Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Ludmilla

Pages: [1] 2
1
 

C'est un cri qui la réveilla. Un cri suraigue, qui eut le mérite de la faire grimacer comme une enfant contrariée. Le corps dissous de Ludmilla redevint celui d'une jeune femme, et elle atterit à nouveau sur ce matelas aussi froid et dur que le marbre, quittant à regret son statut d'étoile perchée hors de la réalité, au creux du cosmos. Son regard bondit vers la lucarne, là, à côté d'elle. Dehors, il faisait encore noir. La lune, dorée, dodelinait dans le ciel, et les étoiles semblaient s'entrechoquer silencieusement. La jeune fille remonta sa couette sur ses jambes, et se surprit à trembler. De froid. De peur. Elle n'en savait foutrement rien. Un battement de cils, et ses paupières se couchérent sur ses orbites. Puis ce cri résonna à nouveau dans cette immense salle, où dormaient tous les esclaves à vendre. Elle put sentir que certains remuaient sur leurs couches, intrigués et effrayés. Cette fois, elle se redressa carrément, cherchant à se diriger vers ce son inquiétant ... Mais elle tomba. Les liens à ses pieds, l'empêchait de remuer comme bon lui semblait. Elle serra les dents, s'emmitoufflant dans cette couette dont l'odeur la répugnait, lui rappelant celle de caves dans lesquelles elle avait pu se cacher, un jour, pour éviter des coups trop violents. Ludmilla secoua la tête. Cesse de penser. Il fallait qu'elle dorme. Cette nuit serait son dernier répit avant la vente.

Et bien, évidemment, elle ne parvint pas à se rendormir. Si bien que, le lendemain, lorsqu'à 7 heures, on installa les esclaves, enchainés dans des cages, sur le marché de Nexus, Ludmilla avait ce regard fuyant et épuisé propre aux insomniaques. Les mains et les pieds libérés de leur carcan, la petite s'agita dans cette cage bien trop grande pour elle. On aurait pu y faire tenir quatre comme elle en largeur, mais elle ne pouvait même pas tenir debout tant la cage était basse. Elle avait la sensation d'être un animal de foire, que l'on regarde en ricanant, à qui l'on jette des piècettes ou de la nourriture. Oubliant sa situation dégradante, la jeune fille prit la peine de bailler, quand son propriétaire s'approcha d'elle. Pour venir clouer, sur le devant de la cage, une pancarte. Les coups de marteau la firent couiner, tant la cage remuait, tant elle en était assourdie. Son unique réflexe fut de se replier sur elle-même, au centre de la cage, en espérant que cela cesse vite. Et cela se conclua sur un coup de pied rageur de son propriétaire, qui fit remuer violemment le carcan tout entier, et Ludmilla par la même occasion.

- Tu as intêrét à ne pas trop remuer, petite conne !

C'était son surnom, ça. Petite conne. Depuis un an, on la nommait ainsi, au point qu'elle en oublie son véritable patronyme. La jeune esclave se faufila vers un des coins de sa cage, pour espérer y lire ce qu'il y avait d'inscrit sur cette foutue pancarte.

"L. 20 ans. Née à Nexus. Vierge. Calme et docile."

Elle poussa un long soupir. C'était donc à cela qu'on la reconnaissait, maintenant ? C'était ces 10 mots-là qui décrivaient sa vie et ce qu'elle était ? Elle n'avait même plus de prénom, juste une lettre ... Elle envoya un coup rageur contre un des barreaux de la cage ... Mais cela lui fit plus de mal que de bien. A nouveau, elle couina, venant embrasser cette plaie comme l'aurait fait une mère qu'elle aurait pu avoir. Dans une autre vie. Je suis perle tombée d'un collier, au mauvais endroit, au mauvais moment, songea t'elle en baissant les yeux sur sa peau rougie. Je suis tombée sur du velours. Personne ne m'a entendue. Personne ne s'est baissé pour me ramasser. Puis elle se cala dans un des coins de la cage, proche du mur, en éprouvant la fraicheur un moment. Un vent frais, de ceux que l'on ne croise que le matin, vint la faire frissonner, tandis qu'elle remettait correctement son sari.

Une tenue rouge, orange, dorée, gravée de milles motifs exotiques. C'était là sa seule toilette. Le plus amusant, sur elle, ce n'était pas ce vêtement atypique, mais bien la quantité de bijoux qu'elle pouvait porter, pour une esclave. Des bracelets aux chevilles, dont l'un était couvert de clochettes qui tintaient quand elle dansait. Et puis, d'autres bracelets, en cascade, sur ses poignets fins. Une ribambelle de boucles d'oreilles. Et une myriade de colliers, comme des amulettes. Elle ressemblait à une princesse déchue. C'était aussi triste que beau.

Calée contre ce mur, elle ferma un moment les yeux, pour éviter les regards de ces gens qui la dévisagerait sans peine. Autour d'elle, tous les esclaves s'agitaient, hurlant, proférant des insultes dont elle ne soupçonnait même pas l'existence, cherchant à mordre ceux qui s'approchaient de trop près. Bandes de sots, vous vous ferez battre, pensa t'elle, sans le dire. Car, oui, Ludmilla ne parlait plus. Depuis presque un an. Elle couinait, parfois, pour exprimer sa douleur. Elle murmurait, souvent, des comptines pour rassurer ses comparses. Mais cela faisait un an qu'elle avait oubliée le son de sa propre voix. Cela n'embêtait pas plus que ça ses propriétaires, qui préféraient une esclave muette plutôt qu'une hystérique. On n'exige pas d'une esclave qu'elle ouvre sa gueule, juste qu'elle la ferme et qu'elle encaisse.Ce qu'elle faisait depuis sa naissance, en somme. Alors, elle resta là, immobile, les jambes repliées contre sa poitrine, maintenues par ses bras nus, le visage et les yeux fermés. Il était agaçant de deviner, tout de même, malgré ces barreaux et ce lieu insalubre - une sorte de préau immense suitant l'alcool et la sueur - qu'elle restait délicate, et presque noble.



2
Les alentours de la ville / Mystérieuse ... [ Helena ]
« le: mercredi 01 juin 2011, 18:59:34 »



           Les soirées solitaires étaient devenues une habitude de Ludmilla. Détachée de son mari, et ce depuis une bonne période, elle errait de palaces en palaces, de fêtes en festins, de gala en soirée. Elle ne parvenait pas à expliquer ce qui poussait tous ces gens à la convier ; peut-être ses yeux clairs, son teint pâle qui ravissait, sa voix douce et sa culture concernant bien des domaines artistiques. Elle était une bonne hôte. Et elle tenait l'alcool, contrairement à une bonne poignée de " nouveaux nobles " qui renvoyait le contenu de leur estomac au bout de quelques verres. Ce soir là n'échappa pas à la règle.  Embrassant à peine son époux, elle sortit de la pièce, vêtue d'un de ses saris rougeoyants et dorés, les cheveux maintenus par une pince ornée de motifs orientaux, et deux piques eux-aussi ornés plantés dans la chevelure. Elle s'attela à se maquiller, et monta dans sa voiture.

            Une amie, hier, lui avait parlée d'une soirée. " Je lui ai parlé de toi ... Elle ne te connait pas, elle t'a invitée, elle est folle ! " Définir ainsi une maitresse de soirée relevait presque de l'insolence, mais Ludmilla était quand même venue. Elle ignorait le but, le déroulement de la soirée, mais peut-être était-ce mieux ainsi ... Elle mordit dans un mouchoir pour retirer l'excédent de rouge à lèvres, et regarda autour d'elle. Elle distingua quelques silhouettes, ici et là, sans vraiment reconnaitre qui que ce soit.

             Un soupir. Et elle s'extirpa hors de son véhicule, le cœur battant. Se dirigeant vers la demeure ... Une bien belle propriété, elle se devait de l'avouer. Cette idée lui réchauffa le cœur ... Sans doute trouverait-elle une personne charmante avec qui elle pourrait s'amuser...
La culpabilité effaça cette idée de son esprit. Arrangeant son sari, elle entra dans la demeure, les yeux brillants. Elle se sentait curieuse, comme une enfant. Elle remarqua qu'il n'y avait pas encore beaucoup de monde, et regarda l'heure ... Elle était en avance. Elle chercha des yeux son amie, qui la salua rapidement d'un geste de la main.

- Mary, tu es là ! souffla t'elle, rassurée.

- Je savais que tu viendrais !

            Les cheveux noirs, les joues rouges, Mary était la plus belle anglaises que Ludmilla avait pu croiser.

- Où est celle qui nous invite ? demanda Ludmilla en cherchant autour d'elle.

- Vas donc dans le jardin, elle s'y trouve peut-être ...

          Son amie s'éloigna, et elle se dirigea mécaniquement vers une baie vitrée, intriguée. Tant qu'elle n'aurait pas rencontrée cette mystérieuse femme, elle ne se sentirait pas entiérement rassurée ...

3
One Shot / Ludmilla reprend de mauvaises habitudes ...
« le: samedi 29 janvier 2011, 17:22:09 »

Ne connaissant que trop bien le mot pulsion, la petite ingénue était bien décidée à en user à volonté.


Le visage maquillé sans parcimonie, un rouge à lévres rougeoyant perçant ses lèvres , un sari gris et noir piqués de perles loin d'être sage, percé élégamment pour laisser entrevoir quelques parcelles de peau, les pieds nus et tatoués au henné jusqu'aux cuisses, lui dessinant un bas original et gracieux, la jeune femme sauta par la fenêtre. Elle avait pris l'habitude de s'enfuir, quand son mari dormait à poings fermés. Elle n'eut pas mal en heurtant le sol, et commença sa marche habituelle, descendant vers la ville.
Elle vivait "en haut", dans une demeure dissimulée dans des montagnes timides. En une demi-heure de marche, elle regagnait la ville. Ville où elle prenait un plaisir non dissimulé à trouver de jeunes femmes pas farouches, pour occuper ses nuits. Ainsi, ce soir-là, les joues rougies par l'envie et la quête de plaisir, elle marcha sa demi-heure habituelle, sans aucune crainte.
Plus que jamais, elle se sentait folle et immortelle.

Elle atteignit en peu de temps la ville, grande et superbe, avec son lot de couleurs et de lumières. Dans les rues, elle croisa quelques personnes, amusantes et presque aguichantes. Elle faisait presque sage, ses longs cheveux collant autour de son corps, dont quelques mèches étaient perlées de cristal, et son sari tombant sur son corps fin et gracieux.
Elle souhaitait atteindre, plus que tout, ce qu'elle nommait La Forêt ; un repaire où toute personne curieuse de rencontres à caractére peu catholique se réunissait. Une forêt, presque banale, où siégeaient des ruines, un lac, et un bar en extérieur où elle trouvait les meilleurs boissons ... et les meilleures rencontres. On la reconnut vite, quant elle atteignit son but, un peu essoufflée.

http://www.youtube.com/watch?v=4wddNsHryA0

Et elle se jeta - comme toujours - sur la piste de danse, venant jouer de ses charmes. Ce soir, pas question d'être sage ... Elle repéra quelques femmes, qu'elle incendia d'un regard brûlant, se démenant comme jamais. N'est pas déluré qui veut.

4
Les contrées du Chaos / Impulsive, vous dites ? [ Lust ]
« le: samedi 03 juillet 2010, 13:20:41 »



Le danger.
Oui, le danger était une chose que Ludmilla aimait beaucoup. Le danger, l’adrénaline, toute ces sensations qui vous brûlent, vous réveillent, vous rappellent que vous êtes en vie, que ce n’est pas fini. Cette sensation, elle la recherchait depuis longtemps ; pour tout dire, depuis qu’elle avait sa vie bien rangée, et calée, elle n’était pas des plus heureuses. Aucun émoi, aucun rebondissement dans sa vie trop calme, trop molle. Ses seuls plaisirs étaient des films à faire trembler un monstre, des films qui faisaient peur, qui l’empêchaient de dormir, craintive … Mais elle adorait cette sensation de peur, alors elle ne s’en privait pas.
Ce matin-là, tôt, Ludmilla se réveilla avec des fourmis dans les jambes. Elle quitta vite sa maison, enfilant son habituel sari bariolé, coiffant rapidement ses cheveux fins et impeccables, et marcha longtemps, sans regarder où elle allait. Elle s’en moquait, d’ailleurs ; elle pouvait aller partout, elle se fichait de se tromper de route, de finir sur le bas-côté : elle ne recherchait que des sensations fortes.
Le soleil était beau, aujourd’hui, et elle marcha toute la journée. Le paysage était plaisant, l’air pur, et même si elle ne croisait rien de palpitant, d’inquiétant, toute cette ambiance demeurait agréable.

Mais en fin de journée, son estomac se fit entendre, et elle se rendit compte de sa bêtise. Elle était trop impulsive, c’était désagréable à constater. D’un geste de la main, elle se recoiffa, scrutant les alentours. Où était-elle ? Elle ne reconnaissait pas le paysage.
Fatiguée, elle s’affala sur le sol, fixant les lieux qui l’entouraient.


-   Et tu fais quoi, maintenant ? pensa t’elle tout haut.

Son estomac gargouilla à nouveau. Elle le fit taire en donnant une petite tape sur son ventre, et fit la moue. Bon, elle allait se reposer, et prier, et elle verrait ensuite. Elle joignit les mains, regardant le ciel marqué de quelques rares nuages.


-   Dieu, si tu existes … Envoie moi un pommier, pria t’elle.

Puis elle se rendit compte que ce genre de blasphèmes ne l’aiderait pas, et se décida à se taire.


5
Les alentours de la ville / Et c'est parti ! ( pv )
« le: dimanche 06 juin 2010, 16:08:20 »
Ludmilla tourna encore une fois sur elle-même, devant le long miroir de sa chambre.
Elle entendait déjà les échos des rires et de la musique, qui venaient du jardin. Et cela ne lui donnait pas envie de descendre. Un cocktail … Elle soupira. Ici, elle ne trouverait personne d’amusant, d’intéressant, de suffisamment sympathique à ces yeux … Que des vieux riches qui étalaient leur argent pour attirer quelques jeunes filles. Elle tiqua et remit en place sa robe - un sari aux couleurs épicées - coiffant ses cheveux avec soin.
Qui y aurait-il d’autre, dehors ? « Il paraît que mon mari a invité des femmes aux allures aristocratiques afin de jouer les entremetteurs … » songea-t-elle en soupirant. «  J’espère qu’il y aura des femmes amusantes, au moins … même si j’en doute, connaissant ses goûts. »
Elle coinça précieusement dans ses cheveux des pinces, des perles pour les maintenir en un chignon négligé et colorés, et descendit doucement l’escalier menant à l’extérieur.

Soleil éblouissant … Elle cligna des yeux avec difficulté, tandis que son mari l’attrapait déjà par la taille pour l’attirer contre lui. Elle le laissa faire, sans montrer de remontrances, puis quitta son étreinte pour attraper un verre, scrutant la foule.
Y aurait-il, ici, une personne pour animer sa soirée ? Elle l’espérait de tout cœur … Elle but une gorgée de sa boisson avec précaution et douceur. Les gens arrivaient par foule, souriants, aimables, et elle les dévisageait tous. Non loin d'elle, la piscine bleutée attirait tout les regards, et les complaisances. Elle aurait aimée s'y baigner ... La foule, plus tard, partit se balader un peu plus loin dans le domaine, dans le jardin. Aussitôt, elle retira son sari, et sauta dans l'eau, dans un maillot de bain rougeoyant. C'était vraiment bon ... Elle eut un sourire, et continua de scruter autour d'elle. Sait-on jamais ... 

6
Le coin du chalant / Padam Pam ...
« le: dimanche 06 juin 2010, 14:38:34 »
Padam Pampampaaam ...

Cela fait une heure que je chantonne.
Cela fait une heure que je cherche quoi écrire.
Je me contenterais d'une petite demande basique-toute-propre-sur-elle. c'est pas trés original, mais je me rattraperais plus tard ...

Type : Un homme ou une femme ... Mais, en tout cas, quelqu'un capable de supporter Ludmilla. Non, je rigole ( haha ! ) . Sachant qu'elle est une femme mariée, un peu renfermée, qui cherche à vivre une autre vie, parce qu'elle s'ennuie dans la sienne ... Quelqu'un de plus expressif, de plus fort que son mari.

Trame : Improvisation ! Disons que cela dépendra avant tout de la personne sur qui elle tombera, n'est ce pas ?
Sinon, ça peut donner un " Son mari organise un coktail, et elle croise une personne qui l'interesse beaucoup, ou même elle interesse une personne par sa personnalité assez ... Hors du commun." ou autre, à vous de voir ...

Hentai ? : De préférence, oui.

Voici, voici !
Padampaaaaaam !
Au plaisir d'être sollicitée (:

7
Le coin du chalant / I'm a joke !
« le: vendredi 16 avril 2010, 19:37:18 »
Je désirerais un Rp pas si innocent que ça, dans une jolie boutique de vêtements.

Avec une jolie demoiselle, si possible.

Pour un joli Rp, qui se trouve juste en dessous.


http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3467.0

Alors, dites-moi, ça vous tente ?

8
Les alentours de la ville / Des enfants ? [ Pv ]
« le: vendredi 16 avril 2010, 19:35:40 »
- Tu n’as jamais voulu avoir un enfant ?

Ludmilla leva les yeux vers son mari, reposant sa fourchette. Ce genre de discussion, à table, alors que le repas devait être rapide pour son mari, qui avait un rendez-vous dans l’après-midi,  n’était pas à sa place. Contrariée, elle fit la moue, et s’enfonça dans son siège.

- Ce n’est ni le bon endroit, ni le bon moment, répliqua-t-elle.
- Nous en reparlerons, prévint-il.
- On verra bien, souffla t'elle avec ennui.

Il se contenta d’hausser les sourcils, elle se contenta de se lever pour vider son assiette dans la poubelle de la cuisine. Tout le monde était content, comme cela.
Elle l’entendit se lever, sortir de la pièce et monter à l’étage, lentement, silencieusement, laissant la jeune femme dans la cuisine, silencieuse. Elle attendit qu’il soit bien enfermé dans la chambre, et s’alluma une cigarette, rapidement, les doigts tremblants. Ah, quelle source de problèmes, cette vie ! Elle n’avait pas souhaité tant de dommages. Elle se gratta la nuque avec frénésie, et attrapa son long manteau noir qui traînait dans le salon.
Elle n’aimait pas sa maison. Les murs étaient blancs, le rez de chaussée immense, et cuisine, salle à manger et salon étaient dans la même pièce. Un des murs étaient une immense baie vitrée, qui donnait vue sur la mer, et une piscine dormait sur la terrasse. Elle fit dos à ce spectacle, et sortit rapidement de la maison. Ciel, on aurait dit une construction du BauHaus. Elle n’aimait pas ce mouvement.
Grognant, elle décida de faire les boutiques. Tiens, ça la ferait déstresser, ça, et elle éviterait les questions gênantes ! Elle se dirigea vers la ville, et écrasa sa cigarette en entrant dans une boutique de vêtements chics et de haute marque. Sa carte bleue était dans sa poche. Parfait. C'était tout ce qu'elle voulait, une carte bleue et une jolie vendeuse. Cela lui raménerait le sourire.

9
Les bas fonds / Surprise ! [ Pv ]
« le: samedi 09 janvier 2010, 18:50:09 »
Les journées étaient affreuses, c’était habituel désormais. Il faisait si froid que les doigts de la jeune fille devenaient blancs et semblaient agonisants. Et pourtant, même si elle n’aimait point la neige, elle se plaisait à admirer le paysage, de la fenêtre de sa salle de cours. En cet instant précis, dans cette classe surchauffée, elle ne souhaitait que vagabonder dehors, et se nourrir de cette fraîcheur et de ce froid assassin. Elle continua doucement de regarder la neige tomber, avec une certaine grâce, tandis que sa professeur d’anglais tentait tant bien que mal de leur inculquer ce qu’était les verbes irréguliers, et qui ils étaient. Elles devaient toutes les connaître sur le bout des doigts. Ludmilla fit aller les siens sur la table, dans un rythme calme, ignorant ce qu’osait dire cette femme. Ici, il n’y avait que des femmes, et des filles. On parlait de l’homme comme d’un des pires démons de la création. Assoiffés de violence et de sexe, il était caricaturé à l’extrême, et tout le monde s’en méfiait. Ludmilla était la seule, sans doute, à s’en moquer prodigieusement. Elle conservait un intérêt violent pour tout ce qui concernait les choses étranges, répudiées et effrayantes.

Dehors, la neige tombait plus violemment, et l’envie de courir monta en elle. Elle se leva prestement,  calant sa main contre son ventre, regardant la professeur avec un air rempli de douleur. Absorbée par son cours, celle-ci accepta que la jeune fille sorte un peu pour aller se rafraîchir, et aussitôt, Ludmilla se retrouva dans le couloir, à enfiler par-dessus sa tenue d’écolière modèle un grand manteau noir. Elle enfila prestement sa longue écharpe en mailles épaisses, son gros bonnet, réajusta sa queue de cheval et s’enfuit dans la rue, évitant soigneusement la fenêtre de sa classe. Elle savoura alors le spectacle, se moquant du froid qui s’insinuait contre ses jambes fines, où de longues chaussettes noires se tenaient sagement. Ses ballerines vernies tambourinaient la neige, et sa jupe noire et blanche, au motif quelque peu psychédélique – elle n’aimait point le motif écossais habituel – volait à chacun de ses sauts. Elle avait certes froid avec sa chemise d’un blanc éclatant et son veston d’un noir profond, mais l’agitation et l’excitation la réchauffait. Aussitôt, la jeune fille se permit de courir un peu n’importe où, même dans les ruelles sombres, toujours souriante, et quand elle reçut ce fichu coup sur la tête, elle ne comprit pas ce qu’il lui arrivait. Arrivé comme ça, de but en blanc, elle resta surprise et s’écroula dans la neige, inerte.



Inertie qui disparut ensuite. Les paupières lourdes de Ludmilla daignèrent enfin se lever. Elle ne se souvenait que du noir et de la neige. Elle sentait que sa queue de cheval, même si elle était encore attachée, avait laissée des mèches tomber sur ses épaules. Rapidement, elle analysa les lieux, avec un regard neutre et une certaine fatigue. Et retint un cri. Un minuscule cri, qui mourut dans les tréfonds de sa gorge. Aussitôt, tout bascula. Les souvenirs remontèrent à la surface. Elle regarda, affolée, autour d’elle, cherchant où elle pouvait bien être. Et quand elle comprit qu’elle ne savait pas où elle se trouvait, elle sentit un malaise, une peur, l’envahir. Elle n’osait même pas demander s’il y avait quelqu’un, apeurée et tremblotante. Elle regarda sa tenue – toujours présente, dieu merci – et quand elle voulut porter ses mains à son front pour remettre en place son bonnet décidément trop grand, elle remarqua qu’un de ses poignets était habillé d’un peu élégant bracelet de métal, relié on se sait où. Elle paniqua aussitôt, cherchant autour d’elle, frénétiquement, une issue, mais le silence, plus assassin que les pires paroles, régnait autour d’elle. Elle renifla, relevant tout de même son bonnet, tandis qu’elle sentait le sol qui lui refroidissait les jambes.

Par souci d’esthétique, elle remit en place ses chaussettes qui étaient mal mise.


10
Place publique / Fugue ( Pv )
« le: dimanche 20 décembre 2009, 21:59:40 »
- Je crois ... que je suis ... dans la merde.

Ludmilla se mordit violemment la lèvre inférieure, rabattant en arrière sa queue de cheval mal fichue qu'elle ne tarderait sans doute pas à enlever. Depuis environ 10 minutes, selon sa montre argentée, elle attendait sous un arbre que la pluie cesse. L'hiver se faisait malheureusement ressentir, et ce, partout. La neige allait devenir verglacée, elle glisserait sûrement, et le temps aurait raison d'elle et de sa santé. En bref, c'était assez mal parti pour le moment. La pluie, la nuit, les bruits louches, l'atmosphère pesante et le stress sensationnel lui retournait l'estomac.

Il était 19h00, dans ces eaux-là en tout cas. La nuit, rapide en hiver, tombait doucement, recouvrant les rues d'une ombre tendre. Le temps s'était dégradé dans la soirée. Soirée où, prise d'un excès de rage et de " J'en ai ma claque de cet internat " , Ludmilla avait décidée, vaillamment, de sauter du haut de sa fenêtre, et de disparaitre. Dans quel but ? Elle l'ignorait. Elle avait juste voulue déguerpir, aussi vite que possible. Elle avait enfilée son long manteau noir, dont le col rabattu tenait son menton au chaud, attrapée sa jolie robe qu'elle avait payée chére dans une boutique aux allures "Gothic Lolita", et ses ballerines vernies. Elle avait aussitôt disparue de la surface de sa chambre, pour venir galoper dans les rues.

Et là, dans ces rues, elle réalisait sa bêtise. Elle ne pouvait pas revenir taper à la porte de l'internat, elle serait punie. Elle ne pouvait pas s'abriter, elle ne connaissait personne dans ces alentours. Elle ne pouvait pas non plus se nourrir, elle n'avait plus d'argent, et ne disposait que de deux bouteilles de boissons énergisantes, et d'un sachet de M&N's. Plutôt frugal. Elle ouvrit une première bouteille, et but une gorgée. La boisson était gelée, ce qui arracha un frisson violent à la jeune fille.


- Ouais, non, je ne crois plus. Là, c'est sûr.

Dormir serait donc impossible cette nuit, il fallait qu'elle s'y fasse. Elle devrait trouver un remède, une solution rapide. Elle se frictionna les bras, s'appuyant contre l'arbre, écoutant la pluie tomber. Elle en avait vraiment assez ... Le destin ne l'aimait pas, voilà tout. Elle but une nouvelle gorgée, maudissant chaque être vivant heureux et au chaud en ce moment.

11
Les alentours de la ville / Minable ... [ Pv ]
« le: lundi 26 octobre 2009, 21:20:21 »
C'était triste. TOUT était triste. Les froides soirées d'automne, interminable, avec une envie minime de travailler. Les soirées gelées et monotones, où votre seule hobby est de regarder par la fenêtre si un alcoolique passe - ce qui a peu de chance de se produire, étant donné que le quartier est du genre BCBG - ou une jeune et belle femme. Enfin bref. Une rédaction merdique, une note merdique, et mille et une raison d'haïr le français sous toutes ses formes, au point de ne plus ouvrir la bouche.

Une journée minable, des gens minables, des cours minables et épuisants, tout un ensemble qui donnait envie à Ludmilla de sauter par la fenêtre et de quitter ces lieux. L'atmosphére homophobe de son école de jeunes filles BCBG était crevante. Pas question de parler d'homme, chaque prof était féminin et plus ou moins ( enfin, plutôt plus que moins ) coincé et catho. Elle commençait à vivre trés mal son homosexualité fatiguante.

Elle avala une pilule, des vitamines. Elle ne dormirait pas ce soir, non , pas encore. Elle trouverait une occupation. Compter les pavés, ou les points sur les murs, fredonner, dessiner ... Tout sauf travailler. Elle trouverait une excuse pour son non-travail. Comme toujours. De toute façon, elle allait passer ses vacances ici. L'internat était presque vide, tout le monde était reparti dans sa famille, sauf ses voisines et deux ou trois inconnues. Elle resterait dans sa chambre vide.

Comme d'habitude ...

" Minable ... "

12
Le coin du chalant / Je sais, merci !
« le: dimanche 25 octobre 2009, 16:39:51 »
Je sais que je suis une misérable créature mais ...

VEUX UN AIRPAAAAAAIIII !!

Snif ...

Y'aurais pas une jolie demoiselle, juste pour moi ? Du genre une personne que je cache dans ma chambre à l'internat , et puis ensuite, qui vivra verra ?

Bon, j'vous laisse réfléchir. Je ne vous laisse pas mon numéro, je repasserais d'ici quelques temps.

<3

13
Le quartier de la Toussaint / Fear Factor [ Pv ]
« le: dimanche 04 octobre 2009, 12:02:28 »
Ludmilla se mordit la lèvre inférieure, et soupira longuement, la figure vissée devant la télévision. Samedi soir. Son soir. Le soir où elle pouvait sortir du pensionnat, et aller danser dans un bar celtique à l'autre bout de la rue. Pour le moment, le gérant était " indisponible " et le bar était fermé. Ainsi, elle était coincée dans un autre bar, où sa présence semblait plus qu'étrange. Entourée de punks, de tout et n'importe quoi, elle était assise à une table, un verre d'eau claire devant elle, à jouer à faire bouger les glaçons.

Passionnant, sans aucun doute.

Elle releva la tête pour fixer la télévision, qui diffusait une émission américaine répondant au nom de " Fear Factor ", où des gens devaient faire des choses répugnantes contre de l'argent. Du genre attraper des abats de porc avec les dents, en plongeant leur tête dans la boue. Et elle fixait ça, abattue par la nature humaine.

Elle avala une gorgée de son eau, et se frotta les bras. Elle portait une maigre tenue, une robe ( http://www.chiboard.com/images/4633/PE_Round_33_for_Kendre_by_OchreJelly.jpg ) qu'elle avait gardée pour danser ce soir. Mais comme l'endroit où elle comptait aller était fermé ... Elle poussa un long, tréés long soupir, à nouveau. Et affala son visage sur la table, déçue comme jamais. Elle allait passer une soirée merdique, elle le sentait ... Elle se retourna un moment, pour commander un deuxiéme verre, mais précisa alcoolisé. L'homme ne fit pas attention et lui offrit un verre généreux de whisky. Elle se sentait toute triste ...

14
Dortoirs et douches / Retardement ... [ Pv ]
« le: samedi 03 octobre 2009, 16:50:28 »
La jeune fille arpentait les couloirs, martelant le sol de ses pas rapides. Depuis que les douches du pensionnat ne fonctionnaient plus, elle devait aller se doucher au lycée. Peu pratique, si on comptait que la jeune fille se perdait un peu trop souvent durant le chemin. Droite, gauche, tout droit ... C'était pourtant pas bien compliqué ! Il fallait croire que si, justement, c'était compliqué. Elle se retrouvait donc à courir, cherchant les douches de ses yeux inquiets.

Ce jour, elle s'était trompée. Elle avait eu le malheur de mettre retardement à la place de retard. Sa professeur l'avait ridiculisée devant sa classe. Elle détestait cette femme. Elle détestait tout dans ce pensionnat, même sa chambre. Elle en arrivait à se détester, elle-même ... Elle s'arrêta devant une indication :

DOUCHE -->

Elle courut dans la direction indiquée, et sauta dans la première cabine, faisant voler ses vêtements. Elle prit tout de même le temps de respirer, contre la porte. Elle avait mal à la tête, et sentait que ça battait dans sa tête. Elle fronça les sourcils, et passa sa main dans ses cheveux. Elle devait cesser de stresser pour un rien ... Elle poussa un long soupir, enroula sa serviette autour de sa taille et enferma ses affaires dans un casier avant de partir vers la douche. Elle poussa la porte, qui grinça légérement.

L'eau s'enclencha rapidement, coulant le long de son corps, mouillant ses cheveux noirs. Elle sentaient qu'ils se collaient à son dos, cachant son tatouage. Elle poussa un long soupir, à nouveau. Et s'appuya contre la douche, laissant l'eau couler autour de ses épaules. Elle ferma les yeux, un moment. Et ne prêta plus attention à rien, sinon les battements de son coeur qui se calmait peu à peu de sa course effrénée.

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Le coin du chalant / Euh ... moi aussi !
« le: samedi 19 septembre 2009, 23:46:55 »
J'voudrais m'envoler, un moment, tout oublier. Que tout dégage, mon esprit et autres délices.

Un homme, une femme, m'en calle, j'avoue. Que ce soit ici ou là-bas, je m'en contrefiche. J'veux juste d'la belle écriture, un truc qui fasse rêver. Pas forcément du sexe, pas de combat non plus, juste un truc qui me fasse m'envoler.

J'veux, en répondant à ce RP, sortir du monde, oublier mes soucis.

J'veux juste un p'tit moment de doux bonheur.


Au suivant !

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