Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Hiro

Pages: [1] 2 3 4
1
Le quartier de la Toussaint / Deux sociopathes se rencontrent [PV: Gasai Yuno]
« le: dimanche 24 novembre 2013, 02:13:28 »
   
Tes yeux s'écarquillèrent, puis se révulsèrent. La balle n'avait pris qu'une fraction de seconde pour traverser ton corps, mais ça t'avait paru des heures... Alors que ton corps tombait, tu pouvais voir ton assassin, l'arme encore fumante à la main... Il avait les cheveux blancs et une malformation marquait le côté droit de son visage. Un sourire triomphant arcait ses lèvres, comme s'il avait planifié son coup depuis des années... Tu vois le marbre de la cours extérieure du palais de justice se rapprocher de ton visage.

Dans un sursaut, tu t'étais tiré de ton sommeil comme si on avait maintenu ta tête sous l'eau, te battant pour retrouver une respiration et un rythme cardiaque normal...

 Prenant bien soin de ne pas réveiller  ta colocataire, tu te rendis dans la salle de bains et ferma la porte. La lumière allumée, tu remarqua  qu'en effet, tu étais couvert de sueur... C'était la sixième fois cette semaine que tu faisais ce même rêve... les cauchemars ne t'avaient jamais parus si réalistes; qui était cet homme? Dans tes rêves, tu reconnaissais sa stature, sans jamais pouvoir mettre un nom...

La rage s'empara de toi, et tu savais qu'une seule chose pouvais calmer cette colère sourde... ne pouvant te résoudre à faire du mal à celle qui dormait dans la chambre voisine à la tienne, tu t'habillas en vitesse pour te rendre dans le Quartier de la Toussaint.

Rendu là, tu cherchais une cible potentielle... Tiens mais qu' est-ce qu'une jeune femme fais là?

2
Le coin du chalant / approchez!! Y'en a pour tous les gouts!!
« le: samedi 23 novembre 2013, 23:21:51 »
...Ou presque! Je propose des trames avec mes deux comptes principaux!

Hiro:
Terre
1- L'avocat
Vous avez des démêlés avec la justice et vous avez besoin d'une bonne défense
(Social * hentai)

2- Le sociopathe
Hiro a perdu le controle suite à la fermeture de son entreprise et passe ses nerfs en tuant et violant... Serez vous un témoin, un adjudant ou encore la victime?
(Combat * hentai * social [faible chance])

Terra (Ashnard)

3-Le nomade
Vous rencontrez un homme marchant, seul, sur ces terres arides...Voulez vous l'aider? Etes vous curieux? (Social * hentai)

4- Le recherché
Un esclavagiste à la retraite est recherché par la milice... Les aiderez vous? Ou bien le fugitif?
(Combat * social * hentai [faible chance])


Darkred Zero:

Terre:
1-Vous avez besoins de cours particulier et vous avez fait appel au comité des profs... pourquoi c'est le prof de gym qui se présente?
(Social * hentai)

2-Vous êtes resté (e) plus tard dans le gymnase pour continuer l'activité du cours et Ketake vous propose de vous rejoindre.
(Social * hentai)

3-idem que la deux, mais le prof vous rejoins plutôt sous la douche.
(Social * hentai)

Terra
4- vous vous rendez dans un bar où il ne semble y avoir personne, sauf la barmaid!
(Social * hentai)


A noter que mes trames sont à titre ndicatifs, si vous avez des idées, n'hésitez pas!

3
Dictature d'Ashnard / A sinfull man meets the Saints
« le: lundi 18 mars 2013, 21:55:59 »

Six mois. Six, long, mois…

C’était le temps que j’avais passé à me terrer dans l’une des forteresses Ashnardiennes. Les généraux avaient pensé bon de me protéger contre les nexusiens car, comme le proverbe dit : L’ennemi de mon ennemi est mon allié. Apparemment, Nexus me recherchaient pour trahison, pour avoir vendu des esclaves à des Ashnardiens. Le problème, c’est que Nexus a beau être un bon marché, il est petit, mais Ashnard est un très grand marché. Par ailleurs, je devais me faire des relations dans les deux camps, non? Enfin, ce qui est fait est fait, et je ne puis revenir dans le passé.

Au travers de ma vie, jamais un seul instant je n’aurais pensé devenir un pariât là où j’étais quelqu’un d’aussi influent. De l’homme qui tirait les ficelles derrière l’élite de la société, j’étais devenu un exilé, et j’aurais même pu devenir un cadavre détaché de sa tête. Ça m’aurait fait une belle jambe, si j’avais eut encore une chance de renaître. Je suis de ceux qui feraient tout pour survivre, et maintenant je devais me cacher dans des terres hostiles afin de ne pas rencontrer l’être divin que j’avais jadis connu comme un allié… Tous mes alliés s’étaient retournés contre moi, sauf les Ashnardiens… J’imagine qu’ils voulaient m’avoir dans leur rang pour  former des guerriers-esclaves, après tout.

Au final, j’ai fait ce qu’ils voulaient de moi; je me suis servis dans leurs rangs afin de prendre les meilleurs chasseurs et, à distance et par courrier interposé, je finis par faire ce que j’ai toujours fait; je tirais les ficelles dans les ténèbres de ma forteresse. Les seuls moments où je sortais de mes quartiers étaient mes moments préférés; j’inspectais les nouvelles recrues que mes hommes avaient kidnappées. Ceux qui passaient le test étaient envoyés directement dans les camps d’entrainement et de conditionnement mental (ils brisaient leur esprit, pour être précis) et ceux que je ne jugeais pas apte à devenir soldats… Bien… J’imagine que vous savez où je veux en venir. Ces tests de sélection se déroulaient généralement dans un village abandonné, le plus souvent dans celui que les soldats Ashnardiens venaient tout juste de dépeupler.

Habillé d’un complet et de souliers sombres, le tout caché d’une cape de voyage rouge sang, frappé d’une trace de main, noire, l’emblème de ma compagnie depuis quelques temps je poussais légèrement un tas de grabats, faisant élevé de celui-ci une poussière rougeâtre, ressemblant plus au sol de Mars. La large capuche rabattu au visage, on pouvait tout de même voir le reflet de mes lunettes dans l’ombre créé par le vêtement, ne faisait que partiellement cacher mon expression agacé, voir passablement énervé, du peu de recrues qui se trouvaient devant moi.

La chasse n’a pas été très faste, aujourd’hui.

Désolé, M. Atayoshi. Nous avons fait de notre mieux pour les capturer vivants, mais la moitié de ceux dont nous avions réussi à prendre se sont enlevés la vie suite à leur arrestation.

C’est pour ça qu’il faut généralement leur prendre leurs armes, et ce, avant même qu’on ne leur mette les fers aux poignets et chevilles! Je vais vraiment devoir vous montrer à faire votre travail?

Avant même qu’il ne réponde, je sortis mon desert eagle de son holster avant de le pointer entre les deux fosses nasales et d’appuyer sur la détente. Dans un grand bruit de détonation, accentué par l’écho du vide, le corps retomba lourdement sur le sol, du sang ayant aspergé les soldats se trouvant à proximité. Désignant l’homme le plus près, tout en rangeant mon arme dans son holster, j’annonçai, légèrement plus calme.

C’est toi le nouveau chef de section. Ne me déçoit pas, ou tu vas vite aller le rejoindre!


Ou…Oui Monsieur Atayoshi… Au fait, mes…. Vos éclaireurs nous ont annoncés avoir vu une traînée de poussière qui se dirigeait vers nous…

Peut-être une tempête?

À la vitesse à laquelle cette trainée arrive, j’en doute fort…

Quoi qu’il en soit, je ne veux pas être là pour en être témoin. Rassemblez nos affaires et on part dès qu’on peut

4
Vous nous quittez déjà ? / Un retour Inespéré
« le: vendredi 15 mars 2013, 15:51:09 »
Osez dire que ce n'est pas vrai

*tousse*

Bonjour LGJ,

j'ai décidé, après une longue absence (du moins pour Hiro) de revenir Rp.

*retire la poussière de son complet et se retrousse les manches*

Attention les filles, l'avocat-esclavagiste est de retour

5
Les alentours de la ville / Au moins une fois [PV Iriya Owl]
« le: jeudi 29 novembre 2012, 16:01:53 »
Voilà, en ce jour, je n’ai plus d’alliés sur Terra. Tous ont rejoins les côtés du Roi, qui s’était bien décidé à me faire la peau. Un de mes hommes avait décidé de vendre des secrets ‘’d’État’’ (c'est-à-dire les relevés de compte que je gardais sur mes ventes en territoire Ashnardien) au gouvernement Nexusien. Voilà que je suis désormais considéré comme un traître chez moi, ma tête étant mise à un prix si faramineux que je ne pouvais passer devant personne sans sentir leur regard sur moi, alors qu’ils s’apprêtaient à me sauter dessus… Nexus voulait ma mort sur Terra, et j’étais dans la ligne de mire d’un homme qui souhaite se venger.

Je pouvais sentir ma fin approcher, doucement. Le problème, c’était que je ne savais pas de quel côté je devais m’attendre à voir la mort surgir; c’aurait pu être n’importe quoi; Un tireur embusqué, un fil un peu trop fin retenant une lourde charge… j’aurais même pu tomber sur Rose au détour de la rue, son habituel Beretta dans sa main, le bras tendu vers moi, prêt à serrer la détente.

Mais non, en cette journée, ça allait si mal qu’on n’avait même pas cru bon de mettre fin à mes jours, et ce, une bonne fois pour toutes. Mais… Et si Charon me jugeait pour toutes les choses que j’avais faites de mal, en les listant, côte à côte avec les (enfin, je ne crois pas pouvoir mettre ces choses au pluriel) bonnes actions que j’avais posées, les gestes ‘’humains’’… Je crois que ma place réservée ne me plaira pas…

Non! Je refuse de me laisser abattre! Je suis un Atayoshi, et les Atayoshi meurent comme ils ont vécus, la tête haute!... Le problème, malgré leur sale caractère, chaque membre de ma famille avaient posés des gestes honorables, des bonnes actions, tout au long de leur vie… Donc, quoi faire pour que toute ma vie d’esclavagisme soit pardonnée, ou au moins, légèrement épongée?

REDONNE-MOI LES FRUITS QUE TU AS PRIS!!

Tiens, on dirait que, quand on tend l’oreille, les bonnes actions sont aussi faciles à trouver que les opportunités! Je m’approchai alors du stand à fruits et légumes qui faisaient tant de brouhaha. J’y découvris, en me faufilant entre les passants un peu trop curieux, un marchand squelettique hurlant sur une jeune femme, à peine majeure,  dont l’expression semblait être soit de la résignation, ou encore était-elle trop timide pour dire mot. Cependant, pour ma part, je n’ai pas peur de prendre la défense de la jeune femme…

On peut savoir pourquoi tout ce raffût?

Elle vient de manger pour 300 yens de fruits!!!

Vous gueulez pour 300 yens? Regardez la, on devine tout de suite qu’elle n’a pas d’argent, ce n’était pas pour mal faire j’en suis convaincu… Tenez, les 300 yens dont vous tenez tant, et rajoutez-moi 3000yens de fruits et légumes.

L’homme, toujours rageant, jeta un regard noir à la jeune femme, avant de prendre mon argent pour retourner à son stand, remplir quelques sacs et finalement me les tendre. Marmonnant ce qui semblait être un ‘’bonne journée’’ presqu’incompréhensible, il se détourna avant de retourner servir un autre client. Je me tournai moi-même vers la demoiselle avant de lui tendre les sacs de denrées.

Tiens, pour toi… Désolé, certaines personnes ont la charité difficile… Je suis Hiro.

C’est alors que je les vis, ses petites oreilles de félin sur le dessus de sa tête… Fronçant les sourcils, je pris son bras avant de l’entraîner un peu plus loin, avant de prendre une tuque que j’avais dans mon manteau et de lui enfiler sur la tête.

Tu veux bien me dire ce qui te prend de te promener sans cacher tes oreilles? Et par ailleurs, qu’est-ce que tu fais sur Terre?

6
Les alentours de la ville / Cette fois, c'est personnel [PV: Lyan]
« le: jeudi 08 novembre 2012, 16:46:32 »
Ma main droite était glacée, mais mon corps entier bouillait. Il bouillait de rage; tous mes muscles étaient tendus, on pouvait voir les veines dans mon cou et j’avais les dents si serrés que j’aurais presque pu les entendre craqueler dans ma bouche… Je retirai d’un coup ma main de l’eau, tirant avec elle les cheveux, et la tête raccrochée, avant de relâcher ma prise, dirigeant l’homme au sol. Le procureur, qui avait intenté une poursuite contre moi il y a quelques semaines, tentait de reprendre son souffle, alors qu’il était étendu sur le dos, quelques restants de traces de sang, ayant résisté à l’assaut de l’eau, encore sur son visage. Haletant de l’effort que j’avais fait pour le garder sous l’eau, je lui attrapai une nouvelle fois la crinière avant de le forcer à me regarder.

Maintenant, répète moi ce que tu m’as dit, pour voir si tu oses!

Le procureur, dans un grand rire de victoire, un visage rayonnant même dans les circonstances dans lesquelles il se trouvait. Il ficha alors ses yeux marrons dans les miens, avant de lancer, sur un ton presqu’enfantin :

Lyan Rose est toujours envie, Atayoshi! Et il te cherche, il veut te tuer après ce que tu leur as fait!

Repoussant sa tête vers le sol, je me relevai, avant de prendre un pistolet de marque Beretta, avec un silencieux. Le regardant avec un air posé, contrastant avec ma fureur d’il y a quelques instants, je dis :

T’as scellé ton destin, Meguro… T’es un homme mort…

Le dénommé Meguro me regarda droit dans les yeux avant de s’agenouiller. Il regarda alors l’arme que je tenais dans mes mains alors qu’il baissa légèrement la tête. Malgré le fait qu’il savait ce qui l’attendait, et qu’il ne pouvait rien y changer, mais il gardait toujours sa petite expression victorieuse, comme s’il avait réussi à me tuer. Ce qui était presque le cas.

Tu vas me tuer avec mon propre pistolet? Soit… Je vais rejoindre mon cousin… On va te garder une place en enfer, Atayoshi… Quelque chose me dit que tu vas vite venir nous rejoindre!

Le seul autre son qu’il émana fut celui de son corps frappant la terre molle du fond du trou que j’avais creusé, juste pour lui. Avant de remplir le trou à la pelle, qui me prit bien une demi-heure, si ce n’était plus, j’avais nettoyé l’arme de mes empreintes pour finalement le jeter dans le trou.

Les semaines qui suivirent furent difficiles, j’avais peine à dormir, le travail ne m’inspirait plus; je n’avais même pas remarqué que le contrat que je venais tout juste d’accepter venait de M. Kôzatô, le témoin de l’affaire Inu-Koga … Il semblerait, d’après les lambeaux de ce que j’ai écouté de mon nouveau client, qu’il aurait été accusé, à tort, du meurtre de Koga. Eh bien, encore une fois, un procès qui s’avérerait être facile, surtout vu que le procureur qui allait se frotter à moi était aussi compétent que les cousins Meguro en vie.

Je m’étais préparé comme à mon habitude, j’avais recueilli des informations sur le soir du meurtre, trouvé un ou deux témoins affirmant avoir vu M. Kôzatô au super marché, en plus de son frère, avec qui il avait discuté au téléphone le soir du meurtre. Il était évident que la défense clamerait qu’il aurait très bien pu mettre sa tête à prix, pour ça aussi j’avais un plan.

Alors que je me préparais, assis à la table faisant office de bureau dans la cours de justice, je vis un procureur, du coin de l’œil s’asseoir à l’autre table, à quelques mètres de la mienne… Les cheveux blancs? Non, le procureur que j’affrontais n’était pas celui que je venais d’apercevoir brièvement : l’autre était gras, sans cheveux! Qui était cet homme svelte à la chevelure blanche?

Ça avait piqué ma curiosité, et je délaissai ma plaidoirie pour regarder…Le visage défiguré, le bras mort, ballotant dans le vide… C’était comme si j’avais vu un fantôme, et je ne pus retenir le frisson de terreur qui me parcourut l’échine au moment ou je lançai faiblement son nom.

…Rose?

7
Ville-Etat de Nexus / Un contrat juteux [Pv Irys]
« le: mardi 30 octobre 2012, 17:03:01 »
Toc, toc, toc…

Le bruit des talons de mes chaussures de cuir retentissait en écho dans les couloirs de béton qui arpentaient entre les bureaux du palais de justice…

La police aurait découvert plusieurs parties humaines calcinées dans cette bicoque à l’abandon…

Je m’arrêtai alors devant la porte de la salle de restauration, avant d’y pénétrer. Environ quatre procureurs et cinq policiers se partageaient la pièce, tous les regards fixés sur l’écran de télé. Je reconnaissais les ruines de la petite bicoque dans le fonds des bois, ou je m’étais occupé de Rose… Je laissai quelques instants s’écouler, écoutant ce que la journaliste disait, avant de…

Ils parlent de Lyan Rose? Pourquoi? Et surtout, qui aurait pu faire une telle chose?

Jouer la comédie.

C’est à toi qu’on devrait poser la question Atayoshi! Ce sont les hommes de J qui ont fait ça! On a retrouvé leurs cadavres, avec une poignée de balles dans chaque corps!

Rose est mort comme il a vécu : en héros… Paix à son âme.

Ne vends pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, Atayoshi… Ils n’ont pas encore retrouvé Lyan, seule sa plaque d’identification à moitié calcinée… Tu ne sais vraiment rien à ce propos?

Soudain, ledit procureur se leva d’un bon, avant de me tourner autour, me posant pleins de questions, me frôlant presque avec ses épaules. J’essayais de quitter la pièce, en ayant entendu, mais il me bloquait, m’empêchant de franchir la porte, continuant dans un bourdonnement incessant les questions sur ce que j’avais fait cette nuit là… Serrant les poings, je pouvais sentir la rage monter en moi, jusqu’à ce que.

TA GUEULE!

Mon poing, déjà serré, alla fracasser la pommette du procureur, qui alla s’écraser contre un mur. Rapidement, les autres hommes se précipitèrent vers le blessé pour l’aider à se relever. Ce dernier, qui essuya le sang s’échappant de son arcade sourcilière fendue, émit un petit rire satisfait.

T’as du sang sur les mains, Atayoshi, maintenant on peut le prouver.

Baissant mes yeux sur la main, je compris ce qu’il voulait dire; ma main était rouge de son sang… L’essuyant rapidement d’une serviette en papier qui trainait sur une table, je quittai la pièce. Je ne sus qu’une semaine plus tard qu’il intentait une poursuite contre ma personne pour coups et blessure.

- -

Je m’étais rendu sur Terra pour calmer un peu le jeu; un avocat à moi s’occuperait de me représenter en cours, sous ma direction. Il n’avait qu’à lire ce que j’avais écrit et tout irait bien.

Enfin bref, j’avais des choses plus importantes à faire à Nexus; le groupe de rebelles avaient décidé de couper ma tête, et avait commencé à piller mes commerces et tuer mes marchands, libérant ainsi mes esclaves… Je devais les arrêter, et faire disparaître les instigateurs de ce mouvement, mais je ne pouvais me permettre d’utiliser mes hommes, et me mettre la population à dos, le roi ne me soutiendrais plus s’ils étaient contre moi…

On m’a beaucoup parlé de vous, en bien, mademoiselle… J’imagine que le commissaire vous a expliqué la situation?

8
Voilà deux semaines que j’ai suivi cet homme, ce Kazussira, partout ou il allait… M’avait-il remarqué? Bien sûr que oui! Je n’ai pas parlé d’une filature. Dans ma tête, deux mondes existent entre ces deux concepts; la filature signifie épier sans se faire voir, espionner, en d’autres termes. Suivre, par contre, c’est montrer à sa cible que quelqu’un s’intéresse à lui, lui faire avoir peur, et ensuite, lui dire directement la raison pour laquelle on le suit de cette manière… Généralement, ça donne de bons résultats.

Enfin bref, je l’avais suivi au supermarché, je le suivais en voiture, sur le trottoir, il y a même un moment, ou il célébrait son vingt-cinquième anniversaire de mariage avec sa femme, dans un restaurant huppé, ou je leur ai offrit une bouteille de champagne, pour célébrer, enfin, c’était plus pour lui foutre la peur de sa vie, lui montrer qu’il ne pouvait aller nulle part sans qu’il ne m’ait aux baskets, et que je connaissais tout de sa vie.

Donc, voilà, il avait décidé de se rendre sur la plage; depuis deux jours, il essaie de ne pas être seul, probablement par crainte que je ne tente quelque chose contre sa personne, mais ce n’était pas le cas, je ne tuais les témoins qu’en cas d’absolue nécessitée, préférant les décourager de témoigner, faire de faux témoignages ou encore laisser le soin à mon client de s’occuper de cette besogne qu’est le meurtre; Depuis un moment, je suis plus prudent, et ne tue qu’en cas d’absolue nécessité, j’ai donc rayé l’option « Meurtre du témoin » de la liste des choses à faire pour un client qui paierait plus cher mes services.

Donc me voilà, les lunettes de soleil et un maillot de bain, étendu sur ma serviette de plage, à me détendre… Et dire qu’on me paie pour être là! Mais voilà, je dois travailler et j’ai par ailleurs décidé qu’il était bien temps de dissuader le témoin. Kazussira au bar, seul, allait recevoir un peu de compagnie. Je me levai donc de mon lit de fortune avant d’aller m’accoter au comptoir du petit bâtiment, fait de bambou et de paille, un peu comme on peut en trouver dans les destinations touristiques réputées pour les plages.

Bonjour Monsieur! Que puis-je vous servir?

Tiens, je suis à la plage, un Pina Colada.

Dans sa noix?

Pourquoi pas!

Alors que le barman faisait sa commande, l’homme que je traquais depuis quelques jours tourna une tête incertaine vers moi, même presqu’inquiète.

Pourquoi me suivez-vous, Me Atayoshi?

Oh, vous savez qui je suis? Bah ça va me sauver du temps, alors! Je suis ici pour vous… convaincre de dévier un peu votre témoignage, ça fait si longtemps que le présumé meurtre c’est déroulé!... Si vous refusez, et que mon client doit troquer sa veste de cuir contre un habit orange, sachez qu’il a des amis, libre comme vous et moi… Vous voulez ou je veux en venir?

L’homme me regarda, avant de baisser les yeux et d’hocher piteusement la tête. Souriant, satisfait, je lui tapai l’épaule gentiment avant de prendre la noix de coco, remplie d’un liquide blanc crème pour retourner sous le soleil chaut et bien faisant…Mouais, pas super idée le Pina Colada, disons que j’ai déjà eut l’air plus viril.

C’est alors que…

Ne serait-ce pas la nouvelle avocate Abimma Holmes, celle dont j’ai tant entendue parler?

Je mis alors mes lunettes sur ma tête; avec les verres fumés, s’était plus facile de se tromper de personne, mais on aurait bien dit que j’avais raison; C’était bien elle, assise sur la chaise longue. Un petit sourire en coin alors que je pris une nouvelle gorgée de cette boisson sucrée.

On prend du bon temps entre deux plaidoiries? C’est bien, il faut toujours être en forme et détendue!

9
Le quartier de la Toussaint / My legacy [Pv: Kanamori]
« le: lundi 15 octobre 2012, 19:05:52 »

On dit qu’on ne veut pas vivre seul. L’homme n’est pas fait pour ça; les psychologues disent que la solitude entretien la schizophrénie et la paranoïa… Je devrais peut-être les écouter; ça faisait deux bons mois que je m’étais enfermé dans mon cabinet, à plancher sur des dossiers, ne répondant pas au téléphone, ni même ouvrir les courriels que j’avais reçu. Je n’ai vu âme qui vive, ni même entendu une voix… Non, j’ai beaucoup trop de travail pour penser sortir de mon bureau, ou encore en prendre plus!

Un associé? Vous m’imaginez avoir un associé, moi? Non. Ça ne rentre même pas en ligne de compte; je veux avoir tous les pleins pouvoirs sur le cabinet. Mais un employé, un petit étudiant qui travaillerait pour moi, qui effectuerait la paperasse et s’occuperait des dossiers que je n’aurais pas le temps, ou encore l’envie, t’étudier… Oui, c’est décidé! Ce soir, je partirai plus tard du bureau, je vais faire une annonce que je vais poster un peu partout.

Quelques semaines plus tard, les affiches étaient placardés dans le Lycée, dans la ville et aussi sur le net, au cas ou :

«  Pour les étudiants souhaitant se diriger dans une carrière de droit. Un poste à temps partiel c’est libéré au cabinet Atayoshi, permettant à n’importe quel étudiant de devenir l’assistant de l’un des meilleurs avocats de la défense et d’apprendre dans le milieu du droit.

Vos tâches seront d’assister Me Atayoshi dans presque tous les dossiers qu’il vous demandera, visiter certains clients, et même d’épauler votre employeur en audience dans des procès.

Ne manquez pas votre chance d’apprendre avec moi!

Rémunération à discuter. »


Oui, c’est sûr que j’allais devoir ralentir un peu sur les dossiers, mais ça me permettrait d’être encore plus rapide, avec quelqu’un qui se chargerait d’un dossier alors que je terminais le mien! J’allais avoir un gain significatif de temps pour préparer plusieurs plaidoiries en même temps. Par ailleurs, je ne pourrai rester avocat pendant encore cent ans, il fallait que j’aie la possibilité de passer la main à un nouvel avocat, que j’aurais moi-même formé.

Plusieurs candidats s’étaient présentés devant moi pendant quelques jours, certains étant intéressants, d’autres moins… Mais je n’avais toujours pas trouvé la bonne personne, qui me permettrait d’être en confiance, assez pour lui laisser carte blanche pour certains dossiers… Je venais de terminer le dernier de la semaine, et je me préparais à rentrer chez moi quand on toqua à la porte.

Le cabinet est fermé, et si vous venez pour l’entrevue, prenez un rendez-vous lundi.

10
Les terres sauvages / Une esclave difficile [PV Crystal]
« le: mardi 02 octobre 2012, 19:03:50 »

Parfois, pour trouver une esclave précieuse, rare, il ne faut pas seulement chercher dans les villages, ou encore prendre les terranides des autres esclavagistes en voyage d’affaires dans la ville de la ‘’liberté’’. Non, il existe quelques rares exceptions, ou la chasse au gros gibier nécessite d’écouter le son des tams-tams battant les rues, ou, en d’autres mots, d’écouter les rumeurs que les villageois véhiculent entre eux. Parfois, il arrive que ces rumeurs ne soient fondées!
 
J’avais découvert cette technique dans les heures les plus sombres de l’existence de l’entreprise familiale, ou j’étais sur le point de perdre toutes mes parts de marché nexusiennes; n’ayant plus d’autres choix, je m’étais retourné vers les villageois, écoutant les rumeurs de terrannides aux attributs extraordinaires habitant les contrées les plus reculées de ce monde. Et ça avait très bien marché, l’entreprise avait repris des plumes au point d’éliminer quelques petits concurrents, avant de les absorber pour les ajouter à mon ‘’harem’’ de commerces esclavagistes.
 
C’est ainsi que j’envoyai une unité à la recherche d’une femme draconique; probablement le terrannide le plus rare de tous, car peu de dragon n’osaient s’approcher des hommes, maintenant devenus nombreux et fort bien équipé niveau armement et protection; Cependant, tous doivent s’être déjà éteints, non?
 
À noter que je vais désormais utiliser des pnj, à savoir l’unité en question :
Le Berserk, Arel;
Le Bretteur, Mifune;
L’Assassin, Vitor;
L’Archer, Hawkeye;
Le Mage, Page;
et Le Cerveau, White star;

 

Les six mercenaires avaient été engagés pour marcher, dans les lointaines contrées de Terra; C’était étrange, ils étaient payés pour rechercher une femme aux pouvoirs aussi puissants qu’ancestraux. Lorsque White star avait demandé à leur employeur, un esclavagiste Nexusien, la description de la cible, celui-ci leur avait simplement répondu qu’ils la reconnaîtraient en la voyant, en précisant toutefois qu’ils recherchaient une sorte unique de terranide…

Ça fait des mois qu’on marche, Star… Tu veux bien me dire pourquoi on a accepté ce foutu travail de merde?

Tout simplement parce qu’il nous paye bien, l’Atayoshi, pour qu’on lui ramène cette terranide.

J’veux bien, mais Arel a raison; Au temps qu’on cherche, on n’est pas payé, et en plus on a appris quoi de la terranide unique? C’est une femme-dragon? Qu’elle habite dans une montagne? Rien de plus? Elle pourrait être n’ importe où!

Mais c’est pas vrai! Vous vous y mettez tous les deux! Mifune, retiens moi ou je vais les tuer!

Comme on peut voir, des tensions commencent à apparaître dans le petit clan de guerriers, tous espérait pouvoir finalement mettre la main sur un indice, pour que le calme et l’amitié règnent de nouveau… Mais, parfois, les miracles se produisent, non?

Euh, les gars? Vitor et moi on a trouvé quelque chose; Sa pourrait vous intéresser…

Quelques minutes plus tard.

Tu vois, Page, qu’on peut finir par trouver quelque chose!

Les six êtres s’étaient réunis autour d’une empreinte… Le problème, c’était que cette empreinte faisait deux fois la grandeur d’un homme normal allongé sur l’herbe, en largeur, et au moins trois fois plus en longueur, du talon jusqu’aux traces de griffes. Tous étaient légèrement choqués; il n’y avait aucun dragon, du moins, dans le coin

Ouais, le  problème, c’est que si on doit ramener ce qui a fait cette empreinte, on va avoir du mal à la rentrer dans la cage.

Tous se regardèrent. Mifune n’avait pas tort; la cage faisait près de trois mètres de haut, pour dix mètres, longueur et largeur… Un dragon de taille adulte ne tiendrait jamais dans cette cage.

Rien ne nous indique qu’elle ne peut pas se transformer… Avant chacun de mes assassinats, je cherche le plus d’infos possible sur ma cible, on ferait peut-être mieux d’investiguer dans les villages autour s’ils n’auraient pas vu quelque chose d’utile…

Deux jours passèrent depuis que le groupe s’était dispersé, chacun tentant de recueillir des informations sur un dragon, ou encore une terrannides aux attributs de dragons. Et tous s’étaient regroupés devant la grotte sombre d’une montagne. Toutes les informations les avaient amenés là.

Ok, si on doit attaquer cette chose, on devrait y aller en douce, histoire qu’elle ne nous repè…

HÉ LA SALOPE DRACONNIQUE, SORS DE TA GROTTE HUMIDE ET VIENS AVEC NOUS SI TU VEUX PAS CREVER LA GUEULE OUVERTE

Toujours aussi doux, notre Arel…

Tout le monde se prépare à la recevoir, juste au cas! Hawk, grimpe dans un arbre et couvre-nous de là-haut! Je sens que ça va être intense!

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Vous nous quittez déjà ? / Retour!
« le: lundi 24 septembre 2012, 18:55:28 »
Bonjour tout le monde!

Ici votre blondinet "préféré" qui revient d'une longue convalescence; je risque donc pour votre plus grand dam de revenir faire mes rps et en prendre des nouveaux  ;D

Désolé à tous (surtout à toutes) mes partenaires de les avoir déserter ainsi! Je vais faire en sorte de me mettre à jour cette semaine si possible!


LJD Hiro


Edit: Mes Réponses seront plus courtes qu'à l'accoutumée, ça me prendra un certain temps avant de retrouver la forme!

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Les alentours de la ville / ...Tu veux un job? [PV: Marie Carter]
« le: vendredi 24 août 2012, 19:16:47 »

J’ai toujours cru que la Terre était comme une seconde Terra, que les habitants, malgré la différence niveau technologique, étaient tous les mêmes, et avoir prime sur d’autres humains de leur acabit les avait toujours séduit… Il m’a fallu que des hommes sans scrupules, ceux qui disaient être mes alliés, me volent pour comprendre une chose : Bien qu’ils se ressemblent, les humains des deux mondes ont plusieurs différences… Celles qui m’exaspèrent le plus, les hommes sur Terre n’ont d’yeux que pour l’argent, et se foutent éperdument de la loyauté, mais ils sont réticent à priver un autre humain de sa liberté, alors ils vont voir les putes.

Donc, lorsque j’ai compris ça, je me suis débarrassé de tout ce que j’avais comme esclavagiste terrien, à commencer par mes faux alliés, pour revêtir le travail de proxénète. Pourquoi ne pas garder mon travail d’Avocat?...Je garde les deux… Faut bien m’occuper pendant que mes filles se tape tout le travail! Par ailleurs, il me faut bien une couverture.

Mais voilà, récemment, mes clients se plaignaient que mes dix filles étaient toutes semblables, qu’elles faisaient les mêmes trucs, qu’ils voulaient du nouveau… Mmm… J’allais devoir trouver une fille qui pourrait les surprendre. C’est alors que j’ai commencé à faire les rues, à la recherche d’une fille qui pourrait faire la différence.

Deux semaines s’étaient écoulées depuis que j’avais commencé à chercher, et j’avais trouvé que dalle… Oh j’avais engagé une fille par-ci, par-là mais rien de bien convaincant, elles travaillaient dans un de mes bordels, dans le Quartier de la Toussaint; le bordel le moins cher en ville… Il arrivait à me faire quelques rentrées substantielles cependant.

C’est alors que je la vis.

Elle discutait avec un mec, accotée sur la porte de sa voiture alors qu’il était toujours à l’intérieur, le moteur tournant toujours. Avec rapidité, j’attrapai la jeune femme avant de la faire valser sur le côté, toujours dans mes bras, puis pointer mon flingue sur l’homme.

Dégage ou je mets ton sang sur ta banquette passagère.

Avant qu’elle ait pu protester du fait que je lui avais fait perdre une vente, je lui mis une épaisse liasse de billets sous les yeux.

Crois-moi, je le vaux. Je connais un bon hôtel, pas loin.

Après une ou deux minutes de marche, nous entrâmes dans un hôtel luxueux, ou les planchers étaient fait en marbre, et les murs en ébènes. Saluant le maître d’hôtel au passage, qui me remit la salutation en plus d’une clé, je dirigeai la jeune femme aux trois seins vers les ascenseurs, qui nous emmenèrent tout en haut, au penthouse de l’hôtel. Durant tout le trajet, je m’étais tut, ne répondant pas à ses questions, la lorgnant à quelques reprises, histoire de ‘’tâter le terrain’’… Elle avait l’air bien, et en plus, si j’arrivais à l’engager, ça serait vraiment autre chose qu’avec les autres filles que je pouvais bien avoir!

Écoutes, je me fous bien d'ou tu viens, qui tu es et pourquoi tu fais ça... Moi tout ce que je veux, c'est que tu fasses ce pourquoi je te aie.. Au fait, tu dois te demander comment ça se fait que j’ai la possibilité de venir ici, dans ce genre de chambre, sans même l'avoir commandé? eh bien tout simplement car cet hôtel m’appartient. Et si tu commençais par un strip?

Un léger sourire alors que je m’asseyais dans un grand divan en forme de L de suède blanc… J’attendis alors le show.

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Les alentours de la ville / Qui c'est, Stockholm? [PV: Jessica Rabbit]
« le: jeudi 23 août 2012, 16:25:56 »

Dans le bar-cabaret, il faisait sombre, comme si le propriétaire de l’établissement ne voulait pas que ses clients voyaient  ce qu’ils buvaient… Mais bon, c’était l’un des bars les plus populaires en ville,  j’imaginais que ce devait être pareil partout. Cependant, il y avait deux choses que j’aimais dans ce genre de bar; ils ne diluaient pas les boissons dans l’eau, donnant au whiskey son véritable goût et non pas ce goût de chiotte lorsqu’il est mélangé à l’eau, mais aussi qu’ils nous laissaient fumer à l’intérieur, un luxe de plus en plus rare… Prenant une bouffée de cigarette, je laissai mon interlocuteur s’exclamer.

À la bonne heure! Hiro, mes employeurs seront très contents de savoir que vous souhaitez reprendre du service avec eux! Pour vous dire la vérité, ils avaient peur que ce qu’ils vous ont fait vous transforme en ennemi, d’où le fait qu’ils m’aient demandés de vous rencontrer à leur place…

Tout ça est naturel, j’aurais probablement fait la même chose, mais un bon gagnant doit savoir être aussi un bon perdant… Venez, je vais vous donner le montant que nous avions discuté pour me permettre de continuer mes activités. Il est dans les toilettes

Arrivant dans la petite pièce blanche, sans décoration, l’homme ne put dire un mot avant que je ne l’assomme par derrière… Il n’eut pas le temps de se réveiller que je l’avais attaché par le cou,  le pendant en plein milieu de la pièce. Prenant une photo du pendu avec mon portable, j’envoyai son image à tous ses employeurs avec le simple message :

Vous m’êtes désormais jetable.

Prenant bien soin de verrouiller la porte et de laisser pendre la pancarte DÉFECTUEUX sur la poignée, je retournai m’asseoir sur mon siège, sirotant encore mon verre de whiskey, content de la tournure des événements.

Si content, que j’avais envie de célébrer… Tiens? La chanteuse rousse semble une proie plus que respectable, bien qu’il y ait un petit quelque chose dans son physique qui fait qu’elle ne semble pas totalement humaine, mais je ne saurais dire quoi… Mais bon! Je suis habitué aux femmes humanoïdes, donc je ne ferai pas ma fine bouche, d’autant plus qu’elle est très sexy… En plus d’avoir accessoirement une belle voix.


Donc, je restai là pendant quelques heures, commandant quelques verres,  le temps que la jeune femme termine ses chansons, se change et foute le camp du cabaret… Quelques secondes après qu’elle ait franchie la porte, je me décidai à en faire de même, m’attendant à ce qu’elle attende un taxi ou quelque chose du genre… Mais non. Elle rentrait chez elle à pied! Bon sang ce que je pouvais être chanceux ce soir! Me dépêchant à retourner dans ma voiture, je troquai ma chemise et mon veston, en plus de la cravate, contre un chandail à manche courtes et une veste noire, avant de retourner dans la rue, pour suivre la jeune femme… Tout en prenant bien soin de cacher mon visage avec le capuchon de la veste.

Elle monta alors trois marches, donnant sur une porte blanche, avant d’y enfoncer la clef. Elle n’eut pas le temps de la tourner que j’arrivai derrière elle, la main droite sur son sein tandis que l’autre amenait un couteau à sa gorge, laissant une petite goutte de sang perler sur l’acier froid.

Crie, et je passe l’arme à gauche. Déverrouille la porte et entre sans causer de problème… Si tout va bien, je te laisse en vie.
 

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Les alentours de la ville / Le pire moment de ma vie... Ou pas? [Pv: Arashi]
« le: jeudi 19 juillet 2012, 23:33:45 »
J’ai eut deux choix : Soit j’étais riche en prison, pour le reste de ma vie, soit j’étais libre comme l’air, mais sans le sou…Lors de mon passage à la prison Shyzuke, j’ai ruminé ma vengeance contre Lyan Rose, et je me suis préparé pour ma sortie; j’ai soudoyé les bonnes personne pour que ma remise en liberté ne traine pas trop. Malheureusement  je n’avais pas soudoyé assez de gens pour pouvoir passer ma vie bien loin des barreaux.

 Et je m’en suis rapidement aperçu, alors que deux officiers de police sont venus m’arrêter dans ma luxueuse résidence pour tentative de corruption, d’évasion ainsi qu’assaut armé sur un agent de la paix, j’avais en effet tiré sur un policier, rageant que mes ennemis principaux étaient toujours vivants…Inutile de dire que ma maison, mes biens ainsi que ma voiture furent immédiatement saisies. Ce qui m’avait cependant surpris, mes comptes bancaires n’avaient pas été gelés, ainsi que mes fonds, signe qu’on ne voulait pas de moi en prison, mais on voulait se servir dans mes comptes…

 Assis devant le chef de police de Seikusu, un représentant de l’ordre des avocats, quelques directeurs journalistiques ainsi que trois représentants du gouvernement, je compris ou toute cette mascarade allait. On n’avait même pas prit la peine de me mettre les menottes au poignet. J’avais déjà vu chacun des visages, ils faisaient tous partie de ma toile, tous des hommes et des femmes corrompues qui s’affairaient, dans leur domaine, à camoufler aux yeux de tous mes actions de marchand d’esclave. Il en manquait cependant un.

 Le chef du commissariat prit la parole.

Bien, comme le maire est la seule personne qui soit absente. Hiro, personne dans cette pièce ne veut vous voir derrière les barreaux, c’est mauvais pour les affaires…

  Évidemment, c’est MOI « vos affaires»

 Un des policiers arriva soudain derrière moi avant de tirer une matraque de sa ceinture  pour me frapper directement dans les poumons. Le choc fût si violent et brutal que mon souffle coupa net et ne revint que quelques secondes plus tard, avant que je puisse respirer, toussant, alors que le commandant remercia son larbin d’un signe de la main.

  Donc, nous vous offrons de redevenir libre, en échange de tout ce que vous possédez : Actions dans compagnie diverses, mais nous vous laissons vos esclaves, Hiro; elles ne sont pas toutes humaines et vous ne les contrôlez pas de manière officielle…

  Oui…. Et… et aussi le fait…que vous ne voulez pas… Pas tuer la vache à lait… qui vous permettrait d’avoir la retraite dorée… la retraite dorée que vous souhaitiez avoir…

 Pas faux, mais c’était tout de même une phrase de trop, que je pus constater en sentant une nouvelle fois une matraque heurter mon abdomen. Cette fois, je ne pus retenir un gémissement de douleur…

 Une heure s’était écoulée, alors que j’avais rapidement pris ma décision; j’avais beau être un monstre assoiffé de gains, je savais pertinemment bien que je pourrai toujours me refaire rapidement, mais perdre du temps en prison… on ne peut rattraper le temps, pas plus qu’on peut en gagner : le temps s’écoule comme un long fleuve, plus ou moins tranquille; c’est ce qu’on en fait qui lui donne des allures lentes, ou encore rapides. Donc tous mes comptes en banque, ainsi que leur clé ou encore le numéro de passe, de la Suisse aux Îles Caïmans tout en faisant le tour de la planète, furent lâchés et donnés à ces rapaces, profitant de mon instant de faiblesse pour me rendre encore plus pauvre… Mais s’il y a bien une chose qu’ils ne peuvent me priver, c’est ma puissance… Mon nom veut encore dire quelque chose à tous les hommes malveillants, et beaucoup rêveraient de m’aider si jamais on s’attaquait à moi et ainsi prendre une place à mes côtés.

 Cependant, les hommes qui étaient devant moi étaient les meilleurs dans rôle que je leur avais attribué. De toute façon, dans quelques jours ma richesse sera redevenue ce qu’elle était; mon cabinet ne m’avait pas été saisi, mes biens non plus par ailleurs. Enfin, c’est ce que je croyais, jusqu’à ce que le délégué de l’ordre des avocats ce leva.

Ce fût une longue et rude soirée pour nous tous, Hiro, je dois donc couper court à tout ça. Comme le commandant a dit, vous êtes libéré sur le champ, mais vous avez perdu tous vos biens officiaux, les femmes resteront toutefois sous votre tutelle… Mais, pour faire exemple, vous êtes radié de l’ordre pour une période de trois mois. Après quoi vous serez réaffecté à votre cabinet, ainsi que votre droit de défendre. Comme nous ne sommes pas des sans cœur, nous vous laissons ceci; une liasse de trois mille Euros, vous permettant de tenir quelques jours sans gagner d’argent.

On me congédia alors ainsi, l’air piteux, les côtes douloureuses et l’égo en miette, avec moins d’argent que je n’en transportais habituellement dans mon porte-monnaie.

Il faisait nuit noire quand je sortis du commissariat… Je devais me trouver un endroit ou dormir… Je me trouvai alors un hôtel; une petite chambre, sans grand luxe, beaucoup moins que ce que je connaissais, mais ça ferait l’affaire.

Je ne pus me résoudre à dormir, ruminant une rage sourde et contemplant mon torse ecquimausé dans le miroir, me jurant que je me vengerai de tous ces minables que j’avais fait riches… Tant qu’à jouer les insomniaques, aussi bien faire quelque chose de productif, non?

Attrapant le journal, après m’avoir fait une tasse de café instantané, dégoûtant serait le mot, je m’assois sur une chaise de bureau, commençant à lire les petites annonces, portant sur les appartements à louer. Malheureusement pour moi, on n’était pas en saison pour déménager, et tous les appartements étaient déjà pris… C’est à ce moment que je tournai la page.

Tiens? Quelqu’un cherchait un colocataire pour son appartement dans la 298 ème avenue! Je pouvais toujours aller voir… J’eus comme réflexe de prendre mon portable, tout juste à côté du réveil, mais je vis que ce dernier affichait 3 : 34. Non, mauvaise idée d’appeler à ce moment, je ne ferais pas vraiment une bonne impression.


Je venais tout juste de prendre mon petit déjeuné dans un restaurant en face de l’hôtel; il devait être environ 10:15… Ça devrait le faire! Attrapant mon téléphone, je composai le numéro que j’eus appris par cœur la veille (quand l’insomnie nous tient…). Le téléphone sonnait, mais aucune réponse… Soudain, une voix de femme répondit, mais elle ne m’entendait pas; c’était un répondeur. J’aimais déjà la voix!

Bonjour, Hiro Atayoshi à l’appareil. Je serais intéressé par votre offre de colocation et aimerais venir faire un tour aujourd’hui, histoire de voir l’appartement en question, rappelez moi au 705-896-5523.

Bon! Maintenant ça fait, allons voir si mes biens se vendent!

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Ville-Etat de Nexus / Retrouvez-la! [PV: Nekotyo Nitsuky]
« le: mercredi 18 juillet 2012, 23:33:06 »
Je n’obéis pas aux règles; c’est moi qui les dicte. Cependant, il arrive que les choses évoluent, mais il est hors de question que je me plie devant le roi, à moins qu’il n’y ait un coffre empli d’or et de joyaux à mes pieds. J’écoutais ce dernier me parler, las, d’un bateau qui s’était trop approché du bord et qu’il s’était échoué. Aux alentours de Nexus, il n’y avait qu’un seul point d’eau, grand comme la mer méditerranéenne, ce pourquoi Nexus s’y était installé tout près. Je n’avais jamais fait le tour de Terra, mais je me doutais bien, à l’aide des autres contrées près de la ville rebelle, qu’il ne devait y avoir beaucoup de mer dans ce genre, plutôt des petits points d’eau, de la grandeur d’un minuscule lac. Non, je préférais nettement la vie sur Terre, beaucoup plus propice et moins hostile à l’homme…

 Enfin bref, le roi me demanda de bien vouloir dépêcher une unité de soldats sous mon commandement, je compris alors qu’il y avait des objets, ou encore des gens, dans le vaisseau qui pourrait le compromettre et ainsi envenimer la situation avec le soulèvement dans les rues; ce dernier se faisait de plus en plus tranquille, alors mieux valait ne pas raviver la flamme, et risquer de perdre la cité aux mains des classes inférieures. Cette idée me fit froid dans le dos.

Donc, j’arrive là-bas, je brûle tout, je vous apporte un coffre en acier, qui est dissimulé dans la cave. Sans oublier de tuer tout le monde… Je comprends mon gain de laisser votre royauté en place, mais présentement, je vais payer mes hommes pour faire quelque chose quine me fera rien gagner…

Hiro… Bien, il y a des rumeurs concernant ce navire : Il y aurait une esclave qui se serait enfuie de son maître en prenant ce bateau, et il semblerait qu’elle soit d’une grande beauté, une terrannide. Elle, tu pourras la laisser en vie, fais-en ce que bon te sembleras, mais personne d’autre ne doit quitter ce navire sur ces deux pieds, hormis tes hommes et toi. Des soldats sont déjà sur les lieux, éloignant les passants, et donnent l’ordre aux marins à bord de rester là jusqu’à l’arrivée des secours.

D’un petit sourire, j’hochai la tête avant de retourner à ma demeure, de faire rassembler mes soldats et de nous équiper. La nuit était déjà bien installée lorsque nous sommes arrivés sur les lieux. Je ne me pressais pas car je savais pertinemment bien que les soldats empêcheraient qui que ce soit de descendre du navire, ou encore de s’approcher trop près. Dès mon arrivée, je pus sentir une grande part d’exaspération monter en moi; les soldats affectés à la tâche étaient en train de dormir, ronflant comme des porcs.

Tapotant la pointe de mon épée contre la joue de celui dont l’armure semblait la plus décorée, j’attendis qu’il ouvre les yeux avant de dire :

Si jamais nous nous apercevons qu’il manque quelqu’un à bord, tu seras celui qui va payer pour votre incompétence. Quatre de mes archers à droite du bateau, quatre autres à gauche. Ceux qui sauteront du navire seront vos cibles. Les autres, sautez à l’eau, abordez le navire à l’aide des cordes d’amarrages qu’ils ont jeté à l’eau pour nous, je resterai sur la plage… Aucun survivant, excepté des femmes, je veux voir celle qui ressemble la plus à une esclave rescapée!

Les ordres donnés, chacun prit la direction que je leur avais imposée, montant à bord, tuant tout homme qui vivait. Certains avaient pu s’échapper, sautant à l’eau, mais les archers avaient vite fait de les transpercer de flèches à plumes noires. Peu après le début de l’attaque, le sous-chef des soldats vint me voir, colportant les dires de son équipe.

Nous avons tué toute personne sur ce navire, il n’y avait aucune femme, elle doit être partie alors que les autres dormaient. Il y a un coffre,  et il était à l’abris des regards des marin, ils sont en train de le charger sur un bateau de sauvetage pour le ramener jusqu’ici.

La première nouvelle me fit rager… je me dirigeai alors vers le chef des fautifs de cette évasion et lui transperçai la gorge de mon épée. Essuyant le sang avec un petit mouchoir blanc, je regardai son équipe.

Ça vous servira de leçon, j’espère. Amenez le coffre au roi. Arkus, emmène tes hommes et quadrille toute la ville, je veux que vous ameniez toute femme étrangère à la ville à ma demeure, je vais aller me reposer.

Alors que mes hommes se retrouvaient à rechercher dans toute la ville une seule femme qu’ils n’avaient jamais vu de leur vie, mettant des menottes aux poignets et chevilles de toutes les femmes qu’ils ne semblaient pas connaître, ou encore qui avaient l’air pauvres, moi, je retournai chez moi, faire une petite sieste.

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