Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Nancy Callahan

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Sujets - Nancy Callahan

Pages: [1]
1
One Shot / Hunted !
« le: vendredi 28 décembre 2012, 02:51:14 »

27 ans.
Secrétaire du Docteur Rohen.
Chassée par des zombies.
Son sang contient le virus qui peut tuer les zombies définitivement.





Il était près de trois heures du matin quand le téléphone sonna, réveillant en sursaut Malicia Parker. Haletante, en sueur, elle émergeait d'un cauchemars affreux. Prenant le temps de deux inspirations pour calmer son coeur battant, elle décrocha.

« Malicia Parker, j'écoute. »

Une voix métallique et hachée déclama :

« Vous. Êtes. En. Danger. »
« Pardon ? »

La voix métallique reprit :

« Vous. Êtes. En. Danger. FUYEZ ! »
« Mais.. En danger de quoi ? De qui ? Répondez-moi ! Et qui êtes-vous ? »
« Clic. »

Le téléphone lui fut raccroché au nez.

Pleinement réveillée, Malicia se frotta les yeux et rejeta les images de son cauchemar en même temps que sa couverture. Elle posa ses pieds nus sur le sol récemment ciré, froid, et marcha d'un pas léger jusqu'à la fenêtre.

Elle habitait une très jolie résidence, à quelques kilomètres de la ville, entourée de verdure. Un ancien manoir, restauré, qu'elle avait hérité de son arrière-grand-mère. Elle dormait dans la chambre principale, et la vue de sa fenêtre donnait sur un grand jardin. Presque un tiers plus grand que la surface habitable du manoir.

De là où elle était, elle avait une vue imprenable sur la grille de fer forgée qui gardait l'entrée. Le béton qui remontait jusqu'au manoir, formant une route, n'était pas foulé par des étrangers. Le petit rond-point juste devant l'entrée, qui permettait de faire demi-tour facilement pour repartir sans traîner, était sans âme qui vive.

Elle soupira. Se retournant, elle passa une main délicate dans ses cheveux qui oscillaient entre le châtain et le doré. Elle ne vit pas le mouvement furtif qui traversa la cour intérieure sans un bruit et avec une vélocité effrayante. Son regard bleu-vert comme les mers du sud accrocha l'heure. Elle soupira une nouvelle fois. Ce coup de téléphone l'avait pleinement réveillée. Elle ne pouvait pas se rendormir, une fois éveillée à ce stade. Et de toute façon, elle n'avait pas envie de replonger dans son cauchemar. Qui aurait envie de retourner dans un compartiment du métro, prisonnière et entourée de cadavres et de zombies ? Personne.

Elle passa donc à la salle de bain, dénouant en chemin les lanières de sa nuisettes immaculée. Elle laissa le tissu glisser contre son corps voluptueux, et l'abandonna sur le parquet avant de rentrer dans la pièce où elle allait prendre un long bain délassant. Peut-être se rendormirait-elle d'un sommeil profond, sans rêve. Peut-être se laisserait-elle aller à soulager sa libido qui n'avait pas été satisfaite depuis plusieurs mois maintenant. Mais en tout cas, elle allait se plonger dans l'eau chaude et parfumée.

Quand ce fut fait, elle inspira profondément, appréciant l'ambiance calme et détendue de cet instant. Le bain moussant sentait la vanille, son parfum préféré, et elle était immergée jusqu'au cou dans la grande baignoire qui pourrait presque faire office de piscine étant donné la taille impressionnante qu'elle faisait.

Ses doigts couverts de mousses effleurèrent un petit canard jaune qui trônait sur le bord de la baignoire, mais elle le laissa où il était. Sa frustration sexuelle attendrait bien encore un peu. Elle était tellement bien dans son bain qu'elle ne voulait plus bouger. Même pas pour obtenir un peu de plaisir.

Elle finit par se rendormir, la tête posé sur le rebord de la baignoire conçue pour cela.

~ *  _  *  ~

Une nouvelle sonnerie réveilla à nouveau Malicia Parker en sursaut. Elle jeta un oeil à l'horloge, et fit un bond prodigieux hors de la baignoire. Il était dix heures et demi. Elle était en retard au boulot. L'eau, toujours à température agréable grâce aux parois chauffantes de la baignoire, fut vidée en un instant tandis qu'elle bataillait pour se sécher, s'habiller, se maquiller et se coiffer en même temps

A dix heures quarante-cinq, elle quittait son domicile, omettant de verrouiller les portes dans sa précipitation. Sans voir l'ombre qui s'était introduite le matin même dans la cour, elle sauta dans sa petite Mini, conçue pour se garer n'importe où, et fila en vitesse au laboratoire Rohen, appartenant au célèbre Dexter Rohen. Elle était sa secrétaire. Et elle adorait son travail. Pour une fois, elle ne respecta pas les limites de vitesses et roula vite pour se rendre à son travail. Grave erreur. Elle rentra dans un camion qu'elle n'avait pas vu, s'assommant avec son air-bag et se prenant les éclats de pare-brise de plein fouet.

~ *  _  *  ~

Dès qu'elle fut partie, l'ombre entra dans la maison. Elle sonda la demeure, et élimina les moindres logiciels espions qui se trouvaient cachés dans les objets informatiques. Elle détruit aussi toutes les caméras et tout les micros placés là à l'insu de Malicia Parker. Puis elle quitta la demeure, n'oubliant pas de verrouiller derrière elle.

~ *  _  *  ~

Quand Malicia se réveilla, elle était portée par une espèce d'homme en costume d'astronaute. Il marchait d'un pas saccadé, comme un robot, et fumait une cigarette à l'intérieur de son casque. Ce qui la frappa le plus, ce fut ses yeux, d'un bleu électrique, qui étaient fixés sur l'horizon.

Elle voulut bouger, mais il la tenait d'une poigne de fer. Et elle sentait douloureusement les conséquence de son accident. Une bosse avait poussé sur son front, son visage était parcouru de multiples entailles, et elle ne sentait plus son bras gauche. Quant à sa cheville droite, c'était une douleur lancinante qui la parcourait. Elle se souvenait très bien s'être tordue la cheville lors de l'impact, ses escarpins à haut talon aiguille n'aidant pas à conduire.

« Qui êtes-vous ? »
« L'humaine. Doit. Se. Taire. »
« Bon... »

Elle soupira, et retomba dans une sorte de torpeur cotonneuse dès lors qu'il lui injecta une drôle de substance en lui effleurant la cuisse de la pulpe du pouce.

~ *  _  *  ~

Quand elle reprit à nouveau conscience, elle était dans le métro. Assise, au milieu d'une dizaine de personne. Personne ne trouvait anormal qu'elle soit là. L'esprit confus, et ne se souvenant pas tout de suite des évènements récents, elle pensa simplement s'être endormie une fois assise.

Mais, alors que le métro s'arrêtait soudainement, les portes s'ouvrirent et laissèrent passer des gens en décomposition. D'abord choquée, Malicia faillit s'évanouir. Les gens autour d'elle se faisaient tuer. Elle y serait passée si un rayon bleu électrique n'avait pas désintégrer la chair morte qui se mouvait devant elle.

« L'Humaine. Doit. Rester. En. Vie. »
« Quoi ? Pourquoi ? Qui êtes-vous ? »

L'homme qui semblait mécanique ne répondit pas. Il se contenta de l'attraper par la taille et de la jeter sur son épaule tel un vulgaire sac de patates. Ils parcoururent la moitié du métro ainsi, puis il la déposa sur un siège.

« Unité 7. Va. Verrouiller. Ce. Compartiment. Et. Chasser. Les. Zombies. »
« Hein ? »
« L'humaine. Va. Rester. Là. »

Sans lui demander son avis, il souda les ouvertures, et sortit par la porte avant de la souder également. Courant à la fenêtre, Malicia l'observa brûler les zombies qui avançaient avec une rigueur toute mécanique.

Mais il tomba soudain, fauché par une grenade qui dévoila qu'il possédait un squelette métallique mais des muscles et une peau humaine. Il saignait abondamment. Sans pouvoir l'aider, Malicia assista à son ensevelissement sous une masse grouillante de cadavres ambulants. Certains cherchaient à pénétrer dans le compartiment, mais les sorties étaient scellées. Il ne restait que la bouche d'aération au-dessus d'elle. Elle n'y prit pas garde cependant, criant un bon moment, paniquée, avant de s'effondrer, en larme.





Voilà. Vous pouvez venir l'aider à se sortir de là en bon samaritain (ou en faisant parti du groupe de l'Unité 7, chargé de convoyer "le virus à zombie" en lieu sûr où "il pourrait être étudié et mis sur le marché"). Vous pouvez aussi être de ceux qui ont répandu le virus transformant les gens en zombies dans la ville (Docteur Rohen et compagnie), et qui veulent détruire le seul moyen de l'éradiquer.

Si vous voulez du hentai, sans soucis. Et puis vous pouvez aussi être un profiteur qui voit une femme sans défense et qui (qu'il préfère un camp ou l'autre) veut profiter d'elle avant de la livrer à l'un des deux camps.

2
Nancy Callahan

Fiche ;
MP.

______




_________________________________

Doris Peters

Fiche ;
MP.

______



_________________________________

Meghann Mandragoran

Fiche ;
MP.

______



_________________________________

Gazelle Zao

Fiche ;
MP.

______



_________________________________

Medusa X

Fiche ;
MP.

______



_________________________________

Ar'Anka

Fiche ;
MP.

______



_________________________________

Éireann

Fiche ;
MP.

______



_________________________________

Seren

Fiche ;
MP.

______





Voilà, alors les demandes seraient à faire par mp. Suivra après un poste récapitulatif des idées de rp's pour chaque personnage.

Pour le moment, les demandes de rp's sont fermées pour Nancy, Doris ((Et comme je n'ai plus l'inspiration pour ces deux-là, je laisse les rp's entamés en pause pour une durée indéfinie)). Et elle sont ouvertes pour Éireann et Seren. Concernant Meghann, Medusa et Ar'Anka, le rp est déjà en cours. Mais vous pouvez toujours demander pour réserver un rp.

3
Les alentours de la ville / Petit papa noël... (Marv)
« le: jeudi 27 décembre 2012, 21:30:40 »
Le soir du 24 Décembre, j'ai une petite tradition. Je dépose mes cadeaux aux pieds du sapin. Ceux que m'ont offert mes amis. Parce que je préfère rester seule pour le fêter. Je n'ai jamais apprécié faire la fête pour Noël. Un psychologue me dirait que c'est à cause du traumatisme de la mort de mes parents. C'est vrai, même si j'ai du mal à le reconnaître. En même temps, si vous veniez à apprendre la mort de vos parents juste avant d'ouvrir les cadeaux...

Bref. Du coup, tout les paquets sont au pied du petit sapin qui trône au centre de mon salon. Je ne les ouvrirais que demain. Pour le moment, un petit plateau de fruit de mer, en regardant un bon film d'animation de Noël, et c'est parti.

Je pensais être tranquille ce soir, mais la sonnette résonne soudain. Levant les yeux vers l'horloge, je remarque qu'il est à peine onze heure du soir. Je passe une robe de chambre pour masquer la nuisette "mère Noël" achetée pour l'occasion, et je vais ouvrir.

« Oui ? »

A la porte, c'est mon amie Elisabeth. Je la laisse entrer. La laisser sur le perron, à la vue de tous, ce serait l'exposer. J'habite à la lisière du quartier de la Toussaint après tout. Et avec sa micro-robe de soirée, mieux vaut qu'elle ne se fasse pas trop remarquer.

Je souris en voyant un paquet dans ses bras. Je la conduis au salon, la laissant s'installer, et je prend à mon tour un paquet qui était caché dans une armoire.

« Tiens Lisou, voilà pour toi. A n'ouvrir que demain, attention ! »

Je lui souris. Je savais qu'elle ne tiendrait pas. Elle me dit que le mien, par contre, devait être ouvert sans tarder. Surprise, j'allais défaire le ruban lorsqu'elle m'interrompit. Elle voulait que je le fasse seule, comme à mon habitude. Et puis elle était en retard. Alors je la raccompagnais, avec un sourire, et verrouillait la porte. Deux verrous. Un en haut et un en bas. Et une petite chaînette pour permettre de ne faire qu'entrouvrir la porte.

Avec un salaire d'avocate, je m'étais permis des petites extravagances. Comme cette maison, avec un seul étage. Elle était peu onéreuse du fait de sa proximité avec le quartier de la Toussaint, mais malgré tout bien arrangée, avec tout le luxe que j'en attendais. C'est à dire un hall d'entrée, bureau, une salle à manger et la cuisine d'un côté. Toutes des pièces différentes. Un couloir ensuite, séparant ces pièces de la chambre, la salle de bain et un salon.

Je retournais au salon, et ouvrit le paquet qui m'était destiné. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver une petite cage avec un chiot à l'intérieur ! Un joli petit labrador joueur, au pelage d'un noir profond (sauf une tache sable à son poitrail). Elisabeth avait même pensé à mettre un sachet de croquettes, deux gamelles et un petit jouet en plastique. Je souris, attendrie. Et je passais la soirée à jouer avec le chiot que je décidais de baptiser Hartigan, en l'hommage de John.

Vers minuit, alors que le chiot venait de s'écrouler sur un coussin du canapé, je décidais d'aller au lit. Je disposais les gamelle à la cuisine, rempli l'une avec de l'eau et l'autre avec des croquettes, puis je passais dans ma chambre, ôtant la robe de chambre qui couvrait la nuisette presque transparente, d'un tissu rouge et léger, bordée de froufrous blancs et doux comme le pelage d'un chat.

Hartigan dormait sur le canapé, face à la cheminée, dans le salon. Je laissais néanmoins toutes les portes ouvertes pour qu'il puisse venir me réveiller s'il désirait sortir faire ses besoins. Et je m'endormis rapidement, comme une souche. Joyeux Noël !

4
Les alentours de la ville / Parti Pris (Gabriel)
« le: lundi 24 septembre 2012, 13:34:25 »
« Mr Hermann, voyons. Ne vous emportez pas ! Racontez-moi tout, depuis le début. »

L’homme, menotté à la chaise peu confortable dans laquelle on l’avait installé, posa son bras de libre sur la table et me raconta en détail comment il en était arrivé là.

Ce colosse s’appelait Ulrich Hermann. C’était un allemand exilé à Seïkusu après son divorce et la perte du droit de garde de ses enfants. Alcoolique à cette période, il s’était reprit en main et avait entamé une cure de sobriété. Il avait eu quelques infractions depuis, notamment quelque excès de vitesse. Le dernier en date lui a valu la suppression de son permis et la confiscation de son véhicule.

Etrangement, quelques jours après, le flic qui l’avait arrêté et qui lui avait confisqué son véhicule, était retrouvé mort. Tabassé, mutilé. Puis tué. Pour cette nuit-là, Ulrich n’avait aucun alibi valide. Chez soi, seul, c’était impossible de le prouver. Il avait donc été arrêté, en tant que suspect principal de cette affaire, et mit en garde à vue. Il avait le mobile, l’absence d’alibi… Bref, le coupable parfait.

« Je vois. Je ne vous cache pas qu’il va être dur de faire la lumière sur cette affaire. Mais si vous êtes vraiment innocent, que vous ne cherchez pas à éviter la prison, alors je suis sûre de vous sortir de là. Bien que ça pourrait prendre du temps. »
« Bien sûr que je suis innocent ! Je ne pourrais jamais tuer quelqu’un… Je sais que j’ai des antécédents de violence conjugale… Mais c’était quand je buvais ! Sobre, je suis incapable de faire le moindre mal à quiconque… Même si ma carrure impressionne, je ne suis pas un monstre. Vous devez me croire mademoiselle Callahan… »
« Je vous crois. Je vais faire en sorte de vous tirer de ce mauvais pas. Mais je regrette, je ne puis vous faire sortir pour le moment. »
« Merci mademoiselle, de croire en moi. »

Je lui adressais un sourire réconfortant, puis je sortis de la salle d’interrogatoire avec les sourcils froncés. Je cherchais déjà comment prouver l’innocence de ce pauvre homme.

5
Le quartier de la Toussaint / En quête de preuves (Huntress)
« le: lundi 24 septembre 2012, 13:33:20 »
Nancy Callahan, c’est moi. Avocate. Ancienne danseuse de bar. Ex-petite enfant apeurée. J’ai arrêté de ressasser ces souvenirs-là. Pour John. Parce que c’était un héros. Et que, tout ce qu’il avait fait, c’était pour elle. Pour sa survie. Elle n’aurait pas assez de sa vie pour rembourser ce grand homme. Cet homme qu’elle avait aimé, et qui avait donné sa vie pour qu’elle puisse faire la sienne.

Relevant les yeux du dossier que j’étais en train de consulter, je soupirais. Encore une affaire de drogue. Encore des gros trafiquants. Et pas la moindre preuve de l’identité de ceux-là. Bien sûr. Oh, nous avions quelques suspects. Mais que voulez-vous, sans preuve ça ne mène pas loin. J’étais en train de me masser les tempes, cherchant un biais par lequel trouver de quoi inculper ces criminels quand mon téléphone portable sonna.

Intriguée, parce que peu de personne avaient mon numéro personnel et que celles qui l’avaient devaient être avec leur femme/enfant/chien/chat/mamie/etc… Je regardais le numéro qui s’affichait. Masqué. Ça commence bien. Je décrochais tout de même.

« Nancy Callahan, j’écoute. »
« Dans une heure, près du square Toshiko du quartier de la Toussaint. Soyez à l’heure, et vous aurez de quoi confondre vos suspects. »
« Qui êtes-vous ? »
« Rappelez-vous. Dans une heure. Et venez seule. »

Je n’eus pas le temps de rajouter quelque chose que déjà la ligne se coupait. Refermant lentement mon téléphone, j’esquissais une moue songeuse. Malgré les risques qu’il y avait… C’était tentant. Et si ça pouvait faire avancer l’affaire…

Me décidant, je jetais un coup d’œil à ma montre. 21h59. En gros, 23h à ce fameux square. Hochant la tête, je ramassais mes affaires. J’emportais une copie du dossier avec moi, pour pouvoir le relire chez moi. Puis je quittais le cabinet et fermais tout derrière moi, comme je l’avais promis au gardien. Le gardien de nuit viendrait sous peu. Mais je n’allais pas patienter une demi-heure pour ça.

En cinq minutes, j’étais dans mon appartement. Je pris une douche rapide, remis mon fameux jean noir stretch avec un débardeur blanc échancré et mon habituelle veste de tailleur noire. Mais cette fois-ci, je laissais mes cheveux libres sur mes épaules. Je relis une dernière fois l’intégralité du dossier puis, après avoir bu un verre de jus d’orange, je repris mon sac. Avec le spray au poivre, j’avais rajouté une dague, trouvée dans un magasin d’antiquité. Pour plus de sécurité. Fin prête, je sortis de l’appartement pour aller rencontrer ce mystérieux informateur.

J'arrivais au square avec deux minutes d’avance sur l’horaire. Inspirant profondément, j'attendis alors l’arrivée de son possible indic’. La lumière tremblotante du seul lampadaire du square s’éteignit quand sonnèrent vingt-trois heures. Aux aguets, je fis semblant de n’avoir aucune appréhension.

6
Le coin du chalant / Nancy Callahan needs you !
« le: samedi 25 août 2012, 14:34:19 »
Bon bon bon. J'ai été "un peu" malade depuis un moment, ce qui fait que j'ai complètement délaissé les forums.

Mais comme me revoici, je suis donc à la recherche d'un rp ou deux. Je préviens que ça sera par ordre chronologique, pour plus de lisibilité.

Voici quelques trames :

1. Social ; Hentai possible, c'est selon -> Depuis peu à Seïkusu, Nancy va à son entretien d'embauche pour être avocate dans un cabinet de la ville. Plusieurs choix : Ou bien on décide d'écrire sur cet entretien, et donc j'aurais besoin d'un avocat ou d'une avocate pour ce faire. L'idée étant bien sûr qu'elle soit acceptée dans le cabinet. Ou bien on décide que ça se passe à la sortie, lorsqu'elle va prendre un verre pour fêter ça, et ça peut-être n'importe qui.

2. Social -> Travaillant depuis quelques semaines dans un des cabinets d'avocats de la ville, Nancy traite une affaire impliquant de gros trafiquants de drogues qu'il faut inculper. Mais les preuves ne sont pas légions. Peut-être qu'un indicateur pourrait renseigner la demoiselle dans une ruelles sombres histoire de n'être pas découverts. Ou alors, un subordonné de ces gros trafiquants pourrait tenter de l'effrayer alors qu'elle rentre chez elle en passant par le quartier de la toussaint.

3. A vous de proposer.

EDIT : Ah, bien sûr, ça se passe sur Terre pour le moment.

Voilà. J'aimerais assez recevoir des réponses par MP, étant donné que je marque systématiquement les sujets comme lus (ouais, ça m'stresse de voir la nana en rouge au milieu du gris).

7
Prélude / La ville du pêché ne me convenait plus [...] (Valithée)
« le: vendredi 29 juin 2012, 16:42:20 »
Citer
Cher Journal.

Je m'appelle Nancy Callahan. J'ai aujourd'hui vingt-six ans. Dans mon enfance

Incapable de continuer, Nancy Callahan soupira et jeta son crayon dans la pièce, envoyant par la même occasion valser le journal. Elle qui voulait confier son histoire par écrit, elle ne pouvait pas. Ces évènements... Elle ne pouvait pas les raconter. Il fallait les avoir vécus pour comprendre. Même à vingt-six ans, soit quinze années après l'évènement qui a changé sa vie, la jeune femme s'en souvenait clairement. Comme si ça s'était produit la veille.

Elle est née à Sin City, et y a grandi. Ses parents sont décédés quand elle avait sept ans, et ce fut un des facteurs qui permit qu'elle se fasse enlever à l'âge de huit ans. Cet homme.. C'était un malade. Elle n'avait pas pleuré au début. Mais elle avait eu peur. Roark Junior était un pédophile complètement malade. Il voulait la violer comme les trois autres victimes qui faisaient la une des journaux. Elle n'avait dû son intégrité qu'au courage d'un homme. Un grand homme. John Hartigan. Un flic honnête comme il y en avait peu dans la ville. Un flic proche de la retraite, qui voulait sauver une dernière vie.

Il avait bravé les musclors de Junior. Il avait tenu tête au fils du sénateur. Il avait mutilé le fils du sénateur. Pour elle. Son coéquipier lui a tiré dans le dos. Par sa faute. Elle est resté près de lui, pour le réconforter. Mais il a été arrêté. Par sa faute, encore une fois. Avant qu'il ne soit emmené, elle lui a promit de lui écrire toutes les semaines. Sous le nom de Cordélia. Et elle a tenu parole. Elle lui a écrit, toutes les semaines. Elle n'a jamais cessé de lui écrire. Mais Roark avait fait soigné son fils. L'argent achète tout, non ? Et ce pédophile a intercepté les lettres.

Alors, huit ans plus tard, en constatant qu'il ne recevait aucune lettre de Nancy, il a cru qu'elle avait été kidnappée. Encore. Il a avoué les crimes qu'il n'avait pas commis. Pour elle. Il l'a cherché. Il l'a retrouvée. Elle était danseuse exotique dans un bar afin de se payer ses études de droit.

Dansant, elle n'a pas remarqué tout de suite le nouveau venu. A dix-neuf ans, elle était devenue une très belle jeune femme.  Son corps souple dansait au rythme de la musique, se mouvant avec grâce. Ses longues jambes galbées étaient couvertes par une sorte de pantalon de cuir, style cowboy, avec des franges qui bougeaient au rythme de ses pas. On aperçoit le teint hâlé de ses cuisses, et son ventre plat est découvert. On le voit finement musclé. Sa taille est si fine que Marv qui l'observe chaque soir pourrait en faire le tour avec ses mains. Mais il faut dire que Marv est un colosse. Nancy danse comme une déesse, adressant un sourire à chacun de ses admirateurs. Sa poitrine généreuse est couverte par un soutien-gorge en cuir couvert de strass, là aussi pour faire dans le genre cowboy sexy au féminin. Et ses mains agiles manient un lasso avec dextérité tandis qu'elle ferme les yeux et se laisse porter par le rythme du son. Son visage est satisfait. Ses cheveux blonds semblaient sauvages, flamboyant à la lueur des néons.

Elle a tourné la tête, et l'a aperçu. Hartigan. Son sauveur. L'homme pour qui elle avait développé, au fil des ans, des sentiments.

Non, elle n'était plus la gamine qu'il avait laissé. Elle n'était plus influençable. Et même si les flics n'ont pas cru son témoignage, elle savait ce qui c'était réellement passé. Elle n'avait eu de cesse de vouer une admiration sans borne à Hartigan. Et peu à peu, elle en était venu à l'aimer. Mais son caractère n'était plus aussi doux que dans son enfance. Elle s'était affirmée. Plus têtue, plus rancunière. Plus téméraire. Elle n'aimait pas les violeurs alors qu'elle se fichait des brutes épaisses qui tabassaient des gens sans défense. De toute manière, elle n'était pas sans défense. Elle avait apprit à se défendre, puisant sa détermination dans le souvenir d'Hartigan. Elle voulait devenir une femme forte et indépendante, ne pas dépendre d'une tierce personne. Et elle avait réussi. Mais son coeur était toujours pris par le flic honnête qui avait risqué sa vie pour elle. Elle avait essayé de l'oublier pourtant, mais les sentiments amoureux ne se développaient jamais avec d'autres hommes.

En l'apercevant, son coeur avait fait un bond. Sautant à bas de la scène, elle lui était tombée dans les bras, le serrant comme si elle n'y croyait pas. Elle était tellement heureuse de le voir. Elle l'embrassait comme si sa vie en dépendait alors que c'était la première fois qu'elle en avait l'occasion. Mais il l'avait informée que Roark Junior était là. Et elle a ressenti une pointe de terreur ainsi qu'une vague de colère. Ce salopard osait venir ici même, au Kadie's Bar.

Tout deux s'étaient alors enfuis jusqu'à un motel proche. Mais sur le trajet, Junior les avait intercepté en route. Heureusement, même après huit années de prison, Hartigan gardait de bons réflexes et les fit sortir de la route. Après inspection de la voiture, il s'est avéré que Junior n'était nulle part. Alors, enfin au motel, Nancy avait avoué son amour à son héros. Même si Hartigan protestait, Nancy n'en démordait pas. Peu importait la différence d'âge. Elle l'aimait, et ça suffisait. Elle voulait l'embrasser pour le restant de sa vie.

Mais encore une fois, Junior était venu les interrompre. Cette fois-ci, il avait réussi à prendre Hartigan par surprise et l'avait assommé avant de le pendre. Kidnappant à nouveau Nancy, il l'a encore emmenée à la ferme Roark où il voulait enfin accomplir un acte débuté huit ans plus tôt. Mais Nancy n'était plus la jeune fille naïve et influençable. Malgré les coups de fouet, elle ne cria pas. Elle suivait le conseil de John Hartigan. Et elle raillait le fils du sénateur qui, sans cri, ne pouvait prendre son pied.

Elle croyait Hartigan mort. Mais ce dernier était plus résistant qu'une mauvaise herbe et il est à nouveau apparu, la sauvant encore une fois. Et cette fois, il n'a pas seulement castré Roark une nouvelle fois. Il l'a aussi tué, lui écrabouillant la tête à coups de poings. Il avait vaincu les gardes du corps avant, et venait de vaincre le malfaiteur une nouvelle fois. Pour elle. Pour la sauver. Nancy s'était alors jetée dans ses bras, ne voulant plus le quitter.

Elle n'a accepté qu'il parte seulement parce qu'il disait vouloir arrêter le sénateur Roark. Mais la vérité la rattrapa. Il se suicida. Pour la protéger. Au fond d'elle, elle le savait. Mais elle l'aimait. Et pendant des mois elle a déprimé. Elle dansait toujours au bar, allait toujours en cours, mais elle n'était plus joyeuse. Elle n'avait plus cette étincelle qui captivait les gens. Jusqu'à ce qu'elle aille voir un thérapeute, sur le conseil d'une amie.

Là, elle se livra corps et âme. Elle confia tout. Elle était malheureuse. Ces séances lui firent comprendre une chose. Hartigan s'était tué parce qu'il l'aimait aussi et qu'il voulait qu'elle ait une vie tranquille. Il fallait qu'elle continue, pour lui rendre hommage.

A partir de cet instant, elle s'était reprise en main. Elle a continué ses études avec une vigueur nouvelle. Elle a eu son diplôme. Et elle a décidé de changer de vie. Elle a déménagé. Elle a voyagé. Et ses pérégrinations l'ont menée à Seikusu où elle s'est installée. Elle se cherche un emploi, mais une brillante avocate comme elle n'aurait pas de mal à en trouver, n'est-ce pas ?


Soupirant, Nancy se leva. Elle abandonna l'idée de retranscrire sa vie, et décida de sortir. Elle avait un entretien d'embauche. Elle voulait être prise à ce poste d'avocate dans un des plus grands cabinets de la ville. En souvenir d'Hartigan. Même si elle ne l'a pas complètement oublié, elle a su accepter sa mort. Elle essaie de retrouver l'amour. Mais à part les relations d'un soir, elle n'a pas tellement de succès dans sa quête.

Pages: [1]