Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Le Diablotin

Pages: [1] 2
1
One Shot / Invocation démoniaque [PV]
« le: jeudi 21 février 2019, 01:08:22 »
La magie était une force redoutable, mais très souvent mésestimée. Ce soir, une jeune femme du nom d’Aurora Finlay allait avoir eu l’occasion de le réaliser alors qu’elle s’apprêtait à boire l’élixir qu’une camarade de promotion de la faculté de Mishima venait de lui donner, Nell Watson. Les deux adolescentes s’étaient rapprochées sur les bancs de la fac’, entre Américaines, au point qu’Aurora avait confié à Nell qu’elle était... Sexuellement frustrée. Les hommes n’arrivaient pas à la satisfaire, et il s’avérait qu’Aurora n’était pas du genre à vouloir d’une relation stable et traditionnelle. Nell et elle partageaient volontiers leurs fantasmes d’orgies, même si elles ne s’étaient pas encore embrassées, Aurora affirmant être hétérosexuelle.

La frustration était terrible, et Nell avait donc décidé d’y faire quelque chose. Pour ça, la belle Américaine avait parlé de cette situation à sa petite-sœur, Jane Watson. La lycéenne était une Américaine pure souche, qui était la raison pour laquelle les deux Watson avaient déménagé à Seikusu. Sous ses apparences de belle Californienne, Jane était une sorcière... Ou, plutôt, elle avait hérité des pouvoirs magiques des Watson, qui avaient dans la famille une longue tradition en sorcellerie. Jane s’était rendue à Seikusu pour améliorer ses pouvoirs, et avait finalement réussi à trouver des sorciers, qui lui avaient appris à maîtriser ses talents... Ainsi que la Déesse Sha, la Déesse des Sorcières, et dont la présence avait étrangement résonné dans le cœur de Jane. Avec son esprit cartésien et rigoureux, Jane s’avérait être une très bonne alchimiste, et confectionnait des élixirs très efficaces. De fait, elle avait aménagé l’une des chambres de leur bel appartement en un laboratoire magique, où elle concevait des philtres d’amour, et des potions très efficaces. Autant dire que Nell avait commencé à croire très sincèrement à la magie quand Jane avait utilisé un philtre spécial sur un cobaye, ce qui avait gonflé son sexe et son endurance sexuelle, offrant à Nell une séance de sexe copieuse.

Jane avait surtout découvert, grâce à Sha, les joies du sexe avec des créatures... Infernales. Jane avait été récompensée par l’invocation d’un Incube du clan Magoa, un clan de démons proche du culte de Sha, et avait pu faire l’amour, avec sa sœur, avec Alastar Magoa. Le Diablotin avait couché avec elles toute la nuit, et même pendant une bonne partie de la matinée, avant d’estimer que Jane était encore un peu trop jeune pour porter son bébé. Jane avait néanmoins conservé précieusement le sperme du démon, qu’elle avait entreposé dans une fiole, avant de poursuivre ses recherches. Les invocations démoniaques obéissaient à des règles très précises, nécessitant généralement de réaliser un pentagramme... Mais, en réalité, le pentagramme et les glyphes l’entourant visaient surtout à circonscrire l’invocation, à retenir le démon. Pour attirer un démon, pour l’appeler, l’invocation devait utiliser une force magique qu’on utilisait à travers la prière... Mais il existait aussi d’autres méthodes. En lisant des grimoires d’alchimie, Jane avait ainsi vu des recettes d’alchimistes ayant réussi à invoquer des monstres et même des familiers avec des potions. Et, avec le sperme d’Alastar, Jane avait conçu plusieurs fioles pour l’invoquer.

« Cette fiole te sera très utile, Aurora. Je te conseille de la boire ce soir, c’est un puissant aphrodisiaque. Tu n’auras qu’à aller en boîte ensuite, ou dans un club d’échangisme... »

Pour soulager sa frustration, rien de mieux, non ? Nell ne lui avait pas dit que, si elle buvait cette fiole, elle attirerait surtout Alastar. C’était... Une petite surprise ! Mais, d’un autre côté, si elle le lui avait dit, Aurora ne l’aurait sûrement pas cru.

Nell n’avait donc plus qu’à attendre les résultats en rentrant chez elle, consciente que, ce soir, l’appartement d’Aurora risquait d’être très secoué...



« Hmmmm... !! »

Elle se tortillait sous lui, dans l’immense lit de l’une des chambres du Palais Magoa. Myserra était une jeune succube, qui venait même d’être très récemment convertie. Avant cela, elle était une humaine, une esclave du clan, qui avait reçu une formation... Adéquate. Après son décès, Myserra avait été jugée indigne d’aller en Enfer, et avait rejoint le Cercle de la Luxure en raison de son passé d’ancienne prostituée. Le clan Magoa avait récupéré la jeune femme, qui avait rempli avec brio toutes les épreuves, pour que son âme soit finalement réincarné, et ne fasse d’elle une démone.

Alastar avait l’immense honneur de parachever sa formation en la déflorant. De fait, ils en étaient à la cinquième journée de sexe. Vu que l’un se nourrissait respectivement de l’énergie sexuelle de l’autre, ce rituel était par nature très long, mais nécessaire. Quand Myserra avait été transformée, comme tous les démons, elle avait été incapable de contrôler ses pulsions, cette soif d’énergie, ce désir brûlant en elle... Il fallait donc la sevrer, à force de sexe intensif, jusqu’à ce qu’elle soit capable de parler calmement, et de pouvoir réfléchir. Au fur et à mesure des orgasmes, elle se stabilisait ainsi, et Alastar se répandait régulièrement en elle.

« My-Myseerra, hmmm...
 -  A-Alastar... »

La jeune succube soupira, et l’embrassa alors. Un baiser intense et langoureux, où leurs langues reptiliennes se mélangèrent l’une à l’autre. Ce rituel était très important, car, suite à cela, Myserra serait une succube accomplie, apte à répondre aux invocations des mortels, pour en faire des disciples, ou pour se gargariser de leurs âmes. Une succube très prometteuse, qui ferait la fierté de son clan, mais dont Alastar était encore le seul amant... Elle n’avait encore aucun autre fluide sexuel dans le corps, car, en étant réincarnée en démone, son corps avait été purifié.

La queue d’Alastar, veineuse et gonflée, ondulait profondément en elle, l’approchant de l’orgasme, qu’il avait calqué sur le sien. Dans le regard de Myserra, le Diablotin lisait enfin un regard similaire au sien.

« Je... Je t’aime, Alastar... »

Le Diablotin en soupira brièvement. C’était une réaction normale, car, pendant la durée du rituel, leurs corps et leurs âmes s’étaient intimement liés. Une fois la rupture du rituel de transformation, Myserra serait enfin libre, et ce sentiment euphorique s’atténuerait considérablement.

Alastar avait pensé à tout, et il ne pouvait pas être invoqué par un pentagramme en ce moment...

...Mais il avait oublié qu’une jeune alchimiste avait réussi à le forcer à l’invoquer par son sperme.

Un nouvel orgasme le traversa, en même temps que Myserra, et, au même moment, Aurora avala la fiole.

« Que... ?! »

Alastar sentit alors une force supérieure le soulever, tandis que le décor devint flou autour de lui. Une situation qu’il connaissait bien, car c’était le signe qu’on l’invoquait !

« Mais non... ! » s’exclama-t-il, interloqué.

Il disparut alors de la chambre où il copulait avec Myserra, tout en emmenant avec lui, ce qui était là aussi imprévu, la jeune succube...

...Et, tout autour d’Aurora, une épaisse fumée vint l’entourer, se dégageant de la fiole et de ses lèvres, signe de l’arrivée imminente du démon invoqué... Et de sa passagère clandestine.

2
Centre-ville de Seikusu / L'Invocation [Sœur Alix]
« le: lundi 02 juillet 2018, 00:41:13 »
Couvent de la Sainte-Espérance
La nuit


Seikusu n’était pas une ville comme les autres. C’était une ville magique, où on trouvait quantité de choses incroyables, d’artefacts magiques, de créatures surnaturelles, et même de super-héros ! Dans ces conditions, il était normal que l’une des sœurs du couvent ait fini par proposer cette idée incroyable : appeler un Ange par le biais d’un rituel magique et de la prière ! C’était une tâche très saine, supervisée par l’une des sœurs supérieures du couvent, Sœur Carmilla, et, pour l’occasion, Carmilla avait réuni un petit groupe de sœurs pour organiser le rituel, comprenant :




Ce rituel était visiblement très important, et Carmilla avait insisté pour que les religieuses y participent. Le rituel était organisé dans la chapelle du couvent, devant la nef. Un haut lieu symbolique, et qui était fermé ce soir

« Allez-y, mes sœurs, leur intima Carmilla, agenouillez-vous à chaque pointe du sceau magique. »

Sœur Carmilla avait tracé à la craie un long cercle avec une série de glyphes. L’idée était ensuite de réciter une longue litanie écrite, non pas en latin, mais dans une autre langue, Carmilla ayant indiqué qu’il s’agissait de la langue pure des Anges. Elle leur avait expliqué tenir cette formule de l’un des grimoires sacrés du couvent, et personne n’avait cru bon de contester devant elle ses dires. Après tout, Sœur Carmilla était l’une des dirigeantes du couvent, une femme à la beauté redoutable, mais qui se montrait aussi très proche des nonnes. La vie dans un couvent n’était pas très facile, et les sœurs étaient donc très proches les unes des autres.

Le rituel put donc commencer. Carmilla y participait, et, au bout de quelques instants, des courants d’air émanèrent du sceau, tandis que les lignes tracées à la craie se mirent à scintiller. Carmilla avait disposé plusieurs bougies tout autour du cercle, et plusieurs s’éteignirent, tandis que les sœurs répétaient à foison les mots inscrits sur leurs feuilles. Finalement, de la fumée s’échappa des bougies, jusqu’à former une épaisse couche de fumée au centre du sceau. Impossible d’y voir quoi que ce soit, jusqu’à ce que les religieuses puissent commencer à discerner une forme humanoïde à l’intérieur…

…Et, quand la fumée disparut, les religieuses purent voir le corps rouge et seyant d’un démon nu, avec une magnifique verge, une queue caudale, en train d’embrasser à pleine bouche Sœur Carmilla, qui se tenait à côté de lui, une main griffue sur les fesses de la religieuse.

L’invocation avait réussi… Mais ce n’était visiblement pas un Ange ailé qui venait de sortir !

3
One Shot / Nouvelle vie de luxure et de stupre [PV]
« le: mardi 17 octobre 2017, 22:14:20 »
« Ça y est, elle se réveille... Mon amour... »

Un sourire ravi orna les lèvres du Diablotin. Une épaisse fumée rose suintait du complexe sceau se trouvant devant lui, une fumée très enivrante, qui ne manqua pas d’exciter les hommes nus qui se tenaient agenouillés autour du sceau, des chaînes au cou les empêchant de se redresser. Ils étaient là pour permettre au rituel de fonctionner. La fumée rose flottait dans les airs, et Alastar sourit alors en entendant un soupir, un souffle s’échappant de la forme couchée sur le sol.

« Bien, bien... »

Bien sûr, elle ne pouvait pas le comprendre. Ce rituel divin était très efficace pour permettre aux humains de se réincarner directement en démons, mais il comprenait aussi quelques effets secondaires. Le premier, c’est que le démon nouvellement né n’était qu’un être de pure passion, sans aucune logique, répondant à ses besoins primaires, liés à sa nature démoniaque. Un démon de la Colère tenterait de tuer n’importe qui, par exemple. Un démon de l’Orgueil ferait de même, en déchaînant des sortilèges magiques redoutables. Il fallait toujours un temps d’adaptation, afin de permettre au corps de se mettre en place.

Alastar menait pour la première fois ce rituel en personne, et, de tous les hommes ici, c’était lui le plus excité, et donc la proie idéale de la femme qui se réveillait. C’était un grand moment, car, par-delà les voûtes de la fumée, c’était, non seulement une sœur qui venait, mais également une amante.

Depuis de nombreux siècles, les Magoa avaient, sous l’impulsion de leur Matriarche, Onyxian Magoa, conclu une solide et durable alliance avec la Déesse des Sorcières, la redoutable Sha. Suivant cette alliance, les Magoa étaient régulièrement invoqués par les sorcières du culte. Il y avait toutefois une famille de sorcières qui avait conclu un pacte très particulier, les Cabbia. Les Cabbia formaient une famille aristocratique ashnardienne marquée par un fort matriarcat. C’était une famille secondaire, car elle avait toujours rejeté le mariage, et n’avait toujours compté que sur ses propres ressources, tout en repoussant toutes les invasions. Mais, faute d’alliances politiques durables par mariage, les Cabbia avaient toujours été isolés. Pour comprendre le fonctionnement de cette famille, il fallait tout simplement garder à l’esprit que les Cabbia formaient une famille très fidèle à Sha.

Ils étaient l’une des meilleures expressions de l’alliance entre Sha et les Magoa. En effet, quand une Cabbia n’était plus en état de gouverner, elle laissait le pouvoir à sa fille, mais mettait fin à ses jours. Et, par le biais de ce suicide, elle renaissait sous la forme d’une succube au sein du clan Magoa. Ainsi, la famille des Cabbia nourrissait le clan des Magoa, tout en continuant à veiller sur leurs descendants.

Et la femme qui revenait à la vie était très particulière pour Alastar. C’est simple, il était amoureux d’elle... Ce qui, venant d’un Incube, était toujours à prendre avec des pincettes. Il ne comptait évidemment pas renoncer à sa vie d’hédonisme et de libertinage, mais il avait tenu à organiser le rituel lui-même. Et là, tandis que la fumée se dissipait, il voyait la femme se redresser lentement. De son vivante, elle était déjà une Cabbia magnifique, mais, maintenant... Il vit les ombrelles se dissiper petit à petit, dévoilant des formes généreuses, et esquissa un léger sourire.

« Mazette... Magnifique... »

Que pouvait-il d’autre ?

Irina Magoa était tout simplement somptueuse !

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Complements de script / Le Clan Magoa
« le: mercredi 26 juillet 2017, 22:16:08 »
LE CLAN MAGOA

Le Clan Magoa est un clan de succubes et d’incubes situé au sein du Cercle de la Luxure. Jadis misérable clan sans envergure, il a su, sous l’impulsion de sa Matriarche actuelle, Onyxian Magoa, gagner en influence. Le clan est aujourd’hui l’un des plus puissants clans du Cercle de la Luxure, et Onyxian, jadis traitée comme une démone de bas étage, est aujourd’hui une démone très dangereuse, aussi aimée que redoutée.

Tour d’horizon.


I – L’arrivée au pouvoir d’Onyxian Magoa

Le Clan Magoa est un clan influent situé au sein du Cercle de la Luxure. Il est dirigé par la puissante Onyxian Magoa, une Princesse démoniaque, qui est la Matriarche du clan depuis plusieurs siècles, et qui a considérablement permis à ce dernier de devenir le puissant clan qu’il est actuellement.

Historiquement, le clan Magoa remonte à l’époque du Grand Conflit contre les Anges, et avait un rôle relativement secondaire, dans le sens où le clan n’avait que peu de guerriers, et était ainsi sous la tutelle des autres démons. Son rôle était alors de fournir des esclaves sexuels à leurs différents maîtres. C’était donc un sous-clan, mineur, et, à la fin du Grand Conflit, il restait toujours embryonnaire, sans grande influence.

Fille de l’ancienne Matriarche, Onyxian fut celle qui reconstruisit (ou construisit, plus exactement) le clan, afin de lui donner l’importance qu’elle a actuellement. Succube très puissante, et très ambitieuse, elle était le fruit d’une union entre la Matriarche et un Prince du Cercle de l’Orgueil. Elle ne supportait pas de voir son clan être ainsi rabaissé, mais dut attendre son heure. Sa mère fut empoisonnée par l’une de ses sœurs aînées, comme le voulait la tradition. Devenant la nouvelle Matriarche, sa sœur entreprit, tout en récupérant le pouvoir, de tuer la plupart de ses autres sœurs, afin d’éviter que ces dernières ne la trompent. Onyxian eut la présence d’esprit de s’exiler grâce à l’un de ses multiples amants sur Terra.

La succube avait passé les premiers siècles de son existence, en Enfer, à être la moquerie continuelle d’autres démons, voyant les Magoa comme un sous-clan, sans grande utilité. Étant fille de l’Orgueil, Onyxian apprit néanmoins à encaisser et à endurer. Elle savait que sa grande-sœur n’arriverait pas à contrôler le pouvoir très longtemps, étant bien trop impulsive pour ça... Et surtout bien peu intelligente. Mais, ne voulant pas mourir comme une idiote, Onyxian s’exila donc, auprès d’un riche Prince de Terra, qu’elle avait séduit sans grande difficulté. Ce dernier s’ennuyait fermement auprès de sa femme suite à un mariage politique dénué de passion. Onyxian séduisit donc le Prince, et, à la grande manière des Magoa, empoisonna sa femme, pour prendre sa place. Par la suite, et pendant la durée de son règne, il y eut d’autres empoisonnements chez les multiples rivaux politiques et les opposants qui voyaient en elle une menace à éliminer.

Son errance permit à Onyxian de se rapprocher celle qui devrait devenir sa plus grande alliée, la Déesse Sha. À cette époque, l’Ordre Immaculé gagnait en effet en influence sur Terra, et, surtout, l’Inquisition commençait à traquer les sorcières. Les procès inquisitoriaux se multipliaient, tout comme les bûchers. Onyxian, qui avait entendu parler de l’Ombre, aida officiellement l’Ordre Immaculé, et profita du fait d’avoir des sorcières dans ses geôles pour leur expliquer qu’elles pourraient chercher asile chez elle... Et réussit à prouver sa bonne foi en, une fois n’est pas coutume, empoisonnant les prêtres et les juges. C’est ainsi qu’Onyxian réussit à attirer l’attention de Sha, et que les deux femmes scellèrent une puissante alliance, qui tient toujours actuellement.

Selon les termes de cette alliance, Sha fournirait à Onyxian des sorcières et invoquerait préférentiellement cette dernière et les succubes de son clan lors des sabbats organisés par ses sorcières, et, en retour, Onyxian s’assurerait de récupérer les âmes des sorcières tuées pour les emmener dans son Cercle. Et Sha scella son alliance avec Onyxian en l’enfantant. Onyxian put ensuite retourner chez elle, disposant de pouvoirs bien plus importants, et mena un putsch ouvert contre sa sœur, avant de l’égorger, et de prendre sa place.

Le premier de ses enfants grandit ensuite calmement, et s’avéra être un fils. Un beau bébé qu’elle éduqua, tout en évitant de lui révéler ses origines, car, au même moment, les ennemis de Sha étaient parvenus à la sceller, et Onyxian redoutait que ces derniers ne s’en prennent à elle en apprenant qu’elle portait en elle le fils de Sha. Ainsi donc, elle fit croire à Alastar que son père était un puissant seigneur vampirique de Terra.

Quant à son époux de Terra, ce Prince qu’elle avait séduit, elle avait récompensé ce dernier en en faisant un vampire, lui permettant de vivre des siècles en la compagnie d’Onyxian. Las, le mauvais sort s’abattit aussi sur lui, mais Onyxian n’était alors plus là pour le pleurer. Elle, elle venait de récupérer son clan, et commença à développer ce dernier.



II – Le Clan d’Onyxian

Sous la direction d’Onyxian Magoa, le Clan prit une nouvelle direction. Pour commencer, elle épargna la plupart de ses sœurs... Un choix volontaire, car elle savait que ces dernières, en la prenant toujours pour la « faible » Onyxian, voudraient la renverser. De fait, Onyxian passa ses premières années à déjouer les complots de ses sœurs, mais, plutôt que de les tuer, elle les humilia sexuellement. Onyxian savait très bien que, même pour des démons de Luxure, rien n’est pire affront que de se faire humilier, et elle n’y alla pas de main morte. Oh, bien sûr, il y eut aussi de nombreux morts. Onyxian était une femme particulièrement cruelle, qui n’hésita pas à tuer sans raison apparente des flagorneurs et des démons qui, à son goût, lui semblaient un peu trop loyaux pour être honnêtes.

Elle développa de multiples alliances reposant sur le principe d’offrir des enfants à ses alliés. C’est ainsi que, peu à peu, le Clan se remplit de ses filles et de ses fils, qu’elle éduquait à sa manière, avec une très nette préférence pour les succubes, tout en les laissant traquer et boire l’âme des humains les invoquant. Elle-même n’avait pas été en reste pendant cette période, et avait ingéré tellement d’âmes qu’elle était devenue très puissante.

Pour gouverner son clan, Onyxian entreprit donc d’avoir beaucoup d’enfants, afin que le clan devienne une sorte de grande famille... Ce qui ne voulait pas dire qu’elle s’attendait à une fidélité sans failles des membres de sa fratrie. Plusieurs essayèrent bien de la renverser, mais, à terme, sa famille réussit à gagner en influence. L’un de ses premiers alliés en Enfer fut un Prince émanant d’un autre Cercle, le puissant et redoutable Allocen, qui avait participé au Grand Conflit, et avait même été l’un des amants de sa mère. Ensemble, ils eurent une fille très puissante, Khyri, qui fut directement éduquée par Allocen.

Peu à peu, Onyxian sut s’implanter, se développer, n’hésitant pas à tuer d’autres succubes ou incubes pour récupérer leurs possessions. Aujourd’hui, son influence est telle qu’elle fait partie des grandes figures du Cercle de la Luxure.



III – Le Palais Magoa

Le siège du clan est un grand palais infernal bâti dans les immenses grottes de l’Enfer. Il est construit à flanc d’une montagne, et donne directement sur des rivières volcaniques. Le Palais est particulièrement grand, comprenant de multiples chambres, des terrasses, des jardins, des salons, des halls... Et, surtout, pour particularité d’avoir, en son centre, une grande structure inaccessible, une sorte de grand espace, qu’on appelle « Les Cours ». C’est ici que s’entassent toutes les âmes damnées condamnées à finir en Enfer. Ils sont jetés dans les Cours, où ils se retrouvent dans une immense orgie interminable, et y perdent peu à peur leur humanité.

Quand les Cours commencent à être un peu trop remplies, les démons qui les gèrent ouvrent d’immenses trappes, envoyant les corps et une bonne partie des prisonniers hors du château, près des rivières volcaniques, où leur transformation en démon est ensuite achevée. Ces Cours constituent un place peu ragotant. L’idée n’est pas d’avoir une scène de sexe belle et sensuelle, mais, au contraire, de montrer le sexe sous sa forme la plus primaire, la plus bestiale, afin de faire perdre aux damnés toute notion d’humanité en eux, et pouvoir ainsi transformer leurs âmes pour en faire des êtres démoniaques.

Pour le reste, le Palais reste un endroit de luxure. En-dehors des Cours, il y a de nombreux esclaves, dont l’unique but est de servir les démons qui y vivent, et les multiples plantes du palais pourraient, par leur vivacité, surprendre bien des visiteurs un peu trop curieux, et ayant un peu trop envie de renifler leurs pétales...



IV – Les Légions du Clan

Même si Onyxian apprécie l’empoisonnement et les complots, son clan ne pourrait prétendre à la grandeur sans se doter de Légions. Elle dispose ainsi de plusieurs Légions de succubes, d’incubes, et de démons plus vastes. Les démons guerriers d’Onyxian sont très aisément reconnaissables, car ils sont très musclés, et portent des tenues de soumission en latex, plus ou moins gores.

Autrement dit, et pour être clair, ses troupes sont composées de démons sadomasochistes dirigées par des succubes et des incubes. Onyxian dispose ainsi de démons très particuliers qui lancent de puissantes attaques magiques quand ils souffrent trop, et se battent avec des clous dans le corps. Et la plupart de ses Légionnaires sont sexuellement frustrés, en ayant des érections permanentes, mais avec des cages de chasteté dotées de pointes à l’extrémité pour les faire souffrir, et les rendre particulièrement violents au combat.

Ce pouvoir militaire n’est pas à négliger, car c’est véritablement quand Onyxian a su se doter d’une bonne armée qu’elle a pu s’imposer auprès des autres clans. La Luxure n’a jamais été connue pour la qualité de ses soldats, notamment par rapport aux Légions de la Colère, et, en jouant avec la frustration sexuelle de ses soldats, et en les poussant à son paroxysme, elle lâche sur le champ de bataille de véritables Berserkers. De fait, ses Berserkers sont très difficiles à diriger, et peuvent même se retourner contre les Maîtresses qui les dressent et les dirigent en cours de bataille. Habitués à souffrir, continuellement torturés, ils font des ravages parmi les troupes adverses... Et les plus méritants d’entre eux gagnent parfois le droit d’être enfin soulagés de leur frustration. Coucher avec eux, néanmoins, est risqué, car la frustration poussée a fini par les rendre fous, et ils peuvent vous tuer sous leurs ébats puissants.



V – Quelques succubes du Clan

Voici la liste, non-exhaustive de quelques succubes influentes du Clan Magoa :

  • Mayra. Mayra est une furie. Fille d’Onyxian et d’un puissant démon de la Colère, elle a hérité du tempérament de feu de son père. Mayra est très influente au sein du clan Magoa, puisqu’elle est la Maréchale des Légions. Elle est aussi l’un des plus solides piliers d’Onyxian, et est l’une des rares démones qui ne songe pas (du moins, encore) à trahir Onyxian pour prendre sa place... Et ce tout simplement parce qu’Onyxian a pris sur elle de l’éduquer dans son Palais, où elle a vécu comme une Reine, plutôt que dans les Champs de la Colère, où elle aurait mené, du fait de ses gènes de succube, une existence difficile, et aurait été continuellement humiliée. Pour autant, Mayra est d’un tempérament très dominateur, et aime faire souffrir ses partenaires... Mais se montre douce comme un petit chaton devant Onyxian. Autrement dit, quand Onyxian fait des relations diplomatiques, et envoie Mayra, il faut souvent s’attendre à ce que ça se termine en bain de sang, et ça ne sera pas très beau à voir ;

  • Lyzsha. Lyzsha Magoa fait partie des Légionnaires aguerries du clan. Elle est la fille d’Onyxian et d’un démon de l’Avarice. Autant dire que Lyzsha a très tôt appris à frustrer ses amants, et à se frustrer elle-même, afin de rendre ses orgasmes plus jouissifs encore. Au sein du Clan, c’est d’ailleurs presque une sorte de défi. Lyzsha maîtrise tellement sa frustration qu’elle peut presque choisir de jouir « sur demande », et se plaît à enchaîner les amants, et à se refuser l’orgasme. Particulièrement cruelle, elle fait partie des succubes qui forment les Berserkers, et les dirige sur des champs de bataille ;

  • Zayra. Zayra Megoa est également l’une des filles d’Onyxian, et de Belphégor, Prince du Cercle de la Paresse. Un étonnant croisement, qui fait que Zayra se lasse très vite des rapports sexuels, et, pour lutter contre l’ennui, aime se lancer dans des quêtes sanglantes et difficiles. Ceci tend à faire d’elle une guerrière, qui n’hésite pas à traverser les Enfers pour accomplir les volontés de sa mère, récupérer des reliques, trouver des choses intéressantes... Ou se rendre régulièrement dans les Plans Intermédiaires. Bien que relativement « jeune » par rapport à d’autres monuments du clan, Zayra n’en est pas moins redoutable. Le meilleur moyen de la séduire reste encore de l’affronter dans un combat sanglant.




Bonus



5
L'Enfer / Servir le Clan [Mégane Magoa]
« le: mardi 18 juillet 2017, 01:24:56 »
Au large du Palais Magoa, il y avait une grande rivière volcanique. Des bandes de magma en fusion qui coulaient de manière perpétuelle, et où, régulièrement, on balançait des cadavres, quand la Fosse devenait trop remplie de corps. Des trappes s’enclenchaient alors pour vider le surplus, et, parfois, des individus encore en vie tombaient au milieu des corps, et atterrissaient sous le Palais. Le Palais Magoa, comme bon nombre de structures infernales, avait une apparence très iconoclaste, puisqu’une bonne partie du Palais était bâtie dans le vide, ne reposant sur rien d’autre que de gros piliers plantés dans le sol, et soutenue par des piliers se perdant au plafond. Sous le Palais, on trouvait des gardes, qui attiraient les corps vers la lave, afin de les dissoudre. C’était toute une organisation, car il fallait éviter qu’il y ait trop de corps. À force, l’odeur de putréfaction était vraiment très désagréable, et, quand elle commençait à remonter dans les appartements, c’est qu’il était temps d’évacuer.

Depuis son balcon, Onyxian Magoa, Princesse Infernale, et Matriarche du redoutable et puissant clan Magoa, observait cette rivière de feu. Elle tenait à la main un verre contenant un vin parfumé, pendant que des esclaves léchaient délicatement ses jambes, et qu’un autre, un homme, suçait sa verge.

« Mégane prend son bain de lave quotidien, Maîtresse... »

Une autre servante, portant une belle toge romaine, vint l’avertir, et Onyxian hocha la tête.

« Oui, je m’en suis doutée... »

Mégane était devenue récemment une succube. Elle avait brillamment accompli ses années de servitude ici. Il y a encore quelques mois à peine, elle faisait partie des esclaves qui s’agglutinaient présentement autour d’Onyxian, et veillaient à la satisfaire autant que possible. L’homme, par exemple, développait à fond sa bisexualité, afin de devenir un succube, et, honnêtement, il suçait vraiment très bien.

« Bon... »

La main d’Onyxian caressa les cheveux de l’homme, et elle retira sa verge. Il la suçait maintenant depuis une heure, s’efforçant de multiplier les gorges profondes. Son record était de cinq minutes, ce qui était très prometteur. La main de la Matriarche caressa son visage, glissant sur sa peau, et elle lui sourit sensuellement.

« Occupe-toi de ces deux salopes, petit chien. Votrre Maîtresse a à faire. »

L’homme acquiesça, les yeux transits d’amour, et Onyxian déploya ses ailes, puis s’envola d’un coup brusque, avant de rejoindre les rivières de feu. Elle se posa rapidement sur un petit îlot rocheux situé au milieu des flammes, dans le dos de Mégane, toujours avec sa verge bien dressée, encore recouverte de la salive de son esclave.

« Tu adores vraiment te purifier, Mégane... Mais je te rassure, tu es déjà toute propre, maintenant... »

Contrairement aux humains, les démons appréciaient le contact de la lave, car, non seulement leur peau y résistait (une faculté magique inhérente à quasiment tous les démons), mais elle permettait aussi de purifier leur corps en supprimant tous les parasites et les organismes nuisibles qui s’y trouvaient.

Mais, chez Mégane, cette attirance pour la lave était... Très prononcée. Comme Onyxian pouvait le constater en ce moment.

6
L'Enfer / Union infernale [Sophiana Caldo]
« le: lundi 17 juillet 2017, 00:41:44 »
« Elle va venir, tu crois ?
 -  Bien sûr, ma chérie... Sophiana ne manquera ça pour rien au monde. »

Un léger sourire étira les lèvres de la délicate Massheï. La jeune démone à la peau rouge était une femme relativement timide, une femme qui aimait davantage passer son temps à lire des livres plutôt qu’à avaler des âmes. Mais, comme toute démone, Massheï approchait du moment béni où elle allait quitter l’enfance, et pouvoir pleinement endosser son rôle de succube. Ayant grandi au sein du Palais Magoa, elle venait d’atteindre, aujourd’hui, l’âge de la majorité, âge où les succubes du clan estimaient  qu’il était temps de quitter le Palais, et de coucher avec les humains qui, régulièrement, invoquaient les succubes.

De fait, Massheï était encore vierge, et cet anniversaire serait l’occasion pour ses mères de lui prendre toutes ses virginités, et de la laisser ensuite dévorer sa première âme. Pour cela, sa mère génitrice, celle qui l’avait porté dans son ventre, la puissante Matriarche Onyxian Magoa, qui avait, au sein du Cercle de la Luxure, le titre de « Princesse Infernale », avait obtenu un prisonnier. Un humain qui était attaché sur une table, nu, dans une autre pièce, et prêt à servir de repas pour Massheï. Onyxian tenait beaucoup à ce jour. Massheï avait grandi au sein de la Luxure, et s’était spécialisée dans la théorie, en lisant quantité de livres sur les capacités sexuelles et magiques des démons, tout en se renseignant aussi sur les Plans Intermédiaires, et sur le Royaume des Démons.

« J’ai hâte de la revoir...
 -  Je le comprends. »

La main d’Onyxian caressa les cheveux de Massheï, et elle l’embrassa ensuite, sur le front. Difficile d’y croire, mais l’union de Sophiana Caldo et Onyxian Magoa avaient donné naissance à une jeune succube plutôt timide et introvertie. Vu la nature de ces deux mères, c’était assez impressionnant. Mais, au moins, Massheï était très intelligente, et très cultivée. À terme, il était probable qu’elle rejoindrait Sophiana dans sa clinique sur Terre. C’était à elle d’en décider, mais, pour l’heure, Massheï faisait partie de son palais.

Sous peu, Sophiana viendrait. Les deux femmes l’attendaient dans l’un des salons du palais. Ce dernier était plutôt grand, avec de grandes cours centrales abritant tous les prisonniers du clan. Les « Cours », comme on les appelait. Un ensemble de corps qui se massaient là dans une orgie éternelle et interminable. Une orgie sale et puante, car les prisonniers mouraient ici, déféquaient, baisant dans leurs carcasses, abandonnant ainsi peu à peu leur humanité pour devenir, à terme, des démons. Onyxian se trouvait dans un salon à un étage, très agréable, où le rouge était la couleur dominante, avec un feu de cheminée brûlant au fond.

« Elle ne devrait plus tarder, maintenant... »

7
Ville-Etat de Nexus / L'auberge du plaisir [Vierna]
« le: lundi 27 mars 2017, 00:45:04 »
Nexus la Grande, Nexus la Glorieuse... Ah, on ne tarissait pas d’éloges pour décrire la cité millénaire ! Souvent décrite comme la plus vieille cité de Terra encore debout, Nexus était jadis un État. Ce dernier avait connu une telle prospérité que toutes les villes le composant avaient fini par se regrouper en une immense entité commune, faisant de Nexus une cité gargantuesque, aux rues interminables. S’étalant sur des centaines de kilomètres, elle était un anachronisme en soi. Jamais une ville féodale ne pouvait contenir une telle population. Ville la plus peuplée du monde, elle en était aussi la plus riche, au cœur des échanges commerciaux du monde entier. Elle faisait partie, tout simplement, des trois plus grandes nations de Terra. Elle était la première puissance économique, là où Tekhos était la première puissance technologique, et Ashnard la première puissance militaire. L’hostilité entre Nexus et Ashnard était légendaire, les deux nations ayant toutes deux des visions hégémoniques contradictoires.

Ashnard voulait commander par la force, était une puissance continentale pensant que le contrôle du monde passait par la maîtrise du cœur, à savoir le continent, tandis que Nexus était une puissante maritime, contrôlant les nations par l’économie, et estimant que le plus important n’était pas de contrôler physiquement le sol, mais de détenir le capital, d’avoir entre ses mains l’argent des autres royaumes. Ainsi, tout en étant fortement endettée, Nexus disposait de créances colossales à l’égard de la plupart des autres nations. Deux visions du monde s’opposaient, de sorte que la paix entre Nexus et Ashnard apparaissait comme un rêve lointain.

Toutes ces considérations, néanmoins, n’intéressaient que fort peu l’homme qui s’aventurait discrètement à travers les agréables rues de l’un des quartiers huppés de Nexus. Bien que médiévale, la cité avait pu bénéficier de quelques améliorations technologiques grâce à ses liens avec Tekhos. Il en allait ainsi, par exemple, de ses égouts, qui avaient été conçus à l’aide de schémas urbains tekhans, afin d’éviter des épidémies de peste et de choléra. Mais on trouvait aussi, dans certains quartiers riches, quelques discrets lampadaires, alimentés, non pas par de l’électricité, mais par des lampes à huile, que les gardes allumaient régulièrement. C’était précisément dans l’un de ces quartiers qu’Alastar se rendait.

*Elle n’est plus très loin, je sens sa présence...*

Il portait une bure dissimulant son apparence. Oh, bien sûr, Alastar aurait tout simplement pu se métamorphoser, mais il préférait souvent conserver son apparence normale. Nexus était en guerre contre l’Empire d’Ashnard, et les démons n’étaient pas forcément très bien vus ici, surtout que l’Ordre Immaculé disposait d’une solide influence ici. Alastar n’avait guère envie de se faire contrôler, et évitait donc soigneusement les patrouilles de gardes.

Alastar était curieux ce soir. L’une de ses sœurs lui avait parlé de l’une de ses anciennes amantes et élèves, Vierna, une succube croisée avec un elfe.  Le clan Magoia s’était assuré de sa formation sexuelle, et, maintenant, Vierna avait choisi de s’installer sur Terra, et d’y fonder une auberge de luxe à visée sexuelle.

*Étonnant qu’elle ait choisi de faire ça sur Nexus plutôt qu’à Ashnard... Peut-être est-ce à cause de ses origines elfiques ? Après tout, on dit que Nexus était elfique avant d’être humaine...*

Fort de ces réflexions, Alastar s’approcha de l’auberge, et rentra finalement à l’intérieur.

Normalement, Vierna devrait ressentir son empreinte, et il se délesta de sa bure infâme à l’entrée, entrant dans un superbe costume violet de soirée.

Après tout, il était dans un endroit de luxe, alors, autant s’habiller proprement.

8
Ville-Etat de Nexus / Dancing with the Devil [Orsola Aquinas]
« le: lundi 30 janvier 2017, 00:25:16 »
Blise-en-Bourg
Nexus


C’était un petit village de campagne, isolé et discret, où peu de gens venaient. Blise-en-Bourg tirait ses revenus de sa scierie. Chaque semaine, les bûcherons revendaient leurs stères de bois au marché, ou auprès de clients locaux. Les Blisois disposaient aussi de quelques pâturages où des vaches, des moutons, et des poules, déambulaient librement. Blise-en-Bourg était un véritable coin paumé, à l’orée d’une grande forêt qui faisait plusieurs centaines de kilomètres. De l’autre côté de cette grande forêt, il y avait Nexus, l’immense et glorieuse cité-État.

Quand les deux voyageurs arrivèrent à l’entrée de la ville, ils surent que la cible qu’ils recherchaient était là. Pour ne pas attirer les regards, ils portaient tous les deux un long manteau noir avec une capuche profonde, dissimulant ainsi leurs visages. Bien sûr, ils auraient aussi pu changer d’apparences, mais, par principe, ils avaient plutôt l’habitude de conserver leur peau rouge normale.

« Elle est là… C’est ici qu’elle s’est réfugiée.
 -  Toute cette luxure… Les humains ne cesseront jamais de me surprendre. »

Son petit-frère avait raison, et, face à cette assertion, la puissante Onyxian Magoa ne pouvait qu’acquiescer. Il était très inhabituel que la Matriarche du clan Magoa, une succube aussi belle que puissante, sorte de son palais, et ne rejoigne les Plans Intermédiaires. Pourtant, cette fois, de manière tout à fait exceptionnelle, elle s’était décidée à suivre son petit-frère, Alastar Magoa, alias « Le Diablotin », dans sa quête.

La quête en question répondait à un appel, un appel fait par une femme depuis Nexus, et qu’ils avaient remonté jusqu’ici. Ils s’avancèrent donc, et virent un garde s’approcher lentement, en fronçant les sourcils.

« Holà, étrangers ! Que venez-vous faire ici ?! »

Onyxian lui parla rapidement, en relevant le visage, croisant son regard avec le sien, et avança sa main rouge, caressant le menton de l’homme. La luxure était forte en lui, et, dès que les doigts de la succube effleurèrent sa peau, une magnifique érection vint à se former, déformant la culotte de l’homme, tandis que le regard hypnotique d’Onyxian se fixait sur lui.

« Où est-elle ?
 -  L’e… L’église… L’église abandonnée… » bredouilla faiblement l’homme.

Satisfaite, Onyxian s’écarta, et le duo s’aventura dans le village. Blise-en-Bourg était un village relativement tranquille, et, au centre de ce dernier, il y avait une église. Elle était abîmée, ravagée par le temps, avec plusieurs vitraux brisés. L’église, de fait, ressemblait davantage à un temple, et la porte était fermée. Alastar et Onyxian y entrèrent rapidement, la porte s’ouvrant sur leur passage, et pénétrèrent dans un royaume de luxure et de stupre.

Au centre de l’église, il y avait un glyphe magique, et, au milieu de ce glyphe, un homme était couché sur le sol, nu, sa lourde queue s’enfonçant dans la chatte d’une femme, ses hurlements tus par un autre mandrin qui s’enfonçait vigoureusement dans sa bouche. Et, dans son dos, un autre homme avait posé ses paluches sur les seins de la femme, enfonçant sa virilité dans son cul. Alastar et Onyxian sourirent silencieusement en la reconnaissant.

C’était bien elle.

Orsola Aquinas.

Et elle semblait visiblement très occupée…

9
Centre-ville de Seikusu / Amour & Luxure [Syria]
« le: vendredi 16 décembre 2016, 20:23:27 »
Pour Sakura et Akira, deux sœurs très proches, aujourd’hui était le grand jour. Un jour qu’elles attendaient de longue date, depuis qu’elles avaient appris que leur mère était l’héritière d’une lignée de sorcières, et qu’elles avaient, elles aussi, des pouvoirs magiques. Elles avaient découvert, dans les affaires de leur mère, un grimoire antique, rédigé dans la langue ancestrale des sorcières, un dialecte qu’elles parlaient naturellement (leur mère l’utilisait fréquemment à la maison), et qu’elles utilisaient à bon escient. Elles avaient appris la magie, et avaient peu à peu découvert une véritable passion pour l’invocation. Leur mère, de fait, invoquait régulièrement des démons pour les protéger, et, quand elles eurent l’âge requis, elle leur expliqua la tradition familiale. Chaque femme de sa lignée offrait sa virginité à un démon en particulier, de telle sorte que leur lignée était liée à celle de ce mystérieux démon.

Et, aujourd’hui, elles allaient donc l’invoquer. Leur mère vivait comme guérisseuse dans un petit village du Japon, et elle avait plus d’argent que ce qu’on pouvait croire, puisqu’elle disposait d’une petite maison à Seikusu, qu’elle avait donné à ces deux filles pendant leurs années d’étude. Ce soir, elles étaient dans leur maison, près du lycée, et avaient formé un glyphe magique particulièrement complet sur le sol. Pour parachever l’invocation, elles avaient coupé le disjoncteur, et s’illuminaient avec des bougies (l’électricité pouvait interférer avec l’énergie magique, et, inversement, l’énergie magique résultant d’une invocation pouvait faire griller les fusibles). Fébriles, elles avaient conservé leur virginité pour ce moment, et, depuis maintenant cinq minutes, répétaient les mélopées de l’invocation familiale.

L’air se saturait de magie, tandis que le glyphe vibrait, les lignes magiques tracées à la craie se mettant à briller et à étinceler, pulsant au gré des vibrations magiques qui remuaient en elles. L’air soufflait, et les bourrasques avaient éteint plusieurs bougies, quand un Portail se créa. Un épais vortex jaunâtre commença à émerger, et, tandis qu’Akira l’invoquait, Sakura entreprenait de le maintenir. Leur mère pouvait faire ces deux tâches seule, mais, elles, elles avaient appris la magie ensemble. Elles continuèrent donc, jusqu’à ce que le vortex se stabilise, évitant une explosion potentiellement mortelle, puis il y eut un ultime sifflement, et une explosion de fumée...

...Et, au milieu de l’épais nuage de fumée, une longue silhouette musclée apparut, nue, avec des yeux bleus qui se mirent à scintiller. Ses formes se découpaient à travers la fumée, permettant de voir le bout de son épaisse verge, une longue queue caudale qui sortit rapidement de la fumée, et caressa le visage d’Akira, agenouillée devant lui.

« Ô noble Démon, nous te remercions d’avoir répondu à notre appel, et te mandons humblement de...
 -  ‘‘Noble’’ ? railla une voix chaude et sensuelle. Il n’y a pas grand-chose de noble dans ce que je vais vous faire subir, mes chéries... »

Akira rougit, et Sakura en fit de même. Akira avait toujours été la plus expressives des deux, mais même elle se sentait intimidée. Quand le nuage se dissipa, elles purent ainsi le voir... Alastar Magoa, « Le Diablotin », se dressait face à elles, tout nu, en souriant, avec une épaisse érection.

« Vous m’avez dérangé en pleine partie de culbute, mes beautés... Mais j’ai reconnu votre invocation, et votre odeur. Vous êtes les filles d’une longue lignée de catins et de putes, et, ce soir, vous serez mes deux petites salopes... J’honore toujours mes rendez-vous, même si cela équivaut à m’arracher de la chatte d’une esclave en manque... N’est-ce pas ?
 -  Oui, nous...
 -  Faites de nous vos salopes... Maître, gémit alors Sakura. Nous n’avons conservé notre virginité que pour l’offrir à vous ! »

Alastar sourit, ravi d’entendre autant d’insanités de la part de bouches si juvéniles.

« Alors... Commencez, mes petites chiennes ! Ma queue n’attend que vos lèvres !
 -  Oh oui !
 -  Tout de suite, Maître ! »

Elles avaient de quoi être ravies, car, par cette seule interjection, Alastar venait aussi d’accepter l’offre qu’elles venaient de faire. Dans la plus pure tradition démoniaque, un contrat venait de s’établir. Et Alastar comptait bien en profiter.

Il ne pouvait pas savoir que, pendant la fête, une visiteuse imprévue allait les rejoindre...

10
L'Enfer / The Red Love [Lillya]
« le: jeudi 01 décembre 2016, 18:42:11 »
« Alaaaastaaaarrr...
 -  Nous nous languissons de vous, Maître, vous êtes si cruel envers nous !
 -  Alors que, tout ce que nous voulons, c’est vous faire plaisir...
 -  ...Que vous ravagiez nos corps et nous baisiez bien forts, comme les petites putes que nous sommes...
 -  Pitié, Maître, faites-nous sentir comme les salopes que nous sommes ! »

Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis, disait-on pour justifier le fait de servir le Mal. Et, si on pouvait objecter sur l’intérêt de régner sur un tas de cendres et de poussières, Alastar devait bien admettre que ce qu’il avait sous le nez, en entrant dans sa chambre, devait tenir, pour beaucoup, du rêve. Là, sur son vaste lit, quatre beautés en collants, toutes nues, avec des corps mûrs, bien proportionnés, et des poitrines merveilleuses, et de jolis culs, l’attendaient.

En les voyant, la queue du Diablotin se mit à durcir, remontant le long de son pagne, et un fin sourire vint éclairer ses délicieuses lèvres, ses yeux se mettant à brièvement étinceler.

« Mes chéries, vous savez comment me parler... »

Il se rapprocha des quatre magnifiques nymphes, en déglutissant lentement, et défit son pagne, faisant glisser ce dernier, et révélant son opulente verge, qui ne manqua pas d’exciter les quatre belles perverses.

« À GENOUX, CATINS !! »

Elles obéirent religieusement, se mettant en arc de cercle devant sa virilité, raide et dressée, et manifestement impatiente de leur rentrer dedans.

« Sucez-moi à tour de rôle, chacune pendant cinq minutes. J’éclaterai le cul de celle qui me fera jouir. »

Il leur laissa le choix de savoir l’ordre, et, comme souvent, ce fut la meneuse du groupe, la brune, qui s’y colla, venant pomper son dard, faisant soupirer l’homme.

« Hmmm... Mettez-moi un bandeau autour des yeux, les filles, histoire que je ne vous juge que sur vos performances... »

Elles gloussèrent entre elles, et obtempérèrent, lui passant un bandeau noir, le serrant dans sa nuque, puis se remirent à genoux, humant ce sexe, et attendant patiemment leur tour... Mais, avec ce bandeau autour des yeux, et l’état d’excitation dans lequel il se trouvait, Alastar sentirait-il une cinquième bouche s’approcher sur son vit ?

11
L'Enfer / Du rêve à la réalité [Cleo]
« le: mardi 10 mai 2016, 01:24:06 »
« Hnnnnn...
 -  Haaaaa... Haaaaaa... »

Son corps ondulait lentement. Bien que ce ne soit nullement utile, un feu crépitait dans l’âtre de la cheminée. Sa seule fonction était de donner un charme à cette chaude nuit dans le palais des Magoa. C’était une grande demeure, en Enfer, bâtie quelque part dans le Cercle de la Luxure, au-dessus de rivières volcaniques. Une construction atypique, celle d’un immense palais dont l’entrée était bâtie sur le rocher, avant d’être soutenu par une infinité de piliers énormes plantés dans le sol, formant un paysage architectural exceptionnel. En ce sens, le palais des Magoa ressemblait à la grande majorité des constructions infernales : des structures atypiques, de longs piliers qui formaient les soubassements de ces constructions.

Le palais Magoa était relativement grand, avec d’épaisses murailles, de longs drapeaux verticaux qui étaient le long du fronton, avec de nombreux gardes. C’était un palais situé, sous la surface de l’Enfer, dans des séries d’immenses grottes. Le palais en lui-même s’articulait autour d’une immense cour centrale, aussi grande que plusieurs terrains de football, surplombées par une série de ponts, et où s’amassaient une masse informe et grouillante... Les damnés, les gens qui avaient été jugés par les Grands-Juges Infernaux, et reconnus coupable du vice de Luxure. Ils étaient récupérés dans les Limbes, et balancés ici, dans les Cours, où ils copulaient au milieu d’une masse grouillante, pendant des jours et des jours. À ce stade, ce n’était même plus de la luxure. Une odeur infecte s’échappait de ces corps boueux, en sueur, qui couchaient entre eux, baisant sur des cadavres et dans leurs excréments. Symboliquement, c’était une façon de perdre progressivement son humanité, pour devenir un démon.

Alastar, fort heureusement, ne se trouvait pas dans les Cours. Deux ravissantes esclaves dormaient à ses côtés. L’une s’appelait Amalia, et l’autre Ingrid. Délicieusement nues, elles étaient trop épuisées pour continuer à danser, et Alastar, dans sa somptueuse chambre, une grande pièce avec un lit énorme, et une cheminée dans un coin, était couché sous une femme qui dansait sur son sexe, ses mains pétrissant ses hanches, son regard fixé sur cette beauté rouge et cornue, dont le dos était léché par les flammes du cheminée, sa peau rouge s’en trouvant encore plus sensuelle.

Morri Magoa était l’une des nombreuses sœurs d’Alastar, une succube qui adorait coucher avec lui, et qui avait profité du fait que Le Diablotin soit ici pour jouer avec lui. Était-il l’heure de dormir ? En Enfer, le soleil n’existait pas. On dormait donc sans tenir compte du rythme journalier du jour et de la nuit. En fait, dans le palais Magoa, on ne se couchait pas parce qu’on était fatigués, mais parce qu’on avait envie de faire l’amour dans un lit.

Le Diablotin était, comme toujours, un amant insatiable, terrible, ses gènes d’Incube faisant de lui un amant véritablement diabolique. Il avait épuisé Amalia et Ingrid, deux cochonnes comme on en faisait plus. La première avait été, avant de mourir, la maid d’une grande demeure à Nexus, qui avait usé de ses charmes pour se faire mousser. Femme vénale, elle avait ainsi obtenu l’amour de son « maître », qui avait déshérité sa famille légitime à son profit... Puis elle l’avait empoisonné, et avait ainsi pu bénéficier d’une fortune considérable. Ingrid, elle, avait été une dominatrice, une amatrice de cuir et de latex, ancienne psychologue qui violait ses patients. Les Grands-Juges les avaient condamnés en Enfer, et elles étaient devenues les esclaves du clan. Des beautés du Mal, tout comme Morri, qui couinait et soupirait, faisant craquer le lit.

Depuis combien d’heures dansait-elle ainsi sur lui ? Alastar avait perdu le fil, et s’en moquait. Morri, pour une succube, était encore jeune, mais pleine d’énergie, d’un dynamisme communicatif.

Dans un ultime soupir, son amante finit par se vider, et tout son corps sembla se détendre d’un coup, puis la femme s’écroula sur lui.

« Ooohhhh... Alastar, hmmm...
 -  Haaaa, ma chérie... »

Les deux amants étaient en sueur, Le Diablotin clignant des yeux à plusieurs reprises, et laissa Morri somnoler contre son torse, en n’oubliant pas les deux règles d’Alastar : conserver son sexe en elle, et laisser l’une de ses mains sur ses fesses.

Ainsi, Alastar avait l’impression d’être dans son paradis personnel.

Il était bien loin de se douter que quelque choseallait venir perturber cette sereine paix sexuelle...

12
One Shot / Rigidité de fer [PV]
« le: samedi 27 février 2016, 13:07:28 »
La sorcière lui cracha au visage en hurlant, avant que les gardes ne la traînent :

« Je vous MAUDIS ! Vous, qui pensez que la chasteté est synonyme de pureté ! Oui, Inquisitrice, je vous maudis ! »

Gênés, les gardes nexusiens tentèrent de l’écarter, mais elle se défit à leur emprise, et tomba à genoux, écorchant ses jambes frêles sur le carrelage du tribunal ecclésiastique, relevant la tête, ses yeux se plantant sur ceux de la femme. La Froide Beauté, la Dame de Glace, ainsi qu’on l’appelait. Une érudite devenue Inquisitrice, qui, disait-on, ordonnait qu’on arrache les yeux de ceux qui osaient regarder sous sa jupe pour voir l’ourlet des fesses, et dont on disait qu’elle portait continuellement sur elle, pour se protéger du vice, une ceinture de chasteté.

L’Inquisitrice Jade.

Depuis la mort du Lion de Nexus et de sa femme, Nöly Ivory, les contre-pouvoirs politiques avaient retrouvé leur splendeur à Nexus. En effet, toute l’Histoire nexusienne était tournée autour de la consécration du pouvoir royal, étatique, qui devait museler tous les autres : les pouvoirs aristocrates, bourgeois, mais aussi claniques, ou encore, et surtout, religieux. Or, avec la mort de Liam Ivory, et avec la disparition d’Elena Ivory, la dernière héritière, le pouvoir royal s’était délité, ce qui avait eu pour effet de permettre à d’autres pouvoirs de reprendre de l’influence. L’Ordre Immaculé, religion monothéiste majoritaire sur Terra, était symptomatique de cela. On ne comptait plus le nombre d’orphelins et de vagabonds des bas-fonds qui avaient été recueillis par les ordres monastiques, afin de devenir des prêtres, des nonnes, des moines, ou des croisés. Preuve de cette évolution, les messes publiques, qui avaient été interdites il y a des années, avaient rouvert, le pouvoir public faisant preuve d’une tolérance religieuse, et, plus épineux encore, la justice ecclésiastique avait récupéré ses lettres de noblesse.

En effet, historiquement, la Couronne avait réussi à obtenir que tout jugement relevant du droit canon ne puisse être doté de la force exécutoire (et donc, pouvoir produire des effets) qu’à la condition qu’un juge civil, étatique, l’homologue, par le biais d’une procédure en exequatur. Si la législation n’était pas revenue sur ce principe, les tribunaux ecclésiastiques comprenait maintenant un juge civil, ce qui constituait une dérogation permettant de donner aux jugements religieux une force exécutive immédiate.

Dans ce type de procès, l’Inquisition tenait le rôle d’accusation, et, en la matière, Jade était connue pour son inflexibilité.

« La pureté, ce n’est pas l’obéissance ! reprit la femme condamnée. Et je vous le dis : le premier homme qui vous embrassera sur les lèvres réveillera le désir que vous avez enfermé ! Le mur entourant votre cœur de pierre sera brisé, et vous ne pourrez rien y faire !
 -  Bon sang, mais saisissez-là ! »

Des mains fermes saisirent les épaules de la femme, et la balancèrent sur le sol. Elle était nue, et avait été totalement rasée, avant de devoir subir, ainsi que d’autres femmes, une marche de la honte dans tout Nexus. L’Ordre Immaculé n’avait pas encore osé ressortir les bûchers, car Nexus avait connu son lot de bûchers dans le passé, et ils étaient mal vus. Mais les marches de la honte étaient un très bon substitut, surtout envers des femmes accusées de servir le culte de Lust, et de s’adonner au vice de la Luxure.

Le tribunal avait rendu sa décision, en suivant les réquisitoires de l’Inquisitrice, et on traîna la femme dehors, alors qu’elle continuait à maudire l’Inquisitrice.

Ce que personne ne savait, c’est que, parmi la foule, il y avait un homme qui avait observé la scène avec intérêt. Un homme qui dissimulait son apparence derrière une potion de Polymorphie qui dissimulait sa longue queue caudale, ses cornes, et sa peau rouge.

*Je crois que je vais aller rendre visite à une certaine Inquisitrice dans son palais ce soir, moi...*

L’Inquisition logeait en effet, à Nexus, dans un fort, réquisitionné par l’Ordre Immaculé.

Et Alastar Magoa souriait malicieusement à l’idée de s’amuser avec cette jeune femme intransigeante.

13
L'Enfer / Captive [Asmona]
« le: dimanche 24 janvier 2016, 14:40:21 »
« La voilà…
 -  Elle a tenté de se libérer ?
 -  Évidemment… Mais ces chaînes sont pensées pour retenir des Minotaures…
 -  Cette foutue salope… »

Onyxian Magoa, Matriarche du clan Magoa, soupira légèrement devant ce corps. La femme était prostrée sur le sol, les bras maintenus en l’air par de puissantes chaînes, et une cagoule noire épaisse se trouvait sur sa tête. La longue queue caudale d’Onyxian glissait sur le sol, et les démons faisant office de gardes, ressemblant à des sortes d’Orcs, s’écartèrent un peu, en la laissant passer, elle et son petit-frère, Alastar Magoa, autrement connu sous le nom du « Diablotin ».

Il y a quelques temps, la femme cagoulée les avait trahies… Onyxian avait fait appel à cette femme pour récupérer une relique magique dans des temples infernaux situés dans les profondeurs des Enfers. Onyxian l’avait aidé à aller là-bas, lui avait donné des moyens et des gemmes, mais, au lieu de lui rendre la relique, Asmona, la créature semi-angélique et semi-démoniaque l’avait conservé pour elle. Une trahison qu’Onyxian ne pouvait guère supporter, et, maintenant que la femme était là, face à eux, Onyxian espérait bien pouvoir se venger.

La femme était sous sa forme angélique, avec de belles ailes blanches, et une armure élégante, mettant superbement en valeur ses formes. Pour éviter qu’elle n’use de ses pouvoirs magiques, on lui avait mis, autour du cou, un collier avec un cristal en dymérite. La dymérite, ou dimeritium, était un cristal très rare, similaire à l’obsidienne, qui annulait les pouvoirs magiques.

Onyxian tendit sa main, et des arcs électriques jaillirent de son doigt, et vinrent frapper le corps de la femme, l’amenant à se tortiller sur le sol.

« Réveille-toi, salope ! »

L’un des gardes alla lui retirer son sac, et Alastar put voir le délicieux visage de la femme.

« Tu te souviens de moi, Asmona, hum ? Il y a de cela quelques années, petite pute, tu m’as volé ma relique ! »

Les éclairs dansèrent encore, et Alastar resta silencieux, tout en voyant de la fumée s’échapper du corps de la femme. Onyxian n’était pas une femme à prendre à la légère. Sa cruauté était aussi redoutable que ses multiples pouvoirs magiques, et, en ce moment, elle était très énervée.

Les hommes d’Onyxian avaient réussi à capturer Asmona en la traquant, et, maintenant qu’elle était là, la Matriarche comptait bien se venger un peu.

« Alors, dis-moi… Où as-tu mis ma putain de relique ?! »

14
L'Enfer / Embauche démoniaque [Anouvanh]
« le: jeudi 07 janvier 2016, 10:47:06 »
De tous les endroits et de tous les plans astraux du Multivers, l’Enfer n’était sûrement pas un endroit très recommandable. C’était une dimension unique en son genre, une sorte d’immense grotte, une grotte gigantesque, avec une surface insoutenable, balayée par des vents meurtriers, par les soufres s’échappant des centaines et des milliers de volcans qui crachaient continuellement leur feu volcanique dans les hauteurs. De vieilles légendes disaient jadis que l’Enfer avait été un endroit paisible, avec de la verdure, des forêts, mais que tout cela avait été battu en brèche quand un Grand Ancien s’était échoué près des Enfers, suite à la Guerre contre les Grands Anciens. Que cette légende soit fondée ou non, tout le monde pouvait actuellement s’accorder pour considérer que l’Enfer n’était pas très joli, ce qui expliquait pourquoi les démons adoraient tenter les humains... Car les humains étaient le meilleur moyen que nos braves amis à cornes avaient pour quitter ce plan, sans risquer de susciter le courroux des Cieux... Et, même si les Anges étaient en diminution, aucun démon digne de ce nom n’avait envie de se mesurer à eux.

Zone anarchique par excellence, l’Enfer était néanmoins fédéré autour de plusieurs notions, et bénéficiait, en réalité, d’une hiérarchie assez stricte. Géographiquement, on pouvait dissocier l’Enfer en sept territoires, sept Cercles, chacun représentant les Sept Péchés Capitaux, l’ensemble constituant la Terre des Démons. Chacun des Cercles était dirigé par un Grand-Prince, tous étant orientés autour du Palais Infernal, superstructure centrale, abritant notamment le trône, vacant, de Satan... Le Diable. Face à ce magnifique trône, il y en avait un plus petit, celui de son Grand-Général, un démon qui avait mené les démons pendant le Grand Conflit : Belzébuth, le « Seigneur des Mouches », autorité suprême très virtuelle des Enfers.

Et chaque Cercle avait sa propre hiérarchie, son propre fonctionnement, ses propres clans. Et tout démon pouvait rejoindre le, ou les clans, qu’il voulait, ou rester libre... Mais la liberté, en Enfer, était souvent peu intéressante. Les clans vous fermaient leurs portes, et vous ne pouviez vivre que dans vos propres palais, ou entourés de monstres. Ainsi, tout démon, tôt ou tard, en venait généralement, soit à rejoindre un clan, soit à fonder le sien, et à devoir se battre contre les autres.

Le Cercle de la Luxure n’échappait pas à cette règle. Il était situé le long d’interminables grottes, et on y trouvait des forêts... Forêts particulières, car elles piégeaient dans leurs branches et dans leurs tentacules les malheureux venant s’y perdre, les attirant par des arômes et par des fruits empoisonnés. Le long des longs couloirs menant au Palais Magoa, on pouvait voir ces forêts, avec des arbres noirs, le feuillage étant constitué de tentacules et de corps enchevêtrés. Si on ne volait pas, il ne fallait pas dévier du chemin, sous peine de finir piégé par eux... Puis, quand on sortait de ces longs tunnels, on pouvait le voir.

Le Palais Magoa était situé sur le rebord d’un plateau, au-dessus d’un lac volcanique, ses fondations allant se planter dans le lac. C’était un grand palais, une véritable forteresse avec des tours, des balcons, et de grandes bannières à l’effigie du clan tombant à l’entrée. Des gardes étaient devant, et les portes étaient ouvertes.

Le Palais Magoa était le cœur du puissant clan Magoa, l’un des principaux clans du Cercle de la Luxure. Et de clan avait à sa tête une Matriarche, la belle et féroce Onyxian Magoa, devenue Matriarche après avoir, dans la plus pure tradition infernale, tuée sa mère. Onyxian était une femme belle, très belle, mais aussi excessivement cruelle. Elle était l’incarnation même de ce fameux dicton propre aux Succubes : « des Trésors aux mortels Interdits ». En effet, quiconque invoquait une Succube se devait de la satisfaire, ou la Succube dévorait son âme, ne laissant qu’un squelette carbonisé derrière elle.

Et, au sein du clan, majoritairement composé de Succubes, il y avait aussi plusieurs Incubes, dont l’un devait nous intéresser plus que les autres, car il devait être la première personne que la voyageuse devait voir en rentrant dans le palais : Alastar Magoa. Surnommé « Le Diablotin », Alastar était le petit-frère d’Onyxian, un Incube régulièrement torturé par elle.

Quand on entrait dans le Palais, on débarquait dans un grand salon, qui sentait bon les relents d’érotisme et de sexe, avec des tableaux très érotiques, et de délicieuses flagrances, des parfums roses qui désinhibaient les sens. Alastar était là, assis sur un fauteuil, se reposant, tandis que sa queue disparaissait dans la bouche d’une esclave humaine.

Le Palais, de manière plus générale, était organisé autour de ce qu’on appelait les « Cours ». Il s’agissait de grands terrains, au centre du Palais, où une sinistre et obscure orgie s’y déroulait. Une orgie sans fin, où on jetait tous les mourants condamnés au Purgatoire à purger leurs peines, et dont les âmes étaient fauchées dans les Limes par les chasseurs de la Luxure. Ceux qui finissaient au clan Magoa, amenés par des chariots remplis de prisonniers nus et effrayés, étaient jetés dans cette fosse de sexe moribonde. Un spectacle horrible, avec des corps qui ne s’étaient pas lavés depuis des semaines, obligés de copuler, baisant sur des cadavres, en cherchant à sortir des Cours pour ensuite commencer leur formation de démons.

L’Enfer n’était pas un endroit plaisant, et les Cours le montraient bien. C’était un lieu de souffrance et de punition, comme si, quelque part dans son développement, l’idée de « rédemption » avait disparu.

Mais ce n’était pas ce traitement peu attirant qui amenait notre voyageuse à se rapprocher... C’était la promesse de rejoindre un clan puissant, et, peut-être, de pouvoir bénéficier des Portails du clan, meilleur moyen de quitter les Enfers.

Les gardes la laissèrent donc entrer, et, dès qu’elle entra, ce fut pour qu’Alastar la voit, et se mette à lui sourire.

« Bienvenue, charmante dame ! »

Alastar se téléporta alors, et arriva juste à côté d’elle, avec son sexe à l’air libre. Il huma cette dernière, et sourit à nouveau :

« Non, j’en suis sûr... Je n’ai jamais eu la chance de voir votre charmant minois ici. Quel clan vous envoie donc ? »

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Ville-Etat de Nexus / La capture d'une fée [Oriana]
« le: mercredi 24 juin 2015, 01:48:07 »
Le clan Magoa était un vieux clan composé de Succubes et d’Incubes... Et,  comme tout vieux clan, il avait une influence de plus en plus grandissante. Le siège du pouvoir du clan était un immense et gargantuesque palais planté dans les Enfers. Les Palais infernaux avaient pour réputation d’être immenses, sans une véritable utilité. Les démons s’occupaient juste, et la meilleure manière de faire ça, outre en se tapant dessus, était de construire d’immenses palais. Ce palais se composait ainsi de multiples ailes, et était surtout relié à différentes structures entre les Plans Intermédiaires et le palais, des moyens faciles pour permettre aux Succubes et aux Incubes de rejoindre les Plans Intermédiaires, grâce à de petits groupes de fidèles qui communiaient pour eux afin de les invoquer et de les faire venir quand leurs maîtres avaient envie d’arriver. Les démons de Luxure étaient bien plus faciles à attraper que des Princes Infernaux, et il était fréquent qu’Alastar fasse le voyage entre les Plans Intermédiaires, afin de trouver de multiples amantes.

L’un de ces antres était son endroit favori. C’était un manoir se trouvant en lisière de la plus grande ville de Terra, Nexus. Ce manoir était à l’orée d’une forêt insérée dans la ville. Nexus était une cité gigantesque, constituant le cœur du royaume, la grosse majorité de ses richesses et de sa population. Nexus était entourée par des murs épais à l’extérieur, et au sein des murs, il y avait, outre la ville, plusieurs forêts et des champs agricoles. La nourriture était l’un des problèmes majeurs de Nexus, et, pour cette raison, la municipalité entretenait, en périphérie de la ville, plusieurs champs agricoles, afin de pouvoir remplir régulièrement certains greniers en cas de famine. Le manoir d’Alastar, de fait, avait sous sa tutelle plusieurs fermes d’élevage, abritant des porcheries, des poulaillers, ou encore des écuries. Le châtelain de ce manoir, Sire Aurvandil, était d’ailleurs proche des Magoa. Son père avait couché avec Onyxian Magoa, la Matriarche du clan, et cette dernière avait porté dans son ventre l’enfant de cet homme. Une fois venu au monde, Aurvandil avait pris le contrôle de ces terres, et restait fidèle envers sa mère. C’était lui qui avait organisé ce petit culte satanique, en utilisant ses serfs et ses esclaves, ainsi que des prostituées qu’il récupérait depuis les bas-fonds de la ville. Et, comme sa mère, Aurvandil était dévoré par l’ambition et par le pouvoir. Beau et ténébreux, il pouvait se montrer autant cruel que généreux et bienveillant.

« Arrêtez-le ! » vociférait-il.

Les mercenaires et les gardes veillant sur la propriété étaient sûrs d’avoir atteint le voleur... Son sang ornait le sol, en destination de la forêt, et d’autres allaient chercher les chiens. Furieux, Aurvandil voyait la piste du voleur disparaître dans l’épaisse forêt. L’individu tenait entre ses mains une gemme précieuse, un cadeau de sa mère... Et Mère y tenait, car cette gemme faisait partie d’un ensemble magique à mettre sur un diadème, dont elle comptait faire cadeau auprès de l’une des concubines d’Asmodée. Un moyen pour elle de monter en grade. Aurvandil était sûr que sa mère cherchait à devenir la nouvelle Princesse de la Luxure. Elle était loin d’être aussi forte qu’Asmodée, mais sa puissance était terrifiante.

« Il ne peut pas être allé bien loin...
 -  On ne le laissera pas filer si facilement ! »

L’homme qui venait de lui était l’un des Incubes proches d’Onyxian, Alastar Magoa, surnommé « Le Diablotin ». Quand il se rendait à Nexus, il passait souvent par la demeure de Sire Aurvandil.

C’était le soir, et leur cible ne pouvait pas être bien éloignée. Alastar s’élança donc dans la forêt, afin de retrouver sa trace. Le Diablotin n’était pas qu’un amant incroyable, il était aussi un chasseur émérite... Et il comptait bien rappeler que les Incubes et les Succubes n’étaient pas que de simples prostitués.

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