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Le parc et son sous-bois / La sortie du bain froid (PV)

« le: jeudi 14 janvier 2010, 20:08:17 »

-Quelle splendide soirée…Tu as vue comme le ciel est étoilé ? Il ne manquerait plus qu’une étoile filante pour faire un vœu. N’est-ce pas Kouta ?

-Oh, moi je sais déjà  le vœu que j’aimerais réaliser, Lyne…Et je n’ai pas besoin d’étoile filante pour cela, seulement une réponse de ta part.

Dit Kouta, avant de tendre une petite boite noire recouverte d’un doux tissu sombre vers sa douce aimée. Avant qu’il ne l’ouvre pour dévoiler une splendide bague scintillante, Lyne étouffa un petit cri de surprise avant de porter une main vers sa bouche, le regard stupéfait par cette nouvelle. La jeune femme eut un petit hoquet avant de soupirer, sa bouche dessinant maintenant un sourire heureux. 

-Oh, Kouta ! Enfin tu te décides ! Oh, Kouta, je ne sais pas quoi te répondre…Oh Koutaaaaa !

-Viens avec moi, Lyne, il commence à faire froid. On va finir cette belle soirée dans mon appartement. J’ai…quelque chose nous y attend là bas, tous les deux…rien que pour toi et moi.
 
-Oh, Kouta ! Grand fou !

Et, après un rapide baiser bruyant, le couple se leva main dans la main, époussetant ses vêtements avant de repartir d’un pas léger vers la sortie du parc. Le lac redevint alors silencieux, la surface aqueuse nullement dérangée par quelques vents égarés. C’est vrai que le temps commençait à se rafraîchir…L’automne n’était absolument pas propice aux balades nocturnes. Déjà, les feuilles des arbres achevaient leur misérable existence en se déposant sur le sol humide dans le but d’y pourrir en toute quiétude, ou bien venaient terminer leur course sur un lit plus doux et confortable pour y mourir.

Quelques minutes plus tard, alors que la nature semblait s’être définitivement endormie, un délicat petit bruit se fit entendre…suivit par une dizaine d’autres, tous identiques. De minuscules bulles d’air crevaient maintenant la surface du lac, remontant du plus profond de ses Abymes. Alors, comme pour mettre fin à l’harmonie de cet endroit lugubre, quelque chose en creva la surface. Des gerbes d’eau et de petites gouttes vinrent retomber tout autour, alors que l’eau du lac était maintenant agitée d’inquiétants remous.

La jeune fille prit une profonde inspiration, emplissant ses poumons d’une air qui lui avait tant manqué durant son séjour aquatique. Sa respiration était saccadée, retentissante, elle n’avait plus respiré depuis longtemps et chaque nouvelle goulée d’air meurtrissait ses poumons affaiblis tout en lui redonnant vie petit à petit. La pauvre enfant avait bien du mal à se mouvoir la tête hors de l’eau, ses cheveux trempés cascadant devant son visage et lui gâchant la vue. Enfin, par quelques efforts de brasse, elle parvint à retrouver pied sur les gravas qui recouvraient le fond du lac, continuant d’inspirer profondément.

L’eau était froide…très froide…sa peau nue était blanche, presque fantomatique, et ses membres tremblaient horriblement. Par quelques revers de mains maladroits, la jeune fille de l’eau écarta de grands pans de ses cheveux mouillés, dégageant son visage aux lèvres bleuies par le froid, tandis que ses yeux flamboyaient étrangement dans le noir. Ses lèvres tremblantes s’entrouvrirent pour laisser échapper un éternuement sonore, tandis que ses pauvres bras frictionnaient son corps  sans protection, sans défense.

Rei fit encore quelques pas dans l’eau, remontant doucement vers la berge, avant de jeter les divers vêtements trempés qui avaient appartenus à leur ancienne propriétaire. Ceux-ci s’étalèrent sur l’herbe boueuse avant un grand « splach », une forme ronde et sombre grandissant autour de ce tas informe qui était en train de s’égoutter. Les pieds de la jeune fille  trouvèrent enfin le sec des cailloux de la berge, sortant définitivement ses pieds gelés de l’eau glacé. Diantre…qu’est-ce qu’il faisait froid ! Ce corps n’était pas fait pour les basses températures !

Laissant des marques sombres à chacun de ses pas sur l’herbe, Rei se dirigea vers son tas de vêtements, empressés de les essorer et de les enfiler, dans l’espoir ridicule mais sincère de pouvoir mieux lutter face au mordant du froid.

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Le coin du chalant / Sortie de bain pour Rei

« le: mercredi 13 janvier 2010, 19:45:39 »

Sujet du topic=>De l'ordre sexuel on va dire...j'ai besoin de me dérouiller un peu

Nombre de participants=>1, masculin ou féminin.

Trame=>Je ne sais pas trop...une préférence pour une personne brutale, histoire de me faire bouger un peu ^^. Je vous conseille grandement de lire ma fiche, cela vaut mieux pour la compréhension.

Qualité de post=> Je ferais de mon mieux mais je ne vous promets rien. Cela fait depuis plusieurs années que je n'ai plus fait de RP :s.

Cela serait chouette de faire ce topic avec une personne vraiment interessée, histoire de me remettre définitivement dans le bain. J'espère que quelqu'un voudra bien ^-^

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Prélude / Rei "la fille de l'eau"

« le: mardi 12 janvier 2010, 21:09:54 »

Age : 45 ans age réel, 16 ans age physique

Sexe : Femelle

Race : Créature : Sirène

Orientation sexuelle : N’y a encore jamais songé…on peut supposer qu’elle est bisexuelle

Description physique : Avez-vous déjà vue une sirène ? En avez-vous déjà aperçu une ? Avez-vous simplement une fois vue l’ombre de l’une d’elle ? Si la réponse est oui, alors vous saurez que toutes les jolies choses que l’on dit sur ces créatures aquatiques et dites « légendaires » par les humains, toutes les incroyables descriptions que l’on en fait, toutes ces joyeusetés sensées les représenter sont erronées…Rei n’a pas un magnifique corps de fille et une ravissante queue de poisson en guise de membres…

Témoignage de Harry Kitzak, chômeur de 35 ans, avant d’être envoyé en centre de désintoxication.

« Pour sûr que je ne raconte pas de conneries ! Je l’ai vue ! Je l’ai vue ! J’ai tout juste eu le temps de l’éclairer avec ma lampe torche avant qu’elle ne m’aperçoive et plonge dans le lac ! Ecoutez-moi bien, vous n’allez pas en croire vos oreilles ! L’ensemble de son corps est tout ce qu’il y a de plus flasque et gluant en ce monde. Sa peau, molle et toujours recouverte d’une substance visqueuse et poisseuse, est aussi sombre et noire que peut l’être le cœur des hommes vils. Physiquement, elle pourrait ressembler à s’y méprendre à une humaine : Deux bras, deux jambes, une tête…et deux pairs de longues et larges tentacules se trouvant de chaque côté de sa colonne vertébrale, au milieu de son dos ! C’était incroyable…elles s’agitaient et se contorsionnaient comme si elles avaient leur propre conscience !
Ses doigts et ses pieds sont palmés, favorisant sûrement la nage. Pour le reste, aucun cheveu ne pousse sur sa tête, ni mêle le moindre cil sur ses paupières. Et ses narines ne semblent être que deux fentes au-dessus de ses lèvres. Ses yeux, aussi noirs que le reste de son corps, ne sont visibles que grâce à la couleur de ses iris d’un rouge bien sombre. Je l’ai vue alors qu’elle avait la bouche ouverte, ce qui fait que j’ai également pu voir une rangée de petites dents pointues, sûrement aussi tranchantes que celles des requins ! Malgré le crépuscule, je l’ai vue comme je vous vois là ! C’est vrai ! C’est vrai ! Non lachez-moi, je ne suis pas bourré, j’ai dit ! J’ai vu un monstre dans le lac ! Lachez-moi, bord***, j’ai rien bu depuis plusieurs jours ! »

Témoignage de Mortimer Flantier, boulanger de 26 ans « A la bonne baguette »

« De quoi ? La photo dehors ? Nan, c’est pas ma fille, c’est la gamine de la famille qui habite juste à côté, près du lycée. Je ne la connais que de vue, elle avait l’habitude d’acheter une bonne baguette bien croustillante et chaude tous les matins à ma boutique. Pensez-y que, au bout de trois mois et demi, ne plus la revoir un matin casse toute une habitude.
La photo est de mauvaise qualité, le noir et blanc n’arrange pas les choses. Mais je me souviens bien de son physique avant qu’elle ne disparaisse du jour au lendemain. Un joli brin de fille, ça oui, un peu classique mais qui a son charme. Plutôt petite de taille, assez fine, une silhouette de parfaite écolière en somme : une poitrine pas spécialement généreuse mais bien présente tout de même, des bras fins, des cuisses fines…un classique, quoi !
J’aimais bien ses cheveux : bruns, soyeux, coiffés en deux mignonnes couettes retenues par des rubans jaunes…Et ses yeux aussi ! De jolis yeux verts, emplis de vie et de joie ! Je l’aimais bien cette petite, même si elle était à chaque fois trop timide pour ne pas pouvoir dire autre chose que «bonjour », « une baguette s’il vous plait », au revoir…mais vous en faites pas, ils vont finir par la retrouver ! C’est sans doute une fugue, ça peut arriver à cet age là…bon, qu’est-ce que je vous sers alors ? »

Caractère : Solitude…solitude…ce monde obscure et dénué de toute chaleur n’est que solitude…Se cacher…toujours se cacher aux yeux des promeneurs et des amoureux qui s’installent près du lac, copulant parfois généreusement sous son œil glacial et intéressé… Elle comprend leur langage maintenant, celui-ci souvent déformé par le rideau aqueux qui le sépare d’eux…Mais reproduire ce langage si complexe à son oreille sera difficile…très difficile…elle a déjà un plan…elle ne parlera pas…oui…elle ne parlera pas…
Dehors, sous les arbres et en leur compagnie, elle n’aura plus besoin de faire semblant, de se cacher…Bien sûr, rien ne l’empêchera de déguster quelques animaux marins, son met préféré, pour compléter ses repas…elle sait que certains d’entre eux aiment également cela…mais elle devra avoir un comportement digne et discret…
Sa curiosité naturelle la fera s’intéresser à beaucoup de nouvelles choses…après tout, il n’y a rien à voir dans ce lac…Et bien sûr, elle espère prendre du plaisir à s’abandonner aux plaisirs de la chaire et de la luxure, de faire comme eux, pour produire ces mêmes soupirs qu’ils laissent échapper avant l’orgasme…Elle fera sa fragile, désireuse d’être protégée…mais malheur à celui qui voudrait la perdre dans la douleur et la mort, elle sait se défendre et torturer…
Elle se plait d’avance d’avoir une peau aussi douce que la pêche et aussi blanche qu’eux…Et pouvoir admirer ses cheveux dans une glace et se dire « c’est à moi, ce sont les miens ! », que plaisir cela serait…
Vivre…vivre autrement que dans un état purement végétatif…vivre comme les humains…prendre la place d’eux…C’est en quoi cette fillette, pleurant à chaude larme près du rivage, fera un très bon spécimen…Une très bonne victime…Elle n’avait plus qu’à la surprendre, à la noyer, à décomposer son corps et à en aspirer tous les nutriments nécessaires à la transformation pour enfin prendre sa place…la petite fille de l’eau…Ce nom irait très bien…Sur son cartable, près d’elle, une étiquette où il était inscrit Rei…très bien, elle s’appellerait Rei…

Histoire : -Je te hais ! Disparais de ma vue, je ne veux plus jamais te voir !
Le garçon laissé échapper un grognement sonore avant de hausser des épaules. Il ne pouvait rien lui faire, tenter de la violenter, c’était prendre de grands risques ! Les parents de cette fille avait d’excellents contacts ! Il tenta tout de même d’ajouter une phrase cinglante, mais il lui coupa la parole par un crachat qui s’écrasa sur sa joue.
Furieux, il tourna les talons pour s’enfuir dans la forêt, sa silhouette n’étant bientôt plus qu’une ombre parmi les arbres. Le visage blême et les joues rouges, Rei inspira fortement, la poitrine en feu, avant d’éclater en sanglots. Ses amies avaient eu raison…ce mec était un vrai menteur ! Tout ce temps, il avait été si gentil, lui offrant des cadeaux, la raccompagnant régulièrement chez elle, lui chuchotant des mots doux…et tout cela dans le simple but de pouvoir la posséder avant de l’abandonner comme un misérable souillon !
Rei réajusta une bretelle de son soutien gorge et remis le tshirt qu’il lui avait retiré en hâte. Ses jambes tremblaient encore sous la colère et la détresse, alors que ses doigts se crispaient sous l’émotion qui la submergeait. Alors elle parti en courant dans la direction opposée à lui, les joues mouillaient de ses larmes salées.
Fuguer pour un mec qui n’avait pensé à rien d’autres…CA ! Comment avait-elle pu être aussi aveugle ? Stupide ! Elle était stupide ! Courant maladroitement sur les feuilles qui parsemaient sa route, trébuchant sur quelques pierres invisibles dans le noir, ses pas la menèrent au lac…le lac…l’endroit où IL l’avait emmené pour la première fois…L’endroit où il lui avait déclaré son amour éternel et sincère…Stupide ! Stupide !
Rei se laissa tomber près de la berge, le visage enfouit dans les petits cailloux qui recouvraient les bords du lac, étouffant quelque peu ses sanglots. La vie était trop injuste ! La vie ne valait même pas le coup d’être vécu ! Son cœur était brisé, divisé en une multitudes de petits morceaux sanglants et encore palpitants dans le creux de sa poitrine. Les recoller semblait impossible…elle avait envie de mourir !
Dans sa détresse, elle ne fit pas attention à l’ombre qui venait de recouvrir sa silhouette informe. Elle cessa aussitôt ses sanglots, les yeux écarquillés sur le sol humide, lorsque d’étranges liens poisseux lui agrippèrent bras et jambes. La jeune fille ne commença à crier que lorsqu’elle se sentie attirée vers le lac, tirée comme un vulgaire déchet. Et elle avait beau s’agiter et se tordre dans tous les sens, ses cordes visqueuses l’écartelaient littéralement, diminuant ses possibilités de mouvement. Enfin, elle ne commença vraiment à paniquer que lorsqu’elle senti ses cheveux et ses vêtements s’alourdir à cause du poids de l’eau.
L’eau du lac était froide, gelée, malsaine. Son corps entier fut submergé dans cet étau aqueux, alors que des membres, tout aussi visqueux que les tentacules qui la retenaient, s’accrochaient à son corps pour lui interdire définitivement tout mouvement. De petites bulles s’échappaient de ses lèvres entrouvertes, remontant doucement à la surface, alors que Rei s’enfonçait lentement dans les ténèbres du lac.
Au fond…mourir elle avait voulu…Morte elle le devint…Un ancien dicton dit : quand quelqu’un ou quelque chose meurt, quelqu’un ou quelque chose née ailleurs. Si elle avait su que ce dicton allait se vérifier dans peu de temps…

Situation de départ : Réfugiée dans un chrysalide, accrochée à un rocher aquatique, elle sentait déjà le changement de son corps. Quelle délicate, quelle enivrante sensation de bien être…Comme les papillons s’échappant de leur cocon après la métamorphose, elle allait bien renaître en une créature humaine, vierge, pure…comme l’était cette mignonne jeune fille…avant de finir en engrais pour la transformation !

Autres : Si le danger était présent, elle se sentirait sans doute capable de pouvoir abandonner son nouveau corps pour retrouver l’ancien…Puis de trouver une nouvelle potentielle victime pour prendre sa place. Les humains se trompaient tellement si les sirènes ! Quelle tête feraient-ils s’ils apprenaient que leurs femme ou leurs maris avaient été remplacés par des créatures aquatiques ayant pris leur place ?

Comment avez vous connu le forum : Par hasard, sur google

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous?Si oui lesquels : Je ne pense pas, je n’ai aucun ami pratiquant ce le RPG sur forum.