Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Heilayne Daelys Minh

Pages: [1]
1
Vous nous quittez déjà ? / En passant par là...
« le: vendredi 04 février 2011, 08:09:33 »
Je ne voudrais pas voler les mots de quelqu'un, mais...
Je voulais simplement vous avisez gentiment, très gentiment même, de mon retour progressif. Je n'ai aucunes excuses réellement bonnes à donner pour mes absences répétées et mes départs sans dire un mot, seulement voilà. Il y a des priorités et les miennes sont.. Légèrement ailleurs, hm..?

Mais comme dit dans le "Trombinoscope", je comptes tenter de rester, cette fois. Quitte à n'être là qu'à temps partiel. Ça fait déjà ça, non? ^^'

Pour tous les Rp's en cours qui doivent.. Attendre ou les personnes ayant désertés, je m'excuse honnêtement !
Alors alors, Re Bonjour à vous tous, j'espère trouver autant de plaisir qu'avant de quitter pour la 1001 ème fois. (:

2
Dictature d'Ashnard / Un bal masqué pour le Général. [ pv. Arthas ]
« le: mardi 01 juin 2010, 01:08:50 »
Une missive richement décorée de ficelles, de sceaux et de paillette arriva aux portes du manoir de Daelys. Ses doigts eurent tôt fait de venir défaire l'attache du parchemin pour coule ses iris claires sur les mots écrits, pinçant alors un très faible et délicat sourire. Un bal... En l'honneur du général, vraiment? Il fallait dire que depuis des mois, rien ne se passait réellement, c'était plus ou moins monotone... Des esclaves mourraient, des femmes des ducs s'échangeaient et la vie continuait, plus simplement.
Mais... Ashnard montrait-elle maintenant qu'elle avait un goût, aussi, en matière d'organisation de fêtes ?
C'était amusant. La curiosité de la comtesse se fit piquée calmement, bien qu'un bal en Ashnard n'était sans doute guère ce que tous pouvaient pensés... Et si, au contraire, ça l'était?
Tout en retenant le parchemin dans l'une de ses mains, l'autre vint refermer la lourde porte métallique du domaine, rentrent en ces murs de marbre blanc pour s'y perdre, s'y fondre.


Citer
Oyez oyez,

En ce jour bénie, nous vous convions, vous, Comtesse Heilayne de Daelys aux festivités en l'honneur du Général Arthas Moebius.
Pour rendre l'amusement digne de nos contrées, nous vous demandons de porter un masque pour camoufler votre personne. Le choix des vêtements vous est propre.
Le bal se fera dans le hall du château,
nous vous y attendons.

Une signature simpliste et haute en style fut apposée à la suite.


Du bout des pieds, la comtesse se hissa en haut des marches, tirant sur les pans de sa robe de sa main libre pour plus d'aisance dans ces mouvements. Dans sa paume avoisinante, la missive y était toujours apposée et les mires de la demoiselle ne cessait de passer et repasser sur chaque lignes, le faciès glissé dans ses songes.
Le plus important était... Bien sûr...
Mais qu'allait-elle bien pouvoir se mettre ?
Une fois en haut de ses grands escaliers, la comtesse poussa la première porte en angle avec celle du bas, pénétrant dans sa chambre aux couleurs d'opalines, ne contrastant aucunement avec les teintes des autres pièces. À la longue, ce marbre pouvait être agressant pour les yeux, d'autant plus que la garde robe de la comtesse était elle aussi que de blanc vêtue, seul quelques écharpes et autres décorations, bijoux avaient de la couleurs.
La lettre se fit déposer avec une grande douceur sur le lit baldaquin alors que Layne s'approchait de sa penderie. Aussi surprise fut-elle, dans le sarcasme le plus total, toutes ces robes blanches étaient dressées face à elle, ne demandant qu'à être portées. Il était certain que vêtu d'une couleur pareil, son déguisement tomberait à l'eau à la minute qu'elle poserait pied dans la cours.
Non, il lui fallait d'autres teintes, un autre style, quelque chose de moins... Elle.
Quelque chose comme... Ça.
Tout en poussant quelques robes luxueuses de ses mains, celles-ci atterrirent sur une robe pliée, mise de côté vu son côté aguichant qui n'était certes pas le style d'Heilayne. Offerte par sa tante, elle n'avait pu la jeter, encore moins la portée.
Elle pris un bac de teinture qu'elle déposa sur le sol, s'agenouillant face à celle-ci tout en déposant quelques gouttes parfumées dans l'eau, suivit de quelques feuilles rosées, puis plus, encore jusqu'à venir prendre un morceau de bois pour mélanger le tout. Tout en brassant la mixture plus ou moins liquide, sa main libre venait rajouter quelques herbes rouges jusqu'à ce que la couleurs de l'eau ait cette teinte. Un rouge foncé
Un rouge royal.

La robe d'une blancheur d'opaline vint se glisser dans le bac, l'enfonçant sous l'eau colorée tout en la frottant contre. Suite de quoi, elle sortie le tout du manoir pour faire sécher le tissu. Phase deux, maquillage et coiffure.
Son fessier vint se déposer sur le tabouret face au miroir dans lequel la comtesse observait son propre reflet couvert de sa simple nudité. Il fallait l'avouée, la comtesse était toujours jeune et belle mais, depuis son entrée en ce monde, elle avait perdue cette petite fraise si... Innocente. Peut être était-ce la raison pourquoi elle et Arès ne se voyaient presque plus, mais ils étaient néanmoins en bon termes. Leur dernière rencontre avait porté fruit et, au profond de son coeur, elle l'aimait toujours. Cependant, une humaine et un dieu...
Il ne fallait pas se prendre la tête et vivre au jour le jour, voilà tout. Du bout des doigts, la comtesse vint prendre du maquillage, commençant avec lenteur et délicatesse à apposer un khôl rouge sur ses paupières, allant un peu plus loin jusqu'à maquillée sa tempe, créant un maquillage plutôt théâtrale, quoi que pas clown. Ses mains vinrent soulever sa longue chevelure brune pour la relaisser tomber, passant un peigne fin dans celle-ci pour la peigner, sans y glisser breloque ou tout autre. Laissant simplement celle-ci lousse, caressant ses formes.
Quelques bijoux vinrent se glisser à son cou, ses poignets et ses bras. Un masque noir couvrant ses yeux, sans aucune plume, sans trop d'artifice orna son visage, puis ce fut le tour de la robe toute nouvellement teinté de ce rouge clair, royal qui vint habillé le corps de la comtesse. C'était l'heure.

***


Arrivée à la cours, le soleil était tombé. L'ambiance était théâtrale tant toutes les personnalités de la cours étaient réunis dans le jardin, rencontrant diverses personnes, parlant de leurs vêtements et jalousant de celui des autres. Tous rentrèrent après un moment, la fête commençait. Au loin, sur une plateforme surélevée, un groupe jouait une musique calme et douce. Un pianiste, une harpe, un luth, tout était en place pour cette soirée de la haute.
Même le champagne était de la partie.
La comtesse de Daelys entra calmement, replaçant avec douceurs les plis de sa robe aux couleurs ensanglantés. En se mêlant aux personnalités dans un premier temps par politesse, elle se retrouva en moins de deux un peu plus loin, près de la fenêtre, patientant le reste de la soirée et surtout, l'entrée des invités d'honneurs...

[ Hrp. Tenue, maquillage et tout le tralala - > via avatar ^^ ]

3
Dictature d'Ashnard / Entre les murs, de nouveaux. [ K. Farewell]
« le: dimanche 30 mai 2010, 20:00:35 »
    Assise contre le siège aux tissus luxueux, la jeune comtesse observait dans un calme déconcertant le feu valser sous les assauts de l'ombre dans la pièce blanche. Vide depuis bien des années, cette demeure, autrefois vivante semblait en ces temps plutôt morne, morte. Une délicat tissu aux couleurs d'opalines habillait la demoiselle, moulant savoureusement ses courbes alors que le satin de ce vêtement de nuit caressait chaque parcelle de son corps. Les pieds nus, les épaules découvertes de par le manque de bretelle de ce vêtement attaché dans le dos de la comtesse, soutenu par sa propre poitrine, Heilayne se réchauffait sous cette nuit débutée de par la chaleur que pouvait lui procurer la douce danse des flammes saccadées. L'une de ses mains s'étira pour pendre du côté droit de son siège, laissant ses doigts fins frôler le marbre froid du sol tandis que ses mires noisettes vinrent à se perdre dans l'ambiance nauséeuse de la pièce. Quelques clapotis commencèrent après un temps à balayer le silence qui s'était glissé, encré en les murs de la demeure de Daelys. Le ciel nuageux et sombre couvrait de plus en plus la vallée inhabitée de la comtesse, laissant sa pluie chatouiller les structures avoisinantes ainsi que la sienne. Toujours si lente et absente dans ces mouvements, la jeune comtesse souleva lentement son corps pour venir poser ses pieds au sol, ceux-ci vinrent à se couvrirent sous les pans de sa robe de nuit.

    Sous des gestes délicats, Heilayne s'approcha d'une fenêtre de la pièce mal chauffée sous l'air frais de la nuit, glissant ses mains sur les vitres pour venir fermer celles-ci.


« Un second orage dans une même journée.. »
    Soupira-t-elle en allant couler ses iris sur le paysage sombre de par sa fenêtre. Ceci prévoyait-il un mauvais présage ? La comtesse semblait y penser bien qu'elle ne s'en laissait guère affaissée.

    De nouveau, ses pas reprirent à bouger le corps de la demoiselle, l'amenant toujours dans cette douce lenteur qui lui semblait mère depuis un certain temps, jusqu'à la porte qu'elle franchit, délaissant ainsi ce feu réchauffant. Tant le coeur que la température, dira-t-on. La fatigue jouait sans aucun doute un facteur sur l'ennuie qui semblait porter Heilayne, l'amenant aux portes du manoir jusqu'à les entrouvrirent. Une si grande maison pour une si jeune femme, seule. La famille de Daelys gardait toujours elles-même leur pouvoir, il était certain, mais la solitude était, en ces temps, monnaie d'échange contre le titre de choix.
    Sa longue chevelure brune était laissée sans attache, couvrant sa nuque, son dos pour venir chatouiller le bas de celui-ci, parfois. Il était tard, la belle coiffure, les beaux vêtements et les bonnes manières dormaient paisiblement dans la chambre tandis que l'enveloppe charnelle quant à elle, errait. Quelques gouttelettes soufflés virent soutirer un faible frisson du corps de porcelaine de la demoiselle alors qu'elle mit un pied dehors, refermant un peu ses bras sous sa poitrine pour plaquer ses paumes contre ses bras. Adossée à la porte, ses yeux se laissaient à vaguer dans la contée, seule, pensive.

    Du bout des lèvres, une très basse et délicate consonance commença à s'extirper de sa bouche. Aux allures de mots, la douceur de ceux-ci laissèrent croirent à une contine, puis, une chanson simpliste. Entremêlée aux clapotis de la pluie, sa voix s'élevait calmement.

4
L'auberge du Coucher de Lune / Une remise en question...[Pv Dai']
« le: dimanche 27 décembre 2009, 01:48:14 »
Ses mires restaient fixées sur son reflet dans la glace face à laquelle la comtesse était assise. Simplement vêtue de sa nudité, elle observait chaque parcelle de sa peau d'un air toujours insatisfaite. Ses pensées étaient déroutés, dégoûtantes certaines fois. Tout ce qu'elle avait fait ou s'était fait faire ; le tout lui donnait de sérieuses raisons à se remettre en question, disons-le. La meilleure façon n'était sans doute pas de venir dormir à l'étranger dans une auberge à deux sous, mais c'était la première qui lui était venue à l'esprit. Passer une soirée à écouter la vie de personnes plus malheureux qu'elle à boire leur tristesse à travers une bouteille d'alcool... Rien de mieux. La jeune femme se releva alors en s'approchant d'une armoire qui peinait à rester debout. Dans un geste encré dans sa lenteur mère, elle l'ouvrit pour venir en extirper une robe, tout simplement. Ce n'était guère parce qu'elle n'était pas dans son manoir qu'elle n'avait pas sous sa main quelque chose à porter. Bien qu'à voir le morceau de tissu, ce n'était certainement pas extirpé de sa propre garde robe ''royale''. Tout en enfilant la robe blanchâtre, plutôt simple dans son appareil, la comtesse défit sa longue chevelure pour laisser celle-ci venir choir dans son dos, sur ses épaules et quelques mèches se lover à l'entour de sa poitrine. La robe était plus ou moins courte, lui arrivant à mi-cuisse et n'avait pas spécialement un long décolleté plongeant. Il en avait un du à son haut plutôt bustier et son dos, quand à lui, était complètement dénudé en formant un V dans le tissu.

Elle sortie sitôt la robe enfilée de sa chambre, sans chaussures ou autre parures. Dans cette ville, on ne la connaissait que par le bouche à oreille. Les Daelys, des femmes toujours cloîtrées dans leur château, de toute façon. Layne descendit ensuite les marches avec lenteur en retournant dans cette auberge déjà un peu bourrée de monde, sans en observer, les mires plutôt posées sur le sol sous la petite timidité qu'elle avait gardée. Aussitôt pieds nus au sol, aussitôt assise à une table sans consommation, sans invité, sans rien. Elle passa ses mains sur ses cuisses dénudés en replaçant le tissu de sa robe, plutôt désorienté dans cette... Auberge.

5
L'Art / Hystérie.
« le: lundi 26 octobre 2009, 07:21:33 »
  • Citer
    J’ai longtemps hésité à montrer mes chiffons – et avec raison. La gêne, la timidité de ne pas réellement être dans le lot de personne se connaissant ici, étant même à la limite de l’insociabilité. Je n’avais pas tant envie de montrer quelque chose qui pourrait se faire critiquer dans le mauvais sens ou peu importe. Des excuses, que des excuses. Je le sais, je m’excuse !



    Je n’avais rien à faire ce soir. Ou plutôt, ce matin… Oui, enfin. Cette insomnie qui me guète les jours ou je ne travail pas est oppressante mais, grâce à elle, j’exploite ma tablette qui accumulait la poussière depuis quelques temps. Oh oui ma belle, ne tant fait pas, maman n’est pas loin…

    Pourquoi est-ce que le titre est Hystérie? Simplement parce que c’est ce que je signe. Depuis le début de mon adolescence, je me fait insulter et traiter d’hystérique. Oui bon, je me suis nettement calmée depuis ; j’oserais même dire que je suis sage comme une image maintenant. Quoi que traîner sur un forum de Hentai trompe ma phrase… Bref bref, trêve de bavardage.

    Qu’est-ce qu’elle fait, cette Hystérie?
    De la colo, du dessin, de la manipulation de photos, des signatures, des avatars… Et cetera. Et, je ne vous apprendrais rien en marquant aussi : de l’écriture.

    Par contre hm, j’ai reformaté mon ordinateur il y a quelques jours et, j’ai perdue une grande totalité de ma galerie habituelle.. Par faute de n’avoir rien à faire, j’avais envie d’ouvrir celle-ci ici, bon, elle sera toute neuve, j’y peux rien.

    Donc voila, un premier « cadeau » que je viens tout juste de terminer.
    Ce n’est pas une œuvre d’art, mais bon voila…
    J'ai manqué les cheveux -- désolé. 




    Qui c’est? Ha, oui… !
    Destiné à : Raven Miller.
    Temps : 1 : 30
    Outil : ‘Toshop bien aimé.

    Rien de plus, rien de moins. C’est néanmoins la seule création dans mes fichiers ; c’est malheureux ! Je ne sais pas qui faire d’autre pour me pratiquer, quelqu’un voudrait peut être un autoportrait de son personnage, une scène peut être même… ? Je suis toute ouïe. Hm.



    Oui, bon, c’est tout..


6
Place publique / L'avais-tu prévu? [Saïl Ursoë]
« le: mercredi 14 octobre 2009, 08:33:25 »
habits. (Sans le fourreau et l'arme, bien sur.)

 

Le vent sifflait quelques bourrasques qui, en plus de faire battre les volets des boutiques et maisons, agaçaient les passants désireux de rentrer s’abriter. Quelques jurons s’envolaient au loin tandis que les ruelles, quand à elles se faisaient de moins en moins agitées. Si la taverne du coin vivait tant bien malgré leur hausse de prix volumineuses; c’était bien parce qu’en Nexus, la météo ne cessait d’être indécise. Dans une journée, il pouvait pleuvoir, faire soleil et terminer en un froid de canard. Ce n’était pas vraiment agréable mais au prix que coûtent les habitations… C’était un bon investissement. L’encre glissait avec une certaine lenteur sur le ciel tantôt bleuté, le recouvrant petit à petit avant de l’ensabler sous sa couche complètement. Si l’on y portait assez attention, on pouvait même apercevoir quelques points lumineux sur le tableau, ainsi qu’une tâche blanchâtre représentant la lune ; seule témoin de ce que les nuits savent. Dans sa mire se trouvait une jeune femme richement vêtue qui, maladroitement tentait de passer inaperçue. Elle marchait dans des petites ruelles pour être certaine de ne pas attirer le regard mais, n’est-ce pas le contraire? Si au moins, elle oserait mettre pied sur la place publique au lieu de dans les ruelles reculées, là, elle réussirait à se fondre dans la masse. Cependant, c’était d’un pas hésitant que la comtesse s’amenait plus profondément dans une ruelle en ligne droite, se décalant d’une case pour venir s’adosser contre le mur d’un endroit communément appelé « Cul de sac ». Lentement, la femme vint courber son dos vers l’avant en déposant un panier tisser en rotin contre les pavés humides d’une nuit fraîchement commencée. Elle retira du bout des doigts une petite couverture pour dévoiler les trésors bien pliés. D’une main, elle commença à défaire les vêtements de haute couture, les jetant littéralement plus loin dans un murmure soufflé. « Qu’ils portent chance à quelqu’un de mieux… » Puis, d’une poigne rapide mais malgré tout délicate ; la femme vint remonter une paire de botte lui arrivant un peu plus haut que les cuisses, celles-ci faites dans un cuir très souple, copiant diverses particules du lin. Le tout pris quelques minutes à lacer ; c’était certes pas très couvrant mais, pour une femme n’ayant jamais porté ce genre d’habits, c’était tout un sport dira-t-on. Avant de terminer congelée, la femme vint glisser dans une lenteur qui lui était mère, un tissu verdâtre contre ses cuisses, ses hanches et laissé choir contre sa nuque la ou les ficelles vinrent se faire nouées. Le vêtement de base très osez l’était un peu moins sur le corps de la comtesse ; elle passa une lanière de tissu dans la même teinte que ses bottes contre sa poitrine, l’attachant dans son dos pour cacher le décolleté plongeant. Il y avait des limites à vouloir passer inaperçu, disons… Avant de rabattre la couverture dans le panier, Layne car, oui, sous ses haillons de prostitués se trouvait bel et bien la comtesse d’Ashnard. Elle prit un gant qu’elle vint placer contre son avant bras, rattaché contre un doigt et son poignet.

Le panier se fit glisser contre le creux de son avant bras tandis que son dos se redressa, adoptant une posture qui trahissait son « déguisement ». Puis, avant de poursuivre sa route, sa main libre se glissa dans ses cheveux, serrant la paume contre l’attache qui les nouait. Cette tradition de toujours garder sa chevelure attachée datait de très, très longtemps et pourtant, elle semblait aussi importante que de garder sa fleur en parfait état avant le mariage. Or, la fleur de la comtesse avait été offerte à divers hommes déjà et donc, dans cette optique, Heilayne savait que toutes les autres traditions pouvaient bien être dévier un peu… D’un coup plutôt sec, elle dénoua sa longue chevelure noisette, laissant celle-ci venir se lover contre les formes de son corps, laissant diverses mèches lui cacher le visage. Puis, tout en prenant le pas, Layne glissa une main indécise dans son panier, en ressortant une petite fiole qu’elle déboucha à l’aide de ses dents après deux, puis trois essais ratés, glissant un liquide odorant contre son cou et sa paume dénudée. Elle jeta le flacon d'eau parfumé au miel dans sa besace ensuite. Ses pas légers se laissaient à claquer contre les pavés, créant un bruit rythmé par le mouvement de ses hanches. Sans réellement savoir ou elle allait, ses iris jetaient de vifs coups d’œil partout autour d’elle, tentent de trouver anguille sous roche derrière chaque ombre, chaque bruits. Peut être était-ce le fait qu’elle était si peu habillée qui la rendait si… Anxieuse? C’était l’unes des raisons certes, mais celle qui la rendait le plus fébrile était bien évidemment la question qu’elle ne cessait de se poser. Ou vais-je dormir… Tout en expirant un faible soupire, la comtesse vint se poser sur le rebord d’une fontaine blanche, s’y reposant. Une jambe glissa contre l’autre pour les croiser tandis que le panier qu’elle tenait plus tôt contre son bras prit place à ses côtés. Il ne faisait pas très froid mais pas très chaud non plus, assez pour laisser un frisson parcourir tout l’échine dorsale de la femme de temps à autres, comme présentement. Ses épaules se relevèrent un brin sous le frisson et, en pinçant les lèvres, elle retint une légère plainte de s’extirper. Puis, c’est à ce moment qu’une ombre ou plutôt deux attirèrent son attention. Sa tête se tourne un tant soit peu vers la gauche, portant ses iris bruns sur les deux hommes près d’un commerce. Assez près pour passer inaperçu si une vente ou quelque chose d’illégale était entrain de se produire.

Elle se surprit à tenter de détailler les deux hommes, s’attardant un moment à celui qui semblait un peu plus costaud Que font-ils…? L’une de ses mains vint se glisser à son cou, massant sa nuque du bout de ses doigts en observant distraitement la scène, sans réellement y comprendre quelque chose. Ce qu’elle pu comprendre après un lapse de temps restreint était l’amour qui semblait se dégager des deux hommes… Oh, par amour, elle était bien sarcastique. Ses yeux se plissèrent pour mieux voir alors que son corps vint se redresser, se glissant sur pieds en observant la scène. L’homme qui portait, semble-t-il un long manteau sombre assaillait son interlocuteur de coups plutôt… puissants… Diverses techniques et autres était tenue dans la bagarre déclaré pour je-ne-sais-quoi. Layne commença à s’approcher en entrouvrant les lèvres pour leurs semer ou plutôt, demander d’arrêter alors qu’elle vit l’arme. Elle voulue crier, alarmée l’homme de ce qu’elle voyait mais, malheureusement, le couteau vint plonger dans le ventre de l’homme plutôt costaud. Un second coup de poing parti, sans doute sous la rage et la douleur et s’est rapidement que le voyou prit la fuite, succédé par la comtesse déguisée qui se posta au pas de course au côtés du blessé. « Monsieur est-ce que vous…? Hrmh… Je peux vous aider..? » Siffla-t-elle entre ses lèvres en l’observant, le ton de voix plutôt saccadé. Elle tentait d’être calme, se retenant même de, peut être, lui sauter dessus pour le soigner ou peu importe. Le mot sauté semblait plutôt fort sous la tournure, mais enfin. Elle ne fit que tenter de poser sa main ganté sur le bras de son interlocuteur ; le visage pâle. 

7
Les terres sauvages / Il faut parfois prendre l'air. [Kamui]
« le: dimanche 11 octobre 2009, 09:16:31 »
Il y aurait eu des mots plus propices, moins indirects pour décrire toutes ces scènes dont elle n’avait été témoins. Ne pas voir n’égale malheureusement pas de ne pas savoir; qu’importe ce qui se passe, ce qui arrive, tout se sait dans ce monde, absolument tout. Ou, plutôt, dans les deux mondes. Cela ne semblait guère la toucher physiquement, ne laissant paraître qu’une fatigue pesante de par ses études doublées sur tout ce qu’elle devait savoir, connaître et apprendre. Du moins, c’était ce qu’elle faisait croire ; qui diable irait croire que sa fatigue était du à une dites jalousie et que cette même jalousie concernait dieux, prêtresse et cetera? Soit il fallait être sot, soit complètement bourré, dirait-on. Ce n’est que dans cette optique que la comtesse se tut, souriant la plus part du temps et aidant l’autre. Sa tour blanchâtre qui, jadis lui servait de prison, pensait-elle était devenue un véritable havre de paix en son sens. Seul les livres et grimoires lui tenaient compagnie, rien de tel pour soigner un cœur qui, bizarrement, lui pompait l’air. Ses pas résonnèrent dans le hall d’entrer lorsque, du bout des pieds, elle exécutait les cents pas de long en large. Le bout de ses doigts tâtait nerveusement le bijou accroché à son cou qu’Arès, des semaines ou même des mois plus tôt lui avait offert de part sa propre larme. Un gage d’amour avait-il dit. Quand à elle, le cadeau qu’elle devait lui offrir était-il de ne rien dire, ni broncher, ni pleurer, ni crier ; de le laisser agir à son aise? Entant que comtesse, bien élevée et bonne, il était certain que c’était la chose à faire… Bien que son cœur, emprisonné criait famine. Faim d’amour, faim de jalousie, faim de guerre. Heilayne vint rabattre son écharpe de soie blanche contre sa poitrine, faisant taire ainsi l’organe qui la maintenait en vie sous divers battements rythmés. Se changer les idées, voilà ce qui aiderait la dite comtesse des terres d’Ashnard en ses heures plutôt maussades. Sans attendre, elle grimpa les marches centrales qui menaient au deuxième étage, poussant la porte d’une chambre tout aussi rayonnante et blanche que le reste de la tour. Fortunée et en bijoux, et en fourrures; il n’était guère difficile d’imaginer qui, le soir se glissait dans ce lit baldaquin. Les autres pièces étant moins grandes, moins spacieuses et moins belles, celle-ci ne pouvait appartenir qu’à la comtesse.

En ouvrant l’armoire, un léger frisson lui  parcouru tout l’échine dorsale. Un mauvais pressentiment? Peut être était-ce trop tôt pour quitter le nid familial, une fois de plus. Aller se promener n’était sans doute guère une bonne idée, il fallait, peut être, se résigner commença-t-elle à penser. S’arrêtant dans son mouvement lorsque le tissu allait regagner sa place d’origine, les iris brunâtre de la femme se glissèrent à la porte de sa chambre, se déposant avec lenteur sur le visage de l’une de ses domestiques.

« Vous sortez, ma dame? » l’interrogea-t-elle en clignant des yeux, comme si la voir ainsi faisait le bonheur des servantes. Peut être trouvaient-elles que Layne était bien trop souvent enfermée entre quatre murs et que, enfin, elle décidait à bouger. Peu importe ce qu’elles pensaient; seul les gestes de la dame comptaient.

« J’osais espérer trouver le réconfort dans ce crépuscule, mais je ne sais ni comment me vêtir, ni quoi faire une fois sortie… » Un mince soupire vint trahir son expression plus tôt jovial, laissant un air plutôt maussade regagner son visage. Sans attendre, la femme – plutôt grassette – vint s’introduire dans la chambre de la belle, glissant devant l’armoire en demandant, bien poliment à la comtesse de se reculer pour lui laisser place. Chose faite, ses mains habiles vinrent fouiller de fond en comble la commode, tentent de faire le moins de bordel possible. Blanc, tout était blanc et, au passage, faisait grogner la servante. Tout hormis les vêtements achetés lors de l’escapade illégale de Daelys hors de ses contées. Piquée par cette pensée, la femme referma la commode, s’attaquant à un tiroir plus reculé, en ressortant une petite robe noisette claire et foncée, faite d’un cuir plutôt souple. Ceci sorti, elle prit un ruban transparent mais, avec une mince teinte rosée et brodée floralement. Le tout donnait un contraste que le blanc, naturellement, n’avait pas. 

Les yeux d’Heilayne se posèrent sur le tissu, l’observant un moment distrait, puis un autre lunatique. Il fallut quelques minutes à peine pour la faire sortir de cette lune si alléchante,mais elle y parvint. De ses gestes toujours aussi lents et gracieux, elle vint enfiler la robe brunâtre, la passant contre sa poitrine en refermant la petite « veste » rosée contre ses épaules. Ses pieds, quand à eux allaient restés nus chaussés. À l’aide de ses mains, elle vint replacer sa longue chevelure par la suite, replaçant l’attache qui évitait de laisser quelques mèches sortir du lot. Une chevelure attachée en tout temps était un exemple des bonnes habitudes d’une noble, ou du moins, s’en était une il y a de ça plusieurs années, peut être même décennies !

Un léger compliment soufflé, puis la domestique quitta la chambre, refermant la porte derrière la comtesse lorsque celle-ci, à son tour sortie. Puis, c’est d’un pas hésitant qu’elle vint franchir le cadrage de la porte blanche, frissonnant sous la première bourrasque de vent qui vint la taquiner. Un fin sourire se dessina alors sur le minois de la femme pâle, décrochant enfin son air piteuse. Ses pas s’entreprirent délicatement tandis que, de sa main droite elle agrippa un panier, posant celui-ci contre le ceux de son avant bras. Le panier contenait quelques herbes qu’elle avait commencée à cueillir, un grimoire à la couverture verdâtre et un brin jaunit sous les années d’utilisation et, une pomme en cas qu’elle ait un petit creux. Cueillir, voilà quelque chose qu’elle n’avait fait depuis belles lurettes…

… … …

« Les terres sauvages… » Souffla-t-elle à demie voix, pensive à l’approche de cette dite plaine. Sa main libre vint se poser contre quelques mèches de ses cheveux, les glissant avec délicatesse derrière son oreille pour empêcher le vent joueur de lui cacher la avec. Un fin sourire aux lèvres, Layne vint déposer le panier contre un arbre avant de marcher encore un peu, quelques pas, dix tout ou plus avant de s’arrêter et venir s’agenouiller dans l’herbe plus ou moins haute. Du bout des doigts, elle commençait à chercher des plantes qui, peut être, lui serait utiles, les déracinant avec une douceur inouïe…

[H-J. Comme premier post, je n'avais pas réellement d'idée pour te faire interagir, j'ose espérer que ça suffira. Si non, j'éditerai. (: ]

8
Olympe / Oui, je t'aime [PV : Ares]
« le: samedi 04 octobre 2008, 18:58:11 »
Comment aurait-elle pu croire que, lorsque son corps se recula un peu du sien, elle se sentait tellement… Nue? Délaissée? Peut être un peu des deux. Tous avaient besoin d’un cœur pour vivre, et le sien n’était pas qu’un organe, il vivait, il était sous ses yeux, tout près d’elle, devant elle. Ses mains se pressèrent un peu contre les siennes, le minois légèrement interrogateur. Son regard insista un peu sur celui d’Artes ou quelque soit son vrai nom avant de commencer à se balader autour d’elle, regardant le halo de lumière commençant à attirer les deux tourtereaux à l’intérieur. Un petit élan de panique commença à monter en elle, le paysage tantôt désertique et sans aucun charme commençait à faire concurrence aux décors de ses rêves. Leurs mains se relâchèrent tandis que le corps de la jeune femme pivota un peu, abasourdie par la vue qu’elle avait… Était-ce réel…? Venant fléchir un peu les jambes pour se pencher, position en petit bonhomme, l’une de ses mains vint se déposer contre le sable aux couleurs froides mais pourtant si chaud. Ramenant près d’elle quelques grains dans la paume de sa main, celle-ci s’arqua un peu sur le côté, laissant le sable retourner à son monde, elle au sien. Le corps de la comtesse se redressa finalement, lentement, venant faire face à l’homme devant elle.

« Ares… » Dit-elle tout bas, dans un murmure, pour elle-même. Ses yeux étaient un peu plissés, écoutant avec attention ce qu’Artes ou non, plutôt Ares avait à lui dire. Ses mains vinrent se joindre ensemble, au centre de sa poitrine. Tantôt subjuguée, tantôt paniqué, maintenant interrogatrice, il fallait avouer que la journée morne et ennuyeuse qu’elle avait pensée c’était transformée en une journée pleine de rebondissements, pleine de sens. Ses paumes se pressèrent l’unes contre l’autres, serrant ses doigts entrelacés ensemble. Que devait-elle lui dire…? Lui répondre après tout ce qu’il venait de lui avouer?... Pas qu’en parole, en geste, aussi. Pas qu’en déceptions, non, pas du tout. L’amour qu’elle avait cru transmit entre leur baiser, la tendresse dans leurs caresses, le mensonge dans ses paroles, la révélation dans d’autres et la vérité pour en finir. Tout ça en l’espace de quelques heures, c’était… Trop… Sa tête se pencha un peu, silencieuse. Son menton s’apposa contre ses mains jointes, les yeux clos et la bouche entrouverte, prouvant qu’elle s’apprêtait peut être à parler.

Pourtant, rien. Aucun mot ni son ne sortie de sa bouche si délaissés de la sienne. Lentement, ses paupières se rouvrirent, laissant la prunelle de ses yeux fixer intensément les grains de sable sous ses pieds, comme si elle les insistait à parler ou agir à sa place. Bien entendue, c’était peine perdue, du sable… Ça ne parle pas et ne bouge encore moins. Inspirant silencieusement, Daelys releva la tête, portant son regard troublé dans celui d’Ares, visiblement triste. Comment… Le rendait-elle aussi peiné…? Est-ce qu’elle avait vraiment été capable de charmer un dieu, de plus, le dieu de la guerre? C’était… Un titre bien plus haut que le sien, ça en tout les cas, elle en était certaine. Hésitante et toujours aussi silencieuse, Heilayne prit délicatement la petite boîte, la serrant contre elle. Parle… Parle bon sang! Un petit soupire trahit le silence de la belle ange, comme il l’avait appelée lors des débuts de leur rencontre. Cette simple petite pensée laissa étirer un beau sourire, tendre et amoureux. Sans lâcher Ares des yeux, Hei s’approcha un peu, n’osant regarder le portail tout près qui la ramènerait dans son monde. Tout doucement, et sans hésitation, sa main frêle, douce et délicate vint glisser dans quelques mèches argenté de sa chevelure, le sourire aux lèvres. Puis, avec toujours la même lenteur et douceur, ses doigts commencèrent à descendre le long de sa tempe, suivant les traits de son visage qui l’avait tant séduite. Le bout de ses doigts atterrirent finalement contre ses lèvres, douces lèvres ou la comtesse se permettait de rêver qu’avec elle, douces lèvres qui manquaient tellement aux siennes. Puis, suivant sa route, sa main se déposa sur la joue d’Ares, lui étirant un tendre sourire, capable de prouver tous les sentiments qu’elle n’osait avouer, ou plutôt, qu’elle s’apprêtait à avouer…?

«  La vérité… Mh… » Caressant la peau qu’elle avait sous les doigts, Layne relâcha la boîte qui tomba dans le sable sous leurs pieds, continuant. « Tu es… Mh… Les même yeux… Les même cheveux… Même traits… Tu es toujours Art…. Ares, l’homme dont je suis tombée amoureuse… »

Ses paroles flottaient dans une douceur inouïe, laissant aller ses émotions, plutôt que de simples et banales phrases. Tellement sensible, trop sensible… La comtesse ne pu retenir une larme quitter son nid d’origine, glissant le long de sa joue en finissant sa route dans le creux de son cou. « j.. Pardon hm…Je ne sais pas.. ce qui m'arrive... » Lui relâchant rapidement le visage, le revers de sa main vint essuyer la trace de sa larme, la tête légèrement penchée. Était-ce sa gêne qui la faisant agir ainsi? Pleurer dans un moment comme ça? Ahla… Elle était vraiment pitoyable et beaucoup trop sensible, la pauvre…

9
Les terres sauvages / Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]
« le: vendredi 03 octobre 2008, 03:05:08 »
À trop longtemps s’enfuir, on en oubli l’existence même de notre ‘’chez-soi’’. Le confort, le luxe, tout. Cependant, lorsqu’on fuis nos souvenirs et notre passé de prisonnier, pouvait-on oublier? Un petit soupire vint ce glisser entre les douces lèvres de la jeune comtesse au minois perdu, les mains soutenant une capuche blanchâtre laissé choir contre sa tête. Ses pas émettaient depuis quelques heures un « toc, toc » à répétition, tellement qu’il était devenu inaudible aux oreilles fragiles de la jeune femme. Bien qu’elle ait quittée ses landes pour en découvrir d’autres, il y avait néanmoins quelque chose qu’elle ne pouvait quittée; les terres sauvages, comme on les appelles. Ses doigts restaient toujours posés contre le tissu aussi blanc que sa peau, le retenant de glisser le long de son corps du à ce qu’au bout du compte, ce n’était qu’une cape à capuche qu’elle tenait fermée au niveau de sa poitrine. De plus en plus, son corps s’enfonçait dans un immense paysage végétal. Tout était vert, ou presque. Quelques fois, ses pieds s’enfonçaient dans une flaque d’eau plus creuse qu’elle ne l’avait laissé paraître, faisant sursauter et échapper un petit crie à la comtesse. Habituellement, ce genre de tâche était donné à une servante qui allait elle-même cueillir quelques herbes, mais cette fois, Heilayne voulait tout faire par elle-même. Que ce soit de trouver les ressources nécessaires ou d’appliquer la pommade; elle ne pouvait pas être fière d’elle si elle ne faisait que la moitié du travail. Pour ne pas ce perdre, Daelys s’était réveillée bien tôt et avait quittée l’auberge vers 3 ou 4 heure du matin; arrivant ou elle est, vers 6 ou 7 heure. La fatigue était quelque chose bien entendu, mais ne rien voir du à ce qu’il fasse noir, s’en était une autre qui l’aurait empêché de bien faire son travail! Son regard noisette se laissait tout doucement balader de gauche à droite, cherchant sans bruit, une tige verdâtre ornée d’une petite fleure rosée. C’était rare, bien entendue, mais ce n’était pas cette simple rareté qui allait arrêtée notre belle comtesse, bien au contraire! Si elle pouvait en ramassée une, cela prouverait qu’elle pouvait tout faire d’elle-même!

« Où est-ce que ça peut bien être… »

Soufflant ses quelques paroles, Heilayne s’arrêta net, laissant glisser la capuche de sa tête à son dos. Sa chevelure, bizarrement était dénouée, se laissant valser dans quelques courrant d’air. Sa peau quand à elle était toujours aussi pâle que la neige et aussi fragile qu’une poupée de porcelaine, ses yeux, bien maquillés d’une fine couche de khôl noirâtre et ses lèvres d’un petit baume brillant légèrement rosé. Elle avait assez changée… Depuis le début de son ‘’aventure’’. Ses cheveux n’étaient plus noués, eux qui l’étaient toujours pour démontrés qu’elle n’était pas une catin de service. Attachée sa chevelure est une chose que toute personnes hautement placées ce doivent de faire, ou plutôt… Ce devait de faire, car cette tradition remontait à beaucoup et beaucoup d’années. Cependant, les Daelys avaient toujours conservés ça, comme pour ce démarquée des autres nobles. Soupirant une seconde fois, Heilayne vint s’adosser contre un arbre, se laissant glisser contre jusqu’à ce que ses fesses puissent toucher le sol. Du bout de ses doigts, elle retira un petit bout de papier d’une poche dans sa cape, le dépliant pour venir le lire à voix haute.

« Bon… Il est bien écrit que cette plante est dans les terres sauvages… Près d’eau… »
Jetant un bref regard autour, Heilayne opina de la tête en constatant qu’il y avait plus de flaques d’eau que de terre. « Les fleurs se montrent aussi seulement le jour… Et nous le sommes.. non?..» Jetant un autre bref regard autour d’elle, elle opina encore une fois. « alors… bon sang.. ou est-ce?... »
Cette fois, ses mains vinrent froisser un peu le papier parchemin, laissant déposer sa tête contre ses bras en soupirant. Une petite pause ne lui ferait pas de mal…

10
Vous nous quittez déjà ? / Non, c'est pas ça
« le: lundi 29 septembre 2008, 05:05:18 »
Le titre en dit gros, non?
Haha, oui, vraiment! ^^
Non en fait, je ne quitte pas et je ne vais pas dire "je quitte de tel à tel date". Je n'en sais rien, mais je vais vous expliquez.

Ses temps y, je suis à pleins dans les partys! J'ai souvent la gueule de bois et très mal à la tête, outre que je ne suis pas là quand je suis entrain de boire et danser. Donc.... Quand je suis saoule, oubliez moi pour écrire, pareil quand j'ai un mal de tête attroce!

Donc, je veux simplement prévenir que je risques de n'être pas souvent là, puisque je recommence à travailler dans 2 mois, je profite un max du temps qu'il me reste à fêter!

  Bien! Alors... c'est ça.
Je vais malgré tout faire mon possible pour répondre, bien que ça risque d'être assez maigre =/ Sorry, mais je vais me forcer!

That its :)

11
Dortoirs et douches / Simple douche [PV : Marcus]
« le: vendredi 26 septembre 2008, 15:39:45 »
[hrp : Je sais que c'est un peu n'importe quoi, mais j'avais pas d'idée... >< Je t'ai malgré tout laissé le choix d'être le propriétaire du savon et du jet d'eau allumé, ou un autre! J'espère que ca convient... ^^"..]

La cachette, le mensonge et la fuite étaient au rendez-vous depuis maintenant quelques jours. Les serviteurs du manoir dans lequel vivait la comtesse étaient en état de panique; premièrement, la mère décède et deuxièmement, la fille disparaît. Les Daelys portaient-ils, sans le savoir, une malédiction? Si le goût d’aventure et de découvertes le sont, alors oui, Heilayne était maudite en ce sens. Elle c’était fait passer pour une jeune lycéenne vivant de ses propres « moyens » voila quelques jours, à l’auberge, il fallait donc qu’elle passe quelques temps dans le dit lycée pour plus de réalisme. Comme ça tombait bien, Heilayne rêvait de se laisser glisser sous les jets d’eaux chaude, les laisser glisser librement sur son corps, leurs trouver cachette parfois en entrouvrant les lèvres, c’était toujours un pure délice, la douche. Donc, d’un pas à la fois assuré et hésitant, la comtesse de Daelys se dirigea vers l’école, gloussant silencieusement. À peine eut-elle foulé le hall d’entrer que tout semblait inconnu à ses yeux. Une réceptionniste, des élèves se tenant mains dans la main ou parfois, main ou il ne faut pas, des baisers échangés, des rires, aussi. Ce n’était pas l’amour qui l’intriguait, mais plutôt ; les hommes. Jamais, de toute sa vie, elle n’en avait vue avant les quelques jours précédents. Ils étaient si intrigants… Sans même porter plus d’attention là ou il ne faut pas, Heilayne entama le pas, demandant quelques fois son chemin pour mieux se rendre à destination. Ses habits étaient encore les même; robe brune, moulante et courte, bande de soie lui enlaçant les bras et la poitrine, petites chaussures beiges et quelques fleurs de cerisier blanches déposées avec soin dans sa chevelure. Elle qui aimait la diversité, elle c’était conformée à la banalité pour ses vêtements. Au lieu de traîner des dizaines de bagages, elle avait préféré ne rien amener, être libre comme l’air. L’air, parlant de lui. En ouvrant la porte, une bouffée d’air étouffante se fit aussitôt sentir; aah les joies des douches! Entrant en refermant rapidement la porte derrière elle pour conserver la petite brume apaisante, Heilayne se dirigea vers les bancs, se déshabillant en moins de temps qu’il faut pour dire « Caoutchouc ». Naturellement pudique et réservée, Daelys accota un de ses bras contre sa poitrine et, de sa main libre, cachait son intimité. Elle ne savait qui était là, elle ne savait non plus qui pouvait arriver, et c’était bien ça qui l’apeurait, qui la gênait.

Traversant un petit muret qui bloquait la vue entre les bancs ou déposer les effets personnel et les douches, un sourcil ce leva sur le doux visage de la comtesse. Un jet d’eau était ouvert, mais personne ne se trouvait là. Curieuse, elle se rapprocha de la douche ouverte, se penchant même pour ramasser un savon. La personne qui avait été la, ou qui l’était toujours mais avait été chercher quelque chose? l’avait sans doute échappée. Ramassant la barre de savon du bout de ses doigts, son regard de noisette se glissa sur les quelques craques, passant même les doigts de sa main libre sur le petit objet mousseux. Sa position était assez gênante, si elle s’en apercevait. En petit bonhomme, sous un jet d’eau, les yeux rivés sur un savon ne lui appartenant sûrement pas et sa chevelure lui tombant sur le visage sans gêne. Il y avait une explication à ça; Heilayne était complètement tombée lunatique.


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L'auberge du Coucher de Lune / Première nuit...[PV : Wusu]
« le: vendredi 26 septembre 2008, 14:53:11 »
Lentement et d’un air hésitant, la flamme d’une chandelle allumée depuis bien des heures valsaient de gauche à droite et d’avant à arrière, créant un halo de lumière dans chaque coins de la chambre, tours à tours. Apposée sur une table de chevet, déplacée au bout du lit, elle était à la fois le centre et la seule lumière capable d’illuminer la sombre pièce habitée que d’une personne, une jeune femme. Les mains de la comtesse s’approchèrent lentement de la flamme orangée, la touchant presque du bout de ses doigts tellement elle était proche, ce n’était pas une sorte de mutilation, bien au contraire. Cette nuit était froide, voir, glaciale. Il ne pleuvait pas, mais le ciel était assombrit à son plus haut point et le vent faisait claquer les branches des arbres rabougris contre les vitres et murs de la taverne. Comme première nuit hors de son manoir, la comtesse de Daelys était servie; elle avait sa première expérience d’une nuit intensément froide, et, il fallait l’avouer, la chambre louée n’était pas réellement bien adaptée à la situation. Elle était petite, mal insonorisée car on entendait le vent glisser entre deux planches de bois. Le lit baldaquin comportait qu’une seule mince couverture rougeâtre et deux oreillers ayant perdus leur confort depuis belles lurettes. Aucune cheminée pour y faire brûler du bois, aucun tapis pour réchauffer ses pieds nus, rien. La petite pièce n’était meublée que d’un lit, d’une armoire, d’une table et d’une chaise accotée contre le mur, près de la porte. C’était tout ce que la jeune femme voulait payer, histoire de ne pas attirer l’attention sur elle. Agir comme elle le devrait n’était pas conseillé si elle voulait ce faire le plus discret possible. Donc, la plus piteuse chambre et le plus piteux des repas était au menu, même si ça allait lui coûter un rhume et, peut être, des brûlements d’estomac. Tout doucement, son corps se redressa, se laissant glisser vers la commode de la chambre, l’ouvrant du bout de ses doigts en cherchant à l’aveuglette, quelque chose à se mettre sur le dos de moins… voyant. Il était vrai que des vêtements de haute gamme ne passait pas inaperçu parmi les femmes vêtues très, très, très légèrement… Il fallait donc, pour sa sécurité peut être? Ou simplement pour le plaisir de paraître normal, se déguiser. Prenant doucement un top croisé rouge vin, une jupette noire allant jusqu’à ses chevilles, mais déchirés du bas jusqu’en haut des cuisses presque partout et, finalement, un foulard dans la même teinte. C’était assez vexant de simplement regarder ses bouts de tissus, car, ce n’était que ça… Mais bon, il fallait jouer le tout pour le tout. Donc, rapidement, Heilayne se déshabilla, déposant ses vêtements dans l’armoire pourrie et entama de se vêtir. Le top était un peu petit pour sa poitrine, la jupe noire assez… sexy… Ses pieds étaient nus chaussés; c’était vraiment gênant d’être aussi à découvert…

« Bon… »

Souffla-t-elle d’une voix hésitante en rabattant sa chevelure nouée sur le haut de sa poitrine. C’est l’heure, poursuivit-elle. Ce n’était certes pas comme cela qu’Heilayne prévoyait passer ses ‘’vacances’’, mais tout ça pouvait être amusant. D’un pas à la fois déterminé et hésitant, la comtesse se dirigea vers la porte de sa chambre, l’ouvrant lentement avant de la refermer derrière elle. Aussitôt sortie, déjà, les regards de quelques hommes assit à l’étage se laissèrent balader sur le corps presque à découvert de la jeune femme. Affreusement gênée, l’on ne sait vraiment ce qui la poussa à ne pas retourner dans sa chambre, au contraire, elle opina du chef et entreprit de descendre l’escalier marche par marche, jusqu’à la toute dernière. Bien qu’elle n’osait relever la tête, Daelys sentait bien les regards pesant sur elle, elle n’était pas folle et encore moins aveugle; mère nature lui avait fait cadeau d’une très belle silhouette et d’une poitrine volumineuse, à son plus grand regret… Malgré la gêne qui consumait son corps et rougissait ses joues, la jeune femme gardait une certaine élégance dans ses mouvements, autant lorsqu’elle ce dirigea vers une table dans le fond de la taverne que lorsqu’elle y prit place. La tête légèrement penchée vers l’avant, le regard rivé sur la table de bois, Heilayne n’osait bouger, n’osait respirer trop fort de peur d’attirer l’attention, elle voulait simplement ne pas s’enfermer à double tours dans sa chambre, piteuse chambre et se mêler au ‘’paysage’’.


13
Le coin du chalant / Avec moi?
« le: samedi 20 septembre 2008, 15:26:56 »
Eh bien voilou voila,

J'aimerais bien faire du rp (bien oui, si non, qu'est-ce que je ferais ici?), mais pour ça, c'est bien de le faire à deux, trois, quatre... Bref, ne pas le faire seule quoi! Donc... Est-ce que quelqu'un voudrait rp avec moi? Je ne me limite pas à faire 1 seule topic, je peux en prendre un peu plus et suis même prête à en commencer si ça cause problème..!

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Topics Libres :


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Topics en cours :
Pluie et malchance...[Watari.&.Plume]
Première nuit...[PV : Wusu]
Simple douche [PV : Marcus]
Oui, je t'aime [PV : Ares]*suite*
Fuite..[PV : Vitaly]
J'eu d'une nuit [PV : Tania]

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Topics terminés :
Cherche ou... Trouve? [PV : Ares]

Voilà, si sa vous dit de rp avec moi... ^^

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Eglise et couvent de l'Ordre / Pluie et malchance...[Watari.&.Plume]
« le: samedi 20 septembre 2008, 15:23:51 »
Presque inaudible, un petit claquement de talons se faisait entendre en répétition, prouvant une présence féminine au loin. Le ciel c’était lentement assombrit, ne laissant qu’une couleur noire encre à perte de vue, illuminée par quelques halos de lumières communément appelées : étoiles. Heilayne marchait lentement, l’air hésitante à chaque pas et le regard se laissant balader de gauche à droite, timide. Comme première sortie de son manoir, il fallait bien sûr qu’elle se perdre, comme c’était surprenant… Vêtue d’une robe en soie brune, celle-ci semblait très légère. De petites bretelles ornées d’une broderie fine la retenaient contre ses épaules, le décolleté laissait bien voir le haut de sa poitrine et le bas de sa robe atteignait le milieu de ses cuisses. Comme ça, c’était un vêtement que les catins pouvaient se permettent de porter, mais pas les nobles. Une grande bande de tissu rosée était déposée soigneusement sur ses épaules et tenue fermée au niveau de son ventre par la main pâle de la jeune comtesse, relevant ainsi la valeur de ses habits à son titre. D’un pas rapide, la jeune femme cherchait désespérément un endroit ou prendre refuge ne serait-ce que pour quelques heures, histoire de reprendre son souffle et de se reposer. La nuit était tombée et Heilayne était toujours dehors, ce qui la faisait frissonner plus de peur que de froid, bien que les deux sensations étaient presque au même niveau. De sa main libre, Hei’ replaça quelques mèches de sa chevelure attachée et ornée de quelques fleurs de cerisiers blancs tombés dans son visage, les repoussant derrière. Tout semblait aller de mal en pire, il ne fallait pas seulement qu’il fasse nuit, bien sûr que non, il fallait aussi que quelques gouttelettes commencent à ce vider du ciel et atterrir sur le sol. Une petite pluie fine, en gros, commença à se former sous la malchance de la comtesse.

« Bon sang… La journée commence mal, il n’y a aucune raison pour que cela s’améliore…! »

Grognant un peu la phrase, Heilayne pressa le pas. Ses yeux étaient plissés pour mieux voir dans l’ombre de la nuit et enfin, elle pu se compter chanceuse; devant elle se dressait une église, grande et assez lugubre, mais malgré tout une place ou prendre refuge. Les gouttelettes de la pluie se faisaient de plus en plus imposantes, créant un clapotis contre toutes les parois touchées. Rapidement, la jeune femme se dirigea vers les grandes portes de l’église, en ouvrant une pour entrer et se réfugier à l’intérieur. Un léger soupire de soulagement pu enfin s’expirer de ses lèvres. Elle était trempée, oui, ses vêtements et sa chevelure lui collait à la peau, mais au moins, elle pourrait se reposer un peu et se réchauffer. Lentement, le corps de la brune se remit en marche, se dirigeant vers l’autel devant, venant s’asseoir lentement sur les marches de celle-ci, bien recroquevillée contre elle. Ses deux mains s’activaient à frotter ses bras en éxécutant un mouvement d’haut en bas, ses dents claquaient un peu et son corps tremblait; elle n’avait vraiment pas de chance, la noble!

15
Prélude / _Heilayne Daelys
« le: vendredi 19 septembre 2008, 23:23:10 »
Nom/Prenom/Surnom : Daelys, Heilayne, Hei’

Age : 17 ans

Sexe : Femme

Race : Humaine

Orientation sexuelle: Indécise et ne connait absolument rien, donc...

Statu social : Comtesse

Habilité : Soins

Description physique :
Une longue chevelure brune se dresse docilement sur la tête d’une jeune femme au minois à la fois mature et doux. Toujours attachée de rubans de soie s’harmonisant avec ceux placés ici et là sur ses vêtements, jamais elle n’osera laisser un homme ou une femme la voir les cheveux détachés. C’est une tradition datant de bien longues années, et les nobles la garde, du moins, c’est le cas pour Heilayne. Sous quelques mèches rebelles, tombés dans son visage se cache deux petits yeux noisettes de la même couleur, ou presque, que sa longue chevelure lui arrivant près du bassin. Toujours vêtue d’une façon réservée, si ses bras ne sont couverts par une robe, elle les couvrira de rubans de soies, généralement transparent et aux broderies florales. Sa peau, au premier coup d’œil nous fait pensée à la neige. Aussi douce et froide que celle-ci et aussi pâle. Des doigts agiles et minces, une poitrine développée et assez imposante, un corps mince et svelte; Heilayne a tout pour répondre aux normes de beautés de sa classe sociale, rien de plus, rien de moins.

Caractère :
De nature douce et docile, on ne connaît que trop peu de chose sur la comtesse Daelys… Toujours enfermée à la bibliothèque ou chez elle, il est rare de lui parler sans que celle-ci s’enfuie, trop gênée. Dotée d’une grande dextérité, Heilayne est spécialisée dans les soins. Les plantes n’ont aucun secret pour elle. À quoi ça sert de le mentionner? C’est sans doute la seule chose qu’elle sache faire, outre que lire et se pavaner. Gaffeuse et sensible, elle est le cliché parfait d’une femme vierge. Seule, timide, etc. Ne soignant en général que les femmes, le corps de la jeune femme se met à trembler de peur ou d’angoisse? Peut importe, lorsqu’un homme l’interpelle ou l’approche. Elle n’en a pas fréquentée assez pour pouvoir vraiment les connaîtrent…

Histoire :
Les cris d’une douleur intense sortaient à une vitesse folle des lèvres d’une femme, couchée sur un lit baldaquin. Ses cuisses étaient ouvertes, ses ongles arrachaient la peau du bras d’un serviteur à ses côtés et sa peau ruisselait de sueur. Enfin, au bout de quelques temps, un bambin vint à naître, plongeant la mère dans un sommeil lourd, incapable d’en supporter d’avantage. C’était à se moment même que, de la souffrance d’une mère et l’attention d’une servante, la première fille des Daelys vit le jour. C’était aussi à se moment là que son histoire à elle commençait.

« Maman, pourquoi est-ce que je dois restée à l’intérieur? »
Depuis l’accouchement, c’est-à-dire 4 ans, la mère de l’enfant n’avait pu quitter le lit. Ses muscles s’étaient abandonnées au sommeil et sa tête, elle, à la folie. Sans répondre, elle ne fit qu’un petit signe de main a la première bonne venue, l’insistant à fermer et les volets des fenêtres, et la porte; les laissant elle et sa fille dans une intimité totale.
« Les hommes sont des chiens… Hei’… Et comme je ne peux te suivre… Tu dois restée à l’abri… »

Opinant sans répliquée, Heilayne se rapprocha du lit ou était mise en quarantaine sa mère, la bordant avec délicatesse. Les hommes sont des chiens? Ces mots ne cessaient de résonnés dans la tête de la petite noble. Son père mort, il n’y avait personne pour contredire la mourante, donc comment ne pas la croire? C’est ainsi, que lentement mais sûrement, la petite Daelys entama le chemin de sa vie, aussi morne et ennuyeuse soit-elle. Enfermée dans le manoir des Dae, il y avait tout pour instruire l’enfant. Des livres, des plantes, des servantes, etc. Pourtant, bien que la jeune femme croyait être à l’abri de tous les risques, le pire arriva; sa mère mourut. Ce n’était hélas pas surprenant, tous disaient qu’elle ne passerait pas l’hiver, et c’était bien vrai. Une fleur de cerisier quitta sa branche pour se laisser valser, lentement dans le vent avant de prendre fin sur la pelouse verte, aux pieds d’une femme visiblement près de la 20en. Des années avaient passées depuis la mort de la comtesse Daelys, des années et pourtant, rien n’avait changé. Ni le parfum de la morte vagabondant sans gêne de pièce en pièce, ni l’ennui et la solitude des personnes vivant dans le lugubre manoir. Il lui fallu 13 ans, 13 ans pour enfin savoir que l’extérieur l’attendait. Pour enfin savoir que tous ce dont elle avait rêvée et tout ce qu’elle avait appris n’existait que dans la bulle que c’était crée la famille Daelys. Tout était faux, les légendes des dieux étaient vraies, et elle ne l’avait jamais sue. Il existait des bêtes affreuses, et elle ne l’avait jamais sue non plus… Désormais, elle quittait le nid familial pour aller à la rencontre de cet univers trop vaste et attirant pour elle, il était l’heure…

Situation de départ :
Toujours vierge, elle n’a jamais touché ou vu un homme, en fait

Autres : J
e n'ai jamais été douée pour les fiches.. désolé ^^"

Comment avez vous connu le forum:
Je ne me rappelle plus trop bien…! Je dirais que je voyageais sur le net et voila quoi ^^’’


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