Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Pere_Yves

Pages: [1]
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Les alentours de la ville / Bonne à tout faire (Marguerite Clairbois)
« le: samedi 01 janvier 2022, 20:45:15 »
C'est défilé, aujourd'hui. Je n'aime pas ces parades, ces humains fiers d'aller tuer d'autres humains, mais aussi cette foule humaine qui les salue, les admire. C'est contraire à ce qu'on m'a enseigné. C'est contraire à ce que j'enseigne. La violence ne fera pas la société ; elle ne fera que des victimes, des veuves et des orphelins. Je ne suis debout sur le parvis de mon église que par obligation.

D'ailleurs, je ne regarde pas ces soudards, car je n'oublie pas que, dans le feu de la mort qu'ils sèment, trainent les dépouilles des femmes qu'ils ont violées, et les larme des enfants qu'ils privent d'avenir. Même ma propre Eglise s'est fourvoyée dans ces immondices, et, alors qu'elle prend peu à peu conscience de ces horreurs passées, je ne peux pas en applaudir d'autres.

Hélas, cette foule est aussi coupable d'ainsi encourager. Une foule où il y a peu d'hommes, parce ceux qui restent se font traiter de lâches. Une foule où il y a beaucoup de femmes, les plus nombreuses qui pensent que guerre rime avec virilité et qu'un homme en armure a la bite aussi dure que sa lance, et les plus rares qui pleurent leurs maris partants.

Mais il y a un autre groupe d'admiratrices qui attire mon regard. Des jeunettes ! A peine sorties de l'adolescence. Et plus excitées qu'une puce qui a trouvé un élevage de chiens. On dirait qu'elles sont à un spectacle musical, à hurler envers quelque idole, alors que seul Dieu doit être adoré. C'est sûr que, si un soldat met pied à terre, ces harpies se jettent sur lui pour le violer !

Parmi elles, il en est une qui retient mon attention, plus que toutes les autres. C'est cette petite brunette de Marguerite Clairbois. Il y a un moment que je l'ai repérée, lors d'une de mes promenades méditatives. Une jeune femme courageuse, qui vit dans une maisonnette toute simple.
Je dois avouer que ce qui m'avait distrait de ma rêverie était ce jupon qui avait volé au vent, juste avant que sa posture penchée vers l'avant ne me gratifie de la vue délicieuse d'une poitrine ample et corsetée.
Je ne savais pas qui elle était, alors. Je l'avais juste gratifiée d'un sourire, comme tout bon prêtre qui se respecte. Mais, sitôt revenu à l'église, j'avais activé mes contacts, afin d'en savoir davantage, son identité, le décès de ses parents, sa solitude, son courage, sa pauvreté.
Puisque Dieu m'en fut témoin, je peux même avouer que, le soir-même dans mon strict lit du presbytère, je me suis donné du plaisir dans des rêves lubriques. Je ne l'ai forcée à rien, il n'y a donc pas lieu de m'en condamner. « Hum, Marguerite, comme tu étais bonne ! ».

Mais, là, le spectacle a le don de m'énerver. Marguerite est de celles qui piaillent le plus au passage des soldats. Tout pour se faire remarquer ! A sauter comme une hystérique, j'en vois même sa poitrine tressauter à vouloir s'échapper de son corsage.
C'en est trop ! Je vais y mettre bon ordre. « Je vais t'apprendre, petite salope ! ».

J'ai dû ronger mon frein jusqu'à la fin du défilé, mais à peine est-elle rentrée chez elle, que je suis sur ses traces.
Elle ne semble même pas surprise que j'arrive à sa maisonnette. Sans doute ma tenue sacerdotale est-elle un gage de sécurité pour une jeune femme vivant dans l'isolement.
Si sécurisée qu'elle n'a nul scrupule à ostensiblement afficher sa poitrine bien serrée à en être plus pigeonnante encore ! Heureusement que ma soutane cache l'effet que ça me fait. Je dois absolument garder ma sérénité.

« Bonjour Marguerite. Je t'ai vue, tout à l'heure au défilé. Tu avais l'air bien excitée ; je t'entendais crier jusqu'à l'église ».

Je marque un temps d'arrêt, guettant sa réaction.

« Ne crois-tu pas que, à ton âge, tu devrais plutôt te chercher un mari parmi les jeunes du village, fonder une famille, avoir des enfants, et travailler à aider ton mari ? »

Je retrouve mon esprit de sermon, je dois lui en imposer.
« Ouais, en fait, je n'ai pas envie qu'un de ces ploucs de villageois tripote ces gros nibards ! »
L'intonation est là, je la poursuis.

« Tu viendras demain te confesser. Sois là à dix heures, et ne me fais pas défaut. Tu sais que Dieu t'observe, et qu'il te punira si tu ne le sers pas. »

« Ce que Dieu ne te dira pas, c'est que j'ai aménagé le confessionnal à ma manière. Les règles de l'Eglise sont parfois dépassées ; il faut savoir les moderniser. »
Je suis surpris de sa passivité ; on m'avait dit qu'elle était simple, pas très lettrée, mais sa quasi crainte envers ma fonction est un atout.

« Et, si tu es digne de ma confiance, je te prendrai par... euh je te prendrai pour l'entretien de l'église, en te payant bien sûr ».
Je sais qu'elle a du mal à avoir de quoi vivre ; ça devrait l'appâter. Heureusement qu'elle est trop simple pour ne pas avoir compris quand j'ai bafouillé !
« Quitte à entretenir, tu viendras aussi entretenir la vigueur de ma queue ; gratuitement, bien sûr, mais ça, on le verra en temps nécessaire ».

« N'oublie pas, Marguerite, demain à 10 heures ».
Et je tourne les talons.
Il me faut tout préparer, configurer le confessionnal, et remettre de l'ordre dans le presbytère.

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Les alentours de la ville / En quête des esprits (Shikimurami Nagata)
« le: mardi 28 décembre 2021, 20:52:41 »
Ras le bol ! Oui, j'en ai ras le bol ! Pourtant, j'avais sollicité l'un des plus influents cardinaux, l'un des plus proches du Pape, pour qu'il appuie mon projet et me décroche un financement. Et voilà que cet imbécile, ce répugnant personnage devrais-je dire, se fait mettre de côté au motif d'attouchements, voire pire. C'était pourtant le meilleur appui pour mon projet d'exorcisme sur un territoire où rien n'a été fait. Certes, il avait fallu convaincre toutes les étapes, expliquer la pertinence de développer l'exorcisme dans un pays où les esprits font partie intégrante des croyances, parfois même leur sont indispensables. C'est aussi un peu pour ça que le Japon me tentait, moins que Haïti certes, mais avec la certitude de davantage de confort.

C'est vrai que je n'ai pas été déçu ; l'accueil, l'église, le confort du presbytère, les quelques paroissiens et même de chaudes paroissiennes d'ailleurs. C'est peinard, mais ça m'ennuie ! D'où le retour dans mes pensées de cette idée d'obtenir le statut de prêtre exorciste. Bref, raté, encore raté !

Est-ce pour ça que j'ai flashé sur la maison d'hôtes de Madame Shi ? Mystère ! Le site décrit une belle demeure, perdue au fin fond de la campagne, une maison d'hôtes comme tant d'autres, banale. Si ce n'est que, en cherchant des renseignements, j'ai été attiré par des commentaires sur des esprits qui y demeureraient. Sacrée coïncidence ! Si je réussis quelque chose là-bas, ça va faire monter mon projet direct au Pape. Peu importe que je chope un pauvre esprit errant ou un proche suppôt de Satan, l'essentiel est de faire le buzz ; Rome ne pourra plus me refuser l'investiture.

Très agréable au téléphone cette Madame Shi, une voix très douce, mais mes lectures m'ont appris que le Diable se cache parfois sous l'innocence. J'avais presque l'impression de voir ses courbettes à travers le téléphone. Aller jusqu'à accepter de poser un crucifix dans la chambre que j'ai réservée, alors que je voulais simplement apporter le mien, est-ce une bonne volonté d'accueillir ou un piège tendu par le Diable, à moins qu'elle n'ait vu l'aubaine d'avoir un curé qui vire les esprits ?

J'aurai le temps de m'en rendre compte. Avec tout mon barda à exorciser, ce sont trois valises que je charge dans la voiture. Pire qu'une femme ! Ce n'est pas loin de Seikusu, mais les petites routes me semblent interminables. C'est aussi la certitude que je serai loin de tout, que je couperai le lien quelque temps avec les paroissiens, que je pourrai me consacrer à ce qui me motive.

« au cœur de la campagne », le site disait vrai ! Mais quelle révélation en la découvrant, au détour d'un chemin, bien dissimulée par des arbres. L'endroit idéal pour se reposer ? L'endroit idéal pour des esprits ? On verra...

J'avais prévenu Madame Shi de mon heure approximative d'arrivée, mais je ne peux qu'être surpris par la porte qui s'ouvre, comme par magie. Quoique la magie soit tout autre ! Ce doit être Madame Shi sur le seuil. Quel rayon de soleil dans cet endroit ombragé ! Belle sans être exceptionnelle, mais si délicatement dessinée par des vêtements presque diaphanes, échancrés comme si elle avait oublié de les fermer, je ne parviens qu'avec peine à ôter mon regard de cette belle poitrine cachée sans vraiment l'être.

« Yves, ressaisis-toi ! Tu n'es pas là pour ça. Tu as déjà péché avec quelques paroissiennes, n'en rajoute pas. ». Maudite conscience, ne pouvait-elle pas se mettre en vacances ?

« Madame Shi ? », je prends ma voix la plus douce, comme pour m'adapter au calme ambiant. Un calme que j'imagine déjà troublé par ces esprits qui, paraît-il, ont amusé quelques visiteurs. Moi, je veux en faire mon fonds de commerce, ma gloire. J'essaie de me concentrer, pour percevoir l'atmosphère, accrocher quelque sensation, repérer quelque signe. Néant ! Rien ! La seule sensation qui occupe mon esprit est la silhouette de mon hôtesse. Si je ne me concentre pas, mener mon projet est déjà voué à l'échec.

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Salles de cours et bibliothèque / Fragilité apparente (PV Notori)
« le: jeudi 19 juillet 2018, 13:11:55 »
Entretenir l'église, accueillir les bigotes, consoler les épouses délaissées, faire la messe le dimanche en exhortant à la sainte chasteté, quelle belle vie que celle d'homme d'église. Ça me pèse ! Bon, c'est vrai que, côté abstinence, je suis un très mauvais exemple. Mais quand même, ça manque de piment.

C'est donc avec grand plaisir que j'ai accepté ce contrat avec le lycée Mishima, quelques heures par semaine pour enseigner la théologie et les civilisations européennes disparues. Ce n'est ps la matière la plus passionnante, mais ça m'a ouvert la porte d'un de ces réservoir à jeunettes ! Pas farouches les lycéennes, ça baise avec tout ce qui est possible, et partout où c'est possible.

Ça a commencé dès le jour où je suis venu discuter du contrat. Une fois tout débattu, je me suis retrouvé, en sortant du bureau directorial, dans les toilettes par je ne sais quel miracle divin, et j'ai eu une somptueuse fellation par une adorable brunette, qui a tout avalé pour qu'il n'y ait pas la moindre trace, et est repartie comme si de rien n'était retrouver ses copines. Inutile de dire que je suis aussitôt retourné signer mon contrat !
Et ça a continué ; je dois dire que Mishima recèle une belle quantité de jeunes femmes fraîches et demandeuses. Moi, je suis toujours disponible pour un cours particulier sur la chute de l'Empire Romain, ou sur l'évolution des moeur dans la Grèce antique. Mais, sans que je ne me l'explique, il n'y a, en général, même pas cinq minutes de cours, avant que l'heure programmée ne soit affectée à des tâches tout à fait autres.
 
Enfin, quand je dis que les lycéennes ne sont pas farouches, il y a, comme dans toute règle, ds exceptions. Notori est de celles-là. La première fois que je l'aie vue, c'était à un cours de théologie. Ce qui m'avait frappé en premier chez elle, c'était sa fraîcheur, son innocence sa beauté naturelle, toute en proportions et sans esbroufe. De ses très longs cheveux à sa tenue aux derniers canons de la mode, elle m'avait vraiment séduit. Je la voulais ! Mais, quand le cours a commencé, j'ai aussitôt eu des doutes sur son niveau de connaissances. Peu à peu, elle avait fini par monopoliser le questionnement. Ses questions étaient précises, et même tendancieuses. Alors que j'expliquais le cheminement du Bien dans l'Eglise, elle me donnait l'impression de vouloir toujours mettre le Mal en avant. Elle m'avait d'autant plus mis mal à l'aise qu'elle était revenue au cours de théologie suivant, continuant son sabordage, presque incohérent avec la fragilité que semblait avoir cette frêle mais séduisante jeune femme.

Notori est vite devenue une obsession. Que ce soit en confidences sur l'oreiller ou en enquêtant sur son passé et son entourage, je veux comprendre pourquoi cette attitude. Je ne veux pas la brusquer, tant elle me paraît fragile, mais il y a quelque chose d'anormal, je dirais presque de malsain.

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Vous nous quittez déjà ? / Le rythme du temps
« le: samedi 24 août 2013, 07:56:34 »
C'est si beau les vacances... que c'est triste quand ça se finit.
Tiens, ça me rappelle "un été de porcelaine" (Mort Shuman).
Bref, la rentrée et le boulot, autre rythme de lecture/écriture.
Pas de renoncement à mes RP, juste une organisation différente.

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Les alentours de la ville / Les demons existent-ils vraiment ? (Iniferia)
« le: vendredi 23 août 2013, 20:37:27 »
Il est vingt heures et, en ce dimanche soir, il n’y a plus aucune chance pour que quelque fidèle vienne faire une ultime prière. C’est pourquoi j’ai fermé l’église, plus tôt que d’ordinaire même. Mais aujourd’hui est un grand jour, car c’est ce matin que j’ai enfin terminé la lecture des douze tomes du Traité sur l’Exorcisme et les Actions de Grâce pour repousser le Démon, retraçant aussi bien les méthodes employées que les réalisations passées. En Afrique, j’avais assisté à quelques exorcismes, dont je puis désormais assurer qu’ils ne faisaient pas appel qu’aux méthodes prônées par l’Eglise catholique, mais incorporaient dans leurs rites quelques magies dont je me garderai bien de dire si elle était blanche ou noire.
Et, ce soir, je rédige enfin ma lettre au Saint-Siège, informant mes autorité de tutelle que j'ai atteint le niveau requis, et qu'ils pourront me nommer exorciste. Certes, je ne pense pas que j'aie grande activité en ce sens à Seikusu, mais au moins pourrais-je être appelé pour quelque cas dans cette partie de l'extrême Asie où je dois assurément être le seul ayant ces compétence. Après tout, un petit voyage en Thaïlande, entièrement payé, ne serait pas pour me déplaire ; il faut parfois changer, et baiser autre chose que les lycéennes de Mishima.
Il n'empêche que, malgré ces lectures, je ne puis dire que j'ai vu quelque démon concrètement, qu'il soit hideux avec une queue fourchue, ou enjôleur tel une succube. Ceux qu'autrefois je vis combattus étaient, d'une certaine façon, immatériels, et, n'étant pas l'exorciste attitré, je n'avais sans doute pas le même ressenti que celui-ci. Je me demande quand même ce que sera ma première confrontation, car il est sûr que le Diable va me défier, et m'envoyer je ne sais qui. A priori, je suis paré à toutes les éventualités. Et, une fois ma lettre d'accréditation rédigée, je prends le temps de m'asseoir sur le fauteuil, histoire de réviser une dernière fois, et d'être prêt au cas où...

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Les alentours de la ville / Des retrouvailles de pur hasard (Cédille)
« le: vendredi 16 août 2013, 19:25:47 »
Voici cinq ans, alors que je savais que ma mission en Afrique prendrait fin, à la fois pour des raisons de sécurité mais aussi de moindre développement, je fis quelques aller et retour à Paris, afin de rencontrer mes autorités de tutelle, et de convenir avec elles de mon avenir.
J’ignorais alors que la Japon serait choisi, et que j’en serais si heureux. Ainsi, j’atterrissais à Paris tous les trimestres, je découvrais Roissy et ses changements, je revenais à une civilisation loin de l’Afrique profonde. J’avais peur, à chaque fois, de retrouver cette vie folle que j’avais fuie suite à une déconvenue amoureuse. Mais avais-je le choix ?
Je descendais toujours à l’Hôtel de la Belle Parisienne, un nom prédestiné, mais je le découvris bien plus tard. Toujours la même chambre, avec le numéro treize et une fenêtre donnant sur la rue où l’animation semblait perpétuelle.
J’aimais à petit-déjeuner juste derrière la vitre, regardant les parisiens qui, dès l’aube, couraient à qui mieux mieux. D’un trimestre à l’autre, il m’arrivait de retrouver des visages ; mais jamais eux ne se souciaient ni se souvenaient de moi.
Seule une jeune femme, oh tout juste de dix-huit printemps, semblait se rappeler de moi. Par un hasard que je n’attribuerai qu’à Dieu, je la revoyais à chaque fois. Mais, fait étrange, si elle logeait aussi à l’hôtel, en chambre 1 pour sa part, jamais je ne reconnus l’homme à son bras. Absurdité qui me fit croire qu’il était différent à chaque fois.
Quand elle sortait au petit matin, altière et élégante, cueillant le soleil naissant dans sa belle chevelure blond vénitien, elle me gratifiait toujours d’un petit sourire. Peut-être une sainte dévote qui saluait ainsi un homme de foi. Ce même sourire que, les soirs où elle dînait toujours en galante compagnie, elle m’adressait.
C’était mon rayon de soleil et d’humanité à chaque fois que je venais à Paris. Et, quand fut prise la décision d’exercer mon ministère au Japon, ce fut d’abord à elle que je pensais, avec la profonde peine de ne plus la revoir.
Mais le hasard est parfois malicieux...

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Les alentours de la ville / Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)
« le: lundi 12 août 2013, 00:06:35 »
Ca y est, j’ai pris mes marques, après un peu plus d’un an dans cette ville de Seikusu, que nul ne connaît en Europe. D’abord quelques mois pour transformer un endroit à l’abandon en une église apte à accueillir les bigotes frustrées voire accueillir de nouvelles conversions. Puis ce fut, et je ne sais quelle idée me prit alors, ma prise de fonction comme enseignant en théologie et civilisations anciennes au Lycé Mishima.
Et quelle révélation ce fut ! Pas l’enseignement en tant que tel, mais, comment dire, la découverte d’un Japon que je ne connaissais pas. Car il ne me fallut guère de temps pour réaliser que les lycéennes étaient peu farouches, et ne demandaient rien d’autre que de découvrir les talents d’un Européen encore puceau à l’abord de la cinquantaine. J’en ai oublié, je l’avoue avec honte, mon vœu de chasteté ; mais, vu mes bons rapports au Saint-Siège, nul ne s’en soucie. Je n’ai pas vu l’année passer, je me suis installé dans cette vie. J’ai juste dû veiller à ce que les rumeurs ne soient pas trop insistantes.
Le gros point noir de cette année demeure une élève ; non que j’aie eu quelque désir inassouvi envers elle quoiqu’elle soit très kawaii comme on dit par ici, mais plutôt parce que sa personnalité m’inquiète. Yukio Onoki, tel est son nom, est menue et gentille, mais j’ai de réels doutes quant à son comportement, notamment envers les autres élèves. C’est comme si elle avait une aura qui les maintient au moins à distance, voire les met sous sa coupe. Je ne peux définir cela, je n’ai eu nulle plainte et c’est juste une impression ; mais il y a des gestes qui ne trompent pas. Comment une frêle jeune femme peut-elle exercer un tel pouvoir ?
En ce dimanche midi, après une messe où j’ai axé mon sermon sur la bonté envers autrui, et le respect de chacun, je prends donc la route de la demeure où réside Yukio. J’ai eu un majordome au téléphone, un dénommé Wolfgang il me semble, pour l’informer de ma venue ; il n’a manifesté aucune surprise quant à mon souhait de rencontrer les parents de Yukio. J’ai entendu dire que c’étaient des gens respectables, et respectés par leur richesse. Je dois donc me présenter sous mon meilleur jour car, même si les résultats scolaires de leur fille sont remarquables, je vais devoir faire preuve de tact pour aborder les raisons de ma visite.
Costume sombre sur une chemise de lin blanche, je sonne à la porte de l’imposant manoir. Imposant, oui, c’est le terme. Imposant, et un rien angoissant même. J’ai comme un sentiment de malaise et de rejet, comme si une petite voix me disait de m’enfuir. Allons, Yves, raisonne-toi ; c’est Dieu qui t’a mené jusqu’ici, pour venir en aide à une enfant qui souffre, il est donc exclus de renoncer. Et, tandis que je m’annonce dans l’interphone, je serre ma croix porte-bonheur, toujours posée contre mon torse.
Dire qu’en ce moment, j’aurais pu me trouver chez Otaïko, la doyenne des élèves, mais surtout l’une des plus délurées. La première que j’eus, un peu comme si elle m’avait dépucelé, en fait, de mes années de chasteté. Et elle m’avait même dit qu’une de ses copines serait aussi présente. Alors, Yves, qu’est-ce que fais là ? Encore à jouer les bons samaritains ! Et pour quoi ? Parce que tu trouves qu’une élève a trop d’influence sur ses camarades. Et comment vas-tu convaincre des parents de haut rang et de haute culture que leur fille a un comportement inquiétant ? Elle a dix-neuf ans et tu n’es qu’un enseignant qui pourrait se faire renvoyer pour avoir non seulement rompu son vœu de chasteté, mais aussi pour avoir couché avec des lycéennes sur lesquelles tu as autorité.
Mais la porte s’ouvre électriquement, il est désormais trop tard pour faire marche arrière. L’allée gravillonnée tout de blanc serpente entre des plantes que je n’avais jamais vues, et le manoir finit par m’apparaître dans son entièreté, plus imposant encore. Le dénommé Wolfgang m’attend en haut du perron, impeccable dans sa livrée. Tout ici respire le luxe et la puissance, mais je ne dois pas me laisser impressionner. Dieu, aide-moi à bien garder la ligne que je me suis fixée.
« - Bonjour Monsieur, vous êtes le Père Yves ?
- Oui, c’est moi qui ai téléphoné, tout à l’heure.
- Entrez, je vous en prie.
- Je souhaite voir les parents de Yukio.
- Veuillez attendre dans ce salon, s’il vous plaît. »
Et le majordome m’indique une grande double porte sur la gauche, juste entrouverte pour me laisser passer. Un salon ou une salle d’attente, peu importe. Une telle « mise en scène » est excessive à mes yeux ; pour des parents recevant un enseignant, il y a moyen de faire moins théâtral, pour en venir aux faits au plus vite ! Je récapitule : « Madame, Monsieur, je suis venu vous voir parce que votre fille a un problème de… ». Non, ça ne va pas ! « Madame, Monsieur, Yukio est une excellente élève, mais… ». Non, ça ne va pas non plus ! Et j’en suis à encore réfléchir qu’une porte s’ouvre, au fond de la pièce.

8
Les terres sauvages / Une rencontre improbable (avec Filles sauvages)
« le: samedi 10 août 2013, 18:05:40 »
J'aime à méditer, loin de l'agitation de Seikusu. Même si mon église est souvent déserte, et même si son calme me permet de laisser mon esprit aller, la nature m'apporte aussi ce bien-être. Si, lorsque je suis arrivé, voici plus d'un an, je ne connaissais rien, j'ai désormais appris à découvrir cette ville, et aussi ses habitants.
Ses habitantes, devrais-je dire, car, sous le regard de Dieu, j'ai quelque peu renié mon vœu de chasteté, notamment avec les élèves du lycée Mishima. Mais je ne porte pas seul la responsabilité, voire la faute de ce manquement ! Il ne faudrait pas négliger que leurs oeillades sont directes et que leurs tenues sont affriolantes ; je ne suis pas de marbre, quand même !
Et c'est après avoir eu l'immense plaisir de déflorer l'anus de la délicieuse Hirashi, juste après la messe du dimanche matin, que j'ai décidé d'aller prendre l'air. J'ai encore le troublant souvenir de cette délicieuse petite rondelle bien serrée, tandis que je parcours les allées du parc, le regard parfois attiré par quelque minijupe virevoltant au vent. Allez, Yves, il va quand même falloir que tu te calmes... Pas deux dans la même journée ! Déjà que ça t'est interdit, il ne faudrait pas abuser des bonnes choses.
Mais l'humeur est là, et je me sens si bien ici, désormais, au point de m'aventurer plus avant. Jamais, je n'avais remarqué que des sous-bois plus denses jouxtaient le parc. C'est un peu comme si la forêt touchait la ville, comme si on s'affranchissait de toute banlieue pour aussitôt plonger dans la vraie nature. Ca me rappelle mes années de missionnaire en Afrique, où, sitôt franchies les limites du village, la jungle reprenait aussitôt ses droits.
Et c'est vrai que ces sous-bois y ressemblent de plus en plus. Le chemin est de plus en plus étroit, la végétation de plus en plus luxuriante. Il n'y a plus de trace de pas, encore moins de quelque roue de moto. Serais-je le premier à pénétrer en ces lieux ? L'Afrique, ces sensations de découverte, voilà que ça me reprend ; j'en oublie presque cet adorable anus que j'ai défloré au matin. J'avance vers un puits de lumière, une lumière blanche incroyable, insensée au milieu de ce fouillis végétal. C'est comme si mille rais de lumière dessinaient l'arche d'une porte ; ce doit être mon imagination qui me joue des tours ! Pourtant, Yves, une porte, que nul n'a sans doute franchie ; Dieu a toujours été présent à tes côtés, lorsque tu partais sur les chemins africains, en quête de quelque nouvelle tribu à évangéliser. Alors, quoique cela t'inspire, crainte ou curiosité, avance !
J'ai confiance, même si le pas est moins sûr, et je passe avec circonspection sous cette voûte. Pas e piège, pas de monstre, pas de chute. Je suis toujours vivant, mais le soleil semble moins poindre, et la végétation semble plus drue voire un rien hostile. C'est vraiment comme si j'avais changé de monde, et je me souviens de ces discussions que j'avais entendues, quant à un monde parallèle qui serait le clone du nôtre. Balivernes que tout ça, enfin je le suppose, car les faits sont quelque peu troublants...

9
Comme elles sont loin les quêtes des églises européennes. Alors qu’il fallait presque une comptabilité spécifique pour en assurer le suivi, celles de Seikusu sont bien plus modiques, presque autant que celles que j’obtenais en Afrique, ce qui m’offre l’avantage de les gérer moi-même, en rendant compte au Saint-Siège naturellement. Je prélève paniers et troncs, je comptabilise et j’inscris, je porte en banque enfin.
Ce vendredi midi, j’ai néanmoins le sourire. Il y a eu un peu plus, cette semaine, et ça me permettra de mettre enfin une serrure à la porte de la sacristie ; le quartier n’est pas trop dangereux, mais sait-on jamais, car l’argent est toujours une tentation.. Hop, la vieille sacoche en cuir, et direction la banque Hiroshi. Toujours la même caissière, avec son joli sourire et sa poitrine à damner un saint ; c’est un plaisir de s’y rendre.
L’air est vif mais revigorant, et je descends l’escalier de l’église, tout guilleret, mais, alors que j’allais mettre enfin le pied sur le trottoir, je bascule en avant, sans même comprendre ce qui m’arrive, et ma tête vient heurter le bitume, tandis que mon bras gauche se tord en s’accrochant à la barrière métallique de protection.
Je ne saurai dire quelle douleur est la plus violente, surtout que je sens mon bras droit violemment happé, ou plutôt je réalise que quelqu’un vient de m’arracher la sacoche avec la recette de la semaine. Je veux hurler mais, cette fois, c’est un coup de pied qui me cueille dans les côtes, à n’en plus savoir comment me protéger du prochain coup.
L’enseignement que j’ai suivi parlait surtout des coups verbaux que nous serions amenés à encaisser, mais jamais je n’ai appris comment faire face aux agressions physiques. Mon corps me fait mal et ma vue se brouille, tandis que je parviens à deviner des personnes qui gesticulent autour de moi, et qu’il me semble entendre une sirène au loin.

10
Voilà un peu plus d’un an que j’ai pris mon ministère dans la ville de Seikusu, et presque autant que j’ai pris mes fonctions d’enseignant en théologie au lycée Mishima. Jamais, je n’aurais imaginé que ma vie en serait bouleversée. D’abord par le choc d’une civilisation que je n’imaginais pas ainsi, ensuite par une liberté de mœurs dont je ne m’attendais pas à profiter, au détriment même de mes vœux, notamment celui de chasteté.
Il faut dire que les lycéennes ne semblent guère farouches ; mais je ne sais si ce sont mes tempes grisonnantes ou mes origines européennes qui les séduisent. Je devrais avoir honte d’être un tel pêcheur, mais j’avoue que, entre mon bureau de cours ou mon canapé dans la sacristie, sans oublier d’autres endroits, j’ai connu des plaisirs qu’il aurait été dommage d’ignorer, fut-ce en une vie dédiée au Seigneur.
Le plaisir n’empêche pas le sérieux, et mes cours de théologie et de civilisations européennes passionnent de plus en plus d’élèves. En fait, il y a de plus en plus de filles, ce qui compense la défection de quelques garçons. Pour une matière ne présentant nul caractère obligatoire, et très peu enseignée par ailleurs, hormis dans certains établissements hyper-spécialisés, c’est une belle réussite dont je suis fier.
Alors, que ce soit pour mes cours ou pour ma personne, peu importe ; le Saint-Siège ne pourra qu’être heureux de ma réussite. Enfin, quand je parle des élèves passionnées, au-delà même des cours, il en est une que je n’arrive pas à cerner, et qui répond au prénom de Misaki. Je pense que je ne dois pas être le seul à me poser des questions, car elle semble comme mise à l’écart par les autres élèves.
Certes, ses cheveux couleur lavande et ses yeux dorés ont de quoi surprendre ; mais, de nos jours, avec les teintures et autres ajouts, plus rien ne me semble impossible. Plus curieuses sont ces petites oreilles, comme des oreilles de chat ; certes, j’ai déjà entendu certains parler d’une sorte de monde parallèle, nommé Terra, où il y aurait des créatures mi-humain mi-chat. Mais ce doit encore être sorti de l’imaginaire adolescent, car nulle mention n’en est faite dans les textes sacrés.
Misaki m’intrigue donc, a fortiori parce qu’elle reste aussi dans son coin, une sorte de méfiance semblant répondre à celle des autres. Curiosité donc sur ce qu’elle est et sur les raisons de tous ces « accessoires », mais souhait sincère de ne pas la laisser isolée du groupe. Dieu, je te promets que, même si elle adorablement délicieuse, je ne me détournerai pas de mon ministère, du moins je ne pense pas.

11
Voilà plus d'un an que le Père Yves a accepté sa nouvelle mission évangélique. Au Japon, un lieu a priori peu propice au développement de la chrétienté, mais un endroit si paisible au regard ds contrées africaines où il a passé plus de vingt ans. D'ailleurs, il s'est très vite fondu dans la culture locale, il a tout écouté et vite appris au point d'avoir l'impression d'être là depuis bien plus longtemps.
Il faut dire que la ville de Seikusu a su l'accueillir, ville simple mais active où il a découvert qu'on pouvait sortir sans escorte armée. Mais il n'y a pas que ça ! Le plus beau des hasards l'a mené à installer son église tout près du lycée de Mishima, devant lequel, au tout début, il passait simplement. Mais, poussé par la curiosité, il était entré, s'enquérant pour des cours de japonais. Et, de fil en aiguille, il s'est retrouvé vacataire pour enseigner les religions européennes et leur théologie. De cela, le Saint-Siège n'a cure, du moment que c'est bénéfique pour son développement.
Mais il vaut mieux que le Saint-Siège ne sache pas tout ! Car, dans un lycée peuplé de jeunes filles peu farouches, le Père Yves a vite réalisé que sa libido, trop longtemps mise en veilleuse, se réveille et demande de rattraper le temps perdu. Les étudiantes japonaises en jupe courte et au décolleté avenant, avec des cheveux aux teintes incroyables et des lèvres délicatement dessinées, font battre le tocsin sous sa soutane. Une tenue parfois préférable, tant un strict costume noir aurait vite fait de révéler une érection quasi permanente au long des cours.
Des cours où elles sont d'ailleurs très assidues, se battant presque pour être au premier rang. Pas forcément pour l'écouter, mais plutôt pour lui lancer une oeillade assassine, tout en croisant et décroisant leurs jambes. Prêtre certes, il n'en est pas moins resté homme. Et il a craqué. Toilettes ou salle des profs, chez elles ou dans la sacristie, il y a goûté, au point de devenir accro. Pas que lui, d'ailleurs, car certaines le re-sollicitent après une première fois. Mais il faut varier les plaisirs.
D'ailleurs, en ce moment, il a dans ses projets une élève qui se distingue du lot. Sur le plan physique d'abord, car elle n'a nulle excentricité colorimétrique, et même ses cheveux sont délicatement attachés. Sur le plan vestimentaire ensuite, car elle est toujours vêtue d'une longue robe noire, et ne fait rien pour attirer son regard. Sur le plan scolaire ensuite, car elle est assidue et prend des notes, sans toutefois poser la moindre question. Celle-là est trop timide, trop effacée, trop discrète. Mais elle le changerait des fofolles qui lui courraient presque après dans les couloirs... La seule chose qui soit perturbante est la sensation d'une lueur rouge dans son regard, comme si le Diable lui-même voulait le tenter. Ah ah ah, trop tard, c'est déjà fait...

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Le quartier de la Toussaint / Il faut aider son prochain (Koya Breathless)
« le: lundi 22 juillet 2013, 00:28:12 »
Bientôt vingt-trois heures. La ville de Seikusu est calme, la plupart des habitants ont rejoint leurs foyers et regardent quelque émission télévisée. Il doit encore rester dans la rue quelques lycéens de Mishima, mais aucune chance qu'ils ne viennent en l'église du Père Yves à cette heure. Oh, il ne se plaindra pas ; la journée a été paisible, quelques habituées, des européennes surtout, épouses de chefs d'entreprises ou personnel de délégation consulaire, sont venues pour un conseil, une prière, voire une confession. Pas de nouveaux adeptes dans la population locale ; pourtant, le Saint-Siège est content de ses résultats, même s'il en obtint de meilleurs lors de ses missions en Afrique.
Mais le Japon a d'autres charmes, qu'il ignorait avant de venir. Il commence seulement à le découvrir, et il n'en est pas encore au bout. Au delà même de la culture locale si différente, le Père Yves est, depuis quelque temps, dans l'expectative quant à une mystérieuse contrée, comme un miroir de la terre, peuplée d'êtres étranges qui interpellent les fondements même de l'humanité, donc de la chrétienté. S'il parvenait à rapporter les preuves au Vatican, nul doute que sa gloire et sa fortune seraient assurées.
Ce soir-là, ses rêves sont un peu distraits par un bruit au bout de la ruelle. Des talons qui claquent sur le trottoir, une marche rapide presque une course. Et même plusieurs séries de pas, plusieurs personnes qui viennent dans sa direction. Et, déboulant sous le réverbère , une femme, dont je distingue la jolie silhouette malgré la lumière blafarde, et aussi deux hommes qui courent derrière elle en ricanant.

« Allez, la terranide, arrête-toi ! Tu es juste bonne à être notre esclave sexuelle, alors arrête-toi, sinon la punition sera terrible ! »

Une terranide ? Il en avait entendu parler, ça a quelque chose à voir avec le monde parallèle. Ca ressemble donc aux humains, du moins de loin.

« Au secours, aidez-moi, ils veulent me violer et m'enfermer ! »

Pour un jeu entre potaches, c'est très réaliste. Trop même, pour n'être qu'un jeu. D'ailleurs, vu la tournure que ça prend, on est dans le sordide fait divers. Les deux individus ont rattrapé la jeune femme, sans même remarquer qu'un homme les observe. La coinçant dans une porte cochère, l'un l'a aussitôt forcée à s'agenouiller tut en baillonnant sa bouche avec la main, tandis que l'autre, derrière, a déjà relevé sa jupe et sorti son sexe. Il n'aura même pas le temps de s'en servir qu'un coup, arrivant sur ses bourses, lui arrache un cri de douleur, coupant net tout désir charnel. Son complice relève la tête, fort à propos d'ailleurs, puisque le même bâton le cueille en plein visage dans un sinistre bruit de craquement ds os du nez.

« Dégagez, les deux guignols, ou je vous achève ! »

Face aux deux mécréants, le Père Yves ne manque pas de cran ! Vu la tournure des événements, il a eu le réflexe de s'emparer de ce fidèle bâton, haut comme un homme, qu'il manipule telle une arme antique. Une arme... qui suffit à faire fuir les deux lâches ! Pourtant, seul dans la rue, avec à es pieds une femme qui s'est évanouie, mieux vaut ne pas traîner là ; un étranger aura toujours tort. Alors, saisissant la légère jeune femme, le Père Yves remonte à son église, la déposant sur l'un des canapés rouges près de l'autel, avant d'aller fermer, barricader même, la lourde porte. Tant pis s'il n'a pas le droit de faire ça, la charité chrétienne lui impose d'aider son prochain...

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Le coin du chalant / Au service de sa prochaine...
« le: dimanche 21 juillet 2013, 12:31:36 »
Bonjour,

Maintenant que ma fiche est validée, voici quelques idées de trames :

Groupe n° 1 : Le Père Yves est fasciné par les lycéennes sexy et open de Mishima.
Souvent court vêtues, souvent aux décolletés ajustés, elle ne le laissent pas insensible quand elles passent devant l'église...

Groupe n° 2 : Le Père Yves a entendu parler de terranides, sexuellement disponibles.
Il y aurait un monde parallèle d'où parfois s'échappent ces créatures délicieuses, un brin différentes, mais surtout soumises...

Groupe n° 3 : Vampires ou démones, certaines aimeraient bien pervertir le Père Yves.
Quelle extase que de pousser à la faute un homme d'église, mais c'est sans savoir qu'il est peut-être encore plus pervers que vous...

Groupe n° 4 : La découverte de genres nouveaux
A ainsi côtoyer les portails vers Terra voire d'autres mondes, le Père Yves pourrait croiser futanari ou polymorphe, dont son enseignement a omis de lui indiquer l'existence.

Groupe n° 5 : Le Père Yves n'en oublie pas d'aider sa prochaine.
Il y a tant de brebis égarées sur cette terre, alors que lui est un conseiller qui les guidera sur des chemins insoupçonnés...

Groupe n° 6 : Toutes les idées de RP que je n'aurais pas encore eues...

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Prélude / Père Yves, le prêtre défroqué - { Validé }
« le: samedi 20 juillet 2013, 14:14:17 »
Nom/Prénom/Surnom : Yves de LANSZERNEC, dit Père Yves

Âge : 47 ans

Sexe : Mâle

Race : Humain.

Orientation sexuelle : Hétéro, chaste autrefois, mais désormais addict aux plaisirs de la chair.

Description physique : En le voyant, on pourrait penser au héros d'une série américaine, tant il porte la soutane avec élégance. Et nul ne se souvient du garçon frêle et effacé qu'il était ! Si ses cheveux commencent à grisonner, tout en demeurant parfaitement ordonnés, son visage a su conserver la finesse et la douceur de l'enfance. Même les rides burinées par ses différents périples dans des pays tropicaux, n'ont pas trop marqué son visage. Le reste de sa silhouette est à l'avenant, élégant et proportionné, sans verser ni dans la chétivité ni dans les muscles dopés. Si ce n'était sa soutane et son air européen, nul ne le remarquerait. Mais, homme d'église, même en costume sombre, il conserve toujours son chapelet sur lui.

Caractère : Son caractère est en pleine mutation. Les 27 années qu'il a passées au service d'autrui lui ont appris le pragmatisme et la compassion. Toujours ouvert d'esprit et à l'écoute d'autrui, il a fait passer son propre moi après tout le reste. Mais si, au fin fond de l'Afrique où il n'y a rien, il pouvait avoir ce détachement, il en est tout autrement à Seikusu. Lui si calme d'ordinaire est en perpétuelle excitation ; entre les jupes courtes et les décolletés plongeants, entre les clins d'oeil et les sourires, il a le sentiment que toute, ou presque, fantasment sur un homme d'église, fut-il d'une lointaine religion. Si Dieu l'a envoyé là pour évangéliser, c'est plutôt Satan qui a réussi à lui inculquer le péché de chair. C'est comme si Père Yves voulait rattraper son retard. Ce statut religieux lui a très vite donné des approches faciles vers autrui et, si son caractère affable est toujours présent, les pensées érotiques le sont au moins autant...

Histoire : La vocation, ça naît rarement au berceau ! Ca vient soudain, parce qu'on a envie d'aider son prochain, ou parce qu'une peine de cœur a tué toute envie charnelle. Né en 1966 à Saint-Malo, patrie de corsaires, mais de parents fonctionnaires, le jeune Yves était un garçon banal. Plutôt doué à l'école, il pensait davantage aux études qu'aux filles, même au collège. Il faut dire que, coincé par une éducation stricte et par un physique loin d'être celui d'un jeune premier, il n'était pas l'élu de ces demoiselles, mais plutôt le souffre-douleur de ces jeunes messieurs.
Plus les années passaient, collège puis lycée, plus ses sens s'éveillaient et plus sa frustration était grande. Pendant que certains se glorifiaient déjà de leurs exploits, ou que certaines faisaient tout pour attirer le chaland, lui s'enfonçait dans des masturbations illusoires sur celles, lycéennes ou vedettes, qu'il n'aurait jamais. Fort heureusement, par il ne sut quel hasard, sa route croisa celle de Monique F, oh ps vraiment un canon, mais une paumée des sentiments comme lui. Travailleurs et passionnés, ils avaient plein de points communs, entre lectures et visites. L'amitié s'est peu à peu muée en amour, et c'est par une nuit de mai qu'ils se sont retrouvés dans la même chambre.
Mais pas seuls... Pour se faire accepter, Monique F. avait parié que, malgré son physique peu avenant, elle mettrait un autre élève dans son lit. C'est alors qu'il éjaculait, prononçant de doux mots d'amour, qu'Yves fut saisi par la lumière qui s'allumait, sous les quolibets des autres du lycée, et sous les moqueries de Monique F. satisfaite de sa réussite. Un coup au moral fatal à Yves qui, malgré ses notes, échoua au bac le mois suivant.
A tout jamais meurtri, il décida alors de s'engager dans l'action caritative catholique, tournant à tout jamais le dos aux plaisirs de la chair pour ne se consacrer qu'aux plaisirs de l'esprit. Et, devenu majeur en 1984, il partit missionnaire en Afrique. Les années passèrent ainsi, souvent décevantes quant aux résultat ; mais il prenait toujours à cœur sa mission, jusqu'à ce qu'un conflit inter-ethnique le fasse rapatrier d'urgence en France, début 2011. Perdu dans ce pays qu'il n'avait pas vu évoluer, il voulut repartir ; mais, entre les pays instables et les pays sans potentiel, il y avait peu voire pas de choix. Les meilleures places étaient occupées, et pas prêtes de se libérer. Dans la liste, il se décida alors pour le plus insolite, tant le potentiel de développement était inconnu voire nul, le Japon.
Et c'est ainsi que, fin 2011, il débarqua à Seikusu. Une ville à l'opposé des territoires africains qu'il avait connus, des comportements et des mentalités aux antipodes, des tenues affriolantes portées sans retenue et bien loin des sages boubous. Un vrai choc de cultures ! L'année 2012 fut donc surtout une année de découvertes, dans un pays partagé entre shintoïsme et bouddhisme, où la chrétienté était fort peu existante, voire carrément absente. Mais, ainsi coupé de ses racines tant culturelles que religieuses, Père Yves basculait peu à peu. L'église était non loin du lycée Mishima, et le fait de voir souvent passer de délicieuses jeunes femmes vêtues à damner un saint, firent remonter en lui le désir de la chair; c'est ainsi qu'il réussit même à se faire embaucher comme professeur de théologie et de civilisations anciennes, le loup était désormais dans la bergerie et il allait croquer les brebis insouciantes. En plus, il avait entendu parler, dans cette langue qu'il commençait tout juste à maîtriser, d'un autre monde, pas l'un de ceux décrits par la Bible, mis d'un monde comme un clone de la terre, peuplé de gens étranges comme des neko. Même s'il n'en avait jamais vu, il avait compris, aux propos d'autrui, que c'étaient d'adorables créatures.
Loin des directives de Rome, il sait qu'il peu en profiter, comme pour rattraper le temps perdu. Et, échappant à tout contrôle, tout en assurant à ses supérieurs que l'évangélisation se poursuivait, il dispose désormais d'un réel terrain de chasse pour assouvir sa libido trop longtemps frustrée !

Situation de départ : Quelques expériences, après un cuisant échec d'ado.

Autres : Un grand MERCI à celle qui a dessiné mon avatar, en cours de finalisation.

Comment avez vous connu le forum : Par  un moteur de recherche.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : a priori non

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