Les alentours de la ville / Une nouvelle recrue dans la team Bowmore ! [PV Isiel Ducaiin & James Bowmore]
« le: jeudi 14 avril 2016, 21:30:34 »Les rues animées de Seikusu sont un lieu de rencontre la nuit, comme un lieu de passage. Les gens y affluaient pour sortir alors que le ciel pas encore tout à fait noir surplombait les gratte-ciel. Les ruelles étaient pleines de jeunes qui prenaient l’air, hors des boîtes de nuit, une cigarette entre les doigts. C’est dans une ruelle plus calme, aux murs sales et au sol jonché de détritus, ou un groupe de couple discutait que c’est arrivé. D’abord un fort vent se leva … Puis des flammes … Un symbole japonais apparut un peu au-dessus du sol. Un symbole de feu. Puis d’autre qui formèrent un cercle. Il était écris en traduction mot à mot : « FISSURE» - « PASSAGE » - « MUR » - « MONDE ». Ils reculèrent effrayé par ces apparitions puis les symboles se mirent à tourner furieusement jusqu’à ce que le tourbillon recrache un homme en armure … Moi ! En gros c’est moi cet homme. Mon long manteau de cuir était partiellement déchiré … Et, tout fumant d’une énergie rougeâtre je me redressais en haletant. Soudain mes gantelets éclatèrent en morceaux qui disparurent d’eux même … Ma manche était déchirée jusqu’à l’épaule et un long filet de sang coulait dans la morphologie musculaire de mon bras. « Du sang … C’est nouveau … » dis-je en soupirant. C’était fini ? J’avais réussi à fuir ? Poussant un soupir je fis quelque pas hors de la ruelle. Les gens me regardait passer avec effrois ou curiosité, tel les mortels savent le faire … Rien ne leurs échappe si ce n’est l’existence concrète de leurs créateurs, et la boîte mobile d’un individu excentrique … Mes bottes avaient disparue elle aussi … Je marchais pied nu en ricanant. Et ils pensaient m’avoir avec cette malédiction ridicule ! Quelle bande de branleur … Je vais juste devoir retirez cette fichue malédicti … pensais-je coupé par la découverte d’un brassard d’obsidienne placé un peu en dessous de mon épaules. Me grattant le torse j’eus un haussement d’épaules et l’empoigna dans le but de l’arracher. Et mon calvaire débuta ici.
A la seconde où j’ai touché ce brassard il entama une rotation paresseuse alors que quatre trous se formèrent à la surface de la chose, chaque ouverture en ayant une autre en face de lui. Puis des sorte d’épines d’obsidienne se matérialisèrent et l’objet cessa de tourner … Je n’arrivais plus à bouger, même lorsque au milieu de la route une voiture manqua de me renverser … Même quand les mortels furieux d’avoir un ahuri au milieu de la route hurlait leurs mécontentement … Et même quand ces épines s’enfoncèrent dans mon bras … Hurlant de douleurs, je bondis dans les cieux, enfin libre de mes mouvements pour m’enfuir du centre-ville. J’étais arrivé dans un quartier plutôt riche, mais je m’en fichais. Je marchais en titubant alors que mon pouvoir était drainé. Des grognements rauques s’échappaient de mes lèvres. La faiblesse m’empara alors que je m’écroulais dans un tas d’ordures. Mes vêtements se transformèrent en haillons et, apeuré, je pris Pongol contre moi. La pauvre chose venait d’emmagasiner une quantité colossale d’énergie et restait fermée sous sa forme de masque. J’entendais encore sa voix, ses grognements … ( Oui la dracoliche géante parle ! Attend deux seconde … Je sais que t’es mon joueur mais d’où tu te permet de venir ici en RP ?! Casse tôa tu va gâcher la scène triste ! … Ok, ok pas la peine de gueuler …) Elle me rassurait … Je crois j’ai du mal à l’entendre. Je l’entends de moins en moins … Dans ma panique je ne vis mes bras devenu fluet, je ne vis pas non plus les mèche rousse-blonde qui me tombaient sur le visage … Mon pouvoir était drainé … Mon enveloppe charnelle était passée en « mode de survie » en restreignant mes capacité physique pour compenser. Je me vis dans une flaque d’eau : Mon visage était adorable, quoique plein de poussière et de crasse et strié de larmes. Les haillons larges cachaient les zones sensibles, malgré la taille de la poitrine que je venais d’obtenir. La voix de Pongol se tu … En fait, c’était moi qui n’étais plus capable de l’entendre. Le bracelet explosa laissant une unique épine encore planté dans mon épaule, laissant mes petits nerfs céder à la panique. Me recroquevillant en adoptant la position fœtale, j’éclatai en sanglot en me tenant les jambes, dans la nuit d’été … Les bruit de la ville me venait assourdit, je saignais de l’épaule … Et en tenant ce masque blanc contre mon cœur, je vis la véritable peur pour la première fois … Être seule et isolée … Blessée … Apeurée … Mes haillons ocre était tinté du rouge de mon sang, alors que mes cheveux, trempé de sueurs, côtoyait la saleté du sol. Abandonnée au désespoir, mes paupières se fermèrent, laissant les larmes couler alors que dans des murmures coupés de sanglots mes appels au secours étaient perdus dans le vague …