Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Livia

Pages: [1]
1
A peine arrivée (je sais), je repars.
Je pars samedi midi, je vais à Cannes, puis à Venise Lundi, et je fais une croisière, puis je retourne à Cannes, et je rentre. Tout ça va prendre à priori deux semaines.
Et je n'aurais pas du tout internet.

Vous êtes prévenus ! :D

2
Un souffle fétide, dans l'aube naissante, faisait faner les quelques herbes qui avaient réussi à pousser sur ce terrain inhospitalier. La bête, un monstre haut de treize mètres et large de sept, humait l'air à la recherche de sa proie. Celle-ci, terrifiée, avait tout de même eut la présence d'esprit de s'enduire de déjections animales, comme pour la chasse. Roulée en boule sous une roche, elle attendait anxieusement le départ de la bête.

Un coup d'oeil lui apprit que cette dernière lui tournait le dos. Elle voyait malgré tout des arrêtes osseuses dépasser des articulations : épaules, coudes, hanches... Il y en avait même sur sa tête en forme de corail marin. Ses arrêtes osseuses étaient luisante d'un halo orangé dégueulasse. Au même titre que la peau écailleuse impossible à percer du monstre.

Soudain, il tourna la tête vers elle. Et elle put voir ses quatre yeux scruter le désert pour la trouver. Il ouvrit sa gueule hérissée de dents suintantes, dévoilant quatre rangées en haut et autant en bas. Il salivait d'avance à l'idée de la retrouver.

Mais les déjections animales, ça avait du bon. Toute odeur de Livia était camouflée. Le monstre finit par passer son chemin, grognant et grinçant, de son pas lourd et puissant, aux griffes rétractiles acérées.

Pour être sûr de ne pas se faire repérer par son ouïe aiguisée, Livia ne bougea pas avant que le soleil n'ai finit sa course dans le ciel et ne laisse place à la lune et aux étoiles.

Quand elle se glissa pour sortir de dessous le rocher, elle grinça des dents et grimaça. Ses articulations craquèrent de façon bruyante, et elle eut toute la peine du monde à faire quelques pas en avant.

Mais, après quelques minutes à tenter de bouger, elle put repartir. Elle voulait trouver à manger, et s'éloigner encore plus. A l'opposé de la direction qu'avait prise la bête.

3
[RP Trouvé]

Livia :

- 20 ans et 1 mois.
- Fille d'une Cobra et d'un Aigle.
- Adoptée par les Scorpions.
- Sait se battre.
- Terrifiée par les monstres d'Ashnard.
- Pas de pouvoirs connus.
- Vierge.


Recap' RP :

° RP avec Les Saintes.

4
Prélude / « Fragilité, ton nom est femme ! » Willy. (Valiprimée !)
« le: lundi 22 juillet 2013, 17:54:14 »

Le bruit des tambours résonne dans l'aube qui point. Les nuances rougeâtres du ciel se mêlent au carnage ambiant. C'est un véritable chaos de sang, d'os et d'organes. Le désert de Désolation était méconnaissable.

Venant du Nord, par la brèche des Montagnes Dorées qui permettait d'accéder au Désert de Désolation, des guerriers vêtus de cuir et de peaux de bêtes marchent d'un pas martial et rythmé. Leur Kepesh pendait à leur ceintures du côté droit. A gauche, trois dagues (1, 2 et 3) étaient fichées dans des fourreaux en ivoire sculpté.

La peau bronzée de ces guerriers, leur pilosité d'ébène et leurs muscles sur-développés indiquaient leur appartenance à la tribu du Scorpion. Leur agilité au combat et leur dextérité, ainsi que leur force brut impressionnante, en faisaient les guerriers les plus redoutés des Onze Tribus. Ils n'avaient pas participé à la lutte à mort qui s'était déroulée durant la nuit. Ils venaient juste récupérer les survivants, et enterrer les morts. Parce qu'ils avaient beau être les plus redoutés, les Guerriers du Scorpion étaient aussi très respectueux des coutumes et des lois. A tel point que le chef des Scorpions étaient considéré comme le chef Suprême des autres clans.

Le combat qui avait eu lieu était entre deux Tribus qui dominaient la Montagne Dorée et le Désert de Désolation. Ces deux Tribus étaient, respectivement celle des Cobras et celle des Aigles. Ils se disputaient depuis des années pour savoir lequel des deux étaient le plus fort. Le résultat, macabres, étaient l'égalité. Ils s'étaient entre-tués sans relâche jusqu'à ce que le carnage soit total.

Mais, parmi les très nombreuses dépouilles, les Scorpions trouvèrent un survivant. Une survivante, plutôt. Enceinte jusqu'aux yeux, la guerrière s'était tout de même jetée dans la bataille sans soucis de sa santé ou de celle de son enfant. Appartenant aux Cobras, elle s'était interposée entre l'un des siens et l'un des Aigles. Ce dernier, révéla-t-elle à bout de souffle, était le père de son enfant à naître.

Puis, dans un grand cri, elle poussa. Elle laissa sa vie s'échapper, pour faire naître son rejeton. Le chef des Scorpions s'agenouilla entre les cuisses écartées et sanguinolentes de la Cobra. Il tendit les mains, et les inséra dans le vagin dilaté de la guerrière. Il se débrouilla comme il le put, et aida le nourrisson à sortir à l'air libre. Par chance, la guerrière approchait du terme en se lançant dans la bataille. Aussi, les dommages n'avaient pas provoqués de fausse-couches, et le nourrisson n'était pas trop prématuré. Ses organes vitaux développés, il allait vivre. Elle, plutôt. Parce que l'absence de matériel reproducteur externe n'était pas significatif d'un mâle.

Coupant le cordon ombilical, le chef des Scorpion enveloppa l'enfant dans un linge plein du sang de sa mère. Et il se releva, portant la vie nouvellement mise au monde à bout de bras pour que personne ne puisse le manquer.

« Cette enfant, c'est l'union entre deux clans aujourd'hui éteints. Cette enfant, je l'adopte. Elle sera le symbole de la Paix. La guerre, entre nos clans, provoquent la destruction de chacun de nous, nous affaiblissant. A partir d'aujourd'hui, nous ne sommes plus que Neuf Tribus. Nous avons perdu des braves, mais nous n'en perdrons plus. Ce jour est celui de l'Union. Ce jour est celui de la Paix. Ce jour est jour de deuil. »

Il baissa les bras, tenant l'enfant contre lui. Son regard parcouru ses hommes. Il s'arrêta sur l'un d'eux, qui notait scrupuleusement la moindre de ses paroles.

« Scribe. Tu as tout noté. Fais-en neuf copies. Gardes-en une avec nos archives, et envoient les autres aux huit Tribus restantes. Ajoute aussi que, désormais, la Montagne Dorée et le Désert de Désolation seront un territoire Neutre et Collectif. Ces lieux ne seront soumis à aucun clan en particulier, et à tous en même temps. Ces lieux seront des sanctuaires, pour les cérémonies sacrées. »

L'homme hocha la tête, et s'empressa de rajouter ces dernières paroles.

A partir de ce jour, les Onze Tribus ne furent plus que Neuf. Et le temps passa...

- Livia -

Presque vingt années passèrent. Les Neuf Tribus prospéraient, et repoussaient avec succès les attaques de l'armée de Nexus. Ils repoussèrent aussi les attaques des Formiens, grâce à la protection de leurs dieux, et allièrent parfois la technologie à leur mode de vie. Parfois.

Livia, la petite fille née lors de la bataille qui causa la fin du clan des Cobras et de celui des Aigles, avait bien grandi. Elle était protégée par le clan des Scorpions, et vivait de manière plutôt insouciante.

Ce jour-là, jour de son anniversaire et de la commémoration des clans Cobra et Aigle, elle s'était mise sur son trente-et-un. Ses indomptables boucles rousses étaient tressées, et ramenées sur le haut de sa tête avec élégance. Son visage, aux traits fins et mutins, était convenablement lavé et on voyait même des rougeurs sur ses joues, là où sa mère d'adoption l'avait frotté pour ôter la crasse résiduelle. Ses yeux, deux orbes aussi vertes que les algues qui s'échouaient sur les plages du territoire des Scorpions, étaient soulignés par un trait de khôl épais, et surligné de la même manière. Ses longs cils de biches avaient été étirés et couvraient son regard de façon charmante quand elle jouait la jeune fille pudique.

De manière général, son teint était frais comme les roses et peu agressé par le soleil sous lequel elle passait pratiquement ses journées. Ces longues journées bien remplies rythmaient son quotidien depuis qu'elle savait marcher. Elle adorait jouer avec les enfants de son âge, et se montrait exubérante et attendrissante. Mais elle se salissait souvent. Et ainsi, même à dix-neuf ans, elle avait besoin qu'on l'aide à se débarbouiller lors des grandes occasions car elle préférait flâner au soleil ou apprendre à se battre plutôt que de se pomponner.

Aujourd'hui, donc, sa mère d'adoption l'avait "séquestrée" pour s'occuper de la rendre féminine. Ce fut un sacré succès. Quand Livia sortit, elle ressemblait à une déesse. Sa chevelure de feu domptée, elle était également habillée d'un corset de cuir qui affinait -ou plutôt qui soulignait- sa taille fine, et qui mettaient en valeur le galbe de ses hanches pleines et féminines. Un bustier de coton dans les tons verts surmontait le corset, et un pantalon de cuir moulait ses jambes fines, fuselées et galbées.

Tout en elle respirait la sensualité. En vingt ans, c'était la première fois que les hommes de sa tribu d'adoption voyaient en elle une vraie femme. Une femme à courtiser et à épouser pour donner naissance à une autre génération de guerrier.

Son meilleur ami, Oder, la regarda bouche bée. Lui, son compagnon de jeu depuis vingt ans, remarquait enfin les rondeurs de son buste, et celles du reste de son corps. Il ne la vit plus de la même manière, à tel point qu'il se montra gauche et emprunté quand elle vint prendre son bras pour la procession jusqu'à l'entrée des Sanctuaires.

Malicieuse, elle le taquina dessus pendant tout le trajet. Livia n'avait pas froid aux yeux. Elle employait les termes les plus crus, comme si elle était un homme. Mais elle ne l'était pas, et elle s'en rendrait bientôt compte. Le belle multiplia les blagues et les chahuts, se distrayant pendant le trajet. Elle était d'un naturel optimiste et désinvolte. Tenace, malgré tout, elle ne flanchait pas avant d'atteindre son but. Elle n'avait qu'une peur, à cet instant. Qu'on lui ôte tout le bonheur qu'elle avait.

Cette crainte se réalisa bientôt.

Des soldats d'Ashnard, rivaux des Neuf Tribus depuis aussi longtemps que la rivalité des Tribus avec Nexus, attendaient la tribu des Scorpions. Placés en embuscade à l'entrée de la brèche qui permettait d'accéder au Désert de Désolation, ils avaient une cible bien précise. Ils laissèrent les premier guerriers passer, et attendaient la venue de celle qu'ils ciblaient.

Quand Livia passa les "Portes", ils attaquèrent. Un monstre surgit du Désert de Désolation pour empêcher les guerriers de se porter au secours de la jeune Livia. Un autre monstre surgit de l'autre côté, pour couper toute tentative de retraite. Et les soldats blessèrent grièvement l'entourage de la rousse avant de s'emparer d'elle.

Tout se passa très rapidement. Cinq minutes plus tard, les monstres s'évaporèrent. Les guerriers ne regardèrent que trop tard vers le ciel, où une gigantesque bête volante emmenait une Livia saucissonnée dans des cordes.

La belle rousse avait été citée dans une prophétie, annonçant la chute de l'empereur. Il voulait donc sa mort. Mais pas au loin. Il voulait la tuer de ses propres mains.

Le vol, du Sanctuaire des Neuf Tribus jusqu'au palais du tyran d'Ashnard, dura près d'un mois. Un mois pendant lequel Livia fut nourrie de pain sec et d'eau, et durant lequel elle apprit à craindre ses ravisseurs. Quand ils s'arrêtaient dans des villages, ils violaient hommes, femmes et enfants, avant de les donner en pâture aux monstres qui les accompagnaient. Aucun ne survécut au passage des soldats sanguinaires d'Ashnard.

Mais, pas une seule fois, ils ne violèrent ou maltraitèrent physiquement leur prisonnière. L'empereur l'avait interdit. Il la voulait saine et sauve pour tenter de comprendre -avant de la tuer- quel danger elle pourrait représenter.

Quand enfin ils arrivèrent à proximité du Palais, Livia était terrifiée. Elle manquait de sommeil, parce qu'à chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle revoyait les carnages auxquels elle avait assisté, impuissante.

Mais, malgré sa terreur, Livia gardait de sa superbe. Elle n'avait qu'une phrase en tête, comme leitmotiv. Ne jamais baisser les bras. C'est pourquoi, quand elle entrevit la possibilité de s'enfuir, elle n'hésita pas.

Profitant du fait que sa surveillance était relâchée, elle faussa compagnie aux soldats et aux monstres en pleine nuit, alors qu'ils n'étaient plus qu'à une journée de vol du Palais. Elle avait fait glissé ses liens, et s'était emparée d'une dague.

Et elle courut.

Nuit et jour, aussi longtemps qu'elle le put. Elle courut, et se perdit dans ces terres qu'elle ne connaissait pas.

Mais elle était en vie, et déterminée à le rester.

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