Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Eiji

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Le parc et son sous-bois / A night of bones and blood [Voodoo]
« le: mardi 10 janvier 2017, 09:24:57 »
Pour ce soir, c'était l'heure des adieux. Eiji saluait tranquillement son groupe d'amis avec qui il avait passé une bonne partie de la fin d'après-midi après avoir écumé les bornes d'une salle d'arcade, une des dernières de Seikusu. Dommage que ce format se perde ! L'ambiance y était toujours grandiose aux heures qui précédaient la soirée. On se défiait joyeusement d'une borne à l'autre sur Street Fighter ou Ridge Racer et lorsque qu'un championnat était improvisé, certains devaient se préparer mentalement à payer toute une tournée aux autres participants. On s'invectivait, se chamaillait, se défiait et s'insultait parfois. Les défis étaient aussi grandiosement mis en scène que dans les mangas. Au final, on passait surtout un bon moment. Et Eiji Himura n'aurait pas dit le contraire, même si il s'était fait exploser deux fois sur une vieille borne de Battle Arena Toshinden où il pensait avoir le dernier mot. Ses amis avaient beaucoup jasé sur le chemin du retour, le chambrant allègrement avant qu'il ne décide de se séparer du groupe.

Il faisait froid ces derniers jours et Eiji voulait gagner du temps en coupant en ligne droite par le par pour rentrer chez lui. Comme tous les jeunes gens de la ville,  il savait que certaines heures étaient à éviter lorsque l'on voulait passer dans le poumon vert de la cité, mais n'en avait cure : il marcherait vite et sans s'arrêter pour s'éviter les problèmes. Ainsi, après quelques dernières vannes, embrassades et poignées de mains cordiales, le jeune homme disparu dans le parc d'un pas pressé.
A cette heure tardive, tout paraissait plus sinistre. Surtout qu'un léger mais persistant brouillard était tombé sur les allées, déformant tant les arbres au loin que les banc à côté. Les jeux pour enfants grinçaient sinistrement dans la pénombre et le vent dans les feuillages n'était guère plus engageant. Entrant la tête dans les épaules, Eiji pressa le pas. Autant en finir vite, surtout que l'image de la gueule immonde de la démone qui lui avait déchiré le bras au musée* lui revenait en tête comme une illustration macabre. Le jeune homme frissonna malgré son épais manteau et rabattit sa capuche pour se sentir -bêtement- plus en sécurité. Depuis les événements du musée et sa rencontre avec Valadhiel, il avait prit conscience de ses pouvoirs... Il était moins bien démuni qu'avant. Cette pensée le rassura un peu.

A mi-chemin de la sortie qu'il visait, Eiji entendit un bruit derrière lui. Métallique et sourd, suivi de petits autres. Le jeune homme sursauta et se retourna prestement, découvrant une poubelle renversée à terre. Une canette vide roula mollement jusqu'à lui et tapa doucement contre sa chaussure. Il porta la main à son coeur pour faire passer la surprise lorsqu'une ombre se découpa dans le brouillard. Eiji pensa d'abord que son imagination lui jouait des tours, mais déchanta vite : la forme se dévoila à la faveur de la lumière blafarde d'un réverbère sous lequel elle s'arrêta. Et le jeune homme à lunette sentit une coulée de sueur froide lui glisser le long du dos. Elle !
La démone-assassin du musée ! Elle se dressait face à lui, sa lourde poitrine relevée dans un corset presque inutile, dévoilant son corps dans le froid de cette nuit d'hiver ! Ses épaules et son cou étaient garnis de menaçantes excroissances osseuses et surtout elle dévoilait son odieuse gueule déchirée dans un sourire immonde.

- Ça a prit le temps mais je t'ai retrouvé, petit salopard ! Elle huma l'air. Et pas de traces de pute angélique pour te sauver... Aaaaaah ! Je vais me régaler. Tu sais, ça va te plaire. Je vais te baiser, te baiser à l'os, espèce de lopette. Et une fois que tu auras les couilles vides et un mal de bite tellement intense que tu me demanderas d'arrêter, je vais te creuser les entrailles pour découvrir la source de cette aura qui m'excite tellement. Y'a anguille sous roche et je compte bien trouver le pot-au-roses... Allez, à table...

De sa bouche démoniaque, elle exhiba une langue démesurée avec laquelle elle mima l'action de se lécher les babines. Puis la démone inclina la tête et le jeu d'ombres avec la lumière fantômatique qui planait au-dessus d'elle donna l'impression qu'elle souriait sinistrement en fixant Eiji.
Assurément, ce dernier n'était pas rassuré du tout. Ses jambes tremblaient, sa peau était pâle et son envie de filer à l'anglaise plus que palpable. Mais il n'était plus aussi faible, à présent ! Campé sur ses positions, il se préparait déjà. Il avant lentement provoqué la pousse des os de ses phalanges supérieures, si bien qu'en sortant de sous sa peau ils avaient arraché ses ongles qui étaient tombés à terre. Peu importait :
Eiji s'était doté de griffes aiguisées que la démone ne semblait pas avoir remarqué, trop occupée à dévisager sa proie dont elle adorait lire la peur sur le visage.

Elle bondit sur lui sans prévenir et en fut punie pour le compte. Dans un réflexe motivé par la peur, l'étudiant cassa sa trajectoire en balançant son bras griffu vers l'avant pour faucher l'air. Les seins prohéminents de la bête infernale furent profondément zébrés et laissent filer du sang qui tâcha les mamelles rebondies et, de son autre main tout aussi mortellement dotée, Eiji frappa à nouveau et la toucha au bras. La démone cria de rage et recula par réflexe tandis que sa proie se tenait face à elle, griffes ensanglantées.


- V-viens, salope, viens ! Il paraissait un peu plus assuré, mais il était clair que ce n'était que de la façade. Viens et j'te découpe !
- PETIT MERDEUX !

La démone acheva son insulte sur un cri morbide et rauque qui s'entendit probablement aux alentours et fit jaillir dans la paume d'une de ses mains une boule de feu qu'elle projeta sur Eiji, qui n'évita que miraculeusement bien que la manche de son manteau s'embrasa après avoir été léchée par les flammes magiques. Mais déjà la démone profitait de l'ouverture pour se ruer sur sa proie, qui n'avait ni le temps ni les capacités requises pour réagir efficacement...


* Voir Une rencontre au musée

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Les alentours de la ville / Rencontre au musée (PV)
« le: vendredi 06 janvier 2017, 19:38:53 »
- Elle est grave booooooonne !

A côté d'Eiji, Donnie n'arrêtait pas de fixer la même jeune femme depuis 10 bonnes minutes et ce sans au moins faire l'effort d'avoir un peu de décence et de discrétion dans son acte. Moins méchant qu'il n'était mal élevé, le jeune homme reluquait avidement. A peine avait-il cessé de jauger le galbe de ses cuisses qu'il était passé au volume de ses seins, tout en se sentant obligé de se répandre en chuchotements à peine étouffés détaillant ses appréciations graveleuses à l'attention d'un Eiji qui se contenter de soupirer en levant les yeux au ciel, quand il ne collait pas un coup de coude à son pote pour lui intimer un minimum de retenue.

- Ferme là un peu, bon sang !
- Mec, qu'est-ce que j'y peux si elle est fraîche la petite européenne ? Merde, je devrais aller la voir et lui proposer des cours de langue ! Service particulier dans les chiottes et bim-bam, souvenir de son passage à Seikusu.
- Putain, t'es lourd.

Agacé, Eiji referma sèchement le carnet dans lequel il prenait des notes depuis leur arrivée dans le musée. Il était venu chercher l'inspiration pour une nouvelle dans les allées de cette exposition spéciale sur la Rome Antique mais Donnie et ses réflexions de gros lourd l'empêchaient de se concentrer. Quelle idée aussi de lui proposer de venir avec lui... Eiji soupira et quitta des yeux le costume de gladiateur et son panneau explicatif sur lesquels il était resté un moment et embrassa la salle du regard. Tomber sur la femme dont parlait Donnie ne fut pas très compliqué et le jeune homme fut bien forcé d'admettre que son ami n'avait somme toute pas tort dans ses "compliments".

- C'est vrai qu'elle est sexy, glissa t'il discrètement avant de poliment regarder ailleurs.Ta copine ne va pas apprécier la concurrence.

Donnie se préparait à répondre quand il reçu un SMS. Comme il l'expliqua à Eiji juste avant de partir en trombe, au grand soulagement des autres visiteurs alentours, sa fameuse copine lui proposait un rencard ciné. Et il s'était empressé d'accepter, trop heureux de laisser Eiji à son ennuyeux musée. Les amis se saluèrent rapidement avant de se séparer, Donnie se permettant un clin d'oeil appuyé à la fameuse jeune femme avant de disparaître. Eiji s'excusa de loin d'un sourire gêné puis avança de quelques pas au milieu des vitrines chargées d'éléments antiques restaurés.

Alors qu'il contemplait des restes de mosaïques, le jeune homme porta machinalement la main sur le tatouage encré à la base de son cou, que son léger sweat-shirt en col V laissait apparent. Amusant... il avait l'impression que le dessin sur sa chair irradiait d'un peu de chaleur, sensation qu'il n'avait jamais ressenti. Son imagination, sûrement ? Il se massa la gorge et décida de ne pas prêter attention à ce détail, préférant retourner à sa prise de notes et ses petits croquis à main levée, chassant de ses pensées et sans mal l'image de l'agréable jeune femme qui avait tellement plue à Donnie.

Ce qu'Eiji ignorait, en revanche, c'était que le symbole encré au bas de sa gorge émettait une faible pulsation magique. Très légère, plutôt discrète. Mais bien assez suffisante pour attirer sur lui l'attention de quiconque avait un peu d'affinités avec les forces surnaturelles...


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Les alentours de la ville / Nuit d'orage [Hanae]
« le: dimanche 24 février 2013, 17:49:30 »
Comme partout ailleurs sur Seikusu, le soir tombait surla maison Himura, joli petit bâtiment entouré d'un jardin assez conséquent, le tout à la périphérie direct de Seikusu. Enfin... la nuit avait en fait semblé ne s'être jamais levée depuis le matin tant les lourds nuages menaçant s'étaient accumulés au fil de la journée. L'orage qui allait s'abattre sur la ville serait conséquent et ne cherchait sûrement qu'un prétexte pour s'abattre, mais cela importait pour une fois peu à Eiji. Sa journée avait été longue et très chargée et sa soirée ne s'avérerait pas plus brillante entre ses devoirs et les chapitres du récit pour enfants que l'étudiant avait promis de livrer à son éditeur avant la fin du week-end. Autant dire que ce vendredi soir allait être difficile, puisqu'il voulait absolument profiter de son samedi : Eiji avait promis à Hanae de l'emmener au parc d'attraction sous-marin pour une journée rien qu'à eux. Leurs emplois du temps ne l'avait pas permis depuis longtemps et le frère comme la soeur attendaient ce moment de complicité depuis son annonce, deux semaines auparavant.

Arrivé aux alentours de 18h, Eiji passa en coup de vent dans la cuisine pour y piquer de quoi grignoter, profitant de la présence de sa mère pour parler de la construction de sa nouvelle histoire tout en lui demandant des conseils qu'elle lui donna en précisant qu'elle et son mari seraient de sortie dès le soir et ce pour tout le week-end. Eiji acquièsa vaguement en allant dans le salon à la rencontre d'Hanae, assise dans le canapé. Se penchant par-dessus son épaule, le jeune homme lui déposa un rapide baiser sur la joue... Un peu trop près peut-être de ses lèvres. Avant que la belle ne puisse protester, Eiji était déjà à l'étage pour s'enfermer dans sa chambre.

L'endroit était simple, la décoration assez épurée à part quelques posters ça et là et diverses figurines d'anime qu'Eiji aimait bien. Quelques photos de sa soeur en sa compagnie, un grand bureau bien rangé où se trouvait le pc sur lequel l'étudiant travaillait et surtout un grand lit deux places qu'il ne prenait jamais la peine de refaire. Ces dernières semaines, les orages avaient été inexistants et Hanae était donc peu venue le rejoindre. Alors que parfois, il lui arrivait d'être couchée avant même qu'il ne rentre...
La période lui était peut-être passée ? Elle s'était peut-être vexée des gestes et mots de son frère envers elle ? Eiji n'avait pas prit le temps d'y penser, ce soir. En tee-shirt et boxer moulant, le jeune homme avait plongé dans sa rédaction la tête la première et ce fût un très puissant coup de tonnerre qui le tira de son travail. Il faisait à présent très sombre et la nuit n'était plus illuminée que par les éclairs assez réguliers. La pluie battait fort contre les carreaux et le tout donnait la certitude qu'il pouvait à présent se passer n'importe quoi.

Étonné qu'Hanae n'ai pas déjà fait la fusée en direction de ses couvertures, Eiji se leva pour aller ouvrir la porte de sa chambre et passer la tête. La maison était silencieuse et la lumière puissante des éclairs découpait sinistrement les meubles et couloirs... Il y avait là matière à histoire. Le jeune homme haussa un sourcil, ne comprenant pas pourquoi il n'entendait pas déjà les pas de sa soeur à travers les escaliers. Retournant à l'alcôve rassurante de sa chambre, il se saisit de son portable pour envoyer un message à sa "moitié". Peut-être était elle sortie ?


"Si tu es dehors, fais attention à toi et n'hésite pas à m'appeler si tu as besoin que je vienne te chercher. Si tu rentre dans la nuit, je laisse ma porte de chambre ouverte. Je t'aime."

Jetant le téléphone dans un coin du lit, Eiji se glissa dans les couettes chaudes. Autant se reposer un peu, il avait bien travaillé. La lumière s'éteignit donc dans la chambre et le jeune homme se laissa aller à chercher le sommeil, veillant à avoir son Iphone à portée de main. Qui sait si Hanae ne répondrait pas ou n'aurait pas besoin de lui ?

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Prélude / Eiji Himura (refondu :p)
« le: mercredi 18 juillet 2012, 14:05:07 »
NOM & PRENOM :
Himura, Eiji

AGE :
18 ans.

SEXE :
Masculin

RACE :
E.S.P.er

ORIENTATION SEXUELLE :
Hétérosexuel. Pourrait apprécier futa, shemale et autres traps, toutefois.

SITUATION DE DÉPART :
Expérimenté.

*

*     *

DESCRIPTION PHYSIQUE :
Eiji est un sportif et cela se voit tout de suite. Son corps est élancé et finement musclé par les séances de musculation et de sport qu'il pratique régulièrement, activité l'ayant habitué à suivre une certaine hygiène de vie. Un bon mètre 80 pour 72 kilos, il est plutôt bien équilibré et présente une belle silhouette aux épaules carrées et aux fesses fermes. Très correctement taillé au vu de son gabarit, notre ado propose à la vue une musculature discrète mais bien ciselée et séduisante pour qui apprécie ce style de silhouette, s'avérant de surcroît tout à fait fonctionnelle.

Son visage ? Fin et presque délicat, il est agréable à l’œil et ses traits presque doux le font passer pour un rêveur souvent dans la lune quand ils ne se figent pas dans une expression sévère, voire tout à fait froide. Son regard d'un noisette ordinaire soit assuré et sérieux. Un nez discret, une bouche aux lèvres fines mais légèrement pulpeuses, des cheveux d'un châtain très clair. Souvent mi-longues, les mèches épaisses de sa tignasse lui balaient une partie du visage et lui couvrent la nuque.
On trouvera assez facilement chez lui un air sévère et fermé, souvent calculateur. D'aucuns qualifient sa jolie petite gueule de sournoise (sa manie de plisser les yeux finement, ce qui donne l'impression que son regard est une lame d'acier froide et efficacement aiguisée), mais la plupart s'accordent à dire que ces défauts sont en fait la partie de son charme si particulier et vipérin.
 
A signaler ? Un piercing sur la langue -une simple boule argentée) et un curieux tatouage sur le côté gauche du cou le faisant parfois passer pour un Furyo (voyou japonais) malgré ses lunettes rectangulaire d'élégant intello, dans la rue ou au lycée. Aussi, il est totalement imberbe.

DESCRIPTION MENTALE :
D'une certaine façon, Eiji pourrait passer pour l'illustration très caricaturée d'une manière de voir la culture japonaise : très travailleuse mais également portée sur la création fantastique oscillant entre l'infantile, le très mâture, le conservationniste et l'étonnante créativité. Fruit de l'union d'un travailleur acharné complètement prit dans le système des valeurs nippon et d'une romancière pour enfant gagnant sa vie grâce à des contes colorés très imaginatifs, l'aîné des Himura puise depuis toujours dans l'essentiel des deux mondes et s'est ainsi construit comme une sorte de ponts (parfois un peu branlant il faut le dire) entre deux rives lointaines.

De sa mère, Eiji à hérité d'une tendance à la rêverie et à l'évasion du quotidien par le biais de médias comme les mangas, les animes ou encore le cinéma et les romans. Inventif, l'esprit d'Eiji est fertile et très ouvert. Il est disposé à écouter les histoires abracadabrantes et ses interlocuteurs souvent loquaces une fois à l'aise lui ont donné à force d'habitude une grande patience et une capacité utile à tendre l'oreille -ou feindre de le faire.
Alors, adolescent Peter Pan, Eiji Himura ? Ce n'est pas aussi simple.

D'un père désespérément terre-à-terre écrasé par la pression sociale, l'homme en devenir à gagné un sens des réalités qui l'empêche de se perdre dans ses histoires et ses désirs. Pour se cacher de la colère de son paternel qui a toujours voulu pour lui un avenir de salary-man, Eiji a apprit à feinter et dissimuler, développant de ce fait une aisance au mensonge qui a vu des ramifications lui pousser pour aller flirter avec Manipulation et Interprétation.
Notre ESPer a vu ses armes s'affûter grâce à son intelligence et sa vivacité spirituelle qui lui ont valu de grandir vite... malgré sa tendance à se perdre bien volontiers sur les sentiers de la créativité et de l'infantilisation, nécessaire comme parfois inattendue.

Un peu comme si une vipère froide comme la mort levait vers la lune ses crochets gorgés de venin, se demandant si il doit frapper l'astre jusqu'à la mort ou au contraire le couver jusqu'à l'éclosion de quelque chose de plus beau encore...

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HISTOIRE :
Vous raconter l'histoire d'Eiji, ce serait une perte de temps. Vous n'y trouverez aucun fait exceptionel, aucune aventure rocambolesque qui vaille la peine d'être restranscrite ici.

Fils d'ouvrier et de romancière pour enfants, le petit Eiji Himura s'est rapidement trouvé tiraillé entre deux mondes très différents symbolisés par sa mère et son père. Ce dernier, très terre à terre et désespérément morne, ne croyant en rien de particulier et ne laissait pas de place à l'imagination. Il croyait aux vertus de l'effort et à la place dans la société des travailleurs et enseigna très tôt à Eiji que tout travail méritait salaire tout en s'évertuant à tuer les idées fantasques que la mère du gamin lui mettait dans la tête comme dans celle d'Hanae avec qui Eiji passait le plus clair de son temps. Enfin, c'était plutôt l'inverse, la gamine recherchant la simple présence de son frère tant et si bien que pour tout les deux, se retrouver collés ensemble devint une chose parfaitement naturelle.

Madame Himura baignait dans le fantastique, l'irréel. Première à vivre les contes qu'elle couchait sur le papier, elle se laissait rapidement emporter par ses fantaisies de gamin et y entraînait forcément Eiji qui n'attendait que de se faire prendre par la main pour s'échapper du quotidien tristounet que les leçons de morale de son père rendaient un poil trop gris pour lui. Eiji était toujours le premier à dévorer les histoires de sa mère qui racontait les tribulations de Grenadine, une petite fille-chat qui affrontait les dangers d'un monde appelé Terra afin de devenir une grande magicienne reconnue par tout Nexus. Mais elle devait se frotter aux forces noires d'Ashnard...
D'après l'auteure, la seule chose qui n'existait peut-être pas "pour de vrai" était Grenadine et elle était persuadée qu'Eiji le découvrirait un jour où l'autre, héros de sa propre histoire.

Entamant l'adolescence, Eiji se porta sur le paranormal et aida sa mère à écrire quelques chapitres des aventures de la Neko de sa mère tout en commençant les petits jobs afin de faire plaisir à son père et d'engranger un peu d'argent de poche en vue de s'abonner à plusieurs parutions traitant des sujets fantastiques.
Oscillant toujours entre les deux mondes, Eiji flirta avec quelques petites minettes de son quartier et se prit à aimer ça, chose qu'il considérait comme incompatible avec ses drôles de rêves et d'envies qui le faisaient passer pour un doux dingue. Désireux de continuer à plaire, il se forgea une facade un peu plus "réaliste" et s'y tint, commençant à faire un peu de sport et se mettant aux arts martiaux pour des raisons...disons particulières, prétextant qu'il voulait simplement pouvoir se défendre contre les voyous et les chahuteurs.

Ce fût à cette période qu'il commença à s'apercevoir qu'il recherchait le regard d'Hanae. Et pas forcément le regard d'une soeur sur son frère mais plutôt celui d'une femme sur un homme. Après tout, lui la dévorait des yeux et appréciait les courbes généreuses de celle qui restait "sa moitié", qu'il ne manquait pas de tester. De petites phrases aux sous-entendus à peine voilés, des mains qui se perdaient "par hasard" sur la jeune femme... Elle ne sembla pas réfractaire et Eiji ne cessa donc pas, refusant toutefois de franchir un pas supplémentaire. Qui sait comment Hanae aurait réagi, après tout ? Peut-être qu'elle ne trouvait rien de particulier dans les drôles d'attentions de son frère ?

Sa vie ne montra jamais rien de particulier, jusqu'à ce qu'il rencontre Yukiko. Une drôle de fille qui partageait les passions pas si communes d'Eiji et qui se mit à lui dire un jour qu'elle le quitterait pour de bon pour "retourner chez elle". Devant la détresse de son petit ami qui en quelques mois s'était fortement épris d'elle, Yukiko lui proposa un petit souvenir particulier.
Pour tout dire, Yukiko avait rapidement su parler à Eiji. Comment le séduire, l'amuser ou même l'aider à s'instruire. Elle s'était immiscée partout avec talent et à-propos, se plongeant même sans peine dans l'univers littéraire lu et écrit de son compagnon. Yukiko fut la première (et seule) à pénétrer le secret le plus intime d'Eiji qui lui parla de son pouvoir d'abord à demi-mots puis sans aucune langue de bois, démonstrations à l'appui. Elle s'émerveilla, flatta, encouragea et aida finalement à l'acceptation de cet étrange cadeau du ciel dont la contre-partie, cette faim d'ogre, paraissait sérieusement l'intriguer.
La belle parvint à le pousser durant un temps vers les sports de combat comme le karaté et l'escrime, sans compter qu'elle avait été pour Himura la plus jouissive des amantes. Savoir qu'elle pouvait disparaître de sa vie était pour le jeune homme une douleur terrible, laquelle pouvait tout à fait le pousser vers un morceau de mémoire littéralement indélébile.

Elle l'emmena chez un petit tatoueur de Seikusu, perdu dans un des recoins de la ville. Un drôle de bonhomme, un vieux mystique un peu allumé qui les reçut dans une échoppe qui évoquait à Eiji le magasin où se trouvait Guizmo dans les films Gremlins. Le vieil homme -assurément un ami de Yukiko- préparait lui-même l'encre qui servait à ses tatouages. Et en quelques baisers, Yukiko parvint à convaincre Eiji de se laisser définitivement aller. Durant plusieurs heures, le jeune homme se fît encrer la chair selon une méthode traditionnelle et se vit affublé d'un symbole qui semblait n'avoir aucun sens, mais qui lui plut pourtant.

La belle Yu' disparu quelques jours plus tard, lui laissant un simple papier dans son casier de lycée. Sur la surface de ce dernier ? Simplement quelques mots en dessous du dessin qui représentait son tatouage : "Un jour, ailleurs..."

Il passa son chagrin d'amour de la seule façon qu'il connaissait : en se réfugiant dans ses rêves, en continuant à les faire vivre. Et avec l'aide de la peur des orages que nourrissait Hanae, avec la présence chaleureuse de cette dernière sous ses draps dès les premiers signes de tempête. Eiji ne dit jamais rien à propos de ça, mais guettait régulièrement la météo et profitait de ces nuits particulières pour goûter davantage aux lignes insolentes de la belle. Ses mains s'égaraient chaque fois un peu plus sur son corps, ses envies d'elle étaient de plus en plus nettes et il lui semblait qu'Hanae y répondait de plus en plus, les ramenant à un couple en devenir se tournant autour.
Et leur quotidien à la maison prit une saveur plus épicée, plus incestueuse et appréciée...

Qui sait si sa vie ne prendra pas un tour inattendu, après tout ?

*

*     *

AUTRES :

     -| En sa qualité d'ESPer, Eiji possède une faculté aux champs d'application si larges qu'il n'en fera peut-être jamais entièrement l'expérience de son vivant. En effet, le fils Himura possède un contrôle quasi-total sur les cellules composant certains éléments de son corps, lui permettant de modifier à volonté ses os (longueur, solidité, forme) ainsi que d'en générer de nouveau à grande vitesse. Son pouvoir s'applique à la chair (pour gérer instantanément la sortie d'un os hors du corps sans douleur sérieuse par exemple) et aux muscles, nerfs tendons et autres éléments aidant au mouvement de ces ajouts étranges et pour l'heure surtout circonstanciels. Ce qui veut dire ? Et bien, Eiji peut se doter de "simples" griffes d'os mais également au besoin de membres supplémentaires tout à fait fonctionnels...

Cette structure malléable empêche étrangement les maladies, poisons et autres infections d'avoir une prise sur notre bonhomme en s'adaptant à plus ou moins long terme aux symptômes et effets.

Ce pouvoir aux champs d'application très étendus n'est pourtant pas parfait : il consomme très vite les calories et autres graisses du corps et Eiji est obligé de manger très vite et en quantité très importante pour se reprendre. De plus, ses utilisations n'ont de cesse d'aiguiser un appétit de plus en plus vif et ce parfois même alors que le jeune homme ne fait pas usage de son don.

     -| Bien qu'Eiji l'ignore, son tatouage lui permet d'ouvrir les portails vers Terra. Considérant qu'il s'agit de failles aléatoires permettant le voyage d'un monde à l'autre, ce n'est pas (encore) une capacité contrôlée. Ce tatouage est composé, pour les initiés, de plusieurs symboles magiques anciens et puissants.

     -| Il connaît quelques mouvements de Kendo et de karaté grâce à la pratique de ces sports dans sa pré-adolescence.
 

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