Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Kara Desco

Pages: [1]
1
Archives / Si votre perso était...
« le: samedi 22 janvier 2022, 10:53:20 »
Hello ♥
Vous connaissez les "portraits chinois" ?
OK, alors si ça vous fait marrer, j'ai fait celui de Kara, et je me disais que ça pourrait être cool de voir ceux d'autres personnages :3

Si Kara était...

Portrait nature
1. Si tu étais un animal, tu serais... un Panda Roux
2. Si tu étais une plante (fleur, arbre...) Du lierre, qui s'accroche aux façades comme une Commerciale à une jambe de client intéressant.
3. Si tu étais un élément le Feu :P
4. Si tu étais une pierre précieuse ou non Un galet parmi tant d'autre sur la plage. Mais un qui fait de super ricochets.
5. Si tu étais une saison le Printemps
6. Si tu étais un moment de la journée Minuit : encore tellement d'heures à passer devant un écran sans dormir.
7. Si tu étais un des cinq sens Le goût pardi  ;D

Portrait lieux
8. Si tu étais un pays l'Italie : CAPUCCINOOOO
9. Si tu étais une ville New York
10. Si tu étais une planète Gallifrey  :P
11. Si tu étais un paysage Une vue sur la ville, en haut de gratte-ciels
12. Si tu étais une pièce de la maison La cuisine, sans hésiter.

Portrait objet
13. Si tu étais un objet du quotidien Une poêle à frire
14. Si tu étais un véhicule Un tram ou un métro, un truc utile, mais pénible quoi.
15. Si tu étais un vêtement Une paire de chaussettes confortables...

Portrait culture
16. Si tu étais un livre The Hitchhiker's Guide to the Galaxy
17. Si tu étais un personnage de fiction Lara Croft
18. Si tu étais un mot Puta*n
19. Si tu étais un film Scott Pilgrim VS the World
20. Si tu étais une célébrité Jason Momoa, pour me tripoter H24
21. Si tu étais un dessin animé Cat's Eyes
22. Si tu étais un super pouvoir Celui de lire dans les pensées, ce serait tellement coooool !
23. Si tu étais une créature légendaire / imaginaire un Dragon  8)
24. Si tu étais un jeu vidéo Pac Man................  :P
25. Si tu étais une chanson The Moldy Peaches - Anyone Else But You
26. Si tu étais un style de musique Du Rock Indé
27. Si tu étais un instrument de musique Un truc un peu inutile qu'on n'entend pas beaucoup. Le triangle, genre.
28. Si tu étais une photo Je serais surement floue.
29. Si tu étais un art l'art de la fuite  ::)
30. Si tu étais un événement historique l'invention d'Internet.

Portrait gourmand
31. Si tu étais un plat Une pizza réchauffée au micro-ondes
32. Si tu étais un dessert Une euh... pizza froide ? Ok, ok, un chou à crème pâtissière.
33. Si tu étais une friandise des bonbons. N'importe lesquels.
34. Si tu étais un fruit un litchi
35. Si tu étais une boisson N'importe quel alcool  :D
36. Si tu étais une odeur L'odeur du plastique tout neuf

Portrait Loisir
37. Si tu étais un loisir créatif Le tricot. Un peu désuet mais utile.
38. Si tu étais un sport de l'e-sport.
39. Si tu étais une fête Je serais ratée.
40. Si tu étais la lettre idéale Hm. Q.
41. Si tu étais de la papeterie ou un accessoire de papeterie Des ciseaux

Portrait un peu plus perso
42. Si tu étais un chiffre ou un nombre 1
43. Si tu étais un bruit Le bip d'allumage de la Game Boy
44. Si tu étais une devise "Ne laisse personne ruiner ta journée. C'est TA journée, ruine-la toi-même"
45. Si tu étais un hashtag #VDM
46. Si tu étais une mauvaise habitude Fumer.
47. Si tu étais une qualité Réaliste ?
48. Si tu étais un gros mot Puta*n
49. Si tu étais une émotion l'Ivresse
50. Si tu étais un plaisir Fumer après l'amour.

2
Centre-ville de Seikusu / Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]
« le: samedi 17 avril 2021, 09:55:42 »
Le Pôle Entreprises était un microcosme au sein des Ventes des Laboratoires Jilin. On sentait clairement que la gestion de clients plus fortunés cristallisait les relations entre les Commerciaux, mais les bénéfices étaient aussi bien plus juteux… Rendant les rapports de force exacerbés. Deux femmes, trois hommes dans son service. Kara pouvait compter sur son enthousiasme naturel et sa grande capacité d’adaptation pour se faire des alliés, mais il y avait clairement des tensions au seins des employés, de la concurrence… Les premiers jours avaient été durs, on la regardait comme un paria qui débarque, d’autant qu’elle avait ramené un joli contrat dès le premier jour. Gagnant, ainsi, le respect de quelques collègues.

Mina et Daisuke étaient les plus sympa à son égard. Mina était vraiment grande, longiligne, vraiment belle… Sa stature surplombant même les hommes en faisait une femme charismatique qui l’impressionnait, la faisant se sentir passablement minuscule et idiote, notamment lorsqu’elle tournait ses yeux noirs vers elle, froide et altière. Elle dégageait quelque chose de glacé qui la pétrifiait, mais son charme était indéniable. Daisuke, lui, était un jeune homme qui sortait de l’école, lunettes et embonpoint, avec un sourire à tomber, et de tous petits yeux très malins. Il avait un humour cinglant qui lui plaisait, et elle avait rapidement découvert qu’il aurait été prêt à tout pour épater Mina.

En un mois, elle s’était énormément rapprochée de ces deux-là, à tel point qu’ils commençaient, comme ses anciens collègues, à blaguer de manière bien plus familière, bien que cela n’ait rien à voir avec les insultes coutumières des lourdauds des ventes aux particuliers. Jusqu’à ce qu’ils lui proposent une sortie après le bureau. Le stress de ce nouveau poste pesait énormément sur les frêles épaules de Kara, il fallait l’avouer, et elle peinait à dormir convenablement, constamment sous pression : celle de ne pas décevoir Phil, d’être à la hauteur de ses collègues plus expérimentés, et prouver à Baku et Tetsu qu’elle avait eu une promotion et pas juste un changement de service classique. C’était ce qui occupait son esprit jour et nuit. Faire ses preuves, en deux mois, pour obtenir cette augmentation promise par le Directeur des Ventes.

Et elle se démenait comme une forcenée. Heures supplémentaires, travail à la maison, avait-on vraiment besoin d’une pause déjeuner ? Le surmenage la guettait dangereusement, et la proposition d’une soirée pour souffler était arrivée à point nommé. Evidemment, cela l’angoissait un peu aussi, elle ne connait pas encore assez bien Daisuke et Mina pour estimer pouvoir être parfaitement naturelle en leur compagnie au bureau, mais en dehors ?

Le soir convenu, ayant abandonné son costume habituel qu’elle tentait de repasser un peu plus depuis qu’elle devait démarcher des entrepreneurs tirés à quatre épingles, Kara Desco portait une robe noire on ne peut plus passe-partout. Stratégiquement, il était délicat de leur exposer sa garde-robe plus originale, ne les connaissant pas suffisamment, et puis le noir, ça va avec tout, non ? Ses lèvres rouges tranchaient avec sa tenue plus sobre, et elle avait tenté de discipliner sa frange irrégulière, en vain. Mina habitait non loin de chez elle, elles avaient le trajet en métro en se racontant des banalités, la grande femme toujours aussi froide en apparence.

Daisuke joua le rôle de médiateur à merveille, une fois dans un bar de nuit aux néons colorés, et pour se permettre de se détendre, il n’y avait aucune limite : l’alcool était directement payé par la charismatique Mina, qui semblait ne pas avoir de problème d’argent, elle. Encore un avantage pour cette femme qui en imposait par sa prestance. Son collègue le remarquait aussi, évidemment, et plus les verres défilaient, plus il se montrait cavalier avec elle… Kara en ricanait, d’abord discrètement, puis plus franchement, une fois ivre.

Ils furent rejoints par un ami de Daisuke, Rama, dans la soirée, qui, à en croire son haleine, avait déjà visité deux ou trois établissements avant, et au timbre élevé de sa voix, commandait des cocktails depuis un sofa dans un faux-cuir crème. L’alcool déridait même Mina, qui souriait largement, envoyait des piques à Daisuke qui les prenait pour des encouragements, et Rama se penchait à l’oreille de Kara pour commenter le match qui se déroulait sous leurs yeux. Hilare, le quatuor était devenu le groupe le plus bruyant de la salle, à tel point qu’on leur ouvrit une petite pièce plus cosy dans le fond du bâtiment, pour ne pas importuner les autres clients… Chose qui fit éclater de rire la petite Commerciale, saisissant la bouteille avant de s’affaler dans une banquette en renversant un peu de son contenu sur ses cuisses.

Dans ce petit endroit plus personnel, Mina et Daisuke semblaient clairement se rapprocher, à tel point que Kara et Rama échangeaient des regards bovins mais complices, se demandant s’il n’était pas plus sage de les laisser seuls… Elle gloussait évoquant qu’ils étaient tout simplement frappés par ‘le démon du sexe’, ce qui les fit tous vraiment marrer.
Rama, qui portait autour du cou et des poignets des perles multicolores, colifichets divers, amulettes bizarres, se leva alors, et hurlait à ses comparses pour couvrir une musique qui semblait de plus en plus forte.

- Okay, okay, attendez. Je vais l’invoquer votre démon, vous vous bouffez des yeux depuis trop longtemps.

Il dut s’y reprendre à trois fois avant de pouvoir finir sa phrase, en titubant, faisant se tordre Kara d’un rire gras.

- Tenez-vous la main, aller, aller quoi ! C’est pour le rituel.

Pendant que Rama tentait de persuader ses amis aux regards totalement embués d’alcool, Kara, elle, ne pouvait se retenir de glousser, au point d’en avoir mal au ventre, se tenant les côtes. Elle avait le cerveau totalement submergé dans la boisson et tout autour d’elle tanguait délicieusement. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressenti une telle ivresse, et vivait la scène en spectatrice, commentant, encourageant les deux amoureux.

« Aller quoi, juste la main, ça vaaaaa ! » Elle voulut se relever pour accentuer ses mots, tituba, éclata de rire en retombant sur le coussin. « Oh la vache. » Nouveau gloussement. « Merde, faut que j’aille pisser. »

Elle aurait évité ces précisions dans un autre contexte, mais… Mina l’aida à se lever, ce qui la faisait marrer, et ses jambes en spaghettis trop cuits la portèrent difficilement vers les toilettes. Tout bougeait anormalement autour d’elle, et tout était drôle, et tout était agréable. Ce jeu-vidéo laggait un peu, mais c’était plaisant ! Kara avait hâte que Rama réussisse à jouer les entremetteurs pour ces deux-là.

3
La zone industrielle / Qu'est-ce que tu mijotes, encore ? [Souta, Kara]
« le: jeudi 28 janvier 2021, 16:42:00 »
- Desco, je parie que t’as un mec.

« Euh, qu’est-ce qui te fait dire ça ? »

- T’es pimpée comme une nana, et t’as un regard bizarre.

Kara lui lança une œillade mortelle, le fusillant. Quel connard ce Baku, au physique ingrat, lui qui avait toujours un air de la mater sans aucune gêne. Et surtout, il aimait profondément emmerder le monde, en posant des questions, en se moquant, en titillant les gens là où ça pouvait faire mal. Surement pour compenser son absence de sexappeal. Elle baissa la tête pour observer son tailleur noir : c’était le même qu’habituellement, et oui, bon, sa chemise était repassée cette fois, et pas uniquement lissée rapidement au sèche-cheveux sur les endroits visibles seulement. Elle avait bien donné cette forme propre au col, et retroussé légèrement ses manches. Peut-être, oui, peut-être qu’elle s’était coiffée un peu mieux, coupant sa frange aux petits ciseaux à ongles comme elle pouvait devant sa glace, pour égaliser, quoi. Elle était maquillée, aussi, peut-être plus que d’habitude mais bon, ça va, on a plus le droit d’être apprêtée pour rien ? Il fallait que ce soit forcément pour un homme ?

Pour l’expression de son regard, Kara n’y pouvait cependant rien ; depuis son retour à la réalité, loin de la suite de luxe de la veille, il était impossible de se dépeindre d’une sorte d’aura épanouie. Au point que la remarque de Baku la fit sourire, niaisement. Il éclata de rire.

- Putain, j’avais raison, t’as un mec ! Hé ! Tetsu ! Desco s’est enfin envoyée en l’air ! Ca se fête !

Elle leva les yeux au ciel, mais ne sut les contredire. Etrangement, c’était marrant de les voir rire de sa situation et puis… c’était assez vrai. Le second collègue avait levé la tête de son ordinateur, le téléphone à l’oreille, et levait le pouce pour la féliciter, une expression vraiment obscène sur le visage lorsqu’il clignait de l’œil.

« Mais occupez-vous de votre cul, vous deux. »

Et c’est comme ça qu’elle s’était retrouvée à aller « fêter » ça avec une bonne partie du service des Ventes. Même Phil était là. Grosse ambiance… C’était limite gênant. Surtout ce moment où le Directeur avait demandé « Et on fête quoi déjà ? ». Kara était devenue toute rouge et fort heureusement, l’alcool avait aidé à démystifier cette situation bizarre. Au moins avait-elle bu à l’œil et fait marrer les convives. Par contre, lorsqu’ils avaient réclamé des détails, elle avait poliment demandé à ce qu’ils ferment leur gueule, avec tout le respect qu’elle leur devait, surtout toi, Phil.

Les jours suivants, étrangement, l’ambiance au bureau était beaucoup plus détendue. Ce n’était pas un mal, et elle avait la chance d’être hors terrain, pour pouvoir souffler tranquillement. Evidemment, merci les gars, lorsqu’elle descendait dans les étages, certains collègues ne manquaient pas d’avoir eu l’information vital et essentielle sur sa vie sexuelle, les rumeurs allaient vite.

A vrai dire, elle se retenait d’envoyer des sms à Souta. Il l’avait prévenu qu’il bossait, elle n’était pas sûre de vouloir passer pour une nana collante… Alors elle reprenait sa vie, comme avant. Le boulot, le métro, les jeux. A son réveil, un matin, son portable affichait un message qui la fit sursauter. Merde, c’était une réaction de midinette, quel enfer. Souta lui proposait de se voir en fin d’après-midi, après son boulot… Il fallait attendre un peu avant de répondre, pour ne pas avoir l’air si intéressée que cela.
C’est pourquoi elle pianota immédiatement :

Citer
Hey.
Suis en formation aujourd’hui, sur la Zone Indus, passe me prendre à 17h, je t’envoie l’adresse.

Comment fallait-il finir ? « Bisous ? » ou juste « Salut » ? Elle soupira en se levant.

Citer
A ce soir !

Ouais, c’était bien ça. Pis au moins, elle n’avait pas trop à se prononcer. La journée allait être longue et pénible, mais cette fois, la formation au Labo pour la présentation des nouveaux produits passeraient plus vite, puisqu’elle avait une échéance sympa.

4
La musique était super forte et les sièges vibraient.

La peau de Kaito avait un goût salé, alors qu’elle faisait remonter sa langue le long de son cou, laissant un sillon de salive léger former une belle ligne qui épousait sa jugulaire.

A l’écran, les couleurs défilaient rapidement à un rythme éblouissant à vous donner mal au crâne.

Ses dents vinrent mordiller le lobe de son oreille, son nez frottant le cartilage fin suivant les mouvements brouillons de son visage qui s’enfonçait dans son cou. Sa respiration était hachée et couverte par des bruits synthétiques de lasers, d’explosions, ou de n’importe quoi d’autre.

La salle était petite, les sièges assez vieux et grinçaient, inconfortables en réalité. Ils étaient engoncés entre deux accoudoirs au velours dépassé.

Sa main était froide, malgré tous les efforts qu’elle avait pu faire et les caresses enflammées sur son torse par-dessus son t-shirt, à cause de cette foutue climatisation, lorsqu’elle effleurait le nombril de l’Etudiant pour descendre ses doigts sous sa ceinture en les tortillant.

La bataille spatiale était épique, vraisemblablement, mais lorsqu’elle perçu le début de ce qui ressemblait à une protestation ou un gémissement, Kara plaqua sa main libre sur la bouche du Petit Kaito en collant ses lèvres contre son oreille.

« Chhhh… Regarde l’écran. »

Elle garda sa paume sur sa bouche pendant que l’autre avait enfin réussi à passer et la ceinture, et l’élastique de son boxer, respirant toujours aussi fortement contre son lobe avec une ardeur décuplée par la nécessité d’être discrets.

Kaito occupait toutes ses pensées depuis deux jours.
Elle s’était retenue de lui envoyer des sms, par dignité, sans doute.
Et elle avait trouvé un moyen infaillible pour fuir sa vie, pour oublier, pour s’évader très loin. Non, pas l’alcool, l’alcool coûte cher, et la peau de Kaito, elle, est disponible partout. Même au cinéma, en pleine journée, pendant que tout le monde travaille ou est à l’école, et que la salle est vide.

Ses doigts semblèrent trouver ce qu’ils cherchaient au vu du soupir rauque qu’elle souffla par les narines, et vinrent enserrer son sexe déjà plein de vigueur.

« Hé bah… le film te plait, hein… » Ronronna Kara doucement, glissant sa main lentement dans son pantalon dans un mouvement de va et vient.

5
Sous la douche, en rentrant de cette journée vraiment hors norme, Kara était restée immobile, les bras le long du corps, la tête penchée vers le bas en regardant dans le vide. Elle avait du mal à savoir comment elle se sentait, là, maintenant…

Une fois propre, elle avait passé un bon moment à s’observer dans le miroir, se considérant avec une sorte de dégoût. Sa poitrine avait des traces de succion appuyées, sa joue était encore bleutée de la veille, ses genoux écorchés, et elle avait encore l’intérieur des cuisses vifs. Soupir. C’était tellement fou.

Totalement incapable de trouver la motivation pour faire quelque chose de productif, Kara passa une bonne partie de sa soirée sur son smartphone, répondant aux quelques messages, puis chaussa son casque pour faire passer sa frustration, son dégoût d’elle-même et son envie de contrôle en martyrisant des pauvres noobs en ligne. Elle était déchaînée, et ils n’avaient aucune chance !

oOo

- T’as tellement assuré Desco, ce quartier pue et toi t’as fait des ventes.

Pour une fois que Tetsu ne se foutait pas d’elle, Kara jubilait. Devant l’imposante machine à cafés, un gobelet en main, elle replaça une mèche châtain d’un air de diva en ricanant. Il avait prospecté dans un quartier chic, lui, parce qu’il était super bien vu par Phil parce que leurs enfants allaient à la même école, et qu’ils avaient un mode de vie assez proches. Pourtant, Tetsu ne quittait pas le service des Ventes, alors qu’on lui avait plusieurs fois proposé des promotions. Il avait ça dans le sang, il était doué et savait qu’il fallait rester dans un secteur que l’on maîtrise.

- T’as dû encore t’en prendre plein dans la bouche, pour rapporter tous ces BDC, hein ?

Elle sursauta. Merde, il savait ? Comment avait-il su ? Est-ce qu’il était dans le parc hier ? Kara paniqua, balbutia en regardant autour d’elle une sortie de secours, rendant perplexe Tetsu. Son collègue n’avait pas tenu bien longtemps avant de revenir à un mode de dialogue classique entre eux. Globalement, les commerciaux étaient des ordures, elle le savait…

« La ferme, Murakami, sois pas jaloux parce que j’suis meilleure que toi. » Elle n’avait pas su quoi répondre, était rouge, et s’enfuit alors jusqu’à son bureau. Mais la crainte d’avoir était vue la rendait nerveuse. Fort heureusement, elle avait beaucoup de travail et fut happée par les dossiers toute la journée, ce qui avait l’avantage de ne pas lui permettre de repenser à la veille.

Au déjeuner, elle s’était dirigée machinalement vers le petite restaurant et bloqua devant la porte. La serveuse si attentionnée derrière la vitre lui faisait de petits signes en songeant qu’elle hésitait à entrer… Kara déglutit et après un petit sourire désolé, fit demi-tour pour remonter dans son open space.

Un repas équilibré de biscuits et de café devant son ordinateur plus tard, elle se replongeait dans les passionnantes évaluations, préconisations et analyses. Phil passa en personne la féliciter, elle s’inclina face à lui avec respect, mais plutôt fière…

« Merci Phil, je t’avais dit que je gérais. »

C’était arrogant, mais sincère, et Phil lui tapa dans le dos en se marrant, avant de retourner dans son bureau personnel, non sans un petit mot pour Tetsu du style « Ta fille a battu mon fils à la course, revanche ce week-end au stade ». Elle leva les yeux au ciel.

oOo

- On va au karaoke, tu viens Desco ?

Elle releva la tête de son clavier. Hein ? Quoi ? Merde, c’était l’heure ça ?

« Ah non, désolée, j’vais chez un… » Un mec. Sa collègue, toute fraiche, toute jeune, sautillait pour mettre sa veste, s’arrêta et plissa les yeux.

- Hé Murakami, Desco a un rancard !

Kara grogna, referma un peu vite son ordinateur portable et se leva d’un bond pour enfiler son manteau et soupira en leur lançant une grimace qui tordit son visage.

« Dans vos rêves, j’vais jouer chez un gars et boire des bières, c’est pas un date. »

Merde, est-ce que c’était un rancard ? Cela la perturbait à mesure qu’elle marchait jusqu’au métro pour atteindre finalement le bas de l’immeuble de Souta. Levant le nez jusqu’aux fenêtres de son appartement, elle resta les mains dans les poches un petit moment, à se demander si elle devait entrer ou pas. Elle se mordit l’intérieur de la joue. C’était sans doute une erreur. Elle monta l’escalier et frappa à sa porte, encore hésitante.

6
Le quartier de la Toussaint / Porte à porte [Souta et/ou Janus]
« le: jeudi 17 décembre 2020, 18:55:52 »
Le Directeur des Ventes était vraiment un petit marrant.
Alors, certes, les chiffres étaient mauvais ce mois-ci, comme le mois précédent, à vrai dire. Il fallait avouer que l’équipe des commerciaux avaient tous plus ou moins acheté massivement d’ignoble camelote à l’autre bout du monde, et que des containers entiers attendaient d’être vidés sur le port, pour écouler les stocks. C’était l’équipe web qui avaient eu le boulot le plus sympa, en réalité, puisqu’ils avaient dû mettre en ligne l’ensemble de la marchandise, et qu’ils se contentaient de répondre via chat box aux futurs clients.

Les commerciaux s’occupant des grands comptes, eux, c’était également très facile : ils vendaient par palettes entière aux grands groupes, faisaient de belles marges, et avaient des places de parkings réservés tout près des portes du siège social.

En bas de l’échelle, il y avait Kara, et une armée de Vendeureuses à Domicile, colporteurs mal payés, qui avaient à toquer de porte en porte pour tenter de refourguer n’importe quel produit, sortant des arguments plus ou moins bidons, pourvu qu’ils arrivent à atteindre un objectif déjà trop haut pour espérer vivre décemment.

Ils avaient eu planning, objectifs de vente et secteur le matin même. Oui, donner des plannings à l’avance, quelle idiotie, cela permettait aux employés de s’organiser et d’espérer avoir une vie sociale. Foutaises… Ainsi donc, après une panne de réveil, un accident de personnes sur les voix du métro, la retardant d’une bonne heure, Kara était arrivée au bureau mal peignée, encore enragée d’avoir grogné sur un frotteur pervers. Assise dans son fauteuil dans l’open space, sans avoir eu le temps de se servir un café, elle avait découvert son planning de la journée…

« C’est une blague… » Ses collègues semblaient tous bougonner eux-aussi, en lisant la liasse de documents respectifs. Donc, on l’envoyait dans un quartier pourri, alors que certain.e.s se retrouvaient dans les coins huppés… C’était injuste. Et… Elle soupira. A part appesantir sa mauvaise humeur, grogner ne servirait à rien.

Pas de temps à perdre, elle savait qu’elle ne tiendrait pas les objectifs, mais s’en rapprocher était possible. Evidemment, certains vendeurs allaient avoir une tache bien plus facile, dans les appartements où on pouvait claquer autant de fric qu’on voulait, pendant qu’elle aurait à ruser et insister pour arnaquer des gens déjà endettés… Mais. Pas le choix. C’était eux ou elle, se dit-elle en passant prendre la mallette d’échantillons au service des Achats, et en se mettant en route, comme un brave soldat.

L’air frais lui donna un petit coup de fouet, motivant, et en sortant à l’arrête de métro le plus proche de son secteur, Kara prit une profonde inspiration.

« Aller. Courage. » Elle prit sur elle, et s’approcha du premier immeuble concerné, sa mallette à roulette la suivant docilement. Trouver l’interphone… Kara cilla. Il était visiblement hors service depuis des lustres, et elle crut ne pas pouvoir pénétrer dans le hall, avant de se rendre compte que la porte n’était pas fermée. Quelle sécurité… Intérieurement, elle fut reconnaissante de ne pas habiter dans ce quartier.

Direction l’ascenseur : elle monterait tout en haut, et ferait tous les étages les uns après les autres, jusqu’en bas. Le bouton ne répondit pas à son appel, et elle s’acharna un peu en pestant… Avant de réaliser qu’un petit post-it taché indiquait ‘Cassé’. Elle soupira. Cette journée était un enfer. Parfaitement flemmarde, elle renonça à monter les nombreux étages à pieds, et se contenta de monter au premier par les escaliers. La vache, la cache d’escalier faisait peur, pleine de tag, de crachats, et d’autres substances qu’elle préféra ignorer. Il était cependant assez louable qu’elle soit seule dans les lieux…

Avec sa jupe crayon aux genoux, ses escarpins pas trop haut pour permettre d’être mobile dans cette énorme ville, et sa veste de tailleur, il était impossible de se tromper sur son compte : c’était un cliché de vendeuse en porte à porte, que son carré plongeant châtain, mal entretenu, et sa valise noire à roulettes ne faisaient que confirmer. Première porte. En se raclant la gorge, elle actionna la sonnette, mais n’entendit rien. Evidemment, elle recommença une seconde fois, pressant plus fort. Toujours rien.

Cette journée, rien n’allait, vraiment.
Elle toqua un peu fort à la porte. Aller quoi, ouvre, pauvre indigent, il faut que tu achètes vraiment beaucoup de produits, parce qu’elle n’avait vraiment vraiment aucune envie de traîner ici. Elevant la voix, elle appela.

« S’il vous plait ? Il y a quelqu’un ? »

7
Centre-ville de Seikusu / Sois mignon, et sers moi à boire [Kaito] [TERMINE]
« le: mardi 15 décembre 2020, 18:42:06 »
« Et toi, Desco, tu fais quoi ce soir ? »

Il faisait nuit depuis un moment, dans les bureaux de la boite, et il ne restait que quelques collègues en costume cravate à son étage. Elle voulait finir ce tableur affreux où elle entrait les chiffres de ses ventes du mois, pour l’envoyer dans les temps à ses boss, et espérer ne pas avoir de convocation à un entretien, dès le lendemain. Ce qui expliquait les heures supplémentaires, les yeux rivés sur l’écran à la lumière froide de son ordinateur portable. Elle releva à peine l’interpellation, se contant de souffler.

« J’vais finir ça et commander une pizza, y a un match d’e-sport que j’veux pas louper… » Des rires gras accompagnèrent sa réponse, l’un des collègues sur le départ articulant clairement une insulte de type sexiste comme « Et tu comprends tout ou t’as un mec qui te traduit ? »
Tocard.

Elle avait deux chiffres à rentrer avant de pouvoir filer, aller, courage, c’était vendredi soir, c’était la fin du mois, elle pourrait souffler un peu. Concentrée, elle écouta à moitié les remarques des deux lourdauds, et se sentit soulagée dès qu’elle enregistra le tableau. Aller, plus qu’à l’envoyer au Directeur des Ventes…
Le son caractéristique d’une réception de mail la fit sursauter, laissant les collègues hilares, puisque visiblement rester à la regarder semblait amusant, et elle fut surprise de constater qu’il s’agissait justement de son boss.

« Oh. Merde. » Laissa-t-elle s’échapper, retombant sur le dossier de son fauteuil, désemparée. « Putain, j’suis convoquée demain après-midi pour un entretien avec Phil. »

Les deux costards-cravates avaient arrêté de rire et s’étaient approchés pour lire par-dessus son épaule. Hin hin, c’était une convocation en bonne et due forme, et ça sentait vraiment mauvais.

« C’est tes ventes à chier, ça, Desco, fallait donner un peu plus de ta personne pour refiler la camelote. » Gloussa l’un d’eux, l’autre lui donnant une petite tape amicale sur la tête, et les deux la saluant en fuyant lâchement. « Bye Desco, profite bien de ta dernière nuit d’employée ! »

Les enfoirés.
Elle était dépitée, et bientôt furieuse. Se levant brutalement, elle referma son ordinateur sans douceur, empoigna sa veste, et quitta les lieux en fermant la lumière derrière elle. Dans l’ascenseur vide, elle crut qu’elle allait pleurer… Perdre son job, c’était se mettre dans une merde noire, dire adieu à son appartement pas trop miteux, et devoir retrouver autre chose de plus modeste. Sans compter qu’il faudrait encore subir l’humiliation de l’entretien…

Elle avait envie d’un verre, là, tout de suite. C’était le début de soirée, elle était seule, et tellement désespérée qu’elle fut même tentée d’envoyer un sms à un de ses ex. Mais heureusement, elle réussit à se retenir, pas encore assez au fond du trou, sans doute…
Marchand au hasard, elle était instinctivement allé vers le bar où elle allait parfois, se sentant mieux à l’idée de retrouver un endroit connu, familier et… « Fermé pour congés ».

« Putain. »

Son regard morne se tourna vers un groupe de mec au look excentrique, habillés comme des corbeaux et aux bottes de cuir couvertes de pics métalliques. Elle ricana en les voyant, les suivant de son regard morne par la circonstance, jusqu’à ce qu’ils entrent dans un grand bâtiment où l’enseigne annonçait "Shibuya Club Escape". Avec une moue, et sans savoir vraiment pourquoi, elle leur emboita le pas, pas vraiment convaincue. Ça lui disait vaguement quelque chose, ce nom-là, elle avait lu des articles dessus sur le web, durant ces longues heures d’errance à scroller sans but.


Alors à l’intérieur, l’ambiance du nightclub la fit sourire… C’était pile ce qu’il lui fallait ! La nouveauté saurait lui faire oublier l’espace et le temps, et elle ne doutait pas que l’alcool allait lui permettre de parfaitement effacer cette soirée de l’enfer.
La musique était forte, elle mit du temps à s’y habituer, et se rendit compte qu’à part la couleur, ses vêtements détonnaient vraiment avec le dress code de l’endroit. Certain.e.s l’avaient regardé entrer et avait ri ou chuchoté, et à vrai dire, elle sortait du bureau alors… Son tailleur faisait tache ici. Elle détacha la pince qui retenait ses cheveux châtains, coupé dans un carré mal entretenu par flemme, pour tenter d’avoir l’air plus cool…

S’avançant jusqu’au bar, bien décidée à dépenser ce qui lui restait avant la prime de licenciement en cocktails, elle constata qu’à cette heure de début de soirée, la population était surtout là pour prendre l’apéritif, et restait collée au comptoir. Elle se fraya un passa, se fit écraser l’escarpin par une grosse godasse rembourrée de métal et pesta entre ses dents, mais … pas trop fort, pour éviter les ennuis. La savate appartenait à un grand gars aux cheveux longs, qui avait l’air d’avoir des ancêtres vikings, autant ne pas l’agacer.

« Hé, un Russe Blanc ! » Fit-elle en se penchant sur le comptoir, en cherchant des yeux le barman. Elle ne le vit d’abord pas et grogna, se fit bousculer par un groupe mort de rire, et claqua la langue contre son palais d’impatience.

« Oh, toi, un Russe Blanc ! » Insista-t-elle dès qu’elle aperçu le serveur. C’était un mec aux cheveux clair, qui discutait avec un client, surement un habitué. Oui, hé bien peu importait, elle avait soif.

« T’es sourd, mec, je t’appelle là ! » haussa-t-elle la voix avec véhémence, sûre cette fois qu’il allait l’entendre. La vache, elle allait mettre une sale note à cet établissement sur le web, il était bouché ou quoi ?

8
Le métro et la gare / IRL des SJW [Lissandre Verrières] [TERMINE]
« le: lundi 15 juin 2020, 21:12:32 »
 Kara est arrivée en avance à l’heure du rendez-vous. C’était une habitude d’angoissée, ça, de prévoir toujours un bon quart d’heure de marge partout où elle allait. Ou une déformation professionnelle : arriver tôt, pouvoir choisir sa place assise, observer suffisamment les alentours, le contexte, les gens autour, percevoir ses chances de vente.
Oui, bon, d’accord, là c’était différent… Ce n’était pas vraiment Kara qui avait rendez-vous, cet après-midi-là.

Cela faisait quelques jours qu’elle avait renoué avec ses anciens démons, et qu’elle traînait sur des chats bidons, pour tromper l’ennui monotone de sa vie. Elle était dans une période épineuse, où les résultats de l’entreprise qui l’employait n’étaient pas si bons, et le Conseil d’Administration râlait pas mal, puisque les dividendes n’allaient pas assez augmenter. Du coup, toute la hiérarchie s’en prenait sur le coin de la figure, et en bas de cette pyramide, Kara et les autres commerciaux devaient assurer un max pour éviter la porte.
Dans un contexte de concurrence hautement déloyale, elle avait donc passé bien trop d’heures au bureau ou sur la route, et quand elle rentrait chez elle le soir, le sommeil la délaissait. Alors, ben… Elle avait cédé aux sirènes de son passé et avait cherché du lien social virtuel, puisqu’elle n’avait ni le temps, ni l’énergie de voir des amis, ou faire des rencontres.

Se nourrissant de crème glacée, tout en tenant au café et aux cigarettes, Cassandre avait donc pris possession de toutes les nuits de Kara, encore. Elle avait évidemment été abordée par de gros relou, mais c’était laissé tenter, en manque flagrant d’affection et de valorisation. Cependant, rapidement, elle avait été prise à partie quand on l’avait traitée d’allumeuse, et même sur des groupes de parole censés être bienveillants et amicaux…
Pas avare en insultes, elle s’était défendue bec et ongle, en dépits de l’absurdité d’avoir à s’énerver contre ces idiots. Dans son combat, Cassandre avait pu compter sur un soutien surprenant. Une certaine KokoroLatex était venu à son aide à plusieurs reprises, pour donner une leçon à ces petits emmerdeurs.

De fil en aiguilles, réalisant qu’elles se connectaient souvent aux mêmes horaires et naviguaient sur les mêmes salons, Cassandre avait commencer à lui parler, la remerciant d’abord, et elles avaient semblé instauré une sorte de sororité de super-héroïnes. C’était rassurant de pouvoir compter sur d’autres femmes, et l’Office Girl avait besoin de relations sociales.
Une nuit, alors qu’elles s’échangeaient des memes idiots à base de chat et de sous-entendus sexuels, KokoroLatex annonça à tout le chanel qu’elle travaillait dans l’industrie du X. Des films, même, d’après ce qu’elle disait. Evidemment, une armée de pauvres types s’étaient précipités, tantôt pour la draguer, tantôt pour l’insulter… C’était d’un pathétique.

Rendue hardie par leur complicité, Cassandre avait lutté avec sa nouvelle Sis pour remettre poliment -non, Cassandre avait plusieurs fois manqué l’exclusion en étant grossière- ces tocards à leur place. Ils se sentaient tous en droit d’émettre un jugement, une critique, ou juste un avis sur la profession de KokoroLatex… Ca la mettait hors d’elle !
Cette nuit-là, Kara n’avait pas beaucoup dormi, tant elles avaient discuté. Curieuse, Cassandre avait des centaines de questions en tête, mais n’avait pas forcément envie d’ennuyer sa nouvelle copine avec là, d’autant que beaucoup ne se gênaient pas pour lui poser toutes les questions les plus intimes, sans prendre de gants.

Au petit matin, Cassandra réaffirma son soutien à KokoroLatex, qui lui proposa quelque chose de totalement inattendu.

- Eh, ça te dit qu’on aille se boire un café demain ?

Euh. Kara n’avait pas l’habitude de se genre de choses, en vérité. Mais cette invitation était fort à propos, et après tout, elles s’entendaient vraiment bien. Avec la vie qu’elle menait, la Working Girl n’avait pas vraiment de temps à consacrer à ses proches, si elle en avait deux, trois éventuellement. Alors, un peu de sociabilité ne lui ferait pas de mal.

« Ouais mais… Comment je vais te reconnaître ? » Avait tapé Cassandre au clavier, frénétiquement. La réponse était étonnante, mais finalement, au vu de son pseudo… pas tant que cela !

- Ah ah, TKT, je porte une combinaison en latex rose.

Kara avait cru que c’était une blague.
Et dans le petit café de la gare où elles avaient rendez-vous, la jeune femme bientôt trentenaire aperçut un petit brin de gonzesse menue, toute moulée dans ce vêtement qu’elle avait annoncé porter… Ah ça, c’était clair : on ne pouvait pas confondre, en effet.

Avec un sourire hilare face à tant d’audace et d’assurance, elle songea d’abord à une farce de KokoroLatex.
Face à la blondinette, assurément, elle passait inaperçue, elle. Son tailleur était bon marché, et noir. Elle repoussa sa frange en soufflant négligemment dessus, et leva le bras pour lui faire signe.

« Hé ! Hé KokoroLatex ! Je suis Cassandre ! »

9
Bonjour à tous !

Kara Desco, AKA Cassandre sur le web, (re)prend du service sur Terre :)
Pour vous résumer à qui vous aurez affaire : Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Types de rp à envisager avec Kara / Cassandre : Tout type de RP, relations sociales professionnelles ou amicales, drama, situations tendues, en opposition / concurrence par exemple. Les relations sexuelles sont les bienvenues, soft ou moins soft du moment que c'est amené proprement, et pas ultra trash de but en blanc. Kara est à l'aise avec les hommes qui aiment dominer les relations, mais peut être directive dans certaines situations (ou sous alcool xD).

J'aime convenir par MP, avec mes partenaires, des attentes et envies pour les RP ensemble, et définir les limites éventuelles, discuter, échanger, re-demander souvent si tout va bien. Les personnages peuvent se sentir mal dans des situations hard, pas les joueurs, je respecte énormément la notion de "safe zone" et de bonne communication. Je préfère jouer des rapports hétérosexuels car je m'y sens à l'aise.



Les aventures d'une Commerciale ascendant Loseuse
Terminées

Décompresser - Avec Mercury
Pas facile la vie de petite fourmi exploitée dans ce vaste monde capitaliste. Kara a besoin de décompresser en boîte de nuit, de boire beaucoup, et de se lâcher avec le premier venu.

Sois mignon, et sers moi à boire - Avec Kaito
Y a des soirs comme ça, où il faut lâcher prise vite et bien, parce qu'on peut tout perdre le lendemain. Kara se retrouve dans un club par hasard, et par hasard, elle va craquer pour le petit barman si innocent.
Bande son de Kara sur ce RP ♥


Porte à Porte - Avec Souta
Kara a la chance d'être assignée à un quartier défavorisés pour vendre des crèmes hydratantes à des gens qui n'en ont rien à foutre. Elle rencontre Grognon, la suite va vous étonner.

Le (lourd) roi du shopping - Avec Souta
Kara a une journée de congé, chose rare, et avait rêvé la passer calmement à flâner dans les magasins pour baver sur toutes ces choses qu'elle ne peut pas se payer. Grognon en a décidé autrement.

C'est qu'elle en redemande, la petite - Avec Souta
Une soirée jeux-vidéo, pizza et bière, tout ce qu'il y a de plus classique… vraiment ?

IRL des SJW - Avec Lissandre
Se faire des ami.e.s sur le net, c'est facile. S'en faire dans la vraie vie, c'est moins facile. Il y a pourtant des rencontres qui vous changent à tout jamais... Croiser la route d'un bonbon rose sur-vitaminé laisse des traces prégnantes chez la petite Office Girl.

Qu'est-ce que tu mijotes, encore ? - Avec Souta
Certains jeux sont juste drôles. D'autres sont pervers. Avec Souta, on peut s'attendre à ce que ce soit vraiment pervers.

En Cours

Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse - Avec Kaito
Kara et le petit Kaito se lancent dans une série de défis sexuels de plus en plus osés, explorant leurs limites et les repoussant continuellement. Jusqu'au point de non-retour ?
Bande son de Kara sur ce RP ♥


Dans une jungle d'épines - Avec Damien
Au chômage, Kara est prête à tout pour retrouver un statut d'employée de bureau. Même conclure un pacte avec l'Antéchrist.

Démarchage commercial et coups de marteau - Avec Takahiro
Promotion ! Kara doit désormais vendre des crèmes hydrantes pour les entrepreneurs. Elle s'attendait à devoir démarcher des businessman en costumes, mais un forgeron, c'est bien aussi, non ?

Les petites lignes du contrat - Avec AsepTimusoth
Il ne faut jamais rien signer quand on n'est pas totalement maîtresse de ses sens et de ses réflexions. Car on risque d'être dans un sacré pétrin, le lendemain, hein ?

Voir les choses autrement - Avec Souta
Après des mois de froid, Kara accepte de revoir Souta... Pour le meilleur, ou pour le pire ?

Premier aperçu de Seikusu - Avec Joshua R. Spender
La Reine de la Lose a encore frappé ! Quel piètre premier aperçu de Seikusu qu'une petite Commerciale à peine polie ?

Abandonnées

En pause ♥
Tchou tchou, motherfucker ! - Avec Jackson
Quand on sauve le suicidaire Lorenzo Lamas d'une mort atroce une nuit de pleine lune et qu'il commence à pleuvoir, ce n'est pas un simple rêve, c'est carrément un fantasme.
Bande son de Kara sur ce RP ♥




Voici quelques idées, mais je suis parfaitement ouverte à d'autres thèmes !

  • IRL : Cela fait un moment que vous discutez sur un chat // jouez en ligne, avec Cassandre. Amical, flirt, ou antagonisme, nous pourrons voir ensemble le type de relation ! Tout ceci amène à une rencontre IRL : soit c'est amical pour boire un café et faire connaissance "en vrai", soit c'est pour concrétiser un crush et passer au réel, soit un mot de travers donne lieu à un besoin de s'expliquer en face à face.
    Note : cela peut aussi être une rencontre par hasard, il faudra juste définir comment les deux pourraient se rendre compte de leurs identités et faire le lien ;)

  • Décompression : Kara travaille beaucoup, dans un boulot peu divertissant bien sûr. Elle a besoin de s'amuser et relâcher la pression. Bar, soirée, discothèque etc... A voir avec vous ! Pas fermée aux coups d'un soir, cela peut entraîner un rapprochement, pourquoi pas. Ca aide à se détendre, après tout ^^

  • Porte à Porte : Kara Desco, représentante d'une société de produits divers, a frappé à votre porte et en voyant son pied coincé dans le seul espace disponible du seuil, vous savez que vous aurez du mal à vous en défaire... C'est sûr, vous vous en sortirez en achetant une babiole ou en usant de persuasion ! Elle a BESOIN de faire du chiffre pour ne pas être virée :P


Si vous avez d'autres idées, surtout n'hésitez pas à me MP  :P

Bises mes trésors  :-*

10
Les alentours de la ville / Décompresser ! -Mercury-
« le: vendredi 04 avril 2014, 00:04:02 »
Impossible de ne pas exploser quand un Responsable mal odorant vous crie dessus sans aucune raison. Elle n'avait pourtant commis aucune erreur, pas bégayé au téléphone, pas arrivée en retard, pas insulté un gros fournisseurs... Non non... Elle n'avait rien fait qui puisse expliquer la soufflante qu'elle avait dû subir sans broncher, durant de longues minutes, par un petit chef tyrannique qui se pensait certainement dans son bon droit, de hurler sur les employées, sous prétexte qu'il était au dessus d'elle dans la hiérarchie.

S'acharnant, il avait fait en sorte qu'elle ait à refaire l'ensemble du fichier-clients pour le lendemain, spécialement pour cette grosse réunion, importante, ... Kara était la dernière à partir du bureau, elle avait dévoré un sachet de bonbons du distributeurs de confiseries sans que cela ne la cale, mais impossible, pas le temps. Elle s'arracha les cheveux, pesta, grogna, et fut finalement délogée de son bureau par l'équipe de nettoyage : dehors madame, on ferme.

Il était tard, elle n'avait pas beaucoup mangé, elle se sentait hargneuse, vexée d'avoir été humiliée par un gros porc dégarni. Elle avait besoin de se défouler, de penser à autre chose... Résistant à l'envie d'aller immédiatement à son appartement pour enfiler un vieux jogging et rejoindre ses "amis" virtuels pour se plaindre, et éventuellement se faire consoler par des phrases toutes faites, Kara s'arrêta une station de métro plus loin et pénétra dans le nightclub qui faisait l'angle de la rue.

Elle y allait de temps en temps, c'était assez grand pour qu'elle n'ait pas l'affreuse surprise de croiser quelqu'un qu'elle connaissait, et pas non plus immense, histoire de ne pas être noyée dans la masse. Sa mine était anormalement grognon, après sa soirée immonde, elle avait besoin d'un remontant ! Le videur la laissa passer, même si elle avait plutôt le look de la working girl plutôt que de la clubbeuse, mais il fallait de tout... C'était assez courant, les employés de bureau qui venaient chercher le salut dans l'alcool, la danse, voire plus...

Déposant au vestiaire sa veste, elle slaloma entre les clients qui profitaient déjà de la soirée et se fraya un chemin jusqu'au comptoir. Il y avait un mec et une nana, affairés à servir les consommations, et l'affluence du début de soirée qui commence sur les chapeaux de roue était palpable.

"Bonsoir..." Pas de réponse. "Hé ! Bonsoir !" La musique était beaucoup trop forte. Ou alors, elle était transparente ? Son visage pincé se crispa encore, elle grimaça, se sentit encore une fois vexée. Mais qu'avaient-ils tous aujourd'hui ?!

La conspiration n'était pas finie... Kara décida de faire demi-tour, tant pis pour la soirée de décompression, elle allait rentrer chez elle, enfiler une vieille chemise, ouvrir un pot de Ben&Jerry's et jouer en ligne toute la nuit. Mais avant de s'éloigner elle pesta un "Connards !" bien vifs, à l'attention des serveurs.

11
Prélude / Kara ! [validée]
« le: jeudi 03 avril 2014, 22:54:17 »
Nom/Prenom/Surnom : Desco, Kara, son pseudo est Cassandre sur les réseaux sociaux...

Âge : 27 ans, et ça la déprime.

Sexe : F

Race : Humaine

Orientation sexuelle: Hétéro jusqu'à preuve du contraire :)

Description physique : Kara n'est pas très grande, mais elle paraît souvent avec des talons, pour éviter de sembler trop petite. Elle est mince, a un visage fin et la peau claire, ses joues rosissent facilement malgré elle. Elle possède des yeux bleus, expressifs, souvent enjoués ou colériques, et reflètent assez bien son état d'esprit, ils sont réhaussés par une belle rangée de longs cils, et elle les maquille assez peu, surtout par manque de temps... Sa bouche corail est fine et souvent revêtue d'un sourire malicieux, du moins expressif. Kara a les cheveux courts au carré, châtains naturellement mais avec quelques reflets roux à l'occasion, fruits d'une coloration, car elle pense avoir des cheveux blancs. Son style vestimentaire est plutôt classique en semaine, puisqu'elle porte des tenues adaptées au monde du travail de bureau qu'elle fréquente et auquel elle se plie sans rechigner. Mais plutôt pantouflarde, elle les troque le weekend et en soirée pour un jean confortable et un t-shirt informe.

Caractère : Pour résumer : Kara est une loseuse. Une vraie, mais gentille et qui fait des efforts...
Kara peut paraître soit frêle et fragile, soit enthousiaste et pétillante. En réalité, elle est tout ça à la fois... Sa faible constitution la rend en dessous des normes pulpeuses que les hommes apprécient, mais ce n'est pas pour cela qu'elle n'a pas de caractère ! La plupart du temps enjouée, partante pour l'aventure (ce qui veut dire chez elle, aller chercher un tacos dans un fast food...), rigolarde, et spontanée, Kara a aussi des côtés très caractériels, elle peut se fâcher facilement lorsque l'on se moque d'elle et elle a tendance à se sentir assez souvent attaquée. Dans ce genre de cas, elle peut même devenir assez vulgaire et oublier la retenue qu'on lui demande d'avoir. Curieuse de nature, mais peu sûre d'elle en public, elle est assez désespérée en amour, se croit vieille à 27 ans, et mange assez souvent des bonbons.
Souvent stressée, son travail nécessite qu'elle se vide la tête régulièrement pour éviter de devenir folle. Kara a le contact facile, c'est une qualité dans son métier, elle peut aller vers les gens, leur sourire, paraître sympathique et aimable, afficher un beau décolleté peut aider aussi... Elle a peu d'aventures mais se limite à des hommes entreprenants, un soir comme ça... dès que les sentiments s'en mêlent, elle fuit, de peur peut-être de refaire les mêmes erreurs que sa mère. Les hommes sont des salopards, autant être tout de suite au courant...
Bon à savoir : elle aime les paris débiles, les jeux à boire et les jeux vidéos.

Si Kara était...
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)


Histoire : Kara a grandi dans une famille déchirée, élevée par sa mère, après le divorce de ses parents à l'âge de 3 ans. N'ayant pas vraiment de souvenirs de la vie "de couple" d'une famille unie, elle a toujours eu du mal à considérer le mariage comme étant une valeur sûre pour être heureuse dans la vie... Ce qui peut expliquer bien des choses !
Avec la pension assurée par son père qui avait refait sa vie, Kara et sa mère ont bien vécu, assez pour que la petite ne manque de rien, à par l'absence d'un père haut placé dans l'administration, et qui portait peu d'attention à sa fille.

Fille unique, Kara eut tout de suite le contact facile avec ses camarades de classe, et beaucoup d'amies. Cependant, malgré tout, elle restait seule une fois rentrée chez elle, ce qui la poussa rapidement outre le fait d'avoir des amis imaginaires, à s'intéresser aux jeux vidéos, et jeux en réseau. Elle n'était pas très douée mais s'amusait... phrase qui résume assez bien sa vie.

L'adolescence fut assez ingrate avec elle, Kara se réfugia de plus en plus dans ces mondes virtuels, jusqu'à se déconnecter de la réalité... Alarmée, sa mère s'inquiéta et eut la bonne idée de demander de l'aide à ses proches. Elle alla même jusqu'à payer un de ses camarades de classe pour qu'il sorte avec la jeune fille, et qu'elle lâche son ordinateur. Kara tomba dans le panneau, alors que le jeune homme lui plaisait, qu'il avait l'air sûr de lui, qu'il la draguait ouvertement. Ce fut son premier grand amour et aussi ses premières expériences, qui lui firent oublier un temps son PC. Mais au bout de quelques mois, le garçon qui estimait avoir rempli sa part du contrat révéla le pot aux roses, et Kara s'en trouva fortement bouleversée.

Une profonde dépression et une tentative de suicide plus tard (c'est beau l'adolescence), Kara se retrouva dans un centre spécialisé pour reprendre goût à la vie... Elle s'endurcit un peu, réalisa qu'elle avait été bernée non seulement par ce faux petit-ami mais surtout par sa mère, reprit des forces. Encore assez fragile psychologiquement, elle entretint une relation secrète avec l'un des infirmiers du centre, période durant laquelle elle prit confiance en elle, en ses capacités, en ses charmes... Sa période de convalescence échue, Kara rentra chez sa mère, mais cette fois, hors de question d'être docile. Une violente dispute les sépara, et ce fut la dernière fois qu'elle la revit.

Seule à 16 ans, Kara vécut quelques temps chez son père, entre une belle-mère et un demi-frère collant. Elle se démena cependant, et se concentra sur ses études, même si elle ne semblait pas vraiment faite pour cela. Un travail de serveuse dans un bar lui permit de pouvoir s'affranchir du contrôle parental, et elle s'installa dans une colocation, respirant enfin l'air pur de l'indépendance à 19 ans !

Trop impatiente de gagner vraiment sa vie, d'avoir un appartement à elle toute seule, Kara ne fit pas de longues études, et devint rapidement vendeuse dans un grand magasin d'appareils HiTech. Elle enchaina les jobs plus ou moins ingrats avant de lâcher totalement ses études, avant de revenir au métier de commerciale, mais cette fois, pour une grande marque de cosmétiques masculins.

Côté coeur, Kara a plutôt enchaîné les expériences minables... Sortir avec son colocataire est une mauvaise idée, se laisser draguer par son patron aussi... Elle se voit vieillir sans jamais trouver l'homme de sa vie... Bah ! Tant pis, après tout, elle est persuadée qu'il n'existe pas, et se venge en flirtant au hasard lorsqu'un homme lui plait.

En parallèle, elle est encore très connectée à son ancienne passion pour internet et les jeux vidéo. Métro, Boulot, Dodo ?

Situation de départ : un peu d'expérience (mais toujours très classique ;))

Autres : -

Comment avez vous connu le forum : Via Mercury ^__^

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels:

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