Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Darthestar

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Les terres sauvages / Le passé tel un poison { Pv ~ Freya }
« le: lundi 06 février 2023, 23:13:13 »
Les terres sauvages sont une contrée de mystère et de diablerie. Un territoire hostile aux hommes, à la civilisation, ce qui fait que bon nombre de ceux qui ont besoin de se faire oublier y cherche souvent le refuge, la protection naturelle. Des villages se créent de toutes pièces par la main de ces rébus de la société, puis les âges font leurs restes, amenant lentement les vieilles histoires à se tasser, tant et si bien que les plus récents membres de ces petits hameaux n'ont plus rien à voir avec les horribles pratiques de leurs ancêtres.

Et dans les faits, Darthestar faisait partie de ces gens là, des gens nés dans de petites cahutes sans la moindre prétention, suffisante par leur toit simple et leurs murs en chaume. Il était de ceux qui ne connaissaient rien des contrées qui les entouraient, qui estimaient simplement qu'ils étaient arrivés ici pour y mourir, quand les hivers auront suffisamment rongés leurs os. Malgré tout, que ce soit son humilité ou son relativisme, le destin en voulut autrement : Frappé par un coup du sort, il avait dû quitter les grandes forêts du Sud de ces terres pour se mettre en marche. Il s'était alors crû d'un devoir divin, comme béni... Il ne comprit que bien plus tard que quelque chose lui pourrissait les veines et l'esprit, le transformant lentement en un être qui n'avait sûrement rien eut à envier aux premiers colons de ces terres sans maîtres... ni milice. Alors, malgré tout, quant il se trouvait là, comme aujourd'hui, devant les plaines escarpées du cratère d'Ourt'h, il était souvent divisé entre la nostalgie, la honte, ainsi que le dégoût :

Il y était à sa place.

Traversant donc les champs herbeux le séparant de son objectif final, il se remémorait les raisons de sa venue. Le cratère d'Ourt'h était un lieu généralement peu visité. Les créatures s'y faisaient souvent nombreuses, mauvaises aussi, tant et si bien que les non-initiés restaient souvent bien loin de ce genre de domaine, craignait d'y laisser plus que des plumes. Pour les forbans et les mages de peu de scrupules, cet espace de plus de vingt kilomètres de diamètre avait un second visage : Quand les pluies cessaient de baigner les forêts au Sud, une très grande majorité des bêtes belliqueuses s'éloignaient pour aller vivre une saison des amours bien douce dans un climat plus tempéré. Cela permettait alors, pendant trois semaines, au marché des Arts de s'installer. Pour un voyageur, ancien manipulateur et chercheur des forces magiques, ainsi que criminel réputé dans plusieurs états, Darthestar connaissait ce fameux marché dans les moindres détails, depuis de nombreuses années. En cette soirée pourtant, il s'en approchait d'un pas preste, car il n'avait pas l'intention de s'y éterniser.

La nuit fut sur place avant lui. Cela ne gênait pas le vampiroïde, l'homme n'avait pas la moindre difficulté à voir dans la pénombre, sans parler même d'avoir la nécessité qu'on le reconnaisse. Sous le couvert sombre de son manteau, son habituel chapeau noir vissé sur le crâne, il n'y avait bien que ses cheveux d'argent qui restaient reconnaissables, ainsi que sa perturbante carrure. Il ne doutait pas que les créatures qu'il rencontrerait au marché des Arts essaieront de lire en son âme plutôt que sur ses traits, aussi avait-il depuis bien longtemps masqué sa nature par le biais d'enchantements divers. Un simple avertissement en soi : ne cherchez pas à me connaître, voyez moi simplement comme un client. Un comportement que bon nombre de personnes suffisamment talentueuse dans les voies aetheryques avaient depuis longtemps adopté, notamment pour s'assurer que ni fey ni daemon ne soient attirés par des choses de valeurs bien plus importantes que l'or. Dans le cas de la monstruosité qu'il était, cela se résumait aussi à ne pas faire trembler d'effroi ses interlocuteurs. Difficile de marchander avec un Croc-d'Ambre qui manque s'uriner dessus.

L'homme mit donc un premier pied au milieu des caravanes marchandes alors que l'obscurité nocturne avait envahit l'air. Seule de tristes et sordides lanternes permettaient encore de véhiculer entre les formes blafardes qui se déplaçaient le long des étals, la luminosité grisâtre ou orangées de ces premières n'ayant pour seul avantage que d'envelopper les environs de cette ambiance sinistre qui convenait parfaitement à ce genre de milieu. Sorciers, nécromants, esprits et brigands se déplaçaient sans se regarder, la capuche tirée en avant pour couvrir leurs visages. Au moins les méthodes du vampiroïde ne tranchaient guère avec celles des autres occupants de cette ville nomade. Quelques êtres malins cherchaient déjà à faire les poches des moins prudents. L'un d'eux tenta de s'approcher des affaires de Darthestar, et fut cueillie en plein vol d'une main preste. Les voleurs avaient souvent la vie dure une fois qu'ils étaient attrapés. Dans le cas présent, l'homme aux cheveux d'argent redressa sa prise à autour de visage, découvrant la forme grimaçante d'un Noxfume, une espèce de fey alliée à la tromperie et aux mensonges. Piètre rencontre !

" Relâche-moi la brute !
 -  À tes ordres. "

Il fit passer un message aux autres malins qui seraient tentés de lui trainer autour : le pauvre Noxfume fut vidé de la majorité de son énergie, le vampiroïde lançant sans incantations un toucher vampirique qui draina le voleur en un instant. Mais il le relâcha avant que la mort ne l'emporte, laissant le petit être desséché s'écraser au sol, incapable de mouvoir ses petites ailes trouées. Maintenant, l'homme sera tranquille, nul ne le suivra. Alors il s'écarta des carioles les plus honnêtes et s'enfonça entre certaines, s'éloignant du coeur de ce commerce de l'occulte pour s'enfoncer dans sa périphérie, là où l'odeur des vents nécromantiques devenaient lourds, macabres. L'homme avait un seul objectif, comptait donc disparaître immédiatement après celui-ci accompli : Trouver un flacon de grenat. C'était un objet bien moins élégant que son nom : le grenat était un distillat magique précieux, un "mauvais ichor" comme certains l'appelait. En boire une goutte permettait généralement d'éviter les cas d'épuisement magique les plus conséquents. Dans le cas de Darthestar, cela lui permettait de vivre sans avoir à mordre à nouveau qui que ce soit pour se sustenter. Une goutte de magie noire contre le sang d'innocents, il avait fait son choix.

*
*   *

La calèche de Dame Jurpim était toujours aussi curieuse. Les guirlandes de verre coloré pouvaient paraître un signe de douceur, mais la sorcière y avait cachée bien des choses, certaines de ces surfaces scintillantes abritant esprits farceurs et démons, lui octroyant en un claquement de doigt une garde des plus meurtrière. Une garde que le vampiroïde avait déjà dû rencontrer, à l'époque où ses pouvoirs grandissant avaient alarmés certains de ses membres, les invoquant immédiatement pour faire barrage. Désormais, ces bêtes et ces horreurs ne quittaient plus leurs habitacles quand le voyageur s'approchait : la survie de leurs psychés et de leurs âmes valait plus qu'un peu de zèle. Quand à l'occupante des lieux, elle ne cherchait pas à créer la confrontation : Darthestar était devenu un client régulier, elle acceptait sa présence, même si son existence l'horripilait.

L'homme s'avança sur le perron de bois, faisant craquer les marches, puis il tendit la main et appuya sur la porte, ouvrant le sceau qui maintenait les panneaux chancelants solidement fermés. Biens des mages et non-connaisseurs de l'Aethyr considèreraient cette porte comme infranchissable... Il s'agissait simplement de la seule épreuve de la sorcière qui habitait ces lieux pour juger de la valeur des clients qui souhaitaient s'entretenir avec elle. Le vampiroïde n'avait eut de mal qu'à sa première visite, désormais, il s'agissait d'une serrure comme les autres. Passant la porte, il s'avança dans l'obscurité complète des lieux. Ni bougie, ni lumière extérieure. Le vide, une protection qui avait fait ses preuves : Quand on marche au coeur de la magie, difficile de repérer ce qui s'y terre. Pourtant, le flamboiement délicat d'une pipe à herbes lui révèle rapidement la position de son hôte, les braises éclairant le visage imprécis, malléable, éternellement changeant de Dame Jurpim. Aussi belle que laide, aussi jeune que vieille, sainte vierge et véreuse traînée.

" Daaaaarth. Bonsoir à toi fétide engeance. Le voyage ne fut pas trop rude ?
 -  Dame Jurpim. J'imagine que votre talent pour la mise en scène n'a d'égale que votre éternelle santé. Quel fut le sacrifice pour vos cent prochaines années d'existence ?
 -  Le sang de ceux que tu as égorgé pendant tes dix premières années d'existence, chien. "

Pour une fois, ils passèrent ces salutations des plus aimables fort rapidement. Ils se connaissaient suffisamment pour savoir que l'un la voyait comme une immondice sans la moindre once d'états d'âme, l'une comme un hypocrite écoeurant aux manières aussi belles que son âme était noire. Les politesses n'avaient guère besoin d'êtres plus longues :

" Tu viens toujours pour la même chose ?
 -  Oui.
 -  Alors le prix reste le même. Attends moi ici. "

La sorcière et sa pipe disparurent tout aussi rapidement dans les profondeurs noirâtres qui les englobaient. Darthestar était habitué à ce petit numéro, aussi resta-t'il à la même place, patientant tranquillement le retour de cet être nauséabond qui lui permettait de se fournir. Il en avait conscience depuis sa cinquième visite, mais l'éternellement changeante avait depuis longtemps apprit à user de ses pouvoirs pour traverser les dimensions et les différentes poches de réalités qui l'entourait. Cela demandait toujours du temps et de la précision, aussi le vampiroïde n'y trouvait pas la moindre forme d'insulte. Il se contentait de rester à sa place. Calme, détendu, il doutait être dérangé.

Oui, il n'avait qu'à attendre, puis à disparaître immédiatement une fois son flacon obtenu.

2
Centre-ville de Seikusu / DÉPLACÉ: Plus on est de fous plus on... Baise ?
« le: dimanche 10 décembre 2017, 00:09:00 »
Sujet déplacé sur demande d'un joueur.

3
Le coin du chalant / Une rencontre par-delà l'univers.
« le: mardi 27 juin 2017, 16:00:20 »
Bonjour à tous.

Je vous contacte ainsi aujourd'hui car je cherche un camarade pour un one-shot qui me tient à coeur depuis quelques temps.
En effet, j'aimerais mettre en scène l'un de mes personnages les plus particuliers (et peut-être un autre qui apparaîtrait en tant que PnJ). Le personnage est une entité bien au delà du concept de puissance, et ce faisant, je m'adressais plutôt vers un rp social, avec, à l'occasion, la possibilité pour l'un de vos personnages de formuler un souhait, une demande qui serait dés lors exaucée par la toute-puissante Hérésie, maîtresses des Êtres du Néant.

Pour détail, voici le personnage que je compte jouer :


Si le personnage ou la trame vous intéresse, ou si vous avez une autre idée face à ce personnage, n'hésitez pas à me contacter. Voilà voilà.
Des bises à vous, passez une bonne journée.

4
Vous nous quittez déjà ? / Un arrêt de court instant.
« le: mercredi 29 mars 2017, 23:39:18 »
QUOI ? Le modérateur le plus casse-couille du coin s'arrête ?


Eh oui ! Du moins pour le rp, parce que je n'arrive pas à progresser autant que je le désire sur mes deux fiches en préparation. C'est triste à dire, mais je n'avance même pas le moins du monde malheureusement, et cela commence à rendre mon rythme de rp frustrant !

En fait, je n'arrive même pas à prendre du plaisir à l'écriture parfois ! Du coup je prends des vacances !


Hasta la vista baby

* Mais du coup, gros casseur de couille vampirique, tu laisses aussi ta tâche aux autres modérateurs ? *


L'est pas fou lui !?

Non bien sur, je continue de veiller sur les nouveaux venus, et les fiches, ne craignez guère, je préviens juste d'un arrêt d'écriture en terme de réponses rôle-play ! Et ne craignez guère, le tout réussi, je reprendrais immédiatement mes réponses, avec le sourire !

Du coup, je ne vous laisse pas vraiment seul, mais que mes camarades d'écriture ne se sentent pas délaissés, cela ne devrait normalement pas trop durer.
Des bisous, et à de suite !

5
Lors de ses voyages, le vampire a grande tendances à se trouver quelques endroits où il peut satisfaire sa curiosité, son besoin de découverte, son absolu nécessitée de renouveau dans ses pérégrinations, et ainsi n'a que peu tendance à se laisser le choix quand il a l'occasion de pénétrer dans un milieu à l'apparence ancienne, ruines ou vestiges d'un peuple disparu, crypte sombre à l'apparence peu invitante, ou temple aux origines et cultes inconnus. C'est encore ce qui, en ce jour, lui cause le plus grand nombre de problème, et même si parfois les blessures, les turpitudes, ou les complications qu'il subit lors de ce genre d'explorations ont le don de lui demander un temps d'autant plus long de récupération, il ne parvient malgré tout guère à se faire à l'idée de ne pas parcourir ces domaines d'un rare intérêt, et chaque fois qu'il peux se le permettre, il ne tarde pas à s'y enfoncer sans autres formes de procès. Un défaut, un de ses nombreux, et qui fait d'ailleurs que l'homme n'a que peu souvent la mauvaise idée de lier à ses voyages un autre partie que sa propre personne, parce qu'il a bien apprit de ses erreurs, et sais que si lui peut se retrouver en danger, d'autres personnes ne pourront sûrement que rencontrer une mort certaine en empruntant ses chemins tant porteur de richesses d'une nature bien différente de l'or lourd qui traîne parfois dans les recoins des lieux qu'il visite. Pourquoi tant de détails sur ce point ? Parce qu'aujourd'hui encore, une telle curiosité le mène lentement au devant d'un danger qu'il n'avait guère prévu, et qui ce coup-ci … l'obligera sûrement à trouver une aide salutaire, bien malgré lui.

Cela faisait maintenant trois bonnes heures qu'il se baladait dans les lieux. Au cours d'une traversée de la forêt, dans des profondeurs qu'il n'avait encore jamais eut l'occasion d'atteindre, par choix bien plus qu'obligation, ne voulant pas vraiment s'écarter de son chemin initial, il était tombé de manière bien surprenante sur de très vieilles ruines, dont l'aspect daté, non sans parler de son entremêlement curieux avec la végétation n'avait que peu tarder à tant attirer son regard qu'il avait fait le choix de les visiter, de les étudier, d'un œil profane certes, mais un plein respect. Trois heures, et il n'en était pas encore sortie, passant d'un lieux à un autre, remarquant que plus d'un plateau végétal n'était dans le fond que les vieilles fondations de quelques maisons, ou quelques dépendances servant à un bâtiment plus impressionnant dont il avait remarqué la présence depuis un moment, mais se gardait encore la gloire de le découvrir. Non, pour l'instant il en faisait le tour, et quel tour d'ailleurs, car les trois heures n'ayant pas été suffisante pour en voir l'intégralité, il commençait sérieusement à se demander quel esprit fou avait eut l'idée de faire la construction d'une telle structure en pleine forêt, ou si la forêt s'était formée après, s'étendant depuis dans les alentours, ce qui en un sens soulignerait encore un peu plus l'ancienneté des lieux. Finalement, une bonne heure supplémentaire lui fut demander pour achever ses observations, et se placer à l'entrée qu'il avait repéré, celle-ci s'enfonçant profondément sous la terre, promesse de nombreuses curiosités, mais surtout des découvertes les accompagnant, si bien que ce fut avec un franc sourire que l'homme plongea dans le noir, et commença lentement à se déplacer entre les murs étroits, et le bas plafond des lieux, avec dans le fond cet espoir intense de découvrir l'inconcevable.

Les lieux étaient ténébreux, profondément ancré sous terre, mais surtout, exempt de la moindre ouverture vers l'extérieur, laissant au vampire le don de goûter à l'air rance et humide des lieux, quelques choses d'aussi particulièrement désagréable qu'attirant pour l'homme en quête de découvertes, celui-ci rapprochant toujours ce genre d'atmosphère avec celle des lieux dénués de présence humaine depuis de longues, très longues années, et donc de la virginité historique des lieux. Peut-être était-ce son vice, mais ce genre d'exploration, où le bruit de ses pas produisait un craquement sourd contre la pierre friable des lieux, où le râpeux des murs lui paraissait comme autant de rides que ceux-ci lui montraient pour témoigner de leur âge, et où les passages les plus tortueux l'obligeait de se tordre pour y accéder, le mettant à l'épreuve, était vraiment une situation de plain bonheur pour lui. C'est dans ce genre d'état de pensée euphorique, de plein plaisir où l'homme peut enfin se permettre d'agir sans craindre un regard extérieur, ni même la présence saugrenue de quelques bêtes maladroites à l'instinct de survie défectueux face à un besoin immédiat de se nourrir, que Darthestar procède, s'enfonce toujours plus loin sous terre, et parvient de manière de plus en plus aisé à s'avancer, les profondeurs des ruines lui offrant enfin des passages de plus en plus larges, et surtout, d'une hauteur respectable, où il n'a même plus à se pencher pour progresser. C'était une évolution intéressante, si bien que l'homme vint même à se demander si, à une époque, quelques gardiens pouvaient se trouver en ces lieux pour en protéger le cœur, même si désormais, l'air s'étant terriblement raréfié, et les lieux étant lourds en humidité, le centre des ruines était sûrement peu vivable pour quelqu'un qui ne faisait pas que passer !

Enfin, il continua sa marche, se repéra à l'inclinaison du sol, et à sa mémoire pour tenter de manière un peu aveugle de rejoindre le fameux cœur de la structure, et se permit même une petite pensée rassurée en bénissant le fait que ses yeux étaient capable de percer les ténèbres les plus épaisses, ce qui lui offrait quand même un avantage non négligeable pour progresser sans tomber, ou éviter de s'empêtrer dans quelques zones à la matière étrangement peu solide. Mais finalement il perçu de la lumière, et guidé par cette soudaine radiance dans les profondeurs de la structure antique, s'en approcha de manière prudente, lente, continuant de surveiller ses pas, maîtrisant le moindre de ses gestes, et vint à s'amener près de l'ouverture à l'étrange clarté, se plaquant au mur pour percevoir la présence éventuelle de quoi que ce soit dans la limite de ses perceptions. Rien, ni magie, ni vie, il n'y avait pour ainsi dire que cette étrange lumière, présentes depuis un temps inconnu, et qui couvrait les lieux d'un éclat blanc presque sain, changeant clairement l'ambiance des lieux, même si cela ne pouvait pas vraiment non plus lui faire oublier l'atmosphère étouffante qui pesait sur sa poitrine. Se laissait-il aller à la curiosité ? Honnêtement il ne pouvait pas vraiment faire marche-arrière, si bien qu'il n'eut pas plus besoin de raisons pour se décider de se décoller de la pierre froide du domaine, et de se placer bien au devant de cette franche lumière, avant de passer sous l'arche qui l'en séparait, découvrant dés lors une vision proprement fantastique... Et à quel point il venait de se mettre en difficulté !

. . . . .

Elle courait, s’époumonait en tentant de maintenir une course vive, intense, et commençait à avoir de grande difficulté à maintenir son rythme, ses muscles lui faisant mal, la tête lui tournant, mais par le plus grand des bonheur, elle voyait enfin au loin la possibilité de se trouver un point de sortie, la vision au loin de grand rayons émeraudes, symbole d'une lumière solaire traversant un feuillage épais, lui indiquant la proximité de sa future liberté. Les ruines, froides, étouffantes étaient juste en train d'essayer de la tirer en arrière, de la ramener dans les ombres, de l'empêcher de trouver un moyen d'échapper à la chose qui la poursuivait, qui tentait de s'en prendre à sa vie, mais elle essayait malgré tout de leur échapper, de ne pas laisser à ces ombres l'occasion de la faire trébucher, maintenait son cap à toute vitesse, quitte à se brûler les poumons, n'ayant finalement qu'un seul besoin, trouver un brin de souffle et de repos en dehors des sombres entrailles de ce lieu maudit. Nue, couverte d'éraflures et de bleus, sa course ne lui ayant pas été particulièrement agréable en ce qui tenait de l'équilibre et du soutien, mais surtout sa fatigue ne l'aidant plus à se protéger de quelques maladresses personnelles, elle s'élançait dans les derniers mètres vers sa survie, et plongea même en avant pour quitter la couverture sombre de ces ruines, roulant au sol devant elle pour enfin se permettre de tousser, de cracher l'humidité qui avait encombré sa poitrine, mais surtout d'enfin goûter l'air sain de la forêt, même si la panique ne l'aidait pas à se remettre de son exploit. Elle était dehors, elle était en vie, mais toutes « ses » affaires se trouvaient à l'intérieur, et surtout, elle savait que la chose qui la poursuivait se terrait encore dans le domaine, et pouvait peut-être venir la chercher... Elle avait besoin d'aide, mais où donc pouvait-elle en trouver ?

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Les landes dévastées / Une alliance salutaire [Pv ~ Chi-You]
« le: lundi 06 mars 2017, 20:39:32 »
Il y a de ces situations dont on aimerais jamais avoir eut à se mêler. Malheureusement pour lui, Darthestar avec le grand avantage de toujours se trouver dans de pareilles situations où il avait tout don de briller, à tel point même qu'il n'y trouvait plus souvent de la difficulté, ou de la douleur, mais plutôt une satisfaction personnelle, celle d'avoir été pour une fois proche de l'absolution qu'il recherche tant, en éliminant un danger qui, autrement, aurait eut le grand malheur d'affecter des êtres qui ne peuvent naturellement s'en défendre ! Alors pourquoi parler désormais d'une situation dont on ne souhaiterait pas se mêler ? Parce que bien malheureusement pour lui, et au delà de son extrême capacité à se défendre dans ce genre de moment particulièrement houleux, il s'était retrouvé au milieux d'événements où il n'était pas le seul à être impliqué, des événements qui devenaient graduellement de plus en plus dur à gérer, et où le vampiroïde n'avait pas la pleine liberté d'user du tout de ses forces au risque de blesser les peuplades environnantes, ou de briser le fruit de leur labeur d'un coup un peu trop maladroit. Bien malgré lui, et ses efforts pour s'assurer que le reste de sa présence ici se déroule sans le moindre accroc, il commençait sérieusement à se demander si il pourrait en effet éviter le moindre problème le temps que les choses s'arrangent, mais plus ce dernier s'écoule, et plus ses espoirs s'amenuisent. Et c'était dans ce genre d'instant qu'il se rappelait son arrivée ici, et se demandait comment il n'avait pas put sentir que les choses allaient rapidement s'envenimer !

Il était arrivé dans ce coin des landes dévastées après plusieurs jours de voyages, et la découverte du village avait été la promesse d'un court repos avant qu'ils ne repartent en direction des montagnes proches pour se tenter à l'ascension d'un des grands pics de ce monde, à la recherche d'un outil qu'il voulait user dans l'espoir de se purger de la malédiction qui l'affectait depuis maintenant plus d'une année. Certes, quand il fut en vue des maisonnées, il put se demander pourquoi les fenêtres étaient barricadées, et les murs du lieu renforcés, mais il ne vint que peu faire le parallèle avec la présence d'attaques, les troupeaux de bêtes dangereuses se déplaçant actuellement au Sud de sa position, aussi il ne s'était concentré que sur l'étrangeté des lieux, et la potentielle présence d'êtres vivants, les chemins étant exempt de la moindre présence. C'est là qu'il en avait vu pour la première fois. Au milieu des rues se trouvait alors un énorme lézard, une sorte de saurien cuirassé, à la forme vive et aux écailles particulièrement épaisses, tout particulièrement sur le dos de cette chose aux airs violents. Mais surtout, ce qu'il voyait peu loin de celle-ci était le cadavre d'un chien, et dont une bonne moitié du gigot était en train de se balader entre les crocs de la bête sauvage aux tons cramoisis, apparemment en train de profiter d'un repas bien mérité, si l'on considère que le chien avait la moindre chance de se défendre contre le drake mineur et son besoin impérieux de se nourrir. Il n'y avait plus grandes questions à se poser, la bête avait élue domicile dans les environs, et devait terrorisée les habitants de sa présence et son agressivité. C'était une bonne occasion pour le vampire d'aider autrui.

Le vaincre fut rapide, et les villageois lui demandèrent peu après de rester, et de prendre soin des autres bêtes qui s'approchaient des lieux ces derniers temps, si bien que le vampire ne fut pas vraiment de cœur à le leur refuser, surtout qu'il avait bien prévu de se reposer un temps parmi eux pour pouvoir préparer ses forces au prochain voyage qu'il allait accomplir, si bien qu'il commença lentement à défendre le village contre les assauts qui s'y produisaient, d'abord quotidiennement, puis avec un rythme croissant d'apparition. En une semaine, ce fut bientôt de larges vagues de ces bêtes qui approchaient pour se faire des villageois un repas des choix, et le vampire commençait à être bien seule pour s'occuper de tout les drakes mineurs qui approchaient de la quiétude des villageois. Bien sur, les villageois commencèrent en partie à l'aider, achevant de piques les bêtes qu'il estropiait simplement, faute de temps, mais surtout bien loin de se reposer, l'homme avait de plus en plus tendance à finir les journées passablement fatigué, découvrant une garde rude où, à chaque heure, il se devait d'être conscient pour observer les environs de la ville, balayées de torches pour offrir une visibilité extérieure. Et alors que la nuit commençaient lentement à s'effacer, où l'aube se trouvaient poindre derrière les montagnes qui se trouvent bien loin, trop loin pour l'homme qui n'avait pas vraiment prévue de rester si longtemps en ces lieux, il était déjà à son poste, adossé aux fortifications diverses que les villageois avaient put mettre en place, tendant l'oreille pour entendre la moindre approche de ces choses, prêt à en découdre une journée de plus.

La lumière approchait et avec elle les grondements lointains. Darthestar les avait déjà entendu il y a de cela plusieurs jours, et avait commencé à comprendre comment fonctionnaient ces êtres, cette meute étrange de puissants sauriens, commençant clairement à voir comment il pourrait trouver une solution à tout ces problèmes ! Ces grondements, au loin, n'étaient pas ceux d'un membre de la meute, mais d'un chef, d'une bête encore plus puissante, encore plus forte qu'eux, et qui ainsi avait fait le choix de les dominer pour s'en servir comme d'un moyen de chasse accéléré,, pour des raisons qu'il ne connaissait guère. L'entendre au matin, c'était signe que cette chose avait décidé de rendre la situation encore plus compliqué pour le défenseur solitaire, car cela avait déjà sonner l'apparition de bien plus de troupes chaque jour, et il ne doutait donc guère qu'aujourd'hui, c'était une horde complète qui allait lui tomber dessus, et tenter de le surpasser... Et franchement il avait l'appréhension de se dire qu'il était bien possible qu'avec un assaut massif, il se retrouve obligé d'user de pouvoirs plus importants, des pouvoirs qu'il ne pouvait décemment mettre à l’œuvre aux abords du village. Pour la première fois, il n'allait pas pouvoir se permettre de rester sur la défensive, et préférant choisir une solution où il avait éventuellement des chances de protéger le reste des habitants, tout en infligeant une puissante défaite à ces sauriens, il quitta la protection légère du bois entassés à l'entrée, et s'avança en direction des plaines vastes, observant à l'horizon l'avancée éventuelle d'ennemis.

Ils allaient être nombreux, et seul, il se connaissait survivant, mais ce n'était pas assuré pour ceux qu'il devait protéger... Et alors qu'ils approchent, apparaissant graduellement auprès de la naissance du récif montagneux, l'homme ne peux s'empêcher de soupirer longuement, avant de se concentrer, préparant ses forces pour ce qui allait suivre. C'est en ce genre de situations qu'il aurait bien besoin d'un coup de main !

7
One Shot / Comment récupérer des poneys en libertés [Pv ~ Akemi Mahoraki]
« le: jeudi 22 décembre 2016, 02:46:12 »
« Non... oui... Non je t'assures, ça vas marcher... Non je ne vais rien faire d'idiot... Oui, oui si c'est dangereux je me replie... Mais je suis sur que ça vas marcher ! Quoi ? Non... Non, cesses de t'en faire ! Ouais écoutes je te rappelles, une fois que j'aurais tester le premier échantillon... Ouais c'est ça, à tout' ! »

23h07... Il rangea le téléphone dans sa poche, mollement, et vint pousser un long soupir de stress, laissant ainsi s'échapper un certain ras-le-bol, cumul de plusieurs jours de travaux intenses qui ne recevaient pas, à son goût, toutes les félicitations nécessaires. Alexander Karahazi est un métisse, un homme provenant de la lointaine Russie, et dont le père japonais avait relevé le dossier, excellentissime d'ailleurs, pour le proposer à une section particulière d'une ville attractive nommée Seïkusu, et quand le boulot avait fait son apparition, avec la paie qui allait avec, l'homme n'avait pas refuser un instant, croyant enfin avoir trouvé des gens capables de reconnaître son génie. Il découvrit bien vite la vérité de l'affaire, un ancien scientifique aux affaires douteuses avaient été « radié » des registres, et il avaient besoin d'idées neuves, quittes à prendre un homme dont le CV n'était pas particulièrement fournie, mais dont la famille appartenait déjà à l'organisation. Et quelle organisation d'ailleurs, le bureau national contre le domaine paranormal et les ENTM (Entités Non Terrienne Mystique), une appellation bâtarde pour définir des êtres qui semblaient capable de provenir d'un monde différent, aux travers de portails qui n'ont encore été décelé qu'en Seïkusu. Pour être honnête, il avait été investi d'un travail de recherche, et se devait de trouver des méthodes innovantes pour découvrir les potentiels êtres dangereux qui se trouvaient dans la ville, ce qui lui avait plut au premier abord, mais maintenant … Il commençait à être déçu, car nombreux étaient ceux qui doutaient de la validité de sa dernière invention, si bien qu'il était considéré de lui retirer une partie de ses moyens. Et ça, il l'avait en travers de la gorge.

« Ici Alexander Karahazi, chercheur de classe 3 au bureau national Kô. Premier test de l'encensoir, portée réglée sur deux kilomètres, zone sécurisée. Test prévu pour une diffusion de trois heures. Utilisation d'un échantillon d'origine équine. Lancement de la machine dans trois...deux...un. Lancement. »

Accompagné d'un magnétoscope, il enregistre scrupuleusement son expérience, et dirige une caméra à trépieds sur un large objet métallique en cuivre, soutenu par un lourd socle de marbre, qui se met à vrombir lentement quand l'objet est mis en marche grâce à la pression d'un gros bouton rouge presque trop cliché au vu de la situation. Lentement, une légère fumée rosée s'échappe de multiple trous creusés sur la partie supérieur de la sphère, puis lentement celle-ci envahie les lieux avant de graduellement devenir diaphane, pour finalement disparaître, mélangé à l'air ambiant avec une étonnante facilité. Parfait, jusqu'ici tout cela ne présentait ni dysfonctionnement, ni déceptions, et c'est donc avec tranquillité que l'homme emprunta l'échelle qui permettait de se poster un peu plus haut, à l'étage du large hangar dans lequel il avait installé son matériel, avant de se poster bien au-dessus pour l'observer fonctionner. Le but de l'encensoir était de diffusé des phéromones marquées dans un large périmètre, afin d'attirer tout les OPH (Organisme Partiellement Humain) qui se trouveraient dans la zone d'action, et de les réunir dans un endroit précis, où il serait aisé de les conserver d'ici à l'arrivée d'un groupe d'intervention pour la capture. Alexander avait longtemps hésité pour le faire fonctionner, mais il avait décidé de minimiser les potentiels risques en usant d'un échantillon rare, un seul OPH d'origine équine ayant été obtenu à ce jour, si bien que cela lui permettrait, normalement, de ne pas se retrouver avec une horde d'OPH sur le dos, comme dans le cas supposé où il aurait fait usage d'un échantillon félin. Bon il pouvait ne pas y avoir d'autres OPH de cette nature, mais il préférait être prudent, quitte à prouver que le dispositif n'était pas nuisible à l'humain, au moins...

Il ne lui restait plus qu'à attendre pour vérifier cela !


- - -


Carlie Vinyl est crevée, lessivée, n'as plus de forces, et c'est avec un pas lent et un air passablement amoindri qu'elle sort par la porte arrière du club où elle mix chaque soir, pour la plus grande joie de ceux qui viennent l'écouter pour se trémousser dans tout les sens, alors qu'elle ne fait que de son mieux pour rester concentrée pendant environ quatre heure de manipulation musicale non-stop. Observant autour d'elle sans mot dire, afin de s'assurer de l'absence complète de la présence d'un fan un peu désagréable, elle se dirige tranquillement vers les petites rues arrières, son sac sur le dos, et cherche d'un regard plus ou moins vif si rien n'est là pour lui faire une vilaine surprise. Les humains sont tellement plus vils que les poneys, et même si elle adore la terre depuis qu'elle y est arrivée, elle n'arrive toujours pas à comprendre ce qui peux passer dans la tête des naturels bipèdes, c'était à croire que si ils ont l'occasion d'observer une jolie femelle, ils ne savent plus se tenir ! Sa copine Octavia lui manque, au moins avec elle, elle serait capable de passer un petit temps calme après ses représentations, mais malheur faisant, elle avait refusée de l'accompagnée sur Terre pour les quelques semaines de visite qu'elle avait préparée. Enfin, elle divaguait, et sortant tranquillement de la dernière ruelle un peu sordide, elle déboucha sur les quais de la ville, une zone de porte quasiment désaffectée où seule restait de longues rangées de hangar, accueillant généralement squats, types louches, et marchandises d'un marché qu'elle ne souhaitait pas connaître. Sauf que ce coup-ci, quelque chose vint lentement taquiner son odorat délicat, même si il était amoindri sous forme humaine. Quelque-chose de très « attrayant ».

« Ça sent bon... »

Il était rare qu'elle parle, mais c'était sorti tout seul pour l'occasion. Cela sentait effectivement bon, même très bon, à telle point que bien malgré elle, elle vint à se diriger dans la direction opposée à son retour au bercail, s'égarant lentement dans les vieux quais désaffectés tout en suivant l'odeur à la trace, quelque chose dans ces lieux l'attirant plus que tout, à tel point qu'il n'était même pas concevable d'y résister. Plus elle s'en approchait, plus il faisait chaud. Plus elle s'en approchait, et plus ce qu'elle cachait derrière son apparence humaine commençait à se révéler, sa peau se mettant à blanchir de plus en plus franchement, ses traits s'arrondir un peu aussi, puis ses pupilles cachées derrière ses habituelles grandes lunettes d'aliens passer d'une couleur normale pour un être humain à un rouge tout à fait atypique. Finalement d'ailleurs, presque sans comprendre pourquoi elle fait ça, mais n'étant déjà presque plus capable de comprendre ce qu'il se déroulait, ses doigts vinrent à se perdre sur sa tenue, pour venir attraper tout d'abord la fermeture éclair de son sweat, et l'ouvrir d'un coup pour qu'elle le jette au sol, ses pensées s'égarant dans la nécessitée d'avoir un poil moins chaud... Puis ce fut sa jupe qu'elle ôta sans réfléchir, mais désormais pour des besoins bien plus compliqués à assumer : le besoin d'être mis à nue. Quand enfin elle débarque devant le hangar, qu'elle respire avec une envie claire la douce fragrance qu'elle a humée tout le long de son chemin, il ne reste plus sur elle que ses collants qui s'arrêtent à mi-cuisse, le reste traînant le long de son chemin, et son entre-jambe laisse déjà transparaître une certaine forme d'excitation complètement incompréhensible... Mais elle ne s'en rend même pas compte, et tourne autour des lieux, avant de trouver une mince entrée, et de s'y faufiler pour débouler dans le grand hangar vide.

Son souffle est lourd, mais elle est encore bien silencieuse alors qu'elle s'avance dans les lieux, observant autour d'elle... Elle est seule apparemment, seule, et de plus en plus excitée. Du moins, elle croit l'être.

8
One Shot / Something's on, on Halloween's town [OS quadri-compte]
« le: dimanche 06 novembre 2016, 19:37:56 »
Les légendes ne sont pas toutes faites de mysticisme bien pensant. Halloween en est l'exemple même, son monde sombre, plein de ténèbres et d'ombre mortelles font de cette fête une étrangeté parmi ses consoeurs, et bien peu sont ceux qui prennent le temps de se poser la question la plus importante de toute : Pourquoi cette fête, et seulement celle-ci, parmi toutes les fêtes étranges qui ont fleurit au travers des années, est la seule à avoir été perpétrés au dela des âges et de la vieillesse ? De certains répondraient qu'elle a été modifiée, tronquée, offrant à celle-ci une apparence bien plus intéressante, commerciale, et qui permet à celle-ci de subsistuer de manière prospère, lui évitant de disparaître dans les méandres terrible d'un oubli profond de la part du monde alentours, mais si ce n'était pas la seule raison à cela ? Et si elle trouvait ses racines autre part, dans un inconscient qui cherche, malgré lui, à se rendre compte d'une ville étrange, légendaire, une ville qui attire le curieux, certe, mais dans un autre univers, à une autre époque, dans un domaine où le fantasme est depuis longtemps conçu comme la plus simple et honnête des réalités ? Dans le fond, la réponse n'est pas évidente, elle ne le seras sûrement jamais, mais les fantômes, les esprits, les démons qui, un soir, s'écarte du droit chemin, et se balade dans cette nuit infernale ne font que pâle figure par rapport au lieu dont ils tirent le nom de leur sacro-sainte fête, et aujourd'hui encore ... le hameau revient fouler du pied le monde inconscient d'un univers lointain, Terra.

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Le soleil est proche de l'horizon, mais ne semble jamais vouloir descendre plus bas depuis maintenant plus d'une heure. Cet orbe de feu à l'horizon semble même y avoir trouver un certain confort, laissant un crépuscule rougeâtre envahir les lieux, tandis que la lumière orangée qui s'en dégage offre aux environs une allure des plus étranges, une sorte d'apparence sépulcrale, où le monde, déjà endormi, semble enfin trouvé un repos relatif dans un tombeau gigantesque, éclairé par une torche massive et lointaine. Les montagnes sont voilées par l'ombre, les lieux enrobés dans une couche massive de ténèbres particulièrement tangible, tandis qu'au pied de la roche millénaire, le chemin s'étends aux travers de champs épais, où même l'or du blé, du maïs, et des tournesols n'arrivent plus à rayonner sous l'effet envahissant et implacable de l'astre solaire lointain, comme si les flammes de son orgueil était en train de faire fuir de peur ces plantes ordinairement si friande de ses rayons. Mais finalement, s'en approcher permet de comprendre pourquoi toute cette verdure salvatrice, ordinairement signe de vie, fait bien pâle figure par rapport à l'astre qui, au loin, dépasse les falaises grises et froide d'un fjord sans nom, pour aller s'éteindre dans un court bout d'océan marronnâtre, y laissant mourir ses brasiers par dépit d'une vie trop longue. Traverser les champs, c'est contempler avec désarroi la mort de toute cette végétation originellement fertile, et si les villageois ne s'y aventurent plus depuis quelques jours, ce n'est pas sans raisons évidentes, qui sauteront aux yeux du curieux aguerri qui emprunte ce chemin.

A gauche comme à droite, ce qui semble originellement être une végétation prospère révèle lentement ses faiblesses : ses branches sont tordues, ses feuilles bouffées par la maladie, dévorées par les charançons et les insectes de toutes sortes, tandis que leurs racines sortent d'elle même d'une terre aride, froide, dont les craquelures semblent laisser voir les vers et les parasites fourmiller avec délectation. Le grain des blés et du maïs semblent pourrir à même la branche qui l'a laissée naître, s'ouvrant pour laisser échapper un suc verdâtre dans lequel semble vivre quelques promesses de maladies obscures, et les plantes flagellées par un vent absent se détériorent à mesure que les curieux se permettent de progresser le long du chemin, leurs longues tiges s'éventrant sur un coeur corrompu, aussi noir que le charbon. Mais le pire sera bien les tournesols, plus proche de la pente ascendante que n'importe quelle autre végétation habitant ces lieux, semblant déjà promettre à ceux qui approchent du renfoncement montagneux de biens terribles rencontres : Tordus, leurs bases vérolées, leurs racines déchiquetés et le sommet de leur fières têtes tombant mollement vers le bas, tel une multitude de pendus dont on ferait la culture, la couleur grise de leur être rappelle sans mal la peste, et la teinte livide des morts. Pourtant, à mesure que les quelques intéressés s'avanceront sans un mots au milieu de ces champs aux couleurs de la putréfaction, il n'auront que la désagréable impression que le coeur noir de ces végétaux sans vie se tourne lentement vers eux, bruissant pour conspirer quelques promesses funestes à leur encontre.

Mais ils pourront passer sans avoir à craindre le moindre mauvais sort... Il n'auront qu'à avancer, toujours un peu plus, arrivant finalement à portée de l'étroit passage, le troublant passage, qui leur permettra de lentement gravir le flanc montagneux pour atteindre la fameuse ville de légende qu'ils sont venu observer, et fouiller. Les ossements de quelques précédents curieux tapissent les marches d'un escalier froid, long, et extrêmement retord, rendant la la potentielle marche bien plus proche d'une tentative d'escalade qu'autre chose, mais une corde écailleuse semble être tirée entre quelques anneaux rivés au mur, offrant une sécurité adéquat pour pouvoir progresser le long de ces dalles étroites et traîtresse. Le soleil, au loin, a disparu derrière les hautes formes de pierres qui entourent désormais les trois personnes assez folles pour avoir choisit de défier ce domaine prétendu inviolable, et les ténèbres qui les englobent, même si encore incapable de les couper de la moindre forme de réalité, ne manque pas de laisser les ombres courir autour d'eux sans qu'ils ne puissent savoir où celle-ci vont se dissimuler, afin de planter leur serres froides dans leurs chairs. Les lieux commence à murmurer, le vent se levant pour voiler les chuchotements entendus qui se développent pour converser au sujet de quelques sombres complots. Mais pas un bruit de trop, pas le moindre mouvement non plus ... Pour l'instant, rien ne vient les déranger, et tout ce qu'ils ont à faire ... n'est que de grimper, avec toute la prudence qu'il sauront mettre en oeuvre sur ces marches inégales, escarpées, étroites, et couvertes des débris des précédents voyageurs.

9
Le coin du chalant / We got something on Halloween's town.
« le: mercredi 02 novembre 2016, 19:11:35 »
Bonsoir !

Bon le projet était de lancer l'idée à Halloween eeeeeeet... j'ai foiré la date. Super, cet OS commence bien.
Voilà l'idée que je vous propose, si il y a des curieux :

Halloween's Town, un lieu qui n’apparaît que rarement, viens de faire son apparition dans un creux montagneux, au nord de Nexus. Il ne devrait pas y rester longtemps, mais certains objets maudits de grandes, voir de TRÈS grandes valeurs se trouvent enfermés en ces lieux, si bien qu'il attire les primes diverses et variées ... ainsi que les curieux.

Je propose à un trio de joueurs de s'y balader, et de vivre une histoire mêlant visions d'horreurs, monstres écoeurants à la lubricité tordu, ainsi qu'exploration dans un lieu inquiétant, où vit un Buer, un démon seigneur des illusions et des mensonges. Vous vous doutez, certaines descriptions ne seront pas des plus joyeuses, mais le but est de faire un petit tour en enfer, où je vous décrirais l'évolution de votre exploration.

J'attends de vos nouvelles, en espérant qu'une telle trame attireras du monde. Je me tiens disponible pour la moindre question.
Prenez soin de vous, tchuss.

10
Esverancia Luccaël... Il avait mit pas mal de temps à trouver cette information, mais il parvenait enfin, après deux bon mois, à percevoir le chemin de brume qui allait lui permettre de rejoindre le lieu où elle vivait, et s'en laissait pour le coup pousser un léger soupir de soulagement, vu comme il avait eut du mal à se retrouver en ces lieux. Sur lui se trouvait encore le livre qui lui avait permit de faire cette découverte, une archimage aux puissants pouvoirs, au grand savoir, qui vivait en dehors de ce monde, et qui veillait sur les terres alternatives qui étaient affiliées à cet endroit distant de Terra. Une véritable mine de savoir d'ailleurs ce bouquin, il lui avait été terriblement utile pour pouvoir non seulement s'informer un peu sur cette entité, sans qu'il ne sache réellement à quoi elle ressemblait, mais aussi pour lui permettre de découvrir le seul point de passage qui avait été recensé il y a de cela des dizaines d'années, par un homme qui s'était malheureusement égaré, et qui avait ainsi finit dans le domaine de l'archimage. Avantage qu'il n'avait pas par rapport à ce simple homme, il avait accès à quelques éléments de pouvoirs, une certaine magie, qui l'aidait dans le fond bien à se repérer dans le bassin de brouillard mystique qui marquait la limite entre les deux univers, et ainsi, il avait avancé avec prudence, avec lenteur, jusqu'à finalement pouvoir sentir le vent glacial s'engouffrant par la brèche entre les monde, ne manquant pas de lui offrir un grand sourire, alors qu'il se préparait mentalement à en franchir le seuil.

C'était la seule zone où il y avait un peu de vision au milieu de ce brouillard perpétuel, dans lequel il avait essayé de se repéré depuis bien deux jours, et offrait une vision des plus étranges, deux hauts pans rocheux, qui se perdait dans le brouillard au dessus, et permettait de remarquer quelques petits galets noirs, et branches d'arbres morts qui tapissaient le sol de manière disparate. Chose aussi tout autant remarquable, mais si la brouillard semblait laisser une partie de la zone parfaitement visible, il semblait aussi matériel et rigide qu'un mur entre les deux éléments rocheux, et ce malgré le vent étrange et glacé qui s'y engouffrait. Enfin ... Cessant sa contemplation, l'homme quitta le perchoir par lequel il avait vu sur les lieu, et sauta directement en contre-bas en se rattrapant agilement, se redressant lentement, pour se tourner vers la haute "porte" menant à l'autre univers. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour rien : il avait besoin d'information, notamment sur l'être qui se trouvait en lui, et sur les débouchés d'une telle entité, capable de transformer son hôte de l'intérieur. Il avait déjà quelques brins d'informations depuis son jugement à Ashnard, mais ce n'était pas suffisant pour qu'il sache ce que l'homme pouvait bien vouloir, et cela était, dans le fond, le plus gênant. C'est bien pour ça que le vampire espérait vraiment que les connaissance d'une mage provenant d'une dimension parallèle pourrait l'aider : Après tout, le Cavalier du Néant l'avait bien dit lui-même, il ne provenait pas de cet univers, aussi pouvait-il peut-être provenir de celui où vivait l'archimage qu'il venait rencontrée ? Ce serait une coïncidence miraculeuse, et il n'en espérait pas grand chose, mais il fallait bien tenter.

En tout cas, refermant bien son lourd manteau en cuir, il plaqua son chapeau sur sa tête, et s'avança vers le portail particulier, avant de s'y engouffrer sans attendre, ressentant non seulement le picotement étrange de chacun des passages magique qu'il avait emprunté, mais plus encore ce coup-ci, une force mystique en plein chaos, les vents de magies tourbillonnant, le cinglant alors qu'il avançait de moins en moins vite, poussé dans l'autre sens par une force qu'il ne pouvait analysé. Le moindre pas était une épreuve, comme s'il essayait de marcher sur une pente terrible et glissante, et il lui fallut forcer pour la première fois depuis longtemps afin de s'assurer de ne pas retourner immédiatement en arrière, appuyant bien le moindre de ses pas pour ne pas décoller du sol, et finalement parvenir à fendre d'un coup la masse de vent ésotérique pour soudain traverser une zone de grand calme, et se faire soudainement aspirer dans l'autre sens, déboulant avec un fracas mal maîtrisé sur une glace solide, ne manquant pas de rouler au sol quelques instants avant de tousser, et de reprendre appui pour se redresser. Cela faisait décidément bien longtemps qu'il n'avait pas dut faire autant d'effort, apparemment passer entre deux dimensions comme celle-ci n'était pas aussi simple que de faire un simple petit bond pour atterrir à Seïkusu, et il saurait s'en rappeler pour son voyage retour. Ah il n'avait plus son chapeau en tête, cela n'allait pas, il vérifié autour de lui, et le trouva un peu plus loin, sûrement recraché par le portail avec un peu de délai, si bien qu'il s'y dirigea tranquillement, et le récupéra au sol avant de le remettre bien fixe sur le sommet de son crâne, s’octroyant enfin le droit de contempler les alentours.

Il était dans ... ce qui semblait être un lac immense, couvert d'une plaque de glace dont l'épaisseur était certaine, vu qu'elle avait tenue le choc lorsqu'il avait été éjecté avec violence du portail, et entouré par de hautes montagnes, à moins qu'il ne s'agisse de glaciers d'une tailles supérieurs, il était trop loin pour voir. Apparemment, il n'avait pas fait attention, mais une fine neige tombait, parfois avec force lorsqu'une bourrasque s'engouffrait dans ce creux naturel, mais autrement, il n'y avait pas de grandes intempéries, du moins pour l'instant, il avait peut-être tout simplement eut la chance d'arriver en une période d'accalmie. En tout cas cela avait l'avantage de ne pas lui bloquer la vue, et il put ainsi remarquer, au loin, une haute, très haute forme, d'architecture humaine, placée à flan d'une des parois des lieux, sortant de la glace avec une apparence presque incohérente par rapport au lieu où elle avait été bâtie. Pas de doute, si il pouvait bien trouvée l'archimage, c'était en ces lieux, et vérifiant une dernière fois qu'il n'avait rien perdu, il s'y dirigea avec une certaine tranquillité, tout en conservant une certaine vigilance, ne sachant pas du tout si il était hors de danger, ou si quelques pièges avaient été installés en ces lieux pour dissuader les potentiels gêneurs. Bien heureusement dans le fond, il ne perçut rien de cela, et put continuer son approche sans avoir à se questionner sur les intentions de celle qui avait choisie de se retirer en ce domaine. Tout du moins, il ne put que s'émerveillée de la tour qui prenait de plus en plus d'ampleur à son approche, contemplant non seulement le détail de l'architecture, mais aussi avec quel esthétisme et quelle splendeur la glace s'y était accrochée, créant de véritables lignes et arabesques de givres sur la structure, éblouissant son regard.

Et enfin, il parvint aux hautes et larges portes du domaine, hésitant un instant, très court, avant de frapper à celle-ci de trois coups secs, et d'exprimer d'une voix tonnante sa présence, surpassant sur le moment le bruit des bourrasques et de la glace qui craquelle :

 -  Bonjour occupante du domaine. Je souhaiterais vous rencontrer, puis-je passer le seuil de votre tour ?

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Les contrées du Chaos / Un invité venu du ciel [Pv ~ Tinuviel Lastrim]
« le: mardi 27 septembre 2016, 01:52:17 »
La terre. Un endroit des plus accueillants, des plus chaleureux, un monde où dans le fond, tout les dangers n'étaient rien de plus que de formes passagères de troubles, et où quelques simples mots pouvaient parfois suffir à faire la différence. Des guerres présentes, mais ridicules, des vies détruites, mais dans un fonctionnement bien peu similaire à ce qu'il avait observé, années après années, sur Terra. L'avis de Darthestar saurait choqué sur le monde terrestre, mais au plus profond de lui, il estimait ce monde comme étant bien innocent, bien protégé, comme un enfant à qui on ôterait la vue de l'horreur, pour ne faire qu'en parler de manière à lui faire craindre les risques, sans jamais les encourir. Ce n'était pas plus mal en un sens, les turpitudes de la vie y étaient bien moindre, et rien que pour cela, le vampiroïde appréciait d'y passer de temps à autre, mais ce n'était pas le cas sur de longues périodes, et dernièrement, il y avait passé bien trop de temps, il avait de nouveau besoin de s'enfuir pour retrouver autre chose : le danger tout d'abord, mais aussi la découverte, chose désormais impossible dans un monde aussi aspetisé, incapable d'imaginer des êtres aussi puissant que lui, ou aussi étranges, ne pouvant y réagir qu'avec peur et panique. Non, le temps était venu pour lui de retourner sur Terra, de goûter à nouveau à la beauté des paysages, et à la tromperie meurtrière qui peut s'y cacher. Quelque soit sa vie, c'était un frisson, un besoin, une nécessité dont il ne pouvait plus se départir désormais.

Seïkusu était selon ses observations la seule ville liée au domaine Terran, et en cela, il ne craignait plus vraiment d'essayer de trouver de nouveaux passages à l'intérieur de la ville pour chercher à apparaître en de diverses endroits, avec possiblement la chance d'arriver dans un paysage qu'il ne connaissait pas encore. Ce soir, c'était le cas, il allait pour partir en voyage, et il fallait que dés ses premiers pas, il tente de passer au travers d'un portail qu'il n'avait pas encore eut l'occasion d'essayer, se décidant par là à fouiller dans les différentes rues de la ville qu'il n'avait pas encore essayé, dans l'espoir d'y découvrir l'un de ces étranges trou dans l'espace capable de lui faire changer si rapidement d'univers. Il se doutait que d'autres avaient découvert ces chemins étranges au travers de l'univers, mais il avait spécialement acquis, à force de les emprunter, un don des plus honnêtes afin de les ressentir, puis de les découvrir... Ce fut le cas encore ce soir, car alors qu'il était en train de s'enfoncer dans les rues sombres des plus éloignées du centre-ville, où les poubelles éventrées avaient la malheureuse tendance de traîner au sol, il put sentir la forme aléatoire et improbable qui se cachait peu loin de lui, commençant dés lors à sillonner les alentours à la recherches des brèves altérations qui lui permettait de remarquer la présence d'un portail. Cela ne tarda pas, quand au détour d'une ruelle il déboucha sur un cul-de-sac, où un courant d'air anormal faisait frémir les sacs noirs meurtries sur le sol. Parfait.

S'en approchant sans un bruit, remarquant que l'entrée du passage devait se trouver au plus profond de cette impasse, il esquiva agilement les détritus avant de s'arrêter net quand il se sentit sur le seuil, attendant un temps pour essayer de capter si quoi que ce soit d'autre pouvait lui indiquer le lieu où il allait déboucher, un simple courant d'air n'étant pas suffisant pour qu'il ne puisse se faire une idée précise. Mais non, rien, tant pis, il allait falloir qu'il le traverse sans autres précautions, et lâchant un petit soupir, il enfonça son chapeau sur le haut de son crâne, avant de faire un pas décisif, traversant  l'ésotérique porte pour finalement se retrouver... en plein air. Le portail débouchait au beau milieu du ciel, et si le déséquilibre fut instantané, obligeant le vampire à tenter de se rattraper à quelque chose en désespoir de cause, cela fut bien impossible, l'obligeant à finir son mouvement pour finalement commencer à chuter, lourdement, en direction du sol le plus proche. Bordel, il n'avait jamais croisé de portails capable de rester ainsi dans une position élevée, sans support, c'était inconcevable, et pourtant il était là, au beau milieu de rien, commençant à descendre de plus en plus rapidement, avec de plus en plus de force, sans avoir l'occasion de regarder en dessous de lui, n'ayant aucun support dans les airs capable de lui offrir la moindre accroche pour stabiliser un de ses mouvements. Il se devait de s'y résoudre, il allait s'écraser, mais la seule question valable en ce cas, et qui lui trottait en tête restait celle-ci : allait-il être capable de survivre à un tel choc, à un tel impact, sans se retrouver en bouillie ?

La réponse ne se fit pas attendre, aveugle sur la distance qui le reliait à la terre, il ne put que ressentir son contact avec un sol rocailleux, rude, l'écrasant contre la surface se trouvant dans son dos, en entendant la roche se fendre et se craquelée suite à son arrivée. De sa gorge s'échappa une sacré quantité de sang, tandis que le calme revint d'un coup, le laissant pester.

 -  Bon sang... Argh...Merde... j'arrive pas à bouger...

Effet du choc ou non, mais son arrivée semblait en effet lui avoir couper tout contrôle sur son corps, il était même étonnant qu'il soit capable de parler, même si cela le rassurait sur l'état de sa cage thoracique. Il avait donc survécut au choc, mais à quel prix ? Où était-il ? Il ne pouvait pas tourner la tête pour observer les alentours, et tout ce qu'il ressentait était le sang autour de sa bouche, ainsi que la même sensation visqueuse et chaude s'échappant de son dos. Si il n'était pas mort, il était en revanche gravement blessé, et globalement de surcroît. Si il était au milieu d'une zone sauvage, cela allait être dur pour lui de se défendre, clairement, et pour le coup, il en vint à se maudire tout bas d'avoir laissé la curiosité avoir été plus forte que lui, voilà bien ce qui arrive quand on passe trop de temps sur la Terre, on finit par laisser ses sens, sa prudence, s'amoindrir, maigrir au point de faire des erreurs. Et le pire dans tout ça, c'est que sa vision commençait à se troublée, à se perdre dans le vague, alors même qu'il entendait distraitement des bruits commencer à provenir d'assez loin, mais se rapprochant en sa direction ... Bon sang, il n'allait pas non plus s'évanouir alors qu'il était potentiellement en danger, c'était absurde, il ne pouvait pas laisser une situation aussi risquée pour sa vie se produire... Et pourtant, il perdit connaissance avant de pouvoir apercevoir ce qui se rapprochait de son corps inerte, se perdant lentement dans des songes inconnues, obscures, tandis que son souffle se ralentit au point de quasiment s'épuiser... Dans quels beaux draps venait-il de se fourrer ?

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One Shot / Cocks 'n Rock [Pv ~ Akua Hotomi]
« le: mardi 19 avril 2016, 15:57:31 »
" Il est minuit moins cinq sur l'horloge de l'apocalypse. Le temps passe encore et encore. Alors, que voulez vous faire avant que le jugement dernier approche ? S'échapper dans une explosion de sons et de plaisirs. Préparez vous, la troisième nuit commence ! "

Le festival musical des "nuits de l'apocalypse" avait commencer depuis maintenant trois jours, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la fête battait son plein, le son emplissant l'espace au fur et à mesure que le temps s'écoulait, même si celui-ci était bien peu observé par les différents membres présents sur le site de cet événement si particulier. Il s'agissait d'une longue semaine d'exhibition culturelle, autour de la culture pop, rock, et éléctro, si bien que des groupes de toutes les origines, et des amateurs de musique de tout les styles s'étaient rassemblés en quelques heures, à environ deux heures de Seïkusu, pour profiter avec joie et excès de l'un des "meilleurs festoches" que le Japon n'ai jamais connu, des dires de tout les mélomanes prêt à danser et boire sur la terre battue. Le soleil se couchait tout juste en cet instant, et déjà le site se trouvait emplie d'une cacophonie ambiante, mélange des dires des spectateurs satisfait, des groupes d'amis à la recherche d'un en-cas, ou des scènes où plus d'un groupes étaient en train d'officier, au plus grand bonheur d'un nombre significatifs de jeunes gens endiablés, et de vieux habitués découvrant à chaque nouvelle session quelques groupes prometteurs, et d'autre qui avaient depuis peu gagnés le devant de la scène.

Car oui, le festival ne servait pas juste à défouler un bon nombre de personnes qui n'attendaient que de voir leur groupes préférés sur scène, mais aussi, et surtout, à permettre aux nouveaux membres de cette belle communauté musicale de monter sur scène et de se faire une publicité non négligeable. Ainsi, plusieurs scènes voyaient les têtes d'affiches être entre-coupés d'autres groupes, surement bien moins connus du grand public, mais dont la valeur n'avait rien à envier aux autres, et qui se démenaient de toutes leurs forces pour être reconnu auprès d'un public à tendance sceptique, mais qui savaient féliciter ceux qui prouvaient qu'il n'étaient pas là par hasard. Alors bien sur, d'autre fois, les choses ne se déroulaient clairement pas comme prévue, et quelques musiciens eurent le droit à une huer de qualité, car on essaye pas de tromper un public aussi exigeant, et dans ces cas-là, il vaut mieux faire profil bas, et accepter de rebrousser chemin. Mais bon, il est rare que ce genre de choses se passent, et généralement la direction du festival ne prend que de la qualité certifié, si bien que normalement tout se passe de la meilleure des manières, et c'est bien ce qui fait que cet événement est autant apprécié.

" Et nous remercions le groupe des Ironicca pour leurs prestations, nous annonçons une courte pause, puis la musique reprendra, alors soyez patient. "

La scène 2 était une scène rock et pop selon les moments de la journée, et si bien du monde aurait du mal avec le mélange de ces deux styles, les festivaliers s'y faisaient relativement bien, ou partaient vers d'autres scènes quand ce qui passait n'était pas à leur goût. Derrière la scène 2 en revanche, les différents groupes se côtoyaient, mangeaient ou buvaient en échangeant sur leurs dernières tournées, leurs derniers événements en date, et tous semblaient généralement bien s'entendre, même si les petits nouveaux avaient généralement un peu de mal à se faire une place en début de semaine. Là, au bout de trois jours, la mixité commençaient à se faire entre les groupes des différents styles musicaux, chacun profitant des dires et des expériences des autres pour s'améliorer un tant sois peu, la main généralement autour d'une bière ou d'un café pour ne pas s'asséché le gosier après autant de parlotte. Et puis il y avait ceux qui allaient monter sur scène sous peu, et qui donc se préparaient mentalement, revoyaient rapidement entre eux les morceaux qui allaient être joués, ou qui allaient s'occuper d'échanger avec un public qui ne parlait pas obligatoirement la même langue. Et pour le coup, c'était un groupe de jeune rockeur qui se préparait à monter sur scène, nerveux, et apparemment peu aimable. Mouais ...

Céles ne les aimait pas du tout, et ne comprenait pas du tout pourquoi la direction du festival avait choisis de les amener à paraître sur la scène des nuits de l'apocalypse. Non seulement ils étaient d'une grossièretés monstrueuse, semblaient déjà se prendre pour les rois du monde, et ainsi avaient tendance à se vanter de leurs performances "titanesques" à pas moins des deux-tiers des autres groupes, non sans au passage débiter un bon bout de conneries à propos des groupes féminins, considérant qu'il s'agissait majoritairement de "petite pouf en manque d'attention, qui trémoussaient leurs fessiers pour attirer le public". Le genre de termes qui donnait envie à la chanteuse d'enfoncer son micro au plus profond de la gorge de ces abrutis sans noms, ou encore d'enfoncer le pied du dit micro au fond du trou de balle de ces misogynes pleins de vantardises. Mais bon, il fallait qu'elle souffle, qu'elle ne fasse pas attention à ces odieux connards, et qu'elle prenne sur elle le temps que celle qu'elle avait rencontrée hier arrive, afin d'enfin passer une soirée à peu près agréable en bonne compagnie. D'ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi elles étaient en retard, il n'était pas bien difficile de se déplacer sur le site après tout, mais bon, elle ne pouvait pas vraiment y faire quoi que ce soit non plus...

" Ne m'approche pas connasse, à moins que tu ne veuilles me pomper autre chose que l'inspiration ! "

Et voilà, encore une remarque de ces enfoirés, même si Céles ne voyait pas à qui ils venaient de sortir une telle sottise. Se décalant sur sa chaise pour observer derrière les formes insupportables des quatre salauds prêt à monter sur scène, elle essaye tant bien que mal de remarquer qui sont les pauvres camarades qui viennent de subir ces propos affables, en espérant qu'elles sauront bien le prendre pour éviter de démarrer un affrontement bien malvenu. Sauf que pour le coup, la chanteuse n'avait pas du tout imaginée remarquer, derrière ces brutes, la longue chevelure turquoise d'Akua, cette camarade avec laquelle elle avait sympathisé hier, et qu'elle appréciait tout particulièrement. Attendez, ces petits enculés venaient bien de balancer de telles saloperies envers l'un des membres du groupe d'Akua, "la Rose Noir" ? Oh putain ça allait pas le faire, se levant d'un trait, la chanteuse se dirigea vers le quatuor d'abrutis fiers de leurs conneries, esquivant la main du batteur de son groupe qui venait de tenter de l'arrêter, et arrivant au contact, choppa le blouson du type qui avait osé parler ainsi à ses potes, pour finalement l'envoyer droit vers le sol sans la moindre douceur, apparaissant ainsi devant les trois demoiselles de la Rose Noire.

" Oh excuse moi tu bloquais le passage. Salut vous trois, vous m'avez fait attendre vous savez ? Allez ramenez vous, et évitez de marcher sur la merde au sol, ça a tendance à salir...
 -  T'as dis quoi pétasse ?
 -  Toi tu te calmes de suite, je doutes que tu veuilles monter sur scène avec le nez en sang, et là j'ai qu'un mouvement de pompe à faire pour te le péter... 'Ti con ! "

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Ville-Etat de Nexus / Une surveillance nécessaire [Pv ~ Helès]
« le: lundi 15 février 2016, 20:05:10 »
Le crépuscule pointait quand il était arrivé aux portes de Nexus, un beau crépuscule aux couleurs dorés qui se profilait depuis l'horizon lointain, et le vampiroïde profitait de ces derniers instant de marches avec un plaisir peu égalable, y découvrant comme à chaque fin de ces voyages un contentement des plus agréables. Il avait usé d'un des portails de Seïkusu pour se rapprocher rapidement de la grande cité, et depuis n'avait fait que marché avec aisance et décontraction, ne rencontrant, pour une fois, pas le moindre bandit, pas le moindre truand, ni même le plus infime danger sur son chemin, et en appréciant dés lors toute l'exceptionnelle particularité. En tout cas, maintenant qu'il voyait au loin les hauts murs de Nexus, il pouvait presque se permettre de ralentir encore un peu sa marche, afin de savourer ses derniers pas le longs des routes pavés qui avoisinaient l'une des plus grande ville de Terra, et comme d'un commun accord avec le monde qui l'entourait, il eut presque l'impression que le temps prit la décision de ralnetir sa course. En somme, c'était une très belle soirée qui commençait, et il s'attendait presque à ne pas avoir le moindre soucis dans les jours à venir, sa légèreté actuelle, et son inconscience quand aux dernières nouvelles qui avaient put tourner dans les différents royaumes lui paraissant bien loin de lui désormais.

C'est uniquement quand le ciel vira au violacé qu'il parvint enfin devant l'entrée de la ville, déjà close étant donné l'heure tardive à laquelle il venait se présenter à celle-ci. Levant les yeux, et remarquant les quelques formes qui étaient en train de se profiler sur les murailles, il ne manqua pas de faire quelques grands gestes pour attirer l'attention des gardes sur sa personnes, plus bas, de manière à ce qu'il ne poireaute pas trop longtemps en dehors des murs, et qu'il devienne dés lors difficile de le remarquer dans la pénombre nocturne, surtout quand l'on considérait sa tenue plus ou moins sombre. Par chance d'ailleurs, ou peut-être par professionnalisme de la part des gardes qui avait reçus leurs attributions au niveau de la porte principale, il vit rapidement quelques mouvements se produire plus haut, avant que finalement une petite porte dans l'entrée s'ouvre, laissant paraître un soldat à l'air fatigué, maussade, surement l'un de ceux qui allaient bientôt voir leur gardes être relevées après quelques longues heures de loyaux services. Celui-ci d'ailleurs pressa un peu le pas pour le rejoindre, avant de l'observer avec un air incrédule, l'observant un court instant avant de rtrouver le comportement propre aux veilleurs du soir, et sortant rapidement tablettes et papiers tout en lui parlant d'une voix un peu pressée et supérieure :

 -  Vous arrivez bien tard ! Bon évitons de faire durer cela, donnez moi votre nom, et la raison de votre présence à Nexus.
 -  Darthestar, je suis un voyageur, errant de villes en villes. Je ne fais que passer par Nexus, et devrait repartir sous peu.
 -  Je vois, un document quelconque pour nous prouver ceci ?
 -  Je suis un simple fils de fermier, dans les terres sauvages. Je n'ai jamais eut de documents officiels.
 -  Ouais bon, pas comme si on attendait du moindre plébéien d'avoir de quoi prouver son identité. Dernière chose, savez vous où vous allez dormir ? Il est déconseillé de traîner dans les rues la nuit.
 -  Je compte me diriger vers une auberge, "L'Ambre liquide".
 -  Oui je vois, cela me semble convenable. Vous pouvez entrer, mais rappelez vous, ni grabuge, ni exactions, où la garde de Nexus aura tôt fait de vous faire comprendre vos erreurs !
 -  Je n'y manquerais pas, bonne soirée à vous.
 -  Bonne soirée.


Les deux hommes passèrent le portillon, et lentement le vampire quitta les lieux, se dirigeant en effet vers une auberge bon marché, "L'Ambre liquide", dont il connaissait le tenancier pour y avoir fait déjà quelques séjours, tout particulièrement après avoir reprit le dessus sur sa furie sanguinaire. Arpentant les rues avec lenteur, il ne fit pas très attention à ceux qu'il croisait, laissant aux membres du peuples leur tranquillité et leur insouciance, tandis que lui-même avait de bien meilleur chose à faire, à savoir rallié rapidement son lieu de vie, pour ensuite prendre une pause bien méritée durant quelques jours avant de se diriger vers le nord, où il comptait reprendre un de ses anciens voyages à travers les monts d'Aurvents, qu'il avait dû annulé il y a de cela quelques années, à cause du manque de force de son corps. Dans le fond il n'avait pas mentit au garde, il ne faisait qu'un passage rapide à Nexus et ne comptait pas s'y éterniser, tout au plus il allait rester une bonne semaine histoire de se requinquer, et peut-être de ponctionner un peu de sang afin d'optimiser son être, avant de repartir comme si de rien n'était. Oh et bien sur, ponctionner en toute légalité, il existait plus d'un cercle, dans les grandes villes, où se réunissaient quelques adorateurs de la morsure vampirique, des gens prêt à tout pour recevoir à nouveau ce don excitait et plaisant, tout en permettant à des êtres aussi instable qu'eux de survivre. Tout paraissait donc se profiler de la plus simple de manières, l'homme n'avait juste pas prévu que son nom le précéderait.

- - -

Pendant ce temps, le garde était quand à lui retourné à son poste, et d'une manière tout à fait décontractée, avait laissé sur l'une des tables de la garde un rapport simple qu'il avait fait sur ce voyageur qui venait de rentrer à une heure aussi tardive, ne manquant bien sur pas de s'assurer qu'il ai noté son nom et sa signature afin de permettre à son supérieur de venir le chercher en cas de problèmes. C'est en effet ce qui se déroula, une bonne demi-heure plus tard, lorsqu'il vit un de ses collègue monter aux remparts pour ensuite se diriger vers lui pour lui chuchotter quelques mots à l'oreille, qui ne manquèrent pas de le faire pâlir. Apparemment le chef semblait nerveux, il avait lut le rapport, et il voulait sa présence immédiate pour confirmer quelques-uns des propos tenus dans la fiche qu'il avait écrite plus tôt lors de la venue de cet étrange personnage. Se pressant donc, laissant son poste au garde venu le chercher, il prit l'échelle avant de descendre rapidement les escaliers pour enfin atteindre la salle de garde, où l'attendait l'actuel supérieur qui s'occupait des murailles et de la surveillance extérieur de la cité. Celui-ci, tournant en rond avec un air nerveux, ne manqua pas de filer vers le garde quand il arriva, ayant rapidement besoin de réponses, réponses que le garde aura tôt fait de lui donner tant celles-ci étaient précises.

 -  Soldat...
 -  Oui, sergent ?
 -  Dans votre rapport, vous avez écrit qu'un voyageur était arrivé tout à l'heure. De ce que vous avez écrit, il s'est présenté comme étant Darthestar, c'est correct ?
 -  Hum oui c'est cela sergent. Il m'a laissé une drôle d'impression, mais rien ne semblait problématique, donc je l'ai laissé passer.
 -  Et cet homme à quoi ressemblait-il ?
 -  Un homme de grande taille, vêtu d'un grand manteau noir, et d'un chapeau à larges bords
 -  Outre cela ?
 - Ah si, je ne me suis pas permis de demander cela vu que nous n'avons aucune interdiction à ce propos, mais il avait le teint pâle, et une lueur légère dans les yeux, si bien que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un vampire.
 -  Merde !


L'homme fit un tour de la pièce, nerveux, puis revint vers le garde en hésitant un peu sur ce qu'il allait dire. Normalement il aurait été de son devoir de vérifier immédiatement les documents, mais il avait eut une affaire plus importante pendant quelques instants, et avait donc choisis de laisser la garde vide pendant une petite heure, mais il ne s'était jamais imaginé qu'une telle situation viendrait se présenter en son absence. Il ne pouvait pas non plus blâmer le garde, qui ne devait pas être au courant, et qui donc n'avait proprement aucune des informations qui lui auraient permis de se rendre compte de l'identité de l'homme qu'il venait de laisser entrer au coeur de la cité marchande. Par contre il ne pouvait clairement pas garder cette information sous silence, sous peine de laisser passer un des dangers les plus incontrôlables dont il avait entendu parler durant les derniers mois, et finalement, choisissant d'agir le plus rapidement possible, quitte à subir un blâme de la part du tribunal militaire, il se tourna vers le soldat qui était venu lui confirmer ses craintes, et s'exprima avec le plus de calme, mais aussi avec un ton exprimant la gravité de la situation.

 -  Écoutes, l'homme qui est rentrer ce soir est un ancien criminel, qui a été jugé à Ashnard il y a de cela deux mois. Je ne sais pas si il est dangereux, mais il faut rapidement prévenir le coeur militaire, voir la royauté.
 -  Permettez moi, mais si il a été jugé à Ashnard, cela ne fait-il pas de lui un potentiel allié ?
 -  L'homme à été libéré, et apparemment les hautes instances de cette cité étaient liés au procès. Imagine si ils l'ont relâcher contre certains services. Non nous ne pouvons laisser cela au hasard, je t'envois immédiatement prévenir le centre militaire... Ils préviendront d'eux même la royauté.


Une lettre écrite, un cachet apposé, et le soldat court dans la rue prévenir ses supérieurs, espérant ne pas avoir fait la pire des gaffes de sa vie.

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Plus disponibles / [PRIS] Une jeune tekhane... avec du répondant !
« le: mercredi 03 février 2016, 06:21:40 »
Bonjour, bonsoir ^^

Je viens avec une idée de prédéfini à vous proposer. En effet appréciant tout particulièrement un de mes personnages, Belphy Mueller, et ne trouvant aucun moyen de la sortir du bourbier dans lequel elle se trouve emmêlée, je voulais vous proposer ici un prédéfini en lien avec ce personnage, et dont la fonction serait (en plus de vous amuser avec), d'accompagner la chasseuse de primes dans de nombreuses aventures, plus ou moins nettes !

La femme est sensiblement du même âge qu'elle, et fait partie des chasseuses de primes tekhane, quelques rangs en dessous de Belphy à l'heure actuelle

Ce prédéfini suit beaucoup d'idée personnelles, et semble un peu dirigiste... Si vous voulez modifier certaines choses, n'hésitez pas à m'en parler.

Nom et prénom : Elise Grantierre

Avatar proposé : http://danbooru.donmai.us/posts/2228368?tags=bodysuit

Race : Humaine/Esper (Si vous la faites Esper, je laisse le choix des capacités)

Sexe : C'est une femme, mais la technologie tekhane peut compenser certains manques ^^

Âge : 19/20 ans

Description physique : l'avatar est là pour ça ^^

Description mentale : Elise est une jeune femme qui, dans ma pensée actuelle est aussi agréable que joueuse, une personne considérée comme quasi perpétuellement joviale, et toujours présente pour filer un coup de main sur une mission ou une autre. Vive, réactive et professionnelle, les autres membres de l'entreprise des chasseuses de primes tekhanes la tienne en grand respect, et aime à discuter avec elle. Toutefois, j'aimerais qu'elle ait un coté pervers en ce qui concerne sa cadette, Belphy, dans le sens où, quand elles se retrouvent en mission ensemble, elle ait toujours en tête de la faire tomber dans les pièges les plus simples, ou de l'amener à se retrouver dans des situations où la jeune femme finisse par subir sévices sexuelles et autres désagréments du genre. J'ai dans l'idée qu'Elise s'en moque de se retrouver dans la même situation que sa cadette, la simple idée de la voir dans une telle situation l'excitant tellement que quelque choit ce qu'il lui arriverait, elle serait d'emblée capable d'en profiter sans honte ni gêne.

Pouvoirs et équipements : Selon votre choix ^^

Histoire : Il s'agirait d'une Tekhane native de la capitale, et ayant passé le plus grand temps de son existence dans les programmes militaires, ses deux génitrices étant des membres haut gradés de l'armée ayant toujours souhaitées, au delà du besoin de la voir dans l'armée, la savoir capable de se défendre d'elle même si un jour les choses dégénèrent. Si elles n'eurent pas trop d'absence envers la jeune fille, cela n'aurait toutefois pas été suffisant pour la convaincre de rejoindre les troupes Tekhanes, mais Elise s'étant habituée au combat, aurait commencer à faire ses preuves dans les missions de chasses de primes, jusqu'à ce qu'elle devienne même une figure reconnue du circuit. C'est là qu'elle rencontra la petite génie du nom de Belphy Mueller, inégalable, montant à une telle vitesse dans le classement que cela en étant presque révoltant, et qu'elle découvrit en cette jeune fille une sorte de pulsion malsaine, un plaisir à la voir aussi faible et démunie alors qu'elle pouvait être aussi impressionnante et forte. Cela les mena finalement à échanger, à renforcer leurs liens, jusqu'à ce qu'elle s'officialisent presque comme un duo fréquent, Belphy plaçant une confiance aveugle en Elise sans se douter des perversités sans fins dont elle fait l'objet dans les pensées de la femme. Elles auraient déjà eut le don de travailler de nombreuses fois ensembles, et parfois d'avoir démêlée des situations à l'apparence bien compliquée, avec brio, non sans passer outre des détails gênants toutefois.

Relation : Belphy Mueller, avec qui elle entretient une forte amitié, mêlée à une relation sexuelle plus ou moins renforcée par les épreuves qu'elles ont connues ensemble. Belphy reste à son goût autant une amie que la cible de ses fantasmes les plus tordues, pouvant l'amener à lui faire faire n'importe quoi, ou à la mener vers les missions les plus étranges, surtout quand certaines informations à teneur sexuelles ont put fuiter dans le dossier.



Voilà voilà, encore une fois tout est à teneur de changement, même si j'aimerais conserver certains points (le relation avec Belphy, et les fréquentes missions l'une avec l'autre, chose vers laquelle je compte me tourner pour permettre à ce personnage de revivre)
Pour toutes questions supplémentaires, je suis disponible.
Pleins de bises et prenez soin de vous !

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Les alentours de la ville / Pris sur le fait (Pv~Edrusba Snes-Non)
« le: mardi 29 décembre 2015, 13:04:16 »
Certains hommes ne sont pas fait pour la vie civil, tout le monde le sais. Entre les voyageurs, les sans-abris, les méconnaisseurs, ou encore les ermites, nombreux sont les exemples qui prouvent que certaines personnes ne peuvent tout simplement pas s'impliquer dans le standard de la vie civil, finissant bien souvent dans un coin de rue, ou en pleine cambrousse, vivant plutôt de quelques simples façons de survivre plutôt que de complexes interactions et manières d'échanger qui n'ont rien de naturelle pour eux. C'est exactement le cas du vampiroïde, quoi qu'il fasse, il ne se sent pas le moins du monde dans son élément une fois dans une ville ou une cité, et ne peut tout simplement pas s'impliquer dans une manière d'agir proprement humaine, se liant d'amitié avec certains, ou se  comportant comme un travailleur prêt à tout pour connaître un gain de quelques piécettes, même si il faut pour cela souffrir le martyr et se voir réduit à un comportement d'esclaves. Non il en était proprement incapable, et même si il avait bien essayer à une époque, il s'était résolu à n'être qu'un simple vagabond, un homme qui passait de temps à autres à un endroit pour la simple envie de revoir quelques connaissances, mais qui finalement se choisissait de garder la liberté de pouvoir aller où il le désirait, laissant de coté le problème de la vie en communauté pour rester l'ermite que l'on voit quelques jours avec plaisir, avant de le voir disparaître sans autres formes de manières, quelle qu'elle soit. Et aujourd'hui, en ce début de soirée, il avait décidé de laisser ses pas le faire se déplacer dans les grandes rues de Seïkusu, couvert de son long manteau en morceau et couvert de boues et d'humeurs, ses lunettes faussement utiles sur le bout de son nez, et le regard alerte, observant les alentours alors que les honnêtes travailleurs rentraient chez eux, et que le peuple nocturne commençait à s'égayer dans les bars et les salles de jeux ou de karaoké.

C'est dans ces conditions que l'homme se permettait une douce balade au contact de l'air frais et des bruits de la nuit. Rien de bien palpitant dans le fond, c'est vrai, mais l'homme était de ceux qui appréciait parfois le comportement contemplatif, trouvant son bonheur dans un souffle léger environnant, dans quelques gouttes de pluies, ou encore dans la découvertes de quelques personnes intéressantes le temps d'une discussion, avant de repartir sans même un instant d'hésitation. De ce fait il commençait à être connu des lieux, le sans-abri d'une autre époque étant presque une attraction à Seïkusu, et même si parfois les membres des Forces de l'Ordre avait bien chercher à enquêter sur lui, ils n'avaient jamais trouver quoi que ce soit de compromettant sur lui, si bien qu'il était devenu à la fois un voisin de confiance pour les gens qui le croisait assez souvent, et un homme libre, que la société ne venait pas embêter, ou juger de par son manque d'action réelle dans la société de tout les jours. Il est vrai qu'il pourrait avoir quelques soucis, après tout il était aussi l'un des hommes les plus virulents dans les affaires de corrections de petits gangs et de groupes sournois, particulièrement dans les bas-fond de la ville, à savoir le quartier de la Toussaint, mais pour l'instant personne n'avait eut l'occasion de faire le rapprochement, les témoignages s'arrêtant surtout sur un monstre inhumain avec une force colossale, capable de briser des pans entiers de murs, et pas un doux sans-abri qui était connu pour être d'une politesse effarante. Enfin, ce soir encore les choses devaient se passer tranquillement normalement, mais quelle ne fut pas sa surprise quand il se sentit soudain bousculer, remarquant une forme féminine, qui fit mine de tomber au sol malgré le peu de force de l'impact, avant de lui vociférer dessus, d'un ton qui ne semblait pas des plus bienveillants :

Woooh le vieux qu'est-ce tu fiches ! Tu m'as fais mal 'spèce de bâtard, ça vas se payer !
 -  Toutes mes excuses, je ne vous avait pas remarqué.
 - Ta gueule gros con si tu crois que des excuses suffisent ! Hey Makoto, Kanami, v'nez là, ce clodo m'a manqué de respect !


La jeune demoiselle en face de lui avait tout l'air d'avoir l'âge d'une lycéenne, surement en était elle même une, mais pour le coup cela n'était pas vraiment affichée dans son code vestimentaire, celle-ci faisant bien plus loubarde qu'autre chose, ou petite délinquante en manque d'éducation, chose adroitement soulignée à la fois par son caractère, et par le fait qu'il n'y avait pas eut une seule de ses phrases qui ne s'étaient pas accompagné d'un tendre mot des plus grossier à l'encontre du vampiroïde. Il eut d'ailleurs un peu de mal à ne pas soupirer de dépit en voyant bien que la lycéenne n'avait dans le fond rien fait de plus que se jeter contre son épaule pour mimer une sorte d'agression, dans l'espoir de s'attaquer à une cible faible et sans défenses que personne ne viendrait aider, étant donner qu'il était marqué sur sa face qu'il était un clochard, et de plus qu'il était bien assez connu pour que la femme l'ait reconnu et se dise qu'elle était tombée sur la personne sur qui elle aurait tout don de pouvoir se défoulée. Ses deux comparses d'ailleurs, Makoto et Kanami, ne manquèrent pas de se placer derrière lui pour l'empêcher de fuir le cas échéant, ce qui prouvait à la fois qu'ils avaient tout prévus, mais qu'il n'avait aussi pas la moindre idée de l'homme sur lequel ils venaient de tomber. Finalement, c'est celle qui s'était retrouvée au sol qui se releva et l'empoigna avec une certaine vivacité, comme si il fallait absolument qu'elle soit la plus agressive possible pour tenter de lui faire peur et de lui faire lâcher un max sans avoir à risquer ses jolis petites fesses dans l'action. Tant pis pour elle, il était peut-être temps qu'elle connaisse une correction digne de ce nom, et alors même qu'elle recommençait à lui gueuler dessus, tandis que derrière eux Makoto semblait inquiète, et l'autre était en train de ricaner de leur bonne prise, le vampire se prépara à leur faire connaître la peur de leur vie.

Bon écoutes crétin ! Dans cette rue, y a personne à part nous, et tu m'as fait mal, alors tu vas vite cracher ton fric, et peut être même tes affaires, avant que l'on ne te tabasses pour te faire comprendre que s'attaquer aux lycéennes, c'est pas vraiment souhaitable pour un clodo !
 -  Tu devrais l'écouter vieux, avec un peu de chance si t'es cool tu t'en sortira sans trop de coups
, surenchérit le décoloré dans son dos.
Je crois que vous êtes partit du mauvais pied, votre amie m'as juste foncée dedans. Il serait peut-être temps de partir, non ?
 -  Non mais écoutez le cet enfoiré ! T'es pas en position de discuter, tant pis pour toi, tu vas vomir tes tripes !


Ce fut le coup d'envoi. D'un mouvement leste, la jeune femme tenta de lui mettre un coup violent au ventre, s'étant surement convaincue qu'il ne riposterait pas face à une lycéenne, et eut une surprise conséquente quand elle sentit son poing se faire arrêter par la paume du vampire, avant que celui-ci ne lui attrape le bras et la projettes contre le mur, la soufflant sur le coup, et l'obligeant à expulser l'air de ses poumons sous la violence de l'impact. Bien sur cela ne fit qu'alerter les deux dans son dos, mais si la demoiselle du nom de Makoto eut la présence d'esprit de se reculer, ce ne fut pas le cas de l'homme qui vint l'attaquer dans le dos, avec ce qui semblait être un canif de bonne qualité. Tant pis pour lui, la lame partit dans le vent alors que le vampire esquiva au dernier instant, et l'observa avec un certain manque d'empathie pour le coup, avant de l'attraper par le col, et d'utiliser l'énergie de la course du délinquant pour l'envoyer plus loin en avant, l'amenant à s'écrouler lamentablement plus loin dans la rue. A peine venait-il de se relever que le vampiroïde était de nouveau devant lui, et vint lui caler son poing dans l'estomac avec une violence toute relative, Darthestar retenant ses coups, mais suffisante pour que les yeux de l'homme passèrent rapidement à l'opaque, alors qu'il s'évanouit sous la douleur et le choc. Puis se retournant, l'homme ne put que remarquer la fuite de la dernière des personnes en lice, surement terrorisée de ce qu'elle venait de voir. Bien il était venue le temps de punir la vilaine fille qui avait tentée de le racketter d'une bien triste manière... Ainsi, s'approchant de la pauvre demoiselle qui peinait à reprendre son souffle, il l'attrapa elle aussi par le col, et la souleva avant de la plaquer au mur, celle-ci pouffant d'inconfort avant de le regarder avec une crainte palpable.

 Putain lâche moi, qu'est-ce que tu fais ! Laisse moi partir bordel !
 -  Surement pas, je penses qu'une juste punition est nécessaire pour que tu comprennes que tes actions étaient bien peu acceptable !


Et découvrant le haut de la demoiselle, il y mordit sans plus attendre à pleine dent, jetant la pauvre à la fois dans une vive douleur, et dans des affres de plaisirs sans noms...

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