Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Lana Dubravka

Pages: [1]
1
Centre-ville de Seikusu / Besoin vital... Besoin mortel (PV Alex Sanderson)
« le: mardi 10 juillet 2018, 22:57:07 »
Juste un petit ruban noir et argenté dans les cheveux, dernière touche d'élégance. Je me regarde dans le miroir de mon dressing. Le bustier noir est parfaitement ajusté, et laisse à peine deviner la naissance de mes seins, ainsi bien mis en valeur. La jupe noire à mi-cuisses est sobre, apanage de femme élégante, assortie dans ce côté sombre aux bas et aux escarpins, qui font partie de l'image discrète que je veux, en ces conditions. Certes, les bas sont agrafés à un porte-jarretelles noir lui aussi, et la jupe cache une culotte sobre mais dont la dentelle est juste révélatrice, mais tout cela demeure de bon goût et sans ostentation. Noir, toute de noir vêtue, peut-être ne suis-je plus qu'une veuve noire, depuis que j'ai tué l'amour de ma vie ?

Je ferme la porte à double tour. Mon petit studio, au centre de Seikusu, me suffit, simplement parce qu'il m'offre un très grand dressing, qui m'aide à peaufiner mes tenues de « scène ». Et il a l'avantage d'être à quelques minutes à pieds, de mes deux « scènes » justement, le Cosy Blue et l'Oeillet rose.

Le Cosy Blue demeure mon petit café attitré. Etrange boutique, au cœur du quartier central de Seikusu,  là où se négocient beaucoup d'affaires qui rythment la vie de la cité, à la fois au dehors comme une bonbonnière rose malgré son Blue de nom, et vieux style anglais à l'intérieur comme on ne saurait imaginer. Savourer un café, négligemment installée dans un fauteuil club au cuir noir patiné, observer à travers les volutes parfumées ces hommes d'affaires pressés qui croient que leur vie dépend du contrat qu'ils négocient.

Leur vie ? Si fragile, si imprévisible. Il leur suffit de croiser mon regard, pour que leur vie bascule.

L'homme d'affaire est si prévisible ! Seul, loin de chez lui, il est à l'affût de tout ce qui porte jupon. Avec moi, il ne peut être que comblé, car je soigne toujours ce qui est sous ma jupe stricte, pour les affoler avant de leur dévoiler mon trésor.

L'homme d'affaire est si banal, le regard fuyant pour juste un coup d'oeil, le regard fuyant pour mieux regarder si ce sont des bas ou des collants, le regard acquiesçant à l'oeillade qui lui indique « Tu viens, chéri ? ».

L'homme d'affaires est si goujat, payant la chambre de l'hôtel L'oeillet rose, tout proche, en espèces, après qu'il ait enfin compris que la galanterie demeure malgré l'égalité des sexes, après avoir fait semblant de ne pas comprendre pourquoi celle qu'il suit a des besoins financiers.

L'homme d'affaires est si prévisible, il en veut pour son argent, il a les mains baladeuses et l'impatience grotesque, il roule des yeux quand j'ôte ma jupe et grogne quand mes lèvres enserrent son sexe, il se croit amant inégalable lorsqu'il ahane dans ma totale indifférence.

L'homme d'affaires est faillible, il se fait toujours surprendre lorsque j'attaque sa carotide, tranchante et fatale. L'homme d'affaires ne fera plus d'affaires, lorsque je jette par le vide-ordures ce corps qui m'a nourrie de son précieux nectar.

L'homme d'affaires ne me sert qu'à assurer mes besoins vitaux en sang, mais, parfois, quand le manque est trop criant, je dois me contenter de ce qui me passe sous la main, un SDF qui ne manquera à personne, une lycéenne en fugue qu'on ne retrouvera jamais, et d'autres auxquels j'offre de prolonger leur vie en faisant couler leur sang dans mes propres veines.

Quand j'entre dans le Cosy Blue, le calme me saisit, par rapport à l'animation au dehors, à ces étudiantes qui piaillent, à ces jeunes qui se déhanchent, à ces familles qui se chamaillent. À l'intérieur, tout est si calme. Un bref salut au barman, le rituel est toujours le même, moka d'Ethiopie, torréfaction très fine, ni sucre ni biscuit. Il le sait, il me l'apporte.

En attendant, j'ai jeté un coup d'oeil à la salle. Le vieux tout sec, à la vitrine, m'a l'air trop coincé; non seulement il ne doit pas être sujet à la gaudriole, mais il doit y avoir trop peu de nectar dans ce corps décharné. Le gros bedonnant, justement, est gros et bedonnant, et ça va avoir du mal à m'aider à faire semblant d'être excitée. La belle blonde, à la cinquantaine très classe, me tenterait bien ; son sang doit être aussi délicat qu'elle, et, rien que d'imaginer nos seins pressés l'un contre l'autre, tandis que se déverse en moi la vie qui part d'elle, me procure une délicieuse chaleur entre les jambes. Mais je n'ai pas l'air de lui faire le moindre effet.

La chasse commence très mal !

2
Zone Sous-Marine / Telle est prise qui... (PV Desmina)
« le: lundi 09 juillet 2018, 23:26:26 »
J'aime quand remontent lentement mes bas Cervin au long de mes jambes. Eux seuls savent mettre en valeur mes longues et jolies jambes. Et je les accroche avec délice au porte-jarretelles noir, que le livreur m'a apporté juste à temps. Il devait savoir ce que contenait le colis, vu l'oeillade qu'il m'a lancée. Mais rien pour lui ! Ce soir, je chasse à l'Hôtel de la Baie de Seikusu, et le scénario est déjà établi : repérage du riche voyageur d'affaires, présence insistante dans son environnement, conclure la transaction financière, l'accompagner dans sa chambre, lui faire connaître l'extase suprême de la queue et de la carotide qui se vident en même temps, et rejoindre ma propre chambre, comme si de rien n'était, pour m'allonger et laisser ce nectar prendre possession de mon corps.

Je vérifie mon image dans le miroir ; les Louboutin noires vernies sont mon péché mignon, et la marque d'une femme de goût. Ça aide à faire craquer l'industriel de passage, qui ne veut pas d'une vulgaire prostituée de bas étage. Quand mes talons claquent sur le marbre d'entrée de l'hôtel de la Baie de Seikusu, le vieux riche repère le son, repère sa proie. Pauvre imbécile, qui ne sait pas que, en fait, je l'ai déjà désigné comme ma propre proie, et qu'il tombera dans mes filets à coup sûr.

La robe noire est faite d'un bustier qui relève à merveille mes seins pour en faire une arrogante poitrine, et d'une jupe à taille droite, descendant à mi-cuisses, pour évoquer sans jamais la trahir, la présence de bas noirs. Le miroir me confirme l'absence du moindre pli incongru. Tout un art, car, quand je rends en voiture à l'Hôtel de la Baie de Seikusu, je dois faire attention même à cela. Seule la perfection bourgeoise, alliée à la plus vulgaire féminité, attire le riche chaland qui veut s'encanailler en note de frais. Voilà d'ailleurs pourquoi je ne porte aucun sous-vêtement.

Pas que l'homme d'ailleurs, car il m'est arrivé d'avoir quelques femmes dans mes éphémère clientes. Mais, pas de différence ! C'est si excitant quand leur cri de jouissance se confond avec leur cri, mi-surprise mi-douleur, alors que leur carotide m'abreuve, et que leur sexe ruisselle en même temps. Quel beau tableau que celles qui m'offrent ainsi deux nectars de valeur, les ultimes dons avant que leur corps ne soit qu'inerte. Je dirais même que lécher leur sexe encore trempé, après avoir comblé mon besoin de leur sang chaud, a quelque chose de magique.

Je pense encore à ce cocktail aux vertus et aux senteurs incomparables, quand je pousse la porte de l'Hôtel de la Baie de Seikusu. Rituel immuable, mes talons claquent, pour annoncer ma présence. Samuel, le portier, aimerait bien me sauter, mais il est si vulgaire dans ses allusions, que même son sang doit puer. Mario le barman rêve de moi, il me l'a dit, mais il ignore que son rêve pourrait virer au cauchemar. Bref, pas de petit personnel pour m'amuser, ce soir.

Car, ce soir, je chasse gros ; il me faut un gros poisson qui me rémunère bien pour se faire ponctionner le divin nectar, car j'ai repéré un tailleur magnifique, du fait main par un artiste, et je dois vite mettre une option dessus. Je m'assieds au bar, jambes croisées, pose classique et sans ostentation, pour scruter la salle. Seul l'adipeux, au fond, qui transpire sous sa veste terne, me fait un clin d'oeil vraiment repoussant ; mais là, même pour m'offrir trois tailleurs, c'est non. Hélas, pas le moindre autre mâle plus ou moins potable à l'horizon.

Mais tous les regards, même celui du vicieux visqueux, se  tournent soudain vers le hall. Placée comme je suis, je n'entends qu'un martèlement de talons. Eux, ils entendent et il voient, et ça va en faire tomber en crise d'apoplexie, si j'en juge leur fascination.

3
Le coin du chalant / L'amour du sang
« le: dimanche 08 juillet 2018, 08:08:06 »
Mon seul et unique amour est mort, après m'avoir abreuvée de son sang.

Je suis désormais en quête d'amour et de sang, du plaisir de l'un et de l'autre, ensemble.

Cela peut engendrer des trames, selon mes idées ou les vôtres.

Trame 1 Lana a trouvé un palliatif, pour s'abreuver sans être découverte. Devenue maîtresse SM la nuit, elle étanche sa soif du sang que laissent ses marques sur le corps de ses victimes, sans jamais les tuer, sans leur laisser avoir le moindre soupçon (social/hentai 100% féminin).

Trame 2 Le seul et grand amour de Lana est mort. Mais il peut y avoir un homme qui, de toute bonne foi et en toute inconscience, tombe amoureux d'elle, à ses risques et périls. Tout comme une femme, aussi innocente, pourrait vouloir lui redonner le bonheur d'être aimée (social/hentai).

Trame 3 Lana pourrait trouver son alter ego, homme ou femme, ayant le même besoin d'amour et de sang. Par une invraisemblable complicité, ils pourraient se repaître, ensemble, des mêmes victimes, et former un couple étrangement fusionnel (social/combat/hentai).

Si Lana vous inspire d'autres idées ou envies, la boite à MP vous attend.

4
Vous nous quittez déjà ? / Et Hopla !
« le: mardi 24 février 2015, 16:32:22 »
Hello !

Certains l'ont peut-être remarqué mais je ne me co plus vraiment depuis un ti moment. A dire vrai  je n'ai plus envie. Je n'ai plus envie de venir que ce soit pour écrire ou même pour lire les RP des autres.

C'est pourquoi je pense qu'il est temps pour moi de faire mes adieux au forum. Je suis désolée envers ceux à qui j'avais promis un RP mais c'est une échec de ma part.

J'hésite à faire don de certains de mes personnages vu qu'ils ne me serviront plus...

Enfin voilà au revoir donc ! Portez vous bien et amusez vous !

Bisous et des câlins !

5
Les contrées du Chaos / La faim justifie les moyens...[Abandonné]
« le: mercredi 25 avril 2012, 17:00:16 »
Elle avait beau se regarder dans le miroir, Lana n’y voyait plus son reflet. Du moins, elle n’y voyait plus le reflet de celle qu’elle était avant. Elle avait cette impression bizarre que le temps s’était accéléré, qu’elle avait vécue milles vies pour en arriver à celle-ci. De là en découlait une certaine fatigue, un état las permanent. La mort s’était refusée à elle l’obligeant à survivre d’une bien triste manière. Elle n’aimait pas vraiment ce qu’elle était devenue car cela allait à l’encontre de l’humanité qu’il restait en elle. Pourtant, elle s’y pliait. Elle ne pouvait nier que lorsqu’elle plantait ses dents blanches dans les chairs tendres et fraîches d’un de ses congénères cela lui procurait un plaisir qu’on pouvait comparer au plaisir charnel. Et puis la faim était impérieuse, régnant sur sa vie.

C’est donc forte de savoir qu’elle ne pouvait résister à l’appel de ses crocs qu’elle avait dû faire un choix. Elle pouvait laisser faire, laisser la faim s’amonceler en elle jusqu’à ce qu’elle perde le contrôle d’elle-même. Lorsque cela arrivait, une sorte de seconde elle prenait les rênes et se sustentait de la première vie passant  à côté d’elle. Autant dire que cela était dangereux car elle pouvait très bien se trouver en plein milieu d’une place bondée et fondre sur l’un des passants à la vue de tous. Rendez-vous en prison sans passer par la case départ. Merci. Non, Lana n’avait pas envie de finir ses jours dans une prison et encore moins dans un laboratoire à être disséquée.

Elle avait donc trouvée  une autre solution. Cette solution n’était autre que Terra. Une évidence pour la jeune femme. Un lieu encore dans un temps reculé où un meurtre n’était considéré que comme un accident de plus dans un monde particulièrement hostile. Malgré tout, Lana choisissait les endroits où elle allait sévir, jamais le même, évitant le coté tueur en série, cela restant un simple épisode. Dans le hasard d’une faille elle tomba dans un désert sec et chaud. Seule au milieu de nulle part, elle s’inquiéta un peu, espérant ne pas être dans un endroit trop reculé où la civilisation n’aurait pas encore pu percer. Elle se mit donc à marcher foulant le sable de ses bottes de cuirs. Une heure passa et Lana commença à désespérer suant sous l’effet de la chaleur. Heureusement c’était le seul effet négatif qu’elle pouvait redouter. La soif, la faim, ça c’est une chose qu’elle ne connaît plus bien qu’elle soit capable de se nourrir de façon humaine c’était surtout pour un plaisir personnel que par nécessité.

C’est au bout de trois bonnes heures qu’elle finit par trouver ce qui ressemblait à un village. Elle y entra et chercha une auberge pour aller y prendre une chambre pour la nuit. La seule et unique nuit qu’elle passerait dans ce coin. Quand elle pénétra dans la gargote qu’elle venait de trouver, les regards convergèrent sur elle. Visiblement, les femmes seules qui passent ici devaient se faire rares. Elle alla directement au comptoir pour demander une clé qu’on lui remit prestement en main avant de lui indiquer l’escalier pour monter à l’étage. Elle balança son sac sur le lit qui s’éventra sur celui-ci rependant ses affaires. La première idée de Lana était de se décrasser et au vue d son état actuel, ce n’était pas du luxe. Elle avait dû apprendre  à se servir de ses baignoires en bois dans lesquelles on doit mettre, à l’aide de seau, de l’eau…froide bien entendu. Elle s’y prélassa tout de même dans cette eau glacée car mine de rien, ses muscles avaient besoin d’être  un peu détendus.

Propre et de nouveau fraiche, Lana sort du bain et va s’habiller après avoir sommairement séché son corps ruisselant. Un pantalon de cuir fait sur mesure par un artisan de Terra, moulant ses jambes comme une seconde peau. Une sorte de T-shirt en lin que Lana n’hésite pas à déchirer au niveau de la naissance de sa poitrine, le ton est donné, la dame n’est pas là pour affaires…Elle remet ses bottes qu’elle a nettoyé de la poussière et elle descend dans l’antre du diable.

Elle parcours la salle pour y repérer quelqu’un de précis mais personne ne retient vraiment son attention. Elle se dirige vers le comptoir et cette fois ci, elle s’assoit sur un tabouret haut. Elle croise avec lenteur ses jambes. Elle sent les regards se poser sur elle une nouvelle fois. C’est une intruse et elle provoque un peu avec sa tenue, qui n’est pourtant pas si méchante comparé au style qu’elle pourrait aborder à Seikusu. Elle est la seule femme présente en ce lieu et bientôt, un verre qu’elle n’a pas commandé est posé devant elle. N’ayant pas senti de nouvelles présences, elle refuse et se commande un verre d’un alcool fort. Peut-être que l’autre sera vexé, elle s’en moque…elle attend un être qui saura faire frémir son corps d’envie et c’est vrai qu’ici, c’est pas gagné !

6
Le quartier de la Toussaint / La nuit, tout les chats sont gris ! [PV Shahin]
« le: vendredi 21 octobre 2011, 17:32:52 »
Le soleil déclinait doucement à l’horizon qui se teintait de pourpre comme un incendie semblant se propager au ciel tout entier. Les petites maisons de bois alignaient leurs murets le long de la ruelle qu'elle arpentait. Elle devait être folle, c'est du moins ce que son amie ne cessait de lui répéter jour après jour. Aller ainsi se perdre dans cette ville, au gré de ses promenades, quitter son appartement du quartier occidental de Seikusu  pour s’enfoncer dans les méandres de la cité, sans protection, était parfaitement déraisonnable. Mais tout dans cette ville était fascinant, tellement différent de tout ce qu'elle avait connu à ce jour. Lorsqu'elle avait quitté l'Europe pour se rendre au Japon, elle ne s'attendait pas à un tel changement, tout y était étrange et imprévu. Elle s'était sentie tout de suite mal à l'aise dans le quartier réservé aux étrangers, où l’on vivait en s’observant à la dérobée, prisonniers de pesantes conventions.

Elle voulait connaître cette ville qui s'étalait sous ses pieds, rencontrer ces gens étranges qu'elle croisait parfois, vêtus de somptueux kimonos, ces femmes mystérieuses qui semblaient flotter plus qu'elles ne marchaient, comprendre ce monde interdit. Seule, elle tentait d’apprendre des bribes de japonais. Seule, elle partait donc tous les jours en promenade, regardant, écoutant ces mots sans sens autour d'elle, tentant d'en saisir l'essence si exotique. Mais aujourd'hui, il fallait qu'elle se l'avoue, elle aurait mieux fait de rester chez elle. Elle s’était bel et bien perdue, au milieu de la cité inconnue, dont elle ne comprenait ni le langage, ni la culture.

Elle réprima à grand peine la panique qui commençait à la gagner et essaya de trouver un endroit d'où elle pourrait se repérer. Malgré sa frayeur, elle ne cessait d'observer le décor qui s'offrait à elle. Cette ville était un vrai dédale mais chaque passage emprunté s'ouvrait sur un jardin ou sur une petite maison de bois ouvragée ou encore sur l'un de ces petits marchés si parfumé et coloré qui l’enchantait. Alors, à tant marcher les sens aux aguets, elle en avait perdu toute prudence et s'était enfoncée dans les artères tortueuses, bien plus loin qu'elle ne l'avait jamais fait. Elle finit par se rendre compte que les habitants la dévisageaient avec curiosité, avec une certaine hostilité même. Sans doute était-elle la première européenne à oser s'aventurer dans ce quartier et elle devait avoir un air complètement égaré. Elle avait beau chercher du regard, pas un endroit qui lui rappela son parcours. Et quand elle croyait en trouver un, quand un pignon de maison l'attirait, lui rappelant quelque chose de déjà vu, c'était toujours une fausse piste qui la perdait encore davantage. Il allait falloir qu'elle se résigne à demander de l'aide, tant bien que mal. Elle se dirigea avec appréhension vers ce qui ressemblait à une petite boutique, pensant qu’un commerçant serait plus a même et plus apte peut-être à la comprendre.

Un groupe de jeunes gens se tenait devant l'échoppe. Ils la regardaient s'avancer vers eux avec curiosité. C’était bien la première fois qu'une de ces femmes étrangères venait se perdre ainsi au milieu des ruelles de la ville. C'était bien la première fois que l'une de ces étrangères hautaines s'aventurait, seule et à pied, dans les vieux quartiers de la ville. Elle semblait perdue et avançait avec appréhension, regardant à gauche et à droite, comme pour chercher un point de repère, quelque chose qui lui permette de retrouver son chemin. Elle s'adressa à eux dans un langage étranger qu'ils ne comprirent pas. Tout juste comprirent-ils son Japonais, piètrement prononcés. Ils se regardèrent en haussant les épaules, ne sachant pas vraiment  comment se comporter en présence de cette étrangère. Officiellement, les étrangers étaient les bienvenus dans le pays, mais le comportement qu'ils adoptaient face aux Japonais les avaient vite rendus impopulaires. Finalement, ils convinrent, en l’entendant répéter « Doko » à tout bout de champs, qu'elle était perdue et devait demander son chemin. Un des jeunes hommes lui fit signe de le suivre, pointant son doigt vers une ruelle.

Lana remercia en souriant doucement, joignant ses mains sur sa poitrine et abaissant la tête, comme elle l'avait vu faire par bon nombre d'autochtones. Elle espérait ne pas être trop ridicule et plus que tout, souhaitait que ces jeunes gens l'aient comprise et lui permettent de sortir promptement du labyrinthe de rues dans lequel elle s’était irrémédiablement égarée ; il se faisait tard et elle devait rentrer avant de faire une bêtise...Elle emboîta le pas à son jeune guide, le suivant dans l'étroite ruelle, dont l'aspect peu engageant lui aurait fait rebrousser chemin si elle avait été seule. Elle se rapprocha de lui et tenta de lui faire comprendre qu'il fallait marcher plus vite...Elle s'affolait et se rendit compte que ses gesticulations devaient paraître complètement incohérentes. Elle secoua la tête d'un air navré et lui fit des signes désespérés pour qu'ils poursuivent leur route.

Ils continuèrent leur chemin, à travers la vieille ville. La pluie de la veille avait rendu les voies terriblement boueuses et le bas de sa robe ne garda plus que le souvenir de la couleur blanche des dentelles. Les rues devenaient de plus en plus étroites, de plus en plus désertes aussi. Ils tournèrent au coin d'un immeuble pour se retrouver dans un cul de sac. En face d'elle se dressait un grand mur aveugle. Elle se tourna vers son guide qui la regardait en souriant, les yeux brillants. Ce n'est qu'alors qu'elle constata que trois autres jeunes gens les avaient suivis et qu'ils lui barraient le passage. Ils la regardaient, la détaillant fixement, et commencèrent à avancer vers elle.

Pour un regard extérieur, elle serait en danger. Sa route se finirait ici et sa nuit ne ferait que commencer...Elle resta impassible, ne comprenant que trop bien ce qu'ils voulaient. Elle ne savait pas trop comment aborder la situation, elle pouvait se défendre, allégrement même, mais commencer sa vie Japonaise dans un bain de sang ne lui plaisait pas tant que ça. Elle se voulait plus discrète que ça...

7
Après plusieurs mois d'absence, Lana était de retour à Seikusu. Elle n'avait pas apprit tant de choses que ça sur elle même. Devait-elle se faire une raison et simplement assumer ? C'est en tout cas dans cet état d'esprit qu'elle rentra. Puisque l'Enfer lui avait fait un don, elle allait en profiter. Elle devait en premier lieux retrouver un travail. Elle tenta sa chance à son ancien et fut ravie de constater que l'ancienne bibliothécaire avait mystérieusement disparu, lui laissant de nouveau le champ libre pour prendre la place vacante. C'était parfait.

Un matin, en ouvrant la bibliothèque, elle perçu une conversation où l'on parlait d'elle. Deux étudiantes, bien matinales, s'effrayaient toutes deux par leurs dires. Bien entendu, les deux étudiantes ne savaient pas qu'il s'agissait de la femme qui se tenait à deux mètres d'elles. Lana fut surprise de ce qu'elle entendait. A en croire le journal du matin une nouvelle victime s'ajoutait à celles qu'on lui attribuait. C'était impossible ! Si les autres étaient bien SES victimes, cette dernière ne pouvait lui être imputée. Lana n'avait pas eu à se nourrir depuis son retour, elle profitait d'un dernier flacon qu'un mage de Terra lui avait fourni. Il permettait de retarder l'effet d'envie de cannibalisme. Elle ne savait pas ce qu'il y avait dedans, et ne le saurait jamais, mais ça fonctionnait. Elle savait aussi le mage mort et n'avait donc plus de moyen de se procurer cet élixir dans l'immédiat.

Entrant dans l'établissement, elle se dirigea vers son bureau et la première chose qu'elle fit fut d'ouvrir son journal et de chercher l'article où il était question de ce fameux meurtre. En parcourant l'écrit, elle du reconnaître que certains détails portait à croire qu'elle était l'auteur. Le corps de la pauvre femme avait été retrouvé vidé de son sang et salement amoché. A Aucune trace ADN, même pas un cheveux. La police pataugeait avec l'enquête, incapable de trouver  quoi que ce soit menant à une piste sérieuse. Néanmoins, Lana était bien placée pour savoir qu'une autre personne avait fait ça. Il était donc deux à présent. La bibliothécaire qu'elle était se posait pas mal de questions et avait un besoin fou d'y répondre. Ce qui la taraudait était...et si...et si son voeux avait été exaucé ? Si enfin une autre personne ayant la même...déviance était enfin arrivée ? C'était farfelu et précipité comme idée, un peu trop beau, un peu trop facile...pourtant, elle ne pouvait pas écarter cette thèse. Elle devait en avoir le coeur net.

Elle passa le reste de la journée à attendre, attendre que la bibliothèque ferme. Elle avait fomenté un petit plan. Elle voulait mettre la main sur ce type, ou cette femme, avant les flics. De toute façon, il n'étaient pas très réactifs, elle pouvait remercier la mafia pour ça. Elle empêchait que la police ne fouine trop dans le quartier de la toussaint, et vu que ses crimes s'y passaient, elle y était gagnante. De toute façon, elle devait s'occuper de son appétit naissant, elle ferait d'une pierre deux coups.

Le soir, il était tard, elle se rendit à l'endroit où sa soi-disant victime avait été retrouvée. Peut-être pourrait elle y sentir une odeur, y voir un indice, quelque chose...encore une fois, trop beau, trop simple. Elle pouvait toujours tenter. Elle était donc là, dans cette ruelle mal éclairée, observatrice, constatant qu'elle ne voyait rien de plus que les flics mais par contre, oui, elle sentait cette odeur si...particulière, indéfinissable. Elle finit par se perdre dans ses pensées ne se rendant pas compte qu'elle n'était plus seule. C'est en faisant volte face qu'elle le vit, l'intrus dans son champ de vision. Un homme d'environ trente ans avec un regard qu'elle connaissait bien, celui de l'envie. Ses billes la fixaient tant bien que mal, visiblement il était éméché par l'alcool. Elle faillit soupirer d'exaspération en le voyant mais se retint. Elle allait jouer un peu avec lui, comme un chat joue avec les souris et puis...s'il était sage...elle en ferrait son festin.

Lui se rapprocha rapidement avec un rictus montrant qu'il avait lui aussi envie de jouer avec elle. Elle recula d'un pas pour montrer sa crainte, lui faire croire qu'il dominait la situation.

- Si t'es une gentille fille, tout se passera bien, s'pourrait même que tu aimes...

Elle, elle en était certaine, elle allait apprécier le moment, lui sûrement moins. Elle recula encore, jusqu’à ce que le mur derrière elle ne l'empêche d'aller plus loin.

- Je vous en prie, ne me faite pas de mal...je ...je peux vous donner de l'argent...

Voix tremblotante, gestes erratiques, les yeux presque mouillés de larmes...la panoplie de la parfaite petite victime. Lui se mit  à rire, un rire gras qu'elle trouva désagréable. Il posa  une main sur sa bouche pour qu'elle ne crie pas et l'autre s'empara d'une de ses mains la serrant avec force. De sa main libre elle le repoussa pour juger de sa stature, de sa résistance. Il n'apprécia pas qu'elle se rebelle et lui signifia d'une gifle. Sa tête valsa sur le coté et ses longs cheveux tombèrent devant son visage cachant le sourire qu'elle venait d'arborer. Il n'était pas un foudre de guerre, pas de quoi la sustenter dans ses jeux. Il n'était finalement pas si drôle. Elle passerait donc directement à la case finale. D'habitude, elle odorait voir l'hésitation dans le regard des hommes qu'elle choisissait. Elle les emmenait au limite de l'orgasme et à ce moment précis, elle commençait à mordre. Etrangement, alors qu'ils devraient tous fuir, ou au moins se défendre, la plupart des hommes préféraient tenter leur chance, terminer leur besogne sans se rendre compte qu'il engageaient leur vie...

Tant pis pour l'endroit, elle en avait vu d'autre cette ruelle ! D'un geste vif et maîtrisé Lana le repoussa vraiment. L'homme trébucha dans son recul et tomba au sol, l'air effaré. Il voyait à présent le visage sans crainte de la jeune femme alors que le sien se décomposait par la surprise. Lorsqu'elle s'installa à califourchon sur lui, il ne comprit plus rien et l'espace d'une seconde il cru qu'elle allait satisfaire ses envies. Elle se pencha au dessus de lui respirant tout près de son cou, presque à l'embrasser. Ses mains remontèrent le long de ses bras pour venir lui tenir les poignets. Ses dents s'engagèrent dans la peau tendre du cou et elle récolta le sang chaud qui vint couler le long de ses lèvres. Il tenta de se débattre, de la faire lâcher ses avant-bras, sans succès.

- Sale pute ! J'vais te crever !

Mais pour lui, c'était terminé, il n'avait plus d'exutoire, personne pour l'entendre...à moins que...

8
Prélude / Une humaine devenue... autre chose. - { Validée }
« le: samedi 28 mai 2011, 23:36:52 »
Qui suis-je ? Ou plutôt que suis-je ? Moi-même je n’en suis pas certaine. Humaine je l’ai été, ça c’est certain, mais depuis ce soir…J’ai changé, je ne suis plus la douce Lana d’antan. Enfin si, je suis toujours Lana, mais différente. Le mieux est que je vous raconte mon histoire.

Je suis née il y vingt-cinq ans dans un petit village non loin de Split dans ce pays que l’on nomme aujourd’hui Croatie et je m’appelle Lana Dubravka. Mes parents ? Je n’en ai que peu de souvenirs, certes de bons souvenirs mais trop peu. Ils sont morts lors de la guerre d’indépendance alors que j’avais six ans. Confiée à un orphelinat, j’ai été élevée parmi d’autres enfants qui avaient eu la malchance de connaître le même sort que moi. Je ne garde pas un mauvais souvenir de cette période, nous avons tous été choyés et nos mères de substitution faisaient en sorte de nous rendre la vie agréable et douce. Quand je suis allée au lycée, j’ai quitté l’orphelinat pour entrer en internat. C’est là-bas que j’ai rencontré Stevan, l’amour de ma vie. Lorsque je l’ai vu pour la première fois, j’ai su qu’il était fait pour moi...et il ne fut pas difficile à convaincre. Nous avons passé nos quatre années de lycée ensemble. Le bac en poche, nous nous sommes installé dans un petit appartement. Ce n’était pas le grand luxe mais c’était notre petit nid douillet. Nous y avons vécu de merveilleux moments.

Pour mes vingt ans, Stevan m’avait organisé une fête. Musiques, danses, alcools et bonne humeur étaient au rendez-vous. Ce soir là j’ai bu, beaucoup bu, trop même, au point qu’a un moment j’ai senti mon cœur se serrer dans ma poitrine ou était-ce l’inverse ? Peu importe. J’ai senti mon cœur battre de plus en plus lentement pour finalement cesser tout mouvement et me faire plonger dans le néant. Stevan a appelé les secours et je me suis retrouvée à l’hôpital. Après plusieurs tentatives pour me réanimer les médecins ont conclu à ma mort clinique. L’un des médecins a annoncé la terrible nouvelle à mon tendre amour. Ma vie aurait pu s’arrêter là, ma vie aurait dû s’arrêter là... Pourtant, mes yeux se sont rouverts à la grande surprise de l’infirmière présente qui s’est empressée de héler un médecin. Le docteur accusa le coup persuadé que je m’en étais allé. "Miraculée !" C’était le mot que j’ai entendu le plus souvent autour de moi pendant ma semaine de convalescence. Cela m’était bien égal, j’étais vivante et celui que j’aimais plus que tout était près de moi.

C’est quand je suis sorti de l’hôpital que j’ai commencé à ressentir un manque. Chaque jour qui passait renforçait cet état. Impossible de définir ce qui pouvait bien me manquer. J’avais tout pour être heureuse, un ami qui m’aimait autant que je l’aimais, de nombreux amis, mes études me passionnaient, un avenir radieux s’avançait devant moi…et pourtant, un mal-être persistant me rongeait les sangs. Bien sûr, je n’en ai pas parlé à Stevan, il avait suffisamment eut peur lors de mon accident, pas la peine d’en rajouter. D’ailleurs ce dernier était plus attentionné que jamais et un soir il m’a organisé un petit dîner romantique dans un restaurant. Chandelles, violons, repas chic et vins fins. Tout était réuni pour que cette soirée soit inoubliable…Oh oui…cette soirée fut inoubliable…Il a posé un genou à terre et m’a déclamé sa flamme et a fini par me demander en mariage…Folle de joie, en larme, j’ai accepté en lui sautant au cou.

Quand nous sommes rentrés bien évidemment nous avons fait l’amour, passionné comme jamais. Dans le feu de l’action j’ai mordu son cou, suffisamment fort pour le faire saigner. Ce n’était pas inédit et à chaque fois Stevan riait de me voir si sauvage…Mais là, c’était différent, le goût du sang a éveillé quelque chose en moi. Le manque qui me rongeait depuis mon retour de l’hôpital était en train de s’évanouir…alors j’ai léché la plaie avec plus d’ardeur que d’habitude…ce n’était pas suffisant, il m’en fallait plus…j’ai donc mordu plus profondément, lui arrachant la peau. A partir de ce moment j’ai perdu le contrôle de la situation…ou l’avais-je déjà perdu ? Quoi qu’il en soit, ce soir là, j’ai tué la personne qui m’était la plus chère et pas de n’importe quelle manière…non…j’ai dévoré celui qui était mon fiancé. Pas entièrement, juste de quoi rassasier mon corps…

Après coup, affolée, j’ai appelé la police avec la ferme intention de me rendre. Et puis en raccrochant le combiné, la peur a pris le dessus et je me suis enfuie. Loin…prenant la mer, direction la Grèce. Là-bas, je me suis faite toute petite. Tentant d’oublier ce que j’avais fait, recommencer une nouvelle vie…mais voilà comment oublier un tel acte ? Et surtout, ce manque que j’avais réussi à apaiser avec lui…il est revenu. J’ai tenté de le refréner, de me contrôler, de faire abstraction…Peine perdu, plus longtemps j’attendais et plus la faim grandissait en moi comme une peste qui infiltrerait mes veines. Poussée par cette faim, j’ai choisi un homme au hasard d’un bar mal famé. Pas trop difficile pour une belle plante carnivore d’attirer une mouche dans son piège. Je l’ai invité dans une chambre d’hôtel miteuse et nous avons fait l’amour, si on peut appeler ça ainsi. Quand il est arrivé au bord de l’orgasme j’ai planté mes dents blanches dans sa peau. Bien sûr, il a voulu se débattre mais il n’a rien pu faire. Lui aussi à présent repose en paix…

Ce soir là, j’ai compris trois choses. La première, c’est que cette faim ne partirait plus et que je devais trouver un moyen de l’apaiser le plus discrètement possible. La seconde, c'est que, lorsque je suis en état de manque, ma force augmente suffisamment pour maîtriser un homme de corpulence moyenne. La troisième, c'est que ma jouissance est décuplée, lorsque ma victime me fait l'amour alors que je la saigne.
Ne comprenant pas ce que je fais, je me suis plongée dans la recherche de tout ce qui pourrait expliquer mon état : magie noire, mythologie…Et mes recherches m’ont conduite ici, à Seikusu. J’ai pris le poste vacant de bibliothécaire. Cet emploi est parfait ! Je peux assouvir ma passion pour la lecture et faire des recherches. Cette ville est un véritable amoncellement d’affaires touchant au paranormal. Peut-être trouverais-je en ce lieu des réponses ou même des gens souffrant de la même…déviance ? Mais, avant tout, je dois trouver assez de victime pour m'abreuver sans être repérée.

Après ce que je viens de raconter, vous avez vraiment envie d’en connaître plus ? Ah…Comme vous voulez ! Je dirais qu’il y a deux Lana. Mais les deux se complètent et forment un tout.
Il y a la Lana d’origine. Celle qui aime la vie, ses amies, sortir, faire du shopping, gaie et enthousiaste, à la limite du superficiel. Une femme normale comme on en croise tant d’autres. Sans complication.
Et puis il y la nouvelle Lana qui apparaît parfois, celle qui devient plus femme fatale et qui serait presque prête à tout pour satisfaire ses envies…quelle qu’elles soient. Je ne suis pas certaine qu’il soit bon pour tout le monde de la rencontrer…même si c’est elle qui fascine le plus.

Mon physique ? Remarquez tant que j’y suis…Tout d’abord sachez que je suis rousse. Ma chevelure est flamboyante et ondule jusque dans le bas de mon dos. Mes yeux sont noirs et en forme d’amandes. Une bouche légèrement charnue et rosée. Mon teint est pâle, presque diaphane. Je m’exposerais bien au soleil histoire de rendre celle-ci plus ambrée, mais l’astre ne fait que rougir ma peau sans jamais la teinter. Que dire de mon corps…je n’ai pas à me plaindre il m’aide suffisamment pour que je le sache bien fait. Je suis assez grande, près d’un mètre soixante-dix pour "censure" kilos. Athlétique sans démesure, je suis fine et bien galbée. Pour ce qui est des vêtements je dois dire que je porte tout et n’importe quoi. Non pas que je sois mal fagotée, c’est juste que j’use de tous les styles. Cela passera par mon tailleur que je mets pour travailler, un simple jeans avec des baskets ou plus folklores avec des habits que l’on peut qualifier de gothique chic et bien d’autres encore. Je ne m’interdis rien.

Aujourd’hui j’ai vingt six ans et une pratique de mon art bien rodée si vous voyez où je veux en venir.



Autres :

- Je suis une croqueuse d’hommes, ou de femmes peu importe,…au sens propre comme au figuré.
- Mon corps à la faculté de se régénérer et je ne vieillis plus.
- Immortelle ? Peut-être, à moins que ce soit mes repas qui me permettent de prolonger ma vie.
- Une belle force m'accompagne lorsque mon être a besoin de satisfaire le "manque".



N.B.: Repostage de fiche effacée. De retour donc.


Liste de RP

Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam Eckart]

La nuit, tout les chats sont gris ! [PV Shahin]

La faim justifie les moyens |PV :Cahir|

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