Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Odile Schopenhauer

Pages: [1]
1
Le coin du chalant / Un one-shot pour une humaine et son démon.
« le: lundi 21 juillet 2014, 02:20:44 »
Grüß dich !

J'ai dans l'idée de créer un nouveau personnage, mais avant de concrétiser la fiche j'aimerais d'abord l'essayer au cours d'un rp... d'où cette demande de one-shot. :D

En gros il s'agirait d'une lycéenne sympathique, douce de tempérament, très gentille, un peu timide. Un jour elle essaya d'invoquer un démon sans trop y croire, au cours d'une soirée pyjama avec ses amies... sauf qu'elles y parvinrent ! Le demon se retrouva coincé dans son corps, et non sans conséquences : elle est devenue futanari (elle a toujours son vagin, et son penis n'apparaît pas sauf si le démon est éveillé). Son membre démoniaque à une mauvaise influence sur elle, lui souffle de faire de vilaines choses, bien qu'elle tente au mieux de résister, et il s'excite aussi très facilement, la mettant dans des situations peu confortables. Le souci c'est que plus il est excitée et plus elle perd le contrôle, laissant les pulsions du démon reprendre le dessus, et tenter de violer tout ce qui bouge, hommes ou femmes. D'ailleurs au cours de cette fameuse soirée elle avait perdu connaissance, et le démon avait violé sauvagement ses amies (via le corps de la jeune fille), mais personnes ne le lui a dit et elle ne se souvient pas de ce passage.

Voilà, si ça vous tente on peut en discuter par mp. ^^

2
Les alentours de la ville / Une rencontre inespérée (Adramelech)
« le: jeudi 23 mai 2013, 17:53:09 »
Odile n'avait pas vraiment le moral, depuis ces derniers jours... Cela faisait bientôt trois semaines que l'adolescente était arrivée au Japon. La raison qui l'avait poussée à fuguer était le dégout qu'elle éprouvait pour l'hôpital dans lequel ses parents l'avaient placée, qu'elle percevait comme une véritable prison à l'odeur écœurante, mais elle n'avait pas choisi le Japon par hasard. La seule amie qu'elle avait vivait ici, à Seikusu, du moins c'était ce que cette dernière lui avait dit un jour sur Skype. Sauf que... sauf que voilà, trois semaines ont passées, et elle ne l'avait toujours pas trouvé. Il faut dire aussi que ce n'était pas forcement une idée très judicieuse, de parcourir plusieurs milliers de kilomètres pour lui rendre visite sans l'en avoir informée, même si au fond elle n'avait pas trop eu le choix.

Allongée sur son lit, dans une chambre d'hôtel au confort correct, Odile se morfondait, seule. L'unique raison pour laquelle elle se trouvait là était l'espoir un peu fou de la rencontrer, d'échapper à son ancienne vie pour en entamer une nouvelle, même éphémère, en compagnie de son amie. Mais cet espoir semblait peu à peu se faner, à mesure que le temps passait, à mesure qu'Odile se rendait compte que ce n'était après tout que de la lâcheté déguisée. Elle était condamnée à mourir. Elle le savait. Et ce n'était pas en fuyant la réalité que les choses auraient pu changer, ça non.

* Si j'commence à déprimer là ça va pas le faire,  songea-t-elle. Je devrais aller prendre l'air, ça me fera du bien... *

Bondissant avec agilité hors de son lit, déjà parée de sa ravissante robe bleue, Odile s'en alla errer dans les rues de Seikusu. La nuit était tombée depuis peu, et la frêle adolescente ne passait pas inaperçue, à cette heure où les gens essayaient plutôt de rentrer chez eux rapidement pour éviter de mauvaises rencontres. Cela ne faisait simplement pas partie des préoccupations de cette jeune blonde, qui se trouvaient ailleurs. Elle errait au hasard des rues, guidée par une brise fraiche et légère, chacun des ses pas apportant son lots de pensées déprimantes qu'elle s'efforçait de chasser de son esprit. Elle arriva finalement sur le pont de Seikusu, sur lequel circulait encore quelques voitures, et où les piétons pressaient le pas pour rentrer chez eux. Odile, elle, ralentissait. La lune n'était pas pleine, mais suffisamment lumineuse pour consteller la rivière de scintillantes étoiles, et captiver le regard de la jeune fille. Elle contempla quelques instants ce spectacle, qui lui rappela ces contes pour enfants où l'on racontait que les âmes des personnes défuntes s'envolaient au ciel, pour y demeurer sous forme d'étoile...

- ...

Une larme incontrôlable perla sur sa joue. Cela allait lui arriver, un jour, c'était son inéluctable destin. A quoi bon luter, sa vie n'avait plus de sens, autre que celui d'attendre sagement que la mort ne vienne l'emporter, se disait-elle. L'adolescente s'approcha de la rambarde, sur laquelle elle s'appuya quelques instants. C'était vrai, après tout, à quoi bon vivre, si c'était pour vivre ainsi... Elle sauta par dessus la rambarde, atterrissant sur le rebord étroit, et s'y assis doucement. Elle était consciente des risques qu'elle prenait, mais elle s'en fichait bien. Il était même possible qu'au fond d'elle même, elle espérait secrètement perdre l'équilibre, que tout soit enfin terminé. Elle resta assise, ignorant les passants interloqués, observant le fleuve bordé par les lumières de la ville qui s'écoulait jusqu'à l'horizon, ses jambes ballotant dans le vide au dessus du profond cours d'eau.

3
Le coin du chalant / Un pacte avec... vous ?
« le: dimanche 19 mai 2013, 09:03:08 »
Bonjour/Bonsoir !

J'aimerais modifier un peu mon personnage, et pour cela je cherche un démon relativement puissant, voire un dieu (j'accepte aussi les perso féminin !), quelqu'un qui pourrait guérir Odile de sa maladie, ou le lui faire croire en tout cas. En contrepartie, elle lui "vendra son âme", en quelques sorte...

Des volontaires ? ^^

4
Le coin du chalant / Un RP ? Ouiii !
« le: jeudi 17 janvier 2013, 22:46:24 »
Et voilà quelques idées pour commencer ! :D

 - Odile aimerait gouter aux plaisirs de l'amour saphique, pour essayer... et vous ?

 - Elle fréquente le lycée de Seikusu, simplement pour passer le temps et s'y amuser, elle n'est donc pas très obéissante... Seriez-vous l'enseignant(e) qui tenterait de la discipliner ? Ou un(e) complice de ses bêtises ?

 - Idem qu'au dessus... sauf qu'après quelques recherches, vous vous rendez compte qu'Odile n'est pas inscrite sur la liste des élèves, et vous essayez d'en profiter pour la soumettre et la faire chanter.

 - Odile a craquer, et vous la surprenez sur le toit du lycée (ou ailleurs), alors qu'elle essaye de se suicider...
Pour une créature, un avatar, ou tout autre personnage non humain, ce peut être l'occasion de lui montrer la face caché de cet univers, peut-être ?
Et, bien sûr, j'imagine bien que ce n'est pas parce que vous l'empêchez de mettre fin à ses jours que vos intentions sont forcement bonnes... enfin, c'est à vous de voir. ^^

 - Odile a envie de passer un bon moment en charmante compagnie, l'intrigue reste à définir (ce peut être n'importe où, en n'importe quelle circonstance, étant donné qu'elle n'a pas de scrupule à vouloir se satisfaire et à se montrer aguicheuse ;D), mais ce qui est sûr, c'est que ce sera un rp hentai avec un partenaire masculin. :D



Je précise tout de même que je ne serais disponible qu'à partir de la semaine prochaine, pour commencer à rp. ^^

5
Prélude / Carpe diem... [Validora !]
« le: jeudi 17 janvier 2013, 21:42:33 »
Nom : Schopenhauer
Prénom : Odile
Surnom : Lequel lui donneriez-vous ?
Âge : Odile a maintenant dix-sept ans.
Sexe : Féminin. Vous en doutiez ?
Race : N'ayez pas peur, cette charmante lycéenne est juste une humaine ordinaire.

Orientation sexuelle : Elle était autrefois hétérosexuelle, mais dorénavant, la demoiselle est très ouverte d'esprit. Disons, bisexuelle ?
Situation de départ : Odile a déjà eu quelques rapports sexuels avec son petit copain, mais rien de très extravagants.


Citer

*Vêtue d'une longue robe bleue pâle, Odile est assise sur un large fauteuil, les jambes croisées, tandis qu'elle parle un peu d'elle-même*

Description physique

Par où commencer... euh... et bien, comme vous pouvez le voir, je suis une fille, je dirais même une jeune femme dans la mesure où je m'approche bientôt de mes dix-huit ans. Je ne suis néanmoins pas très grande... enfin, je suis même plutôt petite, en réalité. De mémoire, un petit peu plus d'un mètre cinquante, la dernière fois où je me suis mesurée, mais je n'ai pas tellement grandi depuis. Comment ? Mon poids ? Et bien... je ne m'en souviens pas vraiment non plus, probablement cinquante ou cinquante-cinq kilos, enfin dans ces environ là quoi. Et oui, même si ma silhouette reste assez svelte, j'ai quelques petites rondeurs, notamment au niveau du ventre, et un peu des fesses aussi. Rien de bien méchant, d'ailleurs j'les aime bien moi, ces rondeurs, c'est tout de même plus gracieux que les femmes filiformes qui envahissent nos médias, non ? Par contre, ma poitrine... *saisit ses seins entre ses mains, et soupire* Elle est assez petite, je trouve. Enfin, elle reste harmonieusement proportionnée par rapport à ma taille, mais quand je croise toutes ces femmes dans la rue, dont le décolletée menace presque de craquer tant leur poitrine est volumineuse, en particulier depuis que je suis à Seikusu, je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie à leur égards, surtout quand je vois que tous les garçons n'ont d'yeux que pour elles, obnubilés... m'enfin, je me dis qu'après tout, c'est pas plus mal, ça détourne l'attention des pervers... enfin, je suppose...

Même si ma poitrine, et d'une manière plus générale les courbures de mon corps, ne sont pas d'une sensualité éblouissante, on me complimente souvent sur mon visage, ou mes vêtements, que je sélectionne toujours avec grands soins. On me dit en effet que je suis une fille très mignonne, et c'est typiquement le genre de choses qui parent mes petites joues rondes d'une teinte écarlate, et qui rend mon regard un peu fuyant. D'ailleurs, ai-je précisé que j'avais des yeux bleus ? Oh, non, ils ne sont pas d'un beau bleu, clair et cristallin, ils sont juste... bleu, banalement bleu, un peu foncé, sans plus. Ma chevelure quant à elle, est blonde, avec parfois des reflets un peu plus châtains selon la luminosité, et assez courte, mes mèches effleurant mes épaules. Et oui, je suis blonde aux yeux bleus... mais je ne suis ni grande, ni à forte poitrine, n'en déplaise à ces messieurs.

Caractère

Je... je dois aussi décrire mon caractère ? Oh, très bien. Non, non, cela ne me dérange pas, c'est juste que, et bien, ce n'est jamais très simple de se décrire soi-même tout en restant fidèle à la réalité, n'est-ce pas ? Et puis... tellement de choses ont changé, depuis ce sinistre évènements, que parfois je ne me reconnais plus moi-même. Mais, j'essayerais de faire de mon mieux.

Je suis une jeune femme généralement très aimable avec les gens, et je m'efforce de toujours être polie, sans pour autant tomber dans la politesse pompeuse et hypocrite. C'est la moindre des choses, lorsque l'on vit en société, non ? Pourtant, c'est un caractère qui se fait rare, suffisamment pour que je prenne la peine de le souligner. Je ne m'emporte que très rarement, je suis assez douce la plupart du temps, tant dans mes gestes que par mes mots, on m'a même une fois reprochée que j'en faisais un peu trop. Mais je n'y peux rien, je suis comme ça... Je ne supporte pas le conflit, j'ai horreur de ça. Que cela me concerne directement, ou même que ce soit entre deux parfaits inconnus, cela me met très mal à l'aise, alors j'essaye autant que possible d'éviter d'y être confrontée, ou bien je tente de calmer le jeu et d'aider à régler le différend. Il y a également une autre chose que je ne supporte pas, et qui me met tout aussi mal à l'aise, c'est que l'on puisse penser du mal de moi, en particulier lorsque ces pensées sont hypocrites, fourbement cachées derrières des paroles complaisante, ce qui est malheureusement trop souvent le cas. Et c'est toujours assez douloureux de se rendre compte de la vérité... Oh, bien sûr, même si je suis le plus souvent douce et aimable, il m'arrive à moi aussi de m'emporter, même de piquer de sacrées crises de colère, et mon interlocuteur aura alors droit à des répliques aussi acerbes que cinglantes. Je suis très violente, lorsque je m'énerve, mais c'est une violence qui s'exprime surtout par les mots... des mots que je regrette d'ailleurs toujours, une fois que la tempête s'est calmée...

Mais, heureusement, cela reste assez rare, et je suis davantage de bonne humeur, naturellement souriante, sans avoir besoin de m'y forcer. J'aime rendre service aux gens autour de moi, même si, au fond, c'est surtout pour que les autres aient une image positive de moi. Aussi, et cela peut paraitre étrange, j'aime rester indépendante, et n'apprécie pas moi-même que l'on tente de m'aider lorsque je n'en ai pas besoin, ou que je n'ai rien demandé. En plus de paraitre un peu altruiste, j'ai tendance à rester très calme, patiente, j'arrive assez souvent à prendre sur moi... même si, comme tout le monde, j'ai mes limites. Et s'il est une chose que je déteste par-dessus tout, c'est que l'on tente d'en abuser pour profiter de ma générosité !

Aussi, à cause de ma tendance à me faire belle, on pense souvent que je suis une fille superficielle, surtout quand on voit que je suis blonde, mais non ! *rit légèrement* C'est vrai que je suis du genre coquette, j'aime soigner mon apparence, Néanmoins, je ne mets qu'assez rarement du maquillage, ainsi que parfois du vernis, en accord avec la tenue que je porte. Cette dernière varie d'ailleurs beaucoup, j'arbore parfois de très jolie robes, colorées, longues et aux pans larges, ou au contraire plus courtes, avec de longues chaussettes ou des collants assorties, mais aussi des jeans, généralement bleus ou blancs, parfois noirs, que je porte le plus souvent avec des bottes montantes ou des bottines... mais, je crois que je vais m'arrêter là, je pourrais en parler des heures et j'imagine bien que ce ne doit pas être très passionnant à entendre. *rit de nouveau, avec légèreté* Que dire de plus... contrairement à la plupart de mes amis, je ne fume pas, et je ne supporte d'ailleurs pas non plus de rester près de quelqu'un qui fume. Outre l'odeur immonde qui s'en dégage, et qui persiste en plus sur les vêtements, c'est très nocifs pour la santé ces trucs là ! Je ne suis pas une très grande fêtarde non plus. J'aime m'amuser, c'est vrai, mais pas aussi souvent que d'autres. Je n'ai jamais consommé de drogues, quelles qu'elles soient, pas même pour essayer. Ça aussi, c'est autrement plus dangereux pour la santé ! L'alcool, par contre, ça m'arrive d'en boire, mais je ne suis pas alcoolique non plus, et j'essaye d'en consommer sans faire d'excès.

Néanmoins *joue nerveusement avec une mèche de cheveux, l'enroulant autour de son index* je me dois de nuancer ce que je viens de dire. J'ai en effet quelque peu... changé, mais vous comprendrez probablement mieux après avoir eu connaissance de mon passé. Je ne suis pas toujours aussi gentille et altruiste qu'avant, et j'ai tendance à accorder moins d'importance à ce que les autres pourraient penser de moi. J'ai également... beaucoup moins de scrupule, et je suis plus prompte aux excès, je me lâche plus facilement. C'est d'ailleurs sur un simple coup de tête, que j'ai traversé la moitié du globe et débarqué dans mon nouveau lycée. Je suis plus joueuse, aussi, en particulier dans mes rapports avec les gens. Entrer dans leur jeu, détourner la conversation, jouer sur les mots... Certains me qualifieraient surement de manipulatrice, et au fond, ils n'auraient pas tout à fait tort. En fait, c'est avant tout me divertir, m'amuser, passer de bons moments, qui justifieraient mes réactions, je n'ai plus vraiment d'autres motivations... La vie est trop courte, il faut profiter de chaque instant. Carpe Diem, comme on dit.

Histoire

Voilà, désolée d'avoir un peu trainé en longueur au sujet de mon caractère, j'ai peut-être fait un peu trop de zèle en voulant faire au mieux... quoiqu'il en soit, je vais maintenant pouvoir vous parler de mon vécu. D'ailleurs, pour être certaine de ne rien oublier, j'ai apporté avec moi mon journal intime. J'ai commencé à y écrire... euh, peu après mon entrée au collège, il me semble, et il m'arrive encore aujourd'hui de prendre un peu de temps pour y consigner deux trois petites choses, même si je me dis qu'au fond, cela n'a plus vraiment d'intérêt de le maintenir à jour... Enfin bref, ne soyez pas surpris s'il m'arrive parfois d'en lire certains passages. *dit-elle en souriant*

Je dirais que tout a commencé il y a un peu plus de dix-sept ans, le jour de ma naissance. Je suis venue au monde à la clinique HELIOS de Hambourg, en Allemagne, entre la nuit du vendredi 10 au samedi 11 novembre 1995, à la limite entre les deux jours. Ce fut finalement la date du 11 novembre qui fût retenue administrativement. Oui, vous aussi, vous avez remarqué ? Je suis née neuf mois après la Saint Valentin... *fait la moue, contrariée* Bref, passons. Je suis donc née en Allemagne, dans une famille très aisée, ma mère, de son prénom Ludivine, travaillait en tant que responsable marketing d'une grande chaine de supermarchés, tandis que mon père, Karl, était ingénieur automobile au sein de la société BMW. Je suis et ai été leur seule enfant, et, bien que je ne doute pas de leur amour pour moi, c'est une gouvernante, Blanche, qui m'a élevée, mes parents étant bien souvent très absorbés par leur travail, ce que je comprenais. Bien que je ne les voyais pas souvent, je n'ai manqué de rien pendant mon enfance. Notre maison était très grande, et j'avais la possibilité d'y inviter mes amis, à condition d'avoir auparavant prévenue Blanche bien sûr. Nous nous amusions ainsi, avec de nombreux jouets, dinette, peluches et poupées, que l'on n'hésitait pas à m'acheter lorsque je le voulais. Je ne cache pas que j'en ai beaucoup profité, c'est vrai, mais, je ne pense pas en être devenue une enfant gâtée pour autant, du moins je ne pense pas...

*Elle resta pensive quelques instants, puis pris son journal intime et en feuilleta quelques pages, avant de s'arrêter sur l'une d'entre elles*

Aaaaaaah... *soupira-t-elle, avec nostalgie* Aymeric, mon amoureux... Nous avions toujours été dans les mêmes écoles, que ce soit en maternelle, en primaire, ou au collège. Je le trouvais drôle, et mignon, on passait beaucoup de temps ensemble, c'était un garçon vraiment sympathique... je crois même que j'en pinçais secrètement pour lui depuis longtemps. Et puis, un jour... enfin, je pense qu'il vaudrait mieux que je vous le raconte par le biais de ce que j'en ai écris à l'époque, ce sera surement plus parlant.

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Samedi 14 Février 2009

Cher journal,
C'était la Saint Valentin aujourd'hui ! D'habitude, c'est toujours ce jour là que l'on découvre qui est amoureux de qui, sauf quand on le sait déjà, hihi ! On s'amuse pas mal, d'habitude... mais là, il m'est arrivé quelque chose de carrément FANTASTIQUE ♥ ! Aymeric m'a demandé si je voulais sortir avec lui, j'étais hyper contente ! Quand il est venu me parler, à la récré, j'ai d'abord cru qu'il allait m'annoncer une très mauvaise nouvelle, il semblait tout triste, genre le mec trop déprimé, et il m'a demandé s'il pouvait me dire quelque chose en privé. J'ai marché à ses cotés, on s'est éloigné de la bande, j'avais de la peine pour lui et je me demandais ce qui avait pu le mettre dans cet état, et là je lui ai demandé ce qui n'allait pas. Je m'attendais à un truc terrible, moi ! Mais, non, il a d'un coup retrouvé le sourire, ouvert son manteau, et de la poche intérieur il en a sorti une rose, qu'il m'a tendu. Une rose rouge, trop trop belle ! Il m'a dit qu'il était un peu triste parce qu'il voulait m'offrir un bouquet entier, mais qu'il avait juste assez d'argent pour se payer une fleur. Quelle chenapan ! Je lui ai sauté au cou et l'ai embrassé fort sur la joue. Je l'adore ! ♥


*Pendant la lecture, elle souriait toute seule, un peu béatement, sans s'en rendre compte*

Nous étions en classe de 5ème, à ce moment là, et ça faisait longtemps que nous nous connaissions... Nous sommes d'ailleurs resté ensemble jusqu'à la fin du collège, mais il a malheureusement dû déménager avant d'entrer au lycée. On a garder le contact, bien sûr, au début, mais... enfin, j'avais l'impression que ce n'était plus vraiment pareil...

*Elle feuilleta quelques pages, jusqu'à tomber sur celle où elle racontait sa première fois, avec Aymeric. Elle releva subitement les yeux, ses joues prenant instantanément une teinte écarlate, et elle s'empressa de tourner les pages, essayant de faire comme si de rien n'était*

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Vendredi 27 Mai 2011

Cher journal,
Il m'est arrivée quelque chose d'épouvantable aujourd'hui. Comme tous les mardi matin, j'étais en cours de sport, et on faisait de la course d'endurance autour du stade. Au début tout allait bien, je trottinais à mon rythme, et je me débrouillais pas mal même si j'étais pas la meilleure. Mais, pendant que je courais, je me suis mise à tousser, à tousser de plus en plus fort. J'ai continué a courir, pensant que c'était simplement de la toux, mais c'est devenu plus violent, je sentais que ma respiration était un peu bloquée, j'avais du mal à respirer. J'ai eu vraiment peur sur le coup, j'étais terrorisée ! Je toussais, toussais, j'en suis tombée à quatre pattes sur la piste, et avant même que le professeur n'eut le temps de venir me voir, j'étais tombée dans les pommes.

Quand je me suis réveillée, j'étais allongée à l'infirmerie. Apparemment, j'étais restée inconsciente environ une demi heure, enfin c'est ce que Aymeric m'a dit. Il avait insisté pour rester avec moi à l'infirmerie, et il avait attendu tout ce temps en espérant que je me réveille, c'était trop chou ! Je l'adore ♥ ! D'après l'infirmière, c'était juste à cause de l'effort, genre de la fatigue ou du surmenage, quelque chose comme ça. Mais je trouve ça un peu bizarre, ça ne fait pas tousser d'être fatiguée, si ?


*Le visage d'Odile pris un air profondément mélancolique, et elle tourna les pages de son journal intime. Elle s'arrêta alors, et se crispa, immobile et silencieuse, assaillie par des bribes de souvenirs. Elle cligna nerveusement des paupières, le regard embué par ses larmes, qu'elle entreprit de sécher tant bien que mal avec un mouchoir, et poursuivit, la voix légèrement tremblotante*

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Mardi 20 Septembre 2011

Cher journal,
Qu'est ce qu'il m'arrive ? Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je fais un effort, ou que je suis prise d'une vive émotion, il faut que je m'évanouisse ?! C'est pas normal, ça ! Un garçon de ma classe a eu la bonne idée de me faire peur tout à l'heure, apparaissant subitement du dessous de ma table, et je suis tombée dans les pommes... Je passe pour quoi, moi, après, hein ? =(
Papa et Maman semblent assez contrariés eux aussi, et ils ont pris rendez-vous pour moi à l'hôpital, histoire de voir ce qui ne va pas. J'espère en tout cas que c'est juste passager !


*Elle ne fit aucun commentaire, et se crispa davantage, visiblement très troublée. Certaines larmes échappèrent aux gestes de son mouchoir, et perlèrent lentement sur ses joues. Elle s'efforça de garder un minimum de contenance, et continua sa lecture*

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Mardi 25 Octobre 2011

Cher journal,
J'ai finalement eu les résultats de ma visite à l'hôpital. J'ai un cancer du poumon, et apparemment, c'est assez grave. Ils n'ont rien voulu me dire, à l'hôpital ! J'ai dû écouter en cachette ce qu'ils disaient à mes parents... J'ai pas tout compris à leurs charabia, mais j'ai tout de même réussi à entendre un truc, ça m'a amplement suffi. Je vais mourir.

( on distingue par endroits que des phrases ont été raturées puis réécrites, mais aussi que l'écriture est irrégulière, et a bavé, ainsi que quelques taches d'humidité sèche. Elle a très probablement dû beaucoup pleurer en écrivant ces lignes... )


*N'y tenant plus, elle se leva brusquement et s'en alla, larmoyante. Ci-dessous se trouvent quelques autres pages de son journal intime, parmi les plus pertinentes pour mieux appréhender son histoire*

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Dimanche 6 Novembre 2011

Cher journal,
J'en ai marre, j'en ai marre, je n'en peux plus... Je n'ai plus gout à rien, je ne fais plus rien, à chaque fois fois que j'entreprends quelque chose, cette idée revient me hanter, toujours ! J'ai beau tout faire pour ne pas y penser, je n'y arrive pas ! Je ne peux plus rien faire, parce qu'à chaque fois, je me dis que de toute façon, je mourrais bientôt, alors, à quoi bon... ?

J'en ai marre... Si c'est comme cela que je dois vivre, je préfère encore me donner la mort maintenant...

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Vendredi 13 Avril 2012

Cher journal,
C'est vraiment chiant, de devoir rester à l'hôpital ! Je m'ennuie à mourir, y'a rien à faire, et à part des vieux chauves flippants y'a personne à qui parler... Je sais ce qu'on dit les médecins, qu'avec ce traitement mes problèmes de poumons seraient moins handicapant, et même que je pourrais vivre plus longtemps, c'est d'ailleurs pour ça que mes parents ont insisté pour que je le suive, même si ça implique de passer une semaine entière à l'hôpital, tous les mois. Y'a même pas de télé ni de pc, ici, je m'ennuie !!!

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Samedi 14 Avril 2012

Cher journal,
Bon bah finalement, après lui en avoir parlé, ma mère à accepté de m'acheter un pc portable ! Je pense que les séjours à l'hôpital seront plus supportable, comme ça, au moins j'aurais quelque chose à faire. J'espère quand même qu'ils ont des prises de libre dans les chambres !

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Jeudi 26 Avril 2012

Cher journal,
Je me sens bien seule, parfois... Je me demande à quoi ça sert, que je reste enfermée dans leur hôpital ? Même chez moi, je ne peux pas sortir... Si ça ne tenait qu'à moi, je fuirais sur le champs l'hôpital et arrêterais leur fichu traitement, je m'en fiche bien de gagner un an ou deux de plus à vivre si c'est pour vivre comme une bagnarde ! Mais, mes parents ont l'air d'y tenir...

Sinon, j'ai rencontré quelqu'un sur internet aujourd'hui ! Elle s'appelle [le nom est illisible], une japonaise, on a pas énormément discuté, mais je l'aime déjà, elle est trop sympa ! Je sens qu'on va bien s'entendre, elle et moi.

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Lundi 2 Juillet 2012

Cher journal,
Je leur avais dit. Je leur avais bien dit que je ne remettrais plus les pieds dans ce putain d'hôpital ! Que je hais, que je hais quand ils agissent comme ça ! A croire que mon bonheur leur importe peu ! Tout ce qu'ils veulent, c'est retarder le moment où la mort me prendra, et où devront faire leur deuil. TRÈS BIEN ! Ce qui est sûr, c'est qu'il ne me reverront pas de sitôt !


*Timidement, Odile refit son apparition et s'avança, un peu gênée. Sans mot dire, elle repris son journal intime*

Hum, je suis désolée pour... euh, cette petite interruption ? Voyons, où en sommes-nous...

Ah, oui. Je supportais très mal le fait que mes parents veuillent me préserver, au détriments de mon propre bonheur, j'avais la désagréable impression qu'ils m'empêchaient de vivre. Alors... alors j'ai fugué, tout simplement. Et définitivement, du moins j'y compte bien, qu'importe ce que mes parents pouvaient penser. Avec du recul, je me dis que ce ne fut pas une mauvaise chose, de m'émanciper aussi brusquement, parce que, si j'étais restée plus longtemps cloitrée, je pense bien que j'aurais de nouveau tenté de commettre l'irréparable... Je suis donc partie, en pensant que c'était la meilleure chose à faire. J'ai même fait une sacrée fugue, je dois dire. *dit-elle en riant* J'aurais pu aller dans une ville voisine, ou à l'autre bout de l'Allemagne, ou même, soyons fou, dans un autre pays d'Europe. Mais, non, j'ai décidé que j'allais vivre au Japon ! Ce ne fut pas un choix arbitraire, même si la décision à bien sûr été prise sur un coup de tête. J'en avais parlé à ma correspondante japonaise, je lui raconte d'ailleurs tout ce qui me passe par la tête, ma vie, mes envies, mes ressentis, et elle en fait de même, on se connait par cœur ♥. Du coup, et bien, j'ai eu la folle idée de lui rendre une petite visite.

Après avoir pris soin de prendre autant d'argent que possible, à l'insu de mes parents, et de préparer une petite valise avec le strict nécessaire, pensant que de toute façon je pourrais bien faire de petites emplettes sur place s'il le faut, je me suis dirigée vers l'aéroport, déterminée à prendre le premier avion pour le Japon. Direction : Seikusu !

Autres : Je n'ai rien d'autre à ajouter, je crois...

Comment avez vous connu le forum : J'ai découvert ce site avec l'aide de cher Google. Que ne ferais-je pas sans lui ! :D

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : S'il le faut, je peux éventuellement en parler...

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