, il l'embrasse, elle le gifle, il part, elle le retient. Il hurle qu'ils ne se reverront jamais, elle répond qu'elle ne veut plus le voir. Elle le rattrape à la bouche de métro, demande son nom, son numéro si jamais … Il lui donne le tout de mauvaise grace et disparait sans laisser de trace. Elle regrette son infidélité, elle se dit que personne ne sera aussi bon et merveilleux que le père de son fils, elle se maudit, se promet de ne jamais en parler et revient à la maison, explique à son mari qu'elle a découché pour aller voir sa mère malade. Et vous ? Vous êtes créé.

- Chéri ?
- Oui ?
- Je suis enceinte..
- Tu.. Tu es enceinte ? De nouveau ? Mais ..
- Rappelle toi ! On le voulait cet enfant.. Ca sera notre bébé, notre nouveau bébé, on l'aimera aussi fort que Gabriel ce petit ange !
- Je .. On le voulait. Oui.. Bien sûr. Je suis sûr qu'on le voulait.. Ce petit ange sera ma princesse, n'est-ce pas ?
- J'en suis certaine, oui. Ou même un petit prince !
- J'espère qu'elle sera une princesse. Mon amour... Viens sur mes genoux. Je t'aime.

  Votre mère ment sur vous dès votre conception. Elle comprend que l'enfant n'est pas de son mari, elle tente de le cacher, elle vous hait puis vous adore. Elle veut vous faire disparaître dans une bassine et pense de qui vous êtes l'enfant, elle revoit les traits de son visage, compare à ceux de son mari, elle tremble, elle hésite, elle pleure, et choisit. Elle veut que vous deveniez un petit homme comme l'homme qu'elle a adoré le temps d'une nuit, elle veut vous élever à son image, vous faire devenir l'homme de ses rêves, loin de cet enfant imparfait que son mari lui a fait quelques années auparavant. Elle arrive à faire gober à son mari qu'ils voulaient un nouvel enfant, lui, il veut une petite fille. Vous devenez les rêves de votre mère, puis sa grande déception. A votre naissance, votre sexe se dévoile au monde. Vous êtes une fille. Votre mère regrette un instant avant de lire le regard bleutés de votre véritable père et de sourire tendrement à cette vision. Votre père adoptif qui vous pense sienne saute de joie, il aura sa fille, sa princesse qu'il pourra chérir. Et votre frère ainé lui-même parait fondre sous vos beaux yeux. La seule qui reste pourtant sur la défensive c'est votre mère… Un an, deux ans, trois ans passent, vous jouez avec votre frère, vous profitez de son age pour vous rapprochez de lui. Votre mère est sévère mais prend soin de vous. Vous êtes sage, vous êtes l'enfant idéal, un peu renfermée par moment, mais c'est passager. Vous usez même de votre frère vers vos 5/6 ans pour que les bêtises que vous faîtes lui retombe dessus. C'est pas gentil, c'est sûr, mais vous trouvez cela arrangeant et votre frère ne s'en plaint pas vraiment, vous continuez comme la petite chose brune que vous êtes à profiter de chaque moment de votre vie pour jouer avec Gabriel, pour courir sur les genoux de Papa qui vous adore, pour embrasser les joues de Maman qui glisse souvent ses mains dans vos cheveux avec un soupir avant de vous embrasser sur le front et de murmurer "Retourne avec Papa, ma chérie ..." Vous êtes dans un paradis enfantin, sans aucun manque, ni d'affection, ni d'attention. Cela dure jusqu'à votre sixième année. A six ans … Tout change.

Gabriel, votre frère adoré, celui avec qui vous passez vos journées, vos soirées, vos plus beaux souvenirs de ce frère si courageux qui prend sur lui tous vos bêtises de petite chenapan, Gabriel vous abandonne. Du jour au lendemain, il disparaît de votre vie, il s'enferme dans celle d'une autre. Une autre fille, une autre vie, et vous n'existez plus, vous devenez seulement la petite sœur à qui on dit bonsoir quand on revient du collège, qu'on regarde en soupirant parce qu'elle est la cadette, qu'on ne présente pas aux copains, qu'on ne voit pas, qu'on n'embrasse pas, qu'on n'aime pas, qui n'existe pas. Vous arrêtez d'exister pour votre frère. Vous assistez à sa longue descente en enfer, dans les limbes de son cerveau pas en état, vous l'entendez jouer, jouer et encore jouer du piano, des accents funèbres, des accords dissonants, des classiques aux airs d'enterrement. Vous l'entendez mais vous ne le voyez plus, il est comme le film dont on ne se rappelle plus que le thème principal sans revoir les images ou l'intrigue. Vous paraissez sans doute changée. En quelques mois, vous perdez votre assurance, en quelques mois le frère protecteur disparaît, votre corps frêle commence à être la victime des autres enfin de primaire, en quelques mois tout s'effondre autour de vous. Vous le cherchez et vous ne le trouvez jamais. Quand vous vous tournez vers votre père, il tente de vous aidez, mais il est doux de nature, trop mou pour qu'il puisse prendre la place de votre frère attentionné et brutal, fou et passionné. Vous vous mettez à aimer par-dessus tout votre père, vous venez pleurer et rire dans ses bras tous les soirs, chaque éloignement de votre frère vous rapproche de votre père, chaque coup d'œil que vous perdez de votre ainé vous offre un sourire et des surprise de votre paternel. C'est plus ou moins la mécanique de toutes vos années jusqu'à vos dix ans. Votre père et vous, vous devenez inséparable, comme vous l'aviez été avec votre frère. La seule différence sera votre silence sur vos pensées. Vous aimez votre père, mais jamais vous ne lui partagez tous vos sentiments. Ce que votre frère savait trouver, les autres ont l'air incapable de le saisir, votre cœur, vos pensées restent enfouies sous le masque de votre visage froid, faible, éphémère.

Et votre mère dans tout ça ? A 10 ans, vous allez la redécouvrir. Parlons juste de votre physique ... Vous êtes une enfant mignonne aux longs cheveux bruns qui n'ont presque jamais été coupé, qui volent au vent et sentent la camomille. Et en primaire, tout aussi futile que cela puisse paraître, vous vous retrouvez avec des poux. Ni plus ni moins, et ça ne veut pas partir, ça gratte, vous ne pouvez pas vous en débarrasser avec cette longueur de cheveux.Maman a beau y aller avec le peigne exprès, ça passe pas, les poux vous dévore le crane, vous vous grattez à vous en faire saigner. La seule solution qui s'offre à vous, au grand bonheur de votre mère, c'est de tout couper. Vous arrivez la mort au cœur chez le coiffeur et vos cheveux tombent coups de ciseaux après coups de ciseaux, raccourcissant dangereusement la longueur de votre crinière. Votre mère regarde. Vous demandez si c'est bientôt finit, votre mère se rapproche et montre à la coiffeuse un peu consternée de devoir couper une si belle chevelure la coupe parfaite. Une coupe d'homme. Et les ciseaux continuent. Vous ne voulez pas voir ça, vous fermez les yeux jusqu'au tadam final. C'est un choc. Et pourtant … Cela vous va si bien. Même si vos cheveux longs vous manquent, vous ne pouvez qu'être d'accord avec votre mère qui vous embrasse. Une vraie beauté ! Alors que votre frère est toujours aussi distant, qu'il s'échappe de la famille lentement, vous devenez le centre de l'attention. Vote mère passe avec vous les plus belles années de votre jeunesse. Mais quand vous vous voyez avec vos cheveux courts, votre style masculin que votre mère vous conseille un peu plus chaque jour, quand vous vous découvrez chaque matin un peu plus masculine, vous savez déjà quelque chose. Vous vivez des moments parfaits dans votre famille, mais à chaque seconde vous vous refermez sur vos pensées, chaque minute passe et vous éloigne du frère qui pouvait vous extirper vos sentiments et malgré la vie heureuse que vous vivez, vous devenez cet être de mystère, fermé et froid. Vous devenez l'autre Ephemerae, suivant les conseils de votre mère avisée qui vous déguise en un petit garçon parfait années après années malgré votre père qui parfois émet quelques regrets. 13 ans, 14 ans … Vous n'êtes pas une de ces ados déprimée et qui fait la gueule, mais vous restez assez renfermée sur vous-même, vos cheveux ont repoussés même si votre mère vous amène souvent chez le coiffeur pour raccourcir leur longueur.

Votre frère toujours porté disparu dans la famille est devenu un numéro inconnu et votre père vous parle souvent avec un sourire triste de lui, disant qu'on ne le voit pas assez, vous demandant sur un ton ironique si vous vous rappelez à quoi il ressemble. Votre mère parait ne pas s'en faire pour son fils et continue de vous gâter un peu plus chaque jour, comme si l'image de l'homme que vous auriez pu être et qu'elle travestit sans pour autant vous faire devenir un homme totalement, comme si cette image lui suffisait pour revoir l'homme qu'elle a du aimé. Vous vous laissez faire, malgré vous. Parfois, yeux fixés au plafond de votre chambre, vous vous dites que vous devriez arrêter de vous soumettre si facilement à votre mère, à son bon vouloir, mais l'amour et la douceur dont elle peut faire preuve, son côté persuasif dont vous avez hérité vous oblige contre votre grès à vous laisser faire, à devenir sa petite marionnette humaine. Vos études se passent bien, vous êtes juste un peu … bizarre avec vos compagnons. Proche de beaucoup de gens malgré votre silence habituel, vous savez comment plaire, sous vos airs froids, vous usez de votre sourire pour demander "l'aide" des grands. Dans la cours du collège, vous n'êtes pas la plus grande manipulatrice, mais vous apprenez à vous faire obéir quand certaines personnes de votre classe viennent se moquer de votre style. Lentement, vous vous rapprochez de jeunes gens plus âgé que vous, sans raison particulière. Peut-être parce que votre maturité n'est pas à remettre en cause, libre votre mère vous donnant beaucoup de liberté, et sûre de vous, vous semblez vouloir comprendre auprès du groupe d'amis de 16/17 ans que vous vous créez les raisons de la disparition de votre frère. Non, vous n'êtes pas omnibulée par ça et oui, vous avez d'autres raisons de rester avec ces jeunes gens plus âgés. Déjà, vous préférez rester avec des adolescents plus âgés parce qu'ils ont un côté légèrement libérés qui vous plaît, dans leurs conversations, dans leurs manières, puis vos relations avec  les autres, ceux de 14 ans, sont vraiment trop mauvaises pour qu'on puisse vous demander de rester avec eux lors de vos soirées … Alcoolisées. Et oui, vous n'êtes déjà plus une pure petite collégienne et sous vos airs de garçons manqués, vous commencez doucement mais surement à suivre les pas des aînés et de leurs mauvaises habitudes. Vous n'aviez pourtant rien pour vous prédestiner à ça, à part votre propre gout qu'on prend jamais assez en compte dans les histoires de genre. Vous-mêmes, vous avez envie d'aller vers le côté obscur de la force … Plus sérieusement, les décisions, vous les prenez seule, et si vous vous laissez doucement couler dans un mode de vie répréhensible, c'est de vous-mêmes, non pas pour échapper à des problèmes familiaux qui n'existent pas. Non. C'est juste parce que vous, vous le voulez. Votre vie, vous la contrôlez déjà, et personne n'a son mot à dire sur vos fréquentations, ni sur le chemin que vous prenez. Il y a quelque chose qui vous plaît dans ce chemin, il ne faut pas chercher beaucoup plus loin. Votre meilleur ami, 17 ans, est un homme. Vos relations avec les nanas sont plutôt conflictuelles, elles ont toujours un côté niais qui vous énerve. Lui, il s'appelle Gabriel. Non, ce n'est pas une coïncidence, il a le même prénom que votre frère.  Vous n'êtes pas folle, vous n'êtes pas folle… C'est lui le fou.

Les années passent encore. Vos cheveux ont poussés un peu, votre corps a évolué, c'est celui d'une femme. Vous ne cachez pas vos formes, vous n'en avez pas honte à 16 ans. Vous n'avez pas commencé à vous droguer. Cela viendra plus tard. Vous avez par contre votre premier tatouage, votre premier coma éthylique aussi mais ça par contre … Votre père, protecteur, n'a pas trop apprécié l'appel des secours. Votre mère non plus, d'ailleurs. Les sanctions sont tombées, et Gabriel, votre meilleur ami et petit ami depuis peu a reçu lui aussi un appel, mais de vos parents, lui annonçant que vous étiez interdite de le fréquenter, lui et ses autres amis. Vous n'avez pas fait votre rebelle, vous n'avez pas tenté de braver l'interdiction parentale. Ce n'est pas votre genre de vous amenez des ennuis évitables, et vous préférez vous la fermer le temps qu'il faudra. Vous retrouvez la maison que vous aviez plutôt délaissé durant deux années, et vous passez vos soirées à écouter votre frère jouer du piano d'une manière de plus en plus effrayante. Quand vous évoquez le sujet avec vos parents, votre mère fait un mouvement désintéressé du poignet et votre semblant vouloir s'y intéresser plus sérieusement est arrêté par Maman. Elle n'en a que faire de son propre fils majeur. Puis de toute manière, Papa est malade depuis de longs mois, alors l'ainé … Bien sûr que la maladie de votre père vous ronge parfois le sang, vous l'aimez, et même si vous faîtes souvent des écarts, il n'y a toujours sur terre que trois repères pour vous. Votre père, votre frère et votre petit ami. Si le repère essentiel disparaît, vous n'imaginez pas ce que vous allez devenir. Egoïste. Mais réaliste. Vous êtes un amour égoïste, mais c'est la mère qui vous a créé comme ça. Elle a voulu faire de vous son propre amour égoïste, elle vous a élevé dans cet optique … Et même si Papa est en danger, malgré le fait que le temps ayant passé, vous avez oublié peu à peu les journées de votre enfance, votre frère vous inquiète. Vous semblez vouloir lui parler … Il crie, il hurle, il ne veut pas. Et de nouveau, tout change.

-ARRETE CA !
- Je sais même pas qui t'es, dégage de là ! Laisse moi.. LAISSE MOI FAIRE CE QUE JE VEUX !
- GABRIEL MAYFLY ARRETE CA ! Maintenant. Tout de suite. Regarde moi dans les yeux. Je suis ta putain de sœur. REGARDE MOI ! Lache ce clavier, arrête avec ce tapage, arrête !
- Ma quoi ..? J'ai pas de sœur, j'ai pas de famille.. J'ai qu'elle ! Rien qu'elle..
- Toujours elle. Arrête avec cette connasse, et regarde moi !
- Tu peux pas la juger. Tu la connais pas ! TU NE LA CONNAIS PAS ! ET MOI NON PLUS, JE TE CONNAIS PAS !
- GABRIEL ARRETE TES CONNERIES ! JE SUIS TA SŒUR ! REGARDE MOI ! ARRETE CA !"

Le revoir. Le sentir. Et vous voir grandie, vous aussi, femme face à cet homme. Quand quelque chose se casse dans le cerveau de votre ainé, quand ses lèvres viennent glisser contre les votres, vous ne faîtes rien pour le faire reculer. Vous le laissez faire. Un instant, votre esprit s'échappe pour aller rejoindre celui de votre petit ami, auquel vous avez promis de l'attendre sagement jusqu'à ce que vos parents se calment et de passer enfin votre première nuit avec lui. Vous oubliez, vous découvrez la douce violence de votre frère, sa brutalité folle. Rien ne vous arrête, comme si vous n'aviez attendu que ce moment. Votre nuit passe si rapidement, dans les bras de la pire des perversions, dans le péché originel aggravé par l'imprononçable. Mais déjà, vous vous en foutez, de ces lois et de la morale, déjà et depuis longtemps. Là non plus, pas de traumatismes, juste votre être tel qu'il est, vous êtes amorale, vous l'avez toujours été, votre mère ayant poussée sans qu'elle ne le sache vers ça. C'est le Destin, celui qui commence quand on est le fruit d'un amour hors mariage, puis quand votre maternelle décide que vous serez toujours mieux en homme, que votre père ne jure plus que par vous. Oui, capricieuse, vous l'avez été, et cette nuit là, c'est un caprice. Découvrir votre corps grâce à celui de votre frère. C'est un caprice, mais c'est aussi l'accomplissement de ce que vous attendez depuis des années. L'amour. Le repère. Votre frère. Ces quelques mots ne font plus qu'un dans votre tête : Gabriel. Pas le petit ami éponyme déjà oublié, non juste votre frère. Cela vous paraît fou, mais vous trouvez que vous ne passez pas qu'une nuit, mais bien une étape. Vous cassez les tabous, les règles, la bienséance, les années d'apprentissage et d'oubli d'un frère trop peu présent en un seul baiser, en une seule nuit, en un seul cri.

Et le retour à la réalité. Brutal, bien plus brutal. Violent, bien plus violent. La réalité hideuse qui vous défigure. Vous auriez voulu parler avec votre frère de cette nuit, exprimer ce manque .. Mais non. Le Destin, cette pute, n'est pas d'accord. Vous apprenez pour votre père. Un claquement, une grosse baffe qui explose dans votre visage. Vous ne voulez pas comprendre. Et tout vous passe en dessus, durant des semaines, vous ne voulez plus comprendre. Vous fermez les yeux, vous fermez les poings. Et vous pleurez contre la poitrine de votre mère, surtout le premier matin. Vous sentez sa main dans vos cheveux et vous pleurez, encore et encore, vous couinez sans même que des larmes ne coulent tant vos yeux sont rouges et asséchés.. Et ainsi. Un jour, deux … Une semaine, l'enterrement, le testament, la succession. Votre frère. Il ne s'en remet pas. L'argent. Vous vous faîtes honte, vous ne pouvez vous éloigner de cet état léthargique. Votre père. Vous ne pensiez pas … Non. Le chagrin aurait disparu rapidement si derrière votre frère n'était pas parti. A jamais. Réellement. Une dernière fois, posant le point final à ce que vous aviez su gardé éveillé durant des années. Ca vous fait pleurer. Vous êtes faible. De cette dernière faiblesse, vous saurez durant les années futures vous calfeutrer. Vous pleurez, vous restez faible et inutile durant quelques semaines, trois tout au plus, mais c'est déjà trop. Si votre frère a su couper les ponts entre vous et lui pour de l'argent … Vous saurez faire de même avec vos sentiments. Pour de l'argent. Et de la brutalité. Vous finissez de vous construire après cet incident regrettable. La femme déjà bien formée, froide et mystérieuse conclue son apprentissage de la vie en devenant cette personne cherchant l'argent à tout prix dont la moralité est bel et bien disparue, qui ne jure plus que par les Dollars et la Coke. Cette fois, oui, il y a une raison à cette descente en enfer là. La drogue, vous la goutez en voulant oublier, vous la continuez pour ne pas en oublier le gout et la saveur, les souvenirs se transformant en rêve utopique de bonheur et de liberté. Votre mère ne tient plus la bride de votre jeunesse, elle vous laisse retourner auprès de votre petit ami et de son groupe, elle vous laisse couler sans plus aucune barrière. Elle-même voit maintenant dans sa liberté de veuve l'occasion de retrouver votre père. Le vrai. Utopique. Idyllique. L'amour éternel après une seule nuit de baise. On vous aurait dit ça vous auriez rit ... Très fort. Impossible. Bête. Totalement inutile.

17 ans, 18 ans. On vous demande de trouver un avenir, votre mère a enfin oublié ses rêves de retrouvailles avec son amant d'une nuit. Mais pourtant aucun boulot ne vous intéresse. Depuis quelques mois, votre petit ami, toujours le même, a lui aussi dû se trouver un boulot. Il vend de la drogue, ni plus ni moins, dans un quartier chaud de Las Vegas, la grande ville à quelques kilomètres seulement de votre petit ville. Vous ne lui avez pas dit pour les 90% d'héritage dont vous allez enfin avoir le contrôle maintenant que vous êtes majeur. Depuis qu'il est dealeur, votre 'fiancé' ne cache plus sa fascination pour les armes. Mais il n'est pas le seul, surtout aux Etats-Unis. Il est détenteur d'armes blanches pour la plupart. Il vous apprend ce qu'elles représentent pour lui, le côté lache des armes à feu, et vous prenez des cours d'utilisation de couteaux et stylets à ses côtés. Cela vous amuse…

" - Tu sais ce qu'on m'a dit sur toi, Gaby ?
- Non ma belle, dis moi tout ..
- Qu'une de tes clientes te payait en nature.
- Vraiment ?
- Vraiment. Alors, joli cœur, tu caches des choses à ta nana ?
- Pas mon genre, tu le sais, Ephem'. D'ailleurs … Ma nana, c'est pas exactement le mot, non ? J'ai plus l'impression de coucher de nouveau avec un putain de garçon efféminé plutôt qu'avec une meuf.
- Tu as réellement quelque chose à dire, Gaby ?
- Alors quoi, t'es jalouse ? Allez viens sur mes genoux, je t'aime tu sais.
- Non je ne le sais pas.
- Ephemerae, tu dis n'importe quoi. Je n'aime que toi. Les autres, c'est ..
- Tu couches avec pour faire joli, c'est ça ?
- Non bien sûr que non.. Elle m'a proposé un arrangement .. Tu sais.
- Tu es lâche.
- Je suis désolée. Reste sur mes genoux.
- Tu me dégoutes.
- Je t'aime.
- Tu me dégoutes tellement, Gabriel ! Tu es tellement lamentable. Et dire que ..
- Dire que quoi ?
- Je dégage. D'ailleurs fais gaffe quand même.
- Ne .. A quoi ?
- Ils m'ont demandé si je voulais pas un peu de fric pour gentiment te couper la gorge. Las Vegas est un monde à part, joli cœur. J'avais dit non… Finalement, j'ai changé d'avis.
- Qu'est-ce que tu racontes, bordel ?!"


Héréditaire. La folie est héréditaire. Votre père, le vrai, vous l'a donné. Vous en usez avec force et expérience. Premier contrat. L'argent, vous le dépensez le soir même dans le Casino du dealeur qui vous a payé. La nuit, vous la finissez entre ses draps. Le lendemain, votre mère appelle affolée. Votre froideur lui fait comprendre. Et le Dealeur vous paie pour un second meurtre. De sang froid. Et cela ne vous gêne pas. L'appat du Gain.  18 ans, et vous découvrez l'envers du décors de ces machines à sous qui vous obsèdent. L'héritage commence à se dissiper dans les affres d'une vie de débauche pure. Votre mère ne vous voit que peu souvent, le casino est plus au courant de vos agissements que votre maternelle. Le Dealeur est devenu votre amant, vous êtes devenu sa pute, et doucement, vous cachez votre identité sous les traits d'un homme. Le changement est progressif, le premier essai de disparition de poitrine se fait devant votre Patron un soir où vous êtes bourrée. Il lace lui-même le bandage, et serre en mordillant votre cou, violent et sensuel. Vous prenez l'habitude. Et vous devenez cet homme la journée, la nuit parfois quand vous dormez seule. Les contrats deviennent habituels, votre argent s'évapore totalement, vous êtes ruinée en deux ans. Le Dealeur ne se lasse pas de votre corps fin et souple, il vous énerve. Et vous n'avez plus d'argent. Vous êtes obligée de compter sur lui, cela vous rend dépendante. Et vous, c'est la liberté que vous cherchez. Mais il vous enferme, il vous attrape, il vous malmène. Vous aimez ça, en fait. Ces cris, ces bagarres, cette violence, ces coups, cette froideur, cette manipulation... Tout ce qui est malsain dans une relation, tout cela vous attire. Toujours vous revenez entre ses bras quand il vous retrouve, bourrée, droguée, à quelques centimètres de la mort. Toujours, vous retournez vous blottir dans la douce sécurité d'une relation qui vous empoisonne. Autodestructrice. Un jour pourtant, vous fuyez. Un jour, vous l'abandonné, maintenant qu'il vous a créé, qu'il a fait de vous un travestit.

Retournant chez votre mère… La vérité et la liberté s'offre à vous. Vous lui expliquez la situation actuelle, elle vous voit débarquer avec ce visage d'homme, ce corps d'homme, elle revoit votre père, elle vous avoue tout. Et vous donne son adresse. Vous êtes avide. Une partie de son héritage devra vous revenir s'il meurt. Vous embrassez votre mère, vous envoyez un texto au Dealeur, vous lui donnez votre démission. Vous savez qu'il vous cherchera. Une tueuse à gage, ça ne court pas les rues … Mais surtout, vous connaissez trop de secrets. Ruinée, vous partez pour le Japon. Vous trouvez votre père rapidement. Il est mort. Mais l'héritage survit. Et vous êtes dans le testament, vous existiez aux yeux de votre père. Et le Destin joue encore doucement avec vous. Pour l'atteindre, cet héritage, il vous faudra vous marier. Avec un homme.

Pas n'importe qui.

Avec votre propre demi-frère. Le Destin n'est plus une pute mais un putain de proxénète. Qui fait ça ? Qui a l'esprit si brisé ? Vous ne savez pas. Vous oubliez votre but premier une fois que vous découvrez la ville. On vous apprend qu'il vous a suivit, le Dealeur. Il est là, lui aussi. Il était même là, avant. Ou peut-être que ce n'est plus le même ? Vous êtes foutue, une poupée de chaire destructurée. Mais vous vous promettez vengeance.

Celui qui a changé et contrôlé sans le savoir votre vie le regrettera. Vous devenez la femme libre, l'homme indépendant que vous auriez toujours dû être, avec votre double identité et votre métier, avec votre statut.

Cette ville..

Sera la votre.

Because .. Everybody Wants to Rule The World.

Tatouages ~





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