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Les bas fonds / Bon Appétit ! [Réservé]

« le: samedi 17 avril 2010, 22:17:09 »

Nexus paraissait convenir à la succube à la perfection. Cette ville transpirait la corruption et le crime, ça regorgeait de prédateurs en tout genre, démon plus ou moins dangereux, créatures plus ou moins visqueuses, sorciers sans compter tout ceux qui trainaient là soit pour faire des affaires ou pour tirer avantage du premier pigeon de passage. Les bas fond pullulaient de cette vermine qui ne redoute plus grand chose que la mort elle même et parfois l'attend comme une délivrance.

Anthéa faisait presque tâche parmi cette populace mal fagotée et pas nette. Pourtant afin de mieux se fondre dans la masse elle avait revêtu une cape marron qui cachait sa silhouette et masquait son visage sous un large capuchon. Habillée ainsi ont aurait dit un sorcier vagabondant dans les ruelles crasseuses.

Cette succube arpentait ainsi les bas fonds plus pour en découvrir les méandres que pour se dégoter une proie. Ici le moindre mâle en chaleur lui aurait déjà sauté dessus et Anthéa avait encore le luxe de pouvoir faire la fine bouche et s'offrir un homme qui soit encore digne de ce nom. Mais sa démarche gracieuse attirait les regards et son aura érotique allumait à son passage des ardeurs difficilement contrôlables. Le succube agacée par la présence oppressante de deux gaillards qui la suivait pressa le pas pour les éviter.
Non pas qu'un double déjeuner lui déplaise mais les guenilles puantes que ces soi disant marchands trainaient et leur figure rougie avait de quoi la rebuter. Elle n'en était pas encore au point de devoir se taper n'importe quoi pour survivre heureusement. Par chance, ou pour son malheur elle bifurqua dans une impasse. Voyant ses espoirs d'échappatoire disparaitre la belle aux cheveux verts fit volte face sans se départir de son sourire le plus enjôleur. Son charme lui donnait un pouvoir sur ce genre de mâle en rut.

De belles phrases en boniments la créature réussit à les berner pour pouvoir prendre la tangente et se fondre dans la foule d'une rue bien plus commerçante. Avec l'aisance d'un félin Anthéa se faufilait au milieu des gens, frôlant des tuniques, des robes aux couleurs passées ou des robes de sorciers à la sienne semblable. Son pas sur et déterminé la menait vers les hauteurs, ou Nexus devenait plus calme, plus civilisée. Toute concentrée à son trajet elle ne sut depuis combien de temps elle suivait cet homme, quand elle s'aperçut de ce fait. En fait la créature réalisait que c'était un homme malgré la longue robe cintrée et cette façon toute monacale de marcher. On aurait dit un religieux, un séminariste revenant d'un temple obscur. Il contrastait avec le reste du paysage, comme elle cet individu n'était pas originaire des bas fonds et comme elle il se trouvait sur le chemin pour en sortir.

Les instincts de la succube s'éveillaient, son appétit aiguisé elle pressa le pas jusqu'à se mettre à courir pour le rattraper. Essoufflée, les cheveux défaits dans sa course elle le héla d'une voix affolée.

"Hey ! Hey vous !"

Arrivée à sa hauteur elle regardait derrière elle avec inquiétude.

"Vous allez dans les hauteurs ? Pouvons faire route ensemble, deux gars bizarres me suivaient tout à l'heure, je ne sais pas si je les ai semés ou pas.."

Elle lança un regard éploré à son interlocuteur avant qu'il ne proteste elle lui décochait un sourire angélique en posant sa main sur son bras.

"La nuit va bientôt être là.. s'il vous plait..."

Elle avait remarqué à plusieurs reprise que jouer la jeune femme apeurée fonctionnait souvent près de ces machos prêts à vous défendre en échange de faveurs.. gourmandes. Anthéa pensait donc que celui-là ne dérogerait pas à la règle.

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Les alentours de la ville / "Vous êtes libéré de prison.. sans passer par la case départ."[Gwynedd]

« le: mardi 30 mars 2010, 15:35:05 »

Libre. Après un nombre incalculable de mois, d’années enfin libre. Le succube ne fint pas l’éclat de rire quand enfin ce maudit sorcier rendit l’âme. D’un mouvement sec elle le fit basculer sur le coté tandis que toute la maison semblait être secouée par un tremblement de terre. Mort le sort qui gardait le démon emprisonné sous son pouvoir disparaissait. Sur ses jambes Anthéa  jeta un dernier coup d’œil méprisant à la carcasse encore tiède avant de tourner le dos définitivement à celui qui avait été son maître. Rapidement la créature fit le tour de la bâtisse qui s’avérait être un endroit arrangé avec goût. Chaque pièce recelait des meubles massifs et ouvragés, une bibliothèque aux étagères blindées de livres en tout genre, une chambre à coucher avec un lit immense. Ce salaud aurait pu lui en faire profiter au lieu de la sauter à même le sol depuis des lustres… Il avait bien fait de crever celui-là tout compte fait, elle y avait peut être été pour quelque chose puisqu’elle lui pompait toujours autant d’énergie sans prendre en compte la faiblesse due à la vieillesse.
Elle haussa les épaules puis se fournit dans l’armoire du défunt. Une chemise blanche, un pantalon de toile noire… pas de chaussures. Bon, elle se contenterai de ne pas sortir complètement nue dans la rue. Il fallait partir au plus vite, sa survie en dépendait. Elle coiffa sa longue chevelure et sorti de la maison sans un seul regard en arrière.


Une fois dehors elle fut frappée par l’abondance.  C’était tentant, trop de chair, trop d’humains, trop d’opportunités… La faim la taraudait tellement qu’à peine éloignée d’une dizaine de mètres de la maison elle jetait son dévolu sur un grand brun aux allures d’agent de change. Il était si facile de l’attirer dans son giron. Il suivit hypnotisé par la voix de la dévoreuse jusqu’à la maison de son défunt maître. Là, elle l’entraîna jusqu’à la chambre ou il put lui donner ce qu’elle convoitait. Une fois repue et lui épuisé elle se rhabillait satisfaite d’avoir enfin connu autre chose que le sorcier. Le laissant ronfler dans le plumard Anthéa  repartit guillerette. Etant rassasiée pour un temps elle pouvait parcourir les rues sans avoir à attirer les regards et les convoitises.

D’un pas léger le succube s’amusait à voir le monde autour de lui. Une ville grouillant d’hommes et de femmes, autant de partenaires potentiels, une réserve vitale qui paraissait presque inépuisable. Il fallait en choisir un ou une et là Anthéa se trouvait confrontée à trop de choix. Pendant des années elle avait tiré son essence vitale d’un seul homme, après son premier casse-croûte son réflexe était de s’en choisir un nouveau dans la perspective de le garder un certain temps. En plus il lui fournirait un gîte, hors de question pour Anthéa de ne pas dormir à l’abri même sur le sol mais  dans le confort d’une maison. Elle souriait en pensant à sa nouvelle vie, à cette liberté enfin elle allait en profiter et se régaler.


Mais une chose pourtant se révéla à elle. Les gens regardaient ses pieds. Elle marchait pieds nus. Quand elle en eut assez de se faire remarquer à cause de ça elle passa son bras à la première greluche qui pouvait chausser la même taille à sa portée tout en soufflant doucement quelques mots gentils à son oreille. Déjà pour la rassurer et pour permettre à son charme d’opérer pour qu’elle la suive bien docilement à l’écart ou elle pourrait la détrousser.

« Bonjour mademoiselle, vous pouvez m’aider sûrement, vous êtes si bonne, je me suis perdue, vous pouvez me venir en aide n’est ce pas ? »

Du succube émanait une aura de désir  de confiance, de chaleur humaine à laquelle il était difficile de résister. Une fois suffisamment à l’écart dans une ruelle Anthéa  renifla comme une erreur. Elle se mettait donc en face de sa victime en fronçant les sourcils.  Mais à ce moment là seules les chaussures l’intéressaient le reste passait au second plan.

« J’ai perdu mes chaussures, vous me donnez les vôtres. » Intimait le démon de but en blanc. Le regard vert vissé dans celui de la jeune personne qu’elle dominait d’une bonne tête. La main toujours solidement refermée sur le bras, un sourire enjôleur aux lèvres elle attendait d’obtenir ce qu’elle voulait.

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Le coin du chalant / J'ai faim !

« le: dimanche 28 mars 2010, 19:41:22 »

Bon, tout est dans le titre.

Anthéa est lâchée dans la nature et le succube a la dalle. Qui veut bien être son premier repas ?

Perso féminin ou masculin peu importe.
 

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Prélude / Anthéa [VAL.]

« le: samedi 27 mars 2010, 22:02:19 »

Nom: Inconnu
Prénom : Anthéa
Surnom : La dévoreuse, l’ardente

Age : Inconnu, peut être quelques centaines d’années mais à l’apparence d’une femme d’une vingtaine d’années environ
Sexe : femelle

Race : démon succube
Orientation sexuelle: bisexuelle

Description physique :

Rien en extérieur ne vient trahir qu'elle est en fait un succube.
Un corps de rêve pour habiter les cauchemars. Anthéa a un corps aux mensurations parfaites. Grande et élancée elle arbore une poitrine généreuse sans être trop opulente, des hanches harmonieuses, des fesses rondes et fermes, des jambes fuselées au galbe parfait, une peau d’une douceur inégalée.

Une longue chevelure ondulée vient compléter le tableau. Ils sont de couleur changeante selon ses désirs. Ses yeux suivent ce changement et peuvent en leur centre abriter une pupille ronde ou en fente comme celle des reptiles. Elle porte toute sorte de vêtement, allant de la chemise toujours entrouverte sur un jean qu’un habit plus sophistiqué ou une tenue de soirée. Elle peut tout porter. Anthéa a un joli port de tête, sa démarche est féline et souple. 


Caractère :

Anthéa est comme un prisonnier qui après une très longue peine se voit libérée et larguée dans un monde ou tout est à découvrir. Elle sait bien sur le minimum comme ou se loger, comment trouver de quoi se nourrir ou s’habiller, mais nous aborderons dans l’histoire le pourquoi du comment. Sinon elle s'adapte à la situation en étant soit soumise ou au contraire violente elle n'a pas de caractère en soi.

Histoire :

Anthéa n’est pas née dans le sens normal du terme. Elle n’a pas de parents, ou peut être en a-t-elle eu ? Elle apparu un soir de pleine lune au milieu d’un pentacle tracé dans les sous sols d’un bâtiment banal. Son corps nu secoué de convulsions et recouvert d’une substance laiteuse s’était juste retrouvé à cet endroit, car un homme avait joué avec le feu. Son invocation avait fonctionné car elle se trouvait là piégée dans l’étoile de craie blanche. Elle cracha, se mit à respirer pour la première fois l’air de cet endroit puis enfin posa son regard sur lui et sourit de toutes ses dents. A peine l’avait-il vue qu’il la désirait déjà et elle le savait, elle le sentait. Son regard pénétrait jusqu’au tréfonds de son âme. Doucement le succube l’envoûtait de sa voix suave et sucrée. Il céda en prononçant le mot qui lui permettait de sortir de sa prison de lumière. Malheureusement l’invocateur gardait le démon en son pouvoir pour son plaisir. Le succube et son maître se retrouvaient tout deux prisonniers de leurs désirs. Désir de vivre pour Anthéa et désir charnel pour l’homme qui la maintenait sous son pouvoir. Il ne se rendait pas compte que le succube usait de son influence et qu’il était dépendant de son corps. Il la garda ainsi dans le secret de cette cave toute sa vie. Vieillard fatigué il rendit l’âme alors qu’une fois de trop il cédait à ses pulsions. Mort le pouvoir que l’invocateur gardait sur le succube disparu. Anthéa se trouvait à présent libre de ses mouvements, libre de voir au delà de la porte de cette cave, libre de vivre, ou de survivre dans un monde ou tout est à découvrir.

Situation de départ : Expérimentée mais n’a eu qu’un seul partenaire pendant des années.

Autres : C’est avant tout un démon, un succube qui a besoin d’assouvir le vice pour survivre. Sa dépendance au sexe la pousse à user de tout ses charmes pour séduire mais contrairement à d’autres démons elle tue rarement ses partenaires. Pour continuer à survivre que ce soit sur le plan de Terra ou ailleurs et ne pas disparaître il lui faut se nourrir de l’acte de chair. L’énergie qui se dégage pendant l’acte nourrit l’essence même de son être. Rien en apparence ne vient trahir cet état puisqu’elle ne prends que le strict nécessaire à chaque fois, le partenaire sexuel ne s‘en rends pas compte il ou elle ne ressent pas de fatigue supplémentaire. Par contre,  elle produit une hormone qui provoque chez le partenaire une dépendance qui le pousse à la garder auprès de lui(ou elle) afin de la satisfaire jusqu’à ce qu’elle se lasse et soit relâche son emprise ou s’en aille ailleurs simplement.

Comment avez vous connu le forum: C’est la faute à l’admin.