Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Batgirl

Pages: [1] 2
1
Centre-ville de Seikusu / La Marque de Cain
« le: lundi 04 janvier 2016, 13:24:36 »

Gotham City
Il y a quelques années


L’assassin se posa sur le toit d’un immeuble, et observa silencieusement, guettant sa proie. Gotham City... On lui avait parlé de cette ville, et, la première chose qu’on pouvait en dire, c’est qu’elle était envahie par la corruption, la criminalité, et l’insécurité. On pouvait la lire dans les yeux des gens quand ils sortaient. Tous évitaient les ruelles silencieuses, marchant rapidement pour rentrer chez eux. Un parfum d’insécurité flottait dans l’air, et l’assassin avait vu, flottant dans le ciel, les fameux dirigeables du GCPD. Ils avaient été financés par Bruce Wayne, afin d’offrir une visibilité aux forces policières de la ville. Leurs projecteurs éclairaient la ville, et les dirigeables se déplaçaient lentement. Mais, de cela, l’assassin s’en fichait.

La seule chose qui comptait, c’était son appât. Et sa cible apparut. La Chauve-Souris. Batman. Il était dans un piège dont il n’avait pas conscience, face à un appât qui ignorait lui-même être un appât. L’assassin avait aidé un criminel connu de Gotham à s’évader de prison, lors de son transfert. Double-Face. Et Batman fondait sur lui.

C’était tout ce que l’assassin voulait. Lentement, son corps se redressa, et, se tenant sur le rebord du toit, Cassandra Cain observa sa cible.

Batman.

Sa toute-première cible, celle qui ferait d’elle la tueuse parfaite aux yeux de son père.





Bibliothèque municipale de Seikusu
Jour présent


« Mais ‘Man, j’ai faim !
 -  Chut ! C’est une bibliothèque, il faut être silencieux ! »

Pour calmer son jeune garçon, la mère de famille finit par lui faire un câlin... Un geste simple, anodin, mais qui interpella la silencieuse femme en train de les regarder.

*Câlin...*

Des images affluèrent dans son esprit, qu’elle rejeta rapidement, tout en secouant la tête, et préféra se reconcentrer sur sa lecture. Personne n’était venu la déranger, personne n’était venu la surprendre, ce qui était bien la preuve que Cassandra arrivait à se fondre dans le décor. Barbara lui avait dit qu’elle devait régulièrement lire, et donc aller quotidiennement à la bibliothèque pour lire. Son ouvrage du moment était un recueil de contes japonais traditionnels, et, en ce moment, elle lisait le conte de Susanoo et du dragon octocéphale Yamata-no-Orochi. L’histoire d’un impitoyable dragon, Orochi, qui avait déjà mangé les huit sœurs de Kushinada, et qui était la prochaine sur sa liste. Devant la menace d’Orochi, Susanoo, courageux Dieu banni du ciel, décida de se dresser face au dragon.

Cassandra ne savait pas qu’elle allait être interrompue dans sa lecture par la vision d’une amie, d’une espèce de policière qui n’en était pas vraiment une, et qui avait été envoyée ici par Barbara, afin d’aider Cassandra à se sociabiliser, ce dont la jeune femme avait terriblement besoin.

Et, pendant ce temps, pendant qu’elle lisait, l’image de ce câlin lui revint encore en tête. Pourquoi ? Un câlin était quelque chose de joyeux, un geste de tendresse innée, mais, sans pouvoir se l’expliquer, la vision de ce câlin... Elle la déprimait un peu.

2
Les alentours de la ville / Sur la piste du Fata Morgana [Batman Beyond]
« le: lundi 28 septembre 2015, 09:53:55 »
Hakodate, Hokkaido


Hakodate, l’une des villes les plus connues du Japon, offrait un paysage unique, notamment visible depuis le Mont Hakodate. Depuis cette montagne, ou, plus généralement, depuis les hauteurs du mont, on pouvait ainsi voir l’aperçu général de cette ville, et on comprenait mieux pourquoi, historiquement, Hakodate avait été le seul point de transit entre Hokkaido et le reste du Japon. C’était une ville située sur un bras de terre au milieu de la mer, donnant l’impression d’avoir un tombolo. Au carrefour du nord du Japon,  Hakodate était une ville qui s’étalait tout en longueur, au milieu des montagnes et de la mer, offrant un paysage magnifique, typiquement japonais.

Pour autant, ce n’était pas pour le paysage, ou pour les multiples onsens ornant la ville, que Barbara Gordon, dans sa tenue de Batgirl, se trouvait là. Sur un toit, elle suivait une cible qui venait justement de sortir de l’un des onsens de cette longue ville.

« Voilà Tatsu...
 -  Oui, c’est bien lui... Espérons qu’il nous mène à un gros poisson... »

De l’autre côté de la ligne, Stéphanie Brown, depuis Seikusu, suivait grâce à un satellite de WayneTech les déplacements de Barbara. La femme avait choisi de venir en personne à Hakodate afin de poursuivre leur enquête. Tatsu Guramu était le nom de leur cible. Un Yakuza de Seikusu, un wakagashira, soit l’un des proches lieutenants de l’Oyabun de ce clan, Akihiro Guramu. Guramu, c’était le nom d’un des plus puissants clans yakuzas de Seikusu, un clan qui gangrénait la ville depuis des siècles, et qui s’était étalé dans d’autres recoins du Japon, et avait même des implantations à l’international. Un clan qui profitait des Portails dimensionnels à Seikusu pour s’enrichir et pour développer un trafic d’armes et d’esclavage redoutable. Ce clan était la cible des Batgirls, et était même la raison d’être de Barbara à Seikusu, car les armes vendues par les Guramu s’étaient retrouvées jusque dans les rues de Gotham City, entre les mains d’individus peu recommandables, comme Oswald Cobblepot, ou encore Black Mask.

Barbara avait réuni toute une équipe, car elle savait que vaincre les Guramu serait difficile, tant les mafias, au Japon, étaient influentes. Actuellement, elle était sur une cible très particulière : un mystérieux contrat, un appel d’offres qui avait été diffusé au sein des principaux clans yakuzas du Japon. Les Guramu étaient alliés depuis des années avec l’une des quatre grandes familles yakuzas, le Sumiyoshi-rengō, mais l’appel d’offres ne concernait pas que le Sumiyoshi, mais aussi les trois autres grandes familles yakuzas. Une réunion secrète était prévue afin de vendre cet équipement, et Barbara avait toutes les raisons du monde de penser que cette vente n’apporterait rien de bon.

Les débuts de son enquête à Seikusu lui avaient permis d’apprendre que l’un des agents des Guramu devant faire partie de ce deal étaient Tatsu Guramu, l’un des plus fidèles lieutenants d’Akihiro. Barbara s’efforçait donc de le suivre afin de savoir où le rendez-vous avait lieu. Pour cela, elle avait piraté les deux téléphones portables de Tatsu Guramu, et avait ainsi appris qu’il voyageait à Hakodate. Sa passion pour les onsens était bien connue, mais Barbara pensait (espérait) qu’il venait rencontrer un membre du Yamaguchi, ou un autre membre du Sumiyoshi.

L’homme se rendit vers l’une de ses voitures de sport stationnées sur le parking de l’onsen, une Nissan 370Z, et roula rapidement. Barbara laissa la voiture filer, puis rejoignit sa moto, une Bat-bike, et roula rapidement.

« Il se rend le long du bord de mer...
 -  Je pense savoir où il se rend. »

Tatsu aimait les onsens. Il était donc logique qu’il se rende vers un hôtel avec des onsens au dernier étage : l’hôtel La Vista. Tout en roulant, Barbara demanda à Stéphanie de plus amples informations, ce que Spoiler pouvait tout à fait faire :

« Trouve la liste des clients... Vérifie s’il n’y a pas des...
 -  J’en ai trouvé un ! Kenji Nosuan... Il est affilié au Yamaguchi-Gumi...
 -  Et bien voilà... Je crois qu’une petite visite s’impose. »

Avec un peu de chance, elle obtiendrait davantage d’informations sur ce qui était en train de se passer.

3
Les alentours de la ville / Stranglehold [Fiore de Mesnival]
« le: mardi 23 juin 2015, 00:05:57 »
Le « Stranglehold » était un imposant bâtiment situé le long de la zone portuaire de Seikusu. C’était une sorte de tour construite sur les fondations d’un ancien entrepôt racheté par une obscure société d’import/export quelques années après la crise japonaise des années 1990’s. Cette mystérieuse société avait ensuite obtenu les fonds nécessaires, auprès des deniers publics, pour construire un établissement de loisir ayant officiellement pour objectif de relancer l’économie dans ce quartier défavorisé et très appauvri par la crise. Officiellement... En réalité, la société d’import/export en question était une société-écran fondée par l’un des plus importants clans de Yakuzas de la ville, les Guramu. Cette tour était maintenant en marche depuis plusieurs mois, et se composait d’une série d’étages, chacune abritant différentes choses :

  • Le rez-de-chaussée abritait un bar, un restaurant, et une salle d’arcade ;
  • Le premier niveau abritait un casino ;
  • Le second niveau abritait un restaurant de luxe ;
  • Le troisième niveau abritait une zone plus sensuelle, une maison close de luxe ;
  • Le quatrième niveau était un niveau encore plus restreint, dans lequel les Guramu se livraient à différents trafics illégaux ;
  • Le cinquième niveau, enfin, était la zone administrative du « Stranglehold » ;
  • Le sixième niveau était celui où se trouvait les appartements et le bureau du Directeur de l’établissement.



Le « Stranglehold » était un succès à tous les plans, tant du point de vue que de l’économie légale, que de l’économie illégale. Légalement, il attirait chaque jour aussi bien des jeunes que des adultes. Chacun de ces étages étaient bien remplis, et fournissaient un très bon chiffre d’affaires, permettant aux Guramu de s’en mettre plein les poches. Et, illégalement, le quatrième étage abritait tous les trafics importants, notamment (et surtout) les trafics terrans : vente d’esclaves terranides, et vente d’armes obtenues illégalement depuis des États terrans comme Nexus (runes magiques et objets enchantés) ou Tekhos (armes futuristes et robots de combat), des armes mortelles et destructrices contre lesquelles les forces de police étaient dépassées. Ces armes faisaient plonger le 21ème siècle dans une nouvelle étape de l’armement militaire, les drones de combat et les méchas ayant progressivement remplacé les simples Marines face aux djihadistes barbus armés de Kalachnikovs et de lance-roquettes RPG-7 dans les montagnes afghanes. La guerre prenait un nouveau tournant, plus froide, plus distancée, et bien plus mortelle.

Et les pertes civiles se multipliaient de jour en jour, dans une indifférence généralisée... Mais pas pour tout le monde.

Kate Kane, plus connue sous l’alias de Batwoman, ne supportait pas cette situation, et elle était bien résolue à lutter contre le terrorisme et contre les individus finançant et soutenant les groupes terroristes. Sa mère avait été tuée à cause de terroristes, et Batwoman avait depuis lors mener une croisade contre eux, avec l’aide de son père, qui travaillait au sein de la CIA, et, surtout, de celles à qui elle avait récupéré le symbole de la chauve-souris : Barbara Gordon et sa clique de Batgirls en herbe.

« L’endroit est lourdement défendu, Kate, lâchait dans le communicateur de son armure Barbara. Mais Zéon est bel et bien là.
 -  C’est la seule chose qui compte. »

Zéon était l’un de ces fournisseurs d’armes. Il venait de Tekhos, où il travaillait pour le compte d’une milice rebelle, les Sons Of Men, ou SoM. SoM avait besoin de financements pour mener leur révolte contre le Sénat et les mégacorporations tekhanes. Ce financement, la milice l’avait en revendant du matériel tekhan aux Terriens, notamment aux Guramu. Le Colonel Zéon était un membre influent de SoM, qui se chargeait de vendre le matériel en question. Il était venu ce soir avec deux énormes vans noirs et une voiture noire blindée l’abritant. Le Colonel Zéon était l’une des cibles prioritaires des Bats, car Barbara soupçonnait que l’homme était lié aux armes futuristes qui circulaient à Gotham City. Zéon était cependant extrêmement prudent, car il n’était pas recherché que par les Bats ou par le SHIELD, mais aussi par les autorités tekhanes, qui s’étaient jurées de démanteler SoM.

« Je pense que je vais passer par le parking, et neutraliser les véhicules. »

La discrétion risquait de ne pas beaucoup marcher dans une telle forteresse... Mieux valait donc empêcher les rats de s’enfuir, car Kate avait beaucoup de questions à poser à ce cher Zéon.

4
Les alentours de la ville / [FINI] The Bat & The Squirrel [Squirrel Girl]
« le: samedi 07 mars 2015, 03:21:33 »
[Musique d’ambiance !]


Port de Seikusu

« Allez les gars, dépêchons ! »

Le navire était amarré le long des quais. Un immense porte-conteneurs venant tout droit d’Europe, et qui, sur le registre officiel, amenait quantité de marchandises diverses et tout à fait légales, notamment plusieurs conteneurs chargés de peluches... Des ours en peluche en prévision de Noël, au milieu de bacs entiers remplis de chocolats, de fruits, de nourritures, et de meubles électroménagers. Le cargo qui les relâchait, le « Siren’s Wave », appartenait à une entreprise spécialisée dans l’import/export, « TransOcean Incorporation ». Or, TOI était une entreprise dont l’un des membres siégeant au conseil d’administration était Dimitri Petrovski... Et les Petrovski étaient une importante mafia russe, qui était établi à Seikusu depuis des années. Avec un dirigeant qui n’était rien de plus qu’un homme de paille, TOI fournissait aux Petrovski tout ce dont ils avaient besoin pour augmenter leurs revenus. L’une des spécialités de la Mafia russe, c’était les drogues synthétiques. Par le biais de produits chimiques et d’addictifs, ces nouvelles formes de drogues avaient pour fonction d’augmenter fortement la dépendance des clients, et étaient évidemment encore plus dangereuses pour la santé.

Pour passer la douane, les sachets de drogue étaient fournis dans les ours en peluche, et, sur le quai de chargement, plusieurs camions étaient là, tous au nom d’entreprises de jouets et de peluches. Les camions iraient ensuite dans des dépôts, et les ours en peluche seraient ouverts, la drogue stockée, les ours en peluche recousus. L’opération prendrait moins d’une semaine, et, pour la suite, la drogue déferlerait dans les rues de la veine, avec ses effets habituels : hallucinogène, psychotropes, overdoses... La police n’y verrait que du feu, car les Petrovski avaient graissé les bonnes pattes. Leur affaire était bien huilée, et, parmi les véhicules stationnés ici, Batgirl pouvait voir, depuis ses jumelles, plusieurs policiers locaux, serrant la main au capitaine du navire, Boris Dime. C’était un mercenaire travaillant pour le compte de la Mafia russe, recherché par la CIA et par Interpol pour sa participation dans des trafics d’armes à destination de certains pays africains. Barbara aurait pu les photographier, mais elle savait que ses preuves ne seraient pas recevables. Kenji Takeshi, le policier, était un homme véreux, qui était un ripoux pour les Russes, mais aussi pour les Yakuzas. Or, les deux mafias étaient rivales. Si Barbara divulguait son triple jeu, non seulement il serait tué, mais aussi sa famille. Or, si Takeshi était un pourri, il avait deux adorables filles. Tout cela, Barbara le savait. Elle savait les conséquences que ses actions auraient : faire souffrir des innocents. De plus, un procès durerait des années, et, en définitive, la Mafia aurait tout à fait le temps de trouver de nouveaux Takeshi à corrompre.

Contre le crime organisé, la réponse légale était inefficace. Il fallait frapper vite et fort, sans s’encombrer des barrières légales. Pour une fille de flic, Barbara était bien placée pour le savoir.

« Chargez les ours !
 -  On se croirait au pays, on s’les gèle ! »

La neige tombait lentement. Une belle tempête d’hiver, un vent frais venu depuis le Pacifique. La météo prévoyait encore plusieurs jours de tempête. Depuis la grue sur laquelle elle se trouvait, Batgirl observait toutes les personnes présentes ici. Ce soir, c’était Barbara en personne qui sortait, et, dans son communicateur, Stéphanie faisait office d’assistante technique.

« Ils sont nombreux...
 -  Rien que je ne puisse endurer.
 -  Je n’en doutais pas... Quel est le plan ?
 -  Ils chargent la drogue dans trois camions différents. L’objectif est de s’assurer que cette cargaison ne quitte jamais le port, et je ne peux pas me permettre de laisser la police la récupérer. Autrement, ce sont les Yakuzas qui viendront se servir. »

Le plan était donc de tous les neutraliser, et de détruire les camions, en s’assurant que personne ne soit tué. La fameuse ligne morale... Barbara continuait à observer, solitaire oiseau de nuit perdu dans l’obscurité, puis elle se pencha en avant, et se laissa tomber, déployant ses ailes, ralentissant sa chute, afin d’atterrir sur le toit d’un entrepôt face au « Siren’s Wave ». Deux truands se tenaient là, sur une plateforme surélevée, et l’un d’entre eux rentra à l’intérieur, s’installant dans un petit bureau, où il se mit à observer la télévision. Son comparse, lui, fumait une cigarette. Barbara inspira lentement, ferma les yeux... Puis bondit sur lui. Elle s’écroula sur l’homme, et ce dernier gémit silencieusement, sans heurter la barre métallique. Aucun bruit, rien. Il s’écroula entre les bras de Barbara, et cette dernière se tourna immédiatement vers le bureau. L’homme lui tournait le dos, regardant son programme télé’.

Batgirl ouvrit délicatement la porte, et l’homme s’exclama, sans tourner la tête, en russe :

« <Boris, viens voir ! Et on dit que les Japonaises ont des petits nichons... Regarde-moi les seins de cette salope !> »

Il regardait un film pornographique.... La particularité des pornos japonais ? On ne voyait jamais d’organes génitaux. Barbara se releva lentement, et, quand l’homme tourna la tête, son hurlement mourut dans sa gorge... Et sur le poing que Barbara lui envoya en plein visage. Il s’affala contre son siège, et la femme s’approcha ensuite de l’entrepôt.

Un camion se trouvait là-dedans, et il y avait énormément de gardes.

*Maintenant, les choses sérieuses commencent...*

5
Les alentours de la ville / Japan Psycho [Annabelle Dunkel]
« le: lundi 15 décembre 2014, 02:00:07 »

Tōdai

« ...Le point essentiel à retenir, c’est que les tueurs en série nous amènent à nous confronter avec nos propres cultures, et la question de leurs motivations est un débat qui continue encore, comme vous devez vous en rendre compte maintenant, les différentes intellectuels, policiers, psychologues, et universitaires se penchant sur la question. Nous vous avions parlé du cas de Tsutomu Miyazaki, qui, au-delà de l’émotion naturelle que l’individu évoque, avait amené notre société à s’interroger sur le rapport des mangas à la réalité. C’est une thématique qu’on retrouve actuellement avec les jeux vidéos, et que d’autres sinistres tueries ont évoqué dans d’autres régions du monde. En disant cela, je pense notamment à la tuerie du lycée Columbine, et chacun de ces éléments ont en commun qu’ils nous amènent face à ce que certains considèrent comme une impasse dans la logique de compréhension des psychopathes... »

L’homme qui s’exprimait devant un amphithéâtre rempli était le professeur Takashi Shihiro, un criminologue japonais connu pour l’aide qu’il accordait à la police pour arrêter des tueurs en série. Il avait été psychologue avant de devenir professeur à la prestigieuse Tōdai, le surnom donné à l’Université de Tokyo, l’une des plus prestigieuses universités du Japon. Shihiro était un spécialiste reconnu au sein du Japon, qui enseignait régulièrement la criminologie, et qui avait réalisé sa thèse sur les tueurs en série, et leur impact dans la société. Le colloque qui se tenait en ce moment à l’Université avait été en grande partie réuni grâce à lui. Se déroulant sur plusieurs jours, le colloque consistait en une réflexion et une réunion d’informations sur le phénomène des tueurs en série, et sur leur impact dans la société. Outre des universitaires, Shihiro avait aussi demandé la présence de psychologues ayant réalisé des expertises psychiatriques, de juges, d’avocats, et de policiers. Différents thèmes étaient abordés sur plusieurs jours. Les motivations des tueurs en série, les techniques d’investigation criminelles faites pour les neutraliser, la question de leur responsabilité pénale... Ouvert à l’étranger, Shihiro avait également fait venir des personnalités américaines, notamment un membre du FBI, Jake Lawson. Lawson était l’un des membres centraux du ViCAP, un acronyme pour « Violent Criminal Apprehension Program ». Le ViCAP avait pour but de centraliser les informations dans le cadre de la lutte contre les criminels sexuels, les tueurs en série, entre les différents États composant les États-Unis. C’était une sorte de base de données virtuelle à destination de la police, et qui permettait d’accélérer le traitement de la lutte contre les délinquants sexuels et les tueurs en série.

Tsutomu Miyazaki, lui, était un cas qui avait défrayé la chronique du Japon. Un tueur en série qui avait été arrêté en 1989, et exécuté en 2008, après une condamnation à mort en 1997. Il avait été reconnu coupable d’avoir assassiné plusieurs fillettes âgées entre 3 et 7 ans, puis d’avoir eu des relations sexuelles avec leurs cadavres, d’avoir bu leur sang, et mangé leurs pieds et leurs mains. Un tueur particulièrement sordide, qui était aussi un fervent lecteur de mangas, ayant plus d’une centaine de mangas et d’animes dans son domicile. À partir de Miyazaki, la question du manga avait donc jailli au sein de la société japonaise, le manga étant vu comme l’instrument du Mal.

« Le fait est qu’il n’y a aucune réponse qui ne puisse être manichéenne, poursuivait Shihiro. Dire que les films d’horreur sont à l’origine des tueurs en série est aussi faux, à mon sens, que de dire qu’ils n’ont aucun impact sur eux. Tous les scénarios sont possibles. Pour certains, cette production culturelle exerce une fonction cathartique, qui brime les pulsions des tueurs en série. Pour d’autres, elle a au contraire tendance à les amplifier. Je dirais, personnellement, que la question de l’impact culturel est à voir au sens plus large, et invite surtout à se demander quel impact le regard du public a sur les activités d’un tueur en série. Après l’arrestation de Miyazaki, plusieurs tueurs ont prétendu s’être inspiré de lui, et Miyazaki lui-même, lors de son procès, avait affirmé que son unique objectif avait été de rechercher l’attention du public. Mentait-il ? Était-il honnête ? C’est ce que certains de mes confrères en psychologie essaieront de vous aider à comprendre. »

Ce n’était pas la première conférence à laquelle Barbara hésitait. Depuis qu’un malade mental lui avait tiré une balle dans le corps, et l’avait laissée pour morte, elle s’était renseignée sur les gens comme lui. Une sorte de manière d’exorciser le démon, de se convaincre que ces fous dangereux n’étaient rien de plus que des hommes, avec leurs faiblesses. Elle avait assisté à beaucoup de conférences, et avait aidé comme consultante beaucoup de policiers.

« Je pense que c’est un phénomène qui dépasse notre société. Les tueurs en série ont toujours existé. N’écoutez pas ceux qui affirment que c’est une mode récente. L’essor des nouvelles technologies, l’accroissement des médias, sont autant de facteurs qui favorisent l’information du public. Dites-vous bien que Jack l’Éventreur a existé bien avant l’apparition d’Internet ou de la télé’, et que, même avant ça, nous pouvons soupçonner qu’il ait existé bien des tueurs en série qui n’ont pas été retenus par l’Histoire. C’est à ce titre que j’aimerais commencer cette nouvelle journée de notre colloque par une intervenante étrangère, qui a eu la générosité d’accepter mon invitation. Elle vient de Gotham City, et a connu une expérience plutôt traumatisante avec un tueur en série. Mesdames, Messieurs, honorables étudiants de l’Université, honorables visiteurs, je laisse le micro’ à Barbara Gordon. »

Cette dernière appuya sur un bouton de son fauteuil, et ce dernier se déplaça tout seul, poussé par son moteur électrique, tandis que les applaudissements accueillaient son arrivée. Elle avait reçu un courriel il y a quelques jours, venant de l’Université de Tokyo, et lui demandant de participer à ce colloque. Une offre surprenante, mais pas si invraisemblable que ça. Outre ses activités de Batgirl et d’Oracle, Barbara faisait parfois des conférences, ou intervenait à la télé’. Son histoire tragique était connue, et suscitait toujours la sympathie du public.

Shihiro lui tendit le micro, et elle s’écarta du pupitre, pour se placer face à la foule.

« Bonjour... Tout d’abord, je tiens sincèrement à remercier Shihiro-senseï de m’offrir la perspective de parler avec vous de mon expérience et de mon point de vue sur la vaste et épineuse question des psychopathes. C’est un sujet extrêmement médiatique, et dans lequel il est aisé de laisser ses opinions personnelles prendre le pas sur une analyse objective et scientifique de la question... Et, comme je me doute que la question doit en ce moment vous brûler les lèvres, j’ai effectivement été la victime, il y a des années, d’un psychopathe. Son véritable nom est inconnu, et on le surnomme le Joker. »

Elle ménagea une courte pause, reprenant ses esprits.

« Il y a quelques années, le Joker avait kidnappé mon père, un commissaire de police, dans le but de le rendre fou. Dans la psyché’ de ce personnage, il voulait montrer que n’importe qui pouvait sombrer dans la démence, et s’était attaqué à une personne qu’il considérait comme la personne la plus honnête de Gotham City. L’un de ses sbires m’a tiré dessus, à hauteur de l’estomac. La balle a traversé mon corps, et a heurté plusieurs vertèbres de ma colonne vertébrale. Tandis que je me vidais de mon sang sur le sol de mon appartement, ils m’ont déshabillé, et ont pris des photographies de moi, afin de les exposer à mon père, tout en le torturant régulièrement. »

On aurait presque pu entendre une mouche voler. Barbara tourna sa tête vers l’écran blanc géant situé en fond, et qui servait à afficher des images. Elle avait préparé plusieurs images, et en afficha une, entraînant un légitime mouvement de recul. Sur la précédente image, on pouvait simplement voir le visage de Barbara Gordon, et, sur l’autre, on voyait une compilation des clichés pris de son corps, et que la police avait réuni lors de l’enquête menée. Des images sinistres, qui instauraient un certain malaise. Barbara les laissa pendant quelques secondes, avant de poursuivre :

« Ce que vous devez bien comprendre, c’est que je ne suis pas venue ici en tant que victime, afin de vous persuader que les tueurs en série sont des êtres horribles qui ne méritent aucune pitié de notre part. Je vous parler de mon cas personnel, non seulement pour satisfaire votre curiosité sur ma personne, mais aussi pour vous poser une question que je me suis longtemps posée, et que je continue, de fait, toujours à me poser... Qu’est-ce qui peut motiver une personne à vouloir ainsi faire souffrir les autres ? »

6
Les alentours de la ville / Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
« le: jeudi 31 juillet 2014, 02:00:37 »
« De quel droit osez-vous venir ici, et me faire des menaces ?!
 -  Je vous en prie, je vous en prie, Monsieur le Maire, il est inutile de s’emporter ainsi...
 -  Mais allez vous faire foutre, salopard ! Me prenez-vous pour un vulgaire marchand de tapis ?! Je suis le Maire de cette ville, je ne réponds que d’une loi, et je n’ai pas pour habitude de marchander avec des criminels ! »

Le Maire martela cette phrase en tapant sur son bureau, amenant son interlocuteur à sourire. Tamoshi Guramu souriait rarement, et ses sourires n’étaient pas particulièrement engageants. Au sein du clan, il était un homme influent, proche de l’Oyabun, Akihiro Guramu. Le maître des Guramu était considéré par certains comme le véritable maire de la ville. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les Guramu avaient profité de la destruction du Japon, et de l’effondrement de la ville, pour étendre leur influence sur la ville. Ils avaient des contacts au sein des archives municipales, des registres cadastraux, ainsi que des conservateurs des hypothèques, et avaient usé de leur influence pour s’accaparer de nombreux domaines. Ils avaient fait office de marché noir, mettant en place tout un système de contrebande pour fournir aux Japonais désœuvrés des cartouches de cigarettes, d’opium, des putes, et de la nourriture. Ils avaient agi avec la bénédiction de l’armée américaine, en aidant ces derniers à protéger l’Archipel japonais de l’influence maoïste, et des cellules communistes chinoises qui avaient tenté de déstabiliser le Japon en provoquant une guerre civile.

Les Guramu étaient un monstre créé par le silence du gouvernement japonais. Le clan avait son siège à Seikusu, mais se répandait dans tout le Japon, et même au-delà du Japon, dans l’Asie du Sud-Est, en Europe occidentale, et aux États-Unis. Akihiro Guramu, comme une sorte de reliquat du Japon féodal, avait son siège là où tout le monde pouvait le voir : à Muramsa-jo, l’ancestral château de Seikusu, qui datait du Moyen-Âge, et qui se trouvait dans les collines de la ville.

« Je pense que vous oubliez grâce à qui vous devez votre fauteuil, Monsieur le Maire... Grâce à qui votre campagne a été financée, et les petits soucis de vous et de votre famille envolés comme par miracle... »

Tamoshi n’était pas homme à se laisser impressionner. Ce bonhomme se tenant devant lui était un bouffon, un phénomène de foire sans importance. Il avait été élu il y a quelques années grâce à l’aide des Guramu. Ils avaient soutenu sa campagne, et, en échange, il avait nommé ceux que les Guramu voulaient à la tête de la police, ou de la justice : des personnes faibles, influençables, corrompues. Grâce à lui, la police travaillait avec les Guramu, pacifiant les rues de la ville en arrêtant les membres des clans ennemis. Les Guramu avaient de l’argent et de l’influence, et avaient généreusement arrosé le Maire, payant ses voyages en famille à Okinawa, ou ses croisières de luxe dans des yachts luxueux le long du Nil, ainsi que ses prostituées de luxe. Ils avaient sur lui un dossier suffisamment lourd pour le faire sauter en quelques heures. Il suffisait juste de passer quelques coups de fils aux journaux, et de leur envoyer des photographies et des vidéos.

Une menace que Tamoshi venait d’abattre, ce qui avait énervé le Maire. Manifestement, sa collaboration avec les Guramu durait depuis trop longtemps, depuis tellement longtemps qu’il en avait oublié qui dirigeait réellement cette ville.

« Je ne réponds pas à vos menaces ! rétorqua le Maire. Vous me demandez l’impossible !
 -  Nous vous demandons de mettre fin aux activités illégales d’une étrangère, une gaijin costumée qui exerce une mauvaise influence sur vos concitoyens, sur vos administrés, Monsieur le Maire. Elle entraîne des imitateurs, qui commettent des bêtises, et se retrouvent à l’hôpital... Ou pire. »

Tamoshi avait mis sur le bureau du Maire une photographie de la personne en question : Batgirl. Depuis qu’elle était arrivée à Seikusu, plusieurs des repaires des Guramu avaient été démantelés par la police. Leurs stocks d’opium et d’héroïne avaient également drastiquement diminué, et Akihiro commençait à perdre beaucoup d’argent en pot-de-vin auprès des juges, et en frais d’avocats. Tamoshi était venu voir le Maire, afin que Batgirl soit considérée comme une criminelle, et qu’elle arrête de travailler avec la police. Plus concrètement, il voulait que le Maire signe un arrêté municipal indiquant que toute arrestation effectuée par une personne non assermentée par la loi serait, par défaut, nulle et sans fondement légal. Cet arrêté inclurait évidemment une personne comme Batgirl, et soulagerait les Guramu. Le maire avait cependant refusé de le signer, et tenait sur ses positions.

« C’est regrettable, Monsieur le Maire. Nous ne voulons pourtant que le bien de votre circonscription.
 -  Laissez tomber ces conneries ! Je ne veux plus vous voir dans ce bureau, salopard ! Allez voir votre chef, et dites-lui qu’il peut se fourrer son arrêté dans le cul ! Vos menaces ne m’impressionnent pas. Vous êtes finis, Tamoshi ! Vous, et tout votre maudit clan ! Dégagez, maintenant ! Foutez le camp ! »

Tamoshi conserva son calme, et hocha lentement la tête. Il avait compris le message.

Il était temps de procéder à des élections municipales anticipées.

7
Territoire de Tekhos / Tour de cristal [Copperhead]
« le: mardi 31 décembre 2013, 02:01:10 »
Depuis son promontoire, Batgirl observait les hautes tours de Tekhos Metropolis. Laura Winters s’avança le long du mur, surplombant le vide, et huma l’air de la nuit. Elle était assez dévêtue, mais se sentait bien ainsi. Cette combinaison n’était pas que sexy, elle disposait aussi de pouvoirs spéciaux, qui renforçaient ses compétences. La jeune femme se rapprocha du vide, et s’envola alors. En tombant dans le ciel, elle déploya ses ailes, et s’envola longuement, plantant entre les immenses gratte-ciel, voyant, sous elle, les rues de la ville s’illuminer de mille étoiles. Elle patrouillait, ce soir, et sa mission était de lutter contre les criminels, d’accomplir son rôle, de servir la justice... Tout ça faisait atrocement cliché, mais c’était pourtant bel et bien ce qu’elle faisait... Et elle en profitait pour planer. Saisissant son Bat-grappin, Laura le leva, s’aidant de la visière améliorée de son casque, et sélectionna un point très élevé, une antenne de communication au sommet d’un gratte-ciel. Le grappin fila à toute allure, et s’y cramponna, puis elle appuya sur un bouton pour rétracter le filin, allant le plus vite possible. Le vent souffla contre son corps, la faisant frissonner, et, en approchant, elle relâcha le grappin. Le filin se rétracta, et Laura s’envola joyeusement dans les airs, catapultée par l’accélération qu’elle avait prise. Elle s’envola littéralement dans les airs, au sommet du plus haut gratte-ciel de Tekhos Metropolis.

En se retournant, Laura écarta ses ailes, afin de ralentir sa chute, et put ainsi voir une scène spectaculaire. Tekhos Metropolis s’étalait à perte de vue, filant de l’orée du désert au port de Tekhos. Elle chercha vers où se rendre... Le long des usines du désert ? Il y avait toujours des trafics ici. Les usines et les entrepôts à la sortie de la ville constituaient le point de départ des marchandises qui filaient à travers le désert, rejoignant la région des Badlands, et convoyaient constamment des marchandises illégales : stupéfiants, armes, esclaves... Elle pouvait aussi aller au port, afin de trouver les cargaisons de fisstech que les marins nexusiens peu respectueux des lois transitaient dans leurs cales. Ou alors, se rendre dans les ghettos mâles de la ville, là où l’injustice était institutionnelle, car les femmes de Tekhos refusaient de s’y rendre.

Pourtant, alors que Laura redescendait, ce ne fut pas vers ces endroits classiques que son regard s’attarda... Mais vers l’un des derniers étages d’une immense tour, où une explosion retentit. Une langue de feu jaillit de plusieurs fenêtres, envoyant des morceaux de cristal tomber dans le vide. Tout en tombant, Batgirl pivota sur la droite, et se rapprocha de l’immeuble. Il n’y avait aucun incendie, et cette explosion était très bizarre.

Elle pénétra dans une grande pièce avec des colonnes en marbre, et ne vit aucune trace d’incendie... Mais des cadavres sur le sol, ainsi qu’un escalier en marbre, au fond. C’était un épais hall avec une grosse statue en marbre, au nom de la femme propriétaire de ce vaste duplex. Laura s’avança, et constata que les cadavres étaient des cyborgs et des robots de combats démantibulés, leurs circuits imprimés grésillant à l’air libre.

*Qu’est-ce que ça veut dire ?*

Batgirl releva la tête en entendant des coups de feu sourds, et s’avança rapidement.

Cet appartement s’étalait sur trois étages, et était la propriété d’une Tekhane très fortunée, Sentrick Voluptua. Elle était originaire de Nexus, où elle était l’une des chefs d’une puissante guilde commerciale de la cité-État. Elle commerçait avec Tekhos depuis des années, vendant des matières premières, comme du fer, du nickel, ou de l’argent, que les usines tekhanes utilisaient. Cependant, Voluptua était aussi une contrebandière influente, qui avait aussi grandement fait fortune en supprimant ses opposants, et en faisant du trafic illégal d’esclaves, vendant des Tekhanes à Nexus, et de stupéfiants, vendant des cargaisons entières de fisstech, un narcotique nexusien, à des contacts tekhans. La tête de Voluptua avait été mise à prix par des rivaux de cette dernière.

Mais Voluptua n’avait pas dit son dernier mot. Son appartement était une forteresse lourdement défendue, comprenant plusieurs étages, et ses agents de sécurité étaient des cyborgs de combat. Elle disposait également d’autres gardes du corps, dans son dernier étage, qui lui était exclusivement réservé, et abritait de luxueuses chambres où elle couchait avec ses esclaves.

Outre les gardes de la résidence, des renforts étaient également en route, filant le long des boulevards de la ville pour rejoindre l’antre de Voluptua, afin de défendre leur employeur.

La nuit promettait d’être animée.

8
Les alentours de la ville / Soirée animée dans un musée [Ayane]
« le: jeudi 05 décembre 2013, 02:02:16 »
« Aucun problème à signaler ?
 -  La soirée est plutôt calme... La police a signalé un braquage, mais c’est à l’autre bout de la ville, et je ne pense pas que la police aura du mal à maîtriser le braqueur...
 -  Tu penses vraiment qu’elle va revenir, hein ?
 -  Je me trompe assez rarement dans mes prémonitions. »

Kate Kane hocha silencieusement la tête, n’ayant rien à rajouter. L’Oracle était relativement têtue, et, quand Barbara avait quelque chose en tête, il était difficile de la convaincre du contraire. C’est ce qui faisait son charme, dans un sens, et expliquait pourquoi elle était la chef de leur petite bande. Ce soir, c’était Kate Kane qui était de ronde, et Batgirl se tenait sur une corniche, près du musée Minamoto, en hommage à un important clan japonais qui domina le Japon pendant plusieurs siècles, durant l’ère de Heian, une ère de paix et de prospérité, foisonnement de l’art, et marquée, politiquement, par l’essor de l’influence de la cour impériale. C’était un musée se situant dans un quartier tranquille de la ville, et qui, d’après ce que Barbara pensait, risquait d’être attaqué sous peu par la « Blonde ».

La « Blonde » était le surnom donné à une femme blonde, avec un long manteau gris et des lunettes noires, qui avait déjà commis plusieurs vols dans des musées publiques, ainsi que dans des collections privées. Elle avait réussi le mince exploit de dérober l’épée d’un grand samuraï japonais entreposé dans le musée d’un château japonais traditionnel de Seikusu, Muramasa-jo, qui, entre autres choses, appartenait au clan yakuza des Guramu, l’un des plus puissants clans de la ville. La police recherchait la « Blonde », de même que les Yakuzas, mais aussi Batgirl. Barbara soupçonnait la Blonde d’avoir des pouvoirs paranormaux, car elle ne voyait aucune autre explication pour justifier les vols que cette jeune femme avait commise, nonobstant des systèmes de sécurité perfectionnés. Dangereuse, elle avait commis plusieurs meurtres par étouffement. Batgirl s’était rendue sur place, mais n’avait obtenu aucune trace intéressante. La police scientifique avait fait chou blanc, de même que l’Oracle, qui n’avait obtenu aucune empreinte digitale.

La liste des objets volés appartenait à l’Histoire du Japon. La « Blonde » avait notamment volé un objet qui appartenait à l’Impératrice Kōken, qui avait dirigé le Japon au 8ème siècle. L’Oracle soupçonnait que la « Blonde » allait attaquer un autre musée, et avait fait de sa capture une priorité, ayant un « mauvais pressentiment » qu’elle n’avait pas spécialement daigné éclaircir, ce qui, en réalité, ne surprenait guère Kate, habituée à ce comportement assez renfermé et solitaire de Barbara. Depuis que le Joker lui avait tiré dessus, et privé l’usage de ses jambes, Barbara était relativement froide. Oh, elle savait rester agréable, mais elle avait perdu cette immaturité qui avait caractérisé ses premières années avec Batman, pour devenir une femme plus prudente, plus renfermée, probablement pour se protéger de nouvelles souffrances.

*Ce n’est pas quelque chose que je peux lui reprocher...*

Sur son promontoire, Kate Kane attendait. Si la « Blonde » frapperait, on ne le saurait que quand l’alarme se déclencherait. Kate n’avait donc qu’à attendre. Parfois, elle déployait ses ailes pour s’occuper, virevoltant autour du musée Minamoto. C’est dans ce contexte que l’alarme finit par résonner.

« Merde ! »

Kate déploya ses ailes, et remonta vers le signal. Elle passa par une fenêtre, et déploya ses ailes, filant à travers les couloirs, pour se diriger vers l’origine du bruit.

« Mais qu’est-ce que... ? entendit-elle un gardien s’exclamer.
 -  Qu’est-ce que ça veut dire ? Qui êtes-vous, Madame ?! »

Les gardes ne parlaient pas à elle, mais elle n’entendait pas, dans leur ton, cette intonation qui trahissait la tension... Plutôt la surprise. Kate s’avança rapidement, et arriva au fond d’une pièce où elle vit une forme émerger d’une vitrine. Elle était coincée au sein de la vitrine, à la place d’une statue qui aurait normalement du se trouver là. Fautede statue, il y avait une femme nue, qui tapait contre la vitrine, visiblement en manque d’air. Kate, comprenant qu’elle allait s’étouffer, balança un Batarang. L’objet heurta la vitrine, la fêlant suffisamment pour laisser passer de l’air, avant que l’objet ne revienne de lui-même. Kate leva sa main, et l’agrippa.

« Je ne pense pas que ce soit elle... C’est bizarre... Je vais essayer d’obtenir des informations en me connectant au réseau de sécurité du musée. »

Kate savait que Barbara pouvait le faire grâce à un Batarang, même si elle ne comprenait pas du tout le fonctionnement de ce truc. Avisant une caméra de sécurité, elle envoya un Batarang spécial qui se planta dans la caméra, sans la désactiver.

« Hey, vous ! s’exclama un vigile dans son dos. Qu’est-ce que vous foutez là ?!
 -  C’est Batgirl ! » lâcha un autre vigile, qui sembla la reconnaître.

Kate ne leur accorda qu’une attention modérée, préférant se concentrer sur la femme dans la vitrine.

Qui était-elle ?

9
One Shot / [FINI] Batgirl/Catwoman : Sex & Submission
« le: mardi 02 avril 2013, 20:18:57 »
Bonjour à tous :)

Je me permets de proposer un petit OS, sur une idée qui m'est venue depuis quelques jours, et qui me trotte dans la tête, en voyant l'image ci-dessous :


Pour information, l'image provient de la galerie de Raffaele Marinetti, un artiste italien qui a dessiné énormément de super-héros et, plus généralement, de personnages issus de l'univers geek. Batgirl, Vampirella, la Chatte Noire, Catwoman, Harley Quinn, le Joker, Batman, Asuka, Red Sonja, Baroness, Ezio Auditore, ils y sont tous passés, ou presque...

Ceci étant dit, voici les indispensables petites précisions à savoir sur ce OS :

  • Nombre de participants : 2, moi y compris ;
  • Personnages à incarner : Batgirl (Barbara Gordon) et Catwoman (Selina Kyle). Pour ceux qui vivraient dans une grotte, elle-même dans une grotte, Batgirl est l'alter ego féminin de Batman, et Catwoman est une sorte de criminelle qui entretien avec Batman des rapports ambivalents. Elle est à la frontière, sur cette ligne grise qui se situe entre les super-héros et les bad guys. En théorie, j'incarnerai Batgirl, et vous incarnerez donc Catwoman ;
  • Trame de départ : Batman n'est pas disponible à Gotham pour plusieurs jours, et Barbara enquête sur une série de vols ayant eu lieu dans des bijouteries appartenant à la pègre. Son enquête la conduit dans un mystérieux entrepôt où elle tombe dans un piège. Un gaz se répand dans l'entrepôt, et elle tombe dans le coma... Pour se réveiller attachée par les bras à une table, avec une geôlière très spéciale, qui décidera de profiter son corps.
  • Attente particulière : Je n'ai aucune réelle exigence formelle. Le nombre de lignes n'a aucune importance. Dans la mesure du possible, évitez de faire trop de fautes, car les fautes sont à un texte ce que les mauvaises notes sont à une partition. Plus la partition est bonne, et plus les mauvais accords font mal aux oreilles. Il en va de même pour les fautes. Au niveau du fond, comme vous l'aurez compris, il s'agira d'un RP de domination/soumission, Barbara dans le rôle de la soumise, Selina dans celle de dominante. Cette soumission sera plutôt axée sur le sexe, et j'aimerais aussi que les tenues de nos deux femmes ne soient pas arrachées trop rapidement. Il s'agit pour Selina autant de faire l'amour à Barbara que de soumettre Batgirl, si vous voyez ce que je veux dire.



Si ce OS vous intéresse, et bien, vous n'avez qu'à poster à la suite. Comme il n'y a qu'une seule place, la demande restera ouverte jusqu'à ce que quelqu'un se propose.

Merci à vous  :)

10
Les alentours de la ville / Attrape-moi si tu peux [Double]
« le: samedi 15 septembre 2012, 01:15:06 »
« ...Ici Kara Sylver, en direct du Japon pour CNN News. Comme vous pouvez le voir à l’écran, la police a déployé un solide cordon policier, avec l’assistance de plusieurs agents spéciaux du FBI dépêchés exclusivement pour la poursuite d’Orlando. Un impressionnant cordon policier s’est mis en place, et la police espère bien réussir à attraper l’insaisissable criminel... Et à pouvoir, cette fois, le laisser en prison ! »

Kara Sylver parlait depuis un hélicoptère stationnant en hauteur, la caméra filmant une espèce de bâtiment d’habitations dans la banlieue de Seikusu. Il y avait une bonne dizaine de voitures de polices, et plusieurs hélicoptères de police. De nombreux hélicoptères de journalistes étaient là, et la police avait établi un cordon autour de la zone, afin de retenir les badauds. Les agents devaient parfois repousser des journalistes, et seuls quelques individus pouvaient passer. C’est ainsi que la police avait laissé passer l’agent spécial Jack Knight, du FBI. « White » Knight, comme l’appelaient les collègues du bureau, était particulièrement excité. Il se sentait sur le point de conclure une enquête de longue haleine qui l’avait amené des casinos de Las Vegas à cette ville japonaise, en passant par les plus grandes capitales européennes, à la poursuite d’un gars qui, mince exploit, avait réussi à se mettre à dos la moitié des forces de police du monde, ainsi que de nombreuses organisations criminelles organisées, allant de la mob aux Yakuzas, en passant par les cartels et d’autres organisations.

Le filou en question était un véritable surdoué, un pro de l’évasion qui avait été capturé en Allemagne, et qui avait réussi à s’évader. Les tueurs de la mafia avaient également, selon les informations de Knight, réussi à lui mettre la main dessus, mais, encore une fois, le Flambeur des Casinos, l’Arnaqueur, individu dont les médias n’avaient pas manqué de surnoms pour tarir ses exploits, avait réussi à leur échapper. Orlando n’était pas son vrai nom, mais, à ce stade de l’enquête, Knight n’avait jamais réussi à trouver son nom réel.

Les activités du Flambeur avaient commencé à Las Vegas, où il n’apparaissait alors que comme une simple petite frappe, un touriste venant se faire plumer devant les machines à sous, le poker, la roulette, et tous ces jeux destinés à plumer les pigeons. Au lieu de ça, il avait réussi à se faire des millions de dollars en allant dans divers casinos. Il lui avait fallu des mois pour réussir ce tour de force, et il se débrouillait pour perdre de temps en temps, de manière à ne pas trop éveiller les soupçons. Son petit manège avait duré un certain temps, jusqu’à ce que les mafieux, qui contrôlaient Las Vegas, ne décident de se renseigner un peu plus sur son cas. Il dépensait une partie de son argent chez certaines prostituées, et on le soupçonnait de tricher. Le Flambeur avait alors reçu la visite des gros bras de la mafia, afin de dire d’où venait une telle chance. Ils l’avaient rossé dans son appartement, et l’avaient emporté dans le coffre de leur voiture, afin de le conduire dans le désert, et accomplir ce qu’on faisait dans les films : lui faire creuser sa propre tombe dans le désert du Névada. Ils l’avaient menotté, mais, en chemin, un pneu avait crevé, et ils avaient du s’arrêter à une station-service pour réparer le pneu. Leur erreur avait été d’ouvrir le coffre une seule fois, pour s’assurer que le sujet était toujours en vie. Jack Knight était sûr que c’était cette ouverture qui avait permis au Flambeur de sortir. Son premier surnom n’avait pas été Houdini pour rien. Il s’était débarrassé des menottes pendant le trajet, et avait utilisé une espèce d’adhésif sur le coffre de la voiture. Quand on avait ouvert le coffre, et qu’on l’avait refermé, Orlando s’était débrouillé pour mettre l’adhésif sur la serrure, et ainsi empêcher la fourniture du coffre. Il avait ensuite assommé le gars refaisant le pneu, tandis que les deux mafieux fumaient dehors. Il avait pris sa place, balancé le gars à l’intérieur, pris son bleu de travail, et était tranquillement parti.

« Vous avez réussi à l’avoir en ligne ? demanda Knight à un agent.
 -  On a une ligne fixe, Monsieur.
 -  Okay, super... Contactez-le moi, je vais lui dire deux mots, à cet enfoiré. »

Knight avait une monstrueuse envie de fumer, mais tentait de se retenir. Plutôt bien bâti, l’agent fédéral était assez musclé, et avait un regard bleu acéré. Après son exploit devant les mafieux, on aurait pu penser que Houdini aurait disparu de la circulation, mais on l’avait revu, dès le lendemain, dans l’un des plus luxueux casinos de Las Vegas, le Casino Royale. Il n’avait pas cherché à être discret, et les agents de sécurité avaient été le voir quand il avait en poche des millions de dollars. Il avait alors montré toute l’étendue de son pouvoir, et avait demandé à voir le patron du casino, sauf si ce dernier tenait à voir des photos compromettantes dans tous les tabloïds dès le lendemain.

« Vous avez une ligne, Monsieur.
 -  Merci. »

Knight s’empara du telephone.

« Mike ? C’est Jack.
 -  Ah, Jack. C’est un Bonheur de vous entendre ! Mais vous devriez choisir de m’appeler Orlando, c’est comme ça qu’on m’appelle à la télé.
 -  Mike, ça te va mieux.
 -  Si vous le dites, inspecteur.
 -  T’es foutu, Mike. Toute la zone est bouclée, tu pourras pas t’échapper. Tu le sais, ça, non ?
 -  J’ai des yeux, j’ai pu voir tout ça, inspecteur.
 -  Alors, tu sais que c’est fini. Rends-toi, et arrête cette comédie. Je crois pas du tout à cette histoire de bombe. »

D’après les informations, Mike, ou Orlando, avait dynamité une partie de ce bâtiment. Il avait regroupé plusieurs otages dans un appartement où il s’est retranché, avec des explosifs.

« C’est vrai que vous me connaissez plutôt bien...
 -  Je te traque depuis six ans, Mike... Je connais tous tes trucs, tu pourras pas t’en tirer.
 -  Alors, vous prétendez enfin me connaître mieux que votre femme ? »

Jack ne répondit pas. Sa femme et lui allaient bientôt divorcer, mais, cela, Mike, naturellement, le savait. Ce gars était un véritable génie, et c’est comme ça qu’il s’était fait connaître à Las Vegas. Les agents de sécurité l’avaient emmené voir le patron du Casino Royale, un gros bonhomme influent, et Mike lui avait calmement dit qu’il avait eu une conversation avec quelques prostituées de luxe, et avait ainsi appris les penchants sexuels de l’homme. Ceci tombait d’autant plus mal pour lui qu’il se voyait bien devenir sénateur, et suivait une ligne politique conservatrice. Mike avait réussi à s’infiltrer dans une chambre où l’homme s’était amusé à jouer au cochon et à la fermière, selon ses propres mots, dans la pièce. Lui se tenait dans un placard et filmait. C’était une autre des facultés sidérantes de ce criminel : sa capacité à se faire passer pour ce qu’il n’était pas. Ceci lui avait valu un autre surnom : le caméléon. On lui avait planté un flingue sur la tempe, mais il n’avait pas bronché, disant que la cassette était entre les mains d’un notaire, qui se chargerait de la remettre à la presse s’il arrivait du malheur à Mike.

Le patron du Royal Casino avait alors ordonné à ses gars de lui délier la langue, et de faire ça dans la cave. Mike ne pouvait plus s’enfuir, et avait donc montré un autre aspect de sa personne. Il avait tué les deux hommes. Knight ignorait toujours comment il avait fait, car il ne s’était pas contenté que de les tuer. Non, dans la cave, il les avait aussi massacrés à la scie. Il avait coupé leurs corps, les avait enroulé dans des papiers-cadeaux, et les avait envoyé à plusieurs adresses différentes de las Vegas, avec, à chaque fois, une petite lettre de bienvenue émanant du Casino Royale. L’enquête avait révélé que toutes les adresses appartenaient à des clients du Casino Royale, et la rumeur s’était répandue que les responsables du casino charcutaient ceux qui avaient des dettes envers eux. Le casino avait enregistré une subite baisse d’activité, à tel point que ses vrais responsables avaient décidé de se débarrasser de leur patron, dont l’image avait de toute façon été ternie depuis qu’un tabloïd avait révélé qu’il avait des goûts sexuels bizarres. Pour autant, Mike n’avait pas encore montré toute l’étendue de son talent. Le patron mort, il avait décidé de se venger à sa façon, et avait réussi à savoir, auprès des pompes funèbres de Las Vegas, où et quand l’enterrement de ce ponte avait lieu. Cérémonie officielle oblige, de nombreux collègues et « amis » étaient venus. Ce que tout le monde ignorait, c’était que l’un des agents chargés de l’entretien des pompes funèbres avait placé une bombe dans le cimetière, la dissimulant sous une pierre tombale. Pour cela, Mike avait placé la bombe pendant la nuit, et avait trouvé un poste d’observation sur une terrasse en face. Avec un fusil à lunette, il s’était fait plaisir. L’explosion de la bombe avait tué bien des gens, pulvérisant le pasteur, dont on avait retrouvé des morceaux de peau un peu partout, et tuant de nombreux gens. Avec son fusil à lunette, Mike avait ensuite fait feu, fauchant des mafieux, leurs femmes, et même leurs enfants. Ce fut une hécatombe, et cet évènement tragique signa le début officiel d’une traque mondiale, qui touchait à sa conclusion.

« je vais ordonner l’assaut, Mike. Tu l’as vu, il y a un hélicoptère d’intervention juste au-dessus du toit. C’est bien pour ça que tu as choisi un étage intermédiaire, je suppose ?
 -  Tout juste, inspecteur.
 -  Mais, tu vois, je ne marche pas avec toute cette histoire… Ça ne te ressemble pas, de te mettre des bombes sur le corps. Voilà pourquoi je crois que tu essaies de gagner du temps, et voilà pourquoi je vais ordonner à mes hommes d’intervenir. »

L’homme avait miné plusieurs appartements, affirmant avoir relié des détonateurs aux portes. Knight commençait à s’avancer le long du parking. L’immeuble était le long d’une rue assez dégagée, avec un arrêt de bus, les badauds se tenant le long de la rue.

« C’est fini, Mike.
 -  C’est fini, vraiment ? Vous avez réussi à réunir mes millions ?
 -  Je ne marche pas à toutes ces conneries, merde ! Rends-toi tout de suite, Mike !
 -  J’ai été clair, inspecteur... J’ai laissé une heure à vos agents pour amener deux mallettes remplies de frics, et le temps vient de s’écouler... Et ne venez pas me sortir cette vieille réplique des films... Ce n’est pas le temps qui vous fait défaut !
 -  Inutile de t’énerver, Mike...
 -  M’énerver ?! Tu… Putain, je n’arrive pas à croire que tu… Tu vois, c’est ça qui m’énerve, Jack, c’est ça qui me fait péter les plombs. Il y a des règles, des règles qu’il faut respecter, et, quand on ne les respecte, alors je...
 -  Ne viens pas me sortir le petit couplet du gars frustré, Mike, ça n te ressemble pas. »

Il y eut un court silence au bout de la ligne. Pendant ce temps, sur un toit assez éloigné, une femme venait d’atterrir. Elle observait avec des jumelles la scène, et parlait dans une discrète oreillette, qui transmettait ce qu’elle voyait à une femme assise en fauteuil roulant dans un très bel appartement dans les hauteurs de Seikusu. Barbara Gordon prenait un café sucré bien fort en regardant les nombreuses images sur son immense écran d’ordinateur. Elle s’était renseignée sur ce Flambeur, ce dangereux criminel qui avait été jusqu’à s’infiltrer dans les locaux du FBI, en se faisant passer pour un livreur de pizzas. Il s’était attaqué à la cellule spéciale qui le traquait, et avait réussi à obtenir leurs noms grâce à la femme d’un des agents fédéraux. Il les avait empoisonnés, et ceci avait sonné une déclaration de guerre entre le FBI et cet homme. Barbara participait donc à cette traque, et avait décidé d’envoyer Stéphanie.

Cette dernière se tenait sur le toit, et observait la scène avec des jumelles.

« N’interviens pas pour le moment, lança Barbara. Ta présence serait superflue... »

11
Le quartier de la Toussaint / Fantôme du passé [Nightwing]
« le: lundi 10 septembre 2012, 19:02:06 »
« Tout ça manque un peu de professionalisme, tu ne crois pas ?
 -  Mmmh ?
 -  Tu es censée être en patrouille, Kate…
 -  Mummm... C’est pas de ma faute si j’ai un petit creux ! »

Kate entendit très clairement Barbara soupirer, et haussa les épaules. Ce soir, Stéphanie était occupée, et c’était Kate qui avait été désignée pour patrouiller sur les toits. Cependant, elle avait faim, et, avant d’aller sur un toit, elle en avait profité pour commander un Kébab, qu’elle était en train de savourer dans son costume, sur le toit d’un grand immeuble de la Toussaint. L’immeuble était en U, comprenant toute une propriété de logements pourris, essentiellement des taudis ou des logements sociaux. Un joli panneau à l’entrée de ce grand bâtiment montrait un quartier florissant, avec des logements faisant jusqu’à 40 m². Le panneau oubliait de préciser leur état délabré. C’était néanmoins un bon endroit pour commencer à patrouiller, même si Kate n’en voyait pas trop l’utilité. Il y avait tellement de super-héros à Seikusu qu’elle aurait préféré passer sa soirée sur Internet, soit sur un site de rencontres, soit à regarder un film. S’ennuyer sur un toit ne faisait pas partie de ce qu’elle appelait de la détente. Oh, en soi, porter ce costume élégant, c’était sympathique, mais elle pouvait aussi le faire chez elle. Barbara n’avait toutefois rien voulu savoir, affirmant qu’il fallait que Kate s’entraîne.

Cette dernière mangeait donc son Kebab frites en regardant en contrebas. Bien des jeunes sortaient et rentraient du bâtiment, parlant à voix basse entre eux. Il y avait des tags un peu partout, cette résidence faisant fréquemment l’objet d’une guerre de gangs. La Toussaint, tout simplement. Et l’une des zones les plus mal famées du quartier, qui plus est, à proximité d’usines abandonnées et désaffectées. Kate finit son Kebab, et entreprit de se relever. Elle ne voyait rien d’intéressant ici, à part quelques échanges de crack de temps en temps. Dans un appartement, une fête enfumée avait lieu, la musique remontant par à-coups à ses oreilles. Elle épousseta un peu son costume, s’étira, et s’avança.

« Et si j’allais près des gratte-ciel, histoire de battre le record de vol plané ?
 -  Okay..., soupira Barbara. Il ne se passé rien de bien important, de toute façon… »

Barbara était reliée au réseau de police, et pouvait donc, dès qu’il y avait une alerte, el retransmettre à Kate. Mis à part des violences conjugales, et quelques petits délits ne nécessitant pas une intervention musclée, il n’y avait pas grand-chose. Kate recherchait le bon parapet sur lequel tirer son Bat-grappin quand elle entendit un coup de feu émaner de l’un des appartements. Elle s’arrêta, interdite.

« Quand on parle du loup... »

Les individus en contrebas avaient également entendu le coup de feu, et décidèrent aussi d’aller voir, grimpant les marches pour rejoindre l’appartement.

12
Ville-Etat de Nexus / Le super-vilain terran [Lanrea Nokima]
« le: dimanche 02 septembre 2012, 03:25:58 »
Terra n’était pas un monde particulièrement plus sûr que sur Terre... A dire vrai, c’était même tout le contraire. La planète était grande, sauvage, et les grandes puissances, en guerre, renforçaient le climat d’insécurité. Partant de là, Laura pouvait se féliciter d’agir à Tekhos en tant que policière, car cet État était sans doute le plus sûr de tout Terra. Il était le plus organisé, le plus développé d’un point de vue technologique, et, si on avait la chance de naître avec une poitrine et un trou à la place d’un pénis, alors on pouvait facilement s’insérer dans la société. Cependant, il arrivait parfois que els enquêtes de Laura la conduisent bien loin de Tekhos, comme c’était le cas en ce moment.

Alors que l’attaque magique l’avait frappé de plein fouet, l’envoyant voler à travers la fenêtre, et qu’elle tombait dans le vide, que le sol pavé et les toits se rapprochaient de plus en plus, elle se souvint du déroulement de cette longue enquête qui l’avait conduit jusqu’ici, dans la grande ville de Nexus, par une nuit étoilée, et à passer par la fenêtre d’une grande tour.

Tout avait commencé quand elle avait reçu un appel du Central, avec son partenaire, dans leur voiture. On avait signalé des activités suspectes dans un quartier tranquille, essentiellement constitué de petites maisons avec des jardins, le tout s’articulant autour d’un lac. Un voisin avait appelé la police en disant que des « lueurs étranges » émanaient de la maison en face, « comme si elles sortaient du sol ». Laura et sa coéquipière étaient sorties de la voiture, ne voyant aucune lueur, mais le voisin, anxieux. Elles avaient toqué à la porte, sans recevoir de réponses, et Laura avait suspecté une mauvaise blague... Quand les deux flics avaient entendu des cris. La porte avait été enfoncée, et elles s’étaient ruées vers la cave... Où elles avaient vu une scène assez particulière. La famille de la maison avait été réunie dans la cave, et massacrée en suivant un rituel magique. Le magicien était là, et avait regardé les femmes, avant d’envoyer sur elles une décharge énergétique. La partenaire de Laura en était morte sur le coup, et cette dernière avait ouvert le feu. Les balles avaient heurté un mur invisible. Le mage noir avait alors souri, et frappé le sol avec son bâton, envoyant une onde magique qui avait repoussé Laura contre le mur, lui faisant perdre son arme. Le rituel avait échoué, et Laura avait compris, plus tard, que Vilgefortz avait tenté d’invoquer une créature infernale. Vilgefortz... C’est ainsi que ce mage s’appelait, et elle n’avait pas pu oublier à quoi il ressemblait :


Après l’étape de la cave, Laura avait mené ses recherches, en utilisant les sceaux qu’elle avait vus dans la cave comme base. Elle avait ainsi découvert que les victimes avaient été tuées pour servir de sacrifices, d’offrandes, et que les corps avaient été disposés dans des positions précises afin de pouvoir invoquer un puissant démon. Affronter un mage noir n’était pas une sinécure, mais, ça, Laura ne le réalisait que maintenant, alors que, en tombant, et en se remettant du choc, elle plantait ses pointes le long de ses gants sur le mur pour freiner sa chute.

Son enquête était surnaturelle dès le début. Elle avait été à une académie magique, où on lui avait parlé de Vilgefortz. Un puissant magicien, dévoré par l’ambition et par la recherche d’un plus grand pouvoir. Il cherchait à devenir omniscient et absolu, une sorte de Dieu invincible et omnipotent. Pourquoi voulait-il invoquer des démons ? Laura l’ignorait, mais supposait qu’il cherchait à obtenir une armée de servants pour de plus grands desseins. Elle avait rencontré à nouveau Vilgefortz dans un manoir, sous sa tenue de Batgirl. Au milieu des gratte-ciel de Tekhos Metropolis, ce manoir servait de repaire à Vilgefortz, qui y avait entreposé une collection d’objets magiques, entre autres. Le nouveau combat avait conduit à la destruction du manoir, un incendie le ravageant, alors que Batgirl avait du affronter quelques démons, avant de réussir à s’enfuir, épuisée.

Elle n’avait pour autant pas abandonné sa traque, et avait poursuivi Vilgefortz. Ce dernier avait, comme tout magicien digne de ce nom, un repaire secret, une tour, et, si elle n’avait pas trouvé cette dernière, elle avait eu des informations sur l’une des identités du mage noir : un noble nexusien. Elle s’était donc rendue là-bas. Ce dernier vivait dans une grande maison, longeant un ravin. Il se tenait dans l’une des tours, et, quand elle était venue dans son bureau, elle avait compris qu’elle était tombée dans un piège.

Maintenant, Laura s’appuyait à la roche, mais atteignait le bout de la maison, là où le granit et la pierre laissaient place à la roche. Elle bondit dans les airs, en utilisant ses pieds, et ouvrit ses ailes, chauve-souris nocturne qui se mit à flotter. Elle visait les toits en contrebas, qui longeaient le port, et se posa sur l’un d’entre eux. Elle se retourna alors, et vit le mage, face à elle, flottant dans les airs, tenant dans une main son bâton.

« Tu es une femme insistante, lâcha-t-il. Mais j’en ai assez. J’ai des choses à faire, des objectifs à accomplir, et une femme costumée me dérange.
 -  J’ai un talent naturel pour déranger les enfoirés », répliqua Laura.

Elle envoya un Batarang vers le mage, mais ce dernier n’eut aucune difficulté à dévier le projectile, qui s’envole dans les airs. Sa main gauche se mit à flamboyer d’une lueur verte intense, et il tendit le bras vers Laura. Cette dernière se retourna, et bondit en l’air vers un autre toit, évitant de justesse un rayon verdâtre qui pulvérisa le toit, provoquant une puissante explosion. Toute la maison explosa, et la déflagration frappa Batgirl, l’envoyant s’envoler. Elle s’étala sur le sol, roulant sur les dalles, au milieu de badauds effrayés, alors que des flammes vertes dansaient dans le ciel, et s’élevèrent, remuèrent, se formèrent, devenant une espèce de dragon verdâtre enflammé qui cracha des boules de feu vertes sur Laura. Cette dernière fit une série de roulades et d’esquives, évitant les projectiles enflammés.

« Foutez le camp ! » hurla-t-elle inutilement aux badauds.

Ils n’avaient pas besoin de se l’entendre dire pour obtempérer. Le dragon se désagrégea, et Laura grogna en voyant que plusieurs Nexusiens avaient été frappés par les boules de feu. Vilgefortz apparut alors sur le sol, un sourire vicieux sur les lèvres. Son bâton se mit alors à luire en ses extrémités de lueurs violettes, et il le fit tournoyer entre ses doigts, puis attaqua sans prévenir. Il se téléporta, et atterrit devant Batgirl, qui bondit en arrière, évitant le coup de bâton, qui heurta le sol, provoquant un joli cratère. Laura contre-attaqua alors, en tentant un coup de pied retourné, mais le mage se téléporta à nouveau, évitant le coup, et atterrit derrière Batgirl, où il tenta de la frapper une nouvelle fois avec son bâton. Utilisant sa jambe d’appui, Laura sauta en l’air, et le bâton frappa dans le vide. Elle atterrit ainsi face au mage, et tenta de le frapper à la tête d’un coup de poing. Le coup heurta la tête de Vilgefortz, qui pesta en crachant du sang. Utilisant son avantage, Laura le frappa au ventre d’un coup de pied, puis essaya à nouveau de le frapper, mais ce dernier tendit une main, et envoya une onde de choc. Le coup frappa Batgirl, qui s’envola, et pulvérisa une fenêtre, s’écrasant dans une pièce, sonnée, et blessée.

« Finissons-en. »

Il tendit une main vers la pièce, afin d’envoyer une autre attaque, mais, à cet instant, des gardes surgirent.

« Rendez-vous !
 -  Vous êtes en état d’arrestation ! »

Vilgefortz grogna, et choisit de se téléporter.

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Le coin du chalant / Les aventures d'une chauve-souris
« le: vendredi 31 août 2012, 23:18:43 »
Bonjour/bonsoir !

Ayant réalisé que j'ai oublié de faire ma demande de RP, je rectifie cette erreur  ;D Voici plusieurs idées de trames qui m'ont traversé l'esprit :

--> N°1 : Attrape-moi si tu peux. Un criminel retors sévit à Seikusu. Il échappe avec brio aux forces de police, dispose de talents informatiques certains, et en vint même à narguer Barbara. Cette dernière décide alors de le traquer. Soit vous êtes cet individu, soit vous aidez l'un des deux camps, soit vous trouvez une autre fonction qui vous convient le mieux ;

--> N°2 : Fractures. Plusieurs disparitions à Seikusu, ainsi que des rumeurs sur la présence d'un vieil ennemi de Batgirl, l'Épouvantail, conduisent Barbara à mener une enquête spéciale, dans laquelle elle découvre que, depuis quelques années, des disparitions inexpliquées ayant eu lieu, ayant pour dénominateur commun des personnes qui ont involontairement tué des gens, et ont été innocentés par la justice. Barbara se décide à enquêter. Soit vous l'assisterez dans son enquête, soit vous serez l'une des victimes, soit vous faites partie des adversaires, soit vous trouvez une autre place  ;D

--> N°3 : Kate Kane décide de décompresser un peu, et se rend en soirée. Vous la voyez, et essayez, soit de la séduire, soit de la kidnapper. Précisons que Kate est lesbienne ;

--> N°4 : Laura Winters décide d'explorer un peu Terra, et de répandre la légende de Batgirl dans d'autres parties du globe. Elle est dès lors susceptible de rencontrer un grand nombre de personnes, qui, soit l'aideront, soit se mettront en travers de sa route. Aventuriers, esclavagistes, Celkhanes, tout est possible...

Ce ne sont que des idées de trames. Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas à me faire part, soir par MP, soit en écrivant dans ce topic.

Merci à vous  :)

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Tekhos Metropolis / Chroniques nocturnes à Tekhos [Sarah Pezzini]
« le: vendredi 24 août 2012, 22:36:54 »
« Code prioritaire ! Les forces spéciales sont en route ! Ordre d’évacuation du secteur ! Je répète : que tous les agents de patrouille évacuent, et délimitent un périmètre de sécurité autour de la zone ! Les forces spéciales sont en route ! »

Le crépuscule s’abattait comme une chape de plomb sur Tekhos Metropolis, la flamboyante capitale du plus puissant État de Terra. Mais, au milieu des hautes tours de verre et des buildings en acier, dans les croisements d’immenses boulevards à six voies, le chaos venait de s’abattre. Les voitures de police crachaient leurs gyrophares, hurlant à travers la nuit, et les citoyens, effrayés, s’enfuyaient en hurlant de la zone sinistrée. On aurait presque cru que tout un quartier de la ville venait d’entrer dans une espèce de sordide guerre civile. Les premières patrouilles tekhanes envoyées avaient été totalement impuissantes à contrer ces psychopathes qui tiraient sr tout ce qui bouge dans des armures de combat futuristes. Le centre de police de Tekhos envoyait donc la grosse artillerie : les forces d’intervention lourdes. Dans le ciel de Tekhos, deux hélicoptères filaient rapidement à toute allure, suivis par un enfer de fourgons de police, de voitures, et de motos, au milieu des journalistes et des médias qui filmaient la scène, la répertoriant sur des écrans géants.

« PANIQUE A TEKHOS METROPOLIS ! »

« UNE NOUVELLE ATTAQUE DES PROFANATEURS ! »

« EN DIRECT ! »

Paniquées, les Tekhanes, et les Tekhans, observaient les images, médusés par ce chaos, par ces volutes de fumée noirâtre s’échappant des véhicules carbonisés. Les images montrèrent alors les hélicoptères des équipes d’intervention spéciale, les troupes d’élite, qui filaient dans le ciel endormi :


Ils se rendaient vers le croisement entre deux boulevards qui étaient encerclés par des barrages routiers et par la police, qui se repliait, les agents de police n’arrivant pas à endommager les puissantes armures d’individus qui avaient débarqué il y a environ vingt minutes, par un gros camion qui s’était arrêté au milieu du boulevard. La remorque s’était alors ouverte, livrant passage à des hommes armés, des armures qui rappelaient celles d’un groupe terroriste actif depuis quelques semaines à Tekhos, et que la presse avait surnommé, sans qu’on ne sache trop pourquoi, les Profanateurs. Quatre Profanateurs se tenaient au milieu d’un enfer de flammes et de fumée noirâtre. Ils avaient ouvert le feu sur tout ce qui se passait par là, que ce soit les voitures, ou de simples civils, sans objectif précis. Ce n’était pas le premier attentat des Profanateurs. Le plus récent en date avant celui-ci avait eu lieu dans une station de métro, où deux Profanateurs avaient canardé un quai avec des armes terrifiantes.

Sur un toit, une femme écoutait, à l’aide d’un gadget conçu par l’Oracle, les entretiens de police, leurs conversations... Et elle comprit rapidement que c’était la merde, et qu’il était temps pour elle d’intervenir. Elle se redressa, et le vent vint lui fouetter le visage et son corps à moitié nu. Elle se tenait à des centaines de mètres au-dessus du sol, mais il en fallait plus pour l’effrayer. Laura Winters, fort heureusement, n’avait pas le vertige, et bondit dans les airs, déployant ses ailes, se disant que, dans un sens, elle enviait les super-héros terriens. Leurs criminels, eux, n’étaient pas des dingues surarmés, avec un équipement qui faisait passer les pistolets-mitrailleurs et les Kalachnikov pour des jouets pour enfants. Flottant dans les cieux, elle se laissait porter par le vent, utilisant parfois son grappin pour récupérer de l’altitude, tandis que, en contrebas, sa moto, guidée par une intelligence artificielle développée, la suivait prudemment. Elle slalomait entre les gratte-ciel, entendant la ville hurler sous elle. Une oreillette lui permettait d’écouter les informations que les agents de police s’échangeaient entre eux. Et elle se mordilla les lèvres en entendant des agents gueuler :

« Ils ont un robot de combat !! Putain, ils ont un foutu... KRRRRRRRRRR »

La situation avait l’air critique, et Laura continua à planer, atteignant ainsi assez rapidement le boulevard. Elle se posa sur une terrasse, et utilisa des jumelles, voyant au milieu de la fumée un spectacle assez sinistre. Les Profanateurs étaient là, disposant de lourdes armures avec des espèces de jetpacks, des armes énormes qui crachaient des tirs mortels, et avec une infernale machine au centre. Un robot de combat autonome, ressemblant à une espèce de crabe géant qui balançait des espèces de rayons lasers explosifs. Le tableau était apocalyptique :


Les Profanateurs

Tout l’attirail traditionnel de Batgirl ne serait d’aucune utilité à Laura, et c’était bien pour ça qu’elle n’avait rien rapporté de tout ce bric-à-brac inutile. Elle devait intervenir avant que la liste des victimes ne continue à s’agrandir. Tout ça, c’était de sa faute... De sa faute, parce qu’elle traînait dans ses investigations, dans les recherches que Barbara lui demandait d’accomplir sur le trafic d’armes. Le robot de combat se mit à tirer de nouveaux jets, qui atteignirent une terrasse, provoquant une violente explosion, et elle nota alors que des panneaux s’ouvraient dans son dos, et qu’ils avaient l’air brûlants...

*Il refroidit ses systèmes ainsi... Je crois bien que c’est son point faible...*

Entre-temps, les hélicoptères approchaient, mais les Profanateurs avaient de quoi les accueillir, leur robot de combat levant ses armes, et crachant de nouveaux rayons. Un hélicoptère fut touché, et partit en tournoyant dans les airs, pour disparaître du champ de vision de Laura. Cette dernière décida alors d’intervenir, et se laissa tout simplement tomber dans les airs. Elle ouvrit à nouveau ses ailes, sachant que les médias devraient probablement la voir.

*Préparez les autographes, Batgirl fait son arrivée sur Tekhos !*

Elle traversa la fumée, et banda les jambes, heurtant de plein fouet l’un des quatre gars.. Face à un adversaire normal, le coup aurait du le propulser à plusieurs mètres. Cependant, l’armure de ces gaillards était épaisse, bien plus solide que ce que Batgirl avait prévu, et ce fut elle qui manqua se briser les os des jambes, produisant à peu près autant d’effet que si une mouche s’était éclatée contre un pare-brise. En somme, Laura se vautra par terre, et eut à peine le temps de se redresser qu’elle évitait le pied du Profanateur, qui pointa vers elle son bras. Deux canons étaient greffés à ce dernier, et des balles en surgirent. Réagissant instinctivement, Laura bondit de côté, à l’aide d’une élégante roulade, et balança l’un de ses rares Batarangs, atteignant les deux canons. Le coup fit mouche, mais Laura, seule, restait en assez mauvaise posture.

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Les alentours de la ville / Une simple soirée cosplay [Uma Shura]
« le: jeudi 16 août 2012, 00:43:29 »
C’était l’annonce dans le journal qui avait attiré son attention :

« GRANDE COMPÉTITION DE COSPLAY »

Quand elle l’avait lu, Stéphanie y avait réfléchi toute la journée, pesant le pour et le contre. La compétition était privée, et avait lieu dans un vaste penthouse appartenant à un homme fortuné. Il organisait pour la fête d’anniversaire de son fils une compétition de tenues cosplays, ce dernier adorant les mangas et les dessins animés avec des super-héros. Le fils ayant perdu sa mère, le père était particulièrement attentionné envers lui. Il avait donc organisé une compétition de cosplays, le gagnant recevant une récompense financière qui n’aurait pas déplu à Stéphanie. En tant que Batgirl, elle avait droit à un logement, mais l’argent ne coulait pas à flots. Or, la jeune femme était d’un naturel très dépensier. Elle en avait donc parlé à Barbara, et cette dernière avait naturellement considéré que c’était « une très mauvaise idée ». Fort heureusement, Stéphanie avait prévu le coup, et avait fait la proposition alors que Kate était là.

Moins stricte que Barbara, Kate Kane avait pris la défense de Stéphanie. Dès lors, Barbara avait fini par s’avouer vaincue et se ranger à leurs avis. Stéphanie s’était inscrite à la compétition, et, comme pour une émission à la télé, elle avait passé des sélections rapides, qu’elle avait remporté haut la main, utilisant son véritable costume de Batgirl pour s’inscrire, coiffant au poteau les adversaires de sa poule, à savoir Hulk, Iron Man, et Bayonetta. Elle se trouvait maintenant dans la soirée d’anniversaire. L’enfant était ravi, faisant des sourires ébats en prenant des séries de photos devant toutes ces capes et ces tenues sexy.

*Le concours m’est assuré... Certaines ne sont pas mauvaises, mais vu le nombre de photos que le gosse a pris de moi, je vais pouvoir empocher ces quelques milliers de dollars sans difficulté...*

C’était au père qu’il revenait de désigner le gagnant, ce dernier gagnant plusieurs milliers de dollars. Une broutille pour cet individu, dont le grand salon était protégé par plusieurs agents de sécurité. Les nourrices de l’enfant étaient là, et ce dernier avait littéralement bavé devant le costume de Stéphanie. Elle avait été jusqu’à le prendre dans ses bras, et elle avait compris que c’était dans la poche. Ceci ne l’empêchait pas de s’amuser, et de discuter avec les autres candidats et candidates. Elle était en train de converser avec une Wonder-Woman furieusement sexy, tentant de la draguer, tandis que la soirée s epoursuivait.

Le penthouse était au dernier étage d’un vaste gratte-ciel, et la soirée avait lieu dans un hall avec des buffets, une grande table, une terrasse, et une verrière. Outre les cosplays, il y avait aussi des invités en tenue normale. Personne, Stéphanie la première, n’était alors sur le point de se douter que la soirée allait sensiblement se compliquer sous peu.

« Oui, confirma Wonder-Woman, je fais du cosplay depuis que j’ai... Quinze ans. Ma première tenue a été Lust... Celle-ci n’est pas la plus difficile à faire, mais sûrement l’une des plus sexys... »

Ça, Stéphanie ne pouvait que confirmer.

« En tout cas, votre tenue est parfaite. Diable, je jurerais presque que c’est la vraie Batgirl ! »

Stéphanie se contenta d’un sourire espiègle, et pencha la tête :

« En fait... Je suis la fille de Batman, pour tout te dire. »

Wonder-Woman soupira, et haussa les épaules.

« Tu aurais du être sa Maîtresse, on rêve tous de l’avoir dans notre lit... »

Stéphanie gloussa légèrement. Ce n’était pas Batman qu’elle aurait dans son lit cette nuit, mais peut-être cette fille aux délicieuses jambes...

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