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Ville-Etat de Nexus / Dungeon Crawling is Underrated [PV Tryzox]
« le: dimanche 06 novembre 2016, 14:01:46 »
C'était une journée de repos pour l'elfette, encore assez peu familière avec Terra, elle se décida à vagabonder où elle le souhaitait ce jour-là. Ayant toujours été très tendre, elle aimait chaque nouvelle chose qu'elle découvrait de cette seconde Terre, les plantes, les animaux, les différentes créatures qui l'habitaient, même si elle avait la mauvaise habitude de tout voir en rose et de se penser en sécurité, ce qui l'avait menée à bien des situations différentes où, la petite elfe aux cheveux roses était bien incapable de se défendre, faible comme elle l'était. Tout était-il qu'elle avait quitté la taverne où elle travaillait au petit matin, car elle voulait profiter de chaque instant de sa journée, et rejoignit, sans trop connaître son existence auparavant d'ailleurs, un petit bois à l'apparence, de prime abord, plutôt accueillant.
Toute enjouée et débordante d'une innocence maladive, elle passa une longue partie de sa journée à récolter des fruits et des baies qui lui semblaient comestibles pour tout de même avoir quelque chose duquel s'alimenter, Yumi aimait les plantes, énormément même, et ce depuis enfant, dès qu'elle eut un nouveau foyer on lui avait appris à reconnaître ces dernières tant et si bien que chaque végétal avec lequel l'elfette entrait en contact saurait être reproduit, elle ne savait pas se servir de ces dits végétaux, et ne pouvait pas pour autant faire pousser de plants plus grands que des arbrisseaux, mais elle s'en contentait, cela l'amusait d'autant plus qu'elle savait, et aimait beaucoup dialoguer avec eux, ses racines d'elfe l'encourageaient toujours à se rapprocher de la nature.
C'était peut-être l'erreur qu'elle avait faite ce jour-là, car en fin d'après-midi, allongée dans l'herbe fraîche du soir qui tombait, elle observait le ciel et ses couleurs distraitement, les yeux plein d'étoiles, elle ne voyait déjà plus le soleil, mais les tons qu'elle observait d'entre les branchages lui indiquaient déjà qu'il était tard, ainsi installée depuis un moment déjà, elle s'était repue de ce qu'elle avait ramassé, et, par chance, tout était comestible, que d'innocence. Sans pour autant être frileuse, l'elfe trouvait qu'il faisait froid, très froid, le noir s'était glissé et embourbé entre chaque arbres jusqu'au petit matin à présent, l'elfette aurait pu simplement s'endormir, prise au piège elle aussi dans le calme carnassier de la nuit, avec comme seule berceuse le vent jouant de ses doigts sur les feuillages. Pourtant quelque chose l’inquiétait, peut-être aurait-elle dû trouver meilleur endroit où se reposer ? Dès qu'elle se redressa, il lui sembla que quelque chose avait bougé, peu loin. Elle étouffa un cri en se mordant les lèvres, alors que le sang battait ses tempes comme le stress frappait entre ses côtes. Peureuse dans l'âme, peut-être que son imagination lui jouait des tours, ou peut-être pas, plus rapidement qu'elle ne s'en serait jamais cru capable, elle se releva, ni une ni deux, et pris ses jambes à son cou, peut importait la direction, et, derrière elle, quelque chose bougeait effectivement. Yumi était plutôt d'une nature faible et n'excellait pas de par son endurance, de plus, dans un noir quasi-total, alors que la lune n'était pas suffisamment levée pour éclairer chaque recoin de cette épaisse obscurité qui étreignait la forêt, eh bien.. il lui était difficile de calculer les arbres.
"Aïe-" souffla une petite voix fluette, avant qu'un craquement de branche ne retentisse, au moment où elle chuta. Elle rouvrit difficilement les yeux, elle qui plus tôt aurait tant préféré pouvoir s'endormir paisiblement comme les autres petites créatures de la forêt. Elle était persuadée que c'en serait fini d'elle jusqu'à ce qu'elle n'ouvre les yeux sur une clairière de lucioles qui étaient là par centaines, plus brillantes les unes que les autres, tout comme les yeux de l'elfette. Elle avança timidement et, alors que l'obscurité se réduisait au fur et à mesure qu'elle s'approchait de ces douces lumières qui dansaient, se sentant alors en sécurité, la gamine aux cheveux pastels aperçut une structure... Un manoir. Peu réfléchie qu'elle était, sous le coup du danger précédent, elle préférait voir cet endroit comme une bénédiction plus qu'un mauvais augure et, après avoir enfermé plusieurs lucioles dans un flacon désormais vide qu'elle avait pris avec elle pour de désaltérer, elle le cacha à nouveau dans sa sacoche dont une partie des fruits avait dû tomber durant sa course, et pris son courage et sa timidité à deux mains pour frapper le lourd anneau de fer contre la massive porte de bois qui était là.
Elle attendit.
L'attente se fit longue.
Puis frappa à nouveau, d'un son lourd et contondant tel que si la moindre personne vivait ici elle l'aurait entendue, à mois d'être aussi sourde que les piliers de bars qui trônaient dans les bas fonds de Nexus.
Plus elle attendait plus son petit cœur d'elfe fragile frappait sa poitrine, et alors, avec tout le courage et l'incertitude du monde, elle tira, s'accrocha, et finalement poussa la lourde porte, qui s'ouvrit sur un magnifique intérieur, brillant et reluisant, les lourds chandeliers des plafonds étaient étrangement allumés et l'elfette admira l'endroit quelques instants, bouche bée, les murs couverts de tapisseries et de tableaux plus beaux les uns que les autres, le mobilier lui-aussi des plus reluisant, des meubles vernis, travaillés, dorés, ou couverts d'énormes plateaux de marbre, de lourds et longs rideaux de soie rouge dégringolaient depuis le plafond autour des fenêtres, lourdes en détails et en dorures elles aussi. Yumi n'aimait pas spécialement ce genre d'intérieur mais ne put s'empêcher d'éprouver un certain respect. Elle était dans une sorte de hall d'entrée, comme dans la plupart des grandes maisons, elle n'avait face à elle qu'un énorme escalier dont les rampes et les marches étaient un mélange de marbre et d'or elles aussi, le tout en partie habillé d'un tapis aussi rouge que les rideaux et l'énorme tâche de sang à même le sol.
Une tâche de sang ?
L'elfe recula de quelques pas, jusqu'à être dos à la porte qui s'était refermée derrière elle, et se frotta les yeux rapidement. Ce n'était en réalité que son imagination qui l'avait fait marcher.
D'une voix timide, elle osa, à la façon d'un mauvais scénario au début d'un film d'horreur ;
"E-excusez-moi ? Il y a quelqu'un ? "
Évidement, il n'y eut personne pour lui répondre. Quelques peu gênée à l'idée d'entrer chez quelqu'un de la sorte, se faisaient face son éducation et son indicible curiosité. Elle s'avança, et, d'un pas lent, gravit les marches du hall, le manoir semblait immense, vu de l'extérieur, il y avait deux étages supérieurs au dessus du rez-de-chaussez, et le manoir se divisait en deux ailes de droite et gauche de l'escalier, en bas et en haut de celui-ci. Yumi tenta à nouveau, une fois en haut ;
"Je me suis perdue, ai-je le droit d-de rester cette nuit ? J-je n'ai pas vraiment de quoi vous payer m-mais.. "
Face à elle demeurait une immense porte, plus grande encore que celle de l'entrée, disproportionnée même, voir inquiétante, elle préféra partir sur l'aile gauche, trop apeurée par ce que pourrait cacher une porte aussi énorme. Elle arrivait dans un long un couloir désormais, persuadée qu'elle allait se perdre. Il n'y avait pas énormément de portes cependant, peut-être seulement cinq, ou six, toutes nommées sur une petite plaque dorée à hauteur d'yeux. L'elfe voulait simplement se reposer et lorsqu'elle lu "chambre rose", elle se sentit quelques peu rassurée et se décida à entrer.
C'était une chambre de femme, avec un lit double plutôt généreux, les draps étaient propres et, à la même manière que le reste du manoir, pas la moindre trace de poussière. De grandes armoires à glaces trônaient contre un mur de la chambre, Yumi se tourna vers la fenêtre, admirant une fois de plus les douces lumières des lucioles en contre-bas.
Rassurée, elle décida de se reposer, se défaisant rapidement de ses vêtements et, une fois nue, osa entrouvrir l'une des penderies, se persuadant que jamais une femme ne se serait vexée contre elle d'avoir pris une simple nuisette et s'en choisir une, sobre et blanche, bordée de dentelles bien qu'un peu courte pour l'elfe, ce devait être la chambre d'une jeune femme voir d'une enfant. Puis, après avoir replié ses propres vêtements, elle préféra s'installer dans le sofa au centre de la pièce et s'assoupit presque aussi tôt.
Un bruit sourd de porte qui claque retentit à l'instant où une horloge sonna minuit, au loin, dans une autre pièce, l'ouïe fine de l'elfe n'était pas toujours un cadeau, elle se réveilla et constata que toutes les lumières de la chambre s'étaient éteintes. D'un pas calme, elle se dirigea à la fenêtre à nouveau, les lucioles avaient disparues et un orage violent bâtait la terre et les vitres à l'extérieur. Yumi retourna se fourrer dans le canapé sans se rendre compte que l'endroit avait changé du tout au tout, le lieu de rêve, passé minuit, venait de reprendre ses airs de donjon, à présent délabré, dangereux et empli de monstres de toutes sortes, décidé à ne pas laisser ses invités sortir, ce que l'elfe n'avait pas encore remarqué dans l'obscurité de la pièce où elle était presque en sécurité, se rendormant au bruit de la tempête qui faisait rage au dehors.
Toute enjouée et débordante d'une innocence maladive, elle passa une longue partie de sa journée à récolter des fruits et des baies qui lui semblaient comestibles pour tout de même avoir quelque chose duquel s'alimenter, Yumi aimait les plantes, énormément même, et ce depuis enfant, dès qu'elle eut un nouveau foyer on lui avait appris à reconnaître ces dernières tant et si bien que chaque végétal avec lequel l'elfette entrait en contact saurait être reproduit, elle ne savait pas se servir de ces dits végétaux, et ne pouvait pas pour autant faire pousser de plants plus grands que des arbrisseaux, mais elle s'en contentait, cela l'amusait d'autant plus qu'elle savait, et aimait beaucoup dialoguer avec eux, ses racines d'elfe l'encourageaient toujours à se rapprocher de la nature.
C'était peut-être l'erreur qu'elle avait faite ce jour-là, car en fin d'après-midi, allongée dans l'herbe fraîche du soir qui tombait, elle observait le ciel et ses couleurs distraitement, les yeux plein d'étoiles, elle ne voyait déjà plus le soleil, mais les tons qu'elle observait d'entre les branchages lui indiquaient déjà qu'il était tard, ainsi installée depuis un moment déjà, elle s'était repue de ce qu'elle avait ramassé, et, par chance, tout était comestible, que d'innocence. Sans pour autant être frileuse, l'elfe trouvait qu'il faisait froid, très froid, le noir s'était glissé et embourbé entre chaque arbres jusqu'au petit matin à présent, l'elfette aurait pu simplement s'endormir, prise au piège elle aussi dans le calme carnassier de la nuit, avec comme seule berceuse le vent jouant de ses doigts sur les feuillages. Pourtant quelque chose l’inquiétait, peut-être aurait-elle dû trouver meilleur endroit où se reposer ? Dès qu'elle se redressa, il lui sembla que quelque chose avait bougé, peu loin. Elle étouffa un cri en se mordant les lèvres, alors que le sang battait ses tempes comme le stress frappait entre ses côtes. Peureuse dans l'âme, peut-être que son imagination lui jouait des tours, ou peut-être pas, plus rapidement qu'elle ne s'en serait jamais cru capable, elle se releva, ni une ni deux, et pris ses jambes à son cou, peut importait la direction, et, derrière elle, quelque chose bougeait effectivement. Yumi était plutôt d'une nature faible et n'excellait pas de par son endurance, de plus, dans un noir quasi-total, alors que la lune n'était pas suffisamment levée pour éclairer chaque recoin de cette épaisse obscurité qui étreignait la forêt, eh bien.. il lui était difficile de calculer les arbres.
"Aïe-" souffla une petite voix fluette, avant qu'un craquement de branche ne retentisse, au moment où elle chuta. Elle rouvrit difficilement les yeux, elle qui plus tôt aurait tant préféré pouvoir s'endormir paisiblement comme les autres petites créatures de la forêt. Elle était persuadée que c'en serait fini d'elle jusqu'à ce qu'elle n'ouvre les yeux sur une clairière de lucioles qui étaient là par centaines, plus brillantes les unes que les autres, tout comme les yeux de l'elfette. Elle avança timidement et, alors que l'obscurité se réduisait au fur et à mesure qu'elle s'approchait de ces douces lumières qui dansaient, se sentant alors en sécurité, la gamine aux cheveux pastels aperçut une structure... Un manoir. Peu réfléchie qu'elle était, sous le coup du danger précédent, elle préférait voir cet endroit comme une bénédiction plus qu'un mauvais augure et, après avoir enfermé plusieurs lucioles dans un flacon désormais vide qu'elle avait pris avec elle pour de désaltérer, elle le cacha à nouveau dans sa sacoche dont une partie des fruits avait dû tomber durant sa course, et pris son courage et sa timidité à deux mains pour frapper le lourd anneau de fer contre la massive porte de bois qui était là.
Elle attendit.
L'attente se fit longue.
Puis frappa à nouveau, d'un son lourd et contondant tel que si la moindre personne vivait ici elle l'aurait entendue, à mois d'être aussi sourde que les piliers de bars qui trônaient dans les bas fonds de Nexus.
Plus elle attendait plus son petit cœur d'elfe fragile frappait sa poitrine, et alors, avec tout le courage et l'incertitude du monde, elle tira, s'accrocha, et finalement poussa la lourde porte, qui s'ouvrit sur un magnifique intérieur, brillant et reluisant, les lourds chandeliers des plafonds étaient étrangement allumés et l'elfette admira l'endroit quelques instants, bouche bée, les murs couverts de tapisseries et de tableaux plus beaux les uns que les autres, le mobilier lui-aussi des plus reluisant, des meubles vernis, travaillés, dorés, ou couverts d'énormes plateaux de marbre, de lourds et longs rideaux de soie rouge dégringolaient depuis le plafond autour des fenêtres, lourdes en détails et en dorures elles aussi. Yumi n'aimait pas spécialement ce genre d'intérieur mais ne put s'empêcher d'éprouver un certain respect. Elle était dans une sorte de hall d'entrée, comme dans la plupart des grandes maisons, elle n'avait face à elle qu'un énorme escalier dont les rampes et les marches étaient un mélange de marbre et d'or elles aussi, le tout en partie habillé d'un tapis aussi rouge que les rideaux et l'énorme tâche de sang à même le sol.
Une tâche de sang ?
L'elfe recula de quelques pas, jusqu'à être dos à la porte qui s'était refermée derrière elle, et se frotta les yeux rapidement. Ce n'était en réalité que son imagination qui l'avait fait marcher.
D'une voix timide, elle osa, à la façon d'un mauvais scénario au début d'un film d'horreur ;
"E-excusez-moi ? Il y a quelqu'un ? "
Évidement, il n'y eut personne pour lui répondre. Quelques peu gênée à l'idée d'entrer chez quelqu'un de la sorte, se faisaient face son éducation et son indicible curiosité. Elle s'avança, et, d'un pas lent, gravit les marches du hall, le manoir semblait immense, vu de l'extérieur, il y avait deux étages supérieurs au dessus du rez-de-chaussez, et le manoir se divisait en deux ailes de droite et gauche de l'escalier, en bas et en haut de celui-ci. Yumi tenta à nouveau, une fois en haut ;
"Je me suis perdue, ai-je le droit d-de rester cette nuit ? J-je n'ai pas vraiment de quoi vous payer m-mais.. "
Face à elle demeurait une immense porte, plus grande encore que celle de l'entrée, disproportionnée même, voir inquiétante, elle préféra partir sur l'aile gauche, trop apeurée par ce que pourrait cacher une porte aussi énorme. Elle arrivait dans un long un couloir désormais, persuadée qu'elle allait se perdre. Il n'y avait pas énormément de portes cependant, peut-être seulement cinq, ou six, toutes nommées sur une petite plaque dorée à hauteur d'yeux. L'elfe voulait simplement se reposer et lorsqu'elle lu "chambre rose", elle se sentit quelques peu rassurée et se décida à entrer.
C'était une chambre de femme, avec un lit double plutôt généreux, les draps étaient propres et, à la même manière que le reste du manoir, pas la moindre trace de poussière. De grandes armoires à glaces trônaient contre un mur de la chambre, Yumi se tourna vers la fenêtre, admirant une fois de plus les douces lumières des lucioles en contre-bas.
Rassurée, elle décida de se reposer, se défaisant rapidement de ses vêtements et, une fois nue, osa entrouvrir l'une des penderies, se persuadant que jamais une femme ne se serait vexée contre elle d'avoir pris une simple nuisette et s'en choisir une, sobre et blanche, bordée de dentelles bien qu'un peu courte pour l'elfe, ce devait être la chambre d'une jeune femme voir d'une enfant. Puis, après avoir replié ses propres vêtements, elle préféra s'installer dans le sofa au centre de la pièce et s'assoupit presque aussi tôt.
Un bruit sourd de porte qui claque retentit à l'instant où une horloge sonna minuit, au loin, dans une autre pièce, l'ouïe fine de l'elfe n'était pas toujours un cadeau, elle se réveilla et constata que toutes les lumières de la chambre s'étaient éteintes. D'un pas calme, elle se dirigea à la fenêtre à nouveau, les lucioles avaient disparues et un orage violent bâtait la terre et les vitres à l'extérieur. Yumi retourna se fourrer dans le canapé sans se rendre compte que l'endroit avait changé du tout au tout, le lieu de rêve, passé minuit, venait de reprendre ses airs de donjon, à présent délabré, dangereux et empli de monstres de toutes sortes, décidé à ne pas laisser ses invités sortir, ce que l'elfe n'avait pas encore remarqué dans l'obscurité de la pièce où elle était presque en sécurité, se rendormant au bruit de la tempête qui faisait rage au dehors.