Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Losgar

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Base Spatiale / Quand les astres saignent [PV]
« le: mercredi 16 novembre 2016, 15:14:40 »
Losgar se pencha un peu plus en avant pour contempler d’un regard sombre le grand cratère qui s’ouvrait à ses pieds. Large de plusieurs mètres, il fumait encore suite à la récente collision d’une météorite qui avait percuté le cœur d’un champ de maïs dans un terrifiant grondement. Mais là où on s’attendrait à voir un rocher venu de l’espace au centre de l’impact, c’était une sphère métallique qui trônait au cœur du cratère Et cette sphère était ouverte …

Le Noxien savait bien de quoi il s’agissait : C’était une capsule de transport utilisée pour projeter des individus sur de très longues distances dans le froid intersidérale de l’univers avant de s’écraser sur une planète-cible sans aucun dégât. Si la perspective qu’un alien ait débarqué sur terre pouvait inquiéter certaines personnes, Losgar lui était beaucoup plus préoccupé par des détails alarmants qui auraient échappé à une personne lambda.

Tout d’abord, c’était la taille de la sphère. D’après son jugement, elle devait abriter un individu ou une créature de taille imposante, facilement plus grande que lui. Un autre détail beaucoup plus inquiétant était des traces de profondes zébrures dans le sol meuble de la ferme de maïs. S’accroupissant pour inspecter de plus près les traces, il en vint bien vite à la conclusion que c’était les griffures d’une bête redoutable. La chose qui était sortie de cette capsule était bien armée, et donc l’hypothèse que ce soit un dangereux extraterrestre devenait de plus en plus probable.

Et c’est là que notre sombre héros à la peau cendrée tomba sur l’ultime preuve que l’alien en question était celui qu’il cherchait : Le corps d’un homme était étendu par terre, à moitié enterré dans le sable rougit par le sang de la victime. Il s’agissait fort probablement du propriétaire des lieux qui rencontra son triste destin en cette nuit étoilée. Comble de l’horreur, on pouvait voir que le corps de l’infortuné personnage était atrocement mutilé, les vêtements déchirés et les os mis à nus. Il avait été à moitié dévoré après avoir été lacéré de toutes parts, puis l’agresseur l’avait grossièrement enterré comme pour le garder pour un futur encas à la manière de quelques prédateurs de la savane.

Cela ne faisait plus aucun doute, tous les éléments collaient à la description qu’on lui avait donné concernant la bête qu’il se devait de neutraliser avant qu’elle n’atteigne sa cible. Se frottant le menton, il se remémora rapidement de sa mission : tuer la bête avant qu’elle ne tombe sur une certaine humaine possédant un symbiote très particulier que la créature souhaite s’en emparer pour de sombres desseins. Il ignorait encore certains détails, mais il comptait bien quérir plus d’informations une fois qu’il récupérera la fameuse humaine. Tout ce qu’il savait, c’était que l’issue de sa mission déterminerait le destin de nombreux systèmes, voir de la galaxie !

Il abandonna rapidement les lieux pour se diriger au pas de course vers la ville la plus proche, suivant les traces laissées par le monstre grâce à un détecteur qu’on lui avait emprunté. Il voyait aisément avec les griffures sur le sol et certains poils d’un gris sombre. Espérant ne pas arriver trop tard, il redoubla de vitesse, véritable bolide de chaire et d’os aussi vif que l’éclair et aussi agile que le vent.

Il lui fallut bien une heure avant qu’il ne tombe sur une ruelle sombre et délabrée, à peine éclairée par un unique réverbère défaillant qui libérait dans des grésillements glauques quelques raids de lumière blafarde. La ruelle menait à un cul-de-sac, et c’est là qu’il tomba sur ses deux cibles.

La première chose qu’il vit, c’était la bête qu’il pourchassait. Un monstre épouvantable, couvert d’une fourrure épaisse et possédant un œil unique. Ses bras puissants étaient armés de griffes aptes à éventrer un homme nu d’un revers et sa gueule repoussante était munie d’une rangée de crocs aiguisés comme des rasoirs. De l’autre côté, il aperçu alors une femme à la chevelure d’un rouge sanguin, très belle et dans la fleur de l’âge. Si le monstre s’était attaqué à elle en particulier s’était sans-doute parce qu’elle était l’hôte du symbiote. Il arrivait donc à point !


Sans crier gare, il fusa comme un boulet de canon sur le prédateur poilu, l’enserrant par derrière au niveau du bassin avec ses bras musclés avant de le déséquilibrer dans un grand grognement d’effort, puis l’écrasa sur le sol qui se fissura sous l’impact. La bête poussa un hurlement de colère mêlé de douleur et tenta de se dégager à grands coups de griffes en l’air. Le combat avait commencé.

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One Shot / Les douze travaux d'Héraclès [PV]
« le: dimanche 30 octobre 2016, 16:23:08 »
La cité de Tirynthe resplendissait sous le soleil conquérant et fier de cette journée d’été, si chère à Déméter, déesse des moissons. Ses ruelles étroites étaient encombrées de chariots, d’étals, de marchandises et d’animaux bruyants, formant un marché tonitruant dont la cacophonie appelait le voyageur fatigué à s’abriter sous l’ombre des vastes murailles et inspirer l’air chargé des parfums de fleurs mêlé aux odeurs fortes des épices et du poisson frais. Personne de sensé n’aurait souhaité quitter la merveilleuse Tirynthe aux bras tendues vers les rôdeurs et les pèlerins égarés, surtout par ce matin très chaud qui n’encourageait pas vraiment les sorties dans les plaines sauvages de la Grèce.

Et pourtant, un homme était justement entrain de se diriger d’un pas pressé vers les grandes portes, attirant les regards de la foule. Enfin, le terme de demi-dieu aurait été plus adéquat, car ce n’était pas un humain lambda qui marchait ainsi, traînant un attirail de guerre sur sa musculature athlétique, mais un des plus grands héros que l’Antiquité ait connue. On murmurait son nom avec respect, on l’admirait et on l’acclamait. Il était un exemple de force, de bravoure et d’altruisme. Son mythe allait perdurer durant des millénaires et il sera un des symboles majeurs de l’héroïsme.

Vous n’avez toujours pas deviné ? Voilà qui est bien triste, mais n’ayez crainte chers lecteurs, car voici son identité révélée : Héraclès, fils d’Alcmène et de Zeus, connu à Rome sous le nom d’Hercule. Son vrai nom était Alcide, nom qu’il portait avec fierté et orgueil jusqu’au jour maudit où, frappé par le courroux d’Héra qui en voulait énormément à son mari volage pour avoir coucher avec une mortelle, il perdit la raison. Devenu fou, il assassina dans sa furie destructrice ses enfants et tua son épouse, Mégara.

Ayant reprit ses esprits, il constata avec horreur son méfait et avait même envisagé de se suicider. Cependant il eut la sagesse d’aller demander conseil chez un illustre devin qui lui prophétisa que, pour se purifier de ses péchés et gagner la rédemption, il allait devoir se mettre au service de l’être le plus détestable qu’il rencontra : Eurysthée, un souverain dont la fourberie n’avait d’égale que sa légendaire lâcheté, si bien que plus d’une fois le roi couard se cachait dans une grande jarre de céramique quand ses railleries lui valaient la colère du fils d’Alcmène.

Ainsi, ce sont douze travaux qui lui seraient dictés par Eurysthée, larbin d’Héra dont il partageait avec elle la haine envers Héraclès. Plus que tout, la déesse souhaitait apaiser sa vengeance sur le héros, à défaut d’invectiver son puissant époux. Pour qu’il se débarrasse définitivement de la rancœur de la grande divinité, il allait devoir s’acquitter de toutes les missions suicidaires que lui confierait ce trouillard d’Eurysthée. L’humiliation avait un goût de bile dans sa bouche, mais il savait que pour préserver son honneur, il les devait d’expier ses fautes.

Quittant donc l’acropole, ce vaste ensemble fortifié de temples et de palais, il se fraya aisément un passage parmi gardes et citoyens qui s’écartaient respectueusement devant lui. Les exploits du guerrier lui avaient valu une forte réputation parmi le peuple. Quelle ironie quand on savait que ce n’était que le début d’une longue ascension vers la gloire suprême.

Il avait le portrait même d’un grand guerrier accomplit : De très grande stature, le teint bronzé, des muscles saillants, l’homme avait un visage dur mais au regard enjoué, une barbe brune couvrant sa solide mâchoire. Ses cheveux de la même couleur rappelaient une coulée de miel tant les boucles étaient fluides. Pour son accoutrement, le combattant portait une tunique de lin encerclée par un ceinturon où pendait son épée. Sur son épaule, il portait un arc et un carquois, cadeaux d’Apollon. Une cuirasse dorée rutilait sous le soleil, lui donnant des airs divins et royaux.

Paré pour la guerre, dirait-on ? La vérité n’était pas si loin que ça. Hercule, en effet, se dirigeait vers la contrée de Némée pour accomplir sa première tâche : terrasser un lion qui, dit-on, semait la panique dans ces terres et écrasait toutes les expéditions punitives envoyées par les seigneurs locaux afin d’éradiquer la menace. Le peuple vivait dans la crainte et le désespoir, et Eurysthée l’avait chargé de mettre fin aux jours de la bête pour sa gloire personnelle et pour renforcer sa réputation et sa puissance politique.

Il aurait put se moquer longtemps de la lâcheté de ce piètre sir, mais il n’avait pas de temps à perdre. Aussi entamât-il sur le champ le long voyage vers Némée, chantant quelque balades sur les guerres des dieux et des titans ou louant la beauté de femmes dont il n’avait pour seule image que les peintures sur les vases et poteries des villes portuaires de Thèbes.

La grande aventure pouvait enfin commencer. Réussira-il à s’acquitter de sa dette imposée, ou périra-il entre les griffes de quelques bêtes affamées ? Seul le destin nous le révélera.

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Les contrées du Chaos / L'appel du donjon [PV]
« le: mercredi 05 octobre 2016, 20:19:24 »
La cité d’Ashnard fourmillait d’une activité débordante et chaotique, les marchands élevant de la voix pour surmonter celle de leurs concurrents afin d’attirer le citoyen lambda, les bardes et ménestrels jouant de leurs instruments dans une fantasmagorique mélodie qui fusionnait avec le bruit des bêtes et les vindicatives bruyantes de quelques chefs de compagnies à leurs hommes qui martelaient le sol d’un pas militaire parfaitement synchronisé. Tous vaquaient à leurs occupations quotidiennes, qu’ils soient riches seigneurs en direction du marché aux esclaves ou misérables mendiants quémandant d’une voix faible et torturée quelques pièces de cuivre pour survivre dans ce triste monde. Des bambins bruyants ajoutaient encore plus de bruits à cette cacophonie humaine, courant parmi les adultes en riant au milieu de leurs jeux dont eux seuls avaient le secret.

Ashnard était une perle au milieu du cruel maître des lieux, un maître impitoyable et fort : le désert. Sec, brûlant, cuisant, aride … tout en lui inspirait la rigueur et la mort. Ses dunes de sables mouvantes, ses traîtres mirages et ses occupants affamés en faisaient un lieu hostile où seul le plus fort survit et où le faible n’a pas sa place. En lui réside une beauté sauvage et une aura de puissance brute.

Face à ce cruel élément, il était clair comme de l’eau de roche que la cité était le cœur palpitant du vaste empire, mais surtout le salut de tous ceux qui s’aventuraient trop loin dans les sables infernaux. De ce fait, il était ridicule, voir suicidaire de s’éloigner d’Ashnard pour voyager au cœur du désert, loin vers des terres inhospitalières et inexplorées. Ces personnes là, ces errants et vagabonds qui n’avaient aucune considération pour leur vie ou se berçaient de rêves d’aventures et de passions, ces gens qui se risquaient dans les pires endroits par appât du butin ou mût par une quête mystique … ces personnes-là étaient mal vues de la part de la population de l’empire pour une bonne raison : ils étaient vus comme des parias de la société, des fous sans conscience ni bon sens qui se jetaient tout droit vers une mort certaine au lieu de vivre la vie paisible de citoyen normal.  

Et pourtant, malgré les rumeurs qui couraient sur eux, malgré le mépris ressentit par la haute classe pour ceux qui cherchaient fortune de manière aussi provinciale, malgré tous ce qu’on disait sur eux … Losgar franchit la grande porte sud des murailles encerclant la cité et la quitta d’un pas ferme et soutenu, sous le regard accusateur des gardes armés de hallebardes qui le fixaient avec dédain. L’un d’eux se permit même de pousser un bref rire moqueur, pariant avec son camarade de garde quelques couronnes d’or concernant la façon lamentable dont l’étranger allait périr.

La raison des railleries du soldat avait en rapport avec l’équipement de l’homme qui quittait les ombres salvatrices de la cité. Là résidait le problème : il n’en avait guère ! Seul une gourde d’eau en cuir encerclée autour de sa taille apparaissait. Le mystérieux personnage comptait-il traverser le désert à trajet unique pour y mourir comme un de ces étranges et intrigants pèlerins se sacrifiant en martyrs pour quelques divinités oubliées ? Nul ne le saurait jamais.

Mais notre héros s’en fichait pas mal. Ses pieds foulaient le sable chaud sans broncher, une longue cape décolorée recouvrant ses traits et le reste de son corps, gardant le secret de son identité et le protégeant des rayons ardents du soleil implacable. Infatigable, indomptable, il traversait les étendues arides sans montrer signe de fatigue, porté par une force eu commune et une volonté d’acier qui ne pouvait être brisée par l’air brûlant qui l’encerclait comme un manteau oppressant. Pas un instant il n’avait porté le manche de son bras contre son front pour en essuyer la sueur qui semblait manquer à l’appel. Non, décidément le désert semblait avoir trouvé un homme digne de lui, un être qui le défiait de toute sa volonté et faisait fit des obstacles qui auraient découragé le voyageur le plus chevronné. Et comme s’il s’avouait vaincu, le désert s’inclina devant ce héros inconnu, et les dunes furent emportées par un vent frais qui libéra la vue aux prunelles dorées du Noxien sur sa destination.

Droit devant, se dressant comme un doigt accusateur vers les cieux, un immense pic rocheux défiait dans toute sa majesté et son immensité la fureur des éléments. Solitaire, imposant, il forçait le respect. Ainsi donc, voilà le fameux donjon d’Ahn Ak’Thar, murmura pour lui-même l’homme qui serra un peu plus le col de sa cape autour de lui, une flamme soudaine brillant au fond de ses yeux ambrés. La flamme du défi.

Son avance se fit plus rapide, son rythme plus hâtif tandis que son esprit bouillonnait, non pas par la chaleur des lieux mais bien par l’excitation de celui qui voyait sa destinée en face de lui. Son ardeur et son énergie semblaient s’être revigorées par cette simple vue, et les nombreuses légendes qu’on racontait sur ce fameux donjon avaient de quoi attiser son âme guerrière et belliqueuse.

Le trajet fut néanmoins long et éprouvant, des heures passant à mesure que le pic rocheux se rapprochait petit à petit, si lentement que beaucoup auraient perdu patience. Mais Losgar était un puits de calme et de fougue retenue, et il ne se mit pas à courir, erreur tragique qui aurait drainé ses forces aussi facilement qu’un oiseau se débattant entre les serres d’un rapace impitoyable.

Sa patience fut enfin récompensée lorsqu’il atteignit les pieds du donjon, plus grand que jamais. Il s’arrêta un moment et contempla la structure de pierre brute, portant sa gourde à ses lèvres pour en soutirer quelques gorgées d’eau salvatrices. Remettant l’objet autour de sa taille, il caressa d’une main grise et ferme la pierre chaude, y ressentant un pouvoir estompé mais antique, bourdonnant d’une force qu’il n’arrivait pas à sentir, mais dont il percevait quelques fugaces vibrations.

Son regard vigilant avait surprit un chemin anodin qui éveilla sa curiosité, au contraire des autres passages plus évidents qui lui ouvraient grand les bras. Intrigué, il décida de prendre le passage sinueux et escarpé menant au sommet. D’après lui, un passage moins évident devait sans doute cacher une particularité que les autres chemins ne devaient pas avoir.

S’arrêtant sur un bout de falaise, il jeta un dernier regard vers le désert. On aurait put croire qu’il se disait que ce serait la dernière fois qu’il verrait pareil spectacle, que sa mort était imminente ou que l’issue était incertaine. Sottises. Le champion venu d’ailleurs ne regardait pas les sables avec tristesse, mais avec détermination.

Ce n’était pas un adieu, c’était une promesse.

Tirant soudain sur sa cape, il la jeta par-dessus le pic, la laissant voler au grès des courants ascendants. Désormais on ne voyait plus un nomade pitoyable sous sa cagoule miteuse, mais une force de la nature, un solide mâle de haute stature, aux muscles saillants et au torse bombé fièrement par-dessous son gilet noir comme l’obsidienne. Ses cheveux orageux étaient secoués par une brise invisible, brise qui arracha un léger frisson sur sa peau cendrée.

Se retournant, il défia le donjon lui-même et ses occupants en criant d’une voix forte et noble :

« Habitants d’Ahn Ak’hTar , je vous salue ! Moi, Losgar, je vous mets au défi de me vaincre, de tester ma valeur et ma ténacité ! Que le destin soit juge ! »

Et sans plus attendre, il débuta l'ascension éprouvante qui le conduirait vers le Surplomb Solaire ...

4
Les alentours de la ville / Le repos du guerrier [PV]
« le: vendredi 30 septembre 2016, 19:53:58 »
L’ambiance qui régnait dans le Blue Danube était comme se l’imaginait Losgar : calme, paisible, une musique de jazz entraînante jouée par des musiciens souriants et une décoration qui invitait à se décontracter et à oublier les soucis de la vie. Le coin idéal pour se détendre, lui qui cherchait un havre de paix pour reprendre son souffle et calmer la mer bouillonnante de son esprit agité.

Récemment, l’être venu de l’espace avait accomplit une mission des plus périlleuses dans les recoins obscures d’un système solaire lointain, et inutile de préciser qu’outre le long voyage qu’il avait dut faire, la mission qui lui avait été confiée s’était révélée particulièrement dure et éprouvante : capturer un baron de la drogue intergalactique qui profitait d’un vaste commerce illégale de poudres hallucinogènes sous couvert d’exploitations minières factices. Affronter les nombreux obstacles ne fut pas de tout repos, d’autant que le baron s’était entouré de sbires compétents et meurtriers et avait semé des pièges le long de ses repaires. Une chasse à l’homme difficile mais très satisfaisante que le Noxien avait accomplit avec brio.

À présent que sa quête était terminée, il s’était demandé où il pourrait passer ses vacances amplement méritées, et c’est là qu’une de ses anciennes connaissances lui souffla le nom d’un bar sympathique sur Terre, le genre de lieu débridé et chic qui ne se souciait guère de l’appartenance des clients, et ceci même s’il différait physiquement des humains. Très intéressé, il alla visiter ce temple terrestre, et il ne fut guère déçu.

Se prélassant donc sur un tabouret des plus moelleux, Losgar savourait tranquillement un verre exquis de vin blanc, faisant tournoyer d’un air absent la liqueur dans le verre de cristal à la couleur bleutée, sa main libre pianotant doucement sur le comptoir du barman en rythme avec la musique du fond. Ses yeux dorés se réverbéraient dans le verre, et il médita sur la suite de son programme. Il était clair qu’il n’allait pas passer la soirée à s’abreuver de liqueur jusqu’à plus-soif.

Mais le destin capricieux préparait bien des surprises pour l’être surnaturel qu’était Losgar. Des surprises des plus délicieuses.

5
Mes salutations les plus distinguées à tous ceux qui prendront la peine de lire ce petit message.

Ce sujet me servira à prévenir mes partenaires de RP ainsi que mes chers camarades du forum concernant mes potentielles absences, ralentissements et autres causes qui m'empêcheraient d'être actif sur le forum ou de répondre convenablement à mes RPs.

J'inaugure par ailleurs ce sujet en vous prévenant que je serais absent pour une durée indéterminée (potentiellement une semaine, la durée peut fluctuer). Je m'excuse d'avance auprès de mes partenaires de jeu !

Je posterais dans ce sujet là pour prévenir de mon retour probable, mais d'ici là, je vous souhaite une bonne journée !

Cordialement ~

6
One Shot / L'épreuve du champion [PV]
« le: vendredi 26 août 2016, 18:42:07 »
Dans une déflagration spectaculaire, la baliste runique explosa, formant une boule de feu d’un vert aveuglant qui illumina l’espace d’un instant le désert nocturne d’une lueur spectrale. Des éclats de pierre furent projetés dans tous les sens ainsi qu’une averse de sable soufflé par le vent de l’explosion qui laissât un cratère fumant là où il y a l’espace d’un instant se tenait une redoutable arme de siège magique.

Losgar souffla sur son index dressé à la manière d’un pistolet. Le Noxien avait dut neutraliser rapidement l’arme de destruction en tirant un rapide rayon d’énergie brute sur le projectile qui lui était destiné. L’effet fut à la hauteur de ses attentes, l’engin détruit et les maraudeurs étaient déstabilisés. Plusieurs corps étaient étendus sur le sable, calcinés, mais il était inutile de crier victoire trop vite car les prunelles dorées du solitaire avaient déjà aperçus l’ombre de nouveaux assassins qui s’approchaient de lui avec le désir brûlant de venger leurs camarades tombés au combat.

Les voilà qui formaient un cercle autour de lui, brandissant haches, sabres et lances à l’acier aussi tranchant que les fameuses lames de Nexus. Les maraudeurs qui avaient interrompu son sommeil avaient tous le visage caché par un casque ou un masque de bronze, mais il pouvait deviner vaguement leurs natures raciales par leurs carrures. Certains de très forte stature devaient être des orcs, d’autres plus fluets et souples avaient de fortes chances d’être des elfes. Il suspectait même l’un d’eux d’être un vampire à en juger par l’éclat rougeâtre de ses yeux, mais il ne pouvait se prononcer maintenant.

Ils tournaient autour de lui, attendant le moment opportun pour se jeter sur lui et l’étriper dans un bain de sang. Lui restait immobile telle une statue de marbre, se plongeant dans une sorte de transe guerrière où il ignorait tout son environnement pour ne focaliser son esprit que sur le combat. Ses sens devinrent aiguisés et sa perception des choses augmenta tandis que le cœur du prince déchu commençait à battre plus vite en prévision de l’ivresse du combat.

Un battement de cœur s’en suivit, un second , puis comme un seul homme les maraudeurs plongèrent vers leur cible unique. On aurait put alors assister à une prestation théâtrale de l’art du combat dans toute sa splendeur et son horreur primale.

Losgar semblait danser, glissant avec l’agilité d’un serpent pour esquiver les coups de lames, parant d’un revers de la main les bottes de ses adversaires et bondissant prestement de côté pour éviter un coup relativement puissant. C’était une grâce féline qui animait le guerrier qui ondulait entre ses adversaires furieux. Mais bien vite ce petit coup de théâtrale prit une tournure plus brutale et sanglante : Losgar ripostait avec son implacable discipline martiale. Un poing volait soudainement et écrasait le thorax d’un maraudeur en enfonçant comme dans du beurre son armure de plate. Un second prit l’initiative de tenter de le poignarder par derrière, mais n’eut droit qu’au fulgurant revers de la main du Noxien qui s’écrasa contre sa trachée et le laissa chanceler en suffocant.

Les corps s’écroulaient comme des pantins désarticulés, le sable s’abreuvait d’une liqueur écarlate au goût métallique et le feu crépitait furieusement comme si quelques génies invisibles s’excitaient devant le spectacle digne des combats d’arène de Rome. Le dernier adversaire s’écrasa lourdement contrer des rochers, le corps brisé, et le silence s’installa de nouveau dans le désert.

Essuyant les tâches de sang qui maculaient ses poings, il s’approchait d’un pas lent et calculé vers le corps chétif d’un vieillard couvert de bijoux et à la peau bleutée. Le sorcier qui avait guidé ses sbires pour un rituel sacrificiel n’était plus qu’un faible homme tentant désespérément de fuir en rampant sur le sol. Pitoyable et médiocre. Dans un royal dédain, Losgar leva son pied au-dessus de son ultime adversaire et l’écrasa dans un bruit d’os brisés, l’achevant avec une brutale efficacité.

C’était finit. Le sorcier maléfique des plaines ardentes et sa cabale démente avaient prit fin par ce dernier coup de pied. Désormais on entendrait plus jamais parler de ces fanatiques assoiffés de sang à présent que leur leader mesurait le sol de tout son long. Il avait enfin la paix.

Le Noxien s’étira lentement avant de rejoindre son feu de camp, fixant son petit repas inachevé. Il était recouvert de sable et n’était plus comestible, quelle tragédie. Il s’installa contre le rocher plat et croisa les bras, se laissant bercer par le doux murmure du vent.

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One Shot / La folie est raisonnable [PV]
« le: dimanche 29 mai 2016, 20:46:53 »
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Richard soupira, son souffle formant une buée froide et opaque devant ses lèvres entrouvertes en un rictus peu joyeux. L’homme aux cheveux bruns portait un regard où se dépeignait le désespoir et la culpabilité à mesure qu’il conduisait sur la route rocailleuse menant à l’asile de Redwood. La piste montagneuse était occultée par une épaisse et inquiétante brume, rappelant quelques ambiances de vieux films d’horreurs où les miasmes de quelques lugubres cimetières cachaient des êtres de cauchemars assoiffés de sang qui surgissaient en hurlant entre deux éclairs tonitruant. Même les arbres n’échappaient pas au décor sordide. À les voir, une imagination un peu trop poussée les auraient confondus avec des silhouettes torturées, tendant des bras noueux aux griffes crochues pour happer le malheureux qui aurait l’imprudence ou la folie de passer trop près.

Un spectacle peu accueillant en somme, mais Richard savait que ce n’était rien comparé à ce qu’il allait devoir voir. Ou plutôt, revoir. À cette idée, un frémissement le parcourut.

Le son des roues crissant sur les cailloux qui jonchaient le sol rappelait curieusement à Richard les descriptions que l’on racontait au sujet du Purgatoire.  Par ailleurs, c’était l’unique bruit qui se faisait entendre, les lieux étant étouffés par un silence de mort peu avenant.

Quelques minutes plus tard, les phares illuminèrent enfin l’entrée de l’asile, un vieux grillage noir qui aurait servit à merveille comme décor pour la demeure d’un comte vampire. À son approche, la porte s’ouvrit, lui livrant le passage vers la cour centrale, avec ses jardins et sa fontaine qui trônait fièrement au centre. Un petit côté féerique dans ce paysage morbide.

L’homme sortit de sa voiture et frissonna. L’air était encore plus froid qu’à l’intérieur, et il eut le réflexe primaire et instinctif de se frotter les mains pour générer de la chaleur. D’un pas rapide, l’homme aux cheveux bruns rejoignit la grande porte de bois vernie qui menait à l’intérieur de l’édifice imposant. Par trois fois, il frappa. Un silence lui répondit, suivit d’un bruit électrique, une sorte de bip agaçant comme le bourdonnement d’une guêpe.
La porte s’ouvrit alors, et Richard rencontra deux agents de sécurité. Des armoires à glace à la mine patibulaire et au regard moqueur. Des brutes épaisses que l’on qualifierait volontiers de gorilles tellement ils ressemblaient à ces primates poilus.

« Ah, Mr. Nixon. On vous attendait. »

« Il y a le docteur Allan qui vous attend depuis un moment. C’est très urgent selon lui. »

« Vous devriez aller vite voir ce que c’est. Le Doc n’aime pas attendre, vous le savez. »

Richard porta son regard vers chacun des mastodontes humains qui lui parlaient de leurs voix bourrus, et se contenta d’hocher rapidement la tête avant d’aller au pas de course vers l’ascenseur central, ignorant le décor de luxe qui l’entourait. Ces meubles raffinés, ces lustres splendides, ces peintures dignes d’un musée … il avait apprit depuis longtemps que tout ceci n’était qu’une peinture d’or censée cacher toute la décadence et la pourriture qui rongeait le cœur de cet endroit.

Il entra dans l’ascenseur métallique et appuya rapidement sur le bouton menant au rez-de-chaussée. Cela dit, il appuya aussi sur une série de six numéros, le code qui lui permettrait d’aller plus loin.

La descente débuta alors, une longue descente à mesure que les étages souterrains défilaient, atteignant des niveaux inattendus pour le commun des civils. Il fallait savoir que l’asile cachait un complexe scientifique sous-terrain digne des vieux films d’espions dans la guerre froide.

L’ascenseur s’arrêta puis s’ouvrit lentement, découvrant un couloir entièrement peint en blanc, cette couleur si pauvre en vie , si vide. Un agent de sécurité était disposé prés d’une porte, et il hocha la tête en guise de salut pour Richard avant d’ouvrir cette dernière. L’homme suivit une série de couloirs et de bifurcations labyrinthiques, passant à côté de salles closes où, des fois, on entendait quelques hurlements à vous faire glacer l’échine.
Un bon quart d’heure plus tard, il pénétra dans une grande salle circulaire, ressemblant à un large dôme. Des machines se trouvaient au centre d’un vaste cercle de verre blindé, et tout autour nombre d’ordinateurs et autres appareils encerclaient le verre, sur lequel s’affairaient plusieurs personnes dans une frénésie digne d’une fourmilière.

Parmi eux, le docteur Allan regardait d’un air fort intéressé quelque chose derrière sa couche protectrice de verre. Richard s’approcha de l’homme. Il portait une tenue scientifique recouvrant tout son corps à l’exception de son visage, où les rides démontraient un âge fort avancé. Le docteur sourit avant d’inviter Richard à s’approcher d’un ordinateur à proximité.

« Enfin Richard, on attendait plus que vous. Vite mon ami, nous avons un énorme souci. L’un des tubes d’alimentation relié au patient 32 ne marche plus, et les ingénieurs n’y peuvent rien. Je suis sûr que vous avez la solution, mais dépêchez-vous, sinon on va le perdre. »

Nixon prit place devant l’ordinateur et se mit aussitôt à taper une série de commandes sur le terminal de l’ordinateur. Brusquement, une vidéo s’afficha sur le coin de l’écran, révélant ledit patient dans sa bulle protectrice. Le spectacle était épouvantable.

Un homme nu, les yeux fous et le corps recouvert de tuyaux enfoncés dans ses orifices. Le pauvre dément était secoué de violents spasmes à mesure qu’il tentait de se libérer de sa position fœtale si abominable. Richard afficha une expression où horreur et dégoût se mêlaient, mais il fut coupé de sa contemplation horrifiée par la main du docteur contre son épaule.

«  Un problème, Richard ? »

« N .. Non, Monsieur. J’arrange cela sur le champ. »

Reprenant son calme, il exécuta encore quelques commandes, trouva la source du problème et la régla en moins d’une minute. Le terminal lui indiqua que tout était correct, et derrière lui le docteur poussa un rire satisfait.

« Félicitations Richard. Une fois de plus vous nous prouvez votre utilité. Nous sommes fiers de vous avoir parmi nous. »

Richard ne répondit pas sur l’instant, son regard braqué vers la vidéo où l’homme avait reprit un état de léthargie.

« Merci … »

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Les terres sauvages / Mercenaires et sorcière [Shad][fini]
« le: jeudi 28 janvier 2016, 20:44:18 »
Les terres sauvages s’étendaient à perte de vue, vaste territoire d’herbes hautes jaunies par les rayons impitoyables du soleil, de sable chaud et sec, d’arbres aux troncs noueux et aux branches grises tendues tels des doigts avides. Un territoire impitoyable, où seule la loi du plus fort est de mise. Ici, on pouvait tomber sur les pires prédateurs qui soient, que ce soit des félins affamés ou de monstrueux prédateurs en passant par les hordes de chiens et autres canidés voraces que la nature sauvage a transformé en machines à tuer. Une vie dure et dangereuse était le lot de malheurs qu’enduraient les peuplades primitives qui avaient fait de ce terrain de mort leur foyer. Ces petits villages solitaires survivaient par la chasse, veillant jour et nuit sur leurs maigres parcelles de terres fertiles contre les pillards et brigands qui errent en quête de butins faciles. Jour et nuit, ils luttent pour leur survie, affrontant les pires menaces qui puissent venir étendre leur influence sur leurs précieuses huttes.

Cependant, rien ne les avaient préparés à cette nouvelle menace qui se profilait à l’horizon. Malheureusement pour eux, une épouvantable sorcière ayant fuit la dictature d’Ashnard s’était installée dans ces landes désolées, constituant petit à petit un royaume personnel. Royaume qui s’agrandissait petit à petit dans le sang et les larmes. Car la terrible femme, dont le cœur était aussi froid que la glace, n’hésitait pas à envoyer ses abominables sbires crées par sa magie noire pour lancer des raids meurtriers sur les villages sauvages, capturant les plus forts pour les transformer en monstres à son service et réduisant les faibles en esclaves obéissant aux moindres de ses désirs les plus banals.

On pourrait penser que le sort de ces sauvages importait peu au reste du monde, mais ce n’était pas le cas de Nexus. En effet certains hauts-commandants de la cité-état en eu vent de cette manipulatrice de magies interdites qui se constituait un royaume dans les terres désolées. Hors, il était de notoriété publique que cette infâme créature avait une haine féroce envers Nexus (sans doute un noir héritage de sa condition d’Ashnardienne). De ce fait, neutraliser cette sombre menace devint une priorité pour l’armée.

Cependant, Nexus ne pouvait tout simplement pas détacher des corps d’armées dans les terres sauvages, risquées et périlleuses, d’autant que la nation en avait besoin pour garder ses frontières contre son ennemi de toujours. Il était donc impensable d’envoyer ne serait-ce qu’un soldat vers une mission aussi dangereuse. C’est pour cela que la solution la plus logique fut de recruter des mercenaires.
Des mercenaires, oui, mais pas n’importe lesquels. Il fallait des individus expérimentés, redoutables, rompus dans l’art du combat, aptes à survivre en milieu hostile et ayant un esprit suffisamment solide pour ne pas tomber dans la folie qui entourait la sorcière. Des personnages compétents, pas trop nombreux pour s’infiltrer facilement dans le territoire de la cible, assez forts pour rivaliser avec les monstres qui gardent ses terres et prêts à tous pour la sécurité de Nexus.

Ce dernier détail importait peu à Losgar, mais cela ne l’empêcha pas d’accepter l’offre qui lui fut offerte par un officier, le jour où il avait sauvé (sans le vouloir certes) un contingent de soldats d’une embuscade de maraudeurs orques. Les capacités guerrières du Noxien n’avaient pas laissé de marbre l’officier qui lui avait proposé cette mission suicidaire contre une forte récompense et «  la reconnaissance du pays », un détail comme un autre qui avait l’effet d’une douce brise sur un rocher inébranlable. Mais ce n’était ni l’argent ni les autres distinctions qui l’intéressaient. C’était l’ardeur du combat qui l’avait poussé à accepter cet objectif presque insensé. Affronter des hordes de monstres et de viles créatures et terrasser une puissante mage … voilà qui était grisant !

C’est ainsi qu’il attendait, le dos posé nonchalamment sur un arbre centenaire d’une taille impressionnante, à l’abri des rayons ardents de l’astre doré. Car oui, il n’allait pas exécuter cette mission seul, mais en compagnie de n’autre personne toute aussi bien qualifiée.  L’officier lui avait décrit son compagnon comme une terranide aux cheveux bleus, aucun autre détail. Quel manque de précision dans les rapports des humains, sérieusement …
Mais, ah, ses yeux ambrés distinguaient enfin la dite femme, qui s’approchait d’un pas agile en sa direction. À mesure qu’elle s’approchait, il pouvait distinguer sa tenue d’aventurière, une épée accrochée à sa ceinture, une cagoule la protégeant de la chaleur environnante. Alors qu’elle parcourait la courte distance qui le séparait, l’homme vêtu de noir se redressa légèrement et l’accueillis avec ce sourire mystérieux qui le caractérisait tellement.

« _ Bonjour, collègue. Prête pour l’aventure ? »

Il pencha légèrement la tête en signe de salut.

« _ Je suis Losgar. Enchanté. »

9
Prélude / Losgar "The beauty is in the eye of the beholder" [Valilouvée]
« le: mercredi 27 janvier 2016, 23:28:46 »
Identité :  Losgar
Âge : Des siècles d’existence …
Sexe : Un mâle dans toute sa splendeur.
Race : Noxien, race extraterrestre éteinte (créature)
Sexualité : Hétérosexuel , pour le plus grand plaisir de ses demoiselles.

Physique :
Losgar est un éphèbe ténébreux à l’aura doucement suave. Apollon à la peau immaculée d’une teinte légèrement grise, telle une couche de tristesse dans ce lac de lait. Ses yeux sont sa principale caractéristique qui le distingue des mortels humains. En effet, l’éclat doré surnaturel ne laisse aucun doute quant à ses lointaines origines. Une lueur prédatrice et noble à la fois, tel un lion couvant du regard son territoire. Ses cheveux sont un orage de gris et de noir, tel une tempête se déchaînant au-dessus de la tête du souverain solitaire. Une musculature saillante le caractérise, démontrant le fait incontesté que l’homme est un guerrier, un athlète musculeux mais souple, une force de la nature. Sa haute stature ne fait pas de lui un géant, mais un homme de grande taille regardant de haut ceux qu’il méprise. Un torse bombé aux pectoraux fiers, des abdominaux saillants et des formes dignes des héros grecques les plus célèbres, le Noxien n’avait rien a envier aux olympiens ni aux seigneurs de la guerre.

Un visage aux traits symétriques, simplement et purement beau à en faire brûler d’envie la déesse la plus frigide, l’homme peut se targuer de n’avoir aucune blessure venant abîmer son masque royal et arrogant. Ah, et n’oublions point ce sourire ravageur, teinté d’orgueil, d’amusement, de sensualité et de dédain. L’être venu de l’espace et un somptueux mélange de ténèbres, de mystère, de puissance majestueuse et d’indifférence déguisée. Un puzzle vivant arborant l’apparence d’une antique divinité sans en avoir la grâce millénaire mais une tout autre aura aussi sublime et délicate que le parfum d’une rose du printemps après un rigoureux hiver.

Son habit le plus emblématique reste le manteau d’un noir d’encre, aussi sombre que les souvenirs du survivant. Ce manteau semble être fait de cuir sans en avoir la texture molle, mais plutôt une sorte de souple résistance qui lui permet d’encaisser nombre d’éraflures qui auraient mis en lambeaux des vêtements ordinaires. Un héritage de son monde détruit …    

Caractère :
Quel complexe personnage … Losgar est un savant mélange de nombreux caractères, certains contradictoires, d’autres complémentaires.
Lorsqu’il n’a aucune activité particulière, ce triste sir passe son temps à méditer seul, se remémorant à la manière d’un philosophe ses exploits et ses défaites, ses erreurs et ses succès, ruminant l’amer trame de sa vie perdue, de ses gloires passées et à venir, de ses bons moments et de la triste fin de sa planète.  

Mais ne vous y méprenez pas, ce n’est pas un mélancolique inactif, bien au contraire ! C’est un guerrier qui ne refuse jamais un bon combat, dont le cœur bat la chamade dans les champs de batailles et affichant un plaisir presque morbide pour écraser ses ennemis dans sa poigne de fer, les briser aussi bien mentalement que physiquement. C’est un impétueux et belliqueux combattant qui aime exhiber sa puissance comme un paon exhibe ses plumes sans trop en faire.

Méticuleux et réfléchit, il peut se montrer sage et calme, réfléchissant bien avant d’agir. Le Noxien est cultivé en raison de son ancien statut de prince de Nox. Ses connaissances s’étendent sur l’univers et ses secrets, sur les étoiles et les mondes, sur les galaxies et leurs mystères.
Mâle est aussi un caractère qui le définit parfaitement. L’homme est un sensuel prédateur doublé d’un charmeur alliant la douceur d’un ange et la luxure d’un démon. Très possessif, il a horreur de partager ses conquêtes avec qui que ce soit, ce qui le pousse à ne jamais s’attacher avec des femmes pour éviter ce genre de désagréments. Compétitif, il met à profit ses avantages physiques pour partager avec de nombreuses dames ses talents. Ainsi, on peut dire qu’outre être un charmeur vétéran, il se fera un malin plaisir de dévoiler son inventivité et sa passion avec ses muses, aussi nombreuses soient-elles, et affichera toujours une hostilité profonde envers tout homme empiétant sur son territoire. Un mâle dominant, mais aussi aimant envers ses belles.

Revenant d’ailleurs sur ce trait de caractère. Losgar est un lion veillant sur son domaine. On ne peut reprocher à ce mâle d’être fier et d’agir selon son instinct de prédation. Le Noxien n’est pas un Don Juan au sens strict du terme, ne tournant pas autour du pot. C’est un homme franc qui se fiche pas mal des complexes d’étiquette, de pudeur malsaine ou de paroles vides d’intérêts. Ce qui compte selon lui, c’est cette sensation d’attirance, d’amour réciproque soudain et brûlant, celui qui vous prend aux tripes instantanément.

Un aventurier dans l’âme, il ne dira presque jamais non à une aventure palpitante, à une quête risquée où il pourra donner au maximum de ses capacités extraordinaires. Le goût du danger est presque aussi exquis que celui des lèvres d’une charmante créature.

Lassé par ses trop nombreuses victoires, il cherche l’adversaire puissant qui lui redonnera l’extase du combat, du défi et le flirt avec la mort.
Orgueilleux est un euphémisme. Il est arrogant et fier, ce qui peut le pousser à agir parfois contre la raison et à se sentir ennuyeusement invincible. Il peut aussi se montrer très dur, froid et parfois même d’une sordide cruauté, mais ce ne sont que des tâches grises venant couvrir le tableau de la perfection quasi-incarnée.

Histoire :
Notre histoire commence dans une lointaine planète mauve du nom de Nox. Astre solitaire, il abritait une race qui, désormais, relève de la légende, voir même du mythe : les Noxiens. Des êtres qui, en apparence, ressemblaient aux humains, mais dont les capacités biologiques étaient surnaturelles. C’étaient des puissances de la nature, capable des plus grands exploits, pouvant anéantir des armées entières et supporter les conditions les plus insupportables. On disait qu’un Noxien pouvait tenir tête avec aisance face à un Kryptonien, neutraliser en un clin d’œil un puissant Formien et même survivre sans égratignures à un tir de missiles de l’Imperium. Ainsi, les Noxiens n’avaient que très peu d’ennemis pour se soucier de leur sécurité … si ce n’est eux-mêmes. En effet la race à toujours eu ce besoin irrésistible de s’entretuer. Les Noxiens s’affrontaient en duels, dans des combats d’arènes ou dans des guerres apocalyptiques, cherchant toujours à atteindre les limites de leurs pouvoirs extraordinaires, ce qui avait pour triste résultat de causer de véritables carnages sur la planète.

La situation se dégrada encore plus lorsque la race se divisa en deux camps. D’un côté, les loyalistes soutenant le règne de l’actuel souverain du monde, le roi Phrax. De l’autre, des rebelles anarchistes dont l’objectif est de faire basculer le pouvoir et de mener Nox vers une guerre totale contre les autres systèmes voisins. Le roi ne désirait nullement voir son peuple abandonner leur monde pour partir dans une sorte de cabale sanglante à travers les galaxies, et tenta de mater l’ardeur guerrière des rebelles. La guerre civile fut terrible, longue et éprouvante autant pour le peuple que pour la planète elle-même, qui se mourrait sous les furieux assauts des puissants êtres dont une simple escarmouche pouvait faire trembler des montagnes.

Comme toute guerre, elle donnait naissance à des monstres, et à des héros. Losgar était pour Nox la seconde option, la lueur d’espoir. Prince héritier, il guerroyait avec ardeur contre les réticents traîtres et les éliminaient avec l’implacabilité de l’acier. Le prince détruisait toute trace de rébellion, luttant sans cesse contre les félons qui font saigner leur mère-patrie avec une froide détermination. Mais le destin en décida autrement.

Un jour, alors qu’il partait en mission de reconnaissance sur un vaisseau de guerre au confins de l’espace, il tomba dans une perfide embuscade. Cachés derrières une chaîne d’astéroïdes, des chasseurs rebelles surgirent tel un essaim de frelons, déchaînant un déluge de feu sur le navire pris en tenaille. La lutte fut de courte durée, car les boucliers ne tinrent guère face aux nombres d’ennemis et les réacteurs prirent feu. Par miracle, Losgar survécut en s’enfermant dans une capsule cryogénique très résistante, échappant de peu à l’explosion du vaisseau. Cependant la glace gela son corps et il s’immobilisa, réduit en une statue perdue dans l’espace.

Le temps s’écoula, les jours passèrent, puis les mois, les années, les siècles. Lorsque, enfin, le prince se libéra de sa capsule alors qu’elle passait à proximité d’un soleil, il entreprit aussitôt de retrouver le chemin de son monde natal pour reprendre la guerre. Mais à son retour, ce fut un monde vierge et sans vie, un rocher stérile brisé, vestige de Nox. Hélas, la guerre avait fait de tels ravages que le monde finit par mourir, et avec lui toute la race tant crainte des Noxiens. Découvrant ainsi qu’il était le seul survivant de sa race, il entra dans un état de mélancolie et de rage incontrôlables. Longtemps, il erra d’une planète à l’autre, agissant comme un dangereux lunatique et s’attirant ainsi les foudres de nombres de gouvernements galactiques. Les chasseurs de primes se bousculèrent pour capturer le dernier Noxien de l’univers, mais sans succès. Parfois, il se faisait recruter comme mercenaire, usant de ses talents militaires pour faire gagner des guerres avec pour seul intérêt de noyer son chagrin dans le combat. Puis il errait dans les villes, enchaînant les plaisirs secrets et s’abandonnant à l’inconnu.

Panser les plaies de son esprit prit beaucoup de temps, mais finalement, il enterra le douloureux souvenir de son monde perdu, et tourna la page.
C’est en rodant dans Terra qu’il retrouva goût à la vie, à l’aventure, à la guerre et à l’amour. Doucement, il redevenait le fier et arrogant seigneur qu’il était, et il se surprit même à sourire de nouveau.

La vie reprenait son cours, et avec elle de nombreuses perspectives.

Autre :

Passant à un sujet intéressant, à savoir les capacités de notre sombre héros de l’espace.

_ L’adjectif surhomme est un euphémisme si on veut décrire Losgar. Le Noxien est très fort, rapide comme l’éclair, d’une résistance à toute épreuve … Ses sens sont très développés, son endurance est exceptionnelle et sa puissance brute ferait pâlir d’envie les plus puissants guerriers. On peut qualifier ses compétences de divines, mais ce n’est pas le cas. En effet il ne peut rivaliser de puissance avec un dieu ou tout autre entité de ce genre. Disant simplement qu’il peut faire d’énormes dégâts en un temps record, et qu’il peut faire des prouesses au-delà des limites biologiques. Il peut aussi encaisser des attaques qui auraient réduits en cendres un humain lambda, et son endurance physique est si légendaire qu’on raconte qu’il peut tenir des heures et des heures au lit ( et rien ne vaut l’essai pour vérifier la rumeur, n’est-ce pas charmantes filles ? ♥ )

_ Après une concentration mentale, Losgar peut déchaîner sa puissance à travers des rayons d’énergies indigo, des boules de la même couleur, repousser des ennemis à travers une onde de choc ou léviter par la seule force de son esprit.

_ Sans pour autant dépasser les compétences de certains mutants et autres créatures, Losgar peut se régénérer plus rapidement que la moyenne des humains. Un atout utile dans certaines situations. Mais rappelant que cela ne fait pas de lui un être immortel, ni invincible.

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