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Sujets - Dwight Lazarus

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Les alentours de la ville / Le cas Lady Boom [PV]
« le: jeudi 29 janvier 2015, 12:21:49 »
Dwight n'allait pas souvent dans les boîtes de nuit, préférant largement l'ambiance un peu plus feutrée et conviviale d'un pub ou d'un bon vieux bar pas loin de chez lui, où l'on dansait moins mais s'amusait à son sens bien plus. Alors, se présentait au Lady Boom ce soir là ne lui faisait pas spécialement plaisir, surtout que l'endroit avait une très bonne visibilité dans le monde de la nuit. Tout à fait ce que Lazarus évitait soigneusement et ce depuis toujours, mais ce soir c'était particulier. Déjà, il allait arriver deux bonnes heures avant les premiers clients et ne se pointerait que pour rencontrer la patronne de l'endroit, une jeune femme du nom de Zoey Seikho.

Tout avait commencé deux semaines plus tôt, quand l'un des contacts de Dwight l'avait appelé pour pour lui parler de la "drôle de clientèle du Lady Boom", lui disant qu'il était persuadé que plusieurs créatures fantastiques se rendaient dans la boîte et que le club devait compter sur des étages et / ou des salles dissimulées qui ne s'ouvraient que pour cette clientèle tout à fait particulière. Tout ce qu'il fallait pour une enquête, d'après son contact. Dwight, pour tout dire, n'appréciait pas ces rumeurs là. Il était un peu vieux jeu, le journaliste... Et se dire que fées, lycans et autres kappas se rendaient d'eux-même dans un club de nuit à la mode pour y remuer le cul entre deux cocktails ne faisait pas partie de sa conception du fantastique et du paranormal. Lui préférait largement les vieilles légendes à traquer, les repaires un peu sinistres à fouiller, voire les pistes prometteuses qui ne menaient en fait à rien. Peut-être que la population surnaturelle avait évolué avec son temps, oui. Mais en restait-elle du coup tout aussi surnaturelle ? Lazarus avait remercié son contact en disant qu'il verrait si il avait le temps de caser ça dans son agenda, avant de bien entendu oublier l'affaire.
Jusqu'à ce qu'un autre de ses contacts ne revienne lancer le sujet, tout à fait inopinément, lui disant la même chose que le premier sans pour autant qu'ils se soient consultés. Agacé autant qu'intrigué, Dwight avait décidé de se mettre en contact avec le club et était tombé sur la directrice au téléphone, lui demandant si elle daignerait lui accorder un rendez vous. Et, curieusement, elle avait aimablement répondu par l'affirmative.

C'était ainsi que Lazarus s'était retrouvé devant les videurs du Lady Boom, qui l'avaient fait entrer. L'homme s'était avancé dans les couloirs encore vides, à peine envahis par les essais sonores du DJ qui testait probablement son matos.

[Profite en pour te trouver une fille, nigaud. Ça te changera de Véronica et de ses caprices], avait dit Sybille, la petite voix dans sa tête.
- Fous moi la paix, toi, avait-il répondu à voix basse. Je suis très bien avec Veronica, moi.
[Pigeon, va. Pi-geoooon ! Rrrrrou-rrrrrou !]
- Mais tu vas la fermer ? Tu vas voi-

Il s'était tut au bon moment, juste avant de pénétrer dans la pièce principale et sa grande piste de danse. N'importe qui l'aurait entendu parler tout seul si il avait continué et Dwight l'avait bouclé à temps, Sybille continuant à imiter le roucoulement du pigeon dans un coin de sa tête tout en riant. Lazarus avait bougonné en se dirigeant vers le bar, où une jeune femme brune semblait l'attendre. Affichant son sourire le plus charmant, Dwight tendit la main à celle qui devait être Zoey et la trouva tout à fait délicieuse. Poli, il prit toutefois soin de ne rien en laisser paraître. Passer pour un pervers avant même d'avoir lâché un mot, merci bien !

- Mademoiselle Seikho, je présume ? Dwight Lazarus, de l'OVNI, enchanté. Je vous remercie de me recevoir. Vous avez un bel établissement ! Il le pensait, malgré le fait qu'il n'aimait pas les clubs. Certains de mes amis prétendent que vous avez une clientèle très particulière, du genre qui aurait sa place pour figurer dans mon journal. Pour ma part, je reste sceptique. Vous pouvez m'en dire plus ?

C'était une entrée en matière un peu grossière, brutale. Dwight ne croyait pas une seconde à cette histoire de club pour êtres fantastiques et espérait se débarasser au plus vite de cette histoire. Quoique, faire connaissance avec la charmante directrice... Il lui fit un nouveau sourire, se demandant ce qu'elle allait répondre.

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Le coin du chalant / Le p'tit bureau
« le: mardi 27 janvier 2015, 14:12:38 »

Dwight Lazarus est un humain presque tout ce qu'il y a de plus normal, âgé d'une trentaine d'années et ne présentant que la particularité d'avoir une voix dans la tête, qui s'est présentée à lui comme se nommant Sybille et refusant de lui en dire plus, ce qui porte de temps en temps Dwight à penser qu'il travaille du sifflet parce l'arrivée de la voix s'est faite après un accident de voiture lui ayant causé un trauma crânien. Sybille reste quand même capable de réflexion et n'hésite pas à en faire part à son hôte, qui s'en passerait bien. Si la voix ne peut être entendue que par Dwight, lui se sent obligé de lui répondre à voix haute... Ce qui n'est pas sans créer quelques quiproquos !
Quand il ne se chamaille pas avec Sybille, Dwight est journaliste pour un magazine traitant du paranormal dans la région de Seikusu mais aussi à l'échelle nationale, l'OVNI, sous le nom de plume de Jazzy Lazy. Et il a sa petite réputation dans le milieu ! Armé d'un carnet de note et d'un appareil photo, Lazarus traque les fantômes, les vampires et autres apparitions apparitions sortant de l'ordinaire en sachant pertinemment que tout ça est bien réel, mais en ignorant à quel point Seikusu est un nid à fantastique.

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PNJ récurrent(s) :


Veronica est la voisine d'en face de Dwight. Cette jeune femme qui avoisine à peine les 25 ans a fait du journaliste son plan cul et a tendance à le considérer comme sa petite roue de secours perso'. Maquée à un type que Dwight ne connaît pas, elle est discrète et très portée sur le sexe. Ordinaire ? Normalement, oui, mais...

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Répertoire des RP :

Redrum, avec Félicia Hardy & Natalia Romanov
Le cas Lady Bloom, avec Zoey Seikho >> ABANDONNE !
► ?

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Propositions de RP [OUVERT] :

Comme chaque année pour Halloween, l'OVNI prépare son tirage spécial pour la fête des morts : une série de photographie érotique en cosplay thématique sur l'horreur. Dwight doit signer les photos du shooting de cette année, avec un modèle soit professionnel soit trouvé par tirage au sort. Seule ombre au tableau, le shoot doit se faire à l'extérieur de la ville, dans ce qu'il reste de l'Hôtel du Pic... Un bâtiment abandonné depuis le massacre d'une quinzaine de clients par un type ayant fondu un boulon et réputé comme hanté depuis lors...

► Vous êtes une créature fantastique, depuis peu ou depuis toujours. Et vous êtes un lecteur de l'OVNI, ce qui vous pousse à vouloir rencontrer Jazzy Lazy. Pour lui faire découvrir ce qu'est vraiment Seikusu ou lui demander un coup de main quant à votre condition, puisqu'il semble être un expert au vu de ses articles. Curieusement, il ne serait pas étonnant que ça déconne à un moment ou à un autre...

► Les portails entre la Terre et Terra s'ouvrant plus facilement que les cuisses d'une garce, vous vous retrouvé(e) projetée à Seikusu avec quelques soucis aux fesses. Et bien entendu, c'est sur Dwight que vous tombez en débarquant, pour le meilleur et pour le pire.

► Vampire d'influence dans son milieu, vous découvrez qu'un de vos semblables a renseigné un certain journaliste sur vos activités et qu'il compte bien mettre tous vos petits plans à jour avant de tout étaler dans son canard. Par jeu ou juste parce qu'on est pas sensé vous emmerder comme ça, vous décidez de vous occuper du fouineur...

(Trames adaptables, sociales par défauts. N'hésitez pas à me proposer les vôtres et à me MP pour discuter de tout ça !)

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Ce mec qui reste à rêvasser à moitié à poil dans son plumard en se frottant l'arrière de la nuque avec l'air bienheureux du mec qui vient de tirer un coup d'enfer, c'est Dwight Lazarus. Et celle dont il mate le cul pendant qu'elle cherche son tanga égaré quelque part dans la chambre en bordel de Dwight, c'est Veronica, sa pas franchement farouche voisine du palier d'en face, qui lui dit qu'ils n'ont pas le temps de remettre ça parce que son copain va revenir dans l'heure et qu'elle aimerait bien qu'il la tringle aussi avant qu'ils n'aillent au ciné. Comme d'habitude, Dwight n'ira pas chercher plus loin pour jouer la seconde mi-temps : ce n'est pas lui qui baise la fille mais la fille qui le baise. Veronica joue avec lui et il le sait et s'en moque bien puisque c'est un super coup à tirer même si c'est elle qui décide de tout, quitte à parfois le prendre pour un parfait pigeon. Dwight est le plan cul de la brune au cul pornographiquement parfait et le vit tout à fait bien, surtout parce qu'on peut faire avec sa voisine des trucs qu'on serait honteux de proposer à sa propre nana -si, à l'inverse de Dwight, on arrive à en garder une et à la kiffer assez pour avoir une sincère considération pour autre chose que deux seins et une chatte plus ou moins bien épilée.

Veronica se casse sans se fendre d'un au-revoir, préférant dire à Dwight qu'elle le baisera quand elle aura le temps. Lui se contente de lui dire de bien fermer la porte derrière elle avant d'allumer la télé face à son lit et de mettre son PC portable sur ses genoux après s'être installé confortablement. Ce qu'aime Lazarus après une partie de cul, c'est de rédiger quelques articles en se mettant un anime quelconque en fond sonore. Quand le souvenir de Veronica le reprend et lui fait monter une gaule suffisante pour se branler, il troque sa page Office pour celle de Youtube et se termine tranquillement avant de revenir à ses affaires courantes comme si de rien n'était. Et c'est d'ailleurs sûrement ce qui va se passer là, puisqu'il vient de balancer quelques sextos sur Facebook et qu'on lui a répondu favorablement. La chatte gourmande de Veronica lui manquera quand il commencera à s'astiquer vigoureusement mais il fera avec, quitte à ressortir des photos de son corps qu'il garde précieusement dans son téléphone.

En lisant ce qui précède, vous vous êtes certainement dit que vous vous branliez bien de la vie de ce con de Dwight et que vous auriez préféré arriver vingt bonnes minutes avant histoire de profiter de la levrette que Veronica lui a sommé de lui faire. Pourquoi parler de l'astication d'un pécore alors qu'on peut avoir des parties vachement plus sympa ? Plus largement, pourquoi parler de CE pécore en particulier ? Qui est Dwight Lazarus, hormis un plan cul qui apprécie de se faire plaisir en manuel ?
Et bien, c'est aussi un journaliste. Pas franchement un grand et pas vraiment dans un canard de luxe : Dwight rédige des articles pour l'OVNI, un torchon à sensation qui fait son beurre avec tout ce qui peut se passer de surnaturel dans le monde en général et à Seikusu en particulier, quitte à enjoliver un peu ou à inventer ses propres histoires. Laz' est un gars qui aime son job, ce qui aide quand on doit cavaler à travers toute la région pour aller interroger des gens qui "ont vu quelque chose, si si si" et prendre des photos de lieux prétendument hantés et / ou utilisés par des extra-terrestres / monstres d'un autre plan / organisation militariée gouvernementale ou pas / utilisés par des super-héros / tout ce genre de délire à la con. Et Dwight (Jazzy Lazy de son nom de plume[/i]) ne ménage pas ses efforts, surtout quand il est motivé par un sujet ! Parce que si Dwight y met tant de lui-même, c'est parce qu'il croit dur comme fer à la plupart des mythes et légendes urbaines. Amoureux de cingleries improbables et friands de bonnes histoire, il travaille à partager son kiff et à rendre son petit univers crédible en caressant l'air de rien d'y rentrer un jour de plein pied. A la rédaction, on apprécie son imagination et sa rédaction vive et prenante mais moins son caractère à la con et sa manie de vouloir sauter tout ce qui bouge. Car Lazarus a un problème; celui d'entretenir un humour lourdeau qu'il veut cynique et le plus souvent bien placé, ce qui lui donne l'assurance de ceux qui pensent ne pas pouvoir être tâclés verbalement. Ainsi, Jazzy Lazy envoie chier tous ceux qui l'emmerde et s'accomode comme il peut des autres, quand il ne les apprécie pas et ne leur montre par des manifestations détournées plus ou moins fines. Bien qu'il ne semble pas respecter l'autorité, Dwight n'est pas vraiment un rebelle. Il se place dans le sens du vent quand ça l'arrange et sait très bien composer avec autrui pour obtenir quelque chose. Que ce soit un menu service ou un plan cul foireux ! C'est un profiteur doublé d'un acteur correct, qui ne sait pas pour autant feindre la comédie lorsqu'il s'emporte. Dans la colère ou dans la passion, Dwight ne sait qu'être entier et ne freine jamais qu'au dernier (et mauvais, le plus souvent) moment. Obtus et trop sûr de lui, le journaliste est pourtant facile à manipuler comme en témoigne son expérience avec Veronica qui en a fait son petit jouet sans qu'il ne voie le truc arriver -bien qu'il prétende maintenant qu'il laisse pisser la situation pour faire plaisir à sa voisine qu'il a évidemment laissé faire parce qu'il l'avait calculé. Tant qu'il peut baiser... Car Dwight est de ces mecs qui ne niquent pas à leur faim, malgré la multiplicité de leurs essais pour se faire. Libertin de la génération 2.0, Jazzy Lazzy estime que sa sexualité est pourtant très épanouie vu qu'il compte pas moins de dix contacts coquins internet régulier au bas mot.
Irréaliste, menteur et un peu couillu quand même, Lazarus reste un drôle de personnage haut en couleurs. Et encore plus depuis quelques temps, vu qu'on le surprend à parler tout seul et à s'énerver contre lui-même à voix haute.

Veronica n'était pas spécialement sans être insensible à Dwight, mais Veronica était une femme plus portée sur le cul qu'autre chose et son voisin ne représentait jamais qu'une pine agréable à chevaucher. La brune n'était pas particulièrement intéressée par le psychisme de Lazarus et ne le sautait que parce qu'il lui plaisait. Le journaleux n'étais pas trop mal gaulé pour quelqu'un de presque trente ans (elle n'en avait pas 25). Son mètre quatre-vingt deux et ses soixante-treize kilos faisaient du pervers de voisin une bête bien équilibrée sans pour autant qu'il ne se trimbale avec des muscles épais comme ses cuisses à elle. Laz' s'entretenait en salle de sport, pas pour la frime mais pour rester en forme et prêt à pouvoir décamper quand la situation sur ses reportages l'invitait à filer rapidement. Alors, bien que relativement sec, il était agréable à regarder. Une musculature fine se dessinait sous sa peau pâlichonne, ses fesses étaient fermes et ses épaules tombaient très correctement. Dwight avait juste le petit défaut de ne pas se mettre en avant, comme en attestait la foutue coupe de cheveux en pétard qu'il ne se galérait jamais à coiffer un minimum ou encore sa garde-robe d'adulescent mal dégrossi qui n'avait pas de mal à adopter une dégaine lâche à base de t-shirts à l'image de groupes de musique ou de jeux vidéos ainsi que de jean's délavé et déchirés parfois industriellement. Ca fait son charme, d'une façon... Et ça évitait de lui en conférer trop, paradoxalement.
Veronica s'en foutait, au demeurant. Elle ne s'affichait pas avec son voisin et se contentait de sonner à sa porte quand l'envie de se faire sauter la prenait et qu'elle n'avait pas un autre plan cul plus proche. Pour autant, Veronica regrettait presque cette situation, quelques fois. Lazarus paraissait naze mais était sympa en plus de baiser correctement, ce qui était loin d'être le cas des gars dont elle disait être la meuf officielle. Et puis l'entendre parler tout seul comme si il répondait à quelqu'un d'invisible avait un côté fun. Des fois il s'énervait dans un dialogue en solo et se vengeant en la baisant elle, ce qui était tout de même un effet secondaire cool de la folie de Lazarus, si il travaillait bel et bien du chapeau.

Avant l'accident du mois dernier, Dwight ne parlait tout seul qu'en tapant ses articles pour l'OVNI -une manie qu'il avait prise au lycée et dont il ne s'était jamais débarassé. Parler en tapant sur son clavier l'apaisait et le stimulait et quand il tchatchait avec lui-même en rédigeant il ne faisait rarement plus que se relire à voix haute et se corriger.
Dwight Lazarus avait, malgré son nom et sa gueule cent pour cent caucasienne, le statut de japonais "de souche". Ses parents avaient quitté l'Angleterre pour le Japon bien avant sa naissance et avaient bataillé pour obtenir leur nationalité après coup mais le petit Dwight l'avait obtenu dès ses premiers braillements à l'hôpital de Seikusu. De là, son éducation avait double et complète, comme sa maîtrise de l'anglais et du japonais. On l'avait souvent traité de Gaï-jin pendant sa scolarité et il avait eu à se défendre; de ses poings aussi souvent que de sa langue. Il s'était montré plus habile à manipuler les mots pour gagner la partie qu'à imiter Ultraman lors de ses phases de combat et cela avait forgé son petit caractère d'emmerdeur qui ne lâchait rien, apprenant au fil du temps et des altercations à placer ses petits taquets bien lâchés aux moments les plus importuns.
Comme pour un chemin tout tracé, Dwight s'était retrouvé embarqué dans les journaux des différents établissements scolaires qui avaient jalonné sa scolarité et en avait vite développé un certain goût pour la recherche d'information et le partage (parfois très romancé) de ces dernières. C'est assez naturellement vers cette branche qu'il orienta ses études supérieurs, se découvrant avec le temps un attrait très prononcé pour les histoires abracadabrantes que seules les feuilles de choux savaient si bien traiter. Une fois tombé dans le paranormal et les bonnes grosses hallu sous acide (cette période là lui passa très vite, toutefois), Jazzy Lazy n'en sorti plus jamais.

Il voyagea un peu partout à travers le Japon pour faire ses armes et rédiger ses premiers dossiers à propos de villes hantées et de légendes urbaines prétendument vérifiables et ne revint à Seikusu qu'à la faveur de la fin de la petite histoire d'amour qu'il entretenait avec une fille de Tokyo. Trouvant sans trop de mal une place à l'OVNI (il avait eu le temps de faire ses preuves en tant que journaliste du paranormal et possédait dans ce curieux métier de bonnes références), il y fit son trou et en devint l'une des figures de proue. Il s'installa dans la foulée dans son appartement actuel -à la bordure du quartier de la Toussaint- et y fit la rencontre de Veronica. Et sa vie trouva son train de croisière, seulement agité de rencontres surnaturelles et d'interviews gentiment hallucinées... Jusqu'à l'accident.

Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Mais vous, si vous trouvez la référence, votre vie ne sera pas perdue. Dwight rentrait d'une longue enquête en bordure de la capitale et il avait un peu bu pour se donner le courage de prendre la bagnole pour rentrer jusque Seikusu, évitant pour se faire les autoroutes et privilégiant les itinéraires bis que le GPS proposait à sa vielle Toyota déglinguée. Ce qu'il se passa, Laz' n'en su trop rien sur le coup. Alors qu'il cherchait à attraper son téléphone posé sur le fauteuil à côté de lui, il quitta la route des yeux un instant. Quand il releva le regard, une forme indistincte se dressait devant ses roues... D'une embardée furieuse, Dwight fit tout pour l'éviter et donna un grand coup de volant qui lui fit faire un tonneau et l'envoya dans la bordure de la route.
Ce fut à l'hôpital qu'il se réveilla, un médecin lui annonçant qu'il avait échappé de très peu à un sort funeste et qu'il ne se sortait du choc qu'avec un léger trauma crânien et quelques heures de coma prolongé. Aucune séquelle particulière, une chance de cocu... Du moins, le crut-il jusqu'à la première fois. C'était un soir où Dwight était parfaitement seul, à buller devant la télé devant une émission crétine. Il entendit distinctement une voix féminine l'appeler comme d'un peu loin et fit le tour de son petit appart' pour tenter de voir si ce n'était pas Veronica qui lui faisait une blague. De Veronica, point. Ni d'autres personne que lui dans la maison, à vrai dire. La voix s'était toutefois tue dans l'entremise et n'avait réapparu que de façon intermittente et épisodique sur les jours qui avaient suivi la première intervention. Quand Dwight réalisa enfin que la voix semblait être capable de lui répondre, il se mit naturellement à lui parler... Et elle à lui répondre !

Depuis, Jazzy Lazy et sa voix intérieure se partagent la tête du journaleux. Car la voix -Sybille, comme elle s'est elle-même présentée- semble être une conscience à part entière n'existant que dans la tête de Dwight et l'accompagne aujourd'hui au quotidien. Hallucination sévère ou entité mystérieuse, elle refuse d'en dévoiler sur elle plus que son prénom mais se plaît à faire tourner en bourrique son hôte. Cependant, il arrive à Sybille d'être de bon conseil (même si à faire de faire chier Dwight, ce dernier se méfie de ce qu'elle raconte) et de persuader le journaliste qu'elle n'est pas un délire hallucinatoire post-traumatique... Ce que Dwight voudrait bien croire, sans y croire trop. Après tout, Sybille refuse d'en dire davantage sur elle et reste très discrète, d'autant qu'elle n'existe que dans la caboche déjà encombrée de Lazarus et ne peut interagir avec personne d'autre que lui.

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Dwight Lazarus, la trentaine, humain
Hétérosexuel expérimenté

Journaliste pour une revue sur le paranormal, l'OVNI

Entend une voix dans sa tête depuis un accident. La voix est assurément féminine et se nomme Sybille -d'après elle. N'a rien de particulier hormis ça.

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