Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Alexeï Dayinski

Pages: [1]
1
Le coin du chalant / Roleplayons
« le: dimanche 08 septembre 2013, 18:20:35 »
Voilà le lien d’une larve de RP, un de plus. Heure de glande [MP]
Si ça vous branche, MPez-moi (comme je suis méchant et odieux, ça se peut que je décline).
Un(e), ou peut-être deux partenaire(s), homme, femme ou d’un tiers sexe. Du hentai, ou pas. Ma vitesse de réponse est médiocre, je l’affirme avec fierté [ ! ]
Voilà, vous savez tout.

2
Gymnase en plein air et piscine / Heure de glande [MP]
« le: dimanche 08 septembre 2013, 12:19:53 »
Jadis, le Roi Gallus fut celui de trois trônes. Celui de Horn, en premier lieu : s’étendant de la mer Suzan jusqu’aux massifs d’Ygros, il était le foyer des Junts et des Nains. Les Junts ?! Celui de Jyldaria ensuite : au-delà d’Ygros et jusqu’à Gabata’O (la Cité Rescapée), ces contrées fabuleuses abritaient moult merveilles de l’antique civilisation Tulléenne. Elles avaient aussi vu naître Crocus le Monstre. « Lui », comme qui dirait. Celui de Gonzen, enfin : Terres des Hommes Grands, plombées par leurs montagnes épaisses et veinées par les Cavernes de Dagoudem. Sous le règne de Gallus, Roi du Savidor Unifié, ces trois pays consentirent à une paix provisoire. Mais il fut trahi...

Un coup de vent frappa le livre, et la préface historique fit place à la dédicace. « Cet ouvrage t’es dédié, Lizzie. Repose en paix. » Je doutais que l’hommage lui parvînt. Ou même qu’il lui fut particulièrement destiné. Existait-elle seulement, cette Lizzie ? Je tournai les pages, puis entamai le premier chapitre, subtilement intitulé « Chapitre un ». Il était question d’un mystérieux cavalier, porteur d’un obscur message, galopant de nuit lors même qu’une pluie de flèches volait à sa suite. L’une d’elles lui infligea une violente douleur dorsale, deux ou trois pouces sous l’épaule droite, qu’il ignora superbement. Il loua sa monture, la jugea excellente. Soudain, un grincement s’entendit : celui du pas humain escaladant le gradin. Je levai la tête.

Le gradin en question flanquait un terrain de baseball, assailli par les taupes et squatté par quelques groupes d’élèves plus ou moins proches de la nature. Un gradin, où je m’étais installé pour bouquiner au calme par cette gentille après-midi d’Eté, à la faveur d’une heure libre. Or, voilà qu’on me visitait. On, c’était Mikune, ex petite amie de moi depuis que, plus tôt dans l’après-midi, j’avais officialisé notre rupture par texto.

– C’est quoi ça ?

Elle me montra ledit texto sur son portable ; je le lus, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. « Je te quitte. »

– Ca, c’est la vie. Ne te vexe pas. Ce fut une belle aventure, longue d’une semaine ; aujourd’hui, il est temps de tourner la page.

Sur son visage, je ne lus ni colère ni tristesse. Peut-être une pointe de mépris. Celle-ci ne me giflerait pas ni ne me ferait son cinéma, songeai-je. En effet, elle rengaina son téléphone, et se contenta d’un autoritaire « Ce soir, viens chez moi. On en reparle. » Avant de tourner les talons.

Pendant qu’elle s’en allait, j’aurais pu la héler, la prévenir que je ne viendrais pas chez elle ce soir, mais je n’en fis rien. Deux causes potentielles à cela : soit je ne voulais pas l’affronter et calculai que lui poser un ultime lapin enterrerait définitivement toutes ses velléités de renouer, soit Ô pauvre de moi, j’envisageai sérieusement de la visiter. Je connaissais fort bien les raisons de son affection : depuis une semaine, j’avais claqué le prix d’une bagnole en shopping, pour elle. Une semaine de plus, et mes rentes du mois y-passaient. Quand elle remue ses fesses...

Je décidai que cette affaire n’avait qu’une importance secondaire, et repris ma lecture.

3
Les alentours de la ville / Vodka Cola [Jane Watson]
« le: lundi 19 novembre 2012, 03:15:56 »
Les mathématiques. Les intégrales. Première question : « je suppose que vous vous souvenez du chapitre sur les primitives ». Première réponse : « … ». Deuxième question : « Kisagi, une primitive de x² ? ». Deuxième réponse : « … ». On dit que le silence est d’or, ceux de ce cours étaient plutôt de plomb. Le prof avait pris un air sévère, le même qu’il devait prendre chaque année, en posant la même question à une pauvre victime dont il était certain qu’il ne connaîtrait pas la réponse. Il poussa un soupir, se tourna vers le tableau, et nota : introduction : rappel sur les primitives, deux pouces sous le titre. Le soulagement de la classe fut immense, qui se mit à griffonner en silence, plus studieuse que jamais sous une ambiance coupable d’une écrasante puissance.

Etait ensuite intervenue Katsuna, qui avait chanté au prof tout ce qu’il voulait entendre. Pour se faire bien voir de lui, quitte à ce que toute la classe la méprise dans un secret de polichinelle. Peut-être croyait-elle nous impressionner aussi, nous vil peuple incapable de concevoir les savantes mathématiques niveau lycée. La petite bourge bien éduquée qu’on avait là. C’allait pas être en fayottant qu’elle perdrait son pucelage. Quoique si moi-même je me mettais à fayotter, est-ce que j’aurais moyen de la brancher ? Ou me considèrerait-elle comme un rival ? Est-ce qu’elle était si pucelle qu’elle en avait l’air, ou se prenait-elle toutes les bites du campus chaque samedi soir ? Enfin bref… Le genre de pensées stupides, qui avant qu’on s’en aperçoive nous a déjà distrait suffisamment longtemps du cours pour qu’on ne puisse plus rien comprendre des mots qui sortent de la bouche du prof. On copie le tableau, on prend la dictée, on fait semblant de réfléchir quand on nous pose une question, et on se dit qu’on comprendra mieux à la relecture.

Lorsque la sonnerie s’était enfin décidée à faire son office, la plupart avaient déjà anticipé et à moitié débarrassé leur pupitre. Le prof étant de la catégorie qui donnait les devoirs après la fin officielle du cours, on devait compter deux minutes à gratter sur l’agenda les trente six exos à rendre pour dans deux jours. Ça et Revoir cours sur les primitives. Essentiel. Puis la salle s’était vidé, aussi vite qu’un verre de vodka dans les mains d’Eltsine. Le calvaire de la journée venait de prendre fin, quand le ciel que présentait la baie vitrée se tamisait. Le soleil s’en allait éclairer les antipodes.

A partir de quoi, et hormis trente six exercices de maths, je n’avais rien à faire de particulier. Or, à quoi pense un mâle quand il n’a rien à faire de particulier ? On appelle ça la chose, entre autres noms (à vrai dire, même quand on a quelque chose à faire on y-pense). Pressons vers la sortie et épions le flux d'élèves. J’avais déjà fait cette manœuvre une ou deux fois par le passé, j’avais ciblé quelques personnes du regard et je les avais laissé filer, pour diverses raisons parfois valables. Je passai les couloirs et les escaliers, dans le capharnaüm habituel, puis la cour, me faufilant, marchant vite, jusqu’à enfin atteindre le hall et le quitter. Je me trouvai un bout de muret confortable sur lequel m’asseoir et m’y-plantai, l’air d’attendre quelqu’un. Ce qui était le cas, d’une certaine manière.

Cette deuxième ou troisième fois – troisième précisément – que je me prêtais à ce jeu, je pris conscience de la constance du mécanisme qu’était la sortie des classes. Elle se constitue de trois phases. La première, clairsemée, peuplée des plus pressés, de ceux qui sans doute habitent le plus loin ou ont un planning à respecter, des victorieux de la guerre des bousculades et des chanceux lâchés en avance. Les groupes y-sont rares, restreints, et la marche rapide. La deuxième, la horde, qui capture ceux qui s’y-laissent prendre, et conserve ceux qui sont trop faibles ou trop peu déterminés pour s’en extirper, ou qui par fatalité individuelle ou collective acceptent d’y-rester piégé. Présenté comme tel, ça semblait curieux que la grande majorité des personnes soient de cette phase. Derrière laquelle vient la troisième, la plus calme et longue, où sortent profs et derniers élèves, retardés soit par obligation soit par volonté. Les groupes y-sont nombreux et restreints, et eux-mêmes sont divisibles en deux catégories : les groupes de chuchoteurs, dont on entend rien à grand regret ; et ceux des brailleurs dont on voudrait bien qu’ils la ferment.

C’était cette dernière phase en laquelle je fondai le gros de mes espérances. On y-trouve souvent quelques proies isolées, quiètes, intellos, l’air mélancolique, cherchant peut-être l’amour qui sait ? Ou qui ne cracheraient pas sur un peu de compagnie, pourvu qu’elle soit de qualité. J’en vis une, brune, bien faite mais sans plus ; la faute à une coiffure négligée notamment. Je me recoiffai. J’en trouvai une autre, fausse blonde, qui porta sur moi un regard d’un quart de seconde. J’esquissai un mouvement puis me ravisai. Ces cheveux teints en blond sur tête de bridées, ça faisait salement perruque. Puis en vint une troisième : Jane. L’amerloque de la classe. Mignonne, et garce avec ça, mais intrigante – ce qui la rendait d’autant plus mignonne et garce. Voire même dangereuse – ce qui la rendait d’autant plus intrigante. Pas sûr de lui avoir jamais adressé la parole. Ce serait celle-là. Le temps qu’elle arrivait à ma hauteur je réfléchissais à une phrase accrocheuse, pour l’aborder. Quand elle me dépassa je lui emboîtai le pas, et lui lançai la phrase terrible que j’avais répétée.

– Jane. Longue journée pas vrai ?

Sobre mais efficace.

– J’étais là, sur ce muret, je vous ai vu passer et je me suis demandé… « Combien de temps un russe et une américaine peuvent-ils échanger sans déclencher d’holocauste ? » Et je suis venu tester.

4
Ville-Etat de Nexus / A la tablée des pérégrins [Maïa]
« le: mardi 03 avril 2012, 17:22:28 »
   Les cours étaient fini, tout le monde sortait avec une hâte variable ; qui s’entassait aux stations de bus, qui repartait en pied, qui à vélo, qui attendait untel à la sortie... Les gens s'unissaient en groupe de parlottes comme d'habitude, se commentaient leurs devoirs, leurs notes, leurs prouesses et déboires du jour... Les fins de cours se suivent et se ressemblent, et moi, présentement, je n’avais que moi à qui parler. Je serais douillet de m’en plaindre, y-a bien pire auditeur : pour porter une attention toute fascinée à ses pensées et les comprendre du tout au tout qui de mieux que soi-même je vous le demande ? Ce jour là les cours n’avaient guère été truculents, et la principale source d’inspiration de mon esprit vagabond s'avérait être l’intrigante créature femelle me faisant dos quelques pas devant moi. Au niveau de la chevelure  et de la ligne, irréprochable, ce qui laissait espérer autant que craindre au sujet de son visage invisible. Je voulais qu’elle se retourne, ou qu’au moins elle ne se penche sur le côté pour me dévoiler quelque chose, mais il semblait qu’elle fût trop obnubilée par l’écran de son portable pour ne serait-ce que regarder devant elle. Moi-même j’inclinais la tête en toute innocence, me disant que peut-être... A bien la voir il n’y-avait rien d’original dans la présente situation, si ce n’était son statut de présente ; pour le temps que ça durerait.

   Et moi-même, où allais-je ? Je ne savais trop. J’étais un peu perdu à Seikusu et souvent je passais une bonne part de mes soirées à explorer le coin, à faire les bars, les clubs, à causer ici ou là. Je me donnais une heure avant de revenir sur le campus, parfois j’en prenais deux, j’attendais que la soirée ne tombât pour goûter à l’assombrissement (eh bien oui, j’aime l’imparfait du subjonctif, il faudra s’y-faire). L’obscurité, sans être un vampire j'avais tendance à la trouver reposante, surtout quand elle venait pour remplacer une grisaille déprimante comme on y-avait eu droit toute la journée. Ce soir là je reproduisais le programme standard : je gambadais, je tournais dans des ruelles un peu moins évidentes, je me plongeais dans des quartiers plus saugrenus, aux architectures plus fantasques et exotiques. Le bitume faisait place aux pavés, le béton à la pierre de taille, les enseignes de traiteurs aux stands d’artisans à l’ancienne. Je ne savais pas que des forgerons continuaient à battre le fer en plein air de nos jours. Etrange quartier, la vieille ville sans doute, et ses habitants aussi semblaient tirés d’un autre âge. J’en avais une sensation toute drôle, une sorte de mélancolie mixée de stress, alors que j’étais sûr que c’était le genre d’endroit à trouver ma sympathie en temps normal. Sur une enseigne je lisais « Taverne Bon Accueil » et me disais que c’était une bonne pub. J’entrai.

   Personne pour m’accueillir et me proposer une table. J’avais vaguement espéré que l’intérieur couperait avec le rétro extérieur mais visiblement on aimait l’unisson des genres dans le coin. Des tables rectangulaires aux pieds desquelles se greffaient des bancs ; des gens, majoritairement hommes, aux cheveux souvent longs, parfois gras, aux accoutrements plus ou moins fantaisistes allant du chic un peu crade au pouilleux vraiment très crade, le tout garni de nourriture et d’alcool à foison dans une ambiance aussi joviale que vulgaire et bruyante. Ils n’avaient pas lésiné sur la manière : un plancher et un toit en bois sombre, des murs rugueux en pierre ornés de peaux de bête et autres trophées de chasse, et on s’y-éclairait au vitrail et à la lanterne, à l’ancienne mode. On s’y-croirait, malgré un brin de surjouage à y-regarder de près. Puis je pensais à ma tenue à moi, car si elle était des plus standards dans l’enceinte d’un lycée, elle était aussi en inéquation totale avec l’ambiance qu’on s’efforçait ici de retransmettre. Avec l'embarras prononcée de celui qui n'avait pas compris j’enlevai ma cravate et la fourrai dans ma poche, puis me dépêchai de m’asseoir à la seule table encore libre ; dès lors j’attendis, coudes sur table aux endroits les moins sales, que le service me remarque.

5
Je relance l'affaire pour un rp un seul, pour l'instant, en duo avec le beau sexe, et de type social/hentai. C'est plus que négociable sur le thème, j'aimerai tout de même d'une phase de social, de jaugeage qui durerait un peu plus d'un post et demi. Côté sexe Alex est toujours pur, mais j'en ferais bien un fétichiste.

Type : social/hentai
nombre : une dame ou demoiselle
Trame : par exemple
1°) (Elève) En duo de TP de science, les forces de la nature sont à l'étude...
2°) (Professeur) Après les cours Alexeï a besoin de quelque aide à un problème quelconque.
3°) En attente ou dans les transports en commun, rien de mieux à faire que d'aborder son prochain.
4°) ...

Je propose des trucs basiques mais évidemment chaque cas se traîte à part.

fiche : ici

6
Bureau de la direction et infirmerie / Sans ordonnance [PV Yûjin]
« le: dimanche 22 janvier 2012, 16:23:53 »
Un peu avant 6 heures du matin. Les plus matinaux se levaient déjà pour être les premiers ayants droits des douches, laissant la grosse majorité du corps des étudiants internes au campus à l’étreinte puissante de Morphée. Deux catégories d’élèves parmi lesquelles je n’avais pas le privilège de compter, ma catégorie à moi étant celle bien moins enviable des étudiants qui s’enfermaient dans les chiottes en se demandant si l’enfer ne ressemblerait pas par hasard à un mal gastrique carabiné semblable à celui qu’on y-subissait, en témoignait mon ventre aux crades gargouillis. Avec moi étaient, une chasse d’eau qui devait résonner dans les couloirs silencieux toutes les trois minutes environ, et un rouleau de PQ qui ne cessait de s’amenuiser. Bientôt je serais dans la merde, aurait sans doute été une pensée de circonstance. La seule chose m’y-faisant un tant soit peu rire, c’était la tête de mort vivant que me tirais le miroir du lavabo quand je regardais par là. Tout semblait indiquer que j’avais mangé une saloperie la veille au soir. Un vendeur et une charrette aussi grinçants et crasseux l’un que l’autre, une sauce noirâtre et visqueuse en guise d’huile… j’aurais du le voir venir.

Mes mains à même mon estomac comme pour prévenir de son éventuel départ et mon dos courbé sur mes genoux et oscillant légèrement dans un procédé qui étrangement semblait atténuer la douleur, je demeurai ainsi depuis une bonne demi-heure. Parfois j’entendais un bruit venant des chambres : une personne se levant et remuant, pour quelques étirements matinaux, pour se réciter son vocabulaire d’anglais, ou pour une ouverture de pc portable à fins de rpisme pervers... Je me le demande encore. J’entendais le temps qui filait, tranquillement. La nuit entrait lentement dans sa phase finale, et moi, je ne bougeais pas de mon trône en mélamine. Je me contentais de souffrir dans une relative inertie. Et ce fut dans cette souffrance que me vint l’idée fugace comme quoi l’accouchement, ça devait pas être si terrible en comparaison. On aime sacraliser cette douleur, mais ce que j’en dis : c’est injuste pour la merde que j’avais dans l’anus que de la considérer comme inférieure à ces horreurs fripées de nouveaux nés. Il viendrait à l’idée d’aucun médecin de me pratiquer une césarienne annale, de me plonger les mains dans le cul et de me tendre ma merde visqueuse avec un sourire niais pour fêter ma maternité, non… D’un autre côté, celui qui s’avise de me faire une chose pareille je lui défonce la gueule je crois bien. Puis 6 heures passa, et j’entendis quelques réveils sonner. Il était temps pour moi de quitter ce siège devenu trop chaud : le bahut devait commencer à entrouvrir ses portes, et l’infirmerie pouvait être une solution intéressante à quelques uns de mes problèmes pensai-je. La distance qui me séparait d’elle n’était pas courte, et je doutais qu’elle fut déjà ouverte, mais je ne voyais pas vraiment quoi de mieux à faire.

Avec difficulté je regagnai ma chambre. Je m’y-vêtai hâtivement d’une simple chemise et d’un pantalon de soie, m’y-coiffai approximativement et y-récupérai quelques affaires, dont mon portefeuille et ma carte d’étudiant pour passer les éventuelles autorités. J’entassai bourrinement toutes les affaires de la journée et plus encore dans mon sac au cas où je dus postérieurement les récupérer en vitesse, ensuite quoi je partai, d’un pas lourd, et ne m’éloignant jamais guère des murs.

En sortant, il pleuvait. D’abord à ma plus grande déplaisance, puis à ma convenance lorsque je me dis que le froid de ces gouttes ferait le plus grand bien à mon estomac tourbillonnant. J’utilisai donc ce chemin, déboutonnant ma chemise pour tendre mon bas ventre aux nuages, et sentant le son de la pluie assez fort pour couvrir ma voix je tins pour propos :

– Hooouuaaahh ! Oui ! Oui ! Donne-moi le pouvoir ! Tadiadiadiaaaaaa !

Et puis je m’arrêtai. C’avait été un de ces pics d’euphorie qu’on ressent parfois sous forte pluie ou fort vent. Très intriguant phénomène d’ailleurs : quand la nature se met à gigoter elle le fait avec tellement plus d’ampleur que nous autres frêles humains. Sûrement comme ça qu’est né la religion. Je me reboutonnai et constatai l’irrigation de mes habits avec moins de réjouissance puis reprenai jusqu’au bâtiment de l’infirmerie d’un pas aussi pressé que je le pouvais supporter. Une fois que j’eus touché la porte je me permis un petit rire ravi et stupide, m’essorai les cheveux et les vêtements, m’essuyai les pieds et montai les marches qui se dressaient devant moi. Maintenant je grelottais. Tantôt me frottant, tantôt me tenant le ventre, je me remarquai la pénibilité et l’injustice profonde de mon sort en interpellant le plafond d’un regard de rage. Du moins ce que je prenais pour tel depuis ma position. Je suppose et j’espère que c’était ça, parce que s’il y-a un comble au ridicule c’est bien de l’être vis-à-vis d’un plafond sans l’ombre d’un jugement.

Puis je me mis vaguement à fantasmer sur l’infirmière. Sur ce qu’elle pourrait être, et sur ce qu’elle ne devait surtout pas être. A un moment j’eus une vision d’Austin Powers, après laquelle plus rien ne me vint. Pas dur à comprendre.

Enfin j’y-parvins, dans le bon couloir, en face de la porte marquée de la bonne inscription. Je m’adossai au mur et glissa en position assise en laissant une grosse trace de mouillé. Intérieurement je souris, alors qu’extérieurement je me regardais les pieds avec absence. C’avait été une performance pour moi d’arriver jusqu’ici. Ensuite quoi je me relevai, et avançai pour frapper, quand j’entendis des bruits de vaisselle. J’ouvris, et… ce ne fut pas tout à fait l’archétype de la bonne petite infirmière nymphomane à quoi j’eus droit.

– Heu… bonjour mademoiselle. Je vois que vous êtes en plein rangement, veuillez m’excuser… Vous n’auriez rien contre les ghhh… les diarrhées virulentes des fois ?

7
Prélude / Alexeï Dayinski vous parle de lui (Valithé)
« le: mercredi 18 janvier 2012, 15:30:08 »
Nom/Prenom/Surnom : Alexeï Dayinski, ou Alex, ou beau gosse tout simplement.
Age : 17
Sexe : Masculin
Race : Humain
Orientation sexuelle: Tout pour elles, rien pour eux. Ou presque.


Description physique :

Quand je me regarde dans le miroir, je me dis que quand même, je suis pas trop mal bidouillé. 1m80 de taille, de musculature pas spécialement impressionnante si habillé mais je la tiens somme toute bien conservée et tâche de garder la forme. J’affectionne particulièrement l’ensemble chemise violette, cravate et veston sombre qui me taille une silhouette classieuse. Il coûte très cher évidemment. Si vous regardez bien, la cravate n’est qu’à moitié serrée et le dernier bouton est oublié, surtout en été : c’est ce qu’on peut appeler une rupture stylistique. Ou autre chose. Un type m’a dit un jour, le style, c’est l’art du compromis, et ce type je le crois. Évidemment ce n’est pas le seul vêtement que je porte : j’en ai toute une horde de similaires dans ma garde robe, ainsi que deux smokings sur mesure pour les réceptions mondaines, quelques tenues de sport variables, et aussi un costume de gorille que j’ai gagné à la fête foraine. Il y-a également un pyjama qui y-traîne, mais il ne sert guère.

Bref, mes vêtements sont superbes, et ma tronche se surmène. Des yeux bleus foncés par défaut légèrement plus ouverts que naturel, une chevelure sombre, mi-longue traversant mon front et coupant par endroit mon regard super ténébreux, un visage assez long, aux traits ni trop durs ni trop fins, une bouche bien formée, un nez et des oreilles en lieux et places. Maintenant que je côtoie plus fréquemment le soleil mon teint n’est plus aussi livide qu’il l’a été, et si j’ai essayé la barbiche une fois il n’en est plus rien de poils qui traînent sur mon visage. Et quand je parle, on entend un reste d’accent russe que je n’effacerais pour rien au monde.

Caractère :

Suis-je vraiment le plus habilité pour vous parler de moi ? Evidemment. Serais-je objectif ? Il y-a peu de chances. Je suis issu de la noblesse russe. C’est un cadre qui me révulse moi-même en bien des aspects, mais il demeure que c’est de lui que je tiens mon éducation, méprisable ou non, et qu’il en résulte chez moi une tenue et un parler par défaut assez soignés, de même qu’un certain malaise en présence de "la plèbe". Mes premiers essais le confirment, je ne me sens pas en environnement naturel en ville, et il en résulte une timidité, plus encore avec les filles, et contre laquelle je m’efforce encore de prendre les armes. Je risque d’avoir quelques difficultés à me faire à ma nouvelle vie, et pourtant du fait de mon profond mépris envers les miens je m’en réjouis encore, pour l’instant, en espérant ne pas déchanter trop vite.

Mais ne vous en faites pas, gens de la plèbe, je ne vous considère pas comme inférieurs. Je me trouve même inférieurs à vous en bien des points, et j’observe que même si je suis né au Japon et n’en suis parti qu’une fois pour la sainte mère la Russie enfant, je ne connais que fort mal cette culture à laquelle ma famille est restée assez hermétique. Les japonais sont capables dans leurs arts et dans leurs vies d’une excentricité fort intrigante et à laquelle je n’ai pas coutume. L’outil d’intégration qui peut être le mien serait sans doute les masses d’argent que j’ai à disposition. Je suis riche \o/… Pardon, on avait dit pas de smiley. Et mon rapport à l’argent n’est pas de l’avarice. Les avares sont stupides : ils enferment leur pouvoir dans des coffres sursécurisés plutôt que de le répandre, de le dépenser pour créer ce qu’en chimie on appelle, des réactions chimiques intéressantes. C’est seulement comme ça qu’on peut palper l’étendue de son pouvoir. C’est très drôle à faire de gigoter les billets autour de sois. Une fois je me suis fait agresser pour ça.

Je me suis découvert un goût pour le pouvoir en réaction au temps où je n’en avais aucun, mais de ce temps j’ai aussi gardé la même bonne et vieille passion de l’imaginaire. Ma manie ancienne de me représenter des mondes divers, parfois même de les confondre avec celui-ci est restée. Dans ces phases là j’en deviens aux yeux extérieurs silencieux et déconnecté, et je peux en devenir difficile à interpeller. Parfois je dois passer pour un autiste, mais ces phases là restent complètement de ma volonté.

Idéologiquement parlant, je suis assez flou. J’ai tendance à croire que le monde est régi par des forces spirituelles multiples et contradictoires qui engendrent sa folie et sa richesse tout en même temps. Une sorte de gribouillage mystique si on peut dire. Ce faisant je ne crois pas vraiment en la morale, ou plutôt je la vois comme un élément perdu et futile dans le grand gribouillage. J’ai donc tendance à m’asseoir dessus, ce qui peut faire de moi quelqu’un de passablement dangereux, mais pas forcément plus que ses plus gros fanatiques si ça peut vous rassurer. Politiquement parlant ça ferait de moi un anarchiste.

Eh bien, au final ça sonne plutôt objectif. Quel recul je me découvre et quel talent dans l’autojugeote… Oh pardon. Emporté par ma beaugossitude il peut m’arriver d’être frimeur, mais hors de ce contexte je dirais en toute modestie que je suis à la modestie ce que Zeus est à la foudre : le dieu. D’ailleurs je fais un assez mauvais frimeur, ou du moins un frimeur bizarre. Question d’éducation vous savez.

Histoire :

Le domaine aux ruskovs qu’on avait tendance à l’appeler dans le village en contrebas. On ne pouvait pas vraiment leur donner tord. Mon père était ruskov, ma mère était ruskov, ma sœurette était ruskov, et moi-même, il s’avérait que j’étais d’égale ruskovité que ces trois là. Sauf peut-être dans le cas où ma mère m’ait eue avec un amant, mais je doute que ce fût son genre. Et peut-être que je suis quelqu’un d’assez ouvert pour ne pas croire futilement qu’un père se définit simplement par ce qui a planté son engin dans la foufoune de la mère l’instant d’avant la conception. Ou peut-être que celui qui se croit ouvert à penser de telles inepties n’est qu’un crétin attardé. Mon père se nommait Piotr Dayinski, et était un richissime propriétaire foncier amoureux des campagnes japonaises qui s’était offert le luxe d’emménager dans ce trou paumé au milieu de nulle part un peu après la chute du mur de Berlin. Type classieux, barbe tsariste, du genre à très mal dissimuler ses origines russes et à tout faire pour afficher sa pseudo-noblesse. Il lisait une quantité astronomique de livres et en tirait une culture générale impressionnante. Il aurait pu finir brave gars s’il ne s’était pas encombré de son poison de femme. Ma mère s’appelait Irina et avait bel et bien des origines nobles pour sa part. Elle n’avait guère consenti au mariage avec mon père que pour les concessions foncières que celui-ci concédait à sa famille en banqueroute, et lui ne l’avait guère épousé que pour la reconnaissance de sa noblesse par cette dernière. A cette époque de reconstitution de la noblesse russe ça suffisait à peu près à y-être intégré, et on pouvait penser que dans deux générations plus personne ne pourrait venir contester les origines nobles millénaires des Dayinski. Ma mère était de loin la figure autoritaire du ménage. Elle avait les manières, le langage et les mœurs de la noblesse française, et avait à cœur de transmettre à sa descendance toutes les clefs du salut de l'âme. Orthodoxe était notre maison. Je me jure donc d’être tout le contraire.

A propos, c’est là que je suis né. Dans ce magnifique décor du Chugoku envahi par les moustiques, dans un château typique de la vieille noblesse japonaise en aplomb d’une colline, on m’a un jour tiré des cuisses d’une femme répondant dès lors au nom de "Mère". Mère avait été très courageuse. Ce n’était pas dans ses habitudes. Pendant l’année qui suivit je fus donc assigné au rôle du petit bout de chair qui morve, qui pleure et qui hurle à longueur de journée, et envers qui malgré tout on porte tous les soins du monde. Ça devait être sacrément bien comme période quand j’y-pense. Et puis est venu ma sœur Anya, un an après moi.

Et le malheur voulut qu’elle fût en tout point supérieure à moi. Mes parents le remarquèrent vite, et j’eus tôt fait de me plonger dans un complexe d’infériorité qui n’était pas prêt de disparaître. On nous donnait des cours à domicile, tantôt par l’un ou l’autre de nos parents, tantôt par un professeur recruté, et à 6 ans seulement l’aîné que j’étais initialement se faisait déjà dépasser par la cadette dans la plupart des cadres. Brillante et fière de l’être, elle faisait tout pour plaire aux vieux, là où moi m’engageais par opposition dans la voie du cancre, me nourrissant de l’irritation de ma mère face à mes inventives stupidités. J’apprenais aussi un vocabulaire aux antipodes de celui qu’elle voulait me transmettre et attendais le meilleur moment pour le réciter, pour le pur fantasme que me procurait de contempler le visage de Mère qui se mortifiait à son écoute. Les flagellations qui en résultaient étaient pour moi un tribut correct au vue de la haine que je me découvrais progressivement pour ma couveuse. Au final un tel comportement de ma part n’avait fait qu’empirer les choses de manière irréversible, et il fallait vraiment que je fusse un sale mioche stupide et borné pour ne pas m’en rendre compte. Mahaha ! Hum… pardon.

Si on pouvait appeler ça régler le problème maternel il existait également un problème paternel. Je le voyais, bouquiner sagement dans ses gros fauteuils et disserter de choses incompréhensibles, et il me plaisait bien comme il était. J’étais je le crains bien plus lèche couilles à son égard, et son apathie qu’il me retournait tout naturellement m’était d’une frustration tenace, surtout quand pour un regard un peu insistant d’Anya il la noyait sitôt de paroles douces imbibés de chaleur et d’affection profondes. Et il y-avait Anya bien sûr, qui me considérait à peu près comme de la merde et établissait avec moi une relation similaire à celle qu’on a avec notre défécation matinale. Ça pouvait se comprendre au fond ; la connerie qui était mienne à l’époque était indéniable.

Il demeurait que j’étais un gosse en carence affective, qui n’avait guère d’autres relations que sa famille et quelques visites d’autres gens de la haute ayant presque toujours l’argent comme moteur auxiliaire. Il y-avait notamment les De Morvan, une noble famille bourguignonne qui avait quitté leur châtelet français pour en joindre un au pays du soleil levant par lubie tout ce qu’il y-avait de plus aristocratique. Pendant leurs visites ils parlaient cépages, et on me mettait dans un coin de table avec les autres mioches de ma tranche d’âge, et ce fut ainsi que je connus Marie-Céleste, Charles-Hubert, Marie-Blanche-Précieuse, Charles-Louis, Philippe-Bertrand-Jérôme, Marie-Hubert-Ravissante et Louis-Gonzague-Charles-Louis. C’était ça, ma clique d’amis de l’époque. C’étaient tous une belle brochette de connards.

J’étais donc un gosse en carence affective ET en échec scolaire et social. Et ce fut vraisemblablement de ces faits que je me mis à m’imaginer toutes sortes de mondes saugrenus tels des échappatoires à la piètre existence que je menais. N’oublions pas qu’à l’époque j’étais con comme mes pieds, aussi si je ne manquais pas trop d’imagination on ne pouvait pas dire que mes imaginaires étaient d’une cohérence implacable. J’aurais sans doute eu besoin de lecture pour peaufiner mon art, mais malheureusement pour moi, si on pouvait demander aux vieux ce qu’on voulait en essais sur la botanique, les mathématiques appliqués ou le bien fondé de l’état providence, les ouvrages fantaisistes étaient fermement considérés comme des recueils à inepties abrutissantes et bannies de toutes les étagères et de toutes les bouches du domaine. Je fus donc contraint, pendant de longues années, à cacher mes gribouillis de monstres violets asymétriques sous peine de risquer leur anéantissement total.

Et dans toute cette affaire, le temps lui, il se contenta de passer. Et plus il passait, plus je détestais ma mère, plus je haïssais ma sœur, et plus j’apprenais à mépriser mon père. Et plus il passait, plus je me prenais à provoquer des conflits de plus en plus violents entre eux et moi. Avec l’âge je devenais plus fort, je le sentais. Mais j’entrais aussi dans l’âge bête, et ça je n’en savais foutrement rien. Et un jour, comme ça, sans crier gare, mon père m’annonça qu’il me déshéritait. Moi. L’aîné. Le mâle.

Ce ne fut qu’à ce moment là que je me fis la franche remarque selon laquelle depuis des années j’avais les fesses posées sur une énorme mine d’or. Et à force de conneries multiples je m’en étais coupée l’accès. Je crois bien qu’au moment où je me la suis faite cette réflexion, j’ai du prendre quatre ou cinq ans d’âge d’un coup. Quand je vous disais que j’étais con tout ce temps, c’était vraiment pas des conneries.

A partir de là je me suis évertué à essayer de réparer mes erreurs passées, à retrouver les faveurs et l’amour de mes parents, ou au moins ce qui s’y-trouvait en lieu et place au temps où j’étais encore premier héritier de la famille. Soudain je n’eus de cesse que de m’instruire et de me tenir, d’obéir et de faire honneur à mes parents comme un bon petit aristocrate modèle. Je ne pense pas qu’ils fussent dupes ; ils avaient appris à me connaître et c’aurait été bêtise même pour des grands croyants de leur espèce de croire en ma rédemption soudaine. Dans tous les cas le fait était que je me comportais enfin à peu près comme mon rang m’indiquait de le faire, et que le leur leur sommait alors de me réhabiliter dans l’héritage. C’était d’ailleurs dans leur intérêt de ne pas trop m’humilier et eux avec. Mais je restais deuxième au rang des héritiers.

Je l’acceptais. Je l’acceptais parce qu’il le fallait bien. Mes antécédents, et ceux de sœurette étaient ce qu’ils étaient, et l’amour des vieux en conséquence. Je continuais malgré tout à me tenir et à honorer mes parents comme il se devait mais sans plus tenter la compétition absurde du bien valoir avec Anya. Elle était une division au dessus de moi, j’étais obligé de le reconnaître. Sans doute les histoires d’hérédité de la noblesse étaient-elles vraies, et sans doute héritait-elle de Mère et moi de Père.

Tout continua donc sur cette lancée jusqu’à mes 16 ans. L’année à partir de laquelle je pus enfin explorer un peu plus que les environs immédiats du domaine. L’année durant laquelle ma sœur mourut, au cours d’un cambriolage orchestré par moi auprès de quelques particuliers spécialisés dans les activités louches. Cette fois-ci mes vieux ne me suspectèrent pas ou peu, ayant comme tout le monde grandement sous-estimé la haine viscérale que je vouais à ma sœur depuis toujours. Ainsi redevins-je le préféré, le plus influant, le plus beau, le plus moche, le premier et le dernier héritier de la famille Dayinski.

L’enterrement était bien. Je me souviens m’être pathétiquement prostré sur l’épaule de Mère pour cacher mon absence de larmes.

S’ensuivit une longue période de deuil. On en appela à des détectives privés pour retrouver la piste des scélérats qui avaient osé s’en prendre à la famille, en vain jusqu’à aujourd’hui. Je croisais les doigts pour qu’il n’arrive pas un jour un Sherlock à ma porte avec un raisonnement infaillible éliminant tout autre suspect potentiel sur cette terre que moi-même, et jusqu’à ce jour ça a marché du feu de dieu.

Ce jour dont je parle, j’ai 17 ans, et j’ai enfin obtenu de mon bon père de quitter le berceau puant pour voler de mes propres ailes… Bien qu’il me fournisse encore douillettement en plumage sous la forme d’un versement mensuel d’un petit million de yens issus de ses rentes. En résumé, ce jour d’aujourd’hui je suis beau, je suis riche et puissant, je suis libre, et je viens enfin de me dégotter un endroit où m’installer, où vivre et où m’instruire au prestigieux lycée de Seikyusu, voire plus si affinités. Que demande le peuple ?

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Situation de départ : Vierge sonne plus noble que puceau.

Autres : J’ai cinq doigts sur chaque mains.

Comment avez vous connu le forum: En cherchant comme un gros obsédé. Google ou topsite, j’ai oublié ><

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Y-a toujours moyen, mais je pense pas que j’en ferais mon cheval de bataille tant que le fofo marchera comme il a l’air de le faire.

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