Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Amaelia Darko

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One Shot / Lutte éternelle (Tryzox)
« le: mardi 05 novembre 2013, 16:11:58 »

Situation générale :

Je m’appelle Angharad Sutton. J’ai actuellement trente deux ans, mais j’ai arrêté de vieillir après vingt-deux. Je croyais n’être qu’une simple humaine, mais en réalité, je suis bien plus. Je suis l’incarnation d’une âme très ancienne appelée « Lathiel ». C’était autrefois un ange, l’ange de l’intégrité, qui a été déchue après avoir cédé à un démon. Pas n’importe quel démon. C’était sa Némésis : « Vetis », le démon de la corruption. Elle a été chassée du Paradis, et s’est retrouvée privée de ses ailes sur la terre. Mais Vetis lui fit un don : Il lui donna le pouvoir de survivre à travers les âges, pour influencer les humains. Il était mauvais, oui. Mais il respectait énormément Lathiel, et respectait l’effort qu’elle avait fourni pour lui résister durant tous ces millénaires. Il tenait à toujours avoir un adversaire de sa qualité à affronter… Mais également, il voulait avoir le plaisir de la corrompre à chaque nouvelle vie. Le vice était son gagne-pain après tout.

Je suis la cinquième femme à posséder l’esprit de Lathiel. Les quatre autres, disséminées dans l’histoire à partir de l’an quatre cent neuf, sont mortes depuis longtemps. Chacune a résisté aussi longtemps qu’elle a pu à la corruption de Vetis, qui s’incarnait pour venir les tenter. Mais au final, elles ont toutes cédé. Je sais que je ne suis sans doute pas meilleure qu’elles. Mais j’essaie d’être intègre dans chacune des facettes de ma vie. Peut-être pas honnête, mais nul ne l’est totalement. J’ai voulu devenir officier de police dès mon plus jeune âge pour lutter contre le fléau que représentent les Yakuzas dans la ville de Seïkusu. Mais j’ai vite compris que la police était pourrie à la racine, malgré de bons éléments en bas de la chaîne. Alors, je me suis tournée vers les forces spéciales. Aujourd’hui, je suis un agent de terrain confirmé, pour éliminer tout type de menace. J’ai appris l’existence de créatures infâmes, telles que les vampires ou les monstres de la même engeance. J’ai pu apprécier la réalité du pouvoir de ceux que l’on appelle des Super Héros. J’ai même collaboré avec certains. J’ai aussi pu constater que l’influence des Yakuzas allait même jusqu’à ces créatures et ces individus hors du commun.

Pour l’instant, je n’ai pas croisé Vetis. Il se cache, ou il ne sait pas que Lathiel me conseille. Il s’est bien passé trois cents ans depuis que la dernière incarnation de l’Ange a sombré. Mais je n’ai aucun doute. Je le trouverais un jour. Et le combat entre nous deux sera aussi stimulant que féroce. Je lutterais jusqu’au bout, et lui aussi. J’ignore si je résisterais, mais je l’espère de tout cœur. J’ai bien résisté à l’appel de la chair pour l’instant, malgré tout les beaux spécimens de mâles que j’ai croisé. Je sais que je suis attirée par les mauvais garçons, c’est indéniable. Mais je résiste pour le moment. Je ne me laisse pas prendre aux pièges de leurs mains puissantes, de leur voix grave et chaude, de leur sourire envoûteurs ou de leurs manières rudes mais envoûtantes. Croyez bien que ce n’est pas facile de résister. Je mobilise toutes mes forces pour ne pas céder à l’appel de mon corps. Lathiel m’aide à tenir. Mais elle ne pourra rien si le désir me submerge comme il l’a fait avec elle, bien des siècles plus tôt. Je le sais, parce que j’ai vécu ses souvenirs en rêve, ainsi que ceux des quatre autres incarnations.

J'ai été mannequin, à un moment. Quand j'étais encore jeune. J'avais dix-huit ans, peut-être. J'étais très belle, et très photogénique. Encore aujourd'hui, je garde la couverture du magazine pour lequel j'ai posé. Topless. J'avais juste une cape, rattachée à mes épaules par une attache d'or, et un tanga, avec une ceinture brillante et un voile accroché. Maintenant, je suis agent, et je me sers des armes plutôt que du maquillage. Changement radical. Je ne suis plus à la poursuite de la gloire, depuis que j'ai pris conscience de Lathiel, mais de la justice.

Situation actuelle :

Le temps est couvert sur le bord de mer. Le vent forcit, et fouette mes cheveux. Je suis à quelques kilomètres de Seïkusu, dans une petite crique presque totalement abritée. Juchée sur un rocher, je scrute l'horizon dans l'espoir d'apercevoir un signe. Ces derniers temps, les rumeurs ont enflées, à propos d'un mal qui semblait nouveau, et qui rongeait encore plus les fragiles fondations de la ville. J'ai entendu de nombreuses personnes se plaindre d'avoir trop cédé à la gourmandise, ou que leur ami(e) avait un amant inconnu, ou encore que des civils sans histoires se sont tout à coup mis à braquer des banques.

Tout ça, c'est sûrement Vetis. Il arrive, enfin. Je cherche dans les cieux assombris l'ultime preuve : Des éclairs rouges qui zèbrent le plafond étoilé. Et j'en vois un. Puis deux. C'est parti, la traque commence. Pour lui. Pour moi. Bref, pour nous.

~ ~ ~ ~ ~ ~

Je suis acculée. Je sais que Vetis est là, dehors. Il dirige une petite bande de malfrat qui a soudain eu l'envie de braquer la base militaire. Ils sont forts, pour des humains. Mais ce n'est que des dons provisoires du démon qui les guide. J'halète en courant, cherchant un lieu sûr pour me reprendre. Vetis a failli m'avoir. Je l'ai senti près de moi. Son souffle contre ma nuque, ses mains chaudes à quelques millimètres de mes bras... Sans même me toucher, il me fait déjà de l'effet. Je n'imagine pas ce que ce sera s'il me tient entre ses griffes, si sa voix murmure des tas de choses indécentes dans le creux de mon oreille...

J'ouvre une porte au hasard et m'engouffre dans la pièce. D'un coup de pied, je referme le battant métallique. Je suis la seule à être rester à la base ce soir. L'ordre a été donné hier : On abandonne la base pour aller ailleurs. Mais je devais finir... Je devais attendre. Je savais que Vetis allait venir, et que notre lutte aurait lieu ici. Alors je suis restée. Et me voilà prise au piège. J'entends les pas de ses hommes dans le couloir. Je me faufile dans un des casiers vides ouverts, et je referme le montant en bois. L'endroit est exigu. J'ai de la peine à y tenir. Ma poitrine effleure le matériau, et si je respire trop fort, je crains de l'ouvrir par inadvertance.

L'ambiance est chargée d'électricité. C'est Vetis. Il sait où je suis. Folle, j'ai cru que je gagnerais du répit en me cachant. Plus encore : Je pensais être prête à affronter le démon. Mais je crois que j'étais irrationnelle...

Citer
VOUS : Si ça vous dit, vous pouvez jouer Vetis. Ou l'un de ses subalternes.

- Si vous jouez le premier, il faut qu'il soit dominateur, mais pas dans le sens extrême. Lui, il domine par la persuasion. Par le charme. Il est envoûtant, et donne envie de céder. Et ce qui l'obnubile, c'est de faire céder chacune des incarnations de Lathiel jusqu'à ce qu'elle se soumette enfin à lui complètement.
- Si vous jouez un de ses hommes, libre à vous. C'est des méchants, mais ils seront comme vous le désirez. Il faut juste ne pas oublier que Vetis les dominent totalement.

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Le coin du chalant / Would you have some Scwheppes, just you and me ?
« le: jeudi 31 octobre 2013, 16:11:10 »

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Personnages ~

Ici, vous retrouverez les quelques personnages qui parsèment la vie d'Amaelia et qui risque d'être présents dans les RPs que je ferais. Que ce soit en background, ou en personnages secondaires joués.

  • Richard Waylord, alias Dick, est le fiancé, l'amant et le meilleur ami d'Amaelia. Il a un an de plus qu'elle, et fait des études pour devenir médecin.
  • Jonathan Buckland, alias Jace ou Jon, est l'amant occasionnel d'Amaelia. Elle l'aime bien, et l'a rencontré en boîte de nuit. Pour l'instant, ce n'est rien d'autre qu'un Sex Friend, mais ça peut évoluer.
  • Maryse, une cinquantenaire qui en paraît trente, est l'employeuse d'Amaelia. Maquerelle sous couverture de masseuse, elle est néanmoins très gentille et généreuse. C'est aussi une ESPer qui peut effacer de la réalité ce dont elle désire garder le secret. Ce peut être permanent comme temporaire.



Idées ~

  • En formation de masseuse, Amaelia est en apprentissage dans un institut de massage. Mais ce dernier est particulier, puisqu'il offre des prestations sexuelles aux habitués (qu'ils payent !). A vous de voir si vous êtes l'un de ce type de clients, ou pas... Social (et tout ce que ça comporte comme thèmes), possibilité de relations particulières et plus si affinités. Trame pour Hommes.
  • Mais, en dehors de ça, Amaelia est aussi une étudiante studieuse. Il lui arrive d'aller potasser des bouquins à la bibliothèque. Elle est tellement passionnée, parfois qu'elle y passe des heures et qu'elle finit par s'endormir, loupant alors la fermeture de la bibliothèque, s'y retrouvant enfermée. Et si elle n'y était pas seule, pour une fois ? Social (et tout ce que ça comporte comme thèmes), autre chose ? Trame pour Hommes ou Femmes.
  • La jolie rousse ignore tout de son pouvoir. Mais, à chaque fois qu'elle croise un individu avec des pouvoirs, elle ne peut s'empêcher de tressaillir, ressentant l'envie confuse de le toucher, d'être lui... Un jour, ça arrivera bien, elle se transformera sans le savoir et ressemblera traits pour traits à cette personne... Social (et tout ce que ça comporte comme thèmes), possibilité de simulation de combat (je ne suis pas très douée à ce genre de post's, ça risque d'être très court ^^). Trame pour Hommes ou Femmes.
  • Une des collègues d'Amaelia est accusée de prostitution. Maryse, dont le don d'ESPer est de pouvoir "oblitérer" tout ce qu'elle désire, efface toute trace de son petit trafic. Autant les preuves matérielles que les preuves psychiques, car plus personne ne se souvient de ces détails. Cela trouble au plus haut point la belle Amaelia, qui était justement en train d'offrir une prestation particulière à un client. Et que dire de ce client qui se retrouve à pilonner la belle rousse sans avoir comment il en est arrivé là... (Vous serez sûrement ce client-là !) Social (et tout ce que ça comporte comme thèmes), relations charnelles. Trame pour Hommes.
  • Tout ce que vous voulez proposez, faites-le. Par MP de préférence, parce que je regarde rarement les nouveaux messages sur le forum, autres que mes réponses aux RPs :p



RPs ~

La partie répertoriant les RPs sera découpée en plusieurs épisodes, suivant l'évolution d'Amaelia. Tout RP a une influence sur son histoire, même s'il n'est qu'entamé. L'ordre chronologique ne sera pas forcément l'ordre dans lequel ils ont été démarrés.

Épisode 1 ~ La Découverte.


Épisodes Bonus ~ One-Shot.




Habitat ~

Le loft d'Amaelia est décrit dans ce RP, mais je le remet ici :

Citer
De grands immeubles les regardent passer, et elle s'arrête devant l'un d'eux, à proximité du centre commercial. Il est récent, et très élégant de l'extérieur. De sa main libre, elle fouille dans sa poche pour prendre ses clés, et passe le badge sur le détecteur. La porte, comme dans les magasins, s'ouvre alors et leur livre le passage. Elle s'avance, appelant l'ascenseur, et grimpe dedans quand il arrive pour appuyer le le neuvième étage. Rapidement, ils y sont. Partant vers la gauche à la sortie de l'ascenseur, l'étrange couple parcours presque la moitié du couloir avant qu'Amaelia ne s'arrête devant une porte rouge, large, à la poignée noire. Avec ses clés, elle déverrouille, pousse la porte et lui livre le passage.

Quand on entrait*, on se trouvait dans un petit vestibule. Un porte-manteau, à droite de la porte qui s'ouvrait (vers la droite, la poignée étant à gauche), se tient prêt à accueillir des vêtements. Un petit rideau sombre, face à la porte, masque la luminosité de la pièce qui suit. Quand on le pousse, on accède au salon. Il se compose comme suit : Une grande baie vitrée à droite, un canapé d'angle de cuir gris sous les fenêtre, une petite table basse en verre, un fauteuil en plastique blanc Ikéa et une télé de 180cm sur son meuble faisant face au canapé d'angle. Puis, sans porte, on passe à un plan de travail pour la cuisine, avec de multiples rangements, qui est adossé à un bar qui fait le prolongement de la baie vitrée. En face du bar, il y a un frigo à l'américaine. A côté de celui-ci, on trouve un congélateur avec, au-dessus, des rangements pour que le four et le micro-onde s'y encastrent. En face, à côté du plan de travail, on trouve quatre plaques de cuisson à induction. Puis une étagère en face de ces dernières pour les épices, et divers aliments tels que conserves, brioches, nutella, gâteau apéros, lait, jus d'orange, etc. Et à côté, un grand évier. Et encore à côté, un lave-vaisselle.

Au bout du bar, il y a un vide, et on arrive dans la pièce de vie, avec une table pour six, six chaises, et des rangements pour la vaisselle. La pièce de vie s'étale vers la droite, suivant l'angle de la pièce. La baie vitré, après avoir marqué un arrêt au bar change de sens pour former un ange donnant sur l'extérieur, et prolonger la pièce de vie. Là, un autre rideau masque l'entrée d'un petit couloir. A droite de ce dernier, il y a une salle de bain. Grande, pourvue d'une baignoire, d'un lavabo, et de WC séparés du reste par une sorte de bar où sont rangés les produits d'entretiens. Entièrement carrelée, elle scintille avec la lumière du lampadaire qui brille, visible par la fenêtre qui se trouve sur le mur à droite.

La chambre, elle, se trouve à gauche du couloir. Grande aussi, elle contient une immense armoire emplie de vêtements, un dressing pour les chaussures, et une petite pièce en extension qui est, pour le moment, encombrée de cartons. Elle contient aussi un lit de presque trois place, à baldaquins, avec un dais sombre au-dessus. La fenêtre, sur la gauche de la pièce et sur le fond, donne une luminosité sans égale à la chambre. Pour le moment, les volets électriques se baissent d'eux-même, et des rideaux sont prêts à être tirés.

Au bout du couloir, deux autres pièces : L'une contenant un bureau, une grande armoire, et divers autres cartons. Un clic-clac aussi. Et une baie vitrée au fond de la pièce. Et l'autre servant de buanderie, avec une machine à laver et un sèche-linge.


« Voici mon chez-moi. »

C'étais assez impressionnant, et grand. Presque 100m² de surface habitable, dans les tons blancs, gris sombres, gris clairs et noirs.

* Le loft, vu de la porte d'entrée.

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Le quartier de la Toussaint / Entre mythes et réalités. PV ~
« le: jeudi 31 octobre 2013, 15:36:17 »
« Cela fera un total de... 13 000 Yen, monsieur Hochiro. Vous réglez comment ?
   Par carte, très bien.
   Et voilà. Bonne soirée monsieur Hochiro, et à très bientôt. »


Reposant le TPE sur le comptoir, Amaelia clôtura sa session sur l'ordinateur après avoir enregistré le paiement du dernier client de sa journée, et d'avoir enregistré le prochain rendez-vous de ce dernier. Elle cacha un bâillement derrière le dos de sa main, et quitta le poste d'encaissement. Elle repassa dans la partie privée du salon de massage, celle que le grand public ne connaissait pas. Celle où seuls les initiés pouvaient venir, profiter d'un massage avec des avantages en nature.

« Je prend une douche et j'y vais, Maryse. J'ai encaissé monsieur Hochiro. A demain ! »

Maryse, une femme de cinquante ans qui en paraissait à peine trente grâce à la chirurgie esthétique, hocha la tête. Elle se préparait pour un client. Elle venait de finir de nouer les nœuds de son porte-jarretelles noir en dentelle, rattachant ainsi les bas opaques à sa guêpière. Elle passa sa blouse blanche, courte, et arrangea sa chevelure. Amaelia sourit, et partit sous la douche.

Quinze minutes plus tard, elle en ressortait, humide et sentant bon les fleurs d'orangers. Elle sécha sommairement sa longue chevelure rousse, et la tressa soigneusement. Elle enfila ensuite une jolie petite robe noire, cintrée à la taille, légèrement décolleté et s'arrêtant à mi-cuisse, avec des bas noirs, puis repassa sa blouse par-dessus. Il faisait froid le soir, en ce moment. Surtout aux alentours de vingt-deux heures. Elle rajouta par-dessus son manteau noir, s'arrêtant au même niveau que la blouse et la robe, et elle entoura son cou d'une écharpe prune.

Une touche de parfum plus tard, elle prenait son sac à main et chaussait ses bottes -à talons- qui remontaient jusqu'en dessous du genoux. Elle passa le bord de son écharpe contre ses lèvres, mit son bonnet de laine noire, et sortit du salon illuminé.

L'institut de massage se trouvait en plein coeur du quartier de la Toussaint, pour ne pas subir trop d'inspections de flics. Elle avait donc une sacrée trotte pour rentrer chez elle, mais elle adorait marcher alors ça ne posait pas de problèmes.

Elle emprunta la direction du centre-ville, posant un écouteur dans son oreille droite et écoutant ses musiques préférées : Des musiques symphoniques, aux accents celtes. Elle chantonnait doucement, paisible, lorsqu'un éclat blanc rampa à ses pieds, éclairé par la pâle lueur jaunâtre des lampadaires.


« Qu'est-ce que... Oh putain, un serpent ! »

Pas qu'elle ait peur des serpents, en général, mais le reptile à ses pieds était gigantesque, et si blanc qu'elle aurait pu croire qu'il s'agissait d'un marquage au sol. Elle poussa un petit cri lorsque l'animal commença à s'enrouler autour de ses jambes pour se hisser sur elle, mais n'osa pas faire de mouvements brusques, de peur que l'étreinte devienne un étau qui l'étoufferait, et de peur qu'il plante ses deux crocs proéminents dans son corps.

Mais elle tremblait, de tout ses membres. De peur, de froid, et d'appréhension. Elle imaginait les pires scénarios, se voyant étouffée et démembrée sur le trottoir, mordue et contaminée par un venin mortel, défigurée et souffrant mille morts... Effrayée, tétanisée, elle était plantée au centre de la rue tandis que la créature au sang froid s'installait autour de son corps et posait sa tête triangulaire sur son épaule en sifflant doucement.

4
Prélude / A. Darko, masseuse particulière en formation [Validora !]
« le: mercredi 30 octobre 2013, 18:19:00 »
Nom / Prénom / Surnom : Darko / Amaelia / Am', Amy, Chouquette, Amour...
Âge : 19 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Elle se croit humaine, mais c'est une ESPer.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Situation de départ : Fiancée, mais expérimentée aussi.

Description physique :

Je ne me trouve pas extraordinaire. Je me regarde dans le miroir, souvent, mais je ne vois qu'une frêle jeune femme à la silhouette pourvue de quelques rondeurs. Dans un monde où les magazines ne nous présentent que des silhouettes longilignes, photoshopées et sans aucunes rondeurs, je fais tâche. J'ai de la poitrine, déjà. Peut-être pas des poumons sur-développés, comme les pin-up de Playboy, mais plutôt généreux malgré tout. Assez, en tout cas, pour me permettre de mettre des décolletés plongeant sans que ça ne fasse vulgaire. Je reconnais aussi que ma taille est fine, mais je complexe au niveau de mes hanches. Elles sont... Comment dire ça poliment.... Elles sont épanouies. J'ai l'impression de ne voir que ça, des hanches larges et solides. Et mes cuisses. Je complexe aussi dessus. Je les trouve trop grosses. Mais par contre, j'ai le reste des jambes parfait : Elles sont galbées et fuselées.

Je me trouve trop pâle sinon. Surtout avec ma crinière d'un roux éclatant. C'est un miracle si je ne brille pas dans la nuit j'ai l'impression. Heureusement, je n'ai pas de tâches de rousseur. J'ai les traits trop fins, trop... Ils me font paraître fragile et trop délicate. J'ai l'impression que les gens ont peur que je me casse s'ils me font la bise un peu trop brusquement, ou s'ils me serrent dans leurs bras trop fort. Mes yeux, verts comme l'émeraude, ressortent énormément dans mon visage pâle. Ils me donnent l'impression d'être trop grands, de manger mon visage. On ne voit que ça. Mon petit nez droit et discret passe inaperçu, comme mes lèvres purpurines délicatement ourlées. Heureusement que mes oreilles sont cachées par mes cheveux, sinon, la panoplie serait complète. Elles sont en effet légèrement décollées.

J'ai des grains de beauté un peu partout. Sur la cuisse droite, à l'intérieur, près de mon entrecuisse. Sur ma main, au commencement du poignet. Sur le cou, derrière mon oreille gauche et sur ma nuque. Dans le dos, j'en ai trois qui dessinent un triangle sur mes reins, et deux autres qui soulignent mes omoplates. Et sur le sein gauche, juste au-dessus du téton. Ils ressortent bien sur mon teint laiteux, et soulignent encore plus les parties bien en chair de mon corps comme celles qui sont moins généreuses.

Description mentale :

Si je devais être objective, je ne saurais quoi dire. J'ai toujours du mal à ne pas prendre partie. Je suis partiale, tout à fait. Je me trouve aussi plutôt critique envers moi-même, dans le sens négatif, mais également envers tout en général, de façon soit positive soit négative.  Je suis prompte à critiquer, en effet. Je donne mon avis (surtout quand on ne me le demande pas) sur à peu près tout. Mais, ce qui ressort le plus, c'est bien que je suis toujours plus sévère avec moi-même. Je me rabaisse sans arrêt, on me le fait souvent remarquer.

Sinon, je suis plutôt généreuse, mais pas dévouée ou altruiste. Il ne faut pas me prendre pour Mère Theresa. Je suis courageuse également, mais pas téméraire ou intrépide. Je prends des risques, mais ils sont calculés la plupart du temps. Je ne me jetterais pas sous les roues d'un chauffard pour sauver un môme ou une bête. Mais j'incendierais copieusement le chauffard, qui apprendra sans doute un tas d'insultes dans le lot. Je n'ai pas l'âme d'une héroïne, je ne crois pas. Par contre, j'aime porter réclamation. Je crois qu'on a mon nom dans tous les restaurants de Seïkusu. Il y a toujours quelque chose qui cloche, et je n'hésite pas à le faire savoir.

C'est paradoxal que j'aime gueuler, parce que je suis plutôt discrète généralement. Je n'aime pas me faire remarquer dans la rue, mais quand je suis dans un endroit où je peux faire chier les gens... Je suis attentive au moindre petit détail, et être remarquée ne me gêne plus dans ces moments-là.

Je n'aime pas les enfants non plus, mais je fais comme si. Quand j'étais gamine, et que je le disais, on me prenait pour une extraterrestre. Et, comme je n'aime pas particulièrement me démarquer, j'ai vite cessé. En fait, j'ai cessé d'être un être à part à partir de ma troisième. Les gamins étaient trop méchants, et j'ai eu trop d'ennuis pour mauvais comportements, du coup. J'ai dû voir un psy, et je ne les porte désormais pas dans mon cœur.

Autres :

Son pouvoir d'ESPer, c'est de pouvoir "copier" l'apparence et les pouvoirs de qui elle veut. Elle ne les garde pas ensuite, mais durant un laps de temps indéfini (ça peut varier de trois minutes à trois semaines), elle ressemble trait pour trait à l'individu (avec pouvoirs uniquement) copié. Elle ne peut pas "copier" de simples humains cependant. Uniquement ce qui est vampires, ESPer, sorciers, démons, créatures magiques, etc.

Histoire (et avec petit bouts de caractère et de physique) :

Je suis née. C’est déjà une bonne chose. Mais je suis née à Seïkusu, une ville qui regorge de phénomènes paranormaux depuis quelques années. Ma mère était une femme dotée d’un don bien particulier : Elle insufflait l’inspiration à quiconque l’aimait. C’était une sorte de muse en quelque sorte. Mon père, lui, n’était qu’un humain. Mais un humain plutôt riche et influent. Médecin de renom, il nous gâtait, ma mère et moi.

J’allais dans les meilleures écoles, je fréquentais les bonnes personnes… Mon avenir était tout tracé. Surtout que, depuis que j’ai eu sept ans, je suis fiancée à Richard Waylord, mais il se fait appelé Dick, le plus souvent. J’ai toujours fréquenté sa famille. C’était le fils d’un chirurgien, collègue de mon père, et un mec du gratin. On a grandi ensemble, on a joué aux mêmes jeux… Il avait juste un an de plus que moi. Mais un an, c’est suffisant à cet âge-là. C’est lui qui, le premier, a voulu qu’on joue au petit train. Je n’aimais pas y jouer, je faisais toujours le tunnel. C’est lui aussi qui m’a fait découvrir qu’on pouvait jouer au docteur autrement. J’avais treize ans, j’étais encore naïve.

Naïve, mais pas si docile que ça. Je me souviens, au collège… J’étais différente des autres filles. Je m’affichais, fière, et elles se montraient cruelles avec moi. Parce que j’avais des boucles d’oreilles et pas elles, parce que j’étais habillée à la dernière mode et pas elles, parce que j’ai été formée avant elles, parce que j’étais plus intelligente qu’elles, etc. En retour, je me montrais sans pitié. J’ai souvent eu des retenues, ou des corvées. Ce qui revient le plus dans mon dossier scolaire à ce moment-là c’est : « Insolence », « A frappé ses camarades avec sa chaise », « A lancé la brosse du tableau sur une camarade », etc. Je répliquais vertement quand on m’ennuyait, et les professeurs n’aimaient pas ça. Pour une raison inconnue, j’étais leur bouc émissaire. Et celui des filles de mon école aussi. L’école n’étant pas mixte, je reportais toute mon affection sur Dick. Et même s’il m’ennuyait des fois, en me chatouillant jusqu’à ce que je crie grâce, ça reste mon meilleur ami.

Et mon amant. Peu après avoir joué au docteur, j’ai fait quelques recherches sur internet, et je suis tombée sur des explications concernant le sexe. Curieuse, je me suis instruite. J’ai potassé les articles qui en parlaient, et j’ai aussi posé des questions à Dick là-dessus. D’abord gêné, il a fini par être aussi intéressé que moi. On s’est « entraîné » ensemble, dans le dos de nos parents. Personne n’était au courant pour nous, et heureusement.

Plus tard, quand je suis allée au lycée, j’ai totalement changé. Mon père m’avait en effet menacée de m’envoyer sur le continent américain, rejoindre mes tantes maternelles acariâtres, si je ne me calmais pas au niveau social-scolaire. Alors, continuant d’avoir des bonnes notes, je suis devenue plutôt solitaire. J’étais déjà formée, et bien formée. Par rapport à certaines camarades, je paraissais deux ans de plus. J’étais réglée aussi, depuis l’été précédant ma rentrée en seconde. Depuis, avec Dick, nous prenions nos précautions.

J’ai commencé à sortir avec lui, officiellement, à partir de la terminale. J’ai eu mon bac ensuite, et je me suis dirigée vers des études pour devenir masseuse. J’ai toujours rêvé de faire ça, et je m’entraîne sur Dick. C’est ma première année, alors je ne suis pas exceptionnellement douée. Mais, je suis satisfaite mine de rien.

Par contre, le stage que j’ai trouvé est bien particulier. C’est un salon de massage pas comme les autres. Parce qu’il n’y a pas que des massages. Et ça rapporte plus de sous du coup. Ce qui m’arrange puisque, depuis que j’ai dit à mon père que je ne ferais pas d’études pour devenir médecin comme lui, il m’a coupé les vivres. Avec ces rémunérations (au black), je garde le même train de vie et je peux me payer le loft que je loue en plein centre ville. Il est prévu que j’épouse Dick dans deux ans, à la fin de ma formation. Mais, ni lui, ni moi, n’avons l’intention de nous marier. Pas tout de suite. Peut-être le ferons-nous juste pour faire plaisir à nos parents. Mais nous continuerons notre petite vie comme à présent : c’est-à-dire chacun avec ses amant(e)s et autres. Pour ma part, j’ai rencontré Jonathan Buckland, qui préfère se faire appelé Jon, ou Jace. Très bon amant, je l’ai rencontré en boîte, et on couche ensemble de temps à autre.

Voilà. Vous savez tout. Maintenant, laissez-moi jouer. S’il vous plaît.

La belle rousse referme son journal intime en souriant, et va prendre sa douche.

Comment avez-vous connu le forum ? Il me semble avoir fouillé sur Google. Ou bien Tour de jeu, je sais plus.
Avez-vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Aucun.

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