Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Slade

Pages: [1]
1
Les terres sauvages / Ta liberté se brise sur mes phalanges [Pv]
« le: jeudi 14 janvier 2016, 17:19:44 »
Tout cela était un ennui mortel… oh pas la compagnie, la compagnie était distrayante – mais hélas, sans plus – et les paysages des terres alentours étaient correct. Il n’y faisait pas trop chaud, et la contrée était parsemée de petits lacs d’un bleu azur, parfait pour s’y baigner. La ville la plus proche se situait à environ une dizaine de lieues, donc c’était assez isolé et comme les terres étaient impropres à la culture, il n’y avait, au mieux, que des campements de chasseurs… ils étaient clairsemés mais présents. La seule chose que l’on trouvait en abondance ici était une faune de gibiers très divers… il y avait aussi de magnifiques passereaux ! D’ailleurs il y aurait une magnifique grue royale pour le diner, accompagnée de petits légumes et d’une sauce un peu relevée. Son escorte se régalerait en même temps que lui.

Slade aurait bien voulu bifurquer par un village histoire de courir la gueuse un peu, mais il n’avait pas le temps… en mission plus ou moins diplomatique, il devait rencontrer dans une semaine les partenaires commerciaux en fourrure de la reine…. Et il devait encore faire plus de trois cent lieues une belle distance mais ils y seraient à temps, avec même un peu de marge, au cas où. Il regarda un peu ce qui l’entoura quand il vit quelqu chose, ce n’était qu’un point presque à l’horizon, mais il ne se faisait pas d’illusion : c’était un gibier encore meilleur que la grue royale : il voyait un chatoiement, pour en avoir chassé il savait très bien ce qu’il voyait :  du paon… rôti, c’était l’un des meilleurs mets qu’il connaissait… soucieux de se faire éclater les papilles de plaisir, il se dit que se mettre en chasse ne serait pas une mauvaise idée. Prenant un rouleau de corde et trois javelines liées comme une botte et un arc de cavalerie dont le carquois était accroché au harnachement de sa monture. Il ordonna à son escorte de continuer sans lui pour le moment, arguant qu’il les retrouverait plus tard.

Il savait que c’était une chose difficile que d’avoir sa proie, il l’avait aperçue au loin, mais il ne pourrait pas sans difficulté la pister : il aurait à peine quatre à cinq heures de jour encore et faire galoper son cheval dans cette boue. Il dut avancer avec une grande prudence pour finalement rejoindre l’endroit où il l’avait vu, pendant quelques instants. Il chercha encore un peu finalement vit quelque chose :  une femme qui semblait vêtu d’un manteau de plumes de paon… et merde. Quel dommage !  Il continua à s’approcher et sans doute qu’elle l’entendit, son cheval, rétif, renâclant un peu et râlant à chaque coup de cravache.

C’est en s’approchant davantage qu’il se rendit compte qu’elle n’était pas vêtue de plumes, qu’elle portait les plumes comme une sorte de peau… et il voyait la magnifique traine de plumes démesurées…. Voilà qui serait un bon souvenir, non ? Slade mit pied à terre et se racla la gorge avant de prendre la parole sur un ton à la fois moqueur et amusé…

« Faute de paon j’ai trouvé une dinde… »

Il lâcha la bride de son cheval et s’approcha davantage d’elle de sa démarche nonchalante et féline en même temps. Lui qui regrettait de ne pas pouvoir courir la gueuse il n’y avait pas si longtemps…

2
Les terres de glace / Visite diplomatique [Pv]
« le: mardi 28 avril 2015, 20:22:41 »
Accueillir une visite diplomatique !  Il n'avait que ça à foutre !  Ça se voyait, non ? Il tournait en rond, dans son armure d'apparat, somptueuse, fait d'un métal aussi précieux que résistant dont la noirceur n'avait d'égale que la clarté du lieu dans lequel il attendait. Les grandes portes. Ouvertes, elles donnaient sur une court pavée de marbre blan où des couples ou plus bavardaient ou s'entrainaient, certains dansaient, même. Bref, de la joie et du bonheur, mais une ambiance lourde. Il avait revu la haie d'honneur des gardes, isl étaient impeccale, et il ne restait plus qu'à attendre qu'elle vienne. Qui ? Une déesse, rien que ça !  La riene devait l'accueillir en personne à la base, étant elle-même aussi puissante qu'une déesse, mais voilà, elle n'était pas là !

Où était-elle ? Il n'en avait strictement aucune idée et était bien incapable de la retrouver, et du coup, il était chargé du comité d'accueil, ce ne serait pas bien pris, il s'en doutait, mais il se doutait aussi qu'il s'agirait d'un problème… un « larbin » qui accueillait une invité des marque, bien qu'il soit lui-même une personne plutôt connue et plutôt respectée. Surtout crainte il fallait dire ! Il sourit, plus jaune qu'autre chose.. non, pas jaune, il était vert d'être blioqué ici à attendre une garce de plus… oui, pour être une amie de sa reine, il devait s'agir d'une sacrée garce !

Enfin, on annonça que l'Invitée approchait il passa une drnière fois en revue avant de finalement se décider à allerà sa rencontre. Il marcha, dans la neige, jusqu'à rejoindre l'invitée ui arrivait et les accueillir avant même l'enceinte des lieux non sans un « Garde à vous «  sonore pour mettre tout le monde au pas. Puis il s'immobilisa devant l'escorte et lança, sur un ton aimable bien qu'un peu froid dans le fond des yeux.

« Soyez les bienvenues ! »

Il y avait en effet une escorte. Que des femmes. Il ne pouvait que leur sourire et les précéder dans l'enceinte du château. Une panoplie de serviteurs vinrent s'occuper de tout. Il sourit et regarda la petite troupe de laquais se charger de tout. Il lui sourit et attendit un peu avant de finalement s'adressr à celle qui devait être la principale attendue.

« Altesse, je suis Slade, Chevalier de l'Hiver, vingt-huitième consort de la reine et son champion en titre, je vous souhaites à nouveau la bienvenue… je dois vous prier d'excuser ma Suzeraine, mais elle a du s'absenter et je suis chargé de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que vous soyez le plus à votre aise possible ! »

En espérant qu'elle ne traine pas trop non plus à rentrer, la reine...

3
Les contrées du Chaos / Voyage... [Pv]
« le: vendredi 30 janvier 2015, 21:55:02 »
Partir discrètement… voilà qui était important… il eut un regard sur les corps des deux jeunes femmes au sol, elles avaient bleui à cause du froid intense auxquelles elles avaient été soumises entre ses bras… il avait la peau froide et de temps en temps, sans faire exprès, il exsudait un froid mortel, et il avait tué les deux filles d'un seigneur local ainsi… sans le vouloir, en même temps… les pervertir, les dévergonder, les dépuceler avait été bien amusant quoique long et il étaot désolé d'avoir perdu ces deux jouets… mais il ne voulait pas être accusé ou quoique ce soit… il les habilla, les allongea dans leur lit, et s'en alla en plein milieu de la nuit pour chevaucher jusqu'au port le plus proche… en effet, il avait en général dans les ports des dockers ou armateurs qui étaient ses amis…

Ici, c'était le borgne, il pouvait vous trouver un bateau n'importe quand pour peu que vous vous fendiez d'une jolie bourse… et Slade ne faisait pas exception… celui-ci lui ordonna de se rendre à la taverne et d'attendre le capitaine là bas qu'il contacterait pour le rejoindre… il savait son client peu regardant… et il lui trouverait un vaisseau de contrebandiers ou de pirates  il ne se faisait pas d'illusions… assis dans une taverne, il avait commandé une pinte et attendait donc…

Le lieu était mal famé… ça sentait la sueur et il était sur d'avoir vu un rat courir… il avait rangé ses plaques d'armure dans un grand sac et il avait dissimulé celui-ci sous son siège, vêtu d'une simple tunique de lien grossière et d'une cape qui cachait son visage dans l'ombre… ainsi, il était tranquille… guettant un peu se qui se passait alentour, parce qu'en effet, il attendait le capitaine qui devait l'emmener, il avait prévu la somme rondelette et une arme pour se défendre contre les larcineurs, quoiqu'il soit une arme à part entière…

Finalement, après avoir patienté presque toute la nuit dans cette auberge qui ne désemplissait pas, et avoir couru la gueuse pour se détendre dans cette même auberge, il vit une silhouette qui approchait… il s'agissait d'une silhouette assez fine qui dissimulait son visage… la personne s'assit en face de lui, et il possa sa bière, toujours la même, vers elle pour finalement lui lancer sur un ton un rien abrupt.

« Vous êtes la personne envoyée par le borgne pour m'emmener loin de ce trou puant ? »

Oui, c'était un peu brutal comme formulation, mais bon… il ne voulait pas rester plus longtemps ici que nécessaire…

« Je paie grassement contre aucune question déplacée, ça vous va ? »

4
Ville-Etat de Nexus / Le feu et la glace....[Pv]
« le: jeudi 18 septembre 2014, 19:14:37 »
La foule état en forme à ce qu'il pouvait constater… il s'agissait d'une de ces arènes où l'on voyait des gladiateurs s'affronter dans des combats à mort et où l'on pariat allégrement sur les différents combats en espérant toucher le gros lot… enfin, ça, c'était pour les personnes lambda, le pékin moyen qui venait voir du sang et de la mort. Slade, quant à lui, recherchait davantage que juste cela… il attendait un moment particulier. En effet, à l'apogée des combats, l'annonceur lançait une phrase rituelle destinée à haranguer la foule et à encourager les plus idiots et les plus téméraires à venir dans le sable de l'arène pour défier le champion. Une personne par jour se faisait ainsi exploser la caboche sur le sable gorgé de sang de la piste de la danse de la mort… Car qu'était-ce que se battre si ce n'était danser jusqu'à ce que notre danse tue l'adversaire ou inversement….

Et Slade était là pour ça. IL avait décidé de jouer et s'était préparé à cela… il voulait entrer dans l'arène, mais avant de rentrer dans l'arène, il devait bien faire en sorte de sonnaitre son adversaire… depuis bientôt uine semaine, il ne loupait aucun de ses combats, jamais, il était là, sous le soleil de plomb, et observait sa manière de bouger, testant mentalement ses failles… et aujourd'hui, était le jour de voir si elle ne s'était pas trompée… il eut un œil torve vers la jeune femme à moitié chatonne et finalement, enfin, l'annonceur prit la parole alors que l'on évacuait le cadavre…

« Mesdames, messieurs, notre championne du jour – et de la semaine -  Micah !  Mais dites moi, au juste ! Allez-vous la laisser se tirer avec l'argent des paris !  Car oui, c'est son dernier jour ici ! Dernière occasion de prendre tous ses gains accumulés durant la semaine ! Personne ? Personne n'osera donc défier cette femelle à peine humaine ? »

Slade sourit et finalement, il se leva et s'approcha, descendant les gradins avec une grâce qui était figée dans la dangerosité de ses mouvements… il approcha du bord de l'arène et délaça son armure de plaques noires pour laisser seulement la toge nacrée sur son corps nu. Il avait fière allure, même ainsi vêtu. En effet, il avait une prestance toute majestueuse.

« Moi, je l'affronterai... »

Il plongea son regard dans celui de la combattante adverse et finalement, il retira aussi la toge, se révélant, nu aux yeux de tous…. Ses écailles le long de la colonne vertébrales étaient désormais visibles, et ses yeux avaient désormais les pupilles fendues. Il ne gardait qu'à la main, une arme. Et quelle arme, ce n'était pas rien, ce dont il disposait là, il s'agissait d'une cuillère à soupe, en argent… oui… il comptait se battre avec une cuillère, mais surtout, il comptait l'humilier avec cette cuillère pour seule défense…

« Je n'ai besoin ni d'autre arme, ni d'amure, car je ne pense pas qu'une guerrière comme elle puisse me faire le moindre mal réel… »

Il avait parlé d'une voix forte, comme si il était important que tout le monde soit au courant de ce qu'il comptait faire. Il lança ensuite un regard amusé et mauvais à la guerrière alors que l'excitation du combat faisait pointer vers el haut la chose qu'il avait entre les jambes… c'était un beau jour pour qu'elle meurt, non ?

« Mais intéressons un peu les chose !  Si je perds, je m'engage à me battre dans cette arène aussi longtemps qu'il el faudra pour avoir payé aux spectateurs les paris perdus contre mon adversaire ! Si je gagne, je veux le trophée de ma victoire... »

Il la désigna de la cuillère et harangua la foule une nouvelle fois.

5
Les contrées du Chaos / S'immiscer dans l'empire[Pv]
« le: vendredi 05 septembre 2014, 23:35:52 »
« Slade, mon très cher, mon doux chevalier, mon champion adoré… viens donc me voir... »

Tels étaient les mots susurrés avec tant de sensualité et de douceur… et une telle douceur était quelque chose qui n'était pas forcément courant, pas forcément non plus, bon signe, car la reine de l'air et des ténèbres avait pour don très particulier de ne pas correspondre à un code préétabli, hormis les règles liées à la nature des feys. Pour le reste, tout était à comprendre, à deviner, à anticiper tant bien que mal… Et comble du malheur, elle était si belle qu'elle faisait tourner la tête de n'importe qui qui soit un tant soit peu, entre ses lèvres ourlées de bleu, ses yeux noirs et profonds, son teint blafard et ses cheveux de soie qui glissaient le long de son corps jusqu'à ses cuisses dans de délicieuses cascades bouclées, comment ne pas céder ?

Il sourit en repensant à cette scène alors qu'il entrait enfin dans le territoire susnommé :  l'empire de vapeur. Première constatation :  il faisait chaud, trop chaud, et pourtant, il ne portait pas son armure, il s'était contenté de venir avec tenue de lin, d'une couleur blanche tirant sur le bleuté et réhaussée d'un soupçon de fil d'or pour donner un côté fortuné. Le tout était de l'étoffe assez légère, mais il était habitué à des températures plus froides, despuis les températures des royaumes terranides jusqu'à ses propres dons… il n'était pas chevalier de l'hiver pour rien…. Et par conséquent il avait quelques petites gouttes de sueur qui perlaient le long de son front..

Sa destination, il la connaissait avec précision. Il savait exactement où il devait aller, et pour quelle raison. Elle le lui avait dit. Pour que les fey restent en vie, gagnent du pouvoir, il leur fallait absolument passer des contrats avec les ignares bonnes gens. Et pour cela, autant investir des lieux encore intouchés, comme le pseudo-puissant empire de vapeur, qui faisait davantage rire qu'autre chose… rien que le nom… la vapeur avait un sens de progrès technologique, mais au-delà de cela, qu'était-ce donc ? La vapeur n'était pas dangereuse, ni mortelle, elle était inoffensive en tant que telle… un empire inutile et inoffensif voilà ce que c'était… cela ne valait rien face à la magie que pouvait déployer le chevalier de l'hiver, qui avait déjà exterminé des villes, ravagés des pays, juste pour se distraire… oui, cela ne valait rien…

Slade arriva dans le lieu qui devait être sa destination finale, assez bien gardée pour signaler une famille importante, et avec un bâtiment assez vaste pour un capitaine d'industrie. Oui, c'était bien ici ! IL s'approcha de l'une des personnes gardant l'entrée…

« Excusez-moi de vous déranger, mais je suis sensé être attendu, le seigneur Slade. J'ai rendez-vous avec le sieur De Cuprum, je dois être attendu, normalement... »

Pourquoi avait-il rendez-vous ? Parce que rien de tel pour introduire la magie fey quelque part que de viser dparmi les puissants et mieux encore, parmi la jeune génération, comme la fille dudit sieur De Cuprum. Pas mariée, en âge de l'être, cela suffisait-il pour vous montrer quel genre d'idée il avait eu ?

« Cela concerne sa fille… d'ailleurs, peut être devrai-je m'adresser directement à elle... »

La personne à qui il s'était adressée semblait perplexe, et finalement, elle envoya son collègue pour demander la réponse, même si Slade pesait la connaître...

6
Ville-Etat de Nexus / Un lieu fort distrayant [Pv]
« le: mardi 26 août 2014, 22:21:41 »
Les quais du côté huppés de la ville… déjà ça, c'était un concept des plus délicats. En effet, réussir à garder des quais propres, jolis, et plus encore :  sécurisés !  Slade avait toujours trouvé le contraste entre ces quais de plaisance et les docks plus classiques de la ville qui eux étaient crasseux et mal famés…. Les deux ensemble mettaient en avant tout l'incompréhensibilité de la ville, qui au final, était aussi bien belleque moins belle, aussi bien sécurisée que mal famée…

Pourquoi le chevalier de l'hiver était-il ici ? C'était fort simple :  en effet, il était venu ici sur recommandation de quelques relations d'affaire. En effet, on lui avait parlé d'un endroit nommé « Le jardin secret »… on l'avait prévenu que c'était un peu cher, mais que cela valait le coup… et quand une troisième personne le lui avait conseillé… certes, aucun ne lui avait donné le nom d'une même fille, mais tous les trois avaient vanté leur demoiselle de déshonneur, pour l'un, c'était une certaine Sosanelle pour l'un, Mishkayl pour l'autre, et pour le dernier, il vantait les mérites de la blonde Eriulae…

IL y était donc allé, pensait que c'était un endroit fort charmant, malgré le fait qu'il puisse y trouver ses relations d'affaire, ce qui ne lui ferait pas particulièrement plaisir… IL regarda la porte avant d'entrer dans les lieux. La porte était siml le, devant un grand bâtiment d'architecture assez clasique, mais fort joliment disposée. Il lui fallut frapper au heurtoir pour qu'un portier lui ouvre. Il s'agissait d'un homme en noir, l'équivalent d'un majordome qui devais être sans doute là pour accueillir les visiteurs, les clients. Il lui proposa de le décharger de sa cape, une lourde cape noire à capuche ornée d'hermine et de fils d'argents, où plusieurs jades blancs étaient incrustés.

Il accepta bien évidemment. En effet, la température des lieux aurait été étouffante avec une telle veste. Et cela n'enlevait rien à sa prestance. IL portait en dessous une armure légère de cuir noir sur une chemise et un pantalon blanc, toujours aussi richement décoré à la différence qu'ils portaient en plusieurs endroits des marques  de lacérations assez discrètes dues, à n'en pas douter, à de féroces luttes…

Il avança dans les lieux, appréciant au fur et à mesure qu'il entrait dans les lieux, la qualité  du bois sombre et des tentures rouges qui ornaient toute la pièce. IL s'agissait d'une grande salle avec des canapés pourpres et une estrade où évoluaient plusieurs danseuses… IL se pencha vers un serviteur qui proposait une boisson alcoolisée et lui demanda, sur un ton un rien condescendant.

« On m'a vanté les charmes de trois de vos filles, nommées  Eriulae,  Mishkayl, et Sosanelle, ou des noms similaires… je me demandais si je les verrai danser… »

Le domestique inclina positivement le buste.

« Certes monsieur, c'est justement Mishkayl qui danse pour le moment, quant aux autres, elles ne sont pas prévues pour la danse ce soir, je vais faire passer le mot que vous souhaiterez les voir, monsieur. »

Il s'inclina et une fois que Slade l'eut délesté de son verre d'alcool qui givrait déjà dans ses doigts, il s'en alla prestement.

7
L'ennui avait gagné Slade, tellement qu'il avait congédié Tut pour quelques jours, afin qu'il ait la paix… enfin, congédié… il lui avait donné une tâche bidon que son cerveau de petite idiote mettrait quelques jours à résoudre, un peu comme un puzzle pour blonde… dans tous les cas, il avait ainsi la paix. Elle lui tapait sévèrement sur les nerfs à force de voleter autour de lui, à piailler sans cesse… bon dieu ce qu'elle pouvait se montrer pénible… et quand il s'était trouvé trop las pour la supporter, il l'avait congédiée…

Mais du coup, il se cherchait une nouvelle activité, peu importe qu'elle ne soit pas permanente, qu'elle reste juste temporaire, tant qu'elle était assez intéressante pour l'occuper ne serait-ce qu'aujourd'hu. Si elle durait plus longtemps, tant mieux, si elle durait moins, tant pis… Il sourit et décida donc de changer un peu ses habitudes . En effet, il disposait de la possibilité de se dépayser unn peu en se rendant sur terre…. Et il connaissait un coin sur terre, une petite ville ien sympathique avec, comble de la chance, un joli petit quartier qui ressemblait davantage à un coupe gorge qu'autre chose…

IL adorait cet endroit en particulier pour la simple et bonne raison qu'il  s'y sentait dans son élment. IL pouvait y trouver tout ce qu'il voulait car il pouvait se le procurer lui-même… et personne ne se poserait de question, les policiers n'intervenaient que très rarement, car pas assez bien armés, et plutôt bien corrompus… Aussi, il n'avait quà attendr ele bon moment et s'emparer de ce qu'il voulait. Et c'était d'autant plus pratique qu'il avait payé un joli petit pied à terre : une sorte de cave très bien aménagée sur plusieurs niveaux que des serviteurs féeriques avaient été obligés de creuser, ainsi, il faisait ce qu'il voulait et personne n'y voyait le moindre problème, n'entendait le moindre cri… il l'avait équipé de plein de matériel intéresant, et contrairement à Terra, ici, il yb avait l'électricité, l'eau courante et tout ce qui en découlait…

Tapis dans une ruelle à deux pas du petit coin qu'il s'était fait faire, il attendait donc la cible idéale…. Cela l'occuperait bien un  peu… il attendit ainsi presque toute la journée, l'une était trop grasse, l'autre pas assez en forme, une autre, quoique cherchant bien les ennuis, trouvait-il, était beaucoup trop jeune à son goût… sans doute pas encore lycéenne… enfin, il vit une personne qui lui plaisait :  une jeune femme aux cheveux joliment colorés, vêtue de noir, qui se mouvait avec une certaine grâce. Elle semblait assez mignonne, aussi, il ne voyait pas de raison de ne pas la choisir…

Il sortit de sa « cachette » alors qu'elle s'apprêtait à passer devant lui, et il lui fit un sourire qui s'accordait mal avec un regard aussi glacial que le sien, froid du surtout à son apanage et à la couleur de ceux-ci plus qu'à un ressentiment.. une lueur malveillante les animait néanmoins quelque peu… cet instant de « sortie » lui permit durant quelques instants de bien observer la jeune femme, quelqu'un de tout à fait à son goût en avait. Comment était-elle nue, était une autre question….

« Bonjour mademoiselle... »

En effet, si le soir approchait sans doute, le soleil était encore bien présent. Il était peut être six heures du soir…

« Dites-moi, vous savez que le quartier n'est pas particulièrement sur ? »

Il lui sourit et d'un seul coup, la pousa dans la ruelle, sans ménagement…

« Tu pourrais tomber sur quelqu'un de mal intentionné...

8
Les contrées du Chaos / Hide & Seek little fairy[Pv]
« le: dimanche 06 octobre 2013, 15:02:42 »
Où était-elle ? Elle ne pouvait pas avoir disparu comme ça, sans laisser de traces tout de même ! Bon, certes elle pouvait devenir aussi petite qu’un champignon si elle le décidait, mais cela ne suffisait pas  pour disparaitre complètement !  Et puis elle était liée à lui, un contrat qui lui permettait de la localiser sans trop de difficultés…

Pourtant, il avait perdu toute trace de cette petite fée de malheur ; Oh il avait bien une vague idée du lieu où elle était, ne serait-ce que parce qu’elle lui était liée magiquement mais c’était comme si elle était dans la brume, une brume si épaisse que ses sens ne suffisaient apparemment pas à percer. Il avait une idée légère de là où elle était mais cela ne suffisait pas, en effet, cela ne faisait que réduire son champ de recherche à une cinquantaine de kilomètres carrés. Ce qui restait conséquent vu la taille  qu’elle pouvait prendre. Elle pouvait très bien prendre un bain de soleil sur un caillou ou se baigner dans une flaque assez profonde.

Après une matinée complète à chercher, il avait commencé à renoncer quelque peu… maudite fae… elle allait avoir droit à une sacrée correction celle là, et elle ne l’aurait pas volée, elle le savait tout autant que lui et c’était sas doute pour cela qu’elle ne s’était à aucun moment manifestée :  la trouille de la punition… et elle n’avait aucun talent pour assumer ses actes, qu’ils soient bons ou mauvais, loyaux ou traitres… ce n’était pas vriment volontauire, non, c’était plutôt du à son inconséquence naturelle.

Mais bon, cessons de penser à elle quelques instants, il avait soif et surtout il avait faim, et si il avait faim, alors il devait trouver une auberge ou un bar, ou quelque chose du genre qui lui permettrait de se détendre et se de remplir la panse en même temps que de se désinfecter le gosier, un bon hypocras bien du coin, serait plus que bienvenue vu la situation ! Avant de partir, il serra les poings, pour se désintéresser de tout ce qui ne lui mettrait pas un peu d’huile sous la langue !

A quelques mètres de là, une petite créature fluette soupira de soulagement. Elle avait bien cru qu’elle allait être découverte! A chaque fois qu’il avait le os tourné elle changeait de cachette pour ne pas être retrouvée, n’était-ce pas lui qui, la veille avauit voulu qu’elle débarrasse le plancher après qu’il auit tenté de la noyer dans sa pinte d’hydromel ? Elle n’arrivait cependant pas à lui en vouloir vraiment, elle voulait le faire un peu gamberger, c’était tout, même si elle n’arrivait pas  comprendre comment elle se dissimulait à lui… d’habitude elle n’avait aucune chance de rester hors de vue aussi longtemps… elle finit par sortir un regard timide de là, il s’agissait d’une petite tête brune avec de grand yeux verts absolument magnifiques. Elle jeta un œil alentour, et sans savoir où son maitre était allé, elle commença à voleter de manière aléatoire, suivant les bribes de sa concentration très – trop ?  -  déficiente.

Elle finit par arriver à un carrefour de routs pavées, bon, c’était un lieu assez joli, et surtout elle voyait ici une petite  masure, enfin, petite, disons qu’elle ne semblait pas énorme, mais qu’elle était cyclopéenne en comparaison de ce petit être magique. Elle eut soudain chaud au cœur, vous svez pourquoi ? Parce qu’il y avait là de quoi matière à faire des petits tours et surtout, à chiper de la nourriture sans rien dire à personne, en douce, personne ne verrait la différence… elle avait les crocs !

Elle se faufila en un courant d’air dans les lieux et avant même qu’elle ne puisse piquer quoique ce soit à manger, elle vit quelque chose qui la fit tiquer…. Une salière !  Pas assez grosse pour l’empêcher de l’utiliser !  Elle vérifia que personne ne la regardait et commença à la soulever pour gagner les recoins sombres du plafond ; Puis, s’amusant, elle retourna la salière et par de petits mouvements d’ailes erratiques, elle la secoua pour faire tomber pléthore de sel sur une jolie blonde ui se trouvait en dessous.

Elle en eut un petit rire cristallin assez faible, mais strident !

9
Les landes dévastées / verdure : espèce en voie de disparition ! [Pv]
« le: dimanche 24 mars 2013, 22:39:44 »
Trouver et détruire un havre de paix, un jardin d’Eden. Il avait rarement des tâches qui lui conviennent aussi bien ! Mab savait récompenser ses sujets les plus méritant, et les punir sans aucune autre raison que son envie de voir souffrir, certes, mais elle savait très bin à quel point notre cher ami Slade aimait la brutalité et les massacres sans autre but que le sang qui coule et les cris de désespoir. Il était bien mieux loti ainsi qu’à la cour de l’été… tant de bons sentiments l’auraient sans doute tué… oui, tuer un immortel, c’est amusant !

Il était dans les landes dévastées, et le solstice venait de faire asseoir la domination de l’hiver. Nous en étions à peine au début, certes, mais toutefois, il n’y avait pas de signes encore vraiment marquants ici. C’était une terre aride après tout, et il ne fallait pas s’attendre à des miracles ! Il ne s’attendait pas, par exemple, à dix centimètres de neige, surtout au début de l’hiver.

Il avait eu une vague idée de l’endroit où aller, les rumeurs aidaient en fait pas mal. Mais cela ne suffisait pas et s’il avait réussi à trouver la localisation approximative, il y avait encore un peu  doute et il fouillait le coin depuis une semaine en volant. Bon sang, un havre de verdure ça se repérait quand même facilement, non ? Apparemment pas ! Même vu du ciel.

Il avait sillonné le ciel sans rien voir de probant et finalement avait recommencé à pied, bien couvert pour ne pas attraper de coup de soleil, sa peau diaphane, et ses cheveux ne couvraient pas son crâne, sans doute à cause de leur blancheur. Et l’ennui, c’étaient que les vêtements de protection lui tenaient très chaud, beaucoup trop chaud, même ! Il rêvait d’une eau douce et claire ! Bon sang qu’il rêvait d’autre chose que la bouillasse infecte qu’il avait trouvé !

Finalement, à force de marcher, le « jeune » homme finit par passer par un défilé, il y faisait chaud, étouffant même, pour la période, mais au moins il y avait de l’ombre ! Il aurait du venir plus tard, quand il aurait fait plus frais ! Mais non, tête brulée, il s’y était mis tout de suite, dans l’instant même. Et voilà, il était donc sous cette chaleur, et cette gorge, ce défilé, était comme un vrai four !

Finalement il l’entraperçu, un havre de fraicheur et de verdure servi  sur un plateau, à portée de main ! Il sourit et s’élança, courrut, et se roula dans la verdure avec bonheur, ni la cabane à proximité, ni les arbres tropicaux ne le dérangeait, d’un seul coup, l’air était meilleur… il roula dans l’herbe, roula dans l’herbe, roula dans l’herbe avant d’y rester quelqques instants, allongé, en étoile.

Finalement, il se redressa et s’approcha de la cabane. Premier objectif, tas de ruine pour le taudis. Il se concentra et mit toute sa force dans un coup de poing pour faire voler en éclat la porte et les gonds. Le poing passa à travers comme dans du beurre., et recommença. Il commencerait par la cabane, et le reste suivrait !

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« Le rouge n’est pas frais ! »

L’aubergiste le regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes et s’approcha illico-presto pour voir de plus près le jeune homme qui osait critiquer la fraicheur des produits locaux !  C’était du vin rouge haut de gamme, on ne critiquait pas quand on était une outre à vinasse absolument inutile de distinguer la différence entre deux années d’un vin parce que l’on avait le palais aussi délicat et aussi expérimenté que celui qu’un pilier de bar !

Mais ce n’était pas quelqu’un d’habituel qui parlait de cela. Non, c’était un étranger, quelqu’un dont-ils ne voulaient pas ici d’habitude, mais la peur qu’il avait inspiré lui avait ouvert beaucoup de portes. Quand on regarde quelqu’un et que celui-ci, d’un simple regard vous fait trembler comme une feuille, en général on se la boucle et on s’écarte.

Mais voilà, il y avait une chose à ne pas faire, critiquer la bière du vieux Sam, viticulteur du coin, il laissait aux outres à vinasse les premiers tonneaux parce qu’il avait du cœur ! Alors on ne critiquait pas, enfin quoi, merde, c’était une forme de générosité de sa part, raison de plus de se la boucler ! Mais celui qui avait dit que le vin n’était pas frais était un jeune homme aux cheveux de neige et au regard perçant. Et ce n’était pas le fait qu’il soit étranger ou qu’il fasse peur à tout le monde que le vieux Sam n’approcherait pas. Bien au contraire ! Il flanqua un grand coup sur la table. L’individu ne broncha pas.

« Ecoute gamin, tu le sais ptêtre pas ici, mais on n’aime pas les râleurs sauf quand ils s’en vont, alors voilà ce que tu vas faire tu vas te barrer et quitter le village. Tout de suite, ou alors tu te la boucles ! Tu payes et tu te tires ! »

L’étranger écarta sa cape ternie par le voyage, la poussière du chemin, et les nuits à la belle étoile avaient été pour beaucoup là dedans. Ce geste révéla une sorte de cercle de métal à sa ceinture. Un chakram, son chakram. Il semblait acéré comme si elle sortait de chez le forgeron. Jamais il ne s’émoussait.

« Si le vin n’est pas frais, ce n’est pas grave, mais qu’il sente pire que les pieds que tu traines derrière toi, ça par contre, c’est moins agréable… »

Il lui renversa le pichet au visage. Le vin rouge dégoulinant, et là, ce fut le drame. Le tavernier tenta de le frapper, avant même que l’on comprenne comment, l’étranger avait dégainé son arme d’une main et de l’autre, il avait explosé le nez de l’aubergiste. Ce dernier recula, et le carnage commença…


*
*     *

Slade chantait alors qu’il tailladait le corps d’une personne qui était déjà morte, une mère alors qu’une jeune femme était tombée à genoux devant lui et implorait sa pitié. Pitié qu’il n’éprouvait pas. Il chantonnait l’air de la marche funèbre en terminant d’arracher la tête à quelqu’un. Puis enfin, il s’intéressa à la jeune femme qui pleurait en implorant.

Il s’approcha d’elle et se pencha. Il avait du sang de partout sur lui et quelques morceaux d’entrailles dans ses jolis cheveux aussi purs qu’il était mauvais. Il lui caressa la joue et lui demandé, comme surprius par ce qu’elle disait.

« Pourquoi tu pleures ? Parce que tu as peur pour le bébé qui grandit dans ton ventre ? Allons, ne pleure pas, tout le monde meurt un our tu sais…. Il aurait la belle vie… »

Il avait l’air sincère en plus quand il la regardait implorer. Il continua à la regarder avant de finalement la faire se redresser pour qu’elle se tienne debout et doucement il caressa le ventre de la jeune femme en déposant un baiser sur sa joue. Puis, avec douceur et une extrême lenteur, il l’éventra, regardant les entrailles dégouliner sur la tenue devenue écarlate du chevalier de l’hiver, puis il glaça la blessure pour retenir tout ce qui restait à l’exception du chose unique, le fœtus qu’il étripa devant les yeux de la mère qui pleurait. Il en frissonna de plaisir et finit par, dans un élan de compassion, lui trancher la gorge.les nouvelles éclaboussures vinrent finir de teindre son visage et ses cheveux…

Et c’est en chantonnant qu’il commença à se débarbouiller dans l’abreuvoir, faute de mieux. On pataugeait dans le sang sur cette place et il restait beaucoup de travail pour mettre sur des pieux la majorité de gens possible. Le hameau n’était pas grand, mais il y avait une vingtaine de personnes à mettre en pique tout de même ! Les autres étaient trop déchiquetés pour cela… il avait même tué les animaux au passage, histoire de faire bonne mesure. Et il chantonnait, il s’était beaucoup amusé ! Il avait un sourire jusqu’aux oreilles ! Et en plus il avait eu assez de peau et de cheveux pour se faire un nouveau fouet !  Tout allait bien dans le meilleur des mondes !

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Prélude / Winter knight [valucidé]
« le: mardi 19 mars 2013, 11:14:10 »
Vous connaissez cette Dichotomie parfaite entre le bien et le mal. Elle se traduit au quotidien dans une opposition entre les cours des Faeries. Vous les connaissez peut être par hasard. Elles sont au nombre de deux, chacune associée à une saison, chacune associée à des valeurs, la cour de l’été, dominant du solstice d’été au solstice d’hiver, symbolisant la chaleur, la douceur, les émotions bénéfiques. Le reste du temps, c’est la cour de l’hiver qui a plus d’influence, représentant tout son contraire.
Seulement si les deux cours entraient en guerre ouverte, ce serait un cataclysme nucléaire aux dégâts planétaires… imaginez : le chaos, l’entropie maximale… imaginez les plaies d’Egypte en pire qui s’abattent sur le monde !  Voilà le risque, alors, d’un commun accord, chaque cour choisit un mortel, un homme – ou une femme – qui avait la sensibilité requise pour voir et ressentir les forces des deux cours, et en fait le réceptacle de leur puissance. Ces chevaliers prêtent serment de ne jamais se retourner contre leur cours et d’être à la disposition des dirigeantes de chaque cour.

Petite précision sur le fonctionnement des cours, que ce soit celle de l’été, de l’hiver, elles ont toutes les deux un fonctionnement miroir. Il y a en tout et pour tout, trois reines dans chaque cour, ce sont les dirigeantes. On considère qu’il y a toujours l’ancienne reine, la mère, la reine actuelle, et la reine en devenir, la demoiselle. Tous les courtisans tournent autour, mais les princes n’ont qu’un titre vide. A l’heure actuelle, les reines sont, d’un côté, Mab pour la cour de l’hiver, Titania pour la cour de l’été…
De même il y a un chevalier de chaque côté, à la mort de celui-ci, la cour concernée doit alors nommer un nouveau chevalier sur l’autel de pierre de leur champ de bataille, en plein milieu, où doit à chaque équinoxe, couler le sang des vaincus… même si c’est plus une bataille rituelle qu’une guerre, aucune des deux parties ne voulant en arriver là !

Mais passons à la présentation de notre ami :

Son nom ? Slade. Un pseudonyme bien sur. Son prénom est en réalité Ryoma Satoshi. Il a environ vingt cinq ans en apparence, plusieurs centaines, plus d’un millier même, d’années à son actif en réalité. Il est chevalier de l’hiver depuis à peu près tout ce temps aussi, son âge s’étant arrêté au moment où il a été investi du pouvoirs du chevalier de l’hiver.

Physique :
Grand et fin, notre faux jeune homme est plutôt beau et bien bâti, de jolies épaules lui donnant de la carrure, pas trop, juste assez pour être à la fois bien bâti et élégant. Taillé en V, il reconnait volontiers qu’il a de la chance. Des pectoraux et des abdominaux dessinés par un artistes, des muscles saillants et dessinés à la perfection, un corps athlétique en somme. Ses mains sont belles, ses doigts sont fins. Il semble parfois complètement irréel, comme s’il était sorti de votre imagination, mesdames, messieurs.
De jolies lèvres, un visage d’ange un nez droit, des yeux légèrement bridés de la couleur de la mer lors d’une chaude après midi d’été, un bleu pur et parfait, de l’ondée qui pourrait noyer n’importe qui pour peu de s’y plonger, d’autant qu’ils ressortent davantage sur sa peau diaphane.
Ce visage est encadré par une magnifique toison lisse de cheveux blancs, naturellement blancs, d’un blanc des plus purs, tel les flocons de neige éternelle, des plus parfait, comme le reste de sa personne, il est agréable à voir et sa voix, douce et chaude, est un ravissement pour les oreilles, on prétend que les oiseaux gazouillent quand il se met à rire et que le vent se met à danser dans ses cheveux quand il se met à chanter.
Son seul défaut physique, car personne n’est parfait, est de posséder une sorte de série de petites écailles blanchâtres, voir même translucides, semblables à celles d’un lézard partant de la nuque et descendant le long de la colonne vertébrale jusqu’en bas des reins, s’arrêtant juste avant les fesses. Peu à peu, avec le temps, elles semblent se propager. Autre fait notable, ses pupilles semblent se fendre parfois quand il est sous le coup d’une forte colère.
Niveau vestimentaire, notre homme semble avoir des gouts assez tranchés, sans être extravagants, il aime les tenues monochromes, et elles le lui rendent bien, ainsi, généralement il porte un pantalon western noir avec une chemise dans le même style, assortie, en général noire ou blanche, et par-dessus un long manteau à capuche  en imitation cuir d’un noir de jais.

Caractère :
Manipulateur par excellence il ne fait jamais rien sans raison ni profit à la clé, il peut se montrer doux et tendre, comme le miel dans la bouche de quelqu’un qui a le mal de gorge, ou cruel comme le contact de l’acier mordant les chairs dans le froid d’une nuit hivernale, tout dépendra de son envie, de ce qu’il a à gagner à agir.
Toutefois, il faut reconnaitre à Slade un fort élan de cruauté purement et simplement gratuit. Il aime faire souffrir, il aime voir le regard triste, désespéré, implorant des personnes qu’il a en face et de lui, sans doute une manière aussi de rechercher la gratitude en mettant fin aux souffrances, en faisant naitre un espoir là où il semblait ne plus y en avoir… mais bien vite, cette bonté rejoint l’envie de causer de la souffrance pour la noyer à petit feu. C’et sa méchanceté gratuite.
Pas vénal pour un sou, il n’est que peu attiré par les choses matérielles. Il vit simplement, trouvant dans le luxe et l’opulence une prison qu’il fuit aussi bien que celle faite de barreaux métalliques.
Il n’y a qu’une seule chose qu’il déteste plus que la faiblesse des autres, c’est sa servitude, en effet, par serment, il est forcé d’obéir aux reines de l’hiver et Mab semble prendre un main plaisir à en profiter outre mesure, il la déteste, et l’aime en même temps pour cela… mais jamais, jamais il ne se laissera faire. Il a peut être vendu son âme contre le pouvoir, mais il n’a jamais promis d’être soumis et docile…
Répandre souffrance et désespoir, c’est aussi une manière de répondre à sa propre souffrance, son propre désespoir, comme s’il avait besoin de voir les autres souffrir autant qu’il a pu souffrir entre les mains de Mab.
Mais dans les bonnes périodes, il peut se révéler quelqu’un d’agréable.
Motard accompli, il aime sentir la brise du vent sur son visage en roulant à toutes bringues.

Histoire :
Bon, allons-y pour l’histoire. A  cette époque là, les Faes avaient le même impact sur Terre que sur Terra, l’épicentre était Albion, terre de légendes, de mystères, terre où vivait parmi les serviteurs de la reine Mab une petite pixie à peine plus grande qu’un champignon, son nom ? Tut. Oui, un non simple mais vous savez, tous les serviteurs ne sont pas de dangereuses créatures retorses et très intelligentes, loin de là.
Nous sommes forcés de parler de Tut rapidement pour comprendre comment le personnage est devenu ce qu’il est. Il s’agissait d’une petite fae absolument charmante. Elle avait la fâcheuse manie de vouloir imiter les grands et pour cela elle s’amusait à berner les humains avec des contrats. Ou du moins, elle tentait, mais elle arrivait rarement à conclure à contrat et elle était plutôt du genre à se faire entourlouper que l’inverse, pas qu’elle soit un peu bêbête, juste qu’elle n’était pas vraiment méchante… la seule fois où elle réussit fut en fait avec une femme, une femme seule, très jeune, enceinte, qui était en train d’accoucher, elle lui promit de l’aider si en échange, elle lui offrait l’enfant. Sous la douleur et la peur de perdre la vie et l’enfant, la jeune femme accepta… mais hélas, si Tut usa de ses maigres pouvoirs pour sauver l’enfant, la mère avait perdu trop de sang et Tut se retrouva seule avec l’enfant.
Elle le laissa sur un sentier de promenade emmitouflé dans des feuilles qu’elle avait eu un mal fou à déplacer, puis elle avait filé, pour se cacher dans les buissons afin de voir si quelqu’un passerait.

Quelqu’un passa et récupéra l’enfant, elle les suivit. Cet enfant l’intriguait légèrement. Elle ne savait pas pourquoi elle le suivait, c’était juste plus fort qu’elle. L’enfant fut prénommé Ryoma et fut élevé par cette famille. Sa légère « tare » physique, valut à Ryoma bien des brimades, mais il y avait toujours quelqu’un pour le réconforter, une petite fae nommée Tut qui lui donnait de bons conseils, lui apprenait deux-trois petites choses pour s’en sortir, elle ne le quitta jamais. Elle aimait venir s’asseoir sur son épaule pour parler avec lui, et elle aimait encore plus l’entendre rire ou chanter. Chose rare à cette époque de sa vie.
Seulement, les fugues de la fae commencèrent à agacer Mab, au point qu’elle se déplace elle-même, jusqu’à voir l’enfant. Elle ne le prit pas en affection, pas plus qu’elle le détesta, elle en fut indifférente dans un premier temps, jusqu’à le voir grandir, le voir devenir un homme fait, et là, elle commença à lui voir une utilité, au point de vouloir passer un contrat avec lui, avoir un serviteur humain avait ses avantages, notamment quand la personne était malheureuse, ce fut quelque chose de simple pour  elle ; la grande sidhe, la reine des faes. Le jeune homme fut bien facile à berner, bien vite il accepta de vendre son âme en échange du fait d’être débarrassé de ses parents. Autant vous dire que ce fut un souhait exaucé  en un temps record.

Le véritable calvaire commença. Mab était une sadique, comme pour prouver qu’il lui appartenait elle l’obligea, d’un simple ordre à prendre le couteau et le passer au travers de sa propre main. Chose étrange, à peine le couteau retiré, la blessure arrêta de saigner illico et la plaie se referma. Profitant de cette aubaine, elle le nomma chevalier de l’hiver, tuant le précédant par la même occasion. Il serait parfait dans ce rôle et elle l’aurait aussi éternellement pour elle…
Il prit alors un nouveau nom, Slade, un nom qui n’avait aucun autre but que de supprimer son ancienne existence et lui en offrir une nouvelle. Pour fêter son adoubement, Mab lui fit même un cadeau, aussi incroyable que cela puisse paraitre. Elle se sépara de Tut et l’offrit à notre jeune ami aux cheveux de neige. Une servant, une esclave, une souffre douleur. Elle devint tout cela, car plus Mab profitait de la situation, plus il se défoulait sur Tut, et celle-ci ne bronchait pas, elle était triste et pleurait tant qu’elle pouvait, après tout ce qu’elle avait fait pour lui. Mais elle lui appartenait… elle ne résista jamais, quelque soit le traitement elle obéissait, elle n’avait pas le choix, enchainée par contrat, il avait tout pouvoir sur elle.

Sur terra, le chevalier de l’hiver se fit bien vite un nom, les pouvoirs offert par Mab étaient si vastes qu’(il ne les utilisait même pas tous intégralement et déclenchait de véritable génocides dans les villages qu’il s’amusait à parcourir, quand l’envie lui en prenait… Il tuait tous les hommes et tous les enfants, et laissait les femmes pleurer et se lamenter et désespérer… en général après cela il prévenait des esclavagiste.
Sur Terre, c’était une autre histoire, il se contentait de se faire passer pour un petit journaliste médiocre. Etrangement il arrivait )à prendre des photos de carnages et autres horreurs avec une facilité déconcertantes, il part souvent en reportage de guerre, estimant que ce devait être sa place, attendant toujours chaque ordre de Mab avec ce mélange d’impatience et de peur… de temps en temps, pour s’amuser, il se divertit en causant des dégâts autour de lui, sur les personnes qu’il croise, que ce soient de dégâts moraux ou physiques. Une manière de passer le temps.

Pouvoirs :
- - Vol (chevalier)
- - Force/vitesse surhumaine (naturel)
- - Peau aussi résistante que du carbone pur.
- - Peut lancer des aiguilles de la longueur d’un poignard depuis le bout de ses doigts dans la même matière. (naturel)
- - Il ne peut pas mourir, ni vieillir davantage grâce à ses puissantes facultés de régénération cellulaire très  efficace permet de rendre n’importe quelle séquelle plus que provisoire. Il est virtuellement immortel comme invulnérable, virtuellement seulement… (naturel)
- - il peut pratiquer la magie, mais il lui faut du temps pour préparer des sorts, ceux-ci lui demandant en général un peu de temps, histoire de tracer les symboles appropriés et de psalmodier les incantations. (chevalier)
     -> dans ce point, une magie fait exception, celle de la glace et du contrôle de la chaleur en général, qu’il manipule régulièrement sans même y penser, de manière instinctive.  (chevalier pour la glace, naturel pour la chaleur)
     -> Il peut aussi faire apparaitre des lames d’aciers, deux épées classiques ainsi que son armure de chevalier de l’hiver sur commande, par la pensée  (chevalier)
- - Il est très bon bretteur et a un œil d’aigle

Autres précisions utiles :
- - Tut a le pouvoir de faire varier sa taille entre celle habituelle (un peu plus grande qu’un champignon classique) et celle dite « taille humaine »
- - Slade est un hétérosexuel expérimenté quelque peu masochiste.


Où j’ai connu le forum ? DC ^^

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