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Sujets - Vaelh

Pages: [1] 2
1
Le quartier de la Toussaint / Les portes du paradis
« le: mardi 13 février 2018, 02:06:41 »
La crasse, la précarité, le danger… Il n'est aucune mégalopole sur cette planète libre de ces tumeurs qui grossissent dans leur ombre colossale. Il s'agit parfois d'une simple boite de nuit, d'un parc commercial abandonné, ou même d'un quartier tout entier. Ce sont des zones de non-droits, où la gentillesse et l’humanité ne sont rien d'autre que des raccourcis vers la tombe.

''Tumeur'' est sans doute le terme qui convient le mieux à ces enclaves d'instabilité. On ne peut les supprimer que lorsqu'il qu'ils ne sont encore qu'à l'état de petit bourgeons insignifiants. Mais lorsqu'ils ont commencé à grossir, a étendre leur corruption à tout ce qu'il touche, à influencer tous les aspects de la société qu'ils parasitent… Alors il est déjà trop tard. Il n'y a plus rien à faire d'autre que de vivre avec, et de vainement faire en sorte que ça n'empire pas trop vite.

Le quartier de la Toussaint est l'un de ces affreux enclaves. Pour le faible, il est comme l'enfer sur terre, ancré dans une réalité de laquelle on ne s'échappe pas. Pour le peu scrupuleux, il est un havre d'opportunité. On trouve de tout ici, sans jamais vraiment avoir besoin de se soucier des autorités ; en dehors de quelques très rares patrouilles qui tournent sur ordre spécifique, personne ne descend jamais dans ce trou à rat avec l'intention de le changer. En fait, si ; il y a toujours des idiots naïfs pour tenter le coup. Puis la réalité les rattrape, soit sous la forme d'une illumination, soit, comme c'est le cas le plus souvent, sous la forme d'une balle dans la tête.

Il est parfaitement vain de chercher à démanteler tous les réseaux criminel du quartier infernal. D'abord parce qu'il s'agirait d'une perte de ressource proprement monstrueuse, ensuite parce que cela pourrait signifier quelques arrêt de mort, et enfin… Parce que même si ce petit univers est parfaitement dégoûtant, la Belle Ville ne saurait s'en passer. C'est ici que l'élite se fournit pour assouvir ses fantasmes les plus inavouables et illégaux. C'est ici que les Grands de ce monde règlent leurs comptes. Jamais d'eux même bien évidemment : l'argent leur permet d'avoir recours à des proxy pour ne jamais se salir les mains. Mais sans le quartier de la Toussaint, aucun de ces pourris ne serait là où il en est aujourd'hui. Aucun d'entre eux ne serait vraiment devenu riche sans les putes et la drogue…

Il faut dire que pour ce genre de chose, c'est l'endroit rêvé. Un marché des plus florissant, pour peu qu'on ne se soucis pas de la provenance des choses qu'on achète. On paye, on reçoit. Et on meurt si on fini avec trop de dette. Un système simple et efficace à sa manière, mais sans le moindre scrupule. C'est d'ailleurs ce manque de scrupule qui va de pair avec… Une certaine créativité, si l'on peut dire. Là où dans des quartiers moins chauds, on resterait sur des recettes de substances classiques, ici, à la Toussaint, nombreux sont les artistes qui expérimentent. Il n'y a pas une semaine sans qu'on entende parler d'une nouvelle poudre magique qui vous envois en orbite en moins de trois seconde, d'une nouvelle pilule enchantée qui vous change n'importe quelle fille en chienne en chaleur. Tout ça a un côté très commercial, et chaque nouveau plaisir s'accompagne de promesses et de slogans tous plus accrocheurs les uns que les autres. Et chaque création vient sur le marché avec son lot de règlements de compte, évidemment.

Pour quiconque s'intéresse de près à ce marché, il y a eu du grabuge ces derniers temps. Les Blue-Bloods, le gang en possession de la petite zone situé non loin de la bordure Nord du quartier de la Toussaint, à une demi-heure des facultés, aurait reçu de la visite. On parle de coups de feu, de coups de couteau dans le dos, et autres assassinats bien sales comme on les aime. Brisé, avec trop peu de ses membres restants pour reformer un groupe viable, le gang s'est évanoui en laissant derrière lui un vide de pouvoir que d'autres gangs opportunistes ont su saisir. Parmi ces groupes, un tout nouveau dont personne n'avait entendu parler. Tellement nouveau qu'il ne semble même pas avoir de nom, mais on sait déjà qu'il se démarque des autres par sa… Diplomatie. Oui, de la diplomatie dans un marché tel que celui là, dans cet environnement là.

En quelques semaines, les transactions de drogue on explosées dans ce secteur malgré l'amoindrissement graduel du nombre de client. La raison ? Un nouveau produit. Révolutionnaire ; vraiment. Au point que les prix se sont envolés et que des vents s'effectuent encore.

Pour les junkies du coin, c'est l'occasion d'enquêter. Et justement, le bruit que l'un des clubs tenu par un des ces groupes d'opportunistes proposerait à la vente, du moins pour cette semaine, ce fameux produit.
Il ne reste plus qu'à aller y faire un tour.

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Faire affaire.
« le: samedi 02 avril 2016, 20:49:15 »
Il existe des Démons pour lesquels la vie est une bataille qui se doit d'être sanglante, glorieuse, et pavée des corps de leurs ennemis vaincus. D'autres la voient comme une inévitable pente vers la plus totale déchéance, sur laquelle on ne peut que se laisser glisser jusqu'à pourrir. D'autres encore se représentent la vie comme une grande machine, dans laquelle tout est réglé au millimètre de sorte à ne permettre aucune petite folie, aucune déviation, aucun retard.
Enfin, certains la voient comme guère plus qu'un grand jeu dont, dont les règles ne sont même pas définies. Et, aujourd'hui, il est question de l'un de ces Démons joueur.

*
**

Vaelh, mille fois maudit soit son nom, dispose de moyens tous plus exotiques les uns que les autres pour descendre dans le plan des mortels. Mais, la plupart du temps, il a recours à la méthode la plus classique : le grimoire d'invocation. Il faut dire qu'une telle technique permet une certaine théâtralité qui sied tout à fait à un personnage de sa stature. La seule difficulté avec cette méthode, c'est de parvenir à faire tomber le précieux grimoire entre de bonnes mains.
Pour trouver le candidat idéal, il n'y a pas trente six solutions ; il faut observer, ressentir. En effet : quoi qu'on puisse dire sur la plupart des habitants des Enfers, il y en a certain qui brillent, entre autre, par leur sensibilité. Vaelh est l'un deux. Affreux siphon à émotion qu'il est, ressentir ce qui trouble le cœur des vivants lui est d'une facilité déconcertante. Ainsi, depuis son infernale demeure, il n'a qu'a sacrifier le bon nombre d'âme pour ouvrir son oculus inter-plan, et le reste se fait tout seul. Cette fois, le mâle se cherche une âme facile, déjà meurtrie, qui ne serait pas bien compliqué à convaincre. Le monde des humains grouille de ce genre de profil. Une bien triste race, mais au moins, il y a l’embarras du choix. Seulement, difficile comme il est, le prince de la chair décide de s'orienter vers des profils plus particuliers, pas forcement humains, si possible dans cette zone du monde des hommes qu'il a déjà visité à maintes reprises pour offrir ses "services". Dans le grand oculus flamboient le reflet de plusieurs âme, dont l'une rayonne d'une belle angoisse. Dans le vacarme de sa demeure, Vaelh fixe ce point brillant au centre de sa grande orbe de magie.

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Dans les ténèbres d'un couloir déserté, à moitié dissimulé sous en rang de casiers en ferraille, repose un petit livre. Si l'on tombe dessus, l'ouvrage nous donne l'impression d'être un tome perdu de ces mystérieuses série de bouquins dans les bibliothèques, avec leurs couvertures unies et dénudées de toute fioritures à l'exception d'une ligne dorée. Pas de titre, pas de date, pas d'auteur, rien que des pages et des pages de petits symboles étranges, parfois avec des dessins sans queue ni tête.

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Salles de cours et bibliothèque / Ferme la.
« le: lundi 27 juillet 2015, 22:46:35 »
Vaelh avait vécu longtemps. Si longtemps que le temps n'avait plus vraiment de sens pour lui. Et de toutes façons, il était né dans une dimension où le temps ne représente absolument rien.
En une période si absurdement vaste, le Démon avait connu une infinité de plaisir :
L'extase des assassinats tous plus lâches les uns que les autres.
L'euphorie de se tenir sur un général vaincue, piégé sur un champ de bataille.
L'allégresse de voir s'accumuler les richesses.
L'exaltation du moment où ceux qui se croyaient alliés se savent trahis.
La jouissance de la chair, poussée à son extrême.
Et, entre de nombreux autres, l'excitation liée à la nouveauté... C'est d'ailleurs dans cette dernière optique que Vaelh s'était incarné sur terre. Parce qu'il n'avait jamais expérimenté une existence mortelle, dans un plan de la réalité stable, où le temps s'écoule linéairement, où les vivants ont une « morale »... Et ce genre de conneries.
Bien sur, même si Vaelh était descendu dans les mondes des mortels par curiosité, il n'oubliait pas de les tourmenter bien comme il fallait. Il était toujours avide de recruter de nouvelles âmes, ruiner d'autres vies, tout ça pour son amusement et ses intérêts. A ce titre, il souvent de mêler l'utile à l'agréable.
Mais pas toujours.

*
**

Un prince infernal tel que Vaelh n'orientait son attention que sur les choses vraiment importante lorsqu'il est aux enfers. Ainsi, il ne savait que peu de chose sur l'éducation des humains. Et puisque le mâle était du genre à préférer expérimenter plutôt que d'étudier...

S'octroyer un tel poste avait été long, mais pas très compliquer. Les mortels de la Terre étaient facilement impressionnable et corruptibles. Ils étaient lamentablement faiblards, insignifiants... Mais leur administration, ça, c'était un authentique béhémoth. Entre les communication qui prenaient du temps, les délais de traitements et autres erreurs de la part de ces crétins d'humains, cela avait demandé pas moins de six foutus mois pour se retrouver là. Faux professeur dans un lycée.
Bien qu'intemporel, l'Incube détestait attendre. Chaque précieuse seconde perdue de son inestimable vie lui apparaissait comme une horrible plaie qu'il ne pouvait apaiser que dans la le sang, la douleur et la mort. En avait résulté la mort de quelques individus qui avaient commis l'erreur de simplement se mettre sur la route du mâle furieux.
Et puis, l'un des professer du lycée avait « disparu », et il avait bien fallu le remplacer. Quelle chance qu'une candidature arrive sur le bureau du principal du lycée concerné, juste lorsqu'il en avait besoin.

*
**

Dans les couloirs, la dernière classes qui n'était pas rentrée patientait. Ils étaient cessé recevoir un cours de philosophie à propos de la culture dans ce petit amphithéâtre fraîchement rénové. Cela leur donnerait un premier avant goût ce qui les attendrait en terme d'ambiance studieuse, s'ils prévoyaient une poursuite d'étude à la fac'.
Heureusement, même si le temps commençait à être long pour certains, d'autres s'amusait allégrement, mais en toutes discrétion.
Caliptyka était la salope du groupe. Tout le monde le savait, mais, pour quelque raison que ce soit, aucun élève n'avait osé lui causer ouvertement du tort. Mais on pouvait accéder à son jolie cul aussi facilement qu'un fêtard parviens toujours à trouver l'alcool pendant un boum, même si on le lui cache. Pour cette raison, les garçons, et même une ou deux filles, passait parfois un peu de temps à s'amuser avec elle. Aujourd'hui, par exemple, en plein milieu du rang et assez discrètement pour que personne ne remarque rien du tout, l'un des jeune était parvenu à glisser sa main fébrile entre les cuisses de la jeune femme, juste sur son tout petit sexe bouillant. Le jeune mâle, qui parvenait à dissimuler sa raideur, s'en donnait à cœur joie. Cette bombe qui lui faisait envie tous les jours ne se débattait pas et se faisait étroite pour elle, et trempait abondamment les doigts qu'il avait calé en elle. Même s'il commençait à connaître le niveau de « libertinage » de cette fille, il ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça étonnant qu'une telle chienne puisse exister. Rien qu'à la voir, rien qu'à la toucher, il n'avait qu'une envie, la retourner contre le mur bien violemment et la-
-Mes jeunes amis excuseront mon retard. Nous allons pouvoir commencer. Entrez, fit une voix si magnifiquement modulé qu'elle coupa le souffle de l'assemblée.
Quelque miracle avait fait remplacer leur prof' parfaitement rasoir par... Quelque chose. On ne pouvait même pas dire quelqu'un, puisqu'au premier coup d’œil, on devinait que la créature qui venait d'entrer était bien trop séduisante pour seulement être réelle.
Comme tout droit sorti du rêve humide de quelque idiote, Vaelh attendait déjà à son bureau. L'extravagance de ses long cheveux noirs et blanc encadrait une peau pâle, tirée sur le plus enjôleur des visages. Pour ne pas éveiller les soupçons, hormis une superbe teinte ambrée, les yeux du mâle n'avaient rien d'anormal. De toutes façons, les regards avaient tendance soit à s'égarer sur sa largeur d'épaule, soit sur le poigne ferme qu'il exerçait sur le dossier de sa chaise, soit sur le début de sa poitrine qu'on entrevoyait sous sa chemise et sa veste qu'il n'avait pas bouclé jusqu'en haut.
-Vous êtes sourds ? Entrez.
Cette fois, la petite note d'autorité insufflée dans ses mots avait été sans appel : quiconque n'entrerait pas Vite risquerait gros.
Au fond de lui, Vaelh était enjoué d'avoir un tel pouvoir sur ces pathétique créatures. Mais, après tout, ils n'étaient qu'Humains, des choses sans valeur ni destin.
Sauf une d'entre eux.
Les yeux de l'Incube se verrouillèrent sur Caliptyka avec une telle intensité qu'il sembla lui bouffer l'âme avec une avidité terrifiante. Il Savait. Il savait pour la véritable nature de la jeune femme. Et il s'autorisa un sourire en coin lourd de sens, du genre... Bah, il n'y avait même pas de mot pour ça.

Il ne fallut qu'une demi-minute pour que tout le monde soit en place, et la jeune démone se retrouva vers le fond par la force des choses. Son camarade l'avait suivi, mais trop tendu, il n'avait pas encore osé reprendre ses attouchements.
-Je remplacerais votre professeur pour une durée indéterminée, lança le beau mâle sans emphase. Comme vous trouverez sans doute mon nom complet parfaitement imprononçable, parce que je viens de loin, vous pourrez simplement m'appeler par mon surnom : Vaelh. Ou Monsieur Vaelh. Bien. J'ai cru comprendre que votre ancien professeur vous avait donné comme tâche pour aujourd'hui, comme « Devoir », de préparer un petit quelque chose à dire sur la culture ? Je serais curieux d'entendre ça. Alors... Tiens, toi ! Fit-il en désignant un élève au premier rang. Au tableau, sous le feu des projecteur avec ton groupe.
Le groupe en question comportait le jeune homme près de Cali'. Celui-ci se leva à contrecœur, mais sans traîner. Vaelh alla prendre sa place, prétextant se fondre dans le publique pour mieux apprécier l'exposé, aussi insipide fut-il. Et lorsqu'il commença, il ne lâcha qu'une phrase à la jeune femme à côté de lui.
-Qui es-tu ? N'ose pas me mentir.

4
L'Art / Cartes fêtes
« le: vendredi 05 décembre 2014, 11:34:10 »
Hello ici.
J'ai, il y a peu, créé une petite série de cartes faites main pour les fêtes de sorte à ce qu'elles puissent être offertes tant pour Noël que pour le nouvel an. En voici un premier aperçu :




Mon idée était de créer de petites cartes le plus soft possible, sans pour autant les rendre morne. De ce fait, j'ai opté pour deux type de papier : le corps de la carte est en papier lisse subtilement nacré qui révèle surtout ses couleurs lorsque l'on ouvre la carte, ce qui a pour effet de faire jouer la lumière à sa surface ; le second papier, sur la face avant de la carte, est un papier blanc texturé.




Sur la couverture de la carte, j'ai procédé à plusieurs embellissements. J'ai notamment utilisé de la poudre à embosser pour créer des motifs avant d'ajouter quelques grains ici et là : il s'agit ici d'une poudre grise que j'ai fait adhérer au papier avec de l'encre sépia, avant de la chauffer pour qu'elle prenne une jolie teinte argentée. Le tout créé même un relief qu'on peut facilement sentir sous les doigts. J'ai également pris la liberté de créer une petite banderole sur le coin supérieur droit en traçant un trait au marqueur-peinture à l'eau grise avant de coller sur sa longueur une série de petite drapeau fait de le même papier texturé blanc que la couverture pour donner une impression tissu, mais coloré avec un marqueur argenté.




Et pour rendre chaque carte un peu différente de sa voisine, j'ai même ajouté des  nœuds dans le coin supérieur gauche de la carte. Il y en a 6 modèles différents, tous dans des teintes douces blanches, turquoises ou beiges.





Et ces mêmes cartes sont à vendre !
Tout à fait conscient qu'il s'agit là de mon premier essai en carterie et que certains modèles puisses comporter des défauts, le prix est libre. Vous décidez vous même en fonction de votre satisfaction ce que la carte vaut. Et quelle que puisse être votre décision, elle ne sera aucunement remise en cause -promis- !
Pour vous procurer une de ces cartes, il vous suffit de m'envoyer un message privé avec une adresse de livraison, ainsi que d'envoyer votre paiement via paypal à l'adresse mail suivante :
kokorvesa@gmail.com
Il est également possible d'envoyer le paiement après avoir reçu la carte pour mieux décider de ce que vous souhaitez envoyer, ça ne me gêne pas.

En espérant avoir quelques intéressés.
Beusous partout.

5
Ville-Etat de Nexus / Jeu de mort [PV Double-Lune]
« le: samedi 19 juillet 2014, 14:28:56 »
Citation de: Anonyme
"Vous.
Nous sommes au fait de Vos exploits dans le domaine de la chasse ; Vos talents Nous poussent à croire que Vous êtes la personne désignée pour la mission qui s'en suit.
Vous Vous en doutez, Nous souhaiterions voir disparaître quelqu'un. Bien sûr, Votre professionnalisme fera que Vous ne Nous questionnerez pas sur Nos motivations. Sachez simplement que Votre cible est un homme se faisant appeler Vaelh. Vous n'aurez aucun mal à le repérer, cet excentrique est toujours vêtu de sorte à attirer l'attention. Pour Vous faciliter le travail, Nous Nous sommes permis de joindre à ce courriers des clichés de la cible. Vous ne devriez de toutes façons pas avoir de mal à le localiser, il s'avère qu'il est... "connu".
Compétent que Vous êtes, Vous parviendrez à trouver sa trace de Vous même, sans que nous n'ayant à fournir d'avantage d'effort. Mais attentionnés que Nous sommes, Nous tenons à vous faire savoir que votre cible dispose de quelques compétences au couteau, alors Vous veillerez à ne pas Vous faire avoir.
Dès que Vous l'aurez tué, Nous en seront informé sans que vous n'ayez à lever le petit doigt. Alors Nous voudrons bien Vous offrir neuf autres gemmes similaires à celle que Vous tenez sans doute dans votre main. Au cas ou ne Vous sauriez pas donner un prix à une telle merveille, sachez que dix d'entre elles représentent une vie faite de richesse et d’oisiveté pour vos et les 69 générations qui Vous succéderont.
Puissiez Vous réussir.
Bien à Vous.
Nous."


*
**


A n'en plus douter, l'heure était à la révolution dans la ville. Vaelh avait vaguement compris, d'après ce qu'il avait entendu dire, que les citoyens de Nexus voulaient renverser l'élite dirigeante en place pour une meilleure répartition des privilèges, pour être mieux considérés ; pour être libres, disaient certains ! Un soulèvement comme le monde en a vu depuis la nuit des temps, et qui n'intéressait guère le Démon. Quoi que, les quartiers dans lesquels il circulait étaient empreints d'une atmosphère de chaos tout à fait délicieuse, comme il les aimait.
Bien sûr, le beau mâle n'était pas là par hasard. Une affaire importante mais risquée l'attendait, et histoire d'en mettre plein la vu à son futur... "Partenaire", Vaelh n'avait pas lésiné sur les moyens. Comme à son habitude, il s'était vêtu d'exotisme et de légèreté : sa poitrine sculptée était couverte d'une écharpe blanche gigantesque qui prenait sa source dans la nuque du mâle pour aller s'enrouler jusqu'à son poignet droit. En dessous, on devinait de fines lattes d'un métal rouge profond, presque rubis, agencées comme les segments de la carapace de quelque insecte écarlate. Son bras gauche était couvert du bout des doigts jusqu'au coude avec le même étrange alliage souple, de même que l'était son épaule devant laquelle pendant une petite sacoche en cuir noir qui devait sans doute contenir quelques marchandise. Son ventre était exposé, parfaitement nu, vulnérable et pourtant si solide et délicieux. Ses muscles s'y enchevêtraient élégamment en une cascade de chair langoureuse qui guidait le regard plus bas, jusque sous son nombril, pour trouver une seconde écharpe géante blanche qui couvrait le départ d'une grande robe à la mode des sorciers, quoi que plus fine et légèrement fendue pour ne pas restreindre les mouvements. Et quand l'attention du spectateur était portée à son maximum, il pouvait remarquer que le moindre centimètre carré du tissu que portait cet homme svelte était couvert d'incroyables petits motifs à la signification mystérieuse.
Mais dès lors que le spectateur était un professionnel de la chasse, d'autres détails plus dangereux lui sautaient aux yeux.
Quelque chose formait un relief longiligne sur le bras de l'homme couvert par son écharpe, et chacun de ses mouvements félins faisaient subtilement remuer l'objet qui pesait un certain poids ; une dague dans son fourreau, à n'en pas douter. La même observation pouvait être faite au niveau de sa taille, sans qu'on puisse clairement déterminer la silhouette de l'objet que la seconde écharpe cachait.
Toujours selon les yeux d'un expert, la démarche de l'individu, bien que d'une grâce surnaturelle, trahissait une vivacité et une puissance surprenante. Mais le plus dérangeant était ses yeux : complètement noirs couronnés d'iris dorées, ils se rivaient avec une attention à la limite de la paranoïa et un dédain royal sur quiconque osait approcher sa personne.

Ainsi paré de majesté et de défi, Vaelh avait erré dans la ville, passant d'une rue à l'autre selon un itinéraire qui semblait aléatoire, comme pour semer d'éventuels indésirables qui auraient pu interférer avec ses manigances, ignorant superbement les regards incrédules ou envieux qu'on lui coulait. Il se retrouva alors à devoir traverser une rue isolée des autres.

6
Même si cela ne faisait que quelques mois que Vaelh goûtait aux plaisirs de l'incarnation -tout en subissant les déplaisirs qui s'y rapportaient-, l'immense gourmand qu'il était avait déjà éprouvé nombre des délices du monde des mortels. Quant à l'écrasante majorité de ces récréations, le bel Incube les avait souvent vécu sous le signe d'une divine luxure, dévorant ses bienheureuses victimes en toute fin tandis qu'il ne restait d'elles que des épaves de chair secouées de vibrations animales. Mais, et c'était bien plus rare, Vaelh s'octroyait des instants de contemplations. Il y avait deux conditions avant de pouvoir se livrer à de telles méditations : parvenir à calmer sa Soif intarissable, et dénicher un coin de paradis ou nul l'aurait l'audace de venir l'importuner. Evidemment, la première des deux conditions était la plus difficile à respecter ; mais, disais-je, il y avait tout de même de rares épisodes pendant lesquels Vaelh y parvenait. Ça ne durait jamais longtemps, mais il prenait sur lui. Comme lors de cette dernière semaine.

*
**

Au premier jour, quelque chose était apparue dans les plaines, à l'orée d'une forêt si vaste qu'elle semblait être un monde à elle seule. A même l'herbe tendre et sauvage, la réalité avait éclaté en une longue blessure pourpre qui, plutôt que de laisser suinter quelque humeur surnaturelle, avait sagement déposé une grande silhouette. Lorsque cette dernière avait daigné accorder à la gravité le droit le plus élémentaire de l'attirer à terre, la brèche s'était refermée aussi silencieusement qu'elle ne s'était ouverte, non sans laisser derrière elle un nuage de fumée chromée qui avait ondulé dans les airs comme une danseuse transit de désir, avant de s'estomper complètement.
Lorsque les très rares spectateurs d'un tel spectacle avait baissé les yeux pour retrouver la grande silhouette, elle avait disparue. C'est alors que la forêt, ou du moins une zone localisée et mobile de son atmosphère, avait semblé s'épaissir en un parfum lourd mais sans arôme qui, allez savoir par quel sombre procédé, se faufilait jusqu'à l'âme des êtres conscients pour la flatter de douces caresses, leur soufflant de vivre leur vie comme il l'entendait, non sans se livrer à tous les plaisirs possibles.

Au deuxième et troisième jours, la rumeur enfla, autant qu'elle y parvint dans une jungle comme celle-ci, racontant qu'un spectre de nacre hantait les troncs. Tout ce qu'on savait de cette chose, c'est qu'elle se déplaçait vite, portée par d'immenses foulées à la grâce absolument improbable, suivant des trajectoires complètement hasardeuse. L'être semblait chercher quelque chose avec beaucoup d'entrain.

Au quatrième jour, la silhouette s'était enfoncée loin dans ce monde végétal. Presque en son coeur. Malgré les indescriptibles auras concupiscente qui s'accrochaient à lui et laissait sur son passage un parfum d'interdit et d'excès, elle était parvenue à s'isoler. La chose était sûre que la dernière créature à l’apercevoir fut un petit oiseaux bleu qui, pour pour protester contre la vitesse à laquelle il voyageait, lâcha une série de piaillements agacés avant de décoller pour faire bonne mesure.

*
**

Au cinquième jour, Vaelh avait enfin trouvé l'Endroit. Il n'avait aucune idée qu'il s'était trouvé là, ni même qu'il eu seulement existé. En fait, il ne savait même pas quel coin de paradis il pouvait bien vouloir trouver avant de tomber dessus.
En cet endroit, la terre était rompue dans le sens le plus stricte du terme. Des îlots monstrueux avaient, semblait-il, vécu une rupture déchirante avant la roche des profondeurs du sol. Ils avaient voulu s'en éloigner, vivre une nouvelle vie libre, libérés du joug de la gravité... mais c'était sans compter sur mère nature qui avait, il y a des siècles, des millénaires de ça, laissé pousser ses troncs colossaux vers les cieux, comme des lances divines, pour percer ces îlots fuyards. Ils s'étaient retrouvés immobilisés relativement haut, maintenus contre leur ex-compagne la terre par ses bras aimants et végétaux.
Un spectacle aussi saisissant que titanesque.
Comme s'il avait sentit que tout ce qu'il désirait se trouvait là, Vaelh, toujours paré de son manteau de nacre, s'était apprêté à débuté l'escalade des troncs géants. C'est alors qu'il y eu dans l'air un arôme saisissant, reconnaissable entre tous comme étant celui de quelque chose de... Comestible ? Ou du moins, la saveur de quelque chose avec lequel on pouvait jouer. Sous sa capuche, un large sourire illumina son visage. Quel créature avait pu être assez têtue pour le suivre tout ce temps durant ? A moins que ça ne soit un coup de chance et que son poursuivant venait juste de lui tomber dessus par hasard ?
Quoi qu'il en fut, Vaelh en vint à se demander si la chose qui l'épiait pouvait le suivre jusqu'en haut. Alors s'élança-t-il dans une ascension rendue simple par l'inclinaison du tronc sur lequel il galopait avec un entrain furieux. Endurant, il parvint en haut très rapidement.
Ce qu'il trouva remplit son sombre coeur d'une allégresse mortelle.
Le colossal îlot était coiffé, sur tout son pourtour, d'une large bande faite d'arbre aux feuilles émeraudes translucides et aux troncs blancs. Au centre, une longue dépression d'herbe courte et sombre qui guidait le regard jusqu'à un tronc absolument gigantesque, coiffé d'une frondaison rouge, aussi vive qu'une lumière dans la nuit. Plutôt que de s’embarrasser de bêtes branches sur la première moitié de son tronc en partant du sol, le roi végétal avait la force de faire graviter près d'une centaine de cercles concentriques dont le diamètre variait de la grosseur du tronc jusqu'au pourtour de l'île ! Quant à ce qui constituait toutes ces couronnes écarlates... Des feuilles aussi rouges que celles qui coiffaient le sommet du monstre, mais nervurées d'une magie bleue plasma.
Et à la base du tronc pâle du colosse... Un lac turquoise bordée de sable, aux fonds égayés de coraux colorés.
Un instant de silence parfait. Vaelh, théâtralement, s'inclina face à cette toile que les forces primordiales avaient peintes avec un talents sans commune mesure. Sensible comme il l'était, il sentait son âme, ses sens se faire pulvériser par l'impacte d'une telle splendeur. Il en perdit l'équilibre pour se retrouver dos sur le sol. Hilare.
Le Démon ne parvint à se redresser que quelques heures plus tard alors que ses rires hystériques s'étaient calmés. Lentement, il s'était dirigé vers les eaux calmes du lac turquoise.
Alors s'était-il délesté de son manteau et des ses atours princiers qui, au vu de la vitesse à laquelle il tombèrent par terre, devaient avoir été conçus pour s'ôter bien vite. Et ce fut comme si ce coin de paradis avait en fait toujours été affreusement laid comparé à ce nouveau spectacle qui s'offrait à la nature.
Un Dieu. Ça ne pouvait rien être de moins qu'un Dieu. La pâleur de sa peau rivalisait avec celle du tronc du roi des arbres. Aucun défaut, pas la moindre aspérité, son corps n'était qu'un enchaînement de reliefs beaucoup trop bien taillés pour qu'on puisse y poser l’œil sans sentir sa raison flamber pour faire de la place à un flots d'idées bien peu sage. Les membres du mâle était fin mais musculeux, et on les devinait capable d'une souplesse sans limite. Même la démarche de cette... Perfection ambulante était un rappelle à ses origines impériales, divines. Ou démoniaques.
Sa prestance était telle qu'on aurait cru que la réalité allait s'essouffler à force d'essayer de donner une cohérence à ses contours, à sa peau parfaitement nue.
Heureusement, la douloureuse vision de son absolue perfection s'atténua fortement lorsque le mâle s'immergea dans les flots turquoises. Il ne laissa que son visage à la surface, auréolé de l'encre et du platine de sa crinière qu'on devinait pouvoir s'agiter avec délicieusement dans quelque ébat passionné.
Et il ne bougea plus, un sourire au lèvres. Il était resté ainsi toute une journée
 

7
L'Art / Galerie de dessin
« le: dimanche 13 juillet 2014, 14:00:41 »
Yo.

Je me suis remis au dessin il y a peu de temps, en Mars après un break de plusieurs années. Quand j'y repense, je n'aurais jamais dû arrêter. Mais voilà. Je m'y suis remis, donc, et je voulais partager avec vous mes machins pour lesquels j'estime m'être bien débrouillé en fonction de mes capacités. Le dessin m'a bien aidé à me sentir mieux pendant cette période où j'ai été absent parmi vous, et c'est avec plaisir que je partage tout ça avec vous.

Comme malheureusement je n'ai pas trouvé la balise spoiler sur l'éditeur de texte et comme il serait grave long de devoir héberger de nouveau les images à un format qui ne ruine pas la mise en page, je vous passe simplement un lien vers ma galerie DeviantArt.

DeviantArt Kokorvesa


J'upperais ce topic à chaque ajout.

Merci pour le coup d’œil les poto's

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Dictature d'Ashnard / Coup de chance [PV:Salomée]
« le: samedi 12 juillet 2014, 12:25:22 »
Lorsque vous avez vécu si longtemps que vous en êtes parvenu à dénombrer la quantité d'années qui compose l'éternité, on peut grossièrement avancer que vous vous êtes livrés à tous les jeux possible. Dans une telle optique, si votre quête n'est qu'hédonisme, il convient alors de se creuser la tête pour dénicher de nouvelles attractions.
C'est sur cette base de réflexion que Vaelh, Odieuse Créature à laquelle les éternité n'avait en rien enseigné la sagesse, avait eu l'audace de s'incarner dans l'univers des mortels. Ici, rien n'était pareil : l'eau clair aux reflets de diamant qui s'écoulaient sinueusement dans les fleuves supplantait aux mer de flammes des Enfers ; la pierre remplaçait la chair pour les gros édifices ; le vert de la vie végétale brillait paisiblement au soleil là où les bosquets vermeils du plan démoniaque se jetait sur quoi qui puisse leur passer sous la branche. Un tout nouveau monde, de tous nouveau jeux. Et de nouvelles choses à dévorer.
Statuer que l'appétit du monstre était démesuré tenait de l’euphémisme. En fait, il était au concept même de faim insatiable ce que la montagne est au misérable gravillon. Nombreuses étaient celles à être passées entre ses crocs acérés ; il y avait même eu une déesse. Mais il en avait fallu plus.
Plus.
Toujours plus.
Plus intense.
Rattrapé par sa faim monstrueuse, la créature s'était mise à réfléchir à un nouveau moyen de l'épancher. Quelque chose qu'il n'avait encore pas fait dans ce plan de la réalité. Il se délecta des images qui lui revinrent en tête et, après avoir dressé un petit bilan, il se rendit compte qu'il manquait quelque chose, un jeux auquel il ne s'était pas encore livré.
Alors, personnification même du caractère impulsif, Vaelh avait orienté toute sa réflexion à la réalisation de son nouveau petit loisir qui, il en était sûr, allait le rassasier quelques instants au moins.

La première étape de son entreprise fut de rallier l'une des grandes villes de la Dictature d'Ashnard. Le chemin lui avait rappelé sont chez lui dans toute sa glorieuse horreur. Le danger était partout, sur terre, dans l'air. De sombres choses rôdaient dans ces environs qu'elles semblaient garder plutôt que considérer comme un terrain de chasse. Y progresser à découvert aurait été un suicide. Payer un guide aurait été honteusement trop facile et dégradant. Restait l'option de... "Convaincre" l'une des créatures de lui indiquer une route sûre.
Le Démon avait alors rôdé des heures durant, en quête d'une entités gardienne intelligente qu'il pourrait cuisiner. Ses recherches ne furent guère fructueuses au début puisqu'il ne dénicha que des choses à intelligence animale ; mais à force d'efforts, il finit par mettre la main sur une maîtresse de meute, une noire entité à la silhouette humaine dont seuls les yeux aussi sombres que la nuit et sa peau couleur granite trahissaient la nature malveillante.
Passé maître dans le domptage de la vie sous toutes ses formes, Vaelh parvint à déjouer toute la violence de la femme en un très court instant pour en venir au corps à corps. Le combat fut long, entretenu par un tourmenteur qui se refusait à donner le coup de grâce malgré que sa victime gisait au bord de la démence, le corps vibrant. Elle lui avait livré le secret d'une route qui pourrait être temporairement sûre d'ici quelques minutes, alors le Démon patientait en frappant, encore et encore, réduisant l'âme de sa captive en une pâte d'instincts débridés, sans une once de raison.
Quand il fut temps, Vaelh la laissa là, à même le sol, sont corps recroquevillé encore parcouru de spasmes.
En s'éloignant, il lui promit de revenir la voir. Elle en gémit de satisfaction.

Enfin en ville, Vaelh se sentait déjà irrité de ne pouvoir progresser à son aise dans ce flot d'âmes insignifiantes et fades que constituait la populace. Que ces crétins de manants puissent s'approcher de lui sans même se douter de sa majesté, qu'ils n'aient pas la présence d'esprit de se jeter hors de sa route pour ne pas l'encombrer... Pénible. La marche était pénible. Il aurait pu quitter le couvert de son immense manteau gris graphite qui masquait tout son corps pour qu'éclate au grand jour toute sa superbe, pour que tous en viennent à s'écarter de terreur à l'idée d'irrité un si merveilleuse créature que lui. Seulement, dans un royaume comme celui-ci, mieux valait ne pas faire de vague. Les autorités n'étaient pas tendres, et aussi puissant qu'il l'était, Vaelh ne pouvait certainement pas rivaliser avec toutes les forces de milice d'une ville. Et se retrouver prisonnier n'aurait pas aidé à l'avancement de ses desseins.
C'est donc en serrant les poings qu'il se rendit jusqu'au marché au esclave, s'efforçant de ne rager contre aucun insecte qui manquait de frôler son auguste personne. Il s'était mis à chercher avec beaucoup d'application un commerçant plutôt aisé, mais pas riche non plus.
Pourquoi ? Parce que l'Incube avait décidé de s'amuser à se constituer lui même marchandise. Qu'importe ce qu'il pourrait lui arriver, il aurait au bout. Il vivrait l'angoisse de se dire qu'il pourrait être acheté par quelque chose d'immonde. Il vivrait la peur de se dire qu'il pourrait se retrouver piégé dans une spirale de servitude. Il vibrerait d'impatience de savoir ce qu'on attendait de lui. Il hurlerait silencieusement de rage de se voir donner des consignes... Et par tous les Diables, que ces émotions allaient être intenses.
Il ne voulait pas être vendu parmi des esclaves crasseux, mais l'idée de frustrer certains vendeurs "d'esclaves de luxe" en allant s'offrir à un commerçant plus modeste le faisait jubiler. C'est sur ces critères qu'il parvint à trouver une vendeuse avec laquelle il exigea un entretient qui, sans surprise, se déroula selon ses plans.
Il n'y avait plus qu'à attendre.

La soirée venue, la vendeuse d'esclave fit avancer ses premières marchandises sur l'estrades avec une fébrilité à la limite de la crise de nerf. Prise d'une improbable impatience, elle cassa les prix, quitte à vendre à perte, pour pouvoir présenter au plus vite sa toute dernière acquisition. Mais plutôt que d'aller chercher le dernier esclave pour le pousser sur l'estrade par la force, elle l'invita à l'y rejoindre sans parvenir à masquer la servilité dans sa voix, ni le tremblement de ses jambes. Vaelh entra sur scène. Il se tenait immobile, une cuisante aura royale, impériale, irradiant de tout son être. Il était toujours drapé de son large manteau, mais sa seule présence écrasante suffisait à rappeler à quiconque qu'il s'agissait là d'un fantastique prince exilé de son lointain royaume. Sous l'ombre de son capuchon, la foule pu voir lentement s'ouvrir deux orbes d'or lumineux qui, comme des phares dans la nuit noire, sondaient les environs. Dans ce regard sans âge, on le sentait en le croisant, rayonnait une malice terrifiante, une puissance surprenante... Et un amusement non feint. Un silence nuancé de murmures intrigués s'installa, et alors que la vendeuse s'apprêtait à prendre la parole, la silhouette tourna son visage droit vers elle, lui intimant silencieusement quelque chose. La pauvre femme fut alors contrainte de se concentrer d'avantage sur les secousses de ses jambes mal assurées avant de préciser :
- Voici mon dernier lot. Je p-précise avant tout q-qu'il n'est pas à vendre, mais à louer pour... Une... Durée indéterminée, fit-elle sans parvenir à masquer sa propre perplexité. C'est lui même qui choisira quand il sera temps de partir.
Dans, la foule, des mécontents soulevèrent d'entrée de jeu qu'une telle vente n'avait absolument aucun sens. Rires et sifflements fusaient à l'encontre de cette vendeuse d'esclave visiblement bien incapable de dresser sa marchandise.
C'est au moment précis où les critiques furent les plus vives que le manteau de l'être sur l'estrade se volatilisa en une merveilleuse brume éthérée pourpre, dévoilant... Quelque chose d'impossible à tout à fait appréhender. Se tenait à présent sur l'estrade un mâle rayonnant. Son visage était d'un ivoire poli qui captait la pauvre luminosité de la scène pour la muer en une lueur douce. Même d'où ils étaient, les spectateurs pouvaient avoir la certitude que la peau qui se tendait sur le divin faciès qui leur faisant face ne devait rien à avoir à envier à la douceur de la soie. Une brise de vent vint agiter une coiffure bicolore élaborée chargée d'un arôme d'outre-monde indéfinissable, mais pas moins jouissif à humer. Et ses yeux, deux puits d'ombres couronnés d'iris d'or en fusion, portait sur la foule un regard délicieusement hautain.
Mais personne n'avait encore tout à fait réagi. La foule était engourdie, paralysée, les sens déréglés par quelque chose que personne ne parvenait à comprendre. Alors, après ce qui sembla être une éternité, ce fut comme si les perceptions des âmes ci-bas parvinrent à se reconnecter avec leurs corps respectifs. Ce qu'ils virent alors fut douloureux.
Le visage qui les fixait était impossible. Purement incohérent dans l'éclatement de son indéfinissable perfection. Le moindre grain de peau du mâle semblait se consumer sous la chaleur de son propre sang-magmatique, irradiait une atmosphère de concupiscence sans borne. Les lèvres du bellâtre, même dans leur flagrante immobilité, semblait à elle seule inciter à quiconque en aurait le courage de venir les goûter. Et ses yeux... Les inconscients qui les fixaient se retrouvait instantanément face à eux même, à constater leurs envies les plus profondes, à se rendre compte à quel point il pouvait avoir envie de s'approprier l'homme devant eux.
Bientôt, les plus forts parvinrent, non sans s’écorcher l'âme sous un effort terrible, laisser leurs yeux suivre la lignes des runes tracées sous l’œil du Démon pour en suivre l'écoulement jusqu'à sa poitrine à demi nue, dont le seul pectoral visible n'avait pu être dessiné par le Charme en personne. Une musculature finement ouvragée, soignée et solide comme un métal précieux sous laquelle on devinait en train de palpiter un puissant coeur. A mesure que le regard descendait, à l'image d'un esprit qui sombre dans une abîme colorée faites de visions inavouables, le spectateur pouvait voir la peau du mâle se tendre avec une élégance incompréhensible sur une ceinture abdominale qui, à n'en pas douter, avait été cultivée dans le but de rendre fou furieux d'envie quiconque y posait les yeux. Certes, on s'imaginait une telle chair capable de démonstration de force... Mais il était étrangement plus facile et plaisant de fantasmer à l'idée de l'approcher.
L'effleurer.
La toucher.
Y glisser.
S'y abandonner.
Enfin, en un ultime plongeon libidineux, le regard pouvait dégringoler du nombril du mâle jusqu'à la ceinture de son vêtement princier tissé d'or et d'argent. Cruel tourmenteur qu'il était, il avait su opter pour cette maudite ceinture qui dessinait un V très subtil, de sorte à ce qu'il n'aurait fallu qu'elle tombe de quelques misérables foutus centimètres pour que l’œil puisse se régaler de la vision d'une évidente virilité ! Mais elle restait obstinément en place, même quand Vaelh y glissa nonchalamment un pouce, l'air de patienter le temps qu'il se produise une réaction dans la foule.
En somme, ce fut comme si les spectateurs, leur vie durant, avait été contraint de voir le monde au travers d'une sale palette de gris. Du gris, rien que du gris. Et aujourd'hui, un Hérault luxurieux leur apportait les couleurs. L'orange de l'envie. Le rouge de la passion. Le pourpre du désir fou. Le bordeaux du fantasme inassouvi. Et l'or de l'extase à condition de parvenir à posséder le mâle.
Il n'y eut qu'une seconde de flottement.
Et les enchères débutèrent dans un chaos de fin du monde, quand bien même personne ne savait si le mâle pouvait faire autre chose qu'un divin amant. La cacophonie de voix était principalement féminine.
Vaelh fut satisfait.

9
Vous nous quittez déjà ? / Départ
« le: lundi 10 mars 2014, 11:46:22 »
Salut.

Pour être le plus bref possible, mon intérêt pour le RP est en train de doucement décliner, peut être à cause du "trop plein d'épisodes" auxquels j'ai participé en me dispersant sur un certain nombre de forum RP, ou à cause du temps passé sur un univers donné. Avant, l'envie que j'avais de RP me permettait d'assurer une régularité sur tous ces forums différents, me permettait de ne pas traîner, de rester pertinent et surtout de conserver un plaisir intense à l'écriture. Mais aujourd'hui cette même envie n'est plus si grande et devoir rester actif sur tous ces forum est devenu ennuyeux. J'ai donc décidé de réduire le nombre de forums que je visite, et LGJ va faire partie de ces univers que je ne vais plus fréquenter.
Quant à mes RP que j'avais en cours, désolé pour mes camarades de jeu, j'y met un terme.

Voilà voilà.
Puissiez vous vous amuser le plus possible, et peut être à une prochaine fois.

10
Les alentours de la ville / Parce que telle est ma volonté.
« le: dimanche 23 février 2014, 17:39:42 »
Les monolithes de coton dérivaient dans les cieux, emprunts d'une royale indifférence quant aux mortels dans cette rue bondée ci-bas. Peu leur importait que les bonnes gens sous leurs ombres titanesques se languissaient des rayons du soleil trop rares en cette saisons. Ces géants duveteux semblaient de toutes façons bien trop lourds, lents, maladroits et fainéants pour daigner laisser une petite place au soleil.
Et pourtant... Une percée se fit brusquement, crument, trouant un gros nuage comme une lance oblitérerait un coeur. La lumière bienfaitrice de l'astre du jour s'écrasa dans une sorte de violence silencieuse en plein centre d'un passage piéton, éclairant brièvement la foule, avant de se tarir.
Ainsi, les mortels qui avaient pu profiter de cette brève onde de chaleur purent repartir à leurs monotones existences, sans même remarquer l'étrange petite créature qui évoluait à présent entre leur pieds pour rallier le trottoir. La chose esquiva encore de nombreuses autres paires de jambes, quelques cannes et même les roues d'un vélo... Et déboucha enfin sur l’accotement, exposant sa couverture de cuir renforcée d'or blanc et d'obsidienne à l'air libre, ébrouant ses pages séculaires.

Ce grimoire s'appelait ႷႩ ႻჅ ჂႠ -pour la prononciation, repassez à l'envers les syllabes prononcées par trois menteurs lorsqu'ils disent "Feu, Ombre, Mais pas de Chair" la vingt cinquième heure du soixante sixième jour d'une année pair, avec, en fond, le râle d'agonie d'un million de dragon-. Et il était là parce que telle était son destin. Enfanté par une vile créature, il n'avait qu'un but : trouver de quoi "distraire" son père. Nous ne nous étalerons pas sur les échelles de valeurs et le mode de réflexion d'un tel grimoire pour trouver ces distractions dont il est question, tout simplement parce que, pauvres lecteurs mortels que vous êtes, vous deviendrez fou à essayer de comprendre.
On notera cependant que, malgré les dimensions excessives d'un tel ouvrage -quarante centimètres de haut sur trente de large-, personne ne le voyait. Ou plus précisément, personne n'y prêtait attention. Il arrivait qu'un humain pose ses yeux dessus, mais il oubliait immédiatement ce qu'il venait de voir. Ainsi, sous le couvert d'occultes charmes de dissimulation, le gros livres se déplaça le long du trottoir comme un sage petit piéton, lévitant à quelques centimètres du sol. Si quelque spectateur avait pu le remarquer, il aurait su que l'ouvrage savait exactement où il allait. Il filait sans traîner, prenant des virages selon un itinéraire qu'il avait semblé établir à l'avance... Et arriva ainsi au centre d'un autre passage piéton, dans une autre rue.
Et il pivota pour faire face à une jeune femme, en silence. S'il avait eu des yeux, il l'aurait fixé.

Il ne bougeait absolument plus, comme si ses mouvements avaient été mis sur pause, et se  contentait de rester là, sans remarquer le véhicule qui allait très bientôt le percuter.

11
Aux Enfers

Cela devait faire l'équivalent d'une petite semaine Terrienne qu'il était de retour à la maison. Nostalgie, priorités, mal du pays, les raisons qui le poussèrent à revoir son palais ne lui manquèrent pas quand fut venu le temps de se décider. Mais avait-il seulement eu envie de s'éloigner de Terre et de Terra ? Ah, sûr que non ! S'il avait pu, l'Incube se serait emparé de ces deux plans de la réalité pour les ramener chez lui ; ils auraient constitués des attractions de choix.
Des attractions de choix... Rien que d'imaginer tout l'amusement qu'il manquait à chaque seconde, Vaelh gronda. Sous ses pieds nus, les dalles vivantes de son palais frémirent, craignant de devenir son l’exutoire.

Au début, son esprit avait bien été occupé par les priorités qu'il devait accomplir telles que diverses célébrations, deux ou trois délicieuses trahisons et déclencher malicieusement une guerre entre deux de ses rivaux tendus l'un envers l'autre, mais maintenant que les tâches qui l'accaparaient devenaient de plus en plus dérisoires, il ne pensait plus qu'à retourner sur Terre. Ou Terra, peut importait.
Dans un soupir, le Démon s'approcha de l'une des fenêtres gigantesques de son palais pour contempler le chaos sans nom au dehors. Ci-bas grouillaient d'improbables masses d'êtres qui mettaient toute leur énergie à copuler furieusement pour la seul distraction de Vaelh ; et lorsqu'un groupe faiblissait, des Démons avaient tôt fait de les punir pour leur mollesse. Un tel spectacle se déroulait sur des étendues rougeâtres couvertes par un ciel noir d'encre qui, malgré ses ténèbres, dispensait une affreuse lumière crue. La scène ne captiva le Monarque qu'une poignée de seconde avant qu'il ne s'en détourne.
Dans un soupir las, il se traîna d'un pas découragé jusqu'au hall des audiences où Skoern, un Démon majeur effroyable qui ne se complaisait que dans la violence, le sang et la peur, l'attendait. Très honnêtement, Vaelh ne savait même plus pourquoi il avait invité un individu si grossier que celui-ci. Peut être pour forger quelque alliance ? Ou pour rire de lui ? Plus aucune idée.

Pour aller jusqu'au hall d'audience, Vaelh devait passer par sa galerie favorite, celle où il gardait un florilège de souvenirs de ses escapades. On y trouvait différents types de cornes, toutes volées à des rivaux vaincues sur leurs propres terres lors de quelques batailles infernales, des gemmes offertes par des divinités... Il y avait même cette merveilleuse artefact magique à la forme indéfinissable. Vaelh se rappelait l'avoir gagné suite à une confrontation avec une prétendue Déesse mineure qui selon ses dires, était l'incarnation même du plaisir. Evidemment Vaelh lui avait prouvé l'inverse, et depuis elle venait pitoyablement quémander ses caresses.
Et tout au bout de cet incroyable étalage d'objets fantastiques... On trouvait un petit rosier rouge, un trio de tulipes, et un bonsaï. Des plantes d'outre-monde, banales pour Terriens et Terranides ; mais tellement, tellement, tellement précieuses en enfer... Ici bas, les fleurs ne voyaient jamais le jour, pas plus que la verdure en général. La seul vie végétale aux enfers se limitait à des entités carnassières hautement agressives et bien souvent de grande taille. Du point de vue de Vaelh, la valeur de ces trois adorables plantes colorées étaient mille fois supérieur à tous les trésors contenus dans cette galerie. Il fit halte vers les petits végétaux et s'accroupit vers eux pour les arroser amoureusement à l'aide d'un arrosoir d'obsidienne laissé à disposition.

Il resta là, planté devant ses fleurs et son arbre malgré qu'il entendait Skoern enrager dans sa salle d'audience. Au vacarme, Vaelh pu deviner que cette brute saccageait allègrement son mobilier en beuglant quelque chose comme "qu'on m'apporte le petit vermisseau qui ose me faire attendre". Mais l'Incube s'en fichait, pour l'instant ses plantes étaient plus importantes. Quelques instants plus tard, des bruits de combats résonnaient dans le hall, sans doute l'autre andouille avait-il perdu patience et s'attaquait à la garde, mais ça n'empêcha pas le monarque de poursuivre l'inspection minutieuse des feuilles du bonsaï, ses gestes emprunts d'un inquiétude paternelle.
Et puis merde, pensa-t-il subitement. Il n'avait pas envie d'accorder d'audience, pas envie d'avoir à s'occuper de ce qui devait être fait. N'était-il pas un Monarque ? Un tel titre n'accordait-il pas de faire ce qu'on voulait, quand on le voulait ? Dans un sourire de pure insouciance, Vaelh s'accorda à penser qu'en effet, puisqu'il n'avait pas envie de faire l'effort d'écouter l'autre crétin, eh bien il ne le ferait pas !

Il se redressa et fit demi-tour pour retraverser sa galerie, direction sa bibliothèque principale. Rien que d'avoir décidé de tout laisser de côté, il se sentait libre, léger... Si bien que plutôt que de marcher, il s'était mis à courire, laissant derrière lui la bataille qui devait faire rage dans la salle d'audience.
Il poussa les portes de la bibliothèque pour y pénétrer à toute vitesse. C'était un lieu fantastique, même selon des standard démoniaque, puisque on ne pouvait jamais vraiment savoir où étaient les murs, le sol et le plafonds, la faute aux centaines d'escaliers qui zébraient l'espace en se retournant sur eux même, en se vrillant, en s'inversant. Malgré ce chaos visuel, l'Incube fusa d'un pas habitué à travers la pièce titanesque jusqu'à atteindre le centre du plus colossale des rayonnage. Il fit courir ses mains sur la tranche de tomes de sorcellerie tous plus terribles les uns que les autres avant de s'arrêter sur une couverture tiède, légèrement palpitante, comme vivante. Avec une soudaine délicatesse, il s'empara de cette chimère mi-vie mi-livre pour flatter sa couverture d'une caresse aimante. Il souffla :

Emporte-moi...

Et il laissa tomber le livre de ses mains, par dessus l'escalier. Il chuta dans les ténèbres de la bibliothèque sans jamais qu'aucun bruit ne suggère qu'il ait pu toucher le sol.
Vaelh sourit. Il n'y avait plus qu'à patienter.



Sur Terre

Un bourgeon lumière rosâtre aux nuances rouges passion éclata dans une rue déserte des alentours de la ville, non loin d'un grand parc. Le phénomène fut discret et insonore, si bien qu'il n'attira l’œil d'aucun curieux. Les flammes irréelles refluèrent pour laisser place à un livre étrange protégé par une couverture de cuir fin et tiède. L'ouvrage reposait debout, en équilibre, en plein milieu de cette petite ruelle comme s'il attendait son propriétaire. Mais les heures passèrent et rien ne vint. Alors, comme un nourrisson qui se réveille doucement, le livre s'agita très subtilement. Il se réchauffa et, aussi étonnant que cela puisse paraître, se mit à murmure. Ses mots étaient informes, dénués de toutes cohérences. Pourtant; quiconque les entendrait pourrait comprendre "Ramasse moi... Emporte moi...". La "voix" du livre avait quelque chose ... Qui était à la fois infiniment doux, tendre, alanguissant, mais avec une effrayante note d'autorité.
Et il murmurait, encore et encore, jusqu'à ce qu'on daigne l'emporter. D'impatience, il s'agitait un peu plus à chaque seconde qui passait, secouant les étranges caractères qui devaient constituer son titre à la surface de sa couverture.

12
Immonde.
Ainsi pouvait être décrite, en un seul mot, l'architecture humaine, et plus généralement les humains eux même. Ils déambulaient au milieu de leurs rues ternes et sans caractère, arborant sans honte leur parfaite imperfection. Un pas après l'autre, ils véhiculaient leurs carcasses laides et fragiles, s'adressant parfois la parole dans leur langue inesthétique qui, à trop l'écouter, pouvait vous blesser les tympans.
Tous autant qu'ils étaient ne semblaient même pas avoir conscience de leur ridicule petitesse, de leur vulnérabilité, de leur nature périssable. Ou peut être qu'il le savaient mais s'en fichaient, idiots qu'ils sont.
Quel spectacle déprimant...

Aujourd'hui, Vaelh s'était décidé à se mêler aux humains. Il avait eu envie d'aventure, de nouveau, de surprise, mais jusque là son excursion n'avait été qu'une affreuse succession de déception et d'ennuis. Il avait été frustré dès le début lorsqu'il s'était figuré que s'il voulait passer un minimum inaperçu, il devrait s'habiller comme eux tous... Le Démon avait vraiment pris sur lui pour enfiler ce que les humains appelaient un "pantalon" qui ne consiste guère plus qu'en deux tubes d'étoffes joints entre eux pour cacher les jambes et le bassin. Il y avait aussi dû porter ce "T-shirt", qui à ses yeux était d'avantage un torchon inélégant qui cachait beaucoup trop de zone de peau.
Incube au sang bouillant, Vaelh aurait pu sortir ainsi, mais on l'aurait dévisagé en cette partie de l'année où le pull et les gilets étaient nécessaire pour préserver la fragile santé des parasites humains. C'est donc en grognant de frustration qu'il avait revêtu un gilet simple. Quand il se regarda dans le miroir, il constata avec dépit qu'il n'avait jamais été autant habillé. Juste son visage et ses mains étaient visibles, tout le reste était caché. Il avait même dû porter un bonnet ridicule pour cacher ses oreilles pointues !
Par tous les Diables, les humains avaient-ils si honte de leur corps pour concevoir des vêtements les couvrant autant ? A bien y réfléchir, ils avaient de quoi avoir honte. Hormis une pourcentage de la population ridiculement bas, tous étaient d'une écœurante laideur. Certains étaient même à vomir. Malgré ça, ils s'affichaient quand même.
Immonde.

Vaelh avait évolué maladroitement lors de ses premières minutes dehors, gêné par la stupides conceptions des frusques humaines, mais avait bien vite retrouvé sa grâce naturelle. Même s'il estimait s'être bien déguisé, son aura Démoniaque échauffait chaque esprit féminin à porté. Faible que sont ces humaines, nombre d'entre elles furent littéralement envoûtées par l'aura du Démon et tentèrent de l'approcher. Et chacune d'entre elle essuya un refus moqueur et arrogant. Quelle bande de larves... Pourquoi s'estimaient-elles assez bien pour adresser la parole à un monarque des Enfers ?

A force d'envoyer balader quiconque l'importunait, l'Incube ne parvenait même plus à se concentrer sur son affreuse balade, si bien que le monde des humains lui paru encore plus dégoûtant. Tout était conçu pour... Cacher, pour nier. Tout était fermé, avec presque aucune ouverture, comme si chacun et chacune avait voulu dissimuler sa vie aux yeux des autres. Ah, c'était ce que les humains appelaient "l'intimité".
Quel concept niais...
Le Démon soupira, désespéré de finalement tomber sur quelque attraction qui puisse lui redonner le sourire, ou au moins l'intéresser... Etait-ce tant demander ? Ah, il faudrait qu'il trouve un genre de guide qui puisse le mener en des lieux plus plaisants. Un guide qui ne soit pas laid, ou du moins qui le soit le moins possible. ça n'allait pas être facile à trouver, ça...
Sans grand espoir, Vaelh évolua au milieu des passants dans les rues, les dévisageant brièvement pour en trouver un potable. Une heure entière lui fut nécessaire pour trouver ce qui s'apparentait à un mâle humain aux cheveux d'une teinte étonnante, avec des aigue-marines à la place des yeux. Celui là sortait un peu du lot, pas beau selon les critères de l'Incube, mais largement plus agréable à regarder que le reste de la plèbe. Vaelh se dirigea vers lui, claquant des doigts pour attirer son attention avant de le toiser avec fierté, insolence, provocation, écrasant l'humain sous un regard doré scrutateur, inquisiteur. En dehors des enfers, ses dons de charmes ne prenaient que sur les femmes ; mais il pouvait quand même s'aider de sa prestance et de l'improbable perfection du moindre de ses gestes pour captiver la gente masculine.

Tu feras l'affaire, l’éphémère, fit-il sans emphase, d'un timbre vibrant de charisme et de royauté, aux accents anormalement trop chantant, mélodieux. La voix du Démon au milieu du vacarme des humains étaient un merveilleux carillon qui sonnait clair, qui faisait vibrer l'air d'une anormale perfection. Tu me guideras dans un lieu moins bruyant, en t'extasiant de pouvoir me servir, puis tu me tiendra la conversation. Tu pourras me parler de ton monde, de cette... Ville affreuse, mais pas de toi car ta vie ne m'importe pas pour l'instant. Tu me montreras ce que tu estimes être un lieu touristique décent dans les environs, et peut être seras-tu récompensé.

Ainsi avait-il parlé, dans une société où personne ne se serait permis de tenir un tel discours sous peine de faire l'objet de moquerie ou d'être lynché. Mais Vaelh n'en avait cure. Son assurance, la beauté de son timbre de voix, toute sa démoniaque majesté qui irradiait de lui pousserait l'humain à y réfléchir à deux fois avant de faire la moindre remarque désobligente. Vaelh avait aussi misé sur la surprise : qui se serait attendu à ce qu'on lui adresse ainsi la parole ? Peut être que sur le coup, l'humain en serait trop absourdit pour se rebeler. Ses yeux d'encre et d'or restaient fixés avec insistance dans ceux du jeune mâle humain, guettant une réaction, mais attendant surtout qu'il s'execute

13
Quelle cohue. Quelle lie ! Partout où se portait le regard de Vaelh grouillaient de véritables marrées d'humains, pareilles à de détestables essaims de nuisibles impropres. Il progressait lentement et à grand peine dans ce courant malodorant, veillant à ne surtout pas entrer en contacte avec la crasse que véhiculaient certains passants. Heureusement pour lui, ses atours aussi fantastiques qu’excentriques poussaient les spectateurs à une curiosité mêlée d'une pointe de crainte qui les empêchait de trop approcher, ainsi évoluait-il au centre d'un petit périmètre vide de badauds.
Le moins qu'on pouvait dire à propos de l'Incube était qu'il ne passait absolument pas inaperçu. D'abord pour son apparence : il semblait irréel, tout droit sorti du plus merveilleux des rêves. Il portait une très ample robe couleur flamme et sang sur laquelle semblaient ondoyer des motif dorés en forme de serpents. Sa ceinture -outrageusement basse au niveau du ventre- serait la robe à une taille fuselée, finement musclée, à la peau d'une pâleur stupéfiante. Si l'on remontait son regard, nos yeux pouvaient se perdre sur les vallées de son ventre sillonnées de délicieux abdominaux, partiellement couvert par un haut constitué de diverses bandes de tissu rouge et or qui s’entrelaçaient lascivement tout autour du buste de l'Incube pour laisser ses épaules et ses bras nus. Nombres d'étranges tatouages couvraient ces derniers.
L'être irréel se déplaçait avec une grâce qui n'avait rien d'humaine. Ses pas étaient d'une légèreté telle qu'il semblait flotter à quelques millimètres du sol. Son allure elle même renvoyait à une majesté implicite. Même un simple d'esprit pouvait aisément comprendre qu'il avait à faire là à une personnalité importante d'un lointain royaume...

Bien sûr, exposer tant de richesses dans un lieu si fréquenté par le bas peuple pouvait s’avérer dangereux... Et c'est justement pour ce danger que Vaelh exposait sa majesté aux yeux de tous. Il s'extasiait de cette presque-crainte qu'il ressentait de se dire qu'on pouvait tenter de l'égorger à tout moment pour lui dérober ses robes, l'ornement en platine qui maintenait en place une coiffure bicolore élaborée, ses bracelets d'or blanc... Quelques téméraires avaient déjà tenté des approches, mais sensible comme il est, le Démon les avait senti venir et avait rivé sur eux un regard fait d'or et d'encre qui les avait dissuader, tout en portant la main et ses robes, aux niveau des hanches, pour mettre en valeur le relief d'armes dissimulées.

L'Incube progressait encore, la lassitude commençant à l'étreindre. Il était venu là en quête de divertissement quelconque et avait, à ce titre, assisté à diverses ventes d'esclaves humains, Terranides, et d'autres races difficilement descriptibles ; il avait assisté à quelques spectacles de rue sans intérêt, et même à un assassinat discret. Mais par les Diables... Tout ça ressemblait aux Enfers, mais en mille fois moins intense. Bah, quel ennuis ! Il voulait de la nouveauté. Était-ce trop demander, sérieusement ? A l'heure actuelle, la seule expérience marquante qu'il avait vécu hors des enfers avait été sa fougueuse rencontre avec Kalianna, Déesse de la tentation. mais depuis ça, tout lui semblait encore plus fade.
Vaelh grimaça. Il désirait plus que tout avoir une nouvelle occasion de découvrir quelques merveilles. Parmi toute cette foule... Il devait bien y en avoir qui saurait le guider sur le chemin de la découverte. Et il se plaqua une main sur le front. Ah, la voilà la vrai raison de sa venue ici ! Il cherchait cette... Jasmine, guide d'exception selon certains. Il se concentra quelques instants pour se remémorer le lieu de rendez vous et l'heure convenue dans leur échange de courrier. Il avait été dit... "Devant le 'petit rond', joaillier spécialiste en bagues, à six heures de l'après midi". Et Vaelh avait, selon lui, déjà plus d'une demi heure de retard. Bah, il fallait bien se laisser désire, non ?

Enjoué, il s'était rendu vers le joaillier d'un pas léger mais sans se presser malgré son retard. Il se pré-délectait de l'impatience de sa futur guide ; ah, pourvu qu'elle ne soit pas pointilleuse ! Une fois sur place, Vaelh balaya les environs de ses yeux d'or... Avant de se camper théâtralement en plein centre de l'artère commerçante pour clamer en plein  milieu de la foule incrédule :

Moi, Inkueh Stre'Ex Zabd'Evect Kom'rgahg Bihiel'Ehtan Sta'Ph, votre Délicieux et Merveilleux Prince, exige de vous voir, Jasmine. Parce que vous souhaitez ne pas faire attendre ma Majesté, vous vous montrerez sans plus tarder et m'annoncerez le programme de notre soirée.

Sa voix avait porté loin, puissante et sublime à l'oreille. Les proches passants s'étaient tournés vers lui, partagés entre l'incrédulité, les rires et le doute. Quoi qu'il en soit, Vaelh se régalait de toute cette attention portée sur lui et patientait.

14
Zda'Dubrel Vecth, "La nature qui décide". Ainsi annoncerait, avec emphase, un démon s'apprêtant à narrer son incroyable périple au travers des terres sauvages. Quel endroit... Les éléments s'y livrent une lutte pour la domination du paysage, un combat titanesque qui relègue les civilisations au second plan. Un monde où l'horizon est la ligne de front d'un conflit d'usure avec pour protagonistes la roche érodée de gargantuesques monolithes minéraux, contre la sublime empyrée azure zébrée de ses flottilles de nuages. Là bas, le sol élève ses milliards de tonnes de roches en de terribles pointes menaçantes qu'il appelle montagne. Là haut, le firmament se défile habilement pour évité d'être percé par pareils épieux, mais ne manque pas d'en vicier le piquant par ses pluie torrentielles. Ils luttent, sans considération pour la vie qui n'a d'autre choix que de s'adapter au relief de ce champ de duel.

En retrait, infiniment loin et pourtant si proche de ce tableau apocalyptique, se tient l’astre du jour. Il ne fait qu'observer, juge impassible au cœur pourtant en fusion, spectateur indifférent de toute cette débâcle de splendeur. Cet astre est là pour nous aider, misérables être vivants insignifiants que nous sommes. Comment ? Avec ses rayons, ces chaudes raies d'or qui se posent avec indulgence sur les endroits de ce champs de bataille infini que l’œil ne doit pas manquer.
Comme les doigts doucereux d'une amante, sa lumière glisse sur la peau rocheuse des montagnes, les sublimant, les chauffant. Parfois, cette même lumière accroche le reflet arc-en-ciel de quelque veine de minerais précieux éclatée, ouverte comme une superbe plaie.
Comme une onde qui se propage, sa lumière bondit d'un nuage à l'autre, dispersant sa chaleur au cœur de ces amas de coton. Elle leur donne ainsi vie et les fait s'illuminer d'un scintillement apaisant.

Et tandis que se déroule le silencieux et merveilleux combat des éléments en cette chaude journée, un discret faisceau d'or, scindé par quelque lointaine charmille émeraude, se pose sur le sol non loin de nous. Il met à jour une pousse, chétive, bousculée par la brise tiède. Puis une seconde, puis d'autre, et une multitude. Les hautes herbes, les collines, les arbres. La vie. Partout atour de nous, tout porte la marque du ciel et de la terre qui, las de leur conflit, se sont imposés une trêve pour s'aimer. Une trêve pendant laquelle le ciel à fécondé la terre par ses pluie. Une trêve pendant laquelle deux ennemis sont devenus amants et ont procréés. Mais une trêve qui visiblement n'aura pas durée longtemps, puisque en arrière plan, monts et cieux se défient encore.
Ainsi l'ennemi peut devenir un ami, puis un amour, pour mieux redevenir un ennemi. L'histoire se répète depuis l'aube des temps, mais ne s'achèvera qu'à sont crépuscule.
Et au milieu de tout ça, nous sommes petits. Infiniment petits.



Le décor est planté.



*
**



Vaelh cligna des yeux. Il n'avait pas la moindre idée du temps qu'il avait passé ici. A vrai dire, le temps avait semblé cesser de s'écouler depuis que la magnificence du paysage, du monde, s'était imposé à lui. Dans les Enfers, il n'y avait ni soleil, ni plantes émeraudes. Mais ici, clarté et vie s'étalaient à profusion. Une telle vision l'avait d'abord choqué, avant de manquer de le rendre complètement fou. En effet, Incube qu'il est, chaque expérience, chaque sensation, chaque petit plaisir est amplifié des centaines de fois pour devenir une extase sans pareille. Là où la brise caressait la peau des vivants, elle provoquait des frissons d’exaltation chez le démon. Là où la vue ébahissait les badauds, elle avait fait tomber à genoux l'Incube. Tout était amplifié, à un tel point que le plaisir devenait torture.
Alors quand il s'était trouvé face à ce panorama impossible, oui, la folie avait menacée de tout balayer.
Heureusement, des siècles d'hédonismes avaient enseignés au démon que pour un plaisir découvert, mille et uns autres encore plus intense attendaient. Vaelh s'était alors lentement redressé, un sourire carnassier, avide et conspirateur aux coins des lèvres. Terra recelait-elle d'autres jouissances plus spectaculaire que celle-ci ? Le seul moyen de le savoir restait de partir à l'aventure.

Il se félicita d'ailleurs d'avoir eu le génie de choisir Terra comme premier périple touristique. Ses attentes étaient si nombreuses en ce lieu. Il espérait tant voir le monde dans son entièreté ! Il espérait tant rencontrer les vivants ! Ah, ce serait une étape fort amusante... peut être pourra-t-il en pousser un très grand nombre à s'abandonner aux plus extrêmes débauches d'hédonismes. Ils finiraient ainsi en Enfer et viendraient grossir les rangs des sujets du démon.

L'esprit plein d'espoir de découvertes et de rencontres, l'Incube s'était lentement dirigé au gré des vents. Il avait déjà, à plusieurs reprise, contourné quelques petits villages peuplés d'êtres mi-humains mi-bêtes. Il ne voulait pas se mélanger à eux tout de suite, il souhaitait encore profiter des plaisirs de l'explorations tant qu'ils le faisaient frémir d'envie. Il n'essaya pourtant pas d'être discret, de toutes façons ses atours d'outre-monde ne l'y aidait pas. Il était vêtu comme le monarque des plaisirs, véritable personnification de la tentation. Sont haut aux étranges découpes laissait nu son ventre et son pectoral gauche sur lequel était tatoués nombre de motifs complexes. Sont pantalon, d'avantage semblable à une robe de mage, était taillée indécemment bas au niveau du ventre. En regardant de plus près, on devinait qu'il cachait tout de même des armes là dessous. Partout sur son costume s'étalaient diverses inscriptions ésotériques. Il était semblables à un amas de mots occultes et interdits gravés à même sa chair pâle, parfaite et musculeuse. Chacun de ses pas, chacun de ses gestes, exsudaient une grâce telle qu'un bête mortel n'aurait pas même pu l'appréhender. Le moindre de ses regards semblait être vecteur des plus indécentes invitations au plaisir ; pourtant il sondait simplement les environs, en quête d'autres merveilles à dévorer des yeux.

Il eut alors un pressentiments, comme l'intime conviction que quelque chose... non, quelqu'un allait très bientôt avoir le culot de le déranger alors qu'il était occupé à prendre sa dose de plaisir. L'idée paraissait folle. Qui pourrait oser lui adresser la paroles -ou du moins s'imposer à son champ de vision- en cet instant ?

15
Le coin du chalant / Trames de Vaelh
« le: mercredi 21 août 2013, 08:30:56 »
Sup'.

En terme de longueur, j'fais pas des pavés monstrueux. J'aime quand ça avance et que ça va à l'essentiel.
En terme de style, je peux m'occuper de vous en toute délicatesse, ou vous déglinguer comme la dernière des chiennes, ou trouver un juste milieu.
Pussy only thanks <3 -traps are not pussies go the fuck away from me-

Voilà, maintenant, les trames.



1) Invocation (social, combat, H)
Grâce à d'antique rituel, vous en appelez aux forces démoniaques pour vous aider à accomplir un objectif. C'est Vaelh qui viendra à vous, soit parce que c'est bel et bien lui que vous avez appelé, soit parce que le perfide Incube sera parvenu à parasiter l'invocation d'un autre démon. Quoi qu'il en soit, il se montrera très efficace si le job consiste à vous faire prendre votre pied. Le paiement ? Vous faire prendre votre pied une seconde fois.

2) Révocation (Social, combat, H)
Votre mission est de renvoyer Vaelh d'où il vient. Il faudra d'abord le trouver, l'identifier, et veiller à ce qu'il ne vous casse pas la gueule parce qu'il ne compte pas se laisser faire. S'il venait à prendre le dessus lors de cette confrontation, nul doute qu'il vous le ferait payer;

3) Infiltration (Social, H)
Grâce à ses dons, Vaelh s'est fondu dans la société et a gravi les échelons pour se sécuriser une position tout à fait enviable. De là, il s'amuse comme il le peut. Il peut par exemple avoir usurper un poste de professeur, de haut cadre, etc... Et il s'avère que vous allez avoir affaire à lui, pour un cours, un entretiens, etc. Attendez vous à passer sous le bureau.

More soon.

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