Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Eyia

Pages: [1]
1
Le coin du chalant / in my soul i've got a snake - see if you can find it.
« le: mardi 13 septembre 2016, 17:39:52 »
(from Louisahhh!!!'s song)

Jouons un peu ; oui car moi, moi, j'ai envie de jouer.

Je vous propose une multitude de choses (et de personnages), bien que ma petite Eyia me manque cruellement - d'où ma volonté de la mettre en avant. Que ce soit Neena, ZI.UA, Niki, Louhi, Selkis, Cyanne, Alevtina, Blanche-Neige, Liirzyn, Hel, les soeurs Yume ... Et tellement d'autres. En bref, j'ai autant de la tueuse à gages, de la déesse furieuse, de l'extra-terrestre pétée, de l'humaine acide, de la dealeuse expérimentée, de la vampire romancière, de la scientifique russe que de la sirène déchaînée. Et encore. C'est parce que je n'ai pas tout en tête.

Toujours est-il que, si ça vous intéresse, si ça vous parle, si vous avez toujours secrètement rêvé d'écrire avec moi un jour, envoyez-moi un message sur ce compte. On discutera de quoi, comment, pourquoi, et on trouvera des p'tits sujets bien adaptés à nos personnages (c'est pour cette raison que je n'ai rien ajouté, niveau "scénarios éventuels" - autant faire du sur-mesure).


Voilà. Bon. Eh bien ... C'est à vous <3

2
One Shot / End of an Era.
« le: mardi 13 août 2013, 13:41:16 »



(Envie d'un One-Shot. Et puis, envie de jouer une nana sexy et qui n'a pas froid aux yeux. J'aime pas les climats post-apocalyptique, habituellement, mais on m'en a parlé hier, du coup ... Envie d'essayer.  Si vous êtes tentés, faites-moi signe, envoyez-moi un MP !)







Nuit noire, lune grise. Territoire dévasté, cendres au vent, maisons écrasées par les arbres, ensevelies par le sable, bouffées par les flots.

Nous sommes en 2099, la Terre n'est plus qu'un champ de ruine. Ce bord de mer assassiné par des tempêtes crachantes n'est qu'un maigre aperçu de ce à quoi ressemble le monde entier. Mais Wicca*, elle s'en fout, elle vit là. Au milieu des gravats. Elle s'est improvisée une baraque, dans une maison hantée qui tient encore debout. Certes, les lieux sont un peu effrayants, mais c'est un petit plus. Comme ça, on ne l'emmerde pas. On la laisse vivre dans une attraction absolument effrayante, on l'évite soigneusement, on ne lui cherche pas de noises. Paraît qu'y'a des survivants, mais Wicca s'en fout. Elle s'en fout de tout. Quitte à ce que ce soit la fin du monde, autant savourer le calme et le silence qui va avec.

Fusil appuyé sur l'épaule, cigarette au bout des lèvres - elle se sera fait un plaisir de piller les tabacs - et chaussures à talons noirs, la jeune femme sort de sa planque, sans un bruit. Dehors, pas un rat, pas une vie. Juste elle. Giant ! Elle quitte l'attraction, remettant en place sa tenue ; une robe noire relativement courte, un imper' en cuir de la même teinte, des bas soigneusement retenus par un porte-jarretelles. Avant d'être une survivante, elle était une pute. Et y'a des trucs, comme ça, qui restent en vous, vous pouvez pas lutter. Wicca fait le tour de la foire en lambeaux, avant de retourner chez elle. Ce genre de rondes, elle se les coltine toutes les deux heures. Parce qu'on a déjà cherché à l'attaquer. Parce qu'elle a eu peur. Parce qu'elle n'est pas une victime.

- Où est le whisky ?

Elle met bien vite la main sur sa précieuse icône de verre, avant de mordre dans une pomme. Les fruits ne seront bientôt plus frais. Il faudra songer à partir, plus loin, chercher quelque chose. Mais sans caisse, j'irais pas loin. Wicca a fait le tour du patelin, sans trouver aucune voiture. Aucune qui soit en bon état. Alors, en attendant, elle squatte dans sa maison hantée. P'têt bien qu'y'aura un autre survivant, un jour, qui débarquera. Une sorte de nouveau prince charmant, qu'elle veut canon, bien monté, qui baise très bien, conduit n'importe comment, aime le whisky et cuisine un peu. Dans l'idéal, oui. C'est en s'affalant sur son lit improvisé - un des recoins de l'attraction, où sont superposées pleins de poupées absolument flippantes, des coussins, quelques couettes ramassées dans des baraques en ruine, des lampes de poche posées ici et là - qu'elle se met à rêver à tout cela.

Un ailleurs, des fruits, de la viande, du sexe et de l'alcool. Ouais.




* Oui, c'est le même avat' que Marionnette, mais ... Osef.

3
Les alentours de la ville / Jaded Future (PV)
« le: dimanche 03 mars 2013, 11:53:49 »




C'était une horreur. Une sainte horreur. Même les ombres en étaient bouches-bées, elles dont les traits étaient, la plupart du temps, inexpressifs. Aucune n'osait approcher la souveraine, cloîtrée dans sa chambre, dans ce manoir immense aux pierres léchées par le soleil et le temps. La demeure était infiniment silencieuse, comme si un deuil s'y préparait. Et c'était le cas. Tout de moins, pour Eyia, c'était le cas. Nue, allongée en étoile sur son grand lit si doux, elle rongeait son frein, un rubis entre les dents. Seule cette pierre pouvait la calmer, dans ces moments de fureur sourde. Ses ongles grattaient la surface de la couette, en satin noir, y dessinant de grossières arabesques. Elle était comme enragée. Une seule petite taquinerie, un seul écart, et elle mordrait, tous crocs dehors. C'était infernal. On avait osé. Les humains n'ont vraiment aucun foutu sens du respect. Cette attaque, cette intrusion, l'immortelle la vivait comme la pire des insultes. La plus cuisante des gifles.

Le manoir était en sans dessus-dessous. Alors qu'elle était retournée sur ses terres, un moment, Eyia avait fait la grossière erreur de laisser des gemmes ici. Les plus belles. Celles qu'elle exposait derrière des vitres de verres qu'elle voulait éternellement propres. Le genre que l'on regarde jalousement, en soufflant dans ses joues et en agitant la main. Les plus belles. Putain. On finissait par les connaître, ses trésors. Si bien qu'on s'était introduit chez elle, et qu'on l'avait pillée. Les vitres étaient brisées. Des années de collecte, pour immortaliser les plus belles créations de son royaume souterrain. Eyia n'en revenait pas. Donnez-lui n'importe quelle arme, et ses crimes rivaliseront avec les pires génocides. Faisant taire ce lourd silence, la reine tapa du poing sur son lit. Parce qu'elle avait un fol espoir en la justice après ce coup de pute, elle avait appelé la police. Bon, là, à froid, elle se disait qu'ils ne pourraient sans doute rien, comme d'habitude, que cet espoir se réduirait à un tas de cendres volatiles en quelques secondes. On n'est jamais mieux servi que par soi-même, mh, songea t'elle en s'allumant une cigarette. Quelqu'un n'allait pas tarder. Fallait qu'elle se prépare. Qu'elle s'habille, quoi. Même si, aujourd'hui plus que d'habitude, elle se foutait pas mal des convenances typiquement humaines, elle n'allait pas faire la conne devant un agent de l'ordre. Pas d'autres problèmes, merci.

Eyia somma une de ses ombres de la rejoindre, ombre qui eut le privilège de choisir la tenue de sa souveraine. Robe noire. Evidemment. A col rond, s'arrêtant au milieu de ses cuisses. Ballerines noires. L'immortelle se refusait à porter des chaussures, mais son ombre insista. Sa Majesté s'il vous plait, faites un effort. A contre-coeur, elle les enfila. Un anneau d'argent à chaque doigt de la main gauche. Rien sur la droite. Deux larges anneaux de la même teinte aux oreilles. Sa Majesté, vous ressemblez presque à une humaine. La souveraine congédia son ombre, lui ordonnant de lui préparer une infusion d'opale. Et elle se retrouva à nouveau seule, en tailleur, dans son lit. Ses ombres s'appliquaient à rester à sa disposition, compatissantes. C'était un peu d'elles aussi qu'on avait volé.

- Un visiteur va venir. Un policier. Ouvrez-lui et conduisez-le dans le salon, au premier étage.

Puis elle s'y rendit. Le salon, en bas, était entouré de baies vitrées. Par aujourd'hui. Pas de soleil, pas de gens, dans la rue. Elle les tuerait à coup sûr. Le salon du premier étage ne comptait qu'une fenêtre, par laquelle il fallait se pencher pour bien voir. Dieu merci. Elle ne voulait rien voir, aujourd'hui. Elle s'offrirait le luxe de censurer le monde extérieur. Ce salon était une immense pièce blanche, au premier regard. Mais, chose étonnante, quand la lumière du soleil venait caresser les occupants inanimés de cette pièce, que ce soit le tapis en (faux) ours-blanc crevé - kitch à mort, mais très agréable pour ses petits pieds - les quelques fauteuils en différentes matières, toujours diaphanes, les meubles d'un blanc pur presque irréel, des reflets arc-en-ciel s'y dessinait. Oui, comme une vitre mouillée, comme du nacre fraîchement extrait des vagues. Elle, elle aimait voir ces couleurs danser. Et puis ça l'apaisait. Et dieu sait qu'elle en avait foutrement besoin.


4
Les alentours de la ville / Non mais oh [PV]
« le: jeudi 31 janvier 2013, 17:08:28 »


Un mèche au centre. Deux autour. Mmph. Eyia venait d'extraire des cheveux d'un de ses bocaux, les tressant avant de les caler dans une feuille de papier à rouler. C'était encore une chose laborieuse pour elle. Tresser lui demandait de la patience. Et n'en avait que peu, dés que ça ne concernait plus ses gemmes. Une de ses ombres, vêtue de rien, lui proposa silencieusement son aide, et la reine la laissa faire. Elle était un brin claquée. Retourner sur Terre n'était pas toujours drôle pour elle. Mais elle s'efforçait de s'habituer à cette vie. Nue, elle s'engouffra dans un drap de satin blanc, regardant son ombre faire. Et elle ça faisait bien. En un instant, l'affaire était dans le sac. Enfin, les cheveux étaient dans le papier. Elle récupéra son bien, l'allumant prestement. Une charmante odeur emplit les lieux, et son ombre frissonna. Une autre ombre entra, déposant du thé sur la table de chevet de la souveraine. Sa cour l'accompagnait partout. Surtout sur Terre, où l'idée même de se comporter comme une humaine la rebutait. Non, elle ne s'abaisserait pas à cela. Tant que son ombre se dessinerait, elle se multiplierait en compagnes charmante, prêtes à assouvir tout les caprices de la reine éternelle. Non mais oh. Faut pas déconner non plus.

Son ombre lui adressa un sourire, avant de quitter la pièce, la laissant seule dans cette vaste chambre. Quelle heure était-il ? Elle s'en moquait. Le temps, l'espace n'étaient que des inventions humaines qui ne l'effleurait guère. Eyia faisait fi de ce genre de choses. Dans son royaume, elle régulait à sa guise les lumières de ses gemmes, qui étaient une sorte d'équivalent des astres qui bordaient la Terre. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'un soleil tiède caressait son dos, passant outre la large fenêtre de sa chambre. Elle s'installa en tailleur, savourant cette cigarette atypique. C'était si bon. Ce silence. Cette lumière. L'immortelle s'étira longuement, faisant grincer ses os. Ses doigts attrapèrent prestement la tasse chaude, qu'elle porta à ses lèvres écarlates. Une opale infusait dans la théière, donnant à cette boisson un goût frais et pailleté. Ses papilles apprécièrent. Ses papilles n'appréciaient que ça, d'ailleurs. Les gemmes.

"Divin."

Dit-elle simplement, à l'intention de l'ombre qui passait à nouveau devant la porte de sa chambre. Celle-ci la remercia d'un hochement de tête, murmurant un "à votre service" d'une voix fine et spectrale, avant de disparaître. Ses ombres gambadaient comme bon leur semblait, ici. Tant qu'elles rappliquaient quand elle les sonnait, tout leur était permis. Certains baisaient ensemble, parfois. C'était très beau, des ombres qui se perdaient les unes dans les autres. Très beau. Eyia s'apprêtait à s'allonger, quand elle sentit une présence. Chez elle. Ni une, ni deux, elle se leva, jetant un oeil par la fenêtre. On venait. On venait chez elle. Où qu'elle soit, il ne fallait pas empiéter sur son territoire. La souveraine piocha un peignoir dans son armoire, le nouant autour de sa taille. Se présenter nue à un inconnu était peu recommandable. Elle descendit les escaliers, doucement, croisant une de ses ombres, qu'elle somma de la suivre.

Avant même qu'il ne sonne, elle ouvrit la porte. Enfin, non, pas elle. Une ombre, évidemment. Elle n'ouvrirait jamais une porte. Et Eyia apparut. Enveloppé dans un peignoir pâle, d'une blancheur divine, d'une douceur enviable. Elle ne pipa mot, seul son regard interrogeait ce visiteur.



5
Le coin du chalant / Petite reine affamée.
« le: jeudi 31 janvier 2013, 16:20:59 »
  Je suis une petite reine affamée. Bien que mon humeur soit maussade, mon regard sur vous hautain, mon langage trop haut-perché et mes manières bien trop surchargées, j'espère vous plaire.


Trames.



o Vous êtes un artiste, et vous avez eu vent de la générosité d'une dénommée Eyia, qui vivrait dans une riche demeure aux abords de Seikusu. On la dit mécène, et croulant sous l'or. A vous de tenter votre chance auprès d'elle !
 
o Vous êtes amateur de boissons et de mets aussi délicats qu'étriqués. Et l'on vous parle d'elle : Eyia, femme mystérieuse, et surtout créatrice d'alcools et de drogues ... incandescentes; Si vous y mettez le prix, elle acceptera sans doute de vous renseigner. Mais prenez garde, ne la brusquez pas ; c'est une reine après tout.

o Congrès, vernissage, performances ... Eyia joue la mondaine, parce qu'elle s'ennuie. Et vous êtes intrigués par cette jeune femme qui ne parle à personne, sauf à son ombre.

o Vous êtes un dieu et, soit Eyia vous intrigue, soit elle vous inquiéte. Dans tous les cas, vous cherchez à entrer en contact avec elle.


... Ces trames sont des trames lambda. Evidemment, en fonction des personnages, on peut monter d'autres scénarios qui seront sans doute plus alléchants.

Je n'attends que vous !



Affectueusement,
Eyia.



6
Prélude / Reine des pierres, cher ange, pas des cailloux. (Caillassée ♥)
« le: jeudi 31 janvier 2013, 14:36:06 »






Comme le veut l'usage, je décline sommairement mon identité.



Je réponds au nom d'Eyia.

Mon âge est une notion abstraite, ne vous en embarrassez point. Je suis née avec le monde, et je le verrais mourir.

Si je ne suis pas une déesse, je suis cependant une immortelle. Et Reine, de surcroît, avec le rang, l'étiquette, le respect et les pouvoirs que cela implique.

Mes goûts en matière de plaisirs sont riches et variés.




Prosternez-vous devant sa Majesté, ordonneront mes ombres. Mais je vous en prie, installez-vous, ne les écoutez pas, ne les craignez pas. Mes ombres resteront telles qu'elles sont, spectrales, tant que je ne décide pas le contraire. Aussi, prenez vos aises. Mon récit n'est pas court.



Je suis Reine des Pierres. Sans doute cela vous fera t'il rire. Mais je voudrais préciser une chose : qui dit pierre ne dit pas cailloux. Je ne parle pas de ces minables boules grises qui s'éparpillent sur vos sols. Je vous parle de celles qui étincellent, rayonnent. Je suis née au moment où la Terre prit vie dans ce vaste univers encore bien trop froid. Nous connaissons tous l'histoire ; un éclat, dans le noir, et une planète qui dodeline au milieu des autres, fière de porter la vie. Très vite, je me réfugiai dans mon royaume, souterrain, sous vos pieds, sous vos vies. Pas question pour moi de me mêler aux créatures terrestres. Mon lieu à moi valait bien mieux. C'est là que je restai, donc, au milieu de mes ombres. Les souterrains recèlent d'ombres, le saviez-vous ? C'est là qu'elles enflent et s'étendent le plus. C'est là que je me sens bien. Je les apprivoisai, mes ombres, en faisant mes dames, mes amantes et mon armée. Elles ne me quittent jamais, sauf en pleine lumière, lorsqu'elle éblouit ici, là, devant, derrière, partout. C'est là l'avantage des ombres. Je me cachai donc dans ces lieux, sans jamais voir le temps passer. J'avais bien trop à faire. Des pierres à sculpter, à connaître, à découvrir. La mythique pierre philosophale à conserver précieusement, le rubis brûlant à admirer, l'émeraude clinquante à caresser, l'opale délicieuse à tailler. Mon Royaume était peuplé de ces pierres, sur lesquelles je devais régner, et que je devais surtout aimer. Mes biens-aimées. Personne ne surpasse leur beauté. Mes terres étant en contact avec les vôtres, bien évidemment, vous aviez accès à ces trésors ! Mais si peu. Si peu. Je vous ai surtout offert les roches lourdes et les galet sauteurs. Pas question de me montrer trop généreuse. Surtout pour voir ce que vous en faites. De ces pierres, de mes pierres, vous n'appréciez que le teint et la peau, faisant si de leurs organes et de leurs matières. Idiots, doubles-idiots, triples-idiots. J'en sais bien plus que vous à ce propos. Mes gemmes, je m'en sers autrement. Je ne les porte pas, sauf pour quelques cérémonies. Je les travaille. Leur corps est une véritable mine. Je fabrique des liqueurs de turquoise, des bières de rubis, des alcools de topaze, des rails d'oeil de tigre ... La liste est longue, très longue. Les gemmes sont à ingérer. Et elles ouvrent les portes du bonheur. Alors je ris, en vous voyant les porter ! Ah, oui, je ris ! Vous ne savez même pas ce que cela cache. Seuls ceux qui se servirent de mes pierres pour peindre se sont approchés de leur véritable essence. Et ceux qui portent mes pierres pour leurs vertus méritent tout mon respect. Leur âme vous protège. Et je vous protège aussi. Considérez-moi comme votre sainte patronne si vous les arborez pour leurs pouvoirs. Si ce n'est que pour leur jolie gueule, ramassez mon mépris et quittez les lieux !



En parlant de jolie gueule ... Évoquons la mienne. Me trouvez-vous belle ? Non, ne répondez pas. Vous ne connaissez qu'une partie de mon visage. Quand je débarque sur votre charmante Terre boueuse, je suis aussi pâle que la lune quand elle est pleine. Cheveux blancs, peau diaphane, yeux clairs, seules mes lèvres sont écarlates. Je suce trop de rubis, c'est pour cela, mais gardez-le pour vous. Je suis fine, pas squelettique, avec de petites pattes. Ma taille avoisine les 1m65. On fait plus imposant, je le sais. Mais je demeure une reine, n'oubliez pas cela. Je disais donc ; quand je suis chez vous, et non pas chez moi, je porte peu de vêtements. Enfin, je passe le plus clair de mon temps nue. Votre soleil est très beau, je vous l'envie, mes terres ne sont que baignée d'un halo dont la source sont mes gemmes. Ainsi, je me nourris de vos astres. Leur aura est délicieuse. Mais, quand il le faut, je me force à porter des tenues digne des vôtres. Et sachez que vous avez peu de goûts. J'enfile souvent des robes, mais, pardon, les chaussures, je ne peux pas. C'est d'un désagréable ! Pieds nus, oui. C'est le mieux que je puisse faire. Si, un jour - contentez-vous d'espérer car cela ne vous arrivera jamais - je vous emmène en mon Royaume, là ... On change de règles. Mes cheveux noircissent, poussent, et je dois les couper tous les jours pour qu'ils restent comme je les aime. Enfin, une de mes ombres les coupe. Car elles ne me quittent jamais. Sur Terre comme sous Terre. J'en remplis des bocaux entiers, et je les fume à longueur de journée, que ce soit chez vous ou chez moi. Sur mes terres, je porte aussi des tenus que vous ne comprendriez pas. Capes flottantes au gré d'un vent léger, chapeaux étonnants pour vos petits yeux d'humains, colliers de dentelles de pierres mangeant ma poitrine entière ... La liste est longue. Imaginez donc. Cela vous va bien, d'imaginer.


Vous me trouvez cruelle, non ? Je le vois dans vos yeux. Ne m'en voulez pas ; je ne ressens à votre égard d'une cruelle indifférence, si ce n'est un mépris profond. Vous ne vous servez pas assez de votre cervelle, et votre goût pour la violence m'agace autant que votre esprit fermé. Si j'admets que vous avez parfois du charme et du talent, vous êtes bien trop rares à posséder ces qualités pour que je vous aime tous. Vous avez de la chance d'avoir des dieux qui veillent sur vous. Si ça ne tenait qu'à moi, vous seriez déjà des souvenirs brumeux. Mes pierres et mes ombres valent mieux que vous. C'est dit. Mh, cela dit, je reste curieuse, vous concernant. Ne serait-ce que pour espérer rencontrer des créatures intéressantes. Mais je ne suis guère sociable, pardon. Je vous l'ai dit, vous ne comprenez rien aux gemmes et à leur pouvoir, que ce soit les humains, les dieux, et autres choses vivantes. Mais je m'amuse à vous voir courir après une pierre philosophale dont moi-seule connaît le visage et la saveur. Si vous êtes sages, je vous en ferais une liqueur. Je possède une demeure, sur Terre, où je conçois amoureusement mes alcools et délices. Certains connaisseurs savent qui je suis, et m’achètent mes trésors à prix d'or. Même si l'argent ne me sert pas, je le garde, histoire de parrainer quelques artistes. Les seuls qui valent le coup, croyez-moi. Je suis la mécène par excellence. Mes ventes et mon mécénat sont mes seules implications sur Terre. Quant à l'amour ... Mh. Je lui préfère le sexe. Même si je suis femme à m'attacher aux gens qui le méritent, je ne dis pas non aux gens doués. Eh oui. Je suis faite de chair.





Pouvoirs et autres habiletés :

> Je suis celle dont les cheveux se fument.

> Je suis celle qui maîtrise l'art des gemmes. A loisir, je les façonne du bout de mes doigts. Etant en lien sans cesse avec mon cher Royaume, je peux faire apparaître obsidienne, agate, tourmaline, lapis lazuli d'un claquement de doigts.

> Je renaît de mes cendres, sachez-le. Même si vous les dispersez. Les joies de l'immortalité.

> Je connais toutes les recettes pour préparer les pierres. & iam the one, bitch.




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