Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Sangh-Len

Pages: [1]
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Les terres sauvages / Réception digne d'une reine [Pv]
« le: samedi 28 septembre 2013, 02:45:49 »
La forteresse du songe et du vécu avait quelque chose de festif aujourd’hui… oui, les lumières scintillaient tant dans les lieux qu’en dehors et on voyait le feu d’artifice annonçant le début de la splendide réception à des milles à la ronde !  C’était vous dire la majesté de l’évènement !  Tout le gratin de Terra était lkà….. non, en fait pas exactement. Sur l’immense terrasse carrelée surélevée d’où l’on observait les feux d’artifice, il se trouvait Sangh-Len et ses courtisan, qui avaient décidé qu’aujourd’hui, jour den l’anniversaire de la mort de son père, c’est vous dire si c’était un évènement heureux ! Aussi, tout le monde était invité, tout le gratin démoniaque et même quelques autres personnes triées sur le volet. Et comme si le fait qu’un prince soit célibataire s’était répandu chez tous les invités, beaucoup avaient amené des parentes à marier, certaines belles, d’autres pas, certaines avec du charmes, d’autres pas, les intelligentes, et les autres, les jeunes, et les moins jeunes !

Le démon se sentait en même temps flatté par cette attention, et en même temps vexé que l’on ne le croie pas capable de se trouver une épouse à sa convenance. Il recherchait une perle rare, un sang correct, une personne qui lui donnerait un hériter, à la limite, une héritière, mais il ne prendrait pas n’importe qui ! Et il n’hésiterait pas, par orgueil, à offenser tous ses  invités sans la moindre vergogne. Il ne leur devait rien, à ces charognards, ces vautours comploteurs. Même si il était un maître comploteur, il trouvait sa cour trop pleine de faux semblants et envisageait une petite purge par les armes…. Ce pourrait être une bonne idée, oui, il la notait quelque part pour menacer ouvertement son peuple s’il faisait un pas en trop dans la mauvaise direction !

Il regarda le bouquet final du feu d’artifice avant de rentrer d’un pas lent dans la salle de réception. La pierre noire des murs lui aurait donné un aspect sinistre s’il n’y avait pas de partout de magnifiques tentures éclatantes allant d’un rouge princier et flamboyant à un bleu roi, en passant par un blanc virginal. Rajoutez les lustres en cristal, et d’un seul coup vous vous trouvez dans une pièce lumineuse au contraste magnifique. Le dallage en marbre de différentes couleurs était somptueux et très bien astiqué, très glissant aussi d’ailleurs. Un peu partout, sous des tables prévues pour les buffets, brulaient des brasero gardant une chaleur délectable au lieu qui pourtant aurait dû être froid comme le roc dont était issu la forteresse !

Il passait entre ses invités, accordant quelques mots polis à chacun. Pour le général, pour le général Sanghi Nol-Len un compliment sur sa dernière manœuvre, pour sa fille un compliment courtois, pour le prince héritier voisin, une remarque amusée sur sa dernière maitresse en date. Il était suivi comme son nombre par son intendant qui lui murmurait alors qu’il approchait de chaque convive, son nom, son grade, son rang, et le compliment choisi par avance. C’était le seul moyen de tout retenir :  laisser un sous fifre là pour ça, le faire.

Il s’approcha alors d’une jeune femme qui était d’une beauté particulièrement saisissante, et là, ce fut le drame. Personne ne ,put lui dire qui elle était, son intendant venait de perdre sa place, sa tête et celles de sa famille ! Il resta à distance pour l’observer pendant que son intendant tentait, ou espérait, sauver les têtes de sa famille :  il devait trouver qui elle était. En attendant, il la dévorait des yeux. Une inconnue chez lui, mais que faisait la sécurité ? Il soupira et finalement l’intendant finit par revenir avouer soin échec, et, les larmes aux yeux, et avec toute la dignité qu’il lui restait, il se dirigea vers la sortie.

« Vous m’intriguer milady. Vous êtes là chez moi, plus noble que bien des dames, mais sans que votre nom ne me revienne. Un oubli bien inexcusable de ma part, j’en suis mortifié. Auriez-vous la bonté d’éclairer ma lanterne ? »

Mais il était apparemment bien amusé, puisqu’il avait ce petit sourire en coin si caractéristique de cet état d’esprit.

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Les contrées du Chaos / Profits d'une rencontre ! [Pv]
« le: dimanche 24 mars 2013, 23:57:04 »
La journée était belle, douce, la chaleur était là juste assez pour que le soleil se révèle sous ses meilleurs atours. Quoi demander de plus ? Une lueur infernale provoquant chaos et désespoir peut être ? Oui, cela manquait alors il avait eu une idée et avait convoqué les quatre généraux de son armée :  une armée puissant, efficace, mais malheureusement parfois lente à rassembler… vous avez déjà essayé de convaincre un Dragon de magma ou un dragon de lave de se bouger le fion et de venir répondre à l’appel de son maître le prince Sangh-Len. Le général de la flamme avait essayé, aujourd’hui il avait la majorité du visage de brulé et un bras inutilisable…

Les quatre généraux commandaient chacun un corps d’armée qui, si elle n’était pas innombrable, comptait dix mille fantassins, sans compter la cavalerie, la charrerie et les créatures. La charrerie était la garde d’honneur, l’élite, tirée par des chevaux de cauchemar, ils étaient la garde personnelle du prince, environ sept cent chars, donc mille quatre cent hommes et autant de montures, ah elle avait fière allure quand elle défilait devant le palais. Et la cavalerie ! Que de merveille ! Les montures étaient une sorte de gros lézards rouges comme les braises, des Raevirs, qui étaient particulièrement véloces, bien que très bas, à peine plus haut que des poneys, mais bien plus longs avec une queue hérissée de points acérées…

Nous pourrions parler des heures de cette armée qui sans être colossale se révélait très efficaces. La majorité des fantassins étant des hommes bêtes, des jiamad, un croisement artificiel entre animaux (prédateurs bien évidemment) et humains. Mais trêve de bavardages inutiles !

Il avait convoqué ses généraux et avait ordonné le branle-bas ! Il voulait que tous ses sujets se rappellent de sa puissante et il avait même dépassé un peu son territoire, en théorie, car il y avait les marches de la principauté qui étaient très mal définies ! Mais en plein milieu de la manœuvre, peut être avait il envie de solitude, peut être était-ce un caprice, peut être était-ce parce qu’il se laissait du spectacle, il avait utilisé son propre char, avait détaché l’une des montures et s’était enfui à bride abattu pour se rendre à l’auberge la plus proche.

Il eut un sourire et entra avec fracas, réclamant ce qu’il avait de meilleur à boire s’asseyant sans même chercher à paraitre poli à la première table de libre où une jeune femme blonde était déjà, mais elle ne sentait pas l’humain… mais as de politesse pour autant !

3
Les contrées du Chaos / Bodyguard [Pv]
« le: mercredi 27 février 2013, 14:56:59 »
Du sang sur son épaule. On venait encore d’essayer. Maudits rebelles. Il se retrouvait à se tenir l’épaule, les mâchoires crispées de douleur. Il avait pris un carreau d’arbalète qui avait traversé le gras de l’épaule, aussi, il pissait le sang en couinant comme un goret qu’on saigne. Mais en même temps, ça faisait mal !  Vous avez déjà pris un carreau d’arbalète dans l’épaule ? C’est épais comme le pouce et ça vous traverse le corps comme si c’était du beurre laissé au soleil ! Il était planté plusieurs mètres de plusieurs pouces dans la pierre dorée du trône.

Le tireur était monté en douce à la fenêtre, et avait tiré. Le recul de l’arme l’avait fait basculer dans le vide et était mort de la chute. Le vitrail était brisé… quel gâchis, et quel gâchis que l’assassin en herbe soit mort, il l’aurait volontiers interrogé en personne pour passer ses nerfs sur lui. On aurait mit très longtemps à le faire mourir, en effet, le prince se complaisait dans la souffrance de ce genre de personnes. Et il l’aurait mérité. Mais non, il était morte et son Vécu était envolé, disparu. Une petite fortune et une belle vengeance en moins…

Il se tenait l’épaule quand son bras droit était arrivé… il avait tout de suite envoyé les soldats se placer aux bons endroits pour sécuriser le périmètre, mais avec le coupable de décédé, peu de chances qu’il y ait le moindre indice, surtout que les chiens s’étaient jetés dessus pour le dévorer, il n’en resterait pas grand-chose. Ils mangeaient tout et n’importe quoi ! Leur voracité excédait les limites imaginables ! Alors il ne resterait rien le temps que les soldats arrivent en bas…

« Espèce d’incapable, abruti fini !  Tu ne mériterais même pas de me ! Je devrai te faire étriper écarteler écorcher vif ! Incapable !  Triple buse !  Fiente de chameau ! Va chercher de quoi me soigner !  Imbécile heureux ! »

Oui, il restait poli. Raelag, son second, n’en prit pas ombrage et obéit sans poser de questions. Il s’en fut et le prince se redressa, il serra les dents et les poings pour tenter de résister à la douleur et retourna s’asseoir sur son trône.

*
*      *

Raelag était dans une taverne, réputée pour son tableau de petites annonces. Les mercenaires la fréquentaient beaucoup. Et donc il avait mis une affiche, et, content de lui, il était reparti.

Garde du corps demandé pour personne importante
Compétence et expérience requise.
URGENT.
Paye à négocier sur place.

Après à la personne qui acceptait, l’aubergiste devait transmettre les coordonnées et leur indiquer de l’audience qu’il faudrait demander à la Gardienne du Songe et du Vécu.

4
Les contrées du Chaos / Alerte, intrus ! Dangereux, ou en danger ? [Pv]
« le: mardi 26 février 2013, 14:12:32 »
La Gardienne du Songe et du Vécu

Ah la douceur d’un bon bain bien brulant qui faisait bouillir le sang dans les veines, qui faisait rougir la peau et qui détendait tout les muscles tout en faisant transpirer abondamment, voilà de quoi se sentir bien. Le démon avait sa grande baignoire avec une eau particulièrement agréable qui était chaude naturellement. Les volcans et les créatures qu’il y puisait, ses dragons de lave et de magma,  fournissaient une chaleur importante à l’eau qui la rendait très agréable. Il s’y reposait bien, si bien, il aurait pu s’en dormir s’il n’y avait pas eu ce malaise.

Il avait beau être bien, il entendait quelque chose qui l’inquiétait, et même s’il tentait de s’y rendre sourd mais jamais il ne parvenait à occulter ce bruit… la Gardienne gémissait. Oui, elle gémissait comme s’il y avait un intrus dans ses salles de marbre, qu’ils soient blanc, noir, rose, vert, ou quoique ce soir de semblable, qu’elles soient pleines de livres, pleine de sphères de rêve, de sphère de vécu, ou même ses appartements, son trône et sa salle d’audience, les salles des domestiques, les multiples chambres d’amies occupées par les ambassadeurs ou par les personnes que le prince désirait rencontré ou avait eu la magnanimité d’héberger pour la nuit.

Il finit par sortir de son bain, agacé, se drapant d’un peignoir de fourrure cousu par des cheveux de femmes humaines. Celle qu’il avait fait lapider, flageller à mort, ou autre juste pour le plaisir de la souffrance et le rappel permanent de sa suprématie. Tins d’ailleurs les pavés de la cour, il le voyait d’ici, n’avaient pas été assez bien nettoyée après l e repas des chiens infernaux. Ça allait barder lors de la tenue d’audience, audiences accordées au commun comme exigées par lui. Mais pas maintenant, une collation dans la salle à manger, puis une tasse de thé noir bien fort dans le salon de musique avec une harpiste, sa musicienne préférée, qui jouerait pendant qu’il boirait.

Beau programme n’est-ce pas ? Mais voilà, la Gardienne gémissait et grognait aussi, comme si le vent s’était égaré dans les couloirs sans que cela soit possible. Il y avait quelque chose qui n’allait pas bien et qui lui noua l’estomac, non de trac, mais de mécontentement. Il finit par jeter sur la harpiste la tasse de thé brûlant et la congédia.

Il se porta à la fenêtre de sa forteresse et regarda en contrebas dans la vallée de feu, une vallée très volcanique où la lave atteignait la surface. Les dragons se repaissaient de ce liquide brulant qui arrivait à ébullition, et les chiens infernaux étaient couchés près des rives, aimant l’ardente chaleur des lieux.

C’était de cet endroit que venait le problème. Il fit tinter sa clochette et un larbin arriva. Il lui ordonna de préparer sa tenue d’apparat et de faire venir son escorte. Il allait sortir voir ce qu’il se passait… et c’est sur son magnifique étalon, qu’il venait de faire dresser, Dämenfeuer.

Accompagné d’une quarantaine de soldats en arme, le démon, rassuré par sa petite escorte, se mit en route pour les lieux où les dragons s’affolaient. S’il fallait les calmer, ça allait être assez compliqué, non pas qu’ils soient hors de contrôle, mais disons qu’ils étaient juste long et compliqué à rassurer…

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Prélude / Se prosterner peut être judicieux devant certains... (valiprimé !)
« le: dimanche 24 février 2013, 21:15:17 »
Qui suis-je ? Je suis Sangh-Len, (roisième du nom, quarante-huitième prince régnant de la lignée noire des sombres seigneurs Sangh-In-Herr, vingt cinquième Béhémoth de la huitième dynastie, et premier fils de Sangh-Inol-Len.  Bel héritage, non ? Pourtant, je fais honte à mon père. Avant même de savoir marcher, il avait étripé sa nourrice, au berceau…. Il était un prodige, je suis juste moi.

Je suis tout le contraire de mon père sur le plan physique. Première déception. Je suis le plus chétif des princes qui aient jamais dirigé mon pays, je suis trop fin, trop doux pour faire de moi « un homme qui aime se baigner dans les tripes de ses ennemis. » comme disait mon vieux. J’ai les cheveux d’ébène là où mes ancêtres ont les cheveux de feu ou de sable, j’ai les yeux gris banals de la majorité de mes ancêtres à la place des yeux fauves de mon père, j’ai les traits délicats, taillés par un sculpteur de génie au lieu des traits taillés à la serpe comme les plus forts et les plus renommés de mes aieuls.
Que de déceptions. Même au niveau musculature je déçois car mes bras ne sont guère plus puissants que ceux d’un être humain normal, comme le reste de mon corps ou presque d’ailleurs, un faible et pitoyable humain… Je n’ai pas d’ailes, pas de griffes, pas de crocs, pas de peau rouge ou dorée, voir noire, non, je n’ai qu’une paire de cordes pour toute originalité. Et même pas de grandes cornes, non, des cornes respectables. Mon père en avait des immenses, chez nous, la taille des cornes est proportionnellement inverse au potentiel magique, les plus puissant d’entre nous, mon arrière, arrière, arrière grand père Sangh-Len, premier du nom, n’en avait pas par exemple, et d’un simple geste de la main déchirant la structure même de l’espace et du temps. Moi j’ai des cornes et je ne peux pas m’en vanter.
Au final je ne peux me vanter de rien physiquement. Mon père m’a toutefois dit que je serai en mesure de saillir une femme, un appareil génital sur patte, charmant n'est-ce pas...
Mon père dans un accès de rage s’en est pris à moi et dans un excès de violence et de cruauté il m’a imprimé au fer rouge un pentagramme sur l’aine.

Par contre j’ai toujours pu le surprendre par ma manière de penser. La subtilité… n’a jamais été le point fort de père, il était si puissant qu’il se reposait là-dessus et fonçait dans le tas. Il n’avait pas ce côté si subtile, si teigneux. Il n’avait rien qui soit digne de machiavel… d’un autre côté il n’en avait pas besoin, il obtenait tout ce qu’il voulait quand il voulait : il le prenait de force, comme ma mère par exemple… elle était une démone de moindre naissance. D’abord ma sœur puis moi.
Mias à force de me sentir déconsidéré par père, j’ai fini par ressentir une soif inextinguible de m’élever, de forcer les autres à me reconnaître comme meilleur qu’eux, quitte à être déloyal, la victoire à tout prix, et s’il existe des coups bas, c’est bien pour les utiliser ! Peu importent les moyens, seule la fin compte ! Mais je n’aime pas la violence, je préfère la dissuasion, la persuasion, la menace. La violence est trop facile, père régnait peut être avec la violence, mais moi, je préfère d’autres sentiments, l’envie, la crainte, la peur, l’admiration. Je ne peux pas faire étalage d’une force que je n’ai pas.
J’aime donc montrer aux autres que je suis leur égal, je dirai même que je préfère leur montrer que je leur suis supérieur. J’aime fouler au pied l’ego, ravager la confiance en soi, briser les espoirs et les rêves. Ça c’est le pied. Sentir que l’on est le dernier espoir, le dernier point de rattachement. Sentir que l’on est le plus fort et que l’autre le sait… sentir que l’on peut tout faire tout oser et que personne n’osera y redire quoique ce soit, n’est-ce pas grisant ?
Ce fut mon premier pas dans la tyrannie. Oui, je suis un tyran despote et autoritaire, aussi sournois que gratuitement méchant, et alors ? Je fais ce que je veux, je suis un démon, le prince Sangh-Len III, et qu’importe que l’on me considère comme tel, je me jouerai de vous comme des autres…

Ma vie ? Mon œuvre ? Soit. Mais ne soyez pas déçus. Quand je suis né, je tenais dans la main de mon père tant j’étais chétif… ou tant ses mains étaient grandes, sans doutes le s deux. J’étais le deuxième enfant, le premier fils, il avait fondé de grands espoirs en moi. Je devais tous les décevoir un par un. Heureusement qu’il y avait ma sœur, me répétait-il…. Que pouvait-elle bien lui offrir de plus que lui ? Un con pour accueillir des gosses ? Non, elle était bien trop fière pour désirer un jour porter des enfants… elle tenait bien trop à son physique pour penser le gâcher ainsi… alors que lui trouvait-il ? Elle ne tenait de lui que ses yeux de braise, et pour le reste, elle tenait beaucoup de sa propre mère…. Pas la même mère car elles étaient toutes deux mortes en couche… oui, juste le même géniteur… ou disons juste le même violeur…

J’ai grandi entre les murs de la Gardienne du Songe et du Vécu avec ma sœur, plus âgée que moi d’une vingtaine d’années mortelles elle m’éleva comme elle put, jouant le rôle d’une mère, chaleur en moins. Elle n’avait rien de chaleureuse, et je ne me souviens d’ailleurs pas de quiconque m’ayant montré de la chaleur…. Si, en apparence, mais quand le sourire est chaud et le regard est froid, c’est le regard qui prime.
La Gardienne du Songe et du Vécu était, et demeure, une puissante forteresse, c’était la capitale de notre principauté. Elle n’était pas grande, mais il y avait un beau domaine autour, très vaste, où de nombreuses mines se trouvaient. Sur une sorte de montagne, en son centre, se trouvait le château portant ce nom si long et complexe de Gardienne du Songe et du Vécu. Pourquoi lui donnait-on un tel nom ? C’était dans ses entrailles que je l’avais appris. Dans les sous-sols étaient présents des sortes de bulles de verre incassable qui accumulait les rêves et les rendaient disponibles, on racontait qu’un dieu avait offert ça en gage d’amour à) une de mes parentes il y avait des milliers d’années. Tous les rêves pouvaient y être observés, voir même manipulés… quand au vécu, c’était parce que les souvenirs étaient aussi visible, ailleurs. La résidait la véritable fortune de la famille, le commerce de rêves et de fournir, venez nous voir et nous exauceront votre rêve ! Vendeur n’est-ce pas ?

Pendant des années, j’ai eu  un excellent précepteur. Il s’agissait d’un homme froid mais juste, qui avait tout avantage à bien m’éduquer. Il s’agissait pour lui de prendre une promotion sans trop de difficulté. Mais outre les cours traditionnel, il m’apprit bien plus il m’apprit à penser, il m’apprit à connaitre, il m’aida à devenir curieux. Selon lui, savoir, c’était pouvoir. Alors il fallait que sache, que je sache et surtout donc, que j’expérimente. Il me fit travailler de partout dans la forteresse, depuis les cachots jusqu’aux chenils infernaux, depuis les fosses des latrines jusqu’à l’entretien des dragons qui protégeaient la principauté. Des créatures de terre de lave et de magma particulièrement vicieuses !
C’est comme ça que j’apprenais, par le vécu, il m’apprenait par le songe. Ainsi, je fus formé, je fus préparé jusqu’à ce que mon père trouve plus  fort que lui, plus puissant, plus dangereux. Il rafla une bonne partie du domaine en guise de victoire, heureusement, les dragons le dissuadèrent d’en prendre davantage.
Père étant mort il fallait quelqu’un pour commander, ma sœur ou moi. Il aurait fallu ma sœur bien évidemment et tous sauf mon précepteur la suivirent. Et je dus fuir, fuir en fomentant  mes complots, mes rébellions, mes tentatives d’assassinat de ma demi sœur. Mais finalement, c’est moi qui y parvint à l’aide de charmes et de sortilèges je me fis passer pour quelqu’un d’autre qui la séduit.
Les dérives en arrivèrent finalement au lit où je lui enfonçais un poignard entre les dents, séparant la langue de son corps. Sans crier déjà, je pouvais continuer…. Je lardais de coups de poignard ses magnifiques ailes d’ébène avant de l’énucléer avec lenteur. Je continuais et ne laissais pas un seul pouce de chair sur son ossature.
Comment montrer sa puissance.
Je n’avais jamais tué jusque là mais cet acte m’ouvrit les yeux. Elle suffirait comme exemple, je n’avais  pas envie de me salir à nouveau les mains et je n’en aurais sans doute pas besoin. Je pris comme second, comme commandant de toutes les forces en présente mon maitre chien, mon fidèle allié.
Depuis lors je dirige sans partage ni ennemi. Mais je cherche à étendre mes profits… la terre semble être idéale…


Citer
Nom/Prenom/Surnom : Sangh-Len Sangh-In-Herr III
Âge : Inconnu, à peine l’âge d’un lycéen en apparence
Sexe : Masculin
Race : Démon
Orientation sexuelle: Hétérosexuel
Pouvoirs
-> Habile avec son poignard
-> Capable d’utiliser de manière assez limitée la magie infernale (feu/malediction/Damnation)
-> Capable de controler tous ses sujets, intelligents ou pas.
-> Peut modeler les souvenirs et les songes avec ses sphères dans son château.

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