Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Yulia Vesselovski

Pages: [1] 2
1
One Shot / Une méthode pédagogique...efficace ! (PV)
« le: samedi 28 juillet 2018, 11:01:19 »
Amasa Sato était professeure de littérature au lycée de Mishima depuis maintenant quelques années déjà, et le mloins qu'on puisse dire, c'était qu'elle se fondait parfaitement dans l'environnement très érotique et sensuel qui reignait dans cet établissement, et auquel elle participait volontiers ! A l'instar d'un certain nombre de ses collègues, il lui arrivait régulièrement de coucher avec ses élèves, soit pour les récompenser de bons résultats, soit pour les encourager à s'améliorer. Une technique pédagogique que nombre de conservateurs auraient vu d'un très mauvais oeil, mais pourtant, les résultats étaient là.
Aujourd'hui était toutefois un jour un peu particulier, en plein week-end, elle n'avait donc pas à endosser son rôle de professeure, et pourtant elle était sur le point de...d'éduquer quatre de ses élèves, qui avaient d'assez grandes difficultés dans ses cours. Autant de l'attention que du manque d'intérêt pour sa matière. Ces quatre jeunes avaient un profil pour le moins classique, de très beaux gosses qui voyaient d'avantage d'intérêt à faire du sport plutôt que de s'intéresser à lire des livres, clairement le genre de profils que des méthodes traditionnelles ne parvenaient pas à remettre dans le droit chemin.
Mais Sato Senseï avait ses propres méthodes, et également de quoi joindre l'utile à l'agréable.

En ce samedi après-midi, la femme s'était en effet faite livrer un nouveau lit chez elle, et avait même copieusement sucé le livreur pour le remercier, le laissant jouir dans sa bouche avant d'avaler tout son sperme. Le lit néanmoins restait au rez-de-chaussé, car Amasa étant seule, ne pouvait pas monter ça elle même. Elle avait donc proposée, quelques jours auparavant, à ces quatre "cibles" de venir l'aider à monter et installer son lit, chez elle. Avec quatre gaillards sportifs comme eux, la tâche serait triviale et rapide, mais surtout, elle les aurait tout les quatre chez elle...un moyen très opportun pour elle de commencer à les travailler au corps, et de tester surtout la résistance de son lit.

*Vous verrez mes mignons, après ça, la littérature vous paraîtra bien moins fade.*

Amasa souriait toute seule chez elle, en attendant la venue de ces jeunes gens. Elle était vêtue comme à son habitude, d'un ensemble quelque peu formel, mais qui était court et donc très sexy. Son décolleté plongeant surtout, qui était l'une de ses spécialités. Par cette chaleur, Amasa avait été prévoyante, et avait préparée plein de boissons fraîches pour que les garçons puissent se désaltérer. Ainsi, quand la sonnerie de sa porte retentit, la belle femme alla leur ouvrir, pour les voir tous les quatre torse nus.

Bienvenue les garçons ! Merci encore d'être venus, je crains qu'à moi seule je n'y serais jamais arrivée. Entrez, faites comme chez vous !

Très acceuillante, elle leur servit des jus de fruits frais, mais surtout de belles visions sur son corps de déesse, sur lequel elle n'avait aucun doute qu'ils avaient déjà du fantasmer.
Et leurs fantasmes prendraient vie cet après-midi...dès que ce lit serait monté.

2
One Shot / L'esclave de la déesse. (PV)
« le: dimanche 22 octobre 2017, 16:27:00 »
Vénération, peur, tension, joie, ces sentiments devaient indéniablement se mêler chez la plupart des habitants d'Abydos, l'un des nombreux mondes sous la coupe de la Goa'uld Quadesh. Ce monde était l'un des plus récents à s'être ajoutés à l'empire de celle qui se faisait passer pour une divinité auprès de peuples bien moins avancés technologiquement, aussi y passait-elle régulièrement afin d'y asseoir son autorité, et d'aider à la prolifération de son culte. Quadesh était une reine Goa'uld, qui s'était émancipée en devenant une seigneur de guerre plusieurs siècles auparavant, et qui avait rapidement gagnée en influence en conquérant des mondes peuplés de primitifs, qui voyaient très aisément en elle, en sa beauté, en son immortalité, et en sa technologie avancée, une Déesse.
Trois de ses gigantesques vaisseaux s'étaient posés plusieurs jours auparavant dans la grande métropole de cette planète, où des pyramides avaient été élevées en l'honneur de la Déesse, mais aussi et surtout afin de servir de plateforme d'atterrissage aux grands vaisseaux Goa'uld. Quadesh ne s'était toutefois pas encore présentée, et faisait languir avec délice ces humains en attendant de se présenter à eux. Il s'agissait après tout d'une démonstration de force, un mouvement de rebelles avait été récemment arrêté, préparant un attentat à l'encontre de la Déesse, et les rues étaient désormais fréquemment patrouillées par les Jaffas de la Déesse. En cette journée toutefois, maintenant que le mouvement rebelle avait été éradiqué, les rares survivants étaient destinés à être montrés en public pour une exécution de la main de Quadesh elle même, sur une grande place proche du grand palais lui aussi construit en l'honneur de la Déesse.

Des milliers de personnes se massaient dans la grande cour, aux dimensions colossales, à la hauteur de l'ego de la Goa'uld, et des centaines de Jaffas se trouvaient présents également pour instaurer l'ordre, et veiller à la sécurité de Quadesh, dans ce monde qui ne lui appartenait que depuis quelques dizaines d'années. Quatre rebelles étaient attachés à des poteaux plus en hauteur, dont le chef de ce mouvement rebelle, dont la capture avait été rendue possible grâce à une partie de la populace locale qui les avait dénoncés, craignant le courroux de Quadesh.
Et alors que le Soleil commençait à s'élever au dessus du palais, lui même construit à la base d'une des plateformes pyramidales, où un des gigantesques vaisseaux se trouvait, une grande procession s'élança depuis la grande entrée, majoritairement composée de Jaffas...mais surtout au centre, soigneusement entourée par ses gardes, Quadesh qui apparaissait majestueuse, belle. Le parasite qu'elle était ne s'était depuis toutes ces années jamais séparées de ce corps, qu'elle trouvait particulièrement à son goût, et correspondait à son titre de Déesse de la Guerre, mais également de la Fécondité. Un orchestre accompagnait la venue de la Déesse, qui descendait lentement les marches de son palais, le tout dans une mise en scène qui se voulait naturellement très impressionnante.

3
One Shot / The Witch and the Werewolf (PV)
« le: dimanche 08 octobre 2017, 23:32:15 »
nope

4
One Shot / Initiation et découverte (PV)
« le: lundi 03 juillet 2017, 00:05:17 »
Satsumy Kawashima était professeure à Seikusu depuis maintenant assez d'années pour avoir complètement embrassée l'ambiance décomplexée qui y régnait, ce qui était une exception et une perle rare au Japon. Au sein du lycée de Mishima, vu la politique globale de l'administration, Kawashima Senseï avait un rôle important, là ou dans tout autre lycée elle aurait été reléguée au second plan, car elle était prof' d'éducation sexuelle...autant dire qu'elle collait à toutes les rumeurs et les fantasmes qui pouvaient germer à son encontre. Belle et expérimentée, Satsumy se faisait une joie autant qu'un devoir de former et guider les jeunes lycéens et lycéennes dont elle avait la charge. Elle pouvait se permettre de ne prendre qu'un nombre restreint d'élèves, car elle avait de nombreuses collègues, et préférait donner des "cours" particuliers, une chose dont l'administration était absolument ravie.
La fin d'après-midi approchait, et Kawashima Senseï attendait la venue de son rendez-vous du jour avec Billy. Billy était un cas un peu particulier, vierge et avec un certain nombre d'envies et de fantasmes qu'il avait une grande crainte de laisser s'exprimer, persuadé que ça faisait de lui quelqu'un d'anormal. En résumé, Billy se sentait mal dans sa peau car il se trouvait que le jeune homme rêvait d'être une fille, et portait en cachette des vêtements féminins, mais avait beaucoup de mal à assumer ses penchants.
Celà faisait maintenant quelques semaines que Satsumy suivait donc cet élève, et opérait un travail de fond pour le détendre quand à ses fantasmes. Elle avait d'ailleurs obtenu de très bons résultats, et il s'était peu à peu ouvert à elle, la confidentialité de leurs cours particuliers aidant en partie à ce qu'il se confie à elle. Mais aujourd'hui était un jour particulièrement important, car Satsumy avait confié à Billy ce qu'elle appellait un travail pratique. Concrètement, le jeune homme était venu aujourd'hui déguisé en fille, avec une panoplie complète de lycéenne, jusqu'aux sous-vêtements. Avec ses traits très androgynes, voire même carrément féminins, elle était certaine qu'Andréa (telle était son identité de lycéenne) s'était parfaitement fondue dans la foule de ses camarades. Satsumy avait fait ça dans l'optique que Billy puisse se rendre compte qu'il pouvait concrètement se transformer en Andréa quand bon lui semblait, sans que ça n'aie de conséquences, contrairement à ce qu'il pouvait penser. Satsumy n'avait d'ailleurs pas eu vent d'un quelconque incident, et partait donc du principe que cette journée avait du se passer normalement.

*Et si c'est effectivement le cas, je pense que nous allons encore faire d'importants progrès.*

Satsumy se trouvait donc assise dans son bureau personnel, l'heure de son rendez-vous avec son élève si particulier approchait, et elle l'attendait tout en corrigeant des copies. A l'issue de cette journée, Andréa devait en effet venir à elle pour qu'elles puissent discuter ensemble du déroulement de la journée...mais aussi, pour avoir une récompense. Son élève était en effet vierge, et il était de son devoir de professeure d'éducation sexuelle de remédier à ce fait, surtout maintenant qu'elle allait commencer à accepter son côté féminin.
Billy, en prenant l'apparence d'Andréa, était vraiment trop craquante, et Satsumy était impatiente de la revoir.

5
One Shot / Relation interdimensionnelle
« le: mercredi 08 mars 2017, 00:11:45 »
Sarah Parker entamait depuis maintenant un bon mois des études de biologie sur le campus universitaire de Mishima, elle avait fait le choix de s'exiler au Japon pour faire ses études du fait de la très grande réputation des universités là bas. Malgré le fait qu'elle soit une étrangère, Sarah avait néanmoins fait l'effort, avant son déménagement, de suivre des cours de japonais afin de ne pas être complètement perdue, et elle s'était même rapidement faite à la langue locale. Malgré tout, vivre dans un pays étranger était coûteux, et si ses parents lui envoyaient de quoi vivre et payer son loyer, et bien disons que ce n'était clairement pas suffisant pour qu'elle puisse se payer des extras.
Vendre ses services comme escort-girl, l'idée lui avait traversé l'esprit, vu le beau brin de fille qu'elle était avec ses 18 ans tout juste passés. Néanmoins l'idée de devoir coucher avec de parfaits inconnus, dont elle n'aurait pas nécessairement le loisir de choisir le physique, ne la tentait pas vraiment, même pour de l'argent. Mais la jeune femme était loin d'avoir dit son dernier mot, et avait avec elle un héritage dont elle comptait bien tirer profit.

C'était un héritage familial dont elle se gardait bien de parler, comme toutes ses ancêtres de sexe féminin.
Sarah pouvait remonter son arbre généalogique jusqu'à une lointaine ancêtre, au XVIIIeme siècle, qui n'était autre que l'une des célèbres sorcières de Salem. Bien loin d'être, comme on a fini par le croire, une innocente, son ancêtre était néanmoins parvenue à fuir la localité avant que les exécutions de femmes au hasard n'aient lieu, et sa lignée avait pu perdurer. Sarah avait emmenée avec elle le grimoire qu'on se transmettait de mère en fille depuis quelques générations maintenant, mais si sa mère avait renoncée à toute pratique de la sorcellerie, ce n'était clairement pas le cas de Sarah.

Et ce soir, elle se trouvait dans son studio. Un samedi soir, tous les logements étudiants des environs étaient déserts, ce qui était parfait, étant donné qu'elle avait l'intention de commencer une invocation. Sur le sol, elle avait tracé à la craie, de façon minutieuse, un cercle d'invocation ainsi que de multiples runes de protection. Le grimoire de ses ancêtres contenait des connaissances incroyables, dont les techniques de fabrications de nombreuses potions qu'elle comptait revendre à un bon prix...mais il lui manquait un ingrédient essentiel, et pour l'obtenir, elle allait devoir invoquer un démon, et plus particulièrement un incube.

Presque entièrement dénudée, assise sur un confortable coussin juste en face du cercle d'invocation, Sarah était presque prête à commencer. Elle était très excitée à l'idée de poursuivre l'oeuvre de ses ancêtres, mais aussi à l'idée de se trouver face à un incube. Elle avait pris soin de vérifier à de multiples reprises qu'elle avait respecté à la lettre les consignes de sécurité, longuement détaillées par les écritures différentes de ses ancêtres dans ce grimoire, qui irradiait d'une énergie ésotérique palpable.

Alastar du Clan Magoa, viens à moi !

Les signes tracés à la crie sur le sol se mirent subitement à se transformer en lumière vive. De puissantes forces étaient à l'oeuvre, car la magie d'invocation allait chercher la cible désignée où qu'elle puisse se trouver, même dans un plan d'existence aussi lointain que l'enfer.

6
One Shot / Quand les sucreries attirent les convoitises. (PV)
« le: dimanche 12 février 2017, 20:06:10 »
La jeune Céline était une petite perle, âgée tout juste de dix-sept ans, qui était née et avait travaillée toute sa vie en tant que servante au beau manoir d'un noble local d'Ashnard.  Fille de deux serviteurs dévoués du manoir et de la famille qui en était propriétaires, elle avait eu la chance de grandir dans un environnement moins hostile que bon nombre d'autres endroits sur Terra, et avait pu vivre dans un confort tout à fait décent. Elle avait grandi dans cet endroit sans spécifiquement vouloir aller ailleurs, et avait d'ailleurs gagnée sa place en tant que servante en se révélant être une pâtissière et une confiseuse particulièrement douée. Si elle avait pu suivre quelques formations auprès d'artisans, ces derniers n'avaient eu besoin que de lui donner les bases pour exploiter son don. Cela faisait à peine plus d'une année que Céline pratiquait son art, mais déjà la qualité et le goût de ses gâteaux et de ses autres sucreries commençait à se faire connaître. Pour son maître, c'était là une belle occasion d'avoir une source de revenus supplémentaires, car on commençait à venir de tous les environs, à l'occasion de fêtes, pour commander les délicieux gâteaux de Céline.

La jeune femme de son côté était plutôt heureuse de sa situation. Elle vivait encore avec la compagnie de ses parents, car elle n'était pas encore pressée de se trouver un mari, et vivre dans le manoir du comte était la certitude d'avoir un toit où vivre. Elle avait certes à travailler dur presque tous les jours, mais Céline adorait tellement faire des pâtisseries et des bonbons que ce n'était absolument pas un problème pour elle, d'autant que rares étaient ceux et celles qui pouvaient ainsi vivre de ce qu'ils aimaient faire.

Hum huuuuum...poupidouuuuu...

En cette belle mâtinée, Céline était déjà en cuisine depuis quelques heures, la fenêtre ouverte sur l'extérieur laissait partir l'excédent de chaleur de ses fours, et surtout embaumait les environs avec des odeurs de fruits et de sucre. Elle avait reçu une belle commande de la part d'un riche marchand qui voulait des dizaines de ses gâteaux pour le mariage de son fils, et qui était censé venir les chercher aujourd'hui. Céline n'était toutefois absolument pas inquiète, certaine de la qualité de ses gâteaux qui n'avaient jamais déçu qui que ce soit.
Elle était pourtant bien loin de s'imaginer que ces odeurs allaient attirer à elle une visiteuse bien inattendue...

7
One Shot / La vie dans les Badlands [PV]
« le: lundi 23 janvier 2017, 20:05:46 »
Pour autant qu'elle s'en souvienne, Cindy Monroe avait passé la totalité de son existence dans les Badlands, ces terres désertiques sans foi ni loi qui servaient de zone tampon entre Ashnard et Tekhos. Malgré tout, de la vie parvenait à s'y développer, surtout de la part de gens souhaitant vivre leur vie sans avoir à répondre à des états totalitaires, qui leur dictaient comment vivre le moindre aspect de leur quotidien. Bien sûr, cela avait un prix, notamment la sécurité qui était inexistante, et chacun devait se débrouiller comme il le pouvait, ou bien chercher la protection de seigneurs de guerre locaux...à condition d'avoir quelque chose à offrir.

La famille Monroe avait émigré depuis quelques générations de Tekhos à ici, un choix de vie radicalement différent, mais qui avait été nécessaire quand l'arrière grand-mère de Cindy s'était éprise d'un homme. Une chose purement impensable dans la société hautement matriarcale de Tekhos, qui jamais n'aurait pu officialiser leur union, et même qui aurait été capable de mettre le couple en prison. Ils étaient donc venus ici, dans ce petit bout de terres arides, et avaient vite compris que pour survivre ici, il fallait se mettre du bon côté des bonnes personnes, en se rendant utile. C'était donc l'arrière grand-père de Cindy qui avait commencé à fonder Hammerhead, car il était mécanicien de métier, et un bon. Les Badlands étaient les terres de multiples seigneurs de guerre dont les soldats se battaient à moto, en voiture, ou en camion...mais il fallait aussi des gens pour réparer et entretenir ces véhicules.

La famille Monroe avait ainsi pu s'implanter ici, en proposant ses services de réparation à un seigneur de guerre, en échange de protection, de matériel, de nourriture et d'eau. Cela faisait maintenant presque quatre générations qu'ils vivaient ainsi, et Hammerhead avait depuis lors bien grandi. Avec plusieurs puits creusés dans des nappes en profondeur, quelques éoliennes pour fournir l'éléctricité, et même un petit point de forage de pétrole pour ensuite disposer de carburant, la station et ses occupants étaient devenus un point stratégique, qui était rudement défendu par le seigneur de guerre qui la possédait. Le lieu avait même à quelques reprises changé de zone d'influence, mais jamais les Monroe n'avaient été inquiétés, car l'expertise de réparation se transmettait de génération en génération, et de telles compétences étaient précieuses dans les Badlands. Même certains seigneurs particulièrement sanguinaires voyaient tout l'intérêt qu'il y avait à faire travailler les Monroe pour eux, plutôt que de les tuer et perdre ainsi un vrai filon au milieu des terres arides.

Cindy, elle, était donc née dans les Badlands et n'avait connu que ça. Comme la plupart des membres de sa famille, elle avait appris sur le tas tout ce qu'elle savait en mécanique, et était même devenue très douée tout en devenant une bien belle jeune femme, qui se faisait régulièrement courtiser par tous ceux qui étaient de passage. Mais en plus des autres membres de sa famille, Cindy pouvait surtout compter sur l'aide de son grand-père maternel, qui l'avait élevée après la mort de ses parents quand elle était très jeune. Oh bien sûr, elle n'était pas seule avec lui, mais une bonne partie de sa famille s'était dispersée pour monter d'autres stations, et Hammerhead n'était pour le moment tenu que par elle ainsi que son grand-père. Cindy savait qu'elle était un beau bout de fille, et que pour assurer la continuité de sa station, qui était toute sa vie, il lui faudrait trouver un de ces jours un homme à marier pour avoir une descendance.
Seulement elle ne pouvait pas vraiment s'y résoudre, car elle avait déjà quelqu'un dans son cœur.
Le même qui devait subir tous les jours sa façon de s'habiller particulièrement provocante, qui n'avait que pour but d'essayer de le faire venir à elle...
Son grand père.

C'était clairement de l'inceste, mais dans les Badlands il n'y avait plus vraiment de codes ou de lois pour régir la vie des gens, et puis son papy était la seule personne envers qui elle se sentait vraiment proche depuis que ses frères étaient partis fonder une autre station, en lui laissant les commandes de cette dernière. Il y avait une raison à cela, Hammerhead était à moins de deux kilomètres de la Citadelle du seigneur de guerre qui les protégeait, et personne n'aurait ici l'idée folle de venir faire de raids dans la zone, sans compter que son grand-père, bien qu'âgé, était encore assez vigoureux pour la défendre.
Ce qui allait à nouveau se montrer nécessaire, car un beau brin de femme comme elle, ça attirait certes les clients, mais aussi les lourdingues qui voulaient la draguer de façon un peu trop insistante. Et alors qu'elle était le nez plongé dans le moteur de la carlingue d'un voyageur solitaire, qu'elle était en train de finir de réparer à l'extérieur, ce dernier était très proche de lui foutre la main au derrière pour la plaquer contre le capot.

8
One Shot / Mécénat particulier (PV)
« le: vendredi 06 janvier 2017, 22:11:11 »
Lointaines, très lointaines étaient les belles et jeunes années d'Hitomi Karawa. Ancienne modèle de renommée internationale, qui avait à l'époque défrayé les chroniques des magasines de mode, puis qui s'était reconvertie dans la gestion de sa propre agence de mannequins, elle avait eu une vie bien remplie et continuait d'ailleurs de la vivre, mais désormais bien loin des feux des projecteurs. Et pour cause, ces derniers n'aimaient pas mettre en avant les rides et les rondeurs qu'elle avait gagné avec l'âge. A presque soixante-cinq ans, si elle n'avait pas encore les cheveux blancs, Hitomi avait en revanche définitivement perdu sa grâce de mannequin. Les régimes drastiques qu'elle s'était imposée n'avaient eu aucun effet face à la ménopause qui l'avait assaillie, et qui avait été diablement cruelle avec elle...mais si elle avait été au bord de la dépression quelques années auparavant, elle s'était remise d'aplomb.
Elle avait vendu son agence de mannequin pour une petite fortune, qui s'était ajoutée à celle déjà très grande qu'elle s'était faite durant sa jeunesse. Elle l'avait en partie investie dans la construction d'une magnifique villa qui se trouvait dans un environnement rural et très isolé, et elle y passait désormais ses vieux jours pour se ressourcer...et profiter de la vie à sa manière. Ce qui, en étant riche, était forcément plus aisé car on pouvait se payer tout...vraiment tout.

Si Hitomi avait défrayé la chronique à l'époque, c'était en grande partie car elle avait été parmi les premières hermaphrodites à oser s'afficher en tant que telle, et surtout en étant mannequin en assumant pleinement sa différence. Maintenant elle était très éloignée des projecteurs, même les paparazzis ne s'intéressaient plus à elle, car qui aurait voulu de photos de ses seins nus tombants tandis qu'elle faisait bronzette. Mais cet anonymat retrouvé, Hitomi ne s'en plaignait absolument pas, si seulement les paparazzis savaient ce qu'ils loupaient...
Depuis qu'elle s'était installée dans cette villa, l'ancienne mannequin accueillait régulièrement, sous le prétexte d'une "auberge de jeunesse", des jeunes femmes pour la plupart issues de milieux modestes, qui pouvaient ici passer de belles vacances en échange d'aide pour l'entretien de la maison. Mais ça, c'était la couverture, la façade, car la réalité était bien plus perverse.

L'âge n'avait nullement affecté la libido d'Hitomi, qui toutefois au vu de sa condition physique, ne pouvait plus vraiment se permettre de draguer sans se couvrir de ridicule. Elle s'était donc inscrite depuis deux ans sur un site internet, qui avait pour spécialité de mettre en relation des personnes d'âge mûr et riches, avec des personnes plus jeunes aux moyens financiers...qui avaient besoin d'un petit coup de pouce. Hitomi payait très grassement des jeunes femmes pour venir dans sa villa, et lui servir, littéralement, d'objet sexuel. L'une d'entre elle était justement en route, dans un taxi payé par Hitomi pour la faire venir ici, une petite fleur avec qui elle avait beaucoup discuté par le biais d'un chat privé, et qu'elle avait appâtée en lui promettant une assez grosse somme d'argent. Un cas classique, d'une jeune lycéenne se trouvant prise au dépourvu pour payer ses futures études que ses parents n'ont pas les moyens de financer. Hitomi se voyait ainsi comme une sorte de mécène, car elle mettait un point d'honneur, quitte à abuser de lycéennes qui en temps normal n'auraient jamais couché avec elle, à les payer très très généreusement pour qu'elles puissent ensuite accomplir ce qu'elles voulaient avec cet argent.
Mais une chose serait certaine, sa prochaine victime allait mériter chaque centime qu'elle allait gagner...chaque centime.
Hitomi attendait près de la piscine de sa villa, allongée sur une chaise à bascule renforcée pour supporter son poids, et portait un bikini blanc tout en sirotant un verre de rhum.

9
One Shot / In the Spiders Web (PV)
« le: lundi 20 juin 2016, 16:27:18 »
Terra était un monde regorgeant de monstres en tous genres, mais la plupart de ses habitants n'en voyaient dans leur vie qu'une infime partie, entre autres car nombre de ces monstres se terraient bien en dessous de la surface, dans ces gigantesques cavernes et réseaux de tunnel qu'on appellait l'Outreterre. C'était de cet environnement perpétuellement plongé dans l'obscurité que Dizmir Hlath provenait. Anciennement un elfe noir, qui avait eu le malheur de naître mâle au sein d'une société fortement matriarcale, ce Drow avait toutefois tourné cette faiblesse en une force, car cela l'avait poussé à se surpasser dans tous les domaines. Cruel, intelligent, et combattant hors pair, il était parvenu à se hisser progressivement au sein des échelons de la société Drow, et plus précisément au sein de l'armée. Au fil des décennies, Dizmir s'était fait un nom en menant plusieurs campagnes couronnées de succès contre divers royaumes de leurs ennemis éternels, les Elfes de la surface, et honora ainsi à plusieurs reprises Lolth, leur déesse unique, par des sacrifices. Le Drow avait fini par se faire remarquer directement par la divinité, quand il avait sacrifié personnellement, et au nom de Lolth, une princesse elfique issue d'une lignée très ancienne, ce qui avait infiniment plû à Lolth qui était à l'image de son peuple, d'une cruauté sans limites.

La déesse des araignées décida donc de mettre à l'épreuve ce Drow très prometteur, en lui faisant passer une série d'épreuves très difficiles en pleine Outreterre, mais dont il ressortit vivant, et il gagna à cette occasion la bénédiction de Lolth, qui inssufla en lui une infime partie de son essence divine. Celà fit de lui un être très puissant, mais cela le changea également en profondeur, il devint un Drider, mais beaucoup plus dangereux que la moyenne de ses semblables. Toujours désireux d'étendre la volonté de sa Déesse à la surface, Dizmir avait donc fini par quitter l'Outreterre pour s'installer à la surface dans le but de fonder une colonie de Driders, et plutôt que de s'en prendre à des Drows, vu que le système de reproduction des hommes araignées pouvait être fatal, Dizmir avait décidé de s'en prendre aux créatures de la surface. Les hommes assez fous pour pénétrer sur son territoire étaient de la viande qu'il dégustait directement, mais les femmes, qu'elles soient humaines, elfes, ou terranides, finissaient dans ses toiles où il tentait de les fertiliser avec ses oeufs. Toutefois, peu de Driders étaient nés par ce procédé, car la plupart des spécimens de porteuses qu'il obtenait étaient trop faibles pour supporter la grossesse...il lui fallait de meilleurs spécimens, des guerrières, pour que sa colonie puisse s'étendre.

Dizmir avait alors établi la stratégie de s'installer au fin fond d'une forêt ancienne et dense, que bordaient de nombreux villages. Il n'en vida toutefois pas ses habitants, dans aucun de ces cas. Si les hommes pouvaient fournir momentanément de la viande pour le nourrir, aucune de ces femmes n'aurait été en état d'être des porteuses viables. Il avait donc plutôt choisi de les terroriser, et de passer un marché avec eux. En échange de leur tranquillité, et même accessoirement de sa protection si il fallait en venir là, les habitants de ces villages feraient circuler le bruit de la présence d'araignées géantes dans la région boiseuse, et qu'une prime conséquente attendrait tout aventurier ou aventurière venant à bout de la menace. Dizmir était ainsi certain de ne pas perdre son temps avec des femmes impropres à sa consommation, car les aventurières assez téméraires pour s'attaquer à une colonie d'araignées géantes seraient à n'en pas douter bien plus endurantes et fortes que les paysannes dont il avait du se contenter jusque là. Toutefois, si des araignées géantes présentaient en soit une menace, il s'agissait d'une tâche qui n'était pas au delà d'un groupe bien entraîné, ce qui pouvait donc amener à Dizmir des spécimens de qualité.
Seulement, une fois dans ses toiles, les aventurières ne se rendraient compte que trop tard qu'elles n'auraient pas à faire à de vulgaires araignées géantes, mais à un Avatar de Lolth.
Peu, bien peu de personnes au monde pouvaient espérer sortir vainqueur d'un combat contre Dizmir depuis sa métamorphose.
Et sous peu, si ces pécores de paysans respectaient les termes de son marché, il aurait de quoi se créer une petite armée de Driders à son service, pour la gloire de Lolth.

10
One Shot / Réchauffer le coeur (PV)
« le: jeudi 10 mars 2016, 21:41:51 »
Le bruit mécanique de l'horloge, le crissement de la plume sur le papier délivrant son encre, il n'y avait en cette matinée que ces deux éléments pour perturber le silence de mort qui régnait depuis déjà deux heures dans le bureau de Lady Maria. Comme à ses habitudes, elle consultait les comptes de ses fructueuses manufactures, commandait les matières premières nécessaires, estimait ce qu'il faudrait acheter ou vendre. La même habitude, et ce depuis maintenant des siècles. La femme connue sous la seule identité de Lady Maria était une vampire, une très vieille vampire malgré les apparences, au point qu'elle en avait fini par oublier toute trace de souvenirs de son ancienne existence, et même des bribes de l'actuelle.
Elle écrivait soigneusement, proprement, la plume formant sur le papier de délicates lettres digne des plus prestigieux calligraphes, mais c'était plus par réflexe et par habitude que par réel sens du bien fait, car elle commençait de plus en plus à n'en avoir cure. Lady Maria avait obtenu de l'Empire d'Ashnard son titre de Lady en l'ayant acheté, à prix d'or, il y a de ça longtemps, avant même que l'empereur actuel ne monte sur le trône. Elle était riche comme Crésus, possédait une grande influence, et était une vampire si âgée qu'elle n'avait plus à craindre que les rayons du Soleil ne lui soient fatals. Seulement vivre aussi longtemps, et la perspective que cela ne s'arrête jamais, avait fini par avoir raison de toute motivation de sa part. Elle s'exécutait néanmoins, et continuait à diriger d'une poigne de fer son domaine ainsi que ses manufactures, plus car elle n'avait pas le courage de voir ces siècles de travail réduits à néant que par réelle volonté de continuer à être dans les affaires. Froide, distante, elle l'avait toujours été, même si une grande partie de ceux l'ayant connue un peu plus joviale n'étaient plus là pour en témoigner, mais depuis quelques décennies ce mal de l'immortalité se faisait de plus en plus présent chez elle. Rien ne l'intéressait plus vraiment, et quand au fait de se lier d'amitié avec d'autres personnes, Lady Maria n'y avait plus vu d'intérêt depuis longtemps, car à ses yeux d'être immortelle, ces amitiés mourraient en un clignement de paupière.

Mais alors qu'elle venait tout juste de finir d'écrire ses lettres, on toqua à la porte de son bureau, et cette dernière s'ouvrit peu après, une servante apparaissant dans l'entrebaillement. C'était une jeune, arrivée fraîchement pour remplacer une autre qui avait servi fidèlement Lady Maria durant des décenies, et la vampire ne connaissait pas encore son nom...pas plus qu'elle ne semblait intéressée de s'en souvenir.

Pardonnez mon interruption, Lady Maria, mais une certaine Lady Dowell a fait part de son insistance pour vous voir, rapport à un contrat de livraison de minerais pour vos manufactures.

Faites là venir.

B...Bien, Lady Maria.

Le ton, froid et sec de la vampire, cette jeune servante n'y était pas encore habituée, et elle referma donc délicatement la porte du bureau. Lady Maria se trouva donc seule, et posa délicatement le bout de sa plume dans l'encrier, sur lequel elle reposa alors le couvercle. Allison Dowell, l'une des rares personnes dans ce monde qui pouvait se targuer encore de connaître Lady Maria, car elle et son clan étaient en affaires depuis, au bas mot, une bonne centaine d'années. Mais la vampire aux cheveux blancs était troublée par cette visite, ou plutôt par son prétexte absolument ridicule, car Allison n'était pas du genre à se déplacer pour affaires. Elle l'attendit donc, assise dans son confortable fauteuil en cuir, que sa comparse vampire vienne.

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One Shot / Sexy shooting (PV)
« le: mercredi 27 janvier 2016, 21:27:40 »
Qu'étais un jour dans les Badlands sans une fusillade ? Un rêve, une utopie, un espoir impossible à atteindre, et aujourd'hui n'allait pas faire excpetion à cette règle, dans le petit village de Dadreas. Un petit bourg qui possédait tout juste presque deux cent âmes, et situé à la frontière d'un grand désert de sable, dont il était dans un sens comme dans l'autre l'ultime étape. Un coin bien hospitalier, hormis précisément sous le village, qui abritait un réseau de cavernes, et qui donnait directement sur une vaste source d'eau, une denrée précieuse dans ces terres désolées, qui avait permis à Dadreas d'exister malgré tout. Mais dans les Badlands, toute chose un tant soit peu précieuse se doit d'être défendue farouchement, sous peine de se la faire voler en vertu de la loi du plus fort.

Ce jour là, alors que l'aube commençait à peine à se lever, cela faisait déjà deux bonnes heures que la milice locale, barricadée dans certaines des maisons du village, faisait face à un assaut de raiders qui avaient comme ambition de faire de Dadreas leur base, tout en massacrant bien entendu les occupants pour faire de la place. Jane elle faisait partie de cette milice depuis maintenant près de six mois, et en cette courte période de temps elle avait eu à plus d'une reprise montré son efficacité à protéger ce village. Jane était une déserteuse de l'armée Tekhanne, une parmi les nombreuses qui fuyaient, au prix de leur droit à la citoyenneté, le conflit avec les Formiens. Mais face à la perspective de se retrouver comme poule pondeuse de ces Aliens dégeulasses, la jeune femme avait préféré choisir de disparaître dans les Badlands, où son entraînement de soldate avait vite trouvé preneurs au sein de cette communauté.

C'était elle, alors en faction au poste d'observation, qui avait eu l'oeil de discerner des dizaines de chevaux et des attelages se diriger vers le village, et de sonner juste à temps l'alarme pour que le traditionnel comité d'accueil se mette en place. Ils disposaient d'une bonne défense et de barricades, mais les raiders étaient nombreux et attaquaient de plusieurs côtés à la fois, et les combats se déroulaient maintenant dans les rues, où les coups de feu retentissaient à un rythme presque continu. Il y avait eu encore peu de pertes du côté des miliciens, qui avaient réussi à porter un sacré coup dans les rangs des raiders, mais ces derniers, avec leur détermination et leur nombre encore supérieur, risquaient bien à terme de prendre l'avantage. Après deux heures d'échanges de tirs, la fatigue allait commencer à se faire sentir, ainsi que le manque de munitions. Jane, accroupie derrière une ouverture de fenêtre, dans le rez-de-chaussé d'une maison, comptait les balles qui lui restaient dans son avant-dernier chargeur, après quoi elle n'aurait plus que la crosse de son fusil pour lui servir d'arme. Elle était retranchée dans le bâtiment principal, celui dont le sous-sol donnait accès aux cavernes, là où le reste de la population était retranchée. Les miliciens étaient encore une trentaine, et se relayaient à la défense, mais le constat était le même chez tous, ils allaient bientôt arriver à court de munitions...et les raiders le savaient.

Y'avait vraiment guère plus qu'un miracle qui pouvait les sauver de ce bourbier, ou une aide providentielle.

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One Shot / Prise par surprise (PV)
« le: mardi 01 décembre 2015, 19:39:42 »
Yuni Nanasawa était une lycéenne comme il en existait des milliers à travers tout le Japon, âgée de tout juste 17 ans, douée en classe, et d'ailleurs bien plus orientée vers ses études que sa vie sentimentale. Elle n'avait jamais eu véritablement de petit ami, quelques amourettes de passage lorsque la puberté s'était abattu sur elle, mais elle ne s'était jamais offerte à qui que ce soit, au grand dam de bien des garçons du lycée. Il fallait dire que pour son âge, Yuni avait un corps aux portions féminines particulièrement développées. Ses seins particulièrement, qui faisaient fantasmer nombre de ses camarades, surtout quand ils rebondissaient lorsque la belle était en cours de sport, ou encore sa croupe à peine dissimulée par son uniforme d'écolière, qu'elle portait actuellement.
Après une journée de cours Yuni quittait le lycée pour rentrer chez elle, comme à son habitude, elle passait par un chemin qui était le même depuis des mois, mais qui avait l'avantage de lui faire traverser un parc tranquille, dans lequel elle adorait rêvasser. Bien qu'elle soit naturellement douée en cours, cela ne l'empêchait pas de ressortir systématiquement un peu fatiguée, à cause des longues heures qu'elle et ses camarades devaient enchaîner. Faire un détour par un petit coin de nature, au lieu de passer par la ville, l'aidait toujours à se ressourcer avant de faire ses devoirs le soir.

Le parc était relativement désert à cette heure de fin d'après-midi. Seules quelques classes du lycée avaient terminé, tandis que la majorité devait attendre encore une heure avant d'être libérées. Il n'était donc pas encore rempli de groupes, ou de couples allant se bécotter à 'labri d'un arbre ou d'un buisson. Elle était seule, marchait donc en avant, doucement, les yeux fermés et levés vers le ciel. La jeune lycéenne s'embaumait du calme ambiant, du chant des oiseaux, et du vent faisant frétiller les branches d'arbres encore pleines de feuilles.

Hum...le calme après une dure journée, il n'y a rien de tel.

Elle marchait lentement, profitant comme tous les jours d'un calme bienfaisant, sans vraiment se douter que cette prommenade allait prendre un tournant radicalement différent. Elle avait pris ce chemin des centaines de fois, sans aucun incident, même mineur, quelle raison aurait bien pu briser cette tradition quotidienne ? Rien qu'elle ne puisse elle même savoir en tout cas, mais d'autres, eux, étaient parfaitement au courant, et comptaient bien s'assurer que son trajet ne se termine pas comme elle l'avait prévu.

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One Shot / La belle et la bête (PV)
« le: jeudi 08 octobre 2015, 23:35:16 »
L'empire d'Ashnard était vaste, si vaste que la loi impériale avait parfois bien du mal à se faire appliquer entièrement, surtout dans les confins perdus de ce territoire qui n'intéressait personne d'autre que les habitants locaux. L'armée impériale était peu présente dans ces marches marécageuses de l'est, un bourbier dans lequel survivait malgré tout des milliers d'âmes, qui n'avaient de citoyens de l'empire que le titre, mais aucun des véritables avantages. Dans ces contrées frappées par la maladie, la famine, et les monstres, les habitants locaux étaient facilement en proie à la superstition, eux qui ne voyaient rien d'autre du monde que leur village natal, ou ceux environnants. La magie, déjà impressionnante aux yeux de ceux qui en étaient familiers, était ici vu comme une manifestation divine, surtout dans une terre où les conditions de vie étaient rudes. Il y a plusieurs années de cela, les villages de cette zone se mirent à vénérer un "Dieu" qui se terrait dans les profondeurs d'une ancienne ruine. Une voix provenant des profondeurs, qui promit aux premiers villageois l'ayant rencontré d'alléger leurs souffrances quotidiennes en échange d'offrandes et de prières.
Fort impressionnés alors par la voix forte provenant des profondeurs, les paysans avaient fait passer le mot, et les curieux étaient venus en nombre avec des offrandes, qu'ils avaient alors balancés par une sorte de trou d'où montait la voix du "Dieu". Suite à cela, les paysans trouvèrent qu'ils étaient moins malades, que le temps était globalement moins mauvais, ce qui était certes faux, mais le pouvoir d'auto-conviction de ces gens était tellement fort qu'il n'en avait pas fallu d'avantage pour que cette croyance se transforme en culte. Régulièrement ainsi, les paysans de tous les villages environnants, et sur des kilomètres, venaient lancer des offrandes dans le trou pour recevoir leur bénédiction. Et quand la nourriture venait à manquer, les villageois ne manquaient pas d'imagination pour compenser par d'autres offrandes.

En cette nuit de pleine Lune, l'une de ces offrandes, ligotée et baillonée, était conduite par une petite troupe d'hommes et une vieille femme, qui la soutenaient tout en l'empêchant de trop bouger, car elle s'agitait. Korra était une jeune fille d'un village environnant, qui avait tout juste atteint son dix-septième printemps, et qui d'après bien des hommes était l'une des femmes les plus belles des marches. Mais ces derniers temps les récoltes avaient été médiocres, et la disète menaçait le village. Il était impossible alors d'ammener au Dieu des offrandes en nourriture, mais il n'avait pas fallu longtemps à la doyenne du village, jalouse de la beauté de la jeune Korra, pour proposer qu'elle soit sacrifiée en offrande afin d'offrir au village une prospérité sans pareille. Il arrivait de temps en temps qu'une vierge soit lancée dans le trou à offrandes, mais de mémoire d'homme, aucune n'avait jamais été aussi belle que Korra, qui hurlait au travers de son baillon et gigottait même ficellée comme un saucisson, et portée à bout de bras par une plétore d'hommes.

Quelle dommage quand même, un si joli bout d'fille... avait alors murmuré l'un des hommes
C'est pour le bien de tout le village ! Et justement si elle est jolie, le Dieu nous bénira d'autant plus !

Les hommes acquiéssèrent aux dires de la doyenne, dont ils ne voulaient pas mettre en cause la réputée sagesse. Quand même, tous se la seraient bien farcie avant de la lancer dans la fosse, mais la jeune fille était vierge, et cela donnait encore plus de valeur à l'offrande si elle était offerte ainsi. Ils arrivèrent rapidement aux anciennes ruines, avec le trou plongeant dans des profondeurs noires juste en face d'eux.

Oh grand Dieu ! Accepte notre offrande ! Nulle nourriture hélas, car nous avons été frappés par le malheur, mais pour que tu nous en délivre, voici pour toi de la chair fraîche !

La doyenne, après avoir fait un court mais traditionnel appel au Dieu, fit signe aux hommes de faire leur office, qui sans hésiter, malgré les cris étouffés de Korra, la balancèrent dans le trou. En hurlant, elle glissa le long de pierres certes lisses, mais qui avec la chute et le frottement faisaient mal, mais s'attaquèrent principalement aux liens de corde et aux vêtements de la jeune femme, qui fini par tomber dans de la terre boueuse et puante. Ses liens avaient étés tellement effrités qu'elle parvint à s'en défaire, et ôta alors le bout de tissu qu'on lui avait enfoncé dans la bouche.

Ces sales porcs ! Si je trouve un moyen de sortir d'ici, je jure qu'ils le payeront !

Korra était de ces rares personnes à ne pas croire au Dieu qui vivait supposément dans ces ruines, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir peur de l'obsurité ambiante, sans compter que ses vêtements étaient bien déchirés, et laissaient à l'air humide tout son flanc droit, dont l'un de ses opulents seins sur lesquels bien d'hommes du village avaient fantasmé. Elle commença alors à marcher, péniblement, pieds nus dans la vase, à la recherche d'un éventuel chemin, sans se douter qu'elle n'était en réalité pas seule dans cet endroit.

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One Shot / En intimité (PV)
« le: samedi 26 septembre 2015, 17:41:00 »
Sera Kurokawa était professeur de Physique-Chimie au lycée de Mishima depuis maintenant quelques années, même si avec ses vingt-trois ans, elle n'avait pas beaucoup d'écart avec les élèves à qui elle enseignait, à sa façon, les sciences. Elle ainsi que Myumi Ichtora, une vieille amie d'enfance, avaient intégré l'équipe professorale de ce lycée hautement controversé à peu près en même temps, et de fait, n'avaient rien fait pour calmer la réputation sulfureuse que l'établissement méritait amplement. Elle était l'une des très rares personnes à être au courant des véritables origines de sa collègue, et en avait gardé le secret, ce à quoi en échange Sera avait eu droit à un cadeau de Myumi: un hermaphrodisme pareil au sien, ce qui était depuis longtemps un fantasme de sa part. Elles se voyaient désormais moins que durant leurs plus jeunes années, car toutes deux étaient des adultes avec des responsabilités qu'elles prenaient à coeur, mais il leur arrivait encore régulièrement de se croiser au détour d'un bar, puis de finir la nuit chez l'une ou l'autre.

Mais alors qu'elle était là dans son bureau, et qu'elle tenait la copie que l'une de ses élèves lui avait remis plus tôt dans la journée, Myumi n'était pas très présente dans ses pensées à ce moment précis. Elle attendait la venue de cette lycéenne, qui se prénommait Akiko Tasori. Sans être une élève surdouée, Sera était persuadée que cette petite irait loin dans ses études, surtout de son point de vue car elle montrait un intérêt tout particulier à la matière qu'elle enseignait. Mais alors qu'elle regardait encore et encore les deux photos que la lycéenne avait glissée dans sa copie, elle se demandait maintenant si ce n'était pas plutôt la prof que la matière qui l'intéressait. Enfin, au vu des photos très suggestives, et des petites phrases très salaces écrites à leurs dos, le doute n'était plus vraiment permis. Elle avait alors convoqué Akiko dans son bureau après ses heures de cours, sans mentionner devant qui que ce soit la raison, car elle ne voulait pas faire de vagues.
Sera ne pouvait nier qu'elle éprouvait une attirance indéniable envers cette jeune fille, qui venait presque systématiquement en fin de cours s'entretenir avec elle de questions qui lui taraudaient l'esprit, mais contrairement à Myumi, Sera n'était pas aussi prompte à coucher avec la totalité de ses élèves. Elle l'avait bien entendu déjà fait, mais elle avait une approche bien moins directe que celle de sa collègue, en conséquence de quoi elle enchaînait moins les conquêtes, car elle préférait se concentrer sur un cas à la fois. Akiko était...clairement le style de fille que Sera pouvait aimer avoir dans son lit, mais elle voulait lui en parler au préalable.

*C'est une approche très directe, je veux m'assurer que cela proviens bien d'elle. Ce ne serais pas la première fois qu'un camarade ferait une mauvaise blague de la sorte.*

Sera se sentait excitée à l'idée de la venue de la jeune élève dans son bureau, mais elle voulait être certaine qu'elle n'agissait sous la pression de personne, et que c'était bien son idée.
Auquel cas...ah si c'était le cas, la jeune professeur sentait déjà des trémoussements au niveau de ses cuisses la prendre.

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One Shot / Un mariage compromis (PV)
« le: dimanche 23 août 2015, 16:18:52 »
Isathiel Melendwë était une jeune elfe de naissance noble, un fait rare à l'échelle du monde de Terra, mais déjà plus commun dans les royaumes affiliés à Nexus, où les elfes conservaient une souveraineté sur bien des territoires. Isathiel était la fille unique d'un seigneur, l'équivalent d'un comte, et en tant que telle, son devoir était de se marier afin de procéder à des alliances politiques et perpétuer la lignée familiale. Elle avait été éduquée à ce rôle durant des décennies, jusqu'à ce qu'elle atteigne l'âge adulte à l'échelle elfique, puis sans attendre, ses fiançailles avaient été annoncées avec un autre noble dont elle ne connaissait quasiment rien. Un mariage arrangé, dans lequel la jeune elfe n'avait pas son mot à dire. Installée à l'arrière d'un carrosse tiré par une paire de chevaux, et accompagnée d'une escorte de quatre guerriers, Isathiel se dirigeait vers la demeure de son futur mari, qui se trouvait à encore quelques jours de voyage, et le moins qu'on puisse dire, c'était que la perspective de se marier à un inconnu ne l'enchantait guère.
Malheureusement, ses choix étaient limités de par sa naissance même, le jeunes femmes nobles n'avaient qu'un seul rôle à offrir à leur famille, celui d'être mariée, peu importait dans ce genre de cas les sentiments ou le consentement. Encore vierge, comme le voulait la tradition d'une future mariée, Isathiel avait peur d'avoir à s'offrir à un homme qu'elle ne connaissait pas, et de passer le reste de sa longue vie enchaînée à un endroit qui ne lui conviendrait pas. Mais cela elle le gardait pour elle, car personne ne lui prêterait une oreille compatissante de toutes manières, c'était tout simplement ainsi.

Le petit convois traversait à présent un chemin forestier, et la jeune elfe profitait de l'environnement ombré pour se reposer un peu, la chaleur de cet été était particulièrement intense, mais en plein milieu des bois elle devenait supportable. Elle n'avait pas dit grand chose depuis qu'elle était partie de son cocon familial, torturée de l'intérieur, sans compter que ses gardes n'étaient pas très causants, ils étaient surtout concentrés à assurer sa protection, pas à lui apporter un quelconque réconfort. Le regard perdu dans les bois qui défilaient lentement à mesure que le carrosse avançait, Isathiel faisait et défaisant les rubans en noeuds qui composaient son élégante tenue, un peu courte certes, mais qui était bien plus supportable vu la chaleur qu'une longue robe, et elle chantonnait pour elle même de vieilles chansons pour essayer de calmer un peu.
Le tout sans se douter que le voyage qu'elle effectuait, allait prendre une direction qui n'était nullement prévue.

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