Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Prélude / Panne d'inspiration ? Idées pour vos RPs
« le: jeudi 05 juin 2014, 11:10:04 »
Bon bon bon. Je reviens d'entre les morts (ou presque) pour poster ici quelque chose que j'avais écrit pour un de mes anciens forums. Je ne savais pas trop où le poster, d'un commun accord avec Law je le fais ici puisque ça me semble logique qu'il suive le post d'Enora sur les fautes d'orthographe. DONC. Le vif du sujet, je vais tenter de vous donner quelques clés pour :

Comment débuter un poste RPG ?

Débuter un post est souvent ardu pour quelqu’un qui a du mal dans le RPG. En effet, on ne peut interagir avec un autre joueur puisque, par définition, c’est le premier poste. Mais, même pour ceux qui ont du mal, il est possible de faire une bonne ouverture en début de topic !


Premièrement, et ce pour respecter une chronologie cohérente durant l’avancée de votre personne, vous pouvez expliquer pourquoi votre personnage se trouve là, comment il y est arrivé, dans quel but, ce qu’il a fait avant, etc …

Ex :
D’un simple : William s’était dirigé vers les terres originelles et il était arrivé à Elysios.

On peut passer à quelque chose comme ça : William avait chevauché toute la journée pour enfin arriver sur les terres originelles et atteindre ainsi la cité d’Elysios. En effet, il avait quitté le village de son adolescence tôt dans la matinée, après s’être plus ou moins battu avec les deux enquiquineurs qu’il y avait rencontré. A présent, au cœur même de la Cité, il marchait dans les rues à la recherche d’un commerce où il pourrait enfin se mettre quelque chose sous la dent. Ainsi, il aurait repris des forces pour repartir enfin et atteindre son objectif : le cœur de la forêt Silves, sur ses terres natales.

Si on regarde attentivement, j’ai parlé de ce que j’avais fait avant, comment mon personnage est arrivé à Elysios, ce qu’il y cherche, et enfin ce qu’il compte faire après. La chronologie est donc importante dans un poste, pour gagner en cohérence (et en plus on gagne des lignes :p).



Deuxièmement, décrire ce qui vous entoure. Généralement, vous choisissez un lieu dans le RPG parce qu’il vous plaît. Alors n’hésitez pas à le décrire largement ! Pensez à parler de l’endroit en général (la ville, la forêt, un cimetière …) pour enfin décrire ce que votre personnage voit dans l’immédiat (la couleur des bâtiments, constructions qui vous entourent … ) Par exemple, dans une forêt, vous pouvez parler de la couleur des feuilles en fonction du moment de la journée, des bruits d’animaux que vous entendez, si les arbres sont rapprochés ou s’ils laissent apercevoir un chemin … Au contraire, si vous vous trouvez en ville, il y a encore plus de choses à dire ! Comment sont les maisons ? Y en a-t-il beaucoup ? Voyez vous des gens autour de vous où êtes vous tout seul ? Êtes vous dans une rue sombre ? Une allée commerçante ? […] Vous pouvez aussi détailler la météo et reparler du moment de la journée, et même, pourquoi pas, faire intervenir un personnage autre que vous inventerez.

Ex :
On peut passer d’une description sommaire comme par exemple : William se trouvait enfin dans la ville. Il était entouré de boutiques et se dirigea vers l’une d’entre elle.

A quelque chose de plus élaboré comme : William avait pénétré dans la Cité, et se dirigea vers son centre. Il se trouvait à présent dans une ruelle commerçante qui coupait la place centrale de part en part. C’était là que la majorité des riverains aimaient faire leurs courses et c’est pourquoi, même à une heure aussi matinale, on pouvait apercevoir nombre de personnes autour des boutiques. Le jeune homme se dirigea vers une petite ruelle adjacente où il était certain de trouver son bonheur. La ruelle était étroite et sombre, malgré les rayons du soleil qui enlaçaient la ville de leur lumière en cette douce matinée. De chaque côté de Will, les murs étaient lisses, froids, de brique noire et crayeuse. Tout cela conférait un aspect glauque à l’endroit, impression renforcée par l’apparition d’un homme au bout de l’allée. Ce dernier lui murmura quelques mots incompréhensibles et se détourna, laissant le soin à William de le suivre. Quand il l’eut fait, le jeune homme tomba sur une échoppe prometteuse, tenue par l’étrange homme qu’il avait rencontré. Ici, c’était sûr, il trouverait ce dont il avait besoin.

Si on analyse en détails une fois de plus, on remarque que j’ai parlé de la ville en globalité (l’organisation du centre de la Cité), des gens qui se trouvaient aux alentours, du moment de la journée que j’ai associé à la météo. Après avoir établi ce contexte, j’ai détaillé l’endroit dans lequel se trouvait mon personnage en usant d’adjectifs et de comparaisons pour imager la description et la rendre plus vivante. Enfin, j’ai fait intervenir un personnage extérieur qui m’a été utile pour la mise en place de mon action.



Troisièmement, vous allez parler de la personne que vous connaissez le mieux : Vous ! Ou du moins votre personnage. Essayez d’imaginer ce qu’il peut faire, ou éventuellement dire. Ainsi, les autres joueurs peuvent se représenter ce qu’il fait et peuvent interagir avec lui. Si vous avez fait intervenir un autre personnage, vous pouvez aussi le décrire physiquement.

Ex :
On peut facilement passer du : William se tenait debout dans la ruelle quand il décida de suivre l’inconnu.

A quelque chose comme ça : William était adossé à la pierre froide depuis de longues minutes déjà quand l’inconnu se manifesta. Il était difficilement visible, à contre jour, et le jeune homme dut plisser les yeux pour tenter d’apercevoir son visage, en vain. Alors il se contenta de remarquer le pantalon de toile brune qu’il portait, assez semblable à son propre pantalon noir. Toutefois, William était tout de même mieux vêtu. Le morceau de tissu blanc qui lui couvrait les épaules était en effet immaculé, et s’accordait parfaitement au noir du reste de son habit. On voyait bien la qualité de l’étoffe, qui accompagnait merveilleusement bien l’aspect aristocratique que lui conférait la finesse de ses traits. En cet instant, les beaux yeux verts du vampire étaient teintés d’or, et ses sourcils étaient froncés, toujours dans le but de reconnaître l’homme au bout de l’allée. Will finit par se décoller de la pierre d’un coup d’épaule, et il se dirigea nonchalamment vers l’homme, balançant ses bras de chaque côté, prêt à saisir son arme.

Ici, j’ai détaillé l’aspect de sa rencontre, ce qui m’as permis d’embrayer sur le physique de mon personnage, puis enfin de sa réaction. En toute circonstance, on peut détailler chaque geste de quelqu’un et le lier avec ce qui l’entoure (un froncement de sourcil devant quelque chose d’étrange, un geste de recul instinctif devant une arrivée impromptue …)



Quatrièmement, vous pouvez (encore) parler de vous. Mais cette fois ce de l’état d’esprit de votre personnage. Ses réactions par rapport à telle ou telle situation (que vous décrirez, bien sûr). Vous pouvez aussi lui faire se souvenir de bribes de son passé, ou bien réfléchir longuement sur ce qu’il va faire.

Ex :
Au lieu de ça : William se demandait s’il devait suivre cet homme ou pas.

Vous pouvez aisément passer à ça : William regardait l’inconnu avec une certaine curiosité mêlée de méfiance dans ses beaux yeux émeraudes. Devait il le suivre, comme ça, sans savoir qui il était ni où il l’amenait ? C’était peut être stupide, de se poser ce genre de question … Après tout, William Amnell n’avait peur de rien, et ce n’était pas maintenant qu’il allait commencer ! Ne s’était il déjà pas retrouvé confronté à ce genre de situation par le passé ? Si, bien sûr. William avait déjà suivi des inconnus et, dans tous les cas, il en était sorti indemne. Certes, certains d’entre eux ne lui voulaient pas que du bien, mais ces derniers devaient regretter d’être tombés sur un vampire plutôt puissant pour son jeune âge. Toujours, il en était sorti vainqueur. Aujourd’hui ne serait pas différent. C’est pourquoi il allait suivre cet homme, où qu’il l’emmène, sa curiosité le poussant à se laisser guider.

On voit bien que mon personnage s’est posé des questions, a réfléchi, s’est souvenu d’épisodes de son passé et ses émotions sont passées par ces lignes. Cela s’applique également face à un paysage : se souvenir d’avoir déjà contemplé quelque chose de semblable, penser à une personne en voyant ceci ou cela …



Exemples de mots de liaisons à utiliser : Mais, cependant, pourtant, ainsi, tandis que, malgré que, bien que, soudain, (tous les adverbes de temps à placer pour faire des coupures dans la description : autrefois, à présent, aujourd’hui, plus tard, en cet instant …) puis, encore, après que, alors que, en effet, effectivement, donc, quoique, après tout, car, une fois que … [Pourra être édité quand j’aurai plus d’idées !]


Pour résumer un peu, dans un début de post, pensez à la chronologie (avant, pendant, après), à votre environnement (lointain puis proche, météo), à l’allure physique de votre personnage (habits + positions), à ses pensées et réflexions (humeurs …) et surtout, liez le tout avec des mots de liaisons qui gardent un fil conducteur durant votre post.


Le plus important dans un post RPG, c’est la précision de la description pour permettre aux gens d’IMAGINER ce qui vous a passé par la tête. Ils peuvent ainsi se représenter la scène et y répondre de manière plus précise.

NB/ Pour continuer et répondre, il en va de même. Sauf que l’on peut intégrer dans la description celle de la personne qui nous a rejointe sur le RP. On peut citer ses paroles, relever ses gestes, faire réfléchir … Mais je le développerais dans un prochain post si ça vous intéresse.

2
Vous nous quittez déjà ? / Vous flippez, hein ?
« le: jeudi 10 avril 2014, 05:52:11 »
Ne vous en faites pas je ne vous abandonne pas comme ça.

Juste, ce week end je pars à Londres donc de vendredi matin à dimanche soir vous pouvez m'oublier. Je vous lirai à mon retour et lundi ça va être l'avalanche d'Andrea. De partout.
Voilà. Wouuuuu grosse absence !

3
One Shot / Prête-toi au jeu [PV]
« le: mardi 04 février 2014, 21:15:23 »
Alvilda ; l'Ombre

 

Le grand foc claquait au vent alors que des mains puissantes tiraient sur la corde qui retenait la voile de proue. Fièrement, contre l’Auster et son souffle du midi, le tissu chantait et se dressait malgré tout. Dans la moiteur de l’atmosphère, qui faisait suer à grosses gouttes les apparents marins qui passaient à présent à la Civadière, le dressage des voiles faisait penser à l’ascension d’un homme au flanc d’une montagne. Le paysage était pourtant bien différent, puisque la mer s’étendait à perte de vue lorsqu’on se tenait sur le ponton de lattes branlantes. La jeune femme qui s’y trouvait souriait d’ailleurs doucement à la vision des larges bandes de tissus s’élevant sur les nombreux mâts qui fleurissait sur le navire. Pas besoin de se presser ici, ni de se cacher. La ville était fondamentalement corrompue au règne de la piraterie, et les étendards voletaient au-dessus de chaque pont. Le sien remonta enfin, représentant une falaise étendant son ombre sur la mer sombre en contrebas. Cette vision la rassurait et la remplissait d'une indicible fierté. Deux heures passèrent sans qu’elle ne bouge, se contentant d’observer ses subordonnés préparer leur départ. Les provisions étaient chargées à bord, la cave était remplie de rhum et chacun avait pu profiter des plaisirs de la terre. Il était maintenant temps de retourner à leur mère patrie, l’océan. Tous autant qu’ils étaient frémissaient d’envie de sentir le roulis des vagues accompagner chacun de leur pas, de leurs gestes.

Une mécanique bien huilée qui reprenait peu à peu dès lors qu’elle avait annoncé le départ, la veille au soir. Dernière nuit de beuverie et de stupre, de débauche et de jeux. Ils reprenaient la mer, et pour cette simple consigne tous étaient prêts à abandonner chaque plaisir, aussi réjouissant soit-il. Les distractions du littoral ne servaient qu’à leur permettre de mieux apprécier le retour de leur quotidien. Des actes répétés, des fonctions définies qui formaient un tableau merveilleusement équilibré. La capitaine de la Vierge du Cap n’avait pas eu besoin de répéter l’injonction, et depuis l’aube tout son équipage était en activité. Malgré les probables décadences de la nuit, ils étaient opérationnels aux premiers rayons du soleil, impatients sans qu’elle ait eu besoin de donner une heure. Fidèles compagnons.

Alvilda, plus connue comme l’Ombre de la piraterie, ouvrit les brandebourgs de sa lourde veste rouge, laissant le soleil déjà étouffant caresser son corsage. Comme décidée par la brûlure de l’astre, elle se mit en branle et monta deux à deux les marches de la passerelle lui permettant de monter à bord. Traversant le pont, elle alla chercher son plus beau chapeau, celui qu’elle ne manquait jamais de mettre à chaque départ de port. Le vissant sur ses cheveux laissés libres, Alvi vérifia les stocks en compagnie d’Ann, son second. Jetant personnellement un coup d’œil à chaque nœud, chaque voile, chaque détail de la mise en place, elle monta finalement sur le pont supérieur et lança d’une voix claire, toujours chargée d’excitation.

- Camarades. Il est temps de tourner une fois de plus la page d’une de nos escales. Myrajh se souviendra de nous comme les plus belles femmes, les meilleurs buveurs et les plus trouble-fête qu’ils n’aient jamais vu. Je ne peux vous dire où le vent nous conduira, mais peu importe que cela prenne un mois, un an ou un siècle. Car sur la mer jamais nous ne vieillissons vraiment.

Ce ne furent pas des applaudissements qui accueillirent sa tirade, mais des coups de pieds, de poings sur le bois du bateau. Ainsi, la Vierge du Cap elle-même semblait acquiescer. Dans un sourire, Alvilda sauta au milieu de ses pirates, pour couper d’un mouvement de sabre la corde qui retenait encore le vaisseau frissonnant à quai. Une fois libéré, il s’élança, porté par l’Auster, tendu comme un muscle sur le point de craquer. Enfin affranchi de sa prison de cordages, le navire glissa sur l’eau, lentement pour esquiver ses compatriotes, et sortit enfin de l’eau trop calme du port pour enfin effleurer les vagues qui les attendaient.

- Ann, réduit l’Artimon, et toi Samuel, va au gouvernail. Maintient le cap nord-nord-est. Accroche-toi, on va passer les douze nœuds.

Alvilda, quant à elle, s’occupa personnellement de distribuer un goulot de rhum à chacun de ses pirates. Elle fêtait toujours le retour à la mer, et la capitaine passa plusieurs heures à apprécier la morsure du vent sur son visage et son décolleté, jusqu’à ce que son second vienne l’informer qu’un navire était en vue. Un bateau pirate, manifestement. Et ce qu’elle lui dit ne lui plut vraiment pas.

- On dirait le pavillon de Barbe-D’os, Alvilda. Ils viennent droit sur nous. Quels sont les ordres ?

- On ne sort pas les canons. A priori nous n’avons rien à voir avec lui, il n’a pas de raison de nous en vouloir. Tu le connais, Ann, je n’ai pas envie de me frotter à lui si je peux l’éviter. Puisqu’ils arrivent, on va les attendre. Que tout le monde se tienne prêt, au cas où. N’engagez pas le combat.

La jeune femme resserra la ceinture qui maintenait son arme favorite, appuya un peu plus son chapeau sur son crâne et grimpa le long du mât de misaine en serrant ses cuisses autour du bois. Les échelons de cordes l’aidaient à ne pas glisser, bien qu’elle soit devenue habituée de ce genre d’acrobaties. En hauteur, son regard couvant la plaine liquide, elle respira l’air débarrassé des odeurs de cuisine, de rhum et de poudre. On sentait juste le sel et la chaleur du vent. Et au loin, le Storm Rider, tristement connu des pirates comme abritant les quartiers de Nathaniel Cross, alias Barbe-D’os. Gueule d’ange, mais impitoyable et bien connu des légendes qu’on racontait aux enfants. Alvilda n’était pas aussi connue, comme son nom l’indiquait. L’Ombre. Elle se glissait dans votre dos, dans le décor. Se faisant oublier, préférant la discrétion au faste et au déballage d’exploits de ses collègues, c’est comme cela qu’Alvilda avait survécu, et ce depuis son plus jeune âge.

Mais là, au beau milieu de l’océan, comment pouvait-elle espérer passer inaperçu ? Le contact était inévitable. Pourtant, la capitaine préférait de loin éviter ses compagnons de piraterie. Sur l’eau, ils retrouvaient tous leurs instincts premiers, leurs pulsions. Autant dire qu’ils se montraient également plus susceptibles, plus violents. Alvi aimait se battre, mais préférait que ce soit un navire de la marine. Dans un soupir, elle se hissa jusqu’au nid de pie et s’y installa en tailleur, regardant le bateau adverse approcher. Se demandant bien ce que Barbe-D’os pouvait lui vouloir.

En tout cas, quitte à le croiser elle aurait un petit compte à régler avec lui, éventuellement. Au sujet de sa putain de sœur. Un sourire carnassier étira ses lèvres et elle sortit son sabre pour graver quelques dessins sur le bois de son observatoire préféré. Elle rajouta également une barre dans son compte de jours. Elle suivait ce rituel chaque matin depuis qu’elle avait renommé son bateau, après l’avoir récupéré à son ancien propriétaire. 978 jours exactement. Un sacré bout de temps qu’elle était capitaine, pour ses jeunes vingt-cinq printemps. Et pendant tout ce temps, elle avait réussi à esquiver la plupart des pirates de mauvaise renommée pour préserver ses pillages, ses cargaisons et surtout son bâtiment. Son équipage n’avait donc pas beaucoup changé durant tout ce temps, fidèle mais surtout comptant peu de morts. L’Ombre perdurait, se répandait, et peu à peu prenait un pouvoir non négligeable. Alvi préférait une ascension lente mais certaine à une trop fulgurante progression.

- Approche, Cross. Je vais te passer le bonjour d’Héloïse.

Comme pour lui répondre, le vent lui porta un brouhaha diffus provenant du Storm Rider se rapprochant rapidement d’eux. Elle n’en comprit pas un mot, mais se redressa pour se tenir tout en haut de son bâtiment et laisser ses cheveux voler dans les courants chauds, en parallèle de son pavillon fier et tendu comme l’ego des hommes.

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Ice Queen [Frig]
« le: vendredi 03 janvier 2014, 13:55:07 »
Whenever she is raging ; She takes all life away
Haven't you seen? ; Haven't you seen?
The ruins of our world

La vraie question c'est, pourquoi tu veux pas rentrer chez toi. On a tous une raison plus ou moins valable selon les individus. C'est ça qui est intéressant…

Andrea se réveilla dans un sursaut, sa voix poussant un cri qui devait durer depuis un moment, au vu de sa voix rauque. Elle porta sa main à son front trempé, essuyant la sueur qui s’était invitée au beau milieu de sa nuit. Son cœur tentait de s’échapper d’entre ses côtes, et elle avait l’impression de mourir. Comme bien trop souvent ces temps-ci. Maintenant elle savait comment réagir. Andrea se leva difficilement de son lit, rampant à moitié jusqu’à la salle de bain. Elle enjamba le bord de sa baignoire et s’y allongea après avoir allumé l’eau. Sans se soucier le moins du monde du pyjama qu’elle portait sur elle. L’eau recouvrit peu à peu son corps tremblant et fiévreux, apaisant ses frissons et les battements de son palpitant.

Il n’y avait que cela qui la calmait, et peu importait qu’il soit trois heures du matin. Fermant ses yeux clairs, la jeune fille s’enfouit totalement sous l’eau qui débordait maintenant un peu sur le carrelage froid. Le plus longtemps possible, elle resta immergée comme pour noyer ses rêves. Et pourtant, elle les appréciait. Les souvenirs la faisaient toujours sursauter, la mettaient dans un état pitoyable, pourtant elle s’y attachait avec l’énergie du désespoir, parce qu’il ne lui restait plus que ça. Le timbre de voix légèrement cassé mais chaleureux résonnait encore à ses oreilles, et Andrea ouvrit la bouche pour lui répondre.

Sous l’eau.

Mauvaise idée. Manquant de s’étouffer avec le traître liquide, elle se redressa en s’accrochant aux rebords de fonte émaillée pour recracher ce qu’elle pouvait. Son cœur était reparti de plus belle, et c’est la gorge en feu qu’elle tenta d’évacuer l’eau, s’appuyant sur le robinet pour finir de reprendre vie. Ses longs cheveux se collaient à son visage, et elle les écarta d’un geste fatigué, comme s’ils étaient trop lourds pour son faible poignet. Dégageant son champ de vision, Andrea arrêta enfin le filet ininterrompu craché par les canalisations, et se redressa avant de sortir. Se dirigeant vers le miroir qu’elle devinait malgré l’obscurité de la pièce, Andrea alluma finalement la lumière qui révéla son visage pâle, encore paniqué et désorienté. Elle ne savait jamais où elle était, lors de ces réveils nocturnes.

T’es plus jolie que dans le noir.

Elle sentait presque la main relever un couvre-chef invisible. Le regard qui découvrait enfin la longueur de ses cils, sa frange claire et son visage plus menu que prévu. Le ton était plus doux cette fois, comme admiratif. Sincère, aussi.

Andrea ferma les yeux et tenta d’attraper une main qui n’existait plus. Dans un soupir, elle attrapa une serviette et passa un temps infini enroulée dedans, ce qui lui rappelait encore une fois une autre scène, se déroulant bien loin d’ici. Attachant ses cheveux en une longue tresse pour éviter qu’ils ne trempent ses draps, elle se pencha pour boire encore l’eau traîtresse, mais sans épisode d’étouffement cette fois-ci. Revoyant un verre à la propreté douteuse, elle se passa un peu de cette fraîcheur bienvenue sur les yeux, avant de se redresser et de tout couper. Elle avait encore quelques heures de sommeil à écumer avant de pouvoir reprendre ses recherches.

En retournant dans sa nouvelle chambre, elle s’aperçut qu’elle avait laissé tout un tas de livres d’histoire de la ville étalés, à moitié ouverts sur son lit. Elle les referma un par un, pour les ranger sur son chevet. Après avoir ouvert la couette, Andrea plongea au fond de son lit, ferma les yeux pour encore une fois entendre des mots qui berçaient son quotidien.

Tu veux rester ici cette nuit, peut-être ? Voire un petit peu plus.

- Oui. Plus même.

Et c’est trois heures plus tard qu’elle se réveilla pour de bon, réitérant des automatismes auxquels elle ne pensait même plus. Une fois prête, Andrea prit résolument la direction de l’université. Après avoir fait les différentes bibliothèques de la ville, puis s’être vu refuser des entretiens avec les historiens qui l’avaient même rembarrée quand elle s’était présentée sans rendez-vous, il ne lui restait plus beaucoup de solutions. Là où on trouvait des spécialistes qui avaient encore le goût de transmettre le savoir. L’université de Seikusu. La veille et l’avant-veille elle avait emprunté autant de livres que possibles, sans résultat. Elle devait aller plus loin.

A la bibliothèque, on lui avait conseillé d’aller voir les étudiants en histoire, toujours férus de recherches, de nouveauté, de découvertes. Un passionné ne lâcherait pas tant qu’il n’aurait pas trouvé. Et elle se rendait aujourd’hui au campus avec un nom, et une description. Adelheid Friedrich. Rien que le patronyme lui plaisait, lui rappelant ses propres origines nordiques. Elle n’avait plus qu’à la trouver. Et Andrea comptait bien y passer la journée si nécessaire, à errer devant les salles de cours, les amphithéâtres qui abriteraient aujourd'hui les cours magistraux et autres enseignements historiques au sein de cette faculté.

Elle n’avait de toute façon que cela à faire, son père continuant de l’entretenir. Rien n’avait changé, ou presque. Du moins en apparence. Parce que, si, tout avait changé. La jeune femme avait pris un an, déménagé, et ne revoyait plus Seiji. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, Andy l’avait ignoré. Il ne méritait pas qu’elle s’occupe de lui, et de toute façon quelqu’un d’autre le lui avait promis. L’ignorance était sa plus belle arme. Elle n’avait plus jamais eu à subir ses attaques, et pourtant il essayait toujours. Mais elle tenait bon.

Je peux remédier à tout… sauf si ça vient de toi. Et c'est apparemment le cas.

- Oh ça va, je me suis plutôt bien débrouillée.

Murmurant une réponse agacée alors qu’elle parlait évidemment toute seule, Andrea se laissa glisser par terre à côté d’une des portes qu’elle comptait surveiller aujourd’hui. Chose qui aurait été impossible dans son accoutrement d’il y a quelques mois. Finis les mini-jupes et les décolletés provoquants. Terminés, la provocation gratuite et le dégoût de son corps. Archivée, cette sensation de n’avoir que ça à offrir. Elle avait progressé. En témoignait son accoutrement. Un bien connu t-shirt gris à col rond et manches courte, pas du tout féminin. Il écrasait sa poitrine et coupait ses bras. Bref, pratique mais pas élégant. Son short marron dévoilant ses cuisses l’était plus, mais c’était surtout le côté confortable qu’elle affectionnait. Des bottes noires complétaient la tenue. Une tenue qu’elle remettait souvent, qui était affectée par les lavages trop fréquents.

La seule preuve que le rêve n'en était pas un.

Jouant avec un stylo qu’elle trouva là, Andrea énuméra pour la énième fois dans sa tête les possibilités. Ce qu’elle en avait lu. Ce qu’elle pensait avoir appris. Et qui au final ne donnait rien. Rencontrer cette étudiante allait peut-être l’aider, et dans le cas contraire elle pourrait éventuellement la privilégier pour une rencontre avec un professeur.

Malgré sa fatigue, Andrea fixa chaque élève entrant ou sortant, chaque visage qui pourrait convenir à la description. Des heures durant elle resta là, sans jamais faiblir. L’ancienne Andrea ne l’aurait jamais fait. Mais elle avait un but, maintenant, et contrairement à toute cette période d’errance où elle ne faisait rien.

Et puis il y avait eu l’errance de trop.

5
Le quartier de la Toussaint / L'heureux élu serait une heureuse ? [PV]
« le: jeudi 27 janvier 2011, 18:33:48 »
Un, deux, trois. Un, deux, trois. Les doigts d’Andrea tambourinaient contre le verre bleuté qu’on lui avait apporté un peu plus tôt. Ce remue-ménage troublait le liquide translucide entre les mains fines de la jeune femme. Concentrée, elle fixait son attention sur ce simple geste. Un, deux, trois. Se focaliser sur quelque chose d’inutile et d’éphémère pour oublier. Oublier qu’elle était seule, dans ce café du centre commercial, un des seuls encore ouvert à cette heure avancée de la soirée, oublier qu’elle s’ennuyait au milieu des autres, ivres de joie et d’alcool. Un, deux, trois. Rien de plus simple, rien de plus absorbant. Un contact froid sur un matériau froid. Immuable froideur qui résumait bien la journée de la jeune femme. Cette dernière commençait à se plonger dans le passé immédiat. Que faisait-elle là ? Pour quelle raison avait-elle mis les pieds dans un endroit qu’elle ne fréquentait d’ordinaire jamais ? Peut-être pour espérer passer une meilleure soirée, ne surtout pas croiser Seiji qui était parti à sa recherche, sans doute vers le lycée autour duquel elle se promenait souvent à cette heure. Le moyen de s’en écarter quelques heures ? Venir dans ce centre commercial dans lequel elle mettait rarement les pieds, simplement pour observer les gens qui passaient, étant donné qu’Andy était adossée contre une vitre de l’établissement et pouvait ainsi laisser son regard se promener alentours. Nul doute que les dernières personnes à arpenter les allées se faufilant entre des magasins qui commençaient à fermer ne venaient plus pour faire des courses par plaisir. C’était simplement un endroit de passage, pour se précipiter vers les derniers commerces ouverts, parce qu’on a rien à manger ce soir.

L'estomac d’Andrea gargouilla étonnamment à cette simple pensée. Elle non plus n’avait rien dans le ventre, depuis le matin où elle s’était contentée d’un rapide petit déjeuner.  Et les effluves d’alcool ne l’aidaient pas à penser à autre chose qu’à son piteux état. Ses cheveux, d’ordinaire relâchés avec grâce sur ses épaules fines se retrouvaient emprisonnés sous une casquette de feutre, dont la petite visière ornée d’une boucle limitait son champ de vision à ce qui était à la portée d’une personne assise. Si elle s’ennuyait ferme en ce début de soirée, ce n’était sans doute pas sa faute. Comme toujours, elle aurait pu rester chez elle. La télévision, un repas préparé par une belle-mère qui la laissait muette de dédain chaque fois qu’elle croisait sa route, et la porte qui claque lorsque son frère rentre. La routine, son sourire hypocrite qui s’adressait à elle et qui, dans un silence évocateur, ne faisait que lui dicter un ordre muet. Maintenant, plus tard, ce soir ou plutôt demain. Andrea avait toujours compris son demi-frère en quelques mots, parfois prononcés uniquement dans un signe de tête. Mais depuis deux ans, c’était flagrant. Le moindre de ses mouvements lui parlait, étant donné que tout son temps et son énergie avaient été dédiés à saisir ce que cet homme souhaitait encore, et pour combien de temps.

Un, deux, trois. Ses ongles s’agitaient sur la surface lisse du verre avant de stopper net. Puis de reprendre. Pendant un instant, elle avait cru voir … Non, ce n’était pas possible. Pas Lui. Il ne pouvait la trouver ici, c’était totalement impossible. Pourtant, la jeune femme enfonça un peu plus son chapeau sur le haut de son crâne, et alors qu’elle prévoyait de partir, elle changea ses plans et se tassa dans son siège, une main soutenant sa machoire, ses yeux océans fixant ostensiblement le bois rayé de la table qui l’accueillait. Elle n’avait fait que l’imaginer, à force de se souvenir de son image. Ou bien était-ce un autre homme, qui lui ressemblait peut être ? A vrai dire, Andrea n’était plus très sûre. Était-ce de l’eau dans son verre ? Du haut de ses dix-neuf ans, elle n’avait pas l’habitude de prendre autre chose et pourtant ... A bien y réfléchir, ce n’était pas le goût de l’eau qu’elle connaissait. De l’alcool ? Andy fronça les sourcils, avant d’en reboire une gorgée en haussant les épaules. Maintenant qu’il était là, autant qu’elle en profite pour goûter quelque chose d’assez nouveau, d’improbable. Si c’était se souler qui était si bon pour oublier, d’après les dires de certains, alors peut-être la jeune femme avait-elle trouvé là la solution. Elle n’était ni triste ni en colère, ni blessée. Elle n’était pas grand-chose, niveau sentiment, mais les souvenirs restaient gravés sous son crâne, et bien que cela ne lui évoque aucune émotion, la jeune femme aurait préféré penser à autre chose. Alors quoi, elle n’avait pas le droit de boire un peu ? Foutaises. Donc cet homme … Il lui ressemblait, ou pas ? Et qu’avait-elle pensé avant de se rendre compte que la terre tournait un peu ? Ah, oui.

Passer une meilleure soirée que ne l’avait été sa journée, d’une platitude étonnante. Passer le temps, oublier l’espace d’un instant que quelqu’un l’attendait quelque part. Affichant enfin un sourire radieux, Andrea était décidée à saisir le premier homme pas trop bourré qui passerait pour en profiter, simplement pour l’envie de donner du plaisir et de voir à quoi étaient réduits les corps humains, réagissant à de très simples codes qu’elle pensait connaitre, à force. Mais pour une fois, sa tenue ne se soumettait pas à ces codes évidents et basiques que toute séductrice mettait régulièrement en œuvre. En effet, la jeune femme était vêtue assez sobrement, un pantalon noir venant mourir sur des chaussures fines et plates, et une longue chemise bleu-marine, légèrement plus foncée que ses prunelles, un peu trop grande et qui tombait avec négligence sur ses reins et ses cuisses. Tenue assez sobre, en fin de compte, pour une jeune femme qui vit dans le passé et aime à passer un uniforme de lycéenne qui ne lui convient plus du tout niveau taille. Tant pis, cela suffirait sans doute d’autant que le large bout de tissu bleuté marquait sa taille au moyen d’une fine ceinture de cuir noir, détail non négligeable quand on connait les hommes.

D’un coup, le verre était vide. Se relevant pour s’accouder au comptoir et en redemandant un, la jeune fille regarda sa montre en soupirant. Elle hésitait à sortir pour marcher un peu, mais la soirée s’annonçait pluvieuse, et si elle adorait se promener sous l’orage, elle s’en serait voulu d’attraper froid pour satisfaire un caprice. Andrea se retourna donc, une main sur sa tête qui commençait à lui faire doucement mal, puis avança pour reprendre sa place quand elle vit qu’elle était à présent occupée par deux amoureux l’air très occupés. Haussant les épaules, la jeune femme resta au comptoir et s’assit sur un haut tabouret, ses longues jambes touchant presque terre. Faisant face à la vitre qu’elle venait de quitter, Andy regardait autour d’elle qui allait bien pouvoir lui faire passer un peu de temps. Un, deux, trois, les doigts coururent sur la fraîcheur du verre pour le plus grand plaisir de ses yeux qui admiraient avec attention les remous du liquide provoqués par ses phalanges. Lui ? Non, pas intéressé. Lui ? Non, marié et ce n’était pas spécialement en allant débaucher quelqu’un d’engagé qu’elle se sentirait mieux. Quoique. Elle ? Euh, elle ? Une femme ? Andrea tiqua, sans trop bien savoir ce que le liquide translucide qui était tout sauf inoffensif lui suggérait. Elle était loin d’être dépossédée de ses moyens, mais cela lui ouvrait juste un peu plus l’esprit. Du moins, peut-être.

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Archives / Les poitrines disproportionnées
« le: dimanche 23 janvier 2011, 15:19:20 »
On devrait presque recenser celles qui ont une poitrine NORMALE XD

Surtout celles qui se disent lycéennes japonaises ... Se confronter à la dure réalité ... D'autant plus que s'allonger sur un matelas gonflable sans pouvoir ne serait-ce qu'atteindre la bouche de sa partenaire, c'est assez moyen oO

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Blabla / Quiz - films
« le: jeudi 02 décembre 2010, 21:02:36 »
Bon, un classique et je crois pas l'avoir vu ici. Si c'est le cas, je m'excuse de ma flemmardise à tout détailler et il n'y aura qu'à supprimer mon post.

Le but est bien évidemment simple. De quel film vient l'image ci-dessous ? Le premier qui trouve reprend le flambeau (pensez à enregistrez sous un autre nom puis à héberger votre image sur un site fait pour ça pour éviter qu'on retrouve le titre en regardant les propriétés).

Je commence donc, avec quelque chose de (pour moi) facile. J'ai un indice à la clé au cas où mais ça me ferait tellement plaisir que quelqu'un trouve sans ... Allez, celui ou celle qui trouve elle a un gros bisou en bonus. Alors, alors ?


8
Ville-Etat de Nexus / L'errance de trop. [PV Law]
« le: mardi 30 novembre 2010, 21:45:53 »
Quand on y réfléchit bien, la plus belle chose dans le jour c’est la nuit. On peut alors observer le premier décliner, offrir galamment sa place à sa compagne. Faire semblant de disparaitre avec honneur, mais regrettant l’instant fatal où la victoire et la domination lui échapperaient tout à coup. Le moment qui permettait au commun des mortels de profiter d’une fraicheur appréciée dans ces chaudes soirées d’un été particulièrement lourd. Mais la température n’était pas la seule à baisser, et les ombres nées du berceau de l’astre solaire mourraient elles aussi en silence, agonie muette dont personne ne remarque le caractère dramatique qui revient encore et encore. De la multitude d’ombres nous différenciant et marquant nos pas sur les allées pavées des ruelles d’une ville ou de l’autre ne ressortait alors plus qu’une, unique et rutilante de la fierté qu’elle abordait en s’imposant, seule maitresse de la nuit. Linceul d’obscurité qui semblait protéger autant qu’il exposait aux regards, jetant sur les silhouettes qui passaient la même impression de mystère et de danger. Quiconque se livre au regard impartial de la nuit peut devenir qui il veut. Dans cette sensation de liberté, de délivrance n’importe qui pouvait devenir le roi du monde, au moins pour un soir. Dans l’obscurité des rues, la classe sociale, l’âge ou le sexe n’avaient plus aucune importance et seuls comptaient la force, la persuasion ou l’argent. Le règne de l’animal sur l’homme, le monde nocturne qui se réveille peu à peu.

C’est dans ces moments-là qu’Andrea appréciait le plus les rues courant entre les bâtisses l’entourant. Ses heures perdues en journée, elle les passait sans rien faire, profitant de son ancien établissement scolaire pour se rappeler de bons souvenirs. Mais le coucher du soleil lui en rappelait trop de mauvais, aussi se plaisait-elle à se perdre, en ces instants de fuite en avant délibérée, ailleurs. Dans un monde qui ne lui appartenait pas et qui l’enserrait pas après pas, gravant en elle l’odeur de la nuit, celle que l’on reconnait si bien une fois qu’on la côtoie régulièrement. Certains diraient qu’Andy ne vivaient que pour ces instants de liberté, où elle allait enfin contre la volonté de quelqu’un. Tout lui était passé sauf cela, et elle jouissait des règles qu’elle enfreignait, sachant pertinemment que cette illusion de tranquillité n’était qu’un prétexte à la vengeance. Ils auraient raison, ces gens-là. Existait-il un plaisir plus grand que celui de déambuler à travers les fantômes et leurs existences si rapidement oubliées, un confort plus ultime que celui de simplement marcher dans un monde qui démarrait seulement à une heure tardive, dans un endroit que la jeune femme ne pouvait prétendre s’approprier ?

Col de sa grande chemise remonté pour terminer une fermeture appliquée dans laquelle chaque bouton avait un rôle, Andrea croisa son regard dans la vitrine sobre d’une boutique à présent fermée. Son allure n’avait rien d’habituel, elle qui aimait à se balader en uniforme lorsque les rayons du soleil étaient là pour faire irradier ses cheveux blonds. Ce soir, elle ressemblait à toute autre chose, avec son long pantalon de toile bleue rigide, sa longue chemise noire tombant négligemment sur le haut de ses cuisses et remontant consciencieusement jusqu’à son cou, à peine visible dans cet enchevêtrement de tissu. Sa nuque, découverte pour capter le moindre souffle de vent, était libérée de toute mèche de cheveux indésirable, ceux-ci étant habilement remontés et coincés sous un chapeau de feutre gris. Ce dernier descendait un peu sur son front, cachant son regard à toute personne la croisant qui ne ferait pas attention. Dans ce flottement de vêtements principalement adressés aux hommes, Andrea en était presque un. Bien loin de la jupe à volants pour aérer son corps et le préserver de la chaleur de saison, elle préférait très largement cette tenue, confortable et adaptée à toute situation. D’autant plus qu’on lui laisserait d’avantage de liberté si elle n’affichait pas sa féminité. Dernier avantage, Seiji ne viendrait pas à la reconnaitre si jamais il se donnait du bon temps quelque part dans un de ces appartements qui bordaient chaque côté de la rue qu’elle traversait.

Seiji. Rentrer. Trop facile. Inintéressant de se plier aux contraintes simplement pour faire plaisir, même si tout le reste ne la dérangeait pas. Son frère ne lui avait d’ailleurs jamais directement reproché une sortie tardive, une nuit passé dehors. Elle était suffisamment grande pour avoir le droit de faire ce qu’elle voulait, tant qu’elle en payait le prix. Alors oui, rentrer eût été trop simple, en se conformant à ses habitudes, à ses directives. Andrea ne voulait pas se sentir conne, à reprendre à présent le chemin de chez elle, aussi s’enfonçait-elle toujours un peu plus dans les détours de la ville, sans bien savoir où ses pas la menaient. Elle était là, entourée du vacarme des bruits de pas et du silence de conversations qui ne naissaient par ici qu’en pleine journée. Tranquille, une silhouette presque masculine comme toutes les autres, à qui on ne prêtait pas plus d’attention que nécessaire. Ce soir, elle faisait partie du décor et embrassait le paysage qui la portait sans crainte. Et puis rentrer, c’était aussi ne pas dormir. Ne jamais fermer les yeux avant de payer son dû, mais ne pas sombrer après l’avoir payé. C’était les insomnies, les cauchemars éveillés qui la faisaient sursauter sans cesse. Alors tant qu’à ne pas réussir à se reposer, autant errer dans les rues et profiter de la chaleur étouffante. Celle-là même qui la faisait transpirer sous sa chemise, collant quelques mèches blondes sur le devant de son front, alourdissant sa démarche.

Andrea aurait aimé échapper à cette peur de dormir, à cette incapacité à se reposer dans la même maison que celle qui l’avait vu grandir. Et tant qu’elle n’en prenait pas les moyens, la jeune femme en serait réduite à dormir là-bas, tout du moins à s’allonger dans un lit jamais totalement défait. Les draps flottaient sur son corps immobile, ses pensées vagabondant toujours vers des souvenirs assez désagréables. Si seulement elle pouvait écarter d’un revers de main la réalité pour en enlacer une autre. Plus douce, plus belle. Moins douloureuse, moins fatigante. Andy aurait voulu s’assommer et dormir à n’en plus pouvoir, souffler au bouillonnement de ses veines de se taire, supplier les murmures de sa respiration de se calmer. Prier ces anges vicieux du sommeil qui en piègent plus d’un, tentateurs dans leur déchéance. Mais voilà, il n’en était pas moins une réalité affligeante et lourde de pitié. Une jeune femme à l’apparence un peu trop asexuée, aux pensées vagabondantes et aux cernes se creusant chaque soir un peu plus sous ses yeux azurés. Une pauvre âme en peine qui ne regarde pas devant elle, et finit immanquablement par ne plus trop savoir où elle est. Et si elle avait pris une ruelle qui l’avait menée loin, bien loin de sa Terre natale ? Et si un autre monde s’étalait sous ses pieds sans qu’elle le remarque, sans qu’elle s’en soucie ? Possible. Mais cela n’a aucune importance, aucune influence sur Andrea. Une femme qui n’avait aucune preuve apparente de ce qu’elle était, une gamine hésitante, un homme que l’on oubliera bien vite. Et un juron, qui se perd dans la nuit non pas par des sonorités nippones bien connues mais dans une langue plus froide, révélant avec art une culture de la même trempe. Un mot, scandinave. Finlandais. Que tout le monde comprend comme suit :

- Et merde.

Tout d'un coup, notion de perdition et regrets qui s'installent. Andrea ne savait plus où elle était, à force d'errer sans but.

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Vous nous quittez déjà ? / Ce n'est qu'un au revoir ...
« le: vendredi 26 novembre 2010, 12:04:09 »
Je tenais simplement à prévenir mes partenaires de rp (Mach, je ne t'oublie pas non plus XD) que ce week end je serai dans l'impossibilité de tenter de trouver du temps de répondre. Pour cause simple : Japan Touch à Lyon \o/ Donc je privilégie sans hésiter un bon petit week end dans mon univers féérique à des heures de boulot coupées par un rp histoire de se détendre.

Même pas désolée, donc. Bon week end à tous :D

10
Les briques claires cueillaient en journée les rares rayons de soleil qui s’aventuraient entre les arbres du lycée, tandis que la lueur de la lune baignait bien plus efficacement le mur du dortoir d’une délicate et discrète lueur. Et ce soir là, on pouvait même apercevoir une jeune femme devant l’entrée. Il n’était pas encore très tard pour quelqu’un qui sait vivre lorsque tout le monde est rentré chez soi, pour qui la nuit commence véritablement au déclin des étoiles … La grosse blanche était donc encore haute, et la fumée qui s’échappait de la bouche de la jeune fille tranchait alors moins dans le sombre de la nuit. Andrea, puisque c’était elle, tira une autre bouffée de sa cigarette avant de souffler doucement toutes ces toxicités si chères à son cœur, laissant s’échapper de ses lèvres celles qui n’avaient pas encore eu le temps d’envahir ses poumons. Ce doux et inexplicable contraste entre la chaleur brûlante de la cigarette et le vent frais qui soufflait ce soir, agitant ses cheveux blonds, rendait la scène presque irréelle. D’autant plus qu’Andy convenait parfaitement au décor sorti tout droit d’un roman, ses mèches claires venant délicatement encadrer un visage pâle et inexpressif.

Depuis la déconvenue de son premier essai, Andrea avait réessayé la cigarette, avec succès. Elle savait que cela ne lui allait pas, une fois qu’on la connaissait. Elle savait qu’elle était juste ridicule avec cette fumée entre les doigts, mais sa confiance en elle passait en ce moment par ce genre d’attitude, même si elle s’était longtemps défendue des phénomènes de mode. Et puis Seiji n’aurait pas apprécié. Mais Seiji n’était pas là. Et franchement, encore une fois, quelle importance ? Andy jeta un œil à sa montre, tira une dernière longue bouffée de sa cigarette puis la récupéra et l’écrasa sur la façade, un peu en retrait de la porte. Elle savait très bien que, même si personne ne faisait jamais attention au mur du lycée, un surveillant allait la sermonner une fois de plus, et comme d’habitude quand elle prenait un malin plaisir à marquer son territoire, comme une gosse incertaine et possessive. Ou comme un animal, ce qui était d’avantage du goût de certains, comme comparaison …

Encore une fois, un sourire léger naquit sur les lèvres d’Andrea. Car la sermonner aurait un double effet si elle tombait sur un des surveillants auxquels elle avait déjà eu droit. Car rappelons le, elle n’avait plus le droit d’être là maintenant que le lycée était fini pour elle. Mais rentrer et retrouver Seiji, elle ne le voulait pas. Egoïste qu’elle était, Andy refusait toujours de rentrer trop tôt. Comme si elle espérait toujours que le jeune homme serait trop fatigué pour réclamer son dû. En vérifiant que les cendres qu’elle écrasait consciencieusement étaient bien éteintes, Andrea se décolla d’un coup d’épaule de la paroi qui l’accueillait depuis déjà dix minutes. Elle devait dormir. S’y forcer, fermer les yeux et trouver des rêves qui l’accueilleraient avec sympathie. Trouver un cheval blanc, y imaginer un prince charmant, et se laisser bercer par tous ces contes de fée qui faisaient encore partie de son quotidien, malgré son âge. Et cela, après avoir retrouvé Seiji. Plus le choix quand on ne veut pas passer la nuit dehors sous un pont, malgré la chaleur ambiante de cette saison estivale. Et puis, ce n’était pas si affreux, en définitive. On s’habitue à tout, et on vit avec. Seiji n’était qu’un détail de sa routine quotidienne, occupée essentiellement par sa présence ici et des errances dans les rues de la ville. Plus rien ne l’intéressait en ce moment, et seuls les murs chauds de souvenirs lui permettaient encore sentir le temps qui coulait sur ses journées passées à ne rien faire.

Alors qu’elle portait une deuxième cigarette à sa bouche, tentant de gagner quelques futiles minutes encore, Andrea entendit un bruit de pas résonner sur l’allée bruyante qui passait juste devant le lycée, à quelques pas d’elle. Si on la trouvait ici, d’autant plus si c’était un surveillant, elle aurait sans doute des ennuis. Pas commun de trouver une jeune fille en uniforme devant une école à l’heure à laquelle toutes les élèves devraient être rentrées. Surtout lorsque l’on apprenait qu’elle n’en était pas une. Mais, sans avoir le temps de réfléchir à une alternative, Andy haussa les épaules avec nonchalance et actionna son briquet à plusieurs reprises, le faisant crachoter quelques flammes qui embrasèrent sa cigarette. Et seulement, elle leva un visage neutre vers le bruit qui l’avait un instant déstabilisée.

11
Le coin du chalant / Qui veut tenter sa chance ?
« le: vendredi 19 novembre 2010, 23:26:17 »
A lire : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=5100.0

Sujet du topic => On va jouer aux petits chevaux ! xD

Nombre de participants => 1, homme de préférence.

Trame => Alors je veux déjà ... Compliqué. Déjà il faudrait lire ma présentation pour comprendre un peu. Donc quelqu'un de pas frustré ou genre trop exigeant puisque ma demoiselle participera avec plaisir mais ne ressentira à priori pas le plaisir que vous avez avec vos autres partenaires. Assez difficile à jouer, donc, du coup je préfère vous prévenir. Donc pas de grand sentimental qui va absolument s'accrocher à ce qu'Andy va ressentir mais pas de gros rustre prêt à la violer ... Je sais pas si je suis claire ?

Qualité de post => Eh ben déjà si j'arrive à avoir des propositions ... Je choisirai après XD Je ferai le tri :D Je me garde toute possibilité de refuser selon mes critères un peu difficiles ...

Je ne mords pas ^^'

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Prélude / Andy, dis moi oui ... [VAL.]
« le: vendredi 19 novembre 2010, 19:28:28 »
Nom/Prenom/Surnom : Andrea Leevi - Andy pour les intimes

Age : 19 ans

Sexe : Féminin

Race : Andrea est purement humaine.

Orientation sexuelle : Bisexuelle, bien qu'elle ait une légère préférence pour les hommes, qu'elle aime à satisfaire.

Description physique :
La jeune fille au regard doux et affectueux, la femme fatale au corps attirant, voilà deux expressions qui résumeraient bien la jeune fille. De longs cheveux blonds ternes encadrent son visage de pierre, alors que ce dernier est illuminé par deux océans azur que l’on ne peut ignorer. A vrai dire, si l’on remarque une seule chose chez cette jeune femme, ce sera son regard. A la fois tendre et acéré, se faisant tour à tour invitation ou rejet. Ajoutons à cela une frange qui vient cacher la peau superflue de son front pour ne montrer que ses yeux, et nous voilà servis. Sans compter sa poitrine, moins grosse que dans les fantasmes de certains mais d’une taille somme toute assez normale pour une jeune femme de son âge. Ses longs membres fins font d’elle une personne assez fragile, idée contrebalancée par ses longues jambes qui lui donnent un air de prédateur. Andrea est cassante, la taille fine et les coudes pointus, mais ne manque pas de rembourrage aux endroits stratégiques que la Nature a décidé de mettre en valeur. Bref, d’une allure générale Andy est plutôt mignonne … belle … agréable à regarder … Termes assez réducteurs et enjolivés à la fois, tant elle peut être adulée par certains et rejetée par d’autres sur de mêmes critères. La beauté est subjective, aussi laisserais-je le soin à ses partenaires de juger par eux même la demoiselle.

Caractère :
Andrea est un beau paradoxe : elle souhaite à la fois être une femme, forte et fière d'elle et ... rester une petite fille. D’ailleurs, on le voit tout de suite à l’allure qu’elle aborde quand elle retourne au lycée qui a été le sien. Elle s’y impose comme une ancienne élève, le montre et ne cherche pas à minimiser l’impact qu’elle aime avoir sur les autres. Lorsqu’elle s’y rend, à savoir la plupart du temps étant donné qu’elle ne fait rien de ses journées, Andy affiche souvent des décolletés pigeonnants et sa jupe d’uniforme, un peu trop petite pour ses formes actuelles. Mais passons, puisque ce passe-temps, beaucoup le découvriront d’eux même. Surtout qu’elle ne fait pas ça par désir d’aguicher, plutôt par pure provocation. En dehors de cela, Andy aime beaucoup faire plaisir et rendre service aux gens qu’elle rencontre, et se lie facilement d’amitié légère avec n’importe qui alors même qu’elle reste toujours distante. Une façade, ou un véritable paradoxe qui ne s’explique pas ? Mystère.

Vis-à-vis de l’acte sexuel, puisqu’il faut bien en parler, Andrea est assez ouverte, et mitigée à la fois. La plupart du temps, elle simule. Vous voilà prévenu, Andy n’apprécie pas spécialement cet acte qu’elle ne trouve que peu vivifiant, et attend de trouver quelqu’un qui sache prendre en compte de multiples facettes d'elle-même pour parvenir à lui faire comprendre la fascination qu’ont les filles de son âge à se faire ramoner en se faisant traiter de chienne … Ceci dit, la jeune fille se plie volontiers à la chose et sans réticentes, prête qu’elle est à faire passer aux autres un bon moment. Après tout, si elle a un corps aussi attirant, il faut bien l’exploiter ! Alors messieurs, mesdames : vous pourrez baiser Andrea. Lui faire l’amour, c’est une autre histoire.

Histoire :
Histoire assez commune, avec son lot de drames et de joies. Donner trop de détails serait impoli envers les secrets d’Andrea, aussi faudra-t-il vous contenter d’un récit assez bref et succinct. En Finlande, un cliché parfait de bonne famille, avec des parents heureux et une fille épanouie et joyeuse. Puis, bam, le divorce qui brise la jolie photographie de famille sur l’herbe verte d’un pique nique. Remariage, petite fille qui va vivre avec son père qui déménage au Japon pour rejoindre une nouvelle dulcinée rencontrée lors d’un voyage d’affaires. Déchirement que de laisser une mère éplorée derrière elle, mais excitation de partir à l’aventure et de découvrir de nouveaux horizons, bien plus secrets pour elle que les terres désertiquement froides de son pays d’origine. Andrea va donc s’installer au Japon à ses 10 ans, et découvre avec plaisir qu’un demi-frère l’attend là bas. Celui-ci deviendra pour elle source de réconfort, de joie, de soutien. Seiji la protégea contre les imbéciles au collège, contre les dragueurs au lycée, contre les filles jalouses et les vieux profs un peu trop collants. C’est lui qui fera éclater sa féminité et sa beauté, en la couvrant de vêtements qui la mettent en valeur, lui demandant de ne les porter que chez eux. Il la coiffait tous les soirs soigneusement, détendait son dos meurtri par le poids de ses livres de cours, écoutait ses peines de cœur et prenait soin d’elle comme on le ferait d’une poupée.

Puis, le jour des 17 ans d’Andrea, Seiji organisa une petite fête en son honneur. Mais lorsqu’elle s’y rendit, apprêtée par les bons soins de son frangin, la jeune fille se retrouva nez à nez avec Seiji, seul. Il n’y avait ni fête ni surprise, ni cadeaux. Il n’y avait qu’eux deux, dans une pièce sombre. Et le jeune homme prit ce qu’il avait mis sept longues années à forger, ce dont il avait tant pris soin qu’il croyait pouvoir s’approprier. Il la posséda sans vergogne et fit d’elle un petit tas de vêtements, trop choquée qu’elle était pour pleurer. Andrea ne versa pas une larme, ne réagit pas une seule fois à ce cruel châtiment, la punissant simplement d’exister. Elle finit par trouver normal que Seiji prenne ce qui lui appartenait, qu’il ait en quelque sorte un acompte sur son œuvre. Alors Andrea se laissa faire bien plus souvent que n’importe qui n’aurait pu le supporter, n’éprouvant jamais aucun plaisir. Elle se laissa alors aller avec n’importe qui, ouvrant les jambes sans difficultés et permettant à quiconque de s’amuser un instant à croire triompher d’elle. Comme son frère, elle laissait les autres la posséder, la punir de sa beauté et lui forger le caractère. Rien n’a changé depuis, sinon que Seiji va se marier, sans avoir la moindre intention de cesser son petit manège.

Situation de départ : Andrea a perdu sa virginité a ses 17 ans, via son demi-frère.

Autres : Nada.

Comment avez vous connu le forum : Par hasard de Google.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : J’en parlerai autour de moi.

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