Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Haeldra

Pages: [1]
1
L'Enfer / "La femme est un mal, mais un mal necessaire" Post-Histoire
« le: vendredi 08 novembre 2013, 23:40:13 »
Asphyxie des sens

Il est temps de faire soulever les Anges et réveiller les morts. Il est temps de croire qu'il n'est plus trop tard. Le monde doit être un espoir et un avenir pour les prochaines générations. Il faut se soulever créer une nouvelle ère. Il ne faut plus avoir peur des faux semblants. Ce temps des soupirs. Éphémère et insignifiante. Quand bien les regards se poseront sur le monde. Si les Dieux veulent encore de nous qu'ils nous accordent une clémence. Que les empereurs souffrent à notre place. Que les tueurs visent d'abord l'esprit. Que la guerre vienne de l'esprit et non du sang. Réveillez-vous peuple ! Ici il n'est plus temps d'avoir peur. Nous pouvons nous soulever contre la vermine et la peur. Pensons à nos enfants et aux villages dévastés. A cette corruption qui fait enrichir les malédictions. Plus rien ne doit nous surprendre. Ici doit naître la Révolte. Contre ceux qui s'engraissent. Contre ceux qui ne voient rien. Le soleil sera de nouveau dans nos cœurs. Il faut que le soleil se lève à nouveau en nous. Contre le ciel et la terre. Contre les Dieux et les mensonges. La beauté des terres sera une nouvelle fois autour de nous. Les nuages montreront les Dieux nus. Les Hommes auront tout les droits et connaîtront la vérité. Peuple, levez-vous contre les Anges. Levez-vous contre les démons. Mourrez par votre sang. Battez votre soumission. Il faut se soulever d'entre la terre chasser la misère qui règne dans vos vies. Entendez-moi. Écoutez ma parole. Je suis votre Dieu et votre nouvelle religion. Celle de la vérité qui chasse les démons. Peuple. Peuple. Il faut te venir en aide. Qui pourrait te le dire. Les penseurs ne sont plus là pour te le répéter. Les rues ne sont plus sures pour que tu t'y aventurent. Tu te laisses donc mourir sur ton lit de pierre. La Révolte n'existe que dans tes prières. Peuple. Peuple. Je ne sais plus quoi faire à part laver ta terre.


  Respire profondément
Ouvre les bras au monde
Et prends dans tes bras tout ce qu’il y a,
Toute l’émotion qu’il y a.
 


Nexus. Ville de commerçants. Ville de mensonges. Tout comme Terra. Le soleil venait à peine de se coucher. Les passants se pressaient pour rejoindre leurs habitations. Une hâte qui est compréhensible. On disait qu'ici des démons menaçaient tout les marchands, marchands, passants la nuit. Se n'était qu'une légende de rue, une réalité, mais en voyant tout ses gens courir pour rentrer chez eux on pouvait penser qu'elle était vraie. Ou simplement fuyaient ils le froid. Un froid hivernal qui avait fait partir par de grandes rafales de vent, un automne pluvieux. Les rues ne tardèrent pas à être complètement désertes. Les derniers volets encore ouverts se fermèrent. La jovialité de la vie s'éclipsa pour laisser place à une nuit sans lune et sans étoiles.

Une taverne était encore allumée. A l'intérieur un client. Une cliente. Haeldra. Sur une table du fond. Le gérant lavait son dernier verre en la fixant. Se demandant si elle allait demander une chambre ou si elle allait rester là assise en fixant la carte de la ville qu'il lui avait vendu. Ce qui l'avait frappé chez elle, comme chez toute personne qui la croisée c'était encore une fois sa beauté ensorcelante. Haeldra avait les yeux rivé sur la carte de Nexus, elle était revenue alors qu'elle avait tué un des démons les plus influents de la ville. Ses magnifiques yeux turquoises parsemaient lentement le parchemin comme si elle attendait qu'il lui parle. Son air sérieux la rendait encore plus belle. Ses longs cheveux noirs étaient éparpillés sur ses épaules. Sa peau pâle. Elle devait se venger de ceux qui avaient tué les rebelles. Trouver les rats de ville qui avait prit sa vie. Elle portait son habituelle robe de soie noire. Trop fraiche pour cette saison. Les saisons ne faisaient rien à la peau de la belle femme. Elle ne sentait plus le froid. Ni le chaud. Ni le plaisir. Son physique troublant relevait plus du mystérieux que du vulgaire. Elle avait un charme puissant qu'aucun homme et femme ne pouvait éviter. La louve était dans ses pensées quand l'aubergiste la tira de sa rêverie d'un raclement de gorge. Elle releva lentement ses yeux et le fixa. L'homme rougit instantanément en croisant le regard bleu de la femme. Intimidants et pénétrants. Il regretta presque immédiatement son geste et se remit à sa tache en essuyant de nouveau les verres qu'il avait déjà lavé une fois. Haeldra se centra de nouveau sur sa carte. Une carte bien détaillée de la ville. Elle cherchait un indice. Si elle était ici, c'était pour trouver ces hommes, ces traitres, ces démons. Elle avait entendu des rumeurs parlants de démons vivants dans des souterrains, se pavanant avec des têtes fraichement coupées. Elle scruta les deux rives avec attention mais elle savait pertinemment qu'une confrérie de démons aussi cruels que dangereux n'allaient pas mettre un grand panneau devant leur repère. Cette remarque la fit sourire.

Ici, elle était maintenant connu. Son arrivée avait fait jaser les commères. La louve rebelle. Elle c'était fait connaître ici depuis qu'elle avait mit à mort son ancien maitre. On ne viendrait pas l'embêter. Sa renommait grandissait dans le Nexus. Un mélange entre la crainte et l'admiration. Elle se doutait que certains allaient vouloir sa tête. Elle se doutait même que les démons qu'elle recherchait la cherchaient aussi. Un nouveau petit sourire. S'ils venaient à elle la tâche ne serait que plus facile. Voilà trois jours qu'elle les traquait. Elle observait le mouvement des citoyens. Elle avait déjà parcouru la moitié de la ville. Il ne fallait pas que les marchand d'esclaves mette la mains sur elle. Ce soir elle chercherait encore, dans la nuit. Elle n'avait aucun plan à proprement parlé. Elle avait du penser que, dès son arrivée en faisant parler d'elle à tout le peuple Terranides un des membre se serait manifesté. Rien. Haeldra avait de la patience. Elle trouverait ces hommes. Pourtant la menace était directe. Les démons pouvaient la craindre. Si elle les trouvait ils ne resteraient certainement rien d'eux, elle l'espérait. Le fait qu'ils ne se montrent pas prouvé encore une fois qu'elle était crainte et cette idée la complaisait dans son idée, ou qu'ils préparaient un mauvais coup.

Elle se leva lentement. Le gérant fut soulagé de voir qu'elle laissa de la monnaie sur la table. Héberger la louve était un risque pour lui et sa famille. Haeldra attrapa son long manteau de fourrure noire et le posa rapidement sur ses épaules. Une dernière gorgée du liquide poisseux de la taverne. Elle mit la carte dans sa poche et sans un mot sortit de l'établissement. Dehors la ville était fantomatique. L'aubergiste ferma la porte derrière elle. Il ne voulait plus de clients. Haeldra avait mit des chaussures ce qui ne l'arrangeait pas. Elle qui avait pour habitude de marcher toujours pieds nus. Un peu de civilité. Elle regarda les maisons. Une ville qui n'était pas pauvre. Une ville de marchands. Elle marcha lentement. Ce soir elle dormirait comme les autres soirs sur un toit. Mais avant elle devait continuer ses recherches.

Le silence et le sifflement du vent. Haeldra marchait. Elle volait. Un mouvement. Presque inaudible. Elle s'arrêta un instant. Elle leva le nez en fermant les yeux. Enfin. Son odorat était plus fin grâce au loup qu'elle avait en elle. Elle était suivit. Par des chasseurs, des traqueurs, des démons. Certainement des tueurs. Haeldra reprit sa démarche sans se retourner. Elle s'avança dans le brouillard. Dans la nuit froide. Ses pas raisonnaient sur les pierres noires. Ses traceurs la suivaient à la trace. Ils étaient plusieurs, la pulsion dans le sol se faisait sentir. Elle arriva au niveau d'une ruelle. Haeldra se tourna alors. Patiente. La brume découpée son beau visage. On aurait cru à un fantôme. Les mouvements avaient cessé. Ils savaient qui elle était. Ils savaient pourquoi elle était là. Ils voulaient la tuer. Elle aussi. Un mouvement. Devant. Haeldra plissa les yeux. Erreur. Une ombre s'était glissée derrière elle. Elle se prit alors un violent coup sur la tête. Pourquoi ne l'avait-il pas tué? La louve sombra dans un sommeil qui n'était pas la mort. Elle vit des ombres. Elle ne pouvait pas bouger. Devant une fatalité.

Elle n'était pas invisible. Elle sentit qu'on l'a ligoté. Des liens se resserrèrent sur ses membres. Le loup était lui aussi endormit. Elle voulait se lever. On la leva pour la transporter. Ses yeux étaient flous. Elle se laissa aller à un sommeil malgré elle. Les démons traversèrent la ville. Portant la louve tel un trophée. Ils voulaient savourer leur proie. Faire baisser son estime. Le visage de la belle esclave était immobile. On aurait pu la prendre par pitié. On aurait pu la prendre pour une inoffensive. Les démons étaient comme elle, ils servaient la luxure et le mal. Ils obéissaient à des ordres, une organisation. L'action c'était déroulée trop rapidement pour la belle louve.

Elle ouvrit alors lentement les yeux. Un cachot. Des barreaux. Des liens. Haeldra s'adossa avec peine contre le mur. Elle était enfermée. Dans le noir presque complet. Le loup en elle ressentait de la peur. Elle ne savait pas ou elle était. Peut-être dans le repère qu'elle cherchait. Peut-être même en Enfer? Ses mains et ses pieds étaient liés avec de grosses chaines de fers. Pour la deuxième fois de sa vie elle était captive. Pourquoi ne l'avait-il pas tué? Haeldra regarda autour d'elle en essayant de trouver un endroit pour s'échapper. Une faille dans le cachot qui puisse l'aider à partir mais rien n'était de ce genre. Les pierres bien serrées ne laissaient imaginer aucune issue. Haeldra baissa alors la tête. Ses liens, un profond désarrois l'envahit. Elle ne savait plus quoi faire. Aujourd'hui s'annonçait sa fin. Ce qu'elle redoutait. La fin en captivité.


"Si tu peux dire que tu es libre... C'est que tu es déjà prisonnier de ta pensée."



HRP: La dernière phrase est juste une citation, Haeldra ne la prononce pas :)

2
Place publique / "L'esclavage fait des monstres" (Cyscek)
« le: vendredi 08 novembre 2013, 18:39:41 »
Ephémère et insignifiante

 
   « De ceux qui parlent beaucoup, très peu auront la double capacité de mentir et de réfléchir. Il est exact de dire, en revanche, qu’une personne ayant un cerveau déficient ait cette capacité innée et exceptionnelle. Ceux qu’on appelle communément les fous, ou plus poliment les malades mentaux sont exclus de notre société. Pour la simple et légitime raison qu’ils soient différents et soit disant dangereux. L’homme dans sa plus grande splendeur à alors voulu les enfermer, comme des animaux. Les pointer du doigt. Parce qu’on se sent toujours seul quand on est dans une cellule, il lui a mit des grilles pour qu’il voit encore le monde. L’égalité n’est pas. On ne peut pas prétendre à cette égalité si nous même ne la faisons pas. Dans le mental d’un homme il y a ce qu’on pourrait appeler des paliers. Des sortes de degrés de rationalité. Ceux qui sont en dessous du palier recommandé ne sont pas admis au sein de la société. En étant reclus. L’individu peut même se rendre compte qu’on l’a mit de coté et franchir un degré plus important de la perte de rationalité. On en revient rapidement alors à la classification de l’homme par lui-même. Des notations et des statuts. Alors que la nature avait sa propre loi, l’homme l’enfreint avec ses propres idées. Le fou, alors n’a jamais tenté déjouer la nature. Il n’a jamais voulu la contraindre à son rang. Il a accepté tout simplement de subir cette nature, aussi cruelle soit elle. Le fou, ne pense pas comme les personnes au dessus de paliers. Il est dans une logique qui est la sienne, et le but de la société est de le pervertir avec ses propres idées. De le faire rentrer dans un cercle sans fins. Pour qu’il devienne un robot. Mais le bonheur est-il dans notre monde ? »

Elle ne savait pas ce qu’elle faisait ici. Sa faisait plus d’une semaine qu’elle était dans cette cage répugnante et elle ne savait pas comment elle avait fait pour se retrouver là. Haeldra s’étira de tout son long dans sa petite cellule. Il était encore en tôt et le fond de la boutique d'esclave ne laissé pas entrer la lumière du jour. Puisque la démone était tout au fond de la fourrière, là où se trouve les 'spécimens' qui n’ont pas de chance d’être vendu. A l’entrée de la boutique se pavanaient des esclaves plus présentables, dans des cages plus propres, même si dans le fond ils venaient aussi de la rue. Haeldra se sentait comme un déchet mais elle s’en fichait. Elle ne voulait pas être vendue. De plus elle ressentait aussi le manque des multiples drogues qu’elle prenait dans sa vie errante. Elle avait peut-être attrapé des maladies. Ce qui était sur c’est qu’elle était loin d’être pure. Son corps avait des petites convulsions, qui diminuées pourtant avec les heures.

 La nuit elle avait même des sueurs froides et elle puait. Le garde passa devant les grilles pour jeter à l’intérieur de chaque cage une assiette pleine d’une bouillit peu appétissante. Haeldra le regarda passer avec dédain. C’était un homme. Un créateur de malheur. Elle renversa alors volontairement la nourriture, si on pouvait appeler ça ainsi, qui lui était destinée. L’homme se mit à rire en l’insultant d’un nom d’oiseau. La métamorphe n’avait pas mangé depuis qu’elle était arrivée et les rares clients qui s’étaient aventurés jusque dans le fond de la fourrière ne s’étaient même pas arrêtés sur cette chose au teint pâle et au regard vide. Cette moitié d'esclave qui n’avait même pas l'allure de servir même en soubrette dans une maison. Son corps déjà maigre c’était encore un peu plus creusé et ses cotes étaient nettement visibles. Malgré cette diminution physique elle gardait un beau galbe de seins. Des courbes encore bien esthétiques et harmonieuses. Haeldra observa lacement la salle. Elle n’avait pas erré très longtemps dans les ruelles du Nexus. Même si elle avait vécu ce temps de la mauvaise manière, en se droguant, buvant et donnant son corps. Elle se calla alors au fond de sa cellule. Elle ne portait qu'une simple tunique noire qui contrastée avec sa peau blanche. Une tunique en tissus simple et trouée à plusieurs endroits. Elle se recroquevilla sur elle-même pour se mettre au fond de sa petite prison. Elle n’avait pas peur. Elle n’avait pas faim. Haeldra voulait qu’on la laisse en paix. De plus elle n’avait pas été très communicative avec les gérants de la fourrière, qui soit dit en passant, n’étaient pas de la plus grande amabilité. Ils l’appelaient la chose et n’osaient pourtant pas trop l’approcher. Sa cage puait et les portes du magasin allaient bientôt ouvrir. Haeldra ferma les yeux avant d’entendre les premiers clients entrer dans la pièce. Sa peau était ternie et elle se cacha comme elle le pouvait dans l’ombre de sa cage. Elle le savait, elle allait être jugée. On allait lui dire qu’elle était laide. Qu’elle ne valait rien. Les gardiens parlaient déjà de ‘la balancer ‘. La pièce était sombre. Lugubre et surtout humide. Son corps suait l’eau Elle resta immobile. Ecoutant les discussions des Terranides et autres créatures. Comme une statue. Le visage calme. Elle entendait les autres esclaves se vanter pour être adoptés et d’autres encore résister alors qu’ils n’avaient pas le choix. Ca elle le savait. C’est pourquoi elle espérait que personne ne s’arrête sur elle. Haeldra n’avait même pas la capacité de parler et de plus avec le panneau qui était accroché à sa grille, elle ne risquait presque rien. Ce panonceau indiqué avec de grosses lettres : 


« Femme mature. Corps couvert de cicatrices. Bonne musculature. Bonne dentition. Origine inconnue. Prix très intéressant. Ne pas toucher. »

A ce moment là une petite fille, s’avança de la cage en posant ses mains sur les barreaux. Oui, aujourd'hui certain esclaves étaient vendus à des familles riches pour faire le ménages, la garderie ou même servir à des petites filles pourries gâtées. Haeldra ouvrit alors les yeux. La regarda. La petite fille lui tira la langue en la pointant du doigt. L'esclave s’avança alors rapidement vers elle. Cette petite insolente n’aurait pas du faire ce geste. Haeldra ouvrit alors la bouche et la mordit de toutes ses forces. Ses dents se plantèrent alors dans la chair de l’enfant qui se mit à hurler. Un cochon à égorger. Haeldra lâcha sa prise, la bouche pleine de sang. Elle détestait que l’on se moque d’elle. Déjà, les gardes accouraient avec la mère de la petite insolente. La petite montra son doigt en pleurant. La démone lui avait coupé la chair, attaquant même l’os. Elle continua néanmoins en montrer ses dents en guise d’avertissement. Qu’on lui fiche la paix. La mère hurla sur les gardes les insultants d’incapables, dans un magasins aussi classe que celui-ci on ne pouvait tolérer ça. Que les esclaves dans son genre devaient être tués. Les gardes se confondirent en excuses, alors le gérant s’avança vers la mère et l’enfant.

-Nous sommes vraiment désolé de cet incident Madame, cela n’arrive jamais.

Tous les clients s’arrêtèrent pour regarder la scène et baver une fois de plus sur l'esclave en question. Le monstre. La chose. Le gérant invita alors la cliente à venir dans son bureau pour soigner sa fille et lui proposer d’alléchantes promotions. Il fit un signe aux gardiens pour qu’ils se débarrassent de cette bête non-domesticable selon lui. L’un des gardes ouvrit avec prudence la cage avec une sorte de muselière à la main.

-Messieurs, dames écartez vous s’il vous plait.

Il approcha sa main pour lui attraper les cheveux. Haeldra le regarda d’un air noir en lui montrant ses canines pointues. L’homme avança un peu trop sa main et elle l’attrapa aussitôt. La métamorphe le mordit jusqu’au sang sous les yeux ébahit des clients qui ne comprenaient pas pourquoi cette esclave vivait toujours. L’homme lui décolla une énorme claque avec son autre main, dégageant ainsi son bras. Haeldra avait le visage couvert de petites giclures de sang. Un autre gardien arriva derrière le premier avec une seringue. Il lui injecta une dose de tranquillisant. Le temps que le tranquillisant fasse effet ils refermèrent la cage. Haeldra soupira de douleur en sentant le liquide couler en elle. Les clients étaient toujours devant sa cage. La créature aux cheveux noirs grimaça, elle commençait à avoir mal. Mais elle avait prit tellement de drogues qu’elle ne sombra pas. Au contraire, elle tenait tête à cette masse de gens. Elle les regardait de haut. Même si elle savait, qu’ils avaient le dessus sur elle, elle ne se démontait pas. Haeldra ferma de nouveau les yeux avant qu’un nouveau gardien n'arrive avec un tuyau d’eau pour asperger sa cage. L'esclave prit de plein fouet le jet d’eau glacial. Son corps se mouilla rapidement. Ses tétons se dressèrent. Ses cheveux se collèrent sur sa peau. Sa peau forma des petites bulles. Elle se mit rapidement à grelotter. Ses lèvres se tintèrent en bleu. Sa peau pale devint presque translucide. Le garde passa une autre fois devant la cage en pensant à voix haute.

-J’en ai vu des esclaves difficiles et farouches, mais celle là. Même un idiot n’en voudrait pas. 

3
Haeldra


Age : 24 ans

Sexe : Femelle

Race : Terranide croisée Démon

Orientation sexuelle : Bisexuelle

Situation de départ : Quelques expériences

Statut : Prostituée et esclave.


Divers
Haeldra est muette, la télépathie lui permet donc de communiquer.
Haeldra souffre d’une légère schizophrénie, qui provoque des crises de rires inquiétantes.


Pouvoir particulier
Haeldra descend d’une race hybride et inconnue à ce jour d’aucuns des mondes. Beaucoup parlent de mythes et disent que les métamorphes ne peuvent exister. C’est pourtant le cas. Haeldra peut grâce au sang perverti de sa famille se transformer en animal. Pas tout les animaux, juste en loup noir aux yeux bleus perçants. Cependant ce pouvoir, qui est comme une malédiction, reste très fragile. Elle peut parfois perdre le contrôle de l’animal, c’est pourquoi elle ne se métamorphose qu’en cas de nécessité absolue. Elle peut aussi se transformer si une émotion trop forte trouble son cœur.

Si c'est elle alors, elle est belle.

Physique.

Parfaite ? On appelle souvent une femme aux courbes harmonieuses : parfaite. Haeldra mesure 170 centimètres, pour 59 kilos. Elle possède de longs cheveux noirs soyeux qu’elle laisse toujours onduler dans le creux de son dos. Ils sont comme une cascade merveilleuse, où des papillons aiment se loger pour parfaire cette chevelure de rêve. Haeldra a un visage fin et harmonieux. Une peau blanche et lisse comme la neige, qu’elle fait ressortir en maquillant ses lèvres pulpeuses d’un rouge éclatant. De grands cils noirs mettent en valeur ses yeux d’un bleu infini. Un océan de tendresse se loge dans le fond de son regard, une tendresse qui dissimule bien son esprit autoritaire. Son corps, avec lequel elle joue en portant une robe de soie noire, marque majestueusement les courbes de ses reins et le globe de ses seins. Le long de son bras coule un tatouage à la forme de deux coquelicots s’entre lassants, qui représente l’amour qu’elle a vécu il y a de ça des années. Haeldra est très souple. Des sourires carnassiers. Des sourires charmeurs. Haeldra est percée à chaque oreille, de petits anneaux en fer encerclent le contour de chacune de ses oreilles. Elle a une longue cicatrice sur le ventre. Mais détrompez-vous, même si cette femme est d’une beauté surnaturelle elle est aussi belle que dangereuse et s’y frotter sans autorisation reviendrait à signer un pacte avec la mort.


Caractère.

Haeldra parait sage. Elle ne prend aucune décision sans y avoir longuement réfléchit. Malgré son jeune âge, son corps est très agile. Haeldra aime les plaisirs de la vie et goutte souvent à une luxure puissante à la limite du violent. Dotée d’un esprit calculateur et perfide, elle ne connait pas la douleur : ni physique, ni mentale. Elle ne se laissera pas marcher sur les pieds, simplement parce que c’est une femme. Ne possédant pas le don de savoir parler, elle sait écouter mais aussi riposter par des écrits philosophiques. Décrire Haeldra caractériellement est, comme son esprit, compliqué. Elle peut être à la fois très calme et obéir à un homme dans une harmonie complète, comme être sauvage et n’obéir qu’elle même en ne reculant devant aucun obstacle. Son caractère est bien affirmé, elle sait ce qu’elle veut. Aimant plus que tout sa solitude, elle a déjà publié un livre : ‘Le pouvoir d’une âme’ qui traite de la force qu’un humain peut avoir dans ses convictions et dans les énergies qui l’entourent. Elle n’a pas un caractère facile et malgré ses envies charnelles, très peu d’hommes ont réussi à la toucher. Elle est comme un fantasme qui avance dans le brouillard de leurs rêves. Haeldra aime aussi les femmes. Son esprit torturé est habité par une partie qu’elle refuse de voir, une légère schizophrénie. Une démence. Elle se met alors à rire sans raison, à voir des images flous et entend des voix sombres et caverneuses.




C'est une créature STOP.
Qui n'a pas de coeur STOP.
Elle veut la justice STOP.
Je veux sa tête STOP...



  «Je vais vous raconter une histoire, d’une enfant qui paya de sa vie chacune des ses erreurs. Elle ne put payer plus cher, elle ne pouvait plus rien faire de cette évidence. A chaque fois qu’un morceau de bonheur la frappait, elle savait que le malheur n’était pas loin. Je vais vous raconter l’histoire, d’une enfant qui se rendit compte trop tard du trésor qu’elle avait. De cette enfant qui voulait mourir, juste pour voir la couleur de la mort. D’une fille qui ne vivait que pour une seule chose, tester ses limites. Elle savait très bien que même le ciel n’avait pas l’odeur de ses envies. Je voudrais vous raconter cette histoire car elle fait partit de moi, parce que cette histoire est la mienne. Je ne voulais faire de mal à personne, et au fond de moi je savais que j’en faisais. J’en fais toujours, je ne suis pas quelqu’un de bien, je me déconseille au près des gens. Ils disent que je suis belle, ils disent qu’ils veulent être avec moi, manipulatrice, calculatrice, cœur froid. Je fais partit de cette catégorie de femme qui ne demande rien à personne et qui même, en cas de déchéance ne demandera rien. Cette histoire je vous l’offre car j’ai besoin dans mes derniers instants d’écriture, de me purger. Comme une personne qui veut se donner bonne conscience. Je suis cette femme qui n’a plus aucun équilibre, cette marionnette qui se dit que le monde ne peut plus rien lui apporter. C’est une histoire comme personne ne veut entendre. Une histoire sombre avec des recoins. Une histoire qui se terminera un matin, sans que je le veuille vraiment. Qu’un dernier souffle me guète, que je devienne pure et sans complexe. Cette histoire je la traine depuis ma naissance, pas que je m’en plaigne mais elle me fait parfois peur. « Tout ce qui est beau est éphémère. » Cette enfance n’a rien d’extraordinaire, née d’un père et d’une mère. Sans sœur, ni frère. J’étais l’enfant prodigue, plus proche du divin que de la malédiction. Mais, les choses changent. Elles deviennent tourments et tournants de ma vie. Fille du peuple, j’ai voulu faire la révolte. »

Le jour se lève sur Terra, terre faite de torture. Il ne fait pas bon d’y naitre en ce temps. Sur ses terres règne encore l’odeur du sang, il coule encore des milliers de cris. Tout raisonne. Les contrées ne sont plus sures, l’amour même devient source de conflits. Un démon à pourtant vu cette famille de paysan, proche de son Royaume, si proche qu’il y posa sa main en guise de bénédiction. En guise de malheur. C’est un matin froid d’hiver. Les chevaux dans l’étable se sont réveillés dans un fracas assourdissant. Une femme s’effondra sur le sol, la poitrine immaculée de sang. Il n’est pas bon de se perdre à cet endroit. Il n’est pas bon de s’y reposer. La femme cria. L’enfant hurla, enveloppé dans un drap noir que sa mère avait volé dans un étalage. Le paysan se leva et poussa la porte de l’étable. La nuit avait été glaciale, le tonnerre avait grondé. La femme avait poussé un dernier cri, son visage avait été déformé par la douleur. L’enfant ne pleurait plus, épuisé d’avoir hurlé pendant des heures. Des cris couverts par le vacarme des chevaux et la tornade du dehors. Le paysan se baissa et attrapa le nouveau-né et le serra contre son corps chaud. L’enfant grimaça mais ne pleura pas. Le paysan porta ensuite la femme jusqu’à la rivière et la posa dans l’eau. Le courant l’emporta. L’homme éleva l’enfant aux yeux bleus. Il l’éleva seul car sa femme était morte. Il l’éleva comme sa propre fille, en oubliant de lui dire qu’elle avait été orpheline d’une mère victime des assauts d’un Démon. L’enfant grandit. Sous une pluie d’amour. Elle devint une petite fille curieuse et attachante. Le paysan semblait troublé par la force et la puissance dont elle faisait preuve. L’enfant aimait son père adoptif. Elle apprit à faire du cheval. Elle apprit à courir après le vent. Elle était tous les jours, un peu plus belle. Le paysan le voyait. Le paysan avait peur qu’on la voit. Le paysan avait raison. Un jour un homme se présenta. L’enfant était une femme, elle avait vingt ans. L’homme était un marchand d’esclave. Il enleva l’enfant. Elle s’appelait Haeldra.

« Qu’un jour on vienne me dire que le monde n’existe plus. Qu’on vienne me sourire juste une fois en me disant que le ciel n’est pas perdu. J’aimerai dire que je mens, que même moi je me trompe comme beaucoup. J’aimerai le dire mais je ne peux pas. J’aimerai aussi que ses lèvres se posent sur mon corps, que j’oublie un instant qui je suis maintenant. Je voudrais que tout soit plus simple, qu’on me laisse vivre ma vie. La liberté, comme l’amour, ne s’achète pas. Juste un détour avant et après c’est ‘Abracadabra’ Voilà que tout disparait, voilà que tout coule. Mon sourire se tire, devant cette masse de gens, quand je les vois mourants face à ce ciel blanc. L’homme n’est plus celui que j’ai connu, il est devenu exactement ce que je fuyais au plus haut point. Je le déteste et je l’aime. Je le cherche et je le laisse. Je ne sais plus quoi faire de mes dix doigts. Je ne laisse que ce qui m’appartient. Je suis méprisante et méprisable. Je suis un Dieu, je suis le Diable. Après on rira de moi, on me dira encore que je ne sais pas vivre. Que je me torture l’esprit ? Mais cet homme, cet homme n’est-il pas mon simple reflet ? Miroir ? Réflexion ? Réflexions ? Je voudrais mentir, maintenant et en finir. Mais de l’argent en rêve, il ne reste plus rien. Des larmes pour pouvoir effacer ce que tu nous as fait. De tes pardons, tels des venins dans ta bouche salit et menteuse. Je lève les bras vers le ciel. Qu’est-ce que Dieu va bien faire de nous ? Mon salue n’est plus loin, il reste un bout de chemin. L’homme a su faire de son éternelle lumière, son unique chaleur. Dois-je encore dire que je vais bien ? Dois-je encore vous faire comprendre que je suis bien ? L’esprit du mal c’est introduit dans ma mémoire. Depuis, je rêve de meurtre et de métamorphose. De trêve et d’apothéose. D’avancer et de reculer. D’exister et de pardonner. De n’être que moi face au monde entier. Car je souffre d’un mal, que j’ai moi-même inventé. Le malade imaginaire. »

Le marchand l’amena chez elle, Haeldra était vierge. L’homme voulait qu’elle l’aime. Haeldra ne connaissait pas le corps d’un homme ni le désir qu’elle créait chez eux. Le temps passait sans qu’elle veuille se donner à lui. L’homme devint fou, c’était un masochiste. Il l’attacha, nue. Il lui enleva sa préciosité. Elle saignait. L’homme aimait ça. L’homme recommençait tous les soirs en l’enfermant dans une cave. Haeldra était une esclave. Elle passait ses journées à compter les planches de bois, elle attendait son repas, il oubliait parfois de lui donner de quoi manger. Un jour, l’homme pleura devant elle, suppliant qu’elle lui pardonne de l’avoir violé tant de fois. Haeldra ne comprenait pas. Elle avait accepté son sort. Elle voulait revoir la lumière. Il l’amena à la surface et lui fit pour la première fois l’amour tendrement. Haeldra ne prit aucun plaisir, elle ne cria pas, se laissa faire. Les jours qui suivirent se ressemblèrent. Chaque soir, il l’aimait. Chaque soir, elle se taisait. L’homme se rendit compte que le regard de son joyau se ternissait. Il lui offrit un cahier avec une plume. Haeldra regarda les deux objets et ne comprit pas. L’homme lui apprit à écrire et à lire. L’homme lui apprit l’histoire de Terra. L’histoire des mondes. Haeldra prit alors un plaisir à apprendre l’histoire. Elle prit gout à cette nouvelle forme d’évasion. Elle ne regardait même plus l’homme avec crainte. Elle ne faisait plus attention au coup qu’il lui donnait. Elle ne vivait plus que pour les belles courbes de ses cahiers. L’homme souffrait que la plus belle femme qu’il n’ait jamais vue se refuse à lui. Les personnes autour de lui le complimentaient, elle faisait bonne figure. Elle était magnifique. Haeldra était parfaitement belle. Jusqu’au jour où l’homme rentra, une odeur d’alcool volait autour de lui. Haeldra était derrière son bureau elle lisait. L’homme l’attrapa et la frappa, le sang coula. Pour la première fois de sa vie, l’animal se réveilla. Plus violent que l’homme. Plus fort que l’homme. L’animal noir. Le grand loup noir tua l’homme. A son réveil Haeldra comprit trop vite. Elle partit de la ville.

« On ne dit rien, on dit plus. Parce que les mots ne servent à rien. Ils ne sont que blessures et attaches inutiles. Ces mots de douleurs. L’Homme les connait bien, il les apprend un peu plus chaque jour. Puis, il s’arrête, regarde derrière lui lentement et se rend compte de son erreur. C’est trop tard, elle saute. Elle saute dans le néant, les remords sont souvent trop lourds. L’Homme ne les assume pas, à savoir si l’Homme les a déjà assumés un jour. Il pleure, parce qu’il a peur des promesses que lui offre l’avenir. Il ne peut pas accepter de devoir dire qu’il a tort. C’est plus fort que lui, sa nature n’est pas bonne, sa nature n’est pas mauvaise, sa nature n’est qu’entité. On sait comment on est arrivé jusque-là, il reste juste à savoir pourquoi. Tout tourne, tout bascule autour d’un même mot : Pourquoi. Pourquoi je suis ici ? Pourquoi je vis ? Pourquoi je ris ? Pourquoi j’écris ? Pourquoi je m’ennuis ? Pourquoi j’applaudis ? Les mots, encore les mots, parce que l’Homme ne les aime que trop ou pas assez. Que serait le monde sans les mots ? Le monde des signes ? Je n’aurais pas vécu dans ce monde dans ce cas-là. L’Homme ne comprend pas, il ne veut plus entendre, car c’est lui qui possède le savoir ancestral, il n’écoute plus rien, il se leurre. La généralité, l’Homme reste un Homme et que les plus grands physiciens affirment que chaque Homme est différent est faux. L’Homme reste un Homme avec de légères variations, mais toujours le même fond. Je suis un Homme et je reste un Homme, mais je me rends compte de ma véritable nature. Critiquer mes semblables est l’un de mes plus gros défaut, alors que d’autres ne le font pas assez. L’Homme est-il intelligent. L’homme veut-il savoir ce qu’il est ? Pourquoi l’écriture rend le poète marginal ? On a le droit de dire stop quand on le souhaite. Changer d’avis comme on change de chemin. Prendre son temps et regarder les traces qu’on laisse dans le sol. Prendre le temps de partir. »

L’animal qu’elle avait en elle était endormit. Elle avait couru. Elle avait pleuré. Elle avait écrit. Elle était partit avec l’une des robes que son mentor lui avait offert. Une belle robe de soie noire. Les rues n’était pas sures. Haeldra cherchait dans le paysage, au fond des forêts, au-dessus des plaines vertes, son âme d’enfance, que le marchand lui avait volée. Haeldra croisa la route des rebelles. Elle avait déjà vingt-quatre ans. Les rebelles la prirent en pitié. Leur esprit coula alors dans ses veines. Elle aima chacun des membres. Elle apprit à se battre sous la tutelle d’un homme qui tomba amoureux d’elle. Haeldra devint une rebelle à son tour. Elle apprit à chanter la liberté, à danser sur la musique du vent. Le temps fila. Elle était heureuse. Son maître et amant lui offrit le plus beau des cadeaux sa liberté. Haeldra souriait à sa vie qui s’annoncée magique. Pourtant les rebelles étaient traqués. On les retrouva, et les massacra en son absence. Haeldra était allée voir une partie du monde. Elle arriva face au massacre. Impuissante. Une pluie de larme s’arracha de ses yeux. Des jours entiers passèrent avant qu’Haeldra ne parte de ce camp décimé. Elle avait enterré tous les rebelles avec une profonde haine. Héra partit vers d’autre relief. Et arriva dans la ville de Nexus.

Elle semblait perdue dans cette nouvelle ville. Cette immense ville. Les hommes qu’elle avait croisés n’avaient pas eu le courage de la tuer. Dans une ville qu’elle ne connaissait pas, elle était livrée à elle-même. Elle acheta de longues vestes pour cacher son corps trop maigre. Pour paraitre un peu plus ‘normale’ entre les humains qu’elle détestait malgré elle. Haeldra gagnait sa vie en faisant des tours de magie dans la rue avec son paquet de carte et aussi en volant les passants. Loin d’être honnête, durant l’année d’errance qu’elle vécut dans la ville, elle rencontra des gens peu fréquentable. Vivant sa petite vie à l’excès elle ne passa pas à côté de la dérive de la drogue et de l’alcool. L’étrange femme aux cheveux noirs donna aussi son petit corps à des hommes contre de l’argent. Aimant la luxure et la douleur son corps fut rapidement couvert de petites cicatrices qui témoignaient de ses désirs masochistes. Elle arrivait à un niveau de débauche très grave. Devenant de plus en plus solitaire et méfiante du monde qui l’entourait, elle n’aimait pas la compagnie des autres. Cependant alors que sa vie rimait avec un immense néant et qu’elle ne comptait même plus les jours tellement elle perdait pieds. Oubliant même parfois de manger. Haeldra se retrouva dans une sorte de caniveau, proche de la mort ou de je ne sais quel état. Elle ne savait plus d’où elle venait. Presque nue. Des hommes la ramassèrent comme un tas d’ordures. Le matin elle se réveilla dans une cage. Encore. Ses souvenirs se heurtèrent dans sa tête. La créature frappa les murs. Elle griffa les parois. Il fallait qu’elle sorte. Elle ne voulait pas retourner dans un trou à rat. Pas encore des hommes qui l’avaient faites souffrir. Un des gardiens de la pièce noire passa devant sa cage en lui disant de la fermer. Ici. Un marchand d’esclave. L’homme accrocha alors un panonceau devant la cage d’Haeldra. On pouvait alors y lire.

« Femelle mature. Yeux bleus. Corps couvert de cicatrices. Bonne musculature. Bonne dentition. Origine inconnue. Prix très intéressant. »

« L’amour ne s’en va jamais. Même dans une mort, il survit. L’amour est immortel. L’amour est un oiseau. Sur lequel des amoureux voyagent, près du ciel et sur ses ailes ils dessinent des paysages aux couleurs sombres et éclatantes. Se font de nouveaux visages pour apprécier le temps qui passe. Il n’est qu’une promesse dans les mains de demain. L’amour n’est pas une vie, elle est comme un chat qui serait tombé sur un loup. Une harmonie étrange qui se range dans la catégorie des fous. L’amour est si puissant que même les tornades ne peuvent pas le détruire. L’amour est la plus belle chose qui peut arriver dans une vie. C’est ce besoin de se dire qu’on est attendu quelque part et qu’on pense à vous. C’est cette évidence qui dit que dehors quelqu’un est là, devant la porte, priant pour que l’amour vous emporte. C’est cette tempête qui fait de vous un crétin face à ses mains, qui fait de vous un idiot car elle vous trouve beau, qui fait de vous un désarmé devant sa beauté. C’est l’amour qui nait dans le cœur innocent d’un enfant aveuglé par les désirs d’un firmament. L’amour d’un homme à une femme, d’une femme pour un homme. De cette éternelle candeur qui fait que l’amour est bien là. Qu’il est là et qu’il ne s’en ira pas. C’est un lac dans lequel on vient se baigner sans penser au monstre du fond qui a peut-être peur d’être lui aussi mangé. L’amour c’est être fort à deux, c’est se tenir la main et faire en sorte de pardonner. L’amour c’est un cadeau empoisonné, c’est un présent qu’on ne peut refuser, c’est un présent qu’on ne peut demander. L’amour sa veut tout dire, l’amour sa ne veut rien dire. C’est un appel à la solitude, un besoin de démesure. D’être amoureux c’est comme voler les yeux de Dieu et regarder le monde entier. C’est faire de Voltaire un crétin et d’Apollon un Bossu. Aimer, c’est plus grand qu’une galaxie. Aimer, c’est vouloir renverser le monde. Aimer, c’est se dire avant tout qu’on est bien. Aimer, c’est vivre, mais c’est aussi mourir. Aimer, c’est donner sans rien attendre en retour. De s’aimer sans cris, de s’aimer sans plis. L’amour est une mer immense où se noie des amoureux. Un lac gelé et dense où je me noie dans le fond de tes yeux. »


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