Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Catalina Taylor

Pages: [1] 2
1
Le Palais Infernal / « I wanna do bad things to yo »
« le: lundi 25 février 2019, 20:03:53 »
Combien de temps avait-elle passé en Enfer ? Depuis combien de temps était-elle absente de son monde ? La veuve ne saurait le dire. Entre plaisir et souffrance, elle avait perdu la notion du temps. Elle se complaisait à subir chaque tourment que le Maître lui réservait. Parfois, pourtant, elle refaisait surface. Elle se débattait, elle cherchait à s'enfuir. Sans succès, évidemment. Elle était prisonnière. Soumise et brutalisée. Et si elle appréciait, si une partie de son être se complaisait dans ces supplices, la réalité n'en était pas moins là.

Quand elle n'était pas réquisitionnée pour satisfaire le Maître, elle devait servir, comme les autres. Dans ces moments-là, quand les phéromones démoniaques -elle ne voyait pas comment appeler ça autrement- ne lui embrumaient pas le corps, l'âme et l'esprit, l'ancienne tueuse à gage effectuait un repérage. C'était assez humiliant de devoir servir les démons au Palais, mais c'était plutôt utile, au final. Elle avait remarqué un endroit particulier d'où les démons semblaient sortir. Un portail ? Elle ne savait pas. Mais ça servait de base à son plan d'évasion. Elle profitait de ses passages aux cuisines pour subtiliser des plantes, des ustensiles. Elle avait remarqué que certaines herbes déplaisaient particulièrement à certaines espèces démoniaques.

Combien de temps la brunette fit semblant d'être servile ? Elle l'ignorait. Elle n'avait aucun moyen de se repérer. Mais, enfin, ce fut prêt. Il n'y avait plus qu'à attendre une occasion. Et encore, celle-ci se présenta plutôt rapidement.

Une succube entra dans sa cellule alors qu'elle venait de se baigner. Il lui fallait se préparer pour le Maître. Très bien. Dissimulant un sourire, Catalina baissa la tête et se dirigea vers ses affaires. La succube l'intercepta cependant, lui tendant une toge translucide. Soit. Elle l'enfila, baissant le regard pour ne pas que l'étincelle d'espoir au fond de ses prunelles ne soit visible. Puis direction la coiffeuse, pour se maquiller. Pendant que la démone cherchait un parfum particulier, la brunette glissa une main sous la table, récupérant deux capsules du bout des doigts. Elle en avala une après avoir jeté un discret coup d’œil, et ouvrit l'autre pour laisser la fine poudre de plantes broyées se déposer sur un tube de rouge à lèvre. Antidote et poison. Encore une fois, alors qu'elle l'appliquait consciencieusement, elle réprima un rictus satisfait. Puis, avec une moue sensuelle, elle tourna la tête vers la succube.

« Comme ceci ? Demanda-t-elle, comme pour quêter l'approbation de sa compagne. »

Sa geôlière plutôt. Mais sa petite moue eu l'effet escompté. La succube ne digérait pas de ne pas pouvoir goûter à la délicieuse humaine qu'elle était. Ordres du Maître ou pas. Jouant dessus, la veuve entreprit d'allumer sans subtilité la démone. Qui, après un regard vers la porte close, se pencha vers elle.

« Pas un mot au Maître, petite pute. Et viens par là, laisse-moi goûter à ces lèvres de salope... »

Comme Catalina l'escomptait, la succube tomba dans le panneau. Elle y sauta même à pieds joints, alors que le rouge à lèvre empoisonné laissait sa marque sur ses lèvres. Que les substances toxiques imprégnaient l'être maléfique. Quelques secondes après, la démone reculait, chancelante, alors que chacun de ses muscles se raidissait. Bientôt incapable d'esquisser un mouvement, échouée sur le sol, la succube lança un regard mauvais à l'esclave humaine.

« Mes meilleurs vœux au Maître, lança la brune d'un ton narquois, avant de quitter silencieusement la pièce. Le collier serré autour de son cou, comme si elle n'était qu'une vulgaire chienne, la démangeait. Mais elle l'enlèverait plus tard. Pour l'instant, elle louvoyait dans les couloirs, retrouvant tant bien que mal la possible issue localisée.

Juste au moment où ses yeux accrochèrent la sortie présumée, un cri survint derrière elle. Merde. Elle était repérée. Au diable la discrétion, la veuve entreprit de courir vers ce qu'elle supposait être un portail, le cœur battant la chamade à l'idée d'être libre.

Quelque chose frappa son crâne, alors qu'elle n'était plus qu'à quelques dizaines de centimètres de sa délivrance. Douleur. Grimace. Puis ce fut le noir.

Combien de temps l'ancienne tueuse à gage resta inconsciente ? Elle ne savait pas. Mais, en se réveillant, elle avait toujours mal au crâne. Elle voulut bouger, et un tintement métallique ainsi qu'une pression sur son cou l'informa qu'elle était à nouveau attachée comme une vulgaire chienne, par une laisse accrochée au collier à son cou. La peur la submergea alors. Le souvenir de l'issue devant elle, puis du choc contre sa tête, lui revint. Elle désespéra. Elle avait été si proche !

2
Base Spatiale / Au septième ciel, et au-delà ! (Hawk)
« le: samedi 04 août 2018, 15:30:09 »
Enlevée par des extra-terrestre. Enlevée ! Par des Extra-terrestre ! Non, mais vous imaginez ?

Bon, d'accord, les fées, les démons, les monstres, tout ça, ça existe. Elle en avait admis l'existence, au final. Mais des extra-terrestre ?

D'un autre côté, pourquoi croire aux démons, et ne pas admettre la possibilité que la vie dans l'espace soit possible ? Oui, vu comme ça. Mais Catalina n'y avait jamais vraiment réfléchi. Pas avant de se faire enlever, en tout cas.

Ça c'était produit de nuit. Elle sortait d'un vernissage, avec quelques amies. Elle avait bu, beaucoup. Ses amies aussi. Elles s'étaient séparées avec forces démonstrations d'affections. Certaines étaient rentrées en taxi. D'autres avaient des limousines. La veuve avait préféré marcher, pour se dégriser. Evidemment. Elle tanguait, sur la route, et ne prenait pas le chemin le plus court pour rentrer chez elle. Mais elle y arrivait, petit à petit.

C'est au moment de glisser la clé dans l'ascenseur, pour monter directement au dernier étage, chez elle, qu'elle les avait vu. Trois silhouette éthérées, dans un halo de lumière éblouissante, ressemblant étrangement au stéréotype des aliens qu'on voit dans les films.


Evidemment, la surprise, l'alcool et l'incrédulité n'ont pas aidé la brunette à bouger. Elle est restée figée, les yeux écarquillés, incapable d'appréhender ce qu'elle voyait. Les silhouettes se sont rapprochées, perdant de leur grâce éthérée en sortant du halo de lumière, , et leurs grands yeux fixés sur elle, ils l'ont encerclée. Ils ont dialogué un instant, sans que l'ancienne tueuse n'en comprenne un traître mot. Et la lumière a bougé, glissant sur le sol, finissant par éclairer les trois aliens et la jeune femme tétanisée. L'instant d'après, elle se trouvait dans quelque chose de plus grand qu'une cabine d'ascenseur. Des menottes -ou en tout cas ça y ressemblait vachement- d'énergie emprisonnèrent ses poignets l'un contre l'autre, dans son giron. Un collier, fait du même type d'énergie que les menottes, encercla son cou. Elle pouvait sentir l’électricité crépiter sans frôler sa peau. Mais elle ne doutait pas que le choc serait grand si elle tentait de s'en débarrasser. Elle ne tenta pas.

Une seringue perça son bras nue, la sortant rapidement de son état hébété. Mais ce fut de courte durée, puisqu'elle sombra aussitôt dans l'inconscience.

Elle s'est réveillée une ou deux fois, allongée nue sur une table, entravée par les anneaux d'énergie. Elle était examinée, entièrement. Extérieurement, intérieurement. Et quand elle s'est finalement réveillée une troisième fois, elle était allongée sur une paillasse, une chaîne d'énergie reliant ses chevilles à un anneau au centre de la petite cellule.

Elle ne sait pas combien de temps elle a passé là, avant que le vaisseau ne fasse un arrêt violent. Recroquevillée dans un coin de la cellule (qui faisait exactement deux mètres par trois), elle somnolait. On la nourrissait régulièrement, on lui faisait des injections pour s'assurer de sa bonne santé, et grâce à une voisine de cellule qui parlait anglais, à défaut de parler japonais, elle avait compris qu'elle était préparée à être mise en vente sur une sorte de marché aux esclaves spatial.

Et elle ne rêvait pas.

Décidément, que ce soit humain ou non, le commerce d'esclave était réputé.

Des éclats de voix retentirent. Des faisceaux d'énergie tranchaient l'obscurité des cellules. Des bruits de combats leur parvenait. On attaquait un vaisseau esclavagiste ? Quelle surprise ! Catalina ferma les yeux, hésitant entre rire et pleurer. Cette situation était vraiment, vraiment bizarre.

3
One Shot / In the middle of nowhere [Soph']
« le: dimanche 20 mai 2018, 15:21:06 »
Une promenade en forêt, quelle idée saugrenue ! Ses "amies", un petit cercle de riches héritières occidentales qui l'avaient prise en affection à force de se croiser aux galas de charités et consorts, avaient lancé cette ridicule idée il y avait presque deux semaines. Et elles l'avaient mise à exécution. Catalina, pour sa part, n'avait pas été emballée par cette idée. Mais à forces de cajoleries et de suppliques, elles avaient eu gain de cause.

Elles étaient quatre, cinq en la comptant, et elles étaient actuellement perdues dans les sentiers ombragés d'une montagne à plusieurs kilomètres de la ville. Le cercle des quatre étaient vêtues comme des aventurières, ou du moins, comme les aventurières qu'elles avaient vu dans les films. Comme cette Lara Croft, principalement. Petit short moulant, couleur kaki, avec des fourreaux attachés aux cuisses pour y ranger des poignards aux lames émoussées achetées à une vente aux enchères. Des poignards ayant sois-disant appartenu à des reines, à des princesses. Bref, des attrapes-touristes. Avec ça, un crop top tout aussi moulant que le short ridicule, blanc, mettant en valeur les atouts mammaires de tailles variables. Et sans sous-vêtements, parce que c'était plus amusant. Mais elles n'avaient pas voulu prendre aussi les grosses chaussures de randonnées qui allaient avec, et se retrouvaient avec des petites tennis blanches. Un soupir échappa de nouveau à la veuve en contemplant le dos des quatre amies qui secouaient leur tresses d'un air guilleret, ne semblant guère se soucier de ne pas retrouver leur chemin. Elles prenaient ça à la rigolade, comme une aventure !

Pour sa part, la brunette avait opté pour un pantalon, moulant aussi, beige, chaussé dans de longues bottes à talons épais qui remontaient en-dessous de ses genoux. Un débardeur blanc couvrait son buste, assorti d'une chemise également blanche. Et ses longs cheveux étaient réunis en une queue de cheval haute, sans prétention. Certes, la tenue lui allait bien. Elle était séduisante avec. Mais elle était -et de loin- plus pratique que celle de ses "amies". Les trois blondes et la rousse, Mary, Jenna, Olivia et Suzanne, se retournèrent un instant.

« Ne t'inquiètes pas autant, Catie chérie. Nous retrouverons le chemin ! Viens donc t'amuser avec nous ! »

Jenna, blonde platine au buste opulent, éclata d'un rire cristallin après avoir lancé cela. Catalina leva ses prunelles glacées au ciel. Mais un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Elles n'étaient peut-être pas ses amies, au sens propre du terme, mais elles étaient attachantes. Écervelées, mais attachantes.

« Ne vous éloignez pas trop, j'ai besoin d'aller au petit coin, sourit-elle finalement. »

Les quatre femmes ricanèrent, mais se tournèrent pudiquement vers le sentier qu'elles suivaient pendant que Catalina s'éclipsa dans les fourrés. Elle s'éloigna de quelques mètres, à peine, pour soulager sa vessie. Son sac à dos, emplis de mouchoirs, de gourdes d'eau et d'un gros couteau de chasse, était bien utile. Elle avait également caché un revolver à l'intérieur. Juste au cas où, mais elle n'avait qu'un nombre limité de balles, si jamais elle devait s'en servir. Après s'être rajustée, et avoir brûlé le mouchoir utilisé avec un briquet pour ne pas le laisser en pleine nature, la brune reprit le chemin qu'elle avait emprunté.

Pourtant, au bout de quelques pas, elle fronça les sourcils. Les fourrés n'étaient plus écrasés ou écartés, comme elle l'avait fait à l'aller. En se retournant, elle jura. Il y avait une nette démarcation entre les taillis qu'elle avait écrasé, menant à l'endroit où elle s'était soulagée, et celui où elle venait de s'arrêter. Elle avait déjà eu à faire à pareille situation, et reconnaissait donc un portail quand elle en voyait un. Elle jura de plus belle, à faire rougir un matelot, et se passa une main sur le visage, lassée par avance. Il ne lui restait plus qu'à trouver un autre portail, mais ce n'était pas une recherche aisée.

• • •

Trois heures après, elle marchait toujours. La végétation dense avait fait place à une sorte de savane, sèche, éparse, et peu de coin d'eau pour remplir sa gourde à présent vide. Pire ! Le tissu serré de son pantalon, surtout au niveau de l'entrejambe, semblait rendre plus intense un désir croissant depuis qu'elle avait passé le portail. Chaque pas qu'elle faisait la rendait frémissante. Sa chemise était dénouée et, malgré le soutien-gorge qui masquait sa poitrine sous le débardeur, elle sentait et voyait presque ses tétons douloureusement érigés. Elle lâcha une nouvelle bordée de juron, comme si ça pouvait l'aider à apaiser ce feu qui semblait déterminé à la consumer.



HRP : Si tu veux une idée des tenues mentionnées :

Les quatre héritières (même si elles n'étaient que des figurantes qui ne sont plus là) - Image.
Cata - Image.

4
Les alentours de la ville / The Swallow Saga [Jûzô <3]
« le: samedi 17 février 2018, 18:27:18 »
Le gala était une réussite. Même si c’était toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes histoires, Catalina appréciait y participer. Elle donnait de bon cœur aux œuvres de charités, ayant plus qu’assez de fric pour au moins trois vies. Elle aimait vivre dans le luxe, mais elle n’était pas égoïste. Elle savait partager, et aider les moins fortunés. Récemment, elle avait d’ailleurs investi dans un foyer d’accueil pour jeunes délinquants, pour leur procurer un centrer décent, avec toutes les distractions prisées par les jeunes. Télévisions, smartphones, consoles et jeux vidéos, etc. Elle songeait que, peut-être, si on leur montrait qu’on tenait à eux, qu’on ne se fichait pas qu’ils deviennent des gangsters, ils rentreraient dans le droit chemin.

Le droit chemin n’était cependant pas important pour la veuve. Elle-même était une criminelle repentie, mais elle comprenait que le milieu pouvait être attractif. Non, elle espérait juste que les délinquants comprendraient qu’ils n’étaient pas seuls, et qu’ils ne tomberaient pas dans des spirales d’autodestructions. La drogue, les scarifications et tout ce bordel, ce n’était pas vraiment une vie enviable. Et c’était bien un truc qu’elle n’avait jamais approché. Tuer des types pour leur fric, là d’accord. Se droguer pour un peu de bonheur… Non. A part peut-être si l’addiction concernait le sexe. Là, elle y plongeait à pieds joints.

Secouant la tête pour revenir à la soirée, la brune croisa son reflet dans l’un des grands miroirs en pieds qui couvraient les murs. Un petit sourire satisfait éclaira ses lippes alors qu’elle constatait que sa robe moulait ses formes et que la transparence du tissu à certains endroits stratégiques donnait envie d’en voir plus. Toute en tulle et en dentelle, la robe flattait ses courbes et les cristaux intégrés dans les tissus la faisait resplendir de mille feux. Pour compléter le tableau, elle avait chaussé de ravissants escarpins blancs à bouts fermés, parsemés de sequins et de strass. Sa crinière d’ébène était réunie en un chignon compliqué sur son crâne, et une rose rouge était piquée dedans. Elle n’arborait aucun bijou, estimant que la robe et les chaussures étaient en soi des ornements. En mettre aurait fait trop, et de distinguée et séduisante elle serait passée à vulgaire et tape-à-l’œil.

Elle se trouvait très bien, et l’alcool avait légèrement rougit ses joues, la teinte rosée s’accordant ainsi avec son rouge à lèvre profond. Un rouge sanguin, brillant, sa marque de fabrique. Très peu de maquillage ornait son visage, cependant. Mis à part ses lèvres peintes, elle n’avait qu’un trait de khôl sous les yeux et du mascara, soulignant par sa simplicité son regard bleu glace et malicieux.

Alors que les invités commençaient à partir, elle-même en faisant parti, la brunette reconnut la silhouette menue d’une femme très élégante. Il lui semblait qu’elle ne venait que depuis récemment à ces galas. Ou alors, elle ne l’avait pas remarquée avant. Catalina se retrouva à ses côtés alors que les autres invités discutaient gaiement en montant dans les limousines et autres magnifiques voitures qui les attendaient. La veuve en possédait quelques-unes, elle-même, mais elle avait préféré se faire déposer par un chauffeur privé pour venir, se disant qu’elle trouverait bien un cavalier pour rentrer ce soir. Manque de chance, aucun des prétendants qui s’étaient présentés ne lui avait plu. Elle s’apprêtait à sortir son téléphone de la petite pochette discrète pendue à son épaule quand un coup de coude la fit trébucher. Le téléphone s’explosa sur un coin du trottoir alors que l’indélicat filait sans même demander son reste, probablement frustré de n’avoir pas eu les faveurs de la belle.

Comme quoi, on peut être riche ET con. Jurant tout bas, l’américaine se pencha pour constater les dégâts. L’écran était en miette. Plus la peine d’espérer pouvoir appeler avec. Elle grinça des dents, jurant à nouveau, et se redressa. Avisant la japonaise proche d’elle, celle-là même dont elle avait trouvé la tenue élégante, la veuve noire esquissa un sourire qu’elle voulait avenant. En même temps, la femme avait sûrement dû être témoin du « malheureux incident ».

« Excusez-moi, madame ? Auriez-vous un téléphone sur vous ? Le mien est malheureusement complètement inutilisable. »

5
Vous nous quittez déjà ? / Mpf, disent les CT.
« le: samedi 22 juillet 2017, 18:04:00 »
Hola o/

Pas un départ, plus un retour. J'imagine.
Un an que je n'ai pas RP, c'est long. Mais j'avais pas le temps, pas le courage, bref, pas top.
Alors, je reviens, certes, mais vous comprendrez qu'après tout ce temps, reprendre les RPs entamés ne me motivent pas des masses.
Peut-être que ça reviendra plus tard. En attendant les CT actuelles sont plus ou moins en pause, et je vais essayer de faire une nouvelle CT pour me redonner du punch.

Bisous bisous.

CT.

6
Centre-ville de Seikusu / Let's dance, all night long (Connor)
« le: mercredi 11 mai 2016, 22:13:49 »
La soirée était bien avancée. Faisant abstraction des bavardages de ses amies autour d’elle, Catalina porta sur regard sur le barman. D’un geste, elle lui demanda s’il pouvait la resservir. Ce qu’il fit, avec un sourire charmeur. Répondant à son sourire, la brunette trempa ses lèvres dans la chope de bière qu’il avait posée devant elle, et son attention revint à ses amies.

Elles étaient dans un bar depuis dix-neuf heures, déjà, et l’établissement fermait dans une petite heure. Il était presque minuit. Bientôt, Jessie, la plus jeune de leur groupe, décida de se rentrer. Elle travaillait tôt, le lendemain, et ne souhaitait pas être trop fatiguée. Elle lança alors le signal du départ. Une à une, les amies de la veuve prirent congé, et elle finit par se retrouver seule. Mais elle n’avait pas vraiment envie de rentrer dormir, pour sa part.

Terminant son verre, elle laissa quelques billets sur le bar pour le barman, y ajoutant un généreux pourboire, et elle sortit du bar. Le talon aiguille de ses escarpins claquait contre le pavé alors qu’elle remontait la rue. Elle n’avait aucune destination particulière en tête, et se laissait guider par le hasard. Ajustant la bretelle de son sac à main sur son épaule, elle observa la rue dans laquelle elle venait d’entrer. Au bout, presque au tournant, elle y avisa une enseigne clignotante. Curieuse, elle s’en approcha, et constata que l’établissement était en fait un night-club.

Hésitant un instant, elle finit par jeter un coup d’œil à la vitrine de la boîte de nuit pour vérifier sa tenue. Elle avait fait plutôt sobre, ce soir, et portait un jean délavé, déchiré aux genoux, assorti à un petit chemisier blanc de style paysan dont le col glissait et dévoilait une épaule ronde et pâle. Elle avait un soutien-gorge de dentelle rouge, dont la bretelle ressortait sur son épaule peu hâlée, et le tanga assorti, même si ce dernier ne se voyait que lorsqu’elle s’accroupissait. Mettant un peu d’ordre dans sa crinière sombre, elle sortit le rouge-à-lèvre de son sac et l’appliqua sur ses lèvres, corrigeant le maquillage qui s’était peu à peu estompé au fil de la soirée.

Les nuages qui cachaient la lune se décalèrent, et l’astre l’éclaira alors d’un halo presque divin. Etouffant un rire, et secouant la tête pour chasser les brumes de l’alcool qui occupaient un peu son esprit, la brunette poussa la porte. Le vigile à l’intérieur l’observa d’un drôle d’air, mais il ne fit rien pour la repousser. Elle en déduisit que l’entrée était ouverte à tous. Elle se présenta au comptoir, et sortit quelques billets pour prendre son entrée. Déposant son perfecto de cuir noir, posé sur son bras, et son sac à main dans les vestiaires, récupérant le petit ticket pour les retrouver en sortant, elle fourra les billets qu’elle avait pris et son téléphone dans une poche arrière de son jean. Elle passa alors au second vigile, qui vérifia son ticket avant de s’écarter pour la laisser passer après avoir appliqué un tampon d’un rouge sombre sur le dos de sa main droite.

Elle poussa alors la seconde porte, et la musique qui était jouée l’entoura, submergeant le silence presque oppressant qui régnait dans le hall. Elle fit quelque pas à l’intérieur, et repéra le bar. Elle alla s’y installer, préférant observer la faune avant de se lancer. Catalina ne savait pas vraiment quoi faire de sa soirée, et ramener un flirt pouvait s’avérer intéressant. Avec un sourire charmeur, elle commanda une bière au bar, et posa ses fesses rebondi sur un tabouret haut. Quand le barman l’aurait servie, elle pourrait observer à loisir avant de se décider à rester ou à partir.

7
Partout où se posait ses prunelles, la veuve ne voyait que des femmes légèrement vêtues qui aguichait les hommes de passage. Elle n’avait pas choisi la bonne rue pour se rendre en ville, et elle s’en apercevait à présent. Elle était en plein dans le quartier de la Toussaint, lieu de villégiature des putes, des voleurs et autres criminels. Détournant le regard d’une femme affairée à genoux dans une ruelle, la brunette passa devant d’autres professionnelles en ignorant les remarques désobligeantes.

« On vient chercher du frisson, hein sale pute, lançaient certains.
On veut pas de toi ici, étrangère, lançaient d’autres.
Ouais, on veut pas de concurrence, salope. Vas faire le trottoir ailleurs, revenait souvent aussi. »

Mais elle passait outre, pour l’instant. Elle continua son chemin, ignorant les remarques grivoises sur sa tenue. Elle était en effet un peu déplacée ici, où les filles étaient vêtues de mini-jupes ras-les-fesses, de collants déchirés et de bustier outrageusement petits. Plus d’une taille en-dessous de leur taille réelle, songea Catalina en pinçant les lèvres. Elle aimait s’habiller sexy, elle aussi, mais pas aussi vulgaire. D’ailleurs, c’était plutôt soft ce soir. Elle avait enfilé un petit jean noir, moulant, avec un effet huilé du tissu, avec un débardeur pâle. Pas tout à fait blanc, mais plutôt d’une teinte écru ou beige. On ne voyait ainsi pas les motifs noirs de la dentelle de son soutien-gorge, par transparence. Par-dessus, elle portait un perfecto de cuir noir, et elle avait chaussé des boots de style motard, avec un talon de sept centimètres.

Trébuchant sur la jambe d’un clochard, qu’elle n’avait pas vu (ou qui avait tendu la jambe juste au moment où elle passait, la brunette en fit tomber son sac à main, qui se renversa sur le sol. En jurant à mi-voix, elle se pencha pour ramasser le contenu, laissant apercevoir la naissance de son tanga de dentelle noire alors que son perfecto et son débardeur remontait sur son dos.

Elle grimaça en voyant que l’écran de son smartphone présentait une fêlure en haut de l’écran, et s’empressa de le fourrer dans le sac en avisant le regard envieux du clochard. Elle le foudroya du regard, ramassant également son portefeuille, son rouge-à-lèvre et ses clés d’appartement. Résistant à l’envie de mordiller sa lèvre inférieure, peinte en rouge, la brunette se releva en adressant un regard dédaigneux aux prostituées qui se moquaient ouvertement d’elle, avant de reprendre son chemin. Elle n’avait plus que quelques centaines mètres à faire pour sortir de la rue mal famée, et elle pourrait à nouveau relâcher la tension de ses épaules.

Ramassant sa crinière sombre sur son épaule droite, elle ne fit pas attention à l’homme qui s’arrêta à son niveau jusqu’à ce qu’il baisse la vitre.

« Tu prends combien pour te faire défoncer par trois mecs, lança-t-il d’un ton graveleux.
Plus cher que ce que tu peux payer, connard, répondit-elle sans prendre le temps de s’arrêter. »

Elle jurait presque toujours en anglais, n’ayant pas assez confiance en son appréhension du japonais pour utiliser autre chose que les jurons les plus courants. L’homme, dans la voiture, sembla peu apprécier qu’elle le rembarre de la sorte. Il lâcha une bordée de jurons en japonais, dans laquelle elle ne comprit que gadji et pute. Mais elle l’ignora superbement en continuant son chemin.

8
Les contrées du Chaos / On piège les rois avec nos charmes (Serenos)
« le: mercredi 11 mai 2016, 18:48:19 »
« C’est fini, Madame Taylor. »

La voix rauque de son geôlier fait grimacer la veuve. Elle s’était fait alpaguée, deux semaines auparavant, par un groupe d’hommes masqués. Au fil des jours, la brunette avait appris qui étaient ces hommes. Il s’agissait d’une organisation secrète, rivale de celle pour laquelle elle avait travaillé. Pendant ces deux semaines, elle n’avait cessé d’être interrogée. Ces hommes n’hésitaient pas à la frapper et à la malmener de façon plus intime pour qu’elle coopère. Mais pas un mot n’avait franchi la barrière de ses lèvres. Catalina était redevable à ses anciens patrons. Grâce à eux, elle pouvait mener la vie qu’elle désirait. Elle n’allait certainement pas les vendre pour sauver sa vie. C’est pourquoi, après deux semaines d’interrogatoires permanents, ses ravisseurs avaient pris la décision de l’éliminer. D’après ce qu’elle avait compris, ils enverraient ensuite sa tête aux leaders de ses anciens patrons pour les menacer.

Elle n’avait pas peur, cela dit. La mort n’était pas une fin, pas vraiment. Après ces années passées à Seïkusu, Catalina avait appris plusieurs choses. Notamment que, bien souvent, la réalité n’était pas tout à fait ce que l’on croyait. Elle pensait donc qu’il pouvait exister d’autres alternatives, après la mort. L’heure de vérifier ses hypothèses était venue et elle n’avait qu’un regret : N’avoir pu dire au revoir à tous ceux qu’elle connaissait. Son colocataire allait s’inquiéter, peut-être. Ses quelques amis… Un soupir franchit ses lèvres alors qu’on la redressait sur ses pieds, la guidant vers l’échafaud en tirant sur une chaîne rattachée à ses mains et ses pieds menottés. La brune, vêtue d’une robe à présent en haillons, trébuchait souvent sur le sol inégal. Elle se croyait revenue au moyen-âge où l’on traînait les condamnés à mort vers le billot. C’était un peu le type de la société secrète qui l’avait enlevée, en fait. Ils étaient dans un village, à quelques distances de Seïkusu, où la technologie était réservée aux membres importants de l’organisation. Les autres, ceux qui vivaient là avec leur famille, en étaient réduits à vivre comme des paysans. Pas d’électricités, pas de voitures, pas de modernité.

Tandis qu’elle trébuchait sur les pavés inégaux du chemin, la veuve affichait un air méprisant. Il fallait être fou pour accepter ce genre de vie. Elle ignora royalement les mains de ses geôliers qui l’aidaient à se remettre sur pieds. Elle ignora aussi ses pieds nus, en sang, qui glissaient sur les pavés. Elle regardait fièrement devant elle, sans peur face à son destin. La rue inégale offrait pleins d’occasions de trébucher. Une fois de plus, la brune ne manqua pas de tomber à genoux, empêtrée dans les chaînes qui l’entravaient. Mais alors qu’elle s’apprêtait à sentir les pavés sur son front, elle tomba face contre un sol moussu tandis que le souffle d’une explosion la poussait en avant.

Elle ne saurait jamais quelle était l’origine de l’explosion. Etait-ce ses anciens employeurs qui venaient la sauver ? Ou bien des attentats contre les gérants de cette société qui l’avait emprisonnée ? Ou, tout bêtement, une conduite de gaz qui explosait ? Mais le résultat était le même. Elle avait traversé, sans la voir, l’une de ses failles qui existaient un peu partout. Aléatoires, ces déchirures dans la trame dimensionnelle permettaient de rejoindre un monde étrange que les autochtones appelaient Terra. Elle avait déjà eu quelques fois l’occasion de passer à travers ces failles. Sans intentions volontaires. A chaque fois, elle avait mis du temps pour revenir, pour trouver une autre faille. Il lui semblait qu’elle avait déjà perdu plus de vingt ans, sur Terra. Mais à chaque fois qu’elle revenait, elle ne s’était absentée que quelques semaines, parfois quelques jours. Le temps ne se déroulait pas de la même manière dans l’un ou l’autre des deux mondes.

Curieusement, d’ailleurs, Catalina n’avait pas vieilli, depuis cette première fois où elle était passée à travers une faille. Depuis cet enlèvement au milieu des démons. Malgré le temps passé de l’autre côté, elle n’avait pas vieilli. Elle était restée cette bonne vieille Catalina, âgée de vingt-huit ans. Est-ce que le temps s’arrêtait pour les terriens qui passaient sur Terra ? Ou bien est-ce que quelque chose clochait, en elle ? Peut-être que ces sérums, qu’elle s’était longtemps injecté au sein de son organisation, avaient modifié sa biochimie au point qu’elle ne vieillisse plus…

Elle en était là de ses réflexions, couchée sur le tapis de feuille sur lequel elle était tombée, quand des clameurs se firent entendre au loin. Elle se redressa immédiatement, alertée. Ses prunelles azurées fouillèrent les environs autour d’elle à la recherche de quelque chose pour forcer la serrure de ses chaînes. Elle finit par trouver son bonheur, quelques pas plus loin, avec un piège-à-loup qui avait dû être masqué autrefois mais qui, avec le vent, s’était révélé à l’air libre. Elle s’en rapprocha en rampant rapidement, et ses mains liées bidouillèrent rapidement pour défaire l’une des composantes de ce piège dangereux. Armée de cette petite aiguille qu’elle venait de récupérer, la brunette crocheta ses menottes et se retrouva rapidement libre de ses mouvements. Elle réunit rapidement ses cheveux en un chignon, y cachant la petite épingle après avoir trouvé comment nouer sa coiffure, et se campa sur ses pieds nus pour attendre le danger.

Elle ne savait pas où elle avait atterri. Elle devait donc se renseigner, avant de passer à l’action. Quelques mèches rebelles encadraient son visage sali par la détention et par la terre contre laquelle elle était tombée, donnant à son expression un air guerrier et sauvage. Les lambeaux de sa robe flottaient autour de son corps, agités par la brise au même titre que ses cheveux. S’ils cachaient encore l’essentiel de sa pudeur, on se rendait vite compte, cependant, que ce n’était que pas quelques fils. Que son corps était meurtri, en-dessous, et qu’elle avait sûrement été maltraitée. La brune se pencha pour ramasser ses chaînes et s’en faire une arme. Au loin, les clameurs se rapprochaient. Elle entendait aussi le galop des chevaux et le hurlement d’un loup. Les sourcils froncés, elle ne bougea pas, cependant, jusqu’à ce que, jaillissant des fourrés, un loup surgisse devant elle. Effrayée, la bête était agressive. Elle tourna un instant autour de Catalina, ayant presque oublié ses poursuivants, avant de finalement bondir pour l’attaquer. La brunette se défendit avec ses chaînes, et le loup roula sur le côté avant de revenir à l’assaut. La veuve, affaiblie par les deux semaines de torture et de détention, ne put éviter l’attaque suivante et se retrouva allongée sur le dos, les pattes du loup appuyant douloureusement sur son buste. Sa gueule était à quelques centimètres de son visage. Elle sentait le souffle brûlant de l’animal, et la bave qui coulait de ses babines suintait dans son cou. Le claquement des mâchoires puissantes était si près de son cou… Elle retenait tant bien que mal l’animal avec les chaînes, mais la force lui manquait. L’épuisement la guettait.

Au moment où ses bras fléchirent malgré elle, elle crut sa dernière heure arrivée. Mais, au lieu de lui déchiqueter la gorge, le loup s’affaissa soudain contre elle. Peu après, un liquide chaud et épais lui coula dessus, au niveau de l’abdomen. Les griffes du loup, dans sa précipitation, avaient arraché ce qu’il restait des bretelles de sa robe et avaient déchiré sa peau. Son poids, perché sur elle, lui avait sûrement démis une épaule à en juger par la douleur qui irradiait dans son bras. Mais elle était vivante.

Avec un grognement de douleur, la veuve rejeta l’animal sur le côté, comprenant qu’il était mort. Le sang, ce liquide chaud qu’elle avait senti, avait maculé son ventre et sa robe. Autrefois blanche, cette dernière était plus près du marron-noir quand elle était arrivée ici. A présent, elle se rapprochait du pourpre. Une main se tendit devant elle, et la Catalina remarqua enfin les cavaliers qui l’entouraient. Prenant la main, elle se releva avec une grimace lorsque ses muscles protestèrent. Ses blessures aussi criaient grâce. Son épaule démise la lançait terriblement. A bout de force, après ces deux semaines de captivité, après une exécution à laquelle elle avait échappé de justesse, et après l’attaque du loup, la brunette ne tarda pas à tourner de l’œil quand elle se retrouva rapidement de la position allongée à la position debout.

* * *

Les jours, les semaines et les mois passèrent. Catalina avait été prise en charge par son sauveur, un roi, et s’était doucement remise de ses blessures. Elle n’avait pas fait attention, sur le coup, mais la pointe de la flèche qui transperça le corps du loup s’était aussi enfoncée dans sa poitrine, juste sous son sein, à travers ses côtes. Heureusement, ce n’était pas trop profond et aucun organe n’avait été touché. Elle avait été recueillie et soignée dans le palais de son sauveur, le Roi Zachariah de Jeb. Ce dernier bien qu’âgé, était bon et amical. Bien vite, la veuve se prit à l’apprécier, et à apprécier cette vie qu’elle menait au sein de son palais. Au bout de quelques mois, ils étaient devenus proches, tous les deux. Elle avait même, contrairement à la première version qu’elle avait donné après son sauvetage, raconté la vérité sur ses origines au Roi. Il avait gardé cela pour lui, mais il avait été flatté de la confiance de la brunette. Il l’intégrait à présent à toutes les cérémonies officielles. Il la présentait au peuple, et très vite, Catalina devint aussi appréciée au sein du Royaume.

D’après son histoire, racontée après avoir repris connaissance, au palais, Catalina était issue d’une vieille noblesse Ashnardienne. Exilée, sa famille s’était peu à peu habituée à la vie de bohème. Mais un jour, des assassins étaient venus pour éteindre cette vieille lignée qui s’opposait à l’Empereur. Catalina était la seule survivante, ayant été capturée pour le plaisir des mercenaires. Elle avait réussi à s’échapper, le jour où le loup l’avait attaqué, et c’était ainsi qu’elle avait rencontré le Roi et ses hommes. Face à son histoire, la brunette s’était attiré la compassion de nombre de gens. Par ailleurs, sa joie de vivre retrouvée après sa guérison, et sa gentillesse face aux nombreux enfants des rues qu’elle croisait, lui valait d’être aussi appréciée que le Roi.

Peu de temps après que la veuve eût raconté sa véritable histoire à Zachariah, ce dernier proposa de l’épouser. Après quelques jours de réflexion, Catalina finit par accepter. Elle appréciait sincèrement le vieil homme. Elle lui était redevable, par ailleurs, et cette union augmenta sa popularité au sein du peuple. Mais la brunette n’eut pas le temps de profiter de sa vie d’épouse, de reine, car un matin, alors qu’ils prenaient leur petit déjeuner, elle détecta quelque chose d’anormal dans leurs plats. Elle n’eut pas le temps d’avertir son époux que l’odeur de son assiette était suspecte. Au moment où elle ouvrait la bouche, il tomba raide mort sur le côté.

La rage et la douleur se mêlèrent dans l’esprit et le cœur de la veuve. Elle connaissait ce poison. Elle-même en avait été très friande, au moment où elle exerçait encore son métier de tueuse à gage. Elle n’en revenait pas que quelqu’un l’ait utilisé ici, contre son dernier époux en date. Un homme qui l’avait sauvée et qui, même après avoir appris sa véritable histoire, l’avait protégée. Elle fit venir les conseillers royaux, et mena une enquête par elle-même. Elle se jura de venger Zachariah, peu importait le temps que cela pu prendre. Le Premier Conseiller, l’ami le plus proche et le Confident de feu son époux, lui apporta la réponse. Lui aussi connaissait la vérité sur la veuve, le roi l’ayant mis au courant. Et lui aussi avait accepté de passer outre, se fiant à l’attitude généreuse et aimante de la jeune femme. Pour toutes ces raisons, il voulait autant qu’elle que le meurtrier de Zachariah soit retrouvé. Que son ami et son Roi soit vengé. Et il raconta alors cette vieillie histoire sur comment il était devenu Roi. Il lui conta les batailles, avec l’armée de rebelles, contre le roi de Meisa. Et la brunette en déduisit alors l’identité du coupable.

* * *

C'est ainsi qu'elle se présenta finalement à ce bal, où elle était invitée, avec la ferme intention de faire tomber le roi de Meisa de son piédestal, et de faire rouler sa tête sur le sol.

9
Les contrées du Chaos / Méprise transdimensionnelle (Theorem)
« le: mercredi 18 novembre 2015, 16:58:34 »
Le soir était venu si vite que Catalina n’avait presque pas eu le temps de peaufiner sa tenue. Il y avait un bal masqué, organisé pour un gala de charité. La veuve n’en manquait jamais aucun, de ces galas, paraissant ainsi comme une riche bienfaitrice qui ne voulait que le bien du monde. Si seulement ces gens-là, avec qui elle discutait, flirtait ou travaillait, connaissaient son passé… Ils ne la verraient plus comme une bonne âme, généreuse, mais comme une femme souhaitant sa rédemption, souhaitant racheter ses fautes. Cela dit, il n’en était rien non plus. A vrai dire, la veuve noire agissait de cette façon pour se créer une couverture, un personnage public et médiatique. Elle donnait des os à ronger aux journalistes, et n’était ainsi pas inquiétée quant à son passé. Passé, d’ailleurs, très bien dissimulé. L’organisation pour laquelle elle avait travaillé avait bien fait les choses. Jamais la veuve n’avait été impliquée, de près ou de loin, avec son identité officielle, dans ces meurtres prémédités. Jamais on n’avait fait mention de son nom. Les héritages étaient reversés à la prétendue veuve de chaque victime, et les redistributions étaient si nombreuses qu’au bout du compte, on ne savait même plus d’où l’argent provenait.

Ce soir-là, Catalina allait encore reverser une coquette somme à l’association qui organisait ce gala. Pour l’occasion, elle s’était trouvé un costume ravissant. Fort cher aussi, pour que l’impression soit aussi authentique que possible, et pour coller à son personnage. Et puis, au final, elle s’y était habituée, à ce luxe. Elle s’y complaisait, et adorait porter les créations de grandes marques.

Un coup d’œil dans le miroir avant de partir lui avait montré l’image d’une séduisante Geisha, avec son teint aussi pâle que de l’albâtre, sa longue crinière noire disciplinée et coiffée à la manière de ces dames, son maquillage appuyé et sa robe fort seyante. A ses pieds, de petites ballerines noires complétaient le costume. Elle ne se voyait pas porter ces chaussures très peu élégantes que ces femmes portaient dans les temps anciens. Il ne fallait pas pousser le vice trop loin non plus. Mais du coup, on remarquait d’autant plus que la veuve n’était pas très grande. Elle atteignait péniblement le mètre soixante, ce qu’elle cachait en règle générale avec des escarpins vertigineux.

L’ambiance du bal était feutrée. La soirée se déroulait sans problème. Après deux heures, Catalina avait glissé un chèque d’une somme conséquente dans l’urne dédiée aux dons. Après trois heures, elle avait pas mal bu de coupes de champagnes. Quand minuit sonna, elle était occupée avec un très séduisant pirate dans l’une des alcôves sombres de la salle auxiliaire. Les mains de ce forban étaient partout sur son corps. Sa langue, qui dansait entre ses cuisses, lui donnait l’impression de flotter dans un monde de plaisir pur. Elle ne portait pas de sous-vêtement, aussi l’exploration avait été aisée. Embrasée, la veuve se cabrait sous la langue experte de son amant de la soirée. Peu avant, elle avait pu goûter à sa vigueur mâle, et n’avait plus qu’une hâte : La sentir la pourfendre sans pitié, l’aborder avec rage et rudesse. Elle perdait la tête, et gémissait sourdement. D’autres couples s’adonnaient aussi à ces petits écarts charnels, un peu partout dans les alcôves disséminées ici et là. Aussi les sons ne gênaient pas. Les soupirs et les halètements étouffés renforçaient le désir de Catalina. Chancelante, tremblante de la tête aux pieds, elle n’en pouvait plus. Elle suppliait son amant de venir la conquérir de son épée de chair. Mais il repoussait ce moment, encore et encore.

Pour finir, rompant l’atmosphère érotique de la scène, un téléphone sonna. C’était son pirate, le responsable. Il abandonna brusquement sa proie, pour décrocher. Les yeux agrandis par le désir et la surprise, la veuve n’en croyait pas ses yeux. Elle était prête, trempée, elle n’attendait plus que sa présence imposante. Mais l’homme répondait à un appel. Quand il raccrocha, elle s’apprêta à le rabrouer, mais le pirate la devança.

« Je dois y aller. Au plaisir de vous recroiser… »

Et il l’abandonna, ivre de désir, chancelante et frémissante. Elle mit un instant à retrouver assez ses esprits pour murmurer :

« Quoi ? »

Elle était interdite. Mais son désir était toujours là, ardente braise au creux de ses reins. Avec beaucoup de peine, elle replaça sa robe sur ses cuisses. Elle fit quelques pas hors de l’alcôve, vacillante, juste à temps pour voir le pirate sortir du bâtiment.

Ses jambes faillirent la lâcher tant l’excitation était à son comble. Et la frustration de se faire abandonner ainsi enfla en son sein. S’appuyant contre un mur pour reprendre son équilibre, la brune crut manquer son appui comme elle faillit tomber. Elle se rattrapa finalement, mais le mur était plus loin que ce qu’elle avait cru. Elle ne s’était pas rendu compte de ce qui venait de se passer : Elle était passée à travers une faille. Elle qui ignorait tout de Terra et de ses excentricités, elle venait pourtant d’y atterrir sans le savoir.

En voyant le décor japonais de la pièce, elle se dit qu’elle avait dû passer à travers un passage dérobé du bâtiment. Malgré le désir lancinant, elle voulut explorer un peu et fit quelques pas. Le sol tanguait, mais elle mettait cela sur le compte du désir et de l’alcool. Elle était loin d’imaginer être sur un navire, dans un autre monde. Ses prunelles claires avisèrent alors une silhouette humaine un peu plus loin, allongée sur une couchette. Curieuse, elle s’avança, et découvrit un homme. Du moins le supposait-elle. Mais son déguisement était si réussi qu’elle aurait pu le prendre pour une autre espèce étrange, un peu androgyne.

Les roulements du navire n’inquiétaient pas la veuve plus que ça. A vrai dire, en voyant cet inconnu, son désir était remonté en flèche. Déjà qu’il ne s’était pas beaucoup apaisé… Elle se rapprocha alors, d’une démarche aguicheuse.

« Salut, toi… Est-ce que ça te dit, une petite virée au septième ciel ? »

Oh, elle était directe, la Catalina. Directe, parce qu’excitée et frustrée. Directe, parce qu’elle ne rêvait que de se sentir prise avec passion, à cet instant précis.

10
Les alentours de la ville / Comme un air de colocation (Clayton)
« le: dimanche 26 juillet 2015, 16:49:04 »
Vivre toute seule dans un si grand penthouse n’avait, jusqu’alors, représenté aucun soucis pour l’honorable veuve. Catalina appréciait cet espace. Elle appréciait le luxe, et tout, ici, respirait le luxe. Elle était libre d’y accueillir qui elle voulait, d’y faire ce qu’elle voulait. Le premier étage de son penthouse était constitué d’une grande salle de séjour, à la sortie de l’ascenseur, avec une cuisine toute équipée et moderne sur la gauche, et un salon à côté de l’ascenseur et du séjour, face à la baie vitrée. Le salon contenait du matériel high-tech plutôt cher. La télé, surtout, était immense. Mais en fait, Catalina ne la regardait que peu. Elle n’usait que rarement son canapé d’angle. Dans la salle de séjour, une seule chaise était toujours dérangée. La même, à chaque fois, même si la longue table contenait de la place pour huit personnes. Pareillement, il était rare qu’elle utilise sa cuisine à son plein potentiel, recevant rarement d’invités. Il y avait une dernière pièce, au premier étage. Enfin deux. Une pièce vide, facilement aménageable en chambre étant donné la proximité avec la salle d’eau qui y était accolée. Douche, et WC séparés. Mais malgré la qualité indéniable de cette chambre possible et de cette salle de bain, Catalina ne s’en était jamais servie. Elle préférait l’étage. Divisée en deux parties, avec un couloir sur lequel donnait l’escalier, en son centre. D’un côté, une salle de bain refaite à neuf, comportant douche et baignoire creusée, ainsi que des WC séparés par une cloison. De l’autre, sa chambre, grande et spacieuse, et aménagée avec goût. De chaque côté, un balcon. Le penthouse prenait en effet les deux derniers étages de l’immeuble. Et le toit. Dans le couloir entre la chambre et la salle de bain, il y avait d’ailleurs une petite échelle dépliable, reliée à une trappe au plafond. Et au-dessus, il y avait un toit des plus magnifiques. Une sorte de jardin aériens, avec une piscine couverte en son centre, et quelques chaise autour d’un salon de jardin.

Soupirant doucement, Catalina repassa par la baie vitrée du premier étage, revenant dans le séjour. Elle posa son verre de vin, vide, sur le bar à l’américaine, et prit ses affaires. Son sac à main, ses clés de maison et ses clés de voiture. Elle avait pris sa décision. Depuis quelques semaines, elle y réfléchissait vraiment. Elle avait besoin de compagnie. Des coups d’un soir, de temps à autres, ce n’était pas vraiment satisfaisant à la longue. Sur le niveau sexuel, il n’y avait pas de soucis, mais sur le plan social, elle dépérissait. Et ce chantage qu’exerçait sur elle l’agent Valmy n’aidait pas vraiment à lui changer les idées. Frissonnant comme la brise fraîche s’infiltrait sous sa petite chemise blanche, la veuve ferma la baie vitrée, et prit l’ascenseur. Elle descendit jusqu’au niveau du parking. Elle avait deux étages, dans son penthouse, et avait donc hérité de deux places. Mais elle n’en utilisait qu’une seule.

Elle se rendit dans le centre-ville. Elle n’en n’était pas très éloignée, aussi ce fut rapide. Elle trouva une place rapidement près de l’agence immobilière, et verrouilla sa voiture avant d’entrer dans le local. Elle patienta près d’une demi-heure avant qu’une conseillère ne la prenne en charge. Les bureaux étaient ouverts, du style « open space ». Lissant sa jupe noir, plissée, laissant apercevoir ses bas opaques et autocollants, la veuve s’avança, et prit place sur le siège. De là où elle était, elle voyait toujours les gens qui attendaient. Croisant les jambes, laissant voir la dentelle de ses bas, elle s’accouda au bureau.

« Bonjour, je souhaiterais proposer mon appartement pour une colocation.
Très bien. De quelle surface disposez-vous ?
Environs 450 mètres carrés. C’est un penthouse. Il y a deux étages, plus le toit.
Avez-vous des photos ?
Bien entendu. »

La veuve sortit son téléphone, et montra les quelques photos qu’elle avait pris de tout l’appartement. La conseillère les fit transférer sur son ordinateur, et posa encore quelques questions techniques. Loyer, partage de l’appartement, adresse, étage, ainsi que tout ce qui était places de parking, taxes d’ordures ménagères et charges. Ce à quoi Catalina répondit de son mieux, affirmant qu’elle ne mettrait pas un loyer en fonction des prix du marché. Elle recherchait avant tout de la compagnie, des interactions sociales, et non pas un complément de revenu. La conseillère parlait fort, pour se faire entendre par-dessus les voix de ses collègues, aussi les personnes qui attendaient pouvaient tout à fait saisir l’offre que proposait la veuve.

« Très bien. Un agent viendra évaluer l’appartement de visu dans la semaine, et nous mettront ensuite l’annonce en ligne. Si vous trouvez preneur d’ici-là, prévenez-nous. »

Elle régla ensuite les derniers détails administratifs, comme les honoraires de l’agence et tout ce qui s’ensuivait, avant que la brune puisse sortir. Elle avait passé près d’une heure avec la conseillère, et elle avait faim à présent. A côté de l’agence, un petit bistrot « à la française » s’était installé. Elle hésita à y faire un tour, étirant ses muscles endoloris sur le pas de la porte.

11
Le coin du chalant / Cherchez le point commun ? (Récap' C. T. Team)
« le: mardi 03 février 2015, 20:27:35 »
Comme il semble de bon aloi de regrouper ses demandes de RP tout compte confondus (et que c'est plus pratique, je l'avoue), je m'y met aussi.

Merci de ne pas poster à la suite. Si vous êtes intéressés, envoyez-moi un MP sur Catalina Taylor, avec lequel je me connecte le plus souvent.

Des bisous <3.



+ Disponible pour RP.
+ Privilégiez les MP sur ce compte.

+ Je suis actuellement libre pour RP. Mais sachez tout de même que mon temps de réponse varie selon mon IRL et le retard accumulé. Je fonctionne plus ou moins par période.
+ D'autres choses à savoir : J'aime faire à l'impro ; J'aime commencer les RP ; J'aime bien quand il y a de l'action.

+ Imposer un minimum n'est pas mon style. Je pense cela dit qu'environs 200 à 350 mots, c'est un début, et que, même s'il n'y a guère plus, du moment que l'on retrouve assez de matière dans ces derniers pour faire avancer le RP, ça ne pose pas de problèmes.
+ J'essaie de faire attention à mon orthographe, et ce serait bien que vous en fassiez de même, que je ne me retrouve pas à tenter de déchiffrer un texte codé.



+ Compte principal

+ www. 1. Catalina Taylor
Terre, principalement.
Ancienne tueuse à gage, aujourd'hui à la retraite, elle réside à Seïkusu et dispose de moyens financiers assez conséquents. Elle est aussi une femme libérée, célibataire, qui apprécie le sexe plus que de raison.
Les RPs

+ Doublettes

+ www. 2. Calliope Tick
Terre.
Secrétaire du PDG de Glamorous, une marque de lingerie fine, elle réside à Seïkusu et s'est retrouvée mariée -par un concours de circonstance- à Gabriel Valmy. Elle n'est pas pour autant fidèle, charnellement, mais il est l'unique personne à avoir ravi son coeur.
Les RPs
+ www. 3. Camille Temple
Terra.
Sorcière accomplie, et spécialisée dans la créations de bijoux ensorcelés, elle s'est retrouvée mariée, et enceinte, d'un méchant sorcier. Elle s'en est libéré, et l'a tué, mais elle est enceinte d'un enfant qui sera puissant, et elle est ainsi pourchassée par de puissantes créatures pour les pouvoirs de l'enfant à naître.
Les RPs
+ www. 4. Cassandre Trésor
Terre, principalement.
Ancienne secrétaire dans un complexe nucléaire qui a explosé, elle s'est retrouvée dotée de quelques pouvoirs (guérison accélérée, invisibilité, super-force et le don de figer le temps pour un moment donné). Avec l'aide du SHIELD, elle apprends à maîtriser ses pouvoirs et souhaite s'en servir pour aider le monde.
Les RPs
+ www. 5. Céleste Trahan
Terra.
Sorcière puissante, et devenue immortelle, c'est une adepte du mal, bien qu'une commerçante honnête. Elle n'a pas peur de frayer avec les puissances démoniaques, et elle est toujours à la recherche de plus de pouvoir.
Les RPs
+ www. 6. Ceridwen Theas
Terra.
Hybride Sidhe-Sluagh-Banshee-Humaine, Ceridwen a été exilée par sa cousine, la Reine de la Féerie, et occupe actuellement une place d'ambassadrice des Sidhe à la cour de Lucifer.
Les RPs
+ www. 7. Chaïnez Tel'Isa
Terra.
C'est une jeune humaine bénie par le dieu Buar. Elle est également sa prêtresse, chargée de répandre et entretenir son culte.
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+ www. 8. Charis Trident
Terra, principalement.
Déesse protectrice des clans de Barbares de Terra, elle exerce aussi la profession de professeur d'arts martiaux sur Terre. Elle s'est liée à un démon afin de protéger son peuple, et elle honorera son engagement tant qu'il en fait de même. Elle est également la petite-fille du dieu Crom.
Les RPs
+ www. 9. Charity Tissot
Terre, principalement.
Héritière de la famille Tissot, maudite par une vieille gitane, elle sera sous l'emprise des péchés capitaux la nuit et le regrettera amèrement la journée dès lors qu'elle sacrifiera sa virginité à la luxure.
Les RPs
+ www. 10. Christy Torres
Terre.
Portail des âmes destinées à aller au Paradis, elle est appelée Faucheuse et peut voir ce que les autres appellent des fantômes. Elle travaille en tant que thanatopracteur, mais son don lui permet d'aider la police lors de certaines enquêtes.
Les RPs
+ www. 11. Ciara Torelli
Terre, pour le moment.
Démone élevée par une famille humaine, elle ignorait jusqu'à l'existence des démons à cause de sa famille adoptive. Elle ignore aussi la place qui lui est destinée, aux côtés de l'Overlord.
Les RPs
+ www. 12. Cindy Terreur
Terra, principalement.
Déesse, fille d'Hadès, elle est naïve et confiante, surtout avec les créatures démoniaques.
Les RPs
+ www. 13. Colombe de Trencavel
Terre, principalement.
Ancienne fée, plusieurs fois millénaire, elle vient d'un univers parallèle. Elle a été transformée en vampire, et cherche un moyen de sauver le monde.
Les RPs
+ www. 14. Cyanure Thompson
Terre, principalement.
Succube de la lignée de Lilith, sa famille a été évincée et exilée pour un sombre jeu de pouvoir et d'ambition. Depuis trois cents ans, elles vivent donc sur Terre.
Les RPs
+ www. 15. Cora Travers
Terre.
ESP.er possédant le pouvoir de dupliquer les choses, travaillant dans un laboratoire de recherche pour comprendre ce qui lui arrive.
Les RPs
+ www. 16. Cressida Terpsidora
Terre, principalement.
Cressida est une sorcière et une demi-déesse de 350 ans. Fille de Phobos et de Circé, elle s'est liée à Cyanure et à sa famille depuis son arrivée au Japon. Elle a été bannie de l'Olympe et ne veut pas y retourner, sous peine d'être vulnérable aux pouvoirs des Olympiens principaux.
Les RPs
+ www. 17. Cassia Tiberius
Terra.
Blabla
Les RPs
+ www. 18. Cara Teixeira
Terre & Terra.
Blabla
Les RPs
+ www. 19. Cornelia Tornero
Base Spatiale.
Blabla
Les RPs
+ www. 20. Corona Taddeucci
Terre.
Blabla
Les RPs
+ www. 21. Calypso Talaiporia
Terre.
Blabla
Les RPs
+ www. 22. Carson Trotter
Terre.
Blabla
Les RPs


+ www. Pseudo
Localisation.
Blabla
Les RPs

+ Idées

+ www. Carlie Tate
Terre, principalement.
Jeune femme kidnappée et assassinée lors d'un rituel maléfique-satanique-trucdugenre, elle revient à la vie (plus ou moins) à la morgue, en tant que sorte-de-zombie. Partiellement amnésique, elle ne se souvient que de son identité et de son meurtre.
+ www. Cyriaca Thanos
Terra.
Polymorphe ne maîtrisant pas ses dons.
+ www. Cerys Tucker
Terra.
Succube.
+ www. Cyrielle Troubles
Terra.
Criminelle tekhane qui a commis le sacrilège d'héberger un homme ayant assassiné 60 femmes de pouvoir et de science. Elle a en plus couché avec lui et l'a aidé a essayer d'atteindre une cible encore plus haut placée (genre diplomate, etc). Elle sera donc emprisonnée.
+ www. Calixte Tears
Terre, principalement.
Une espèce de gardienne de l'ordre surnaturel a Seikusu, au service de la déesse Maât.
+ www. Cece Tolheart
Terre.
Hybride humaine-djinn qui ignore tout du surnaturel ou de ses dons
+ www. Christmas Trudy
Terre.
Vampire née il y a plus ou moins cinq cents ans. Elle serait cheffe d'un clan de vampire a Seikusu.
+ www. Cornelia Tenebrae
Terra.
Louve garou possédant une aptitude a contrôler la luminosité.  Surnommée Ténèbres parce qu'elle préfère plonger ses adversaires dans l'ombre avant de les tuer. C'est une sorte d'exécutrice pour les criminels de sa race.
+ www. Cliodna Trinity
Terre.
Cliodna est la déesse de la beauté et de l'amour. Elle vivait dans le Sidh, avant de s'exiler volontairement pour vivre une passion amoureuse avec un mortel. Mais celui-ci finit par se désintéresser d'elle, la prenant pour acquise, et elle a décidé de le laisser tomber, sans pour autant retourner dans l'Autre Monde. Elle s'est faite à sa vie parmi les mortels, et elle s'est bien intégrée. Elle est aujourd'hui consultante pour le compte du SHIELD, pour ce qui concerne les cas provenant du folklore, quels qu'il soient.

+ www. Pseudo
Localisation.
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Le quartier de la Toussaint / Héroïne malgré elle [Belphy Mueller]
« le: lundi 10 novembre 2014, 00:22:15 »
Elle n'avait rien fait de particulier, ce jour. Elle avait prit un long bain, avec beaucoup de mousse. Son esprit avait dérivé sur ses aventures, ces derniers jours. Après avoir fait la rencontre de ce si séduisant flic, Nathan Joyce, et cet autre, non moins sexy, Gabriel Valmy, elle se disait que sa vie prenait un tournant inattendu. Depuis son arrivée au Japon, elle n'avait pas eu de relations avec des hommes. Avant Nathan, et Gabriel. Elle se sentait libérée de son passé à présent. Pas qu'elle regrettait ce qu'elle avait fait. Elle avait pu se mettre à l'abri du besoin, par ce biais. Mais elle n'avait pas vraiment eu de relations sexuelles pour elle, avant ça.

Après avoir repensé avec plaisir à ses deux amants, elle avait quitté son bain. Elle avait vaqué à diverses occupations, nue, allant de regarder la télé à ranger son dressing. Et puis, le soir était venu, et avec, l'envie de sortir prendre un verre. Elle avait vraiment envie de se sociabiliser, comme s'il n'avait fallu qu'un déclic. Avant, elle sortait juste pour se montrer, pour faire la citoyenne intéressée. Mais ce soir, elle voulait vraiment nouer des liens avec des gens.

Elle revêtit une jupe courte, noire, masquant son tanga mais arrivant à peine en-dessous de la dentelle de ses bas, et un bustier noir également, avec des lacets blancs dans le dos. Une veste de cuir est venue parfaire le tout.

Elle chaussa ses bottes noires, montantes, à talon aiguille, et quitta son appartement, son sac à la main. Elle ne prit pas sa voiture ce soir-là. Elle préféra le métro, et se rendit dans le centre-ville.

Elle passa la soirée au bar. Elle discuta longuement, liant connaissance avec un petit groupe de femme de son âge, mais plus futile. Elles n'avaient pas le même passé. Catalina avait mûri rapidement, alors qu'elles, elles étaient encore naïves.

Finalement, après avoir prit les numéros et donné le sien, promettant de se revoir, la brune est partie, se disant qu'elle allait rentrer. Elle décida de revenir à pieds. Elle n'était pas vraiment ivre, mais elle ne voulait pas prendre le métro avec des ivrognes. Elle prit un raccourcis, qui l'obligea à passer par le quartier de la Toussaint.

Des bruits de lutte attirèrent son attention. Chassant ses pensées, elle tourna dans une ruelle, juste à temps pour voir une jeune demoiselle se débattre. Trois agresseurs l'entouraient, et apparemment, ils ne faisaient pas que discuter. Plus que du racket, c'était un viol.

Son sang ne fit qu'un tour. Sans réfléchir, la Veuve s'avança, cherchant son taser dans son sac. Elle le trouva, et s'approcha rapidement des voyous. Ils ricanèrent en la voyant. Deux d'entres eux étaient occupés à maintenir la pauvre victime. Le troisième, lui, avait le pantalon baissé, et semblait faire son affaire.

Voyant rouge, Catalina s'approcha encore.

« Lâchez-la ! »

Un des deux qui maintenaient leur proie la lâcha, mais pas pour lui obéir. Au contraire. Menaçant, il s'avança vers elle, et essaya de la prendre à bras-le-corps, tentant de l'immobiliser. Vive comme l'éclair, la brune fit cogner son poing contre son entrejambe, appuyant sur le taser au même instant. Le choc électrique fit son effet, et l'homme tomba au sol, secoué de convulsion.

Elle eut le temps de déclencher une seconde fois son arme, pour être sûr qu'il soit assommé, avant qu'un second homme n'arrive, et cherche à la frapper. Elle n'était pas sans défense. Sa profession passée n'étant pas des plus sûre, elle avait appris à se défendre. Il en fit les frais. Elle ne s'embarrassait pas de douceur et de stratagèmes, visant les parties les plus vulnérables. Elle l'attrapa donc pas ses bijoux de famille, et serra, le temps de se redresser, avant d'agir comme une vraie guerrière. Un coup de tête dans les dents de l'homme, et son genou remonta pour lui écraser les testicules.

« J'ai dit : Lâchez-là ! »

Aucune peur. Juste une froide résolution. Comme lorsqu'elle était sur le point d'assassiner ses nombreux époux. Ayant lâché son taser inutilisable, elle avait fourré la main dans son sac, cherchant son téléphone pour composer un numéro d'urgence. Mais le troisième homme sortit une arme à feu de son holster d'épaule, et la visa, s'apprêtant à tirer.

13
Les alentours de la ville / Troublante coïncidence. [Salomée]
« le: mercredi 23 juillet 2014, 16:15:51 »
Depuis cet interlude avec un charmant agent de police après le gala, et après avoir eut la peur de sa vie dans une prise d'otage mal organisée, Catalina voulait s'amuser. Elle voulait... S'ouvrir aux autres. Elle avait trouvé un plaisir infini à frayer avec Nathan Joyce, et Gabriel Valmy. Et si elle rencontrait d'autres personnes avec qui elle s'entendrait bien ? Ce serait vraiment rafraîchissant. Elle souffrait un peu de la solitude, depuis qu'elle s'était installée au Japon. Personne à qui se confier. Personne avec qui prendre un verre, le soir. Il n'y avait qu'elle, et son verre de vin sur sa terrasse.

Détournant le regard du miroir dans lequel elle s'observait, chassant les pensées parasites de son esprit, elle se décida. Elle allait sortir aujourd'hui. Elle avait une réunion d'actionnaires, avant, mais elle irait se poser en ville ensuite. Peut-être qu'elle trouverait une âme avec qui la sienne s'entendrait. Qui sait...

* * *

Après sa réunion, Catalina ne résista pas. Elle passa dans une boutique avant de se rendre en ville. Puis une autre. En fait, quand elle arriva au centre ville, elle avait quelques sacs pleins dans sa voiture. De plus, elle avait troqué ses escarpins noirs, sobres, contre une paire de Louboutin dont le talon devait avoisiner les dix-huit centimètres.

Elle portait toujours sa jupe fourreau noire, arrivant au-dessus de son genoux, et un chemisier blanc, légèrement transparent, plutôt échancré, avec des manches courtes qui révèle ses bras graciles. Une petite veste de tailleur, noire également, complète sa tenue. Elle verrouille sa voiture et sort du parking souterrain, toute guillerette. Faire les magasins lui conféraient toujours une très bonne humeur par la suite. Et puis, avec sa Black Card, elle était traitée comme une reine dans ses magasins préférés.

Elle marcha un peu en ville, flânant devant les devantures qui fermaient. Il était près de dix-neuf heures, pourtant, le soleil brillait encore et éclairait les terrasses des cafés avec ses rayons joueurs.

Son choix se porta sur un bar qui venait d'ouvrir ses portes. Un bar américain, appelé le Drythroat Club*. Retrouver l'ambiance de sa patrie d'origine lui ferait du bien. En plus, c'était l'ouverture, ce soir-là.

Elle s'installa en terrasse, profitant de la chaleur estivale qui persistait en ce début de soirée. Ses longs cheveux bruns étaient tressés pour une fois. Une longue tresse, qu'elle rabattait sur son épaule pour pouvoir jouer avec la mèche de cheveux qui se situait sous l'élastique.

« Un café, pour commencer, s'il vous plaît. »

Le serveur hocha la tête, et débarrassa la table de la carte des boissons. Elle se tourna, face à la rue, et enleva sa veste. Cette dernière, postée négligemment sur le dossier de sa chaise, avait les manches qui balançaient dans la brise légère.

« Merci. »

Le serveur, charmant, au demeurant, déposa la tasse brûlante et sa coupelle juste devant elle. Il ajouta un petit pichet de lait froid, quelques morceaux de sucres, et un carré de chocolat. Elle croisa les jambes, et attendit que le café noir refroidisse un peu. Pour patienter, elle sortit son téléphone et pianota un peu dessus, lisant les nouvelles internationales du jour sur internet.



* : Voir le RP Calliope / Gabriel.

14
Le quartier de la Toussaint / Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]
« le: jeudi 17 juillet 2014, 17:31:46 »
Le coffret reposait soigneusement sur la place passager de sa voiture. Au volant, Catalina sifflotait un petit air de musique que délivrait les basses à l'arrière. Elle évita les bouchons du centre-ville, faisant un petit détour, pour arriver sans encombre au centre commercial. Il y avait là une bijouterie un peu spéciale. Une bijouterie de luxe, dont le gérant avait un talent inégalé pour restaurer les pièces anciennes et hors de prix.

Catalina, pour sa part, possédait une incroyable collections de ces pièces anciennes et hors de prix. Héritages, pour la plupart. Sauf la pièce qu'elle apportait ce jour-là à la bijouterie. C'était une parure de diamants qu'elle avait payé, aux enchères, le mois dernier. Venant de récupérer son prix, elle faisait un passage obligé par la bijouterie pour rendre leur splendeurs aux pierres et à l'argent qui composaient la parure.

Elle se gara rapidement, et entra dans la galerie commerciale. Le coffret précautionneusement déposé au fond de son sac Armani, elle s'avança sans hésitation vers l'artisan bijoutier. Comme convenu au téléphone, il la conduisit dans une petite pièce sous haute sécurité. Elle déposa le coffret, et il la ramena dans la boutique. Elle reviendrait dans trois heures pour chercher son bien.

En attendant, glissant le reçu dans son décolleté, la belle fit du shopping. Elle avait beau être riche, aimer le luxe et les belles choses, elle trouvait son bonheur dans les boutiques les plus humbles, parfois.

Comme aujourd'hui.

Elle finit son shopping, et, portant ses derniers sacs, elle entra dans la bijouterie. Elle avait six sac plastiques. Et le triple était déjà chargé dans la voiture. Bientôt, elle serait de retour chez elle, et boirait un bon verre de vin sur la terrasse, contemplant son acquisition restaurée.

Normalement.

Mais rien ne se passa normalement.

Alors qu'elle tournait le dos à l'entrée, appuyée sur le comptoir pour régler par carte le montant de la restauration, un courant d'air frais passa sous son tee-shirt. Elle tira un peu dessus, venant couvrir la peau du bas de son dos. Ses doigts effleurèrent le tanga qui dépassait, et elle remonta aussi son petit short moulant, taille basse.

Reprenant sa carte, elle se frotta le mollet avec un pied, le talon venant gratter délicatement l'endroit qui la démangeait.

« Je vous remercie Monsieur. Je n'hésiterais pas à rev- Eh ! »

Un bras emprisonna son buste, tandis qu'une main vint étouffer les cris qu'elle pourrait pousser. Plaquée contre un torse masculin, Catalina ne put que laisser ses sacs tomber par terre. Le coffret à bijoux était encore sous le comptoir, prêt à être récupéré. Mais pour le moment, ça paraissait compromis.

Un autre homme mit en joue l'artisan. Un troisième et un quatrième venaient fracasser les vitrines pour embarquer ce qu'ils pouvaient.

Manque de chance, la grille commença à se refermer dès que l'alarme résonna. Et cette dernière s'enclencha dès qu'une vitre fut cassée. Les quelques clients du magasins étaient menacés par un cinquième et un sixième homme.

« Tout le monde se met à plat ventre, les mains sur le haut de la tête ! Ceci est un hold up. Mais vous devez vous en doutez. Ne résistez pas, et tout se passera bien. Mes collègues vont passer parmi vous pour récupérer vos objets précieux et votre argent. Donnez leur ce qu'ils demandent. Pas de négociations, ou ça se passera mal. Allez, exécution ! »

Celui qui venait de parler maintenant fermement Catalina. Il libéra ses lèvres, venant ramasser le sac Armani tombé au sol. Ce faisant, il obligea la jeune femme à se plier en même temps que lui, et s'amusa de la sentir réticence au contact de sa masculinité contre ses fesses.

La jeune femme n'était pas foncièrement difficile, mais dans la circonstance actuelle, elle n'était absolument pas excitée par les braqueurs. Elle était très attachée au luxe, et à sa fortune. Dès qu'on commençait à l'en dépouiller, ça se passait très mal.

Heureusement, elle avait mit des stilettos aujourd'hui. Les escarpins noirs, à semelle rouge, possédaient un talon aiguille haut de dix-huit centimètres. Elle n'hésita pas une seconde à le planter dans le pied de celui qui la retenait.

« Lâchez-moi ! »

Et laissez mes possessions en paix, bordel !

La fin de sa phrase mourut dans sa gorge quand le braqueur la plaqua face contre le comptoir, venant coincer ses jambes entre les siennes. Il entravait ses mouvements, et tordit ses bras dans son dos. Elle laissa un gémissement de douleur lui échapper.

« Ne t'avises pas de recommencer, salope, où je te jures, j'te prends à sec, là, sur le comptoir. Et tu ne pas kiffer. Salope d'américaine. »

Elle tenta de résister, mais tandis qu'une des mains du braqueur maintenant ses mains, la seconde l'étouffait presque.

« Allez, bougez-vous le cul, il faut qu'on se tire d'ici au plus vite. Six, occupes-toi de la sortie de secours. Cinq, va aider Trois et Quatre à ramasser le blé. Deux, garde tout le monde en joue. Quant à toi, petite pute américaine, tu vas nous servir de monnaie d'échange en cas de problèmes. »

Dès que le butin fut amassé, le coffret de Catalina restant sauf et caché, les braqueurs se ruèrent vers une sortie qui n'était pas grillagée. Le chef du groupe traîna Catalina avec lui, agrippant ses cheveux d'une poigne ferme et dénuée de douceur. Elle sentit la fraîcheur du canon d'une arme contre sa tempe, et suivit le rythme sans broncher, n'ayant pas envie de voir sa cervelle recouvrir les dalles blanches de la galerie commerciale.

Malgré leurs précautions, les bandits n'allèrent pas loin. Un barrage de flic fermait les sorties du centre commercial. Les gangsters se réfugièrent alors dans les toilettes féminines. Ces dernières étaient vides, sans doute évacuées par les policiers.

« Bon, les gars. Trouvez l'aération d'ici. Et faites-moi une putain de sortie de secours ! »

Voulant respirer convenablement, alors que la main du bandit couvrait tout le bas de son visage, Catalina le mordit férocement. Rageur, le chef saisit une grosse poignée de ses cheveux, et la balança, tête la première, contre les lavabos. Le front de la jeune femme heurta le miroir, qui se brisa. Mais le gangster lui garda la tête appuyée contre les bris de glace, même s'ils entaillaient férocement la peau de la veuve, et que le sang se mettait à couler.

« Toi, salope, tu vas prendre cher. Tu cherches à avoir mal ? Tu vas être servie. »

La jeune femme eut juste le temps d'entendre le bruit d'une ceinture qu'on ouvre, et qu'on retire, avant de lâcher une exclamation de douleur. Il lui avait fouetté les jambes avec. La boucle de ceinture égratignant ses cuisses nues.

Rageur, il déchira le tee-shirt donc le dos était en dentelle, et remit un coup. Elle hurla de nouveau. Puis il tira, sa main tenant toujours ses cheveux, et la balança violemment contre un cabinet de toilette. Juste au moment où il brandissait son fouet improvisé, une voix amplifiée par un mégaphone résonna :

« Relâchez l'otage, et vous vous en sortirez en vie. Vous êtes encerclés. Vous n'avez aucun moyen de vous en sortir. »

Un peu sonnée, Catalina se recroquevilla sur elle-même, maintenant son tee-shirt fichu contre son buste. Elle avait atrocement mal aux cuisses et au dos. Ainsi qu'à la tête. Mais elle tentait de trouver un moyen de s'évader, tandis que les braqueurs ôtaient leurs masques.

« Grouillez-vous le cul les mecs. »

15
Ces soirées mondaines étaient d'un ennui. Catalina passait d'un groupe à l'autre, sans réellement s'intégrer aux discussions. Son japonais n'était pas parfait encore. Et puis, elle n'en ressentait nulle envie. La barrière de la langue n'étant donc pas la seule responsable. Non, ce soir, elle avait juste envie de boire un coup, de faire acte de présence, de boire un coup, de signer un chèque à elle-ne-savait quel organisme de charité, de boire un coup, et s'en aller. Et de boire un coup chez elle, en observant la vue de la ville depuis son balcon.

C'est donc une coupe de champagne à la main qu'elle traversait la salle. Au bout d'une heure, elle sortit son chéquier, se renseigna sur l'organisme de charité, et signa un chèque d'une valeur assez importante. Peu, par rapport à ce qu'elle possédait, mais impressionnant pour les autres. Elle but encore deux coupes de champagnes avant de se décider à quitter la soirée, après trois heures de présence. Et six coupes de champagne en tout.

Ivre, elle sentait la chaleur sur ses joues. Son châle noir, à frange, glissait sur ses épaules nues. Les fines bretelles de sa robe, dans les tons rouges orangés, glissaient également. Elle chassa une mèche qui tombait sur son front, et tendit son ticket au voiturier. Peu après, elle prenait le volant. Ses escarpins aux pieds, elle mit le contact. Puis, mal à l'aise, elle ôta ses talons, et s'installa pieds nus pour démarrer. C'était déjà mieux.

Elle avait hâte de se retrouver chez elle. De pouvoir aller sur son balcon, au dernier étage, et de prendre un verre de vin en observant les lumières de la ville. Elle était bien, dans son penthouse qui occupait les deux derniers étages de l'immeuble. Située plein centre, en plus, elle avait une vue dégagée sur tout le panorama.

Ignorant le léger tournis qui la prenait, Cat' s'engagea sur la route principale. Avec un peu de musique américaine dans le lecteur CD, elle se sentit bien. Si bien, qu'elle monta le volume. Et elle roula sereinement, savourant le cocon chaleureux que provoquait l'alcool chez elle.

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