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« le: lundi 30 juillet 2012, 12:25:29 »
Journée chaude, chaude aventure, aventure périlleuse pour arriver à une périlleuse mission… En effet le soleil de plomb de cette journée écrasante faisait transpirer la chasseresse comme ce n’était pas permis, alors que pourtant elle habillée aussi légèrement que d’habitude. La sueur ? Des gouttes perlant parfois sur ses sourcils sombres et fins. De l’action dans cet endroit désertique qui abritait des bandits réputé dangereux. Bandits terranides et humains devenu limite primitifs tellement qu’ils faisaient n’importe quoi. Cela rappelait cette aventure dans ce bateau de fortune qui avait tournée au cauchemar. Cauchemar qui pourtant restait présent comme beaucoup de mauvais souvenirs pour la Lady des héroïnes. Un pas dans la poussière, un bond en arrière, une esquive derrière une pierre… La chasseresse avait acceptée d’elle-même cette mission périlleuse destinée à calmer les ardeurs de contrebandiers en cette plaine dévastée servant de terre de passage. Passage périlleux pour une périlleuse mission comme on dit.
Derrière sa masse rocailleuse ressemblant vaguement à un crane fossilisé, Lady fit très rapidement le point sur les munitions restantes. Il en restait plus d’une vingtaine pour une dizaine d’ennemis environs. En jouant bien, elle devrait perforer leurs cadavres sans soucis apparent. A part en la forçant à sortir plus tôt, impossible de la débusquer. Les contrebandiers étaient bien supérieurs en nombres mais ils étaient loin de l’égaler. Egaler la force de l’adversaire par le nombre pour régner en cette terre de terre poussiéreuse et brûlante pour les pieds. Pieds qui d’une poussée firent bondir Lady sur le coté pour esquiver une maladroite pluie de flèches et riposte par une rafale en arc de cercle. Un tir, cinq flèches, trois morts. D’un geste, trois flèches, puis deux morts. Il en restait cinq. Sentant un projectile érafler son flanc et la dénuder légèrement, l’héroïne roula au sol pour se coucher derrière une autre masse rocailleuse grossière. Il reste désormais douze flèches pour six ou sept bandits encore. Encore un peu de temps, le temps d’avancer, avancer dans cette aventure des plus excitante. Le baiser de la mort ne viendrait pas pour elle, mais pour ces porcs.
Soudain, les voilà qui s’approchent. Vite d’un saut la chasseresse arrive à se redresser tout en reculant. Un tir, deux flèches, deux morts. Reste cinq. Un tir, deux flèches, un blessé grave. La Lady peine à les distancer en tirant, mais ne bronche pas. Une flèche lui raye la joue, blessure superficielle. Un terranide lion massif bondit vers les demoiselles à la coiffure ornée de plumes, ratant une occasion de couper en deux cette dernière. Terminant son saut, elle prend appuie sur lui, bondit encore plus haut pour décocher de nouvelles flèches. Un tir, quatre flèches, deux morts. Reste le lion, le blessée grave encore conscient et un humain aux yeux blancs. Terminant le saut par une roulade calculée, elle s’aide de cette main habile et rapide lui servant à décocher ses flèches pour glisser sur ces cailloux tremblant et passer sous l’humain. Ce dernier réussis à ralentir la miss en lui donnant un coup de pieds à l’arrière de son crane. Un mal de tête et une déstabilisation firent leurs apparitions. Apparition du blessé qui en rampant par terre et tenta de la poignarder. Le repoussant d’un violet coup de talon, elle reprit appui d’un autre bond en avant et s’en retourna derrière tout le monde
La fatigue suite à cette succession d’actions de dernière seconde se sentait. Ses muscles chauffait et tirais et sa tête cognait. Cogner près de sa cible, c’est ce que fit l’imposant terranide. Un saut, un tir, deux flèches, un bras immobilisé et un humain achevé. Il reste deux ennemis pour une flèche chacun. Chacun comptait sur ses performances. Le lion sur la force brute et le présumé aveugle sur ses sens. L’un à la hache, l’autre à la dague. La course reprit. Succession de cadavre osseux, rocaille en tout genre et arbres desséché. Un tir, deux flèches, un cadavre de lion et plus de munitions. Lady se met en position, arc rangé et dague prête à repousser toute opposition.
Un combat au couteau débuta. La Lady eut l’avantage d’arme, le bandit de l’habileté. En effet, la chasseresse n’avait pas un aussi bon talent pour le combat à distance que pour le corps à corps. Les lames s’entrechoquent, des blessures des coups les provoquent. Déstabilisée, la demoiselle à la chevelure ornée de plumes ne devait pas faillir ou sa vie allait en pâtir. Un coup par ici, un coup par là, toujours un coup raté ne faisant que la déstabiliser. Par chance, la puissante parade réussis à faire perdre appuis à l’agresseur, le faisant glisser sur de la roche lisse. Lisse comme la mort, voici que l’arme de l’héroïne lui apporte la mort.
La bataille fut rude et pas sans blessure. En effet, Lady eut plusieurs plaies résultant de ses changements de positions à travers ces milieux naturels, mélangeant la sueur bouillante de son corps à cette substance épaisse. Le sel la ferait sûrement cicatriser un peu, la poussière en revanche… Récupérant une à une ses flèche faites maison, la demoiselle sentit des courbature et une forte descente d’adrénaline. Plus aucune vie ne restait par ici, à part la sienne. Seules des Âmes épuisée de puissants bandits furent maître de la zone en plus d’une chasseresse qui venait d’accomplir sa mission. Mission accomplie, accomplie en beauté, beauté appartenant à la nature…