Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Cordélia Thelxiope

Pages: [1]
1
L'Art / Un petit kit pour une sirène ?
« le: vendredi 14 août 2015, 22:37:57 »
Bonsoir !

J'ai remarqué que certains d'entre vous avaient un don pour créer des signatures et des avatars magnifiques *_*
Je me permet donc de faire appel à vous :) J'ai très envie d'un joli kit pour ma Cordélia ♥

Voilà les deux images principales de mon personnage :

http://img15.hostingpics.net/pics/774304eimi2revengefulbykirtatd7tj08c.jpg

http://img15.hostingpics.net/pics/421611eimibykirtatd7t1af1.jpg

Je préfère la seconde pour mon avatar ^^ Pour la signature vous pouvez utiliser les deux ou une seule d'entre elle. Si les deux n'apparaissent pas ce n'est pas grave du tout :)
Ah et... s'il vous faut un fond, au cas ou, voilà quelques exemples à utiliser :

http://www.recits-d-yves.fr/wp-content/uploads/2009/10/The_Forgotten_Atlantis_by_firedudewraith.jpg

http://4.bp.blogspot.com/-CazkVLwigKQ/Ut-gSmWSfEI/AAAAAAAAAsc/dM4cPuT4DoY/s1600/cit%C3%A9-sous-marine-CG-1.jpg

http://img0.gtsstatic.com/wallpapers/dac319c7af80d21fe2365490ad2e40e8_large.jpeg

Voilà, en gros une cité sous-marine antique ou bien des fonds marins colorés... comme vous voulez pourvu que ça ait un rapport avec ma sirène ^^

En ce qui concerne la signature, vous pouvez y écrire tout simplement mon pseudo Cordélia Thelxiope et y ajouter (ou non) "A little mermaid".

Vous avez carte blanche, n'hésitez pas à essayer, à vous lancer, je suis pas méchante  :D

2
Ville-Etat de Nexus / Enfin libre ? PV The Alternative Doctor
« le: vendredi 14 août 2015, 22:12:55 »
Cordélia avait envie de pleurer. Cela faisait déjà quelques temps que son ancien grand amour l'avait abandonnée et vendue comme une marchandise à un esclavagiste. Elle était restée un moment, parmi d'autres esclaves, observant le monde qui l'entourait aux travers des barreaux de sa cage ou d'une fenêtre minuscule d'une cave. Elle avait longuement espéré qu'il revienne la chercher ou qu'elle se réveille d'un simple cauchemar. Mais plus le temps passait plus elle perdait espoir. Il n'y avait aucun moyen de fuir et elle savait pertinemment que tôt où tard, elle allait être vendue comme une bête à la foire.

Ce jour arriva en effet. Les enchères furent longue et fastidieuses. Beaucoup de gens s'arrachaient cette jolie sirène si rare et si exotique. Ce fut finalement un riche notaire qui remporta la mise. Fier comme un paon, il l'avait menée par ses chaînes jusqu'à une petite calèche qui les mena elle-même jusqu'à une riche propriétaire au abord de la ville, surplombant celle-ci depuis une colline. L'homme était très riche et Cordélia s’imaginait qu'il avait besoin d'une servante supplémentaire pour entretenir sa belle maison. Mais il n'en était rien. Il ordonna à des valets de la préparer. Elle fut lavée de haut en bas, on ne lui laissa pas le choix. Puis on la fit attendre, enfermée dans une petite pièce meublée d'un simple bureau, d'une chaise et de quelques étagères bourrée de babioles en tous genre. Alors quand enfin on va la rechercher dans la soirée, elle pensait avoir le droit à un repas et une chambre. Au lieu de cela, on la fit monter à l'étage et on la laissa entre les griffes du notaire. Un homme puissant et diablement pervers qui l'obligea à faire les choses les plus ignobles au monde. Il la viola, la frappant parfois lorsqu'elle se débattait trop. Cela dura des heures entières, Cordélia ne parvenait même plus à savoir comment s'écoulait le temps. Et lorsqu'enfin l'homme en eut assez, il l'agrippa par les cheveux et la jeta hors du lit, appelant ses valet qui vinrent la ramasser et la trainer jusqu'à une petite chambre de bonne. On la laissa là, sur le sol, secouée de sanglots, recroquevillée sur elle-même.

Les jours suivant, on l'obligea à faire le ménage ou la cuisine. Et chaque soit, le notaire recommençait son œuvre perverse, se montrant toujours plus violent. Elle n'était pas douée dans ce qu'on lui demandait de faire. Elle ignorait tout des tâches des êtres humains et se montrait maladroite. Et plus les nuits s'enchaînaient, plus elle se rebellait contre le notaire. Elle était parvenue à le mordre et le griffer, alors le soir suivant il l'avait attachée et rouée de coups en prime. Mais elle ne s'était jamais soumise. Si bien qu'un bout d'une semaine, le notaire finit par la revendre à une autre esclavagiste pour un prix dérisoire en décrétant qu'elle ne valait rien.
Certes, Cordélia n'était pas mieux lotie entre les mains d’esclavagistes. Quoique. Elle serait toujours bien mieux dans une cage que dans cet endroit. Plus jamais elle ne voulait revivre un tel calvaire. Elle avait tellement honte...

Voilà deux jours qu'elle était enfermée avec les autres esclaves. Aujourd'hui, c'était jour de marché dans une petite ville non loin de Nexus. La jeune demoiselle tremblait, angoissée à l'idée de devenir de nouveau l'esclave d'un être abject. Elle avait été installée dans une cage individuelle. Tous les autres esclaves venaient d'être vendu. Il ne restait plus qu'elle, on l'avait gardée pour la fin. Bientôt on viendrait la chercher pour la montrer nue à la vue de tout le monde. Bientôt elle serait encore vendu comme une vulgaire marchandise. A cette idée, la jolie sirène se mit à pleurer...

3
Les alentours de la ville / Fuite vers un autre monde PV James Howlett
« le: vendredi 14 août 2015, 21:48:21 »
Le cœur de Cordélia battait la chamade. Après les avoir fait voyager des jours, enchaînés dans un chariot, les esclavagistes avaient fait halte dans une de leur base. Ils avaient alors fait descendre tous les esclaves dans une cave sombre, humide et inconfortable. La jeune sirène les avaient entendu dire qu'ils arriveraient juste à temps pour le marché dès demain et qu'ils s'en mettraient sans aucun doute plein les poches. L'idée ne plaisait pas du tout à la délicieuse fille des eaux. Il fallait à tout prix qu'elle échappe à ce destin funeste. Pas question de devenir une esclave, elle voulait rester libre et l'océan lui manquait déjà tant ! A priori, s'échapper relevait de l'impossible, mais elle ne voulait pas baisser les bras. Il ne fallait pas abandonner ! Il suffisait d'attendre le bon moment, voilà tout. En attendant, elle essayait de se défaire de ses chaînes, mais celles-ci étaient bien trop solides. Après une bonne heure, deux types finirent par entrer dans la cave en annonçant qu'ils allaient les sortir un par un pour les ausculter avant la vente de demain. La voilà sa chance !
Tour à tour, deux esclaves furent emmenés avant elle. Ils revenaient avec le même air triste et désespéré que d'habitude. Ils semblaient tous résignés. Mais pas elle ! On finit par la détacher et l'entraîner hors de la cave, jusque dans une chambre simple où se trouvait un troisième homme avec quelques instruments et outils. C'était sans doute la personne chargée de l'osculation. Les deux gros bras, eux, la maintenait debout au milieu de la pièce.

Un sourire pervers aux lèvres, le type la força à ouvrir la bouche pour regarder sa dentition tout d'abord. Puis il commença à malaxer durement ses seins, tirant une grimace à la jeune femme. Apparemment satisfait, il attrapa un maître ruban et commença à mesurer son tour de poitrine, puis sa taille et ses hanches. La jolie sirène, pendant ce temps, réfléchissait au meilleur moyen de sortir d'ici. Ce fut l'un des deux hommes la tenant qui lui offrit une opportunité. Il annonça qu'il allait se soulager et sortit de la pièce. Il n'y avait plus qu'un seul homme lui tenant le bras. Le cœur de la jeune femme s'emballa encore davantage, victime de l'adrénaline. Soudain, auscultateur s'accroupit et enfonça deux doigts dans son intimité, sans prévenir. Cordélia poussa un cri et envoya son genoux percuter violemment le visage de l'homme dans un craquement inquiétant. La victime hurla en s'écroulant au sol, se tenant le visage. La sirène en profita pour mordre l'autre homme, enfonçant profondément ses dents dans sa chair. Lui aussi hurla et finit par la lâcher. Ni une, ni deux, la demoiselle s'élança vers la fenêtre de la chambre et s'acharna un peu dessus avant de comprendre le mécanisme et de s'évader.

Elle entendit des éclats de voix derrière elle. On venait certainement de dénoncer sa fuite. Et en effet, elle eu tôt fait d'entendre la courses de plusieurs hommes à ses trousses. Cordélia ne savait pas où aller, elle était bien moins rapide qu'eux. Alors elle n'eut d'autre choix que de redoubler d'effort et de trouver une cachette. La base des esclavagistes se trouvaient à la lisière d'un village. Elle entra donc dans celui-ci, se faufilant parmi les gens et les ruelles. Enfin, elle réussit à se cacher derrière un tas de caisses de marchandises. Elle entendit les hommes passer non loin et pester, puis leur pas s'éloignèrent. Cordélia en profita pour reprendre un peu son souffle. Elle avait réussie ! Elle était libre ! Non, elle ne devait pas crier victoire trop tôt. Il fallait désormais qu'elle quitte cet endroit définitivement et qu'elle rejoigne l'océan. Il n'y aurait pas de lieu plus sûr.
Une fois certaine de ne pas être observée et de ne pas voir les types rôder dans le coin, la jeune femme quitta sa cachette. Elle se rendit alors compte qu'elle était complètement nue et elle était loin de passer inaperçue ainsi. Comment faire ? C'est alors qu'elle vit le marché sur la place. Comme le jour déclinait, les marchands commençaient déjà à ranger leurs étales et il y avait peu de monde dehors. Parfait !

Discrètement, la jeune sirène se glissa jusqu'à une étale qui vendait des vêtements et des étoffes. Comme la vendeuse était occupée à plier certaines de ses marchandises pour les ranger dans un coffre posé dans son chariot, Cordélia en profita pour voler une longue cape, se draper dedans et s'éloigner comme si de rien n'était.
Maintenant, il allait falloir trouver une solution pour rejoindre la mer la plus proche. Timide et toujours apeurée, elle finit par demander à plusieurs marchands s'ils pouvaient la déposer. Elle essuya plusieurs refus avant qu'un homme fort sympathique n'accepte et la face monter dans son chariot remplit de fruits et légumes invendus.

Durant le voyageur, ils discutèrent peu et la sirène fut plutôt heureuse de ne pas avoir à justifier qui elle était et d'où elle venait. Elle avait beau avoir une allure étrange, le type la prenait tout simplement pour une terranide fuyant les esclavagistes. Ce qui n'était pas entièrement faux. C'était pas son problème, de toute manière il avait jamais aimé le principe de l'esclavage pour sa part, alors il était content d'aider cette petite créature innocente.
Le chariot se traina une bonne partie de la soirée avant de parvenir dans un petit village de pêcheur où le marchand faisait halte. Cordélia le remercia chaleureusement et s'empressa de se diriger vers le port. A cette heure-ci, celui-ci était quasiment désert.
Cordélia n'hésita même pas une seconde avant d'enlever sa cape et de plonger. A l'instant même où sa peau toucha l'eau salée, elle se sentit revivre. Ses jambes frémirent, puis se transformèrent en une sublime queue de poisson d'un bleu aussi vif et profond que ses yeux.

La jeune femme était si heureuse de retrouver son élément qu'elle dansait et dansait encore dans les profondeurs, profitant du plaisir incomparable que lui prodiguait l'eau sur son être.
Elle nagea longuement, s'éloignant le plus possible des terres et s'enfonçant de plus en plus dans les eaux. Elle pensa un instant à son peuple massacré, à Atlantis. Mais elle ne pouvait retourner là-bas. Il n'y avait plus âme qui vive... cela n'aurait servit à rien. Mais alors... où aller ? Elle l'ignorait.
Elle erra plusieurs jours dans l'océan, profitant parfois qu'un banc de baleines passe dans le coin pour se reposer sur leur dos. Puis un jour, alors qu'elle nageait droit devant, perdue, elle tomba sur une étrange sphère lumineuse. Elle s'arrêta aussitôt, apeurée, mais l'élément étrange ne bougea pas. Ce n'était pas vivant et ce qu'elle avait prit tout d'abord pour une méduse immense n'en était pas une. Cordélia aurait du passer son chemin, mais elle était trop curieuse et comme hypnotisée par cette lumière étrange. Alors elle approcha lentement. Encore. Encore. Elle tendit la main, son doigt éffleura la sphère, puis la lumière jaillit, éclatante, l'enveloppant toute entière jusqu'à la happer. Cordélia eut l’impression de se retrouver dans un véritable siphon, ballotée dans tous les sens sans pouvoir rien contrôler. Et lorsqu'enfin tout sembla se calmer, elle fut comme recrachée ou expulsée.

Cordélia reprit ses esprits et regarda autour d'elle. Elle était toujours au fond des eaux. Pourtant, elle sentit qu'il y avait quelque chose de foncièrement différent. Elle ne connaissait pas du tout cet endroit. Bon, il est vrai qu'elle n'avait pas connue tous les océans du monde, mais il y avait vraiment quelque chose de bizarre. L'eau était beaucoup plus trouble, moins claire et agréable... et les plantes et les algues qu'elle croisa n'était pas du tous comme ceux qu'elle voyait d'habitude. Un peu étonnée et nerveuse, elle continua néanmoins sa route.
Au bout d'un moment, elle décida de remonter un peu en direction de la surface et de se reposer sur un rocher. Elle était prêt d'une côte et cela ne lui plaisait pas beaucoup. Cependant cette partie semblait déserte. Alors elle se permit une longue pose, mangeant quelques fruits de mers trouvés par-là avant de se mettre à chanter, passant ses mains dans ses cheveux pour les coiffer. Sa voix s'élançait en échos, emportée par le vent, une voix délicieuse et enchanteresse qui attira beaucoup de poissons et autres habitants de la mer. Elle continua de chanter en les regardant avec un sourire. Des oiseaux vinrent également l'écouter. L'un d'eux assez petit, se posa sur son épaule, puis sur la main qu'elle lui tendait.

Comme toute sirène, Cordélia aimait beaucoup chanter. Et elle ne s'en priva pas. Ou tout du moins jusqu'à ce qu'une bande d'hommes armés de filets de pèche ne s'approche et ne tente de la capturer. Cordélia paniqua un instant alors qu'un filet l'emprisonnait. Elle se rua dans tous les sens, se blessant contre le sol et les rochers. Heureusement, elle parvint à briser le filet et à se faufiler hors d'atteinte, replongeant dans les eaux pour se mettre à nager frénétiquement, à une vitesse ahurissante, fendant les eaux comme si sa vie en dépendait. Et c'était bien le cas remarquez.
Elle nagea ainsi pendant longtemps, très longtemps, incapable de ralentir tant la peur lui vrillait les entrailles. Mais petit à petit, ses forces l'abandonnèrent. Épuisée, elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle devait trouver un endroit où se reposer ou bien elle allait sombrer. Elle réunit ses dernières forces jusqu'à s'apercevoir qu'en face d'elle, sur tout l'horizon, ne s'étalait que du sable et un vaste continent. Et faire le tour lui prendrait certainement des heures... ou des jours. Elle n'avait plus le choix. Elle se rapprocha un peu de la surface et se laissa glisser sur la berge. Exténuée, elle n'eut même pas l'énergie pour transformer sa queue de poisson en jambes. Plus rien ne répondait. Exténuée, haletante, elle finit par perdre connaissance.

4
Cordélia avait du subir de nombreuses inspections de la part de son maître. D'après lui, ses marchandises devaient être parfaites pour la vente et ne montrer aucun défaut, sinon très peu. Plus ses esclaves étaient bien faits, plus il pouvait les vendre cher. C'était aussi simple que cela. Il avait passé la demoiselle tremblante au peigne fin. Cheveux, peau, dentition, poitrine, fesse, intimité, jambes, pieds... et elle en avait éprouvé une profonde honte. Il était allé jusqu'à glisser ses doigts dans son intimité et elle avait eut beau se débattre, elle n'avait pu se défendre car l'homme était un habitué, il avait de l'expérience dans le domaine et gérer et dominer les esclaves était quotidien pour lui, un véritable jeu d'enfant.
Il avait semblé être satisfait cependant. Il avait ricané en disant qu'elle allait valoir son pesant d'or au marché aux esclaves. Il l'avait aussi confronté a un véritable interrogatoire pour savoir ce qu'elle savait faire. Cordélia n'était pas humaine et n'était donc pas aussi polyvalente et douée que la plupart des autres esclaves. Mais sa beauté compensait tout le reste, l'homme était donc sûr de la vendre en moins de deux !

Pour autant, il ne la traita pas mieux que les autres. La plupart du temps ils avaient les poignets enchaînés et était parqués dans une cage ou dans une cave. Les esclaves ne parlaient pas entre eux, Cordélia resta donc discrète et muette, comme tout le monde. Alors c'est cela qui l'attendait ? Une vie d'esclave ? Elle allait devoir obéir et exécuter tous les ordres de son acheteurs. Ce n'était pas une idée qui l'enchantait, mais elle savait qu'elle n'aurait pas le choix. Sa seule chance était de tomber sur quelqu'un de juste et généreux. Mais d'après elle, une personne profitant d'un esclave ne pouvait être que mauvaise.

Le jour du marché aux esclaves arriva vite. Le maître esclavagiste leur fit faire leur toilette et s'assura que ses esclaves étaient parfaites. Puis il les proposa sur le marché, sur une scénette en hauteur. Un à un, les marchandises furent acquises par différentes personnes. Puis arriva le tour de la jolie sirène. L'esclavagiste l'exposa comme un vulgaire objet, ventant ses mérites auprès de la foule.
Cordélia se sentait mal à l'aise, angoissée, nerveuse. Qui donc allait l'acheter ? Que lui réservait son avenir, maintenant ? Elle avait peur et cela pouvait sans mal se voir.  

5
Place publique / Les enchères sont ouvertes ! (Mélinda Warren)
« le: jeudi 13 août 2015, 14:35:16 »
Enchaînée à l'arrière du convoi, dans un chariot aménagée en large cage, Cordélia était repliée sur elle-même, emmitouflée dans une cape brune et à moitié déchirée aux côtés d'autres esclaves aussi terrifiés et malheureux qu'elle. Il y avait des humains, mais aussi d'étranges hybrides. Si l'occasion s'y était prêtée, elle les aurait volontiers observés plus longtemps et leur aurait posé un nombre incalculable de questions pour en apprendre plus sur eux. Mais elle n'avait pas le cœur à cela et personne ici ne lui aurait répondu. Les jambes repliées contre sa poitrine, la tête basse, elle retenait à grande peine ses larmes en repensant à son peuple massacré. Elle ne pouvait s'empêcher de voir des images défiler dans sa tête, ceux des corps mutilés et sans vie de ses camarades. Tout était de sa faute... entièrement de sa faute. Si seulement elle n'avait pas été aussi téméraire et curieuse, si seulement elle était resté à Atlantis. Ou si seulement elle n'avait pas été égoïste et n'avait pas abandonné Edgard. Comment avait-il pu faire une chose pareille ? Pourquoi avait-il tué son peuple, pourquoi l'avait-il vendue comme une marchandise ? Elle le méritait certainement, remarque.

Le petit convoi avançait lentement, mais sûrement. Les paysages se ressemblaient presque tous, à moins que ce ne soit son imagination qui lui jouait des tours. Elle n'avait de toute manière par le cœur à admirer la vue. Il fallut quelques jours pour atteindre enfin leur destination. Ils avaient tout juste été nourrit et abreuvés, personne ne leur avait adressé la parole et on ne les laissait sortir que deux à trois fois par jour.
Lorsqu'enfin le convoi s'arrêta sur la place d'une cité incroyablement vaste, Cordélia releva les yeux et ne put s'empêcher d'être émerveillée par les lieux. Jamais encore elle n'avait vu une cité humaine de cette envergure et elle devait admettre qu'il y avait de quoi rester subjugué. On les fit descendre et on les aligna près du chariot. Le maître esclavagiste donna des ordres à ses hommes. Ils apportèrent alors des seaux et du savon pour les laver. Cordélia n'eut d'autre choix que de se laisser faire, rougissant de honte. Elle dut cependant avouer que l'eau sur son corps lui faisait du bien et faisait ressortir ses légères écailles asséchées. Une fois certain que sa marchandise était parfaite, le maitre esclavagiste les fit monter sur une scène et les exposa, criant à la foule d'approcher pour inviter les futurs acheteurs à dépenser leur or.

La jeune femme avait le cœur serré. Ces gens achetaient-ils réellement des êtres vivants et humains, leurs propres frères, pour de basses besognes ? Quelle tristesse ! Elle portait toujours sa longue cape qui cachait son corps. Mais à un moment donné, l'esclavagiste l'agrippa par le bras et l'avança face à la foule en clamant :

- J'ai en ma possession une créature enchanteresse, Messieurs, Dames ! Une jeune et jolie perle... venant tout droit de l'océan !

Il lui arracha alors subitement sa cape, dévoilant aux yeux de tous son corps dénudé, mais habillé de ses écailles colorées et chatoyantes. Honteuse et pudique, elle referma ses bras sur sa poitrine et croisé légrement les jambes. L'esclavagiste la fit avancer encore un peu sans lâcher son bras et elle n'osait pas regarder les gens en face. Elle avait envie de pleurer, mais préféra se retenir.

- Admirez la beauté de cette sirène ! N'est-elle pas magnifique ? Aaaah je sens que j'ai éveillé votre intérêt, n'est-ce pas ? Allons Messieurs, Dames ! Faîtes vos offres, cette fille est unique ! Regardez-moi ces jambes interminables, cette taille fine, ce cul délicieux, ces longs cheveux soyeux... et ces seins !

A ces mots, il se glissa derrière elle et la força à décroiser les bras, les repliant douloureusement dans son dos. Cordélia grimaça un peu, tremblante. Elle avait du mal à supporter les regards de tous ces gens sur elle. Et elle espérait sincèrement au fond d'elle que personne ne l'achète. Pourtant, les premières offres commencèrent à fuser, nombreuses. D'autres gens encore approchèrent, attirés par cette incroyable sirène à la beauté exotique. Tout le monde voulait la voir et nombreux étaient les potentiels acheteurs.

L'esclavagiste souriait d'un air narquois, salivant d'avance face à tout cet argent qui l'attendait. Il lâcha la fille pour gérer les enchères, persuadé qu'il allait faire fortune rien qu'avec cette petite sirène...

6
Le coin du chalant / Je peux me lancer, allons-y !
« le: jeudi 13 août 2015, 13:11:19 »


https://www.youtube.com/watch?v=4iQETIfbzvk&list=PLU5-6mn9YBf2GRSsGqTnr4Hmosr7zaqck&index=33

Bienvenue !
- Fiche -


Cordélia est en ce moment victime de l'esclavage. Vous pouvez donc l'acheter ou la louer auprès de l'esclavagiste pour un moment. Après libre à vous de décider de ce que vous ferez de ce nouvel investissement ^^

Nos rps seront donc essentiellement basés sur du Hentai, c'est sûr, mais ce n'est pas une obligation ! On peut aussi rester sur du social. Il y a un tas de possibilité à notre portée ^^ On peut imaginer qu'elle arrive à se sauver quelques temps et vous rencontre...

Enfin bref ! N'hésitez pas à venir me demander un rp ici-même ou par mp, je serais ravie de jouer avec vous !  :D

A bientôt, j'espère !

7
Identité : Cordélia, « Bijou de la Mer ». Thelxiope (dans la langue des sirènes) qui signifie « celle qui enchante ».
Âge : 200 ans (ce qui correspond plus ou moins à l'adolescence chez les sirènes), environ 18 ans physiquement.
Sexe : Femelle
Race : Sirène des eaux (Créature)
Sexualité : Bisexuelle (les sirènes et tritons le sont toutes et tous)

Physique :

Cordélia a des physiques très divers. En effet, elle possède une étonnante et puissante capacité de camouflage qui lui permet de changer plus ou moins son apparence et sa couleur, que ce soit dans l'eau ou sur la terre ferme. Oui, car notre sirène peu sans aucun mal troquer sa jolie queue de poisson contre de jolies jambes humaines. Cependant elle gardera toujours des traits particuliers à sa race comme des écailles le long de ses jambes et de ses bras, une queue caudale terminée par une nageoire ou encore des oreilles en branchies. Mais il est vrai que parfois, il est assez difficile de déceler ce genre de particularité physique si on y regarde pas de très près, car elle affine et réussie de plus en plus ses transformations.

Cordélia n'a donc pas de physique fixe. Cependant il en est une qu'elle et son peuple chérissent tout particulièrement (voir avatar). Une longue chevelure noire, des oreilles en nageoires, deux petites antennes sur le haut du crâne, une queue caudale d'environ 60 à 70cm se terminant par une nageoire et des écailles très fines le long des jambes semblant rappeler ces collants que les humains portent. Ces écailles sont d'ailleurs si petites et si fines qu'elles sont presque aussi douce que la peau. Rien à voir avec les écailles de poisson ordinaires. Leurs mains et leur pieds sont tous légèrement palmés et pour terminer, si leur peau a la même couleur chair que les humains dit « blancs », leurs écailles leur confèrent également des couleurs magnifiques et très vives comme du bleu, du vert, du rouge, du orange, du violet, du jaune, etc.

Pour se mouvoir dans la mer, ils disposent évidemment toutes et tous de leur queue de sirène si connues. Les yeux bruns ou noirs n'existent pas chez eux. Ils sont bleus, gris, verts ou même plus rarement dorés ou violets.

Chaque membre du peuple de Cordélia dispose d'un sexe dit « dominant » et d'un autre dit « récessif ». Autrement dit, les mâles disposent non seulement de leur sexe masculin, mais sont aussi dotés d'un orifice plus discret et féminin et donc d'un utérus. Ils peuvent donc porter une progéniture jusqu'à leur terme eux aussi.
Quand aux femelles, elles disposent de leur sexe féminin habituel, mais peuvent également se doter d'un pénis soigneusement dissimulé dans leur chair et donc complètement invisible lorsqu'elles ne s'en servent pas. Cordélia, elle, les a bleus comme l'eau pure.

Les sirènes font toutes environ 1m80, mais les mâles peuvent mesurer jusqu'à 2 mètres. Les femelles sont toutes minces avec plus ou moins de formes (l’anorexie ou l'obésité n'existe pas). Même chose pour les mâles dont la musculature peut cependant varier, sans pour autant être excessif.
La coiffure et la longueur de cheveux des individus peuvent également varier selon les goûts et les envies.

Les sirènes et tritons sont toujours totalement nus, évidemment. Mais lorsqu'ils  veulent se fondre parmi les humains (chose extrêmement rarissime), ils peuvent se vêtir d'habits simples s'il en trouvent.


Caractère :

Cordelia est une sirène dynamique qui possède beaucoup d'entrain, se montre joviale, sympathique, chaleureuse et accueillante. Elle est originale et s'intéresse à des sujets divers, tant au plan créatif qu'intellectuel, ou plus simplement ludique. Toutefois, comme elle est hypersensible, elle peut apparaître dans un premier temps réservée, méfiante, voire inhibée. Sa véritable nature est autoritaire et volontaire, même si son hyperémotivité trouble parfois son équilibre. Cyclothymique et ayant des réactions vives, elle peut se montrer, du fait de cette inégalité d'humeur, instable ou versatile. Par ailleurs, elle est nerveuse et excitable, ce qui ne facilite guère ses échanges avec les autres. Tantôt repliée sur elle-même, tantôt bavarde et enjouée : il n'est pas toujours facile de saisir sa véritable personnalité. Fière, elle est partagée entre son désir de paraître, d'arriver, de diriger sa propre vie et une tendance à rechercher la facilité. D'esprit vif, elle est critique, cynique et sensible à l'humour. Elle est adaptable, rapide, vive et d'une nature rieuse, souvent plus préoccupée de jeux que de travail. Elle déteste être reléguée au second plan et explose en colères violentes lorsqu'elle estime avoir été lésée. Sensible à l'esthétique ou à l'art, elle aime développer ses dons en ces domaines, car, lorsqu'elle est motivée, Cordelia est capable de donner beaucoup d'elle-même.
Elle aime parler, communiquer, s'exprimer, créer, s'amuser, et les jeux sont loin de la laisser indifférente. Originale, elle s'intéresse à la mode et à tout ce qui est d'avant-garde. Elle veut être remarquée et peut avoir tendance à cultiver sa différence au point d'apparaître à part, soit par ses prises de positions intellectuelles, soit par sa manière de se comporter. Côté cœur, elle aime plaire avant tout et montre en général le meilleur d'elle-même. Pourtant Cordelia est timide et se réfugie, lorsqu'elle est blessée, dans son jardin secret. Cette attitude en opposition avec son apparente aisance risque de déconcerter ses partenaires. Elle se sent incomprise, mais ne fait pas toujours ce qu'il faut pour ne pas l'être, préférant être devinée au-delà des mots...


Histoire :

Il était une fois, dans les profondeurs de l'océan, une cité depuis longtemps enfouie et accueillant depuis des millénaires et des siècles le peuple des océans, des mers et des eaux. Celui des sirènes et des tritons que l'on nomme encore aujourd'hui Atlantis ou encore l'Atlantide. La vie y est calme, paisible, pacifique. Composée de chants, de musiques, de rires, d'amour, d'amitié, de solidarité... une sorte de paradis sous-marin que nul être humain n'a jamais découvert. Le peuple Atlante est en effet très mystérieux et tient plus que tout à garder le secret de son existence. Chacun d'entre eux préférera mourir plutôt que de dévoiler l'emplacement de l'Atlantide.
Ce jour-là était un jour comme les autres. Le silence des profondeurs n'était dérangé que par les chants audacieux des baleines aux alentours et on attendait plusieurs naissances. L'un des nouveaux nés, sorti tout droit des entrailles de sa mère, était une petite sirène que l'on nomma Thelxiope. Ou plus simplement, Cordélia. Elle semblait être une sirène ordinaire et pourtant, sa destinée allait bouleverser les habitudes paisibles et tranquilles de ce peuple sans histoire.

Cordélia grandit. Elle était une jeune sirène belle, douce et impétueuse. Férue d'aventures et de jeux, elle aimait plus que tout parcourir les mers avec quelques amis. Collectionner les algues et les diverses plantes des mers, taquiner et fuir les requins, faire la course avec les dauphins, piquer une sieste sur le dos des baleines. Une vie merveilleuse en somme, celle d'une jeune sirène, qui dura environ deux cent ans. C'est à peu près vers cet âge là que les sirènes et les tritons deviennent assez mâtures, sexuellement parlant surtout. C'est l'âge où on regarde sa meilleure amie d'une autre manière, ou on papillonne des paupières face à un ami d'enfance. Alors commencent les premières effluves, les premiers charmes et les parades nuptiales. Il arrive que certains individus choisissent et gardent un seul et unique partenaire tout au long de leur vie. Mais d'autres jeunes préfèrent plutôt batifoler à droite et à gauche avant de faire leur choix.

Ce fut le cas de Cordélia. Elle avait beaucoup de mal à s'attacher et ne trouvait jamais aucun triton à son goût, aussi intelligent et fort soit-il. Les prétendants étaient pourtant fort nombreux.

Puis un jour, elle assista de nouveau à la Grande Parade amoureuse qui avait lieu tous les ans vers le printemps. Une journée où les Atlantes passaient leur temps à chanter et danser en chœur en s'échangeant des mots d'amours et se prouver à quel point ils s'aimaient. Une journée très prisée des jeunes sirènes et tritons pour trouver leur moitié également. On y célébrait souvent plusieurs mariages. Cette parade fut une des plus belle à laquelle elle ait pu assister.

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Elle ne trouva pas l'élu de son cœur non plus ce soir-là. Triste et mélancolique, elle décida de quitter les festivités plus tôt que prévu et s'éloigna d'Atlantis, nageant longuement, l'esprit vagabond. Elle croisa nombre de créatures marines, mais les ignora, s'enfonçant encore et encore dans les étendues vastes de l'océan. C'est alors qu'elle eut l'idée stupide et dingue de se rendre vers la surface. Il était rare qu'un Atlante s'y risque. On n'avait guère recensé plus de six cas depuis des dizaines de milliers d'années. Et aucun n'était revenu. Pourtant, elle ne put résister. C'était comme si son cœur parlait à sa place, comme si quelque chose l'appelait. Alors, elle s'élança, droit à la verticale, pourfendant les eaux à une vitesse folle.
Il lui fallut un long moment pour enfin apercevoir la clarté étrange et saisissante de l'autre monde. Arrivée à une distance assez courte de la surface, elle hésita un peu. Mais l'envie irrésistible de découvrir l'air libre la reprit de nouveau.

Sa tête creva la surface. Immédiatement, elle avala de l'air et toussa un peu. Mais elle ne craignait rien, car elle pouvait également respirer cet air inconnu. Elle regarda tout autour d'elle. Elle s'attendait à ne voir que l'immensité de l'océan et pourtant, au lointain, elle décela une terre. Sa curiosité fut plus forte que la raison et elle se dirigea droit dans cette direction.

Une fois près du rivage, elle observa les alentours. Il s'agissait très certainement d'un grand continent, car elle ne voyait pas le bout de ces terres. Elle savait évidemment que son corps était capable de se transformer pour marcher sur la terre ferme, puisqu'elle le faisait à Atlantis. Mais allait-elle oser ? Elle hésita une minute, puis se dit qu'elle n'avait pas fait tout ce chemin pour rien. Puisant dans son courage, elle s'approcha, encore, venant glisser son ventre sur le sable tandis que sa queue de sirène se transformait en deux longues jambes fines et interminables. Une fois après s'être assurée de nouveau qu'elle était belle et bien seule sur cette plage, elle se hissa sur ses jambes et commença à avancer. Elle chancela un peu. Marcher sous l'eau n'avait rien avoir avec le fait de marcher sur la terre en plein air.
Sa démarche n'était donc pas très assurée, mais elle parvint à avancer sans trop de mal. Elle suivit son instinct, qui la poussa à pénétrer dans une forêt danse et obscure. Tout ce qu'elle voyait l'émerveillait. Elle avait un peu peur, c'est vrai, mais découvrir ce monde lui faisait oublier tout le reste.

C'est alors qu'elle tomba nez à nez avec une créature inconnue. Une chose hideuse montée sur deux pâtes, le dos vouté, une gueule remplie de crocs et dégoulinante de bave et des griffes acérées. Cordélia prit instantanément la fuite. La bête poussa un hurlement puis se jeta à sa poursuite. La jeune femme n'avait encore jamais courue ainsi et elle du lutter plus d'une fois pour ne pas tomber. Mais quoiqu'elle fasse, la créature était bien plus agile et rapide qu'elle. Surtout parmi toutes ces branches et ces racines traitres. Ainsi, la jeune demoiselle ne résista pas longtemps. Très vite, elle se prit le pied dans une racine fourbe et s'étala sur le sol. Elle essaya bien de se relever, mais ne parvint qu'à ramper sur une courte distance avant que le monstre ne bondisse près d'elle, ses yeux affamés luisants dans la pénombre. Cordélia tremblait de tout son corps, persuadée qu'elle allait mourir comme tous les Atlantes s'étant aventurés sur les côtes avant elle. Elle ferma les yeux... puis entendit un couinement et un grognement qui s'apparentait à de la douleur.

La jeune femme ne savait pas si elle devait ouvrir les yeux ou non. Finalement, elle ouvrit grands ses paupières et se retrouva face à une scène saisissante. Un homme s'attaquait à la bête, armé d'une simple épée courte et d'un petit bouclier. Les deux adversaires se jaugèrent, puis retournèrent furieusement dans la bataille. Cordélia recula un peu, se trainant un peu plus loin pour ne pas prendre de mauvais coup. Cependant, elle ne pouvait quitter les deux créatures des yeux. Au bout de quelques instants, l'être humain prit l'avantage et parvint enfin à occire la bête. Admirative, mais aussi terrorisée, la sirène eut bien du mal à réagir lorsque l'homme s'approcha d'elle, son arme dégoulinante de sang.
Il ne lui fit pourtant aucun mal. Il s'agenouilla face à elle et lui tendit une main.

- Êtes-vous blessée ? Puis-je vous aider à vous lever ?

Cordélia retint de peu un cri d'horreur. L'homme face à elle était... disons... bizarre. Il n'avait rien de très élégant. En fait il était bien loin de la beauté des Atlantes qu'elle connaissait. Il semblait... difforme. Défiguré. Il du se rendre compte de sa peur et tira une grimace avant de se relever. Il semblait accablé et triste.

- Excusez-moi, ma laideur doit sans doute vous effrayer. Mais je vous assure que je ne vous veut aucun mal. Je m’appelle Edgard.

Sa voix était douce, chaude, agréable. Et aussi surprenant et irréaliste que cela puisse paraître, Cordélia fut charmée. Oui. Peut-être étais-ce le simple fait qu'il lui ait sauvé la vie et soit plus exotique que ses habituelles connaissances..., mais elle tomba amoureuse. La laideur de l'inconnu fut bien vite un simple souvenir. Le cœur battant, surprise de cette émotion inattendue, elle se releva à l'aide d'un arbre et répondit d'une voix timide :

- Moi c'est Cordélia. Merci Edgard. Merci infiniment de m'avoir sauvée la vie.

L'homme vit alors sa beauté, sa grâce, sa nudité... et ne put s’empêcher de rougir, tremblant sous un frisson incontrôlable, la chaleur envahissant son cœur d'ordinnaire dur et froid. Il ouvrit la bouche, saisit par la beauté de cette créature magnifique et bredouilla :

- Ce... ce n'est rien. Je... pardonnez-moi, mais... Ah ! Je manque à tous mes devoirs... tenez, ne prenez pas froid.

Il la couvrit de sa cape et elle sourit, plongeant son regard dans le sien. Ce jour-là, la destinée de ces deux êtres bascula.
Cordélia vint rendre visite à Edgard sur la plage le lendemain, puis le jour suivant. Et quelque chose d'incroyable naissait dans le cœur de ces deux jeunes gens qui, manifestement, étaient tombé amoureux l'un de l'autre.

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Il leur fallut à tous deux une bonne semaine avant d'oser s'avouer quoi que ce soit. Elle vint le voir tous les jours. Chaque jour, Edgard l'attendait avec une impatience palpable. Ses rêves étaient hantés par cette sirène fabuleuse et enchanteresse. Toutes ses pensées étaient tournées vers elle et inversement.
Ils parlèrent beaucoup, pendant des heures. Il lui raconta qu'il était un ancien soldat d'un empire nommé Ashnard. Il avait participé à de nombreuses batailles. Et puis il avait fait l'erreur de marchander avec une sorcière pour sauver la vie d'un vieil ami. Mais la mégère s'était retournée contre lui et l'avait maudit, lui donnant cet aspect abject et repoussant, le forçant à partir vivre en ermite.

Une semaine plus tard, donc, ils s'avouèrent enfin leurs sentiments, liant enfin leurs lèvres dans un baiser chaste, mais profondément sincère. Il faisait nuit, les étoiles s'étaient mises à briller dans le ciel. Edgard avait allumé un feu, puis il l'avait invitée à danser. Il la guida, la couvant d'un regard éperdu tout du long et elle rougissait, peinant encore à croire à ce Conte de fées...

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De son côté, Edgard ne pouvait croire à ce miracle. Lui qui croyait ne plus avoir le droit à l'amour était comme plongé au paradis. Malgré sa laideur, malgré le fait qu'il n'ait rien d'un prince charmant, cette beauté des océans l'avait choisit lui.

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Leur idylle dura longtemps. Les atlantes avaient fini par se rendre compte de quelque chose. Ils étaient contre cet amour et répétaient sans cesse à la jeune femme de revenir à la raison et lui rappelèrent les risques qu'elle prenait et le secret qu'elle devait impérativement garder. Cordélia savait tout ça. Et elle rêvait secrètement de vivre avec Edgard sur la terre ferme, loin de l'animosité de ses proches. C'est d'ailleurs ce qui se produisit au bout de quelques mois. L'homme avait construit une maison de ses mains, au bord de l'eau, avec ce qu'il avait trouvé. Ce n'était pas luxueux, mais c'était bien suffisant pour ces deux tourtereaux.

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Malheureusement au fur et à mesure que les journées et les semaines passaient, Cordélia commença à s'ennuyer. La plupart du temps, Edgard faisait son possible pour rester avec elle. Mais il lui arrivait aussi de partir pendant plusieurs jours pour chasser ou ramener du matériel pour chez eux. La jolie sirène rêvait pourtant d'autre chose que cette petite maison perdue au milieu de nulle part. Elle voulait découvrir le monde, les grandes villes et la vie des êtres humains en société. Elle avait tant à apprendre d'eux !

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Elle proposa bien entendu à Edgard d'aller vivre en ville, mais il refusa catégoriquement. Les gens l'avaient rejeté et continueraient de le faire, sa place n'était plus là-bas. Cordélia fut peinée par ce refus et continua de rêver longtemps à cette vie plus loin.
Leur couple se dégrada peu à peu à cause de cette lubie. Alors un jour, après une dispute, la jeune femme décida de partir. Ainsi, soit Edgard la suivrait, soit il se briderait et resterait ainsi, ce qui signifierait que leur amour serait mort.

La jeune femme fit un long voyage. Elle avait beaucoup apprit auprès de l'homme et savait se débrouiller seule dans ces endroits sauvages. Elle rencontra enfin un village après quelques jours de trajet. Ce furent des moments merveilleux ! Elles était assez timide, mais elle prit un plaisir sans nom à découvrir ces gens, leur mode de vie, tout !
Elle passa près de deux mois à leur côté, logée chez une vieille femme adorable et serviable qui lui apprit encore tout un tas de choses. Mais Edgard n'avait toujours pas réapparut. Prise de remord et manifestement toujours amoureuse, elle décida de quitter ce monde incroyable pour retourner chez eux, dans leur petite maison.

Mais à son arrivée, elle ne trouva personne. Elle appela longuement Edgard, sans succès. C'est alors qu'elle aperçut des traces de pas assez fraiches. Elle se rendit vite compte qu'elles se dirigeaient droit vers l'océan. Cordélia fut prise d'inquiétude. Il n'avait tout de même pas osé se noyer ? Prise de panique, la jeune femme plongea dans l'eau, retrouvant instantanément une jolie queue de sirène et chercha partout. Elle chercha longuement, de plus en plus loin, de plus en plus profond, mais ne trouva aucun corps. Les pas ne revenaient pas sur la plage, il était forcément là, quelque part ! Perdue et esseulée, elle décida de tenter le coup de la dernière chance et se dirigea droit vers Atlantis.
Elle nagea si vite qu'elle rejoint la Cité plus rapidement que prévu. Mais en s'approchant, elle entendit des hurlements de peur et de douleur.
Cordélia s'élança vers l'intérieur de la cité. Mais dans chaque demeure, à chaque endroit, partout, elle ne trouva que des corps sans vie. Qu'avait-il bien pu se passer ? Qu'est-ce qui avait bien pu causer ce carnage ? Elle ne connaissait à son peuple aucun ennemi capable d'un tel ravage !  

C'est alors qu'une silhouette apparut. Celle d'une créature étrange, mi-homme mi poisson, mais qui n'avait rien à voir avec un triton. Il était plus grand, plus menaçant, plus terrifiant et beaucoup plus dangereux.

- Tu ne m'a pas laissé le choix, Cordélia.

Cette voix...

- Edgard ?! Co... comment as-tu pu ?

Elle se rappela avec horreur lui avoir un jour révélé où se trouvait Atlantis. Ils venaient de faire l'amour et leur discussion avaient glissé rapidement sur d'autres sujets. Et sans vraiment prendre garde, elle lui avait tout dit.
Ainsi, par colère et par désir de vengeance, parce qu'elle l'avait abandonné, il avait décidé de massacrer son peuple après avoir passé un ultime marché avec la sorcière.
La jolie sirène pensait sa dernière heure être arrivée et elle éprouva un instant une profonde haine envers lui. Mais Edgard ne la tua pas. Il l'emporta avec lui, jusque sur terre. Ayant reprit sa forme humaine, il la ligota, la jeta dans un chariot et la conduisit jusque dans une ville humaine. Il s'était caché sous un épais manteau, l'avait forcée à descendre, l'avait portée sur son épaule comme un sac de pomme de terre, pour finir par la vendre à quelqu'un. Oui, il avait osé !
Il avait vendu celle qu'il avait tant aimée à un esclavagiste, sans le moindre remord, rongé par la haine et la magie noire insufflée par cette satanée sorcière. Il n'était plus lui-même... ou peut-être que si. En tous les cas, Cordélia fut détruite et son cœur se brisa en mille morceaux ce jour-là. Ce jour-là, elle avait perdu l'homme qu'elle aimait par égoïsme et était devenue une simple esclave...


Autre :
Cordélia possède un grand pouvoir de camouflage.
Elle n'a aucun problème pour respirer, marcher n'est pas difficile, mais elle ne peut s'empêcher d'être mal à l'aise sur la terre ferme aujourd'hui.
Elle adore chanter (c'est une sirène après tout...)
C'est une créature ayant peu d'expérience sexuelle. Elle n'a connu l'acte sexuel qu'avec Edgard, des ébats classiques.

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